4 • LES COURS STELLAIRES

Les cours stellaires

Deep into the magnificent sky

Les terres à l'est d'Evanor sont occupées par trois cours dites stellaires puisqu'elles ont la particularité de posséder un ciel enchanteur à un moment précis de la journée. Le climat est différent d'une cour à l'autre ; les habitants de chacune de ces cours ont appris à vivre selon les affres de la température de leurs terres. Les messages suivants vous guideront à travers les particularités des cours stellaires et du peuple qui les habitent.

n.b. Vous noterez que les annexes de chaque cour précisent l'ethnie des faceclaims qui forment la majorité de la population. Les faes de sang pur sont forcément issus d'une des ethnies qui y sont spécifiés. Les nobles descendant des faes au sang pur, nous vous demandons de respecter les groupes ethniques spécifiés au moment de créer vos personnages. Le métissage récent est bien évidemment possible. Le petit peuple est plus libre considérant qu'il fut un temps où les faes pouvaient choisir l'arbre auquel ils vouaient allégeance, donc leurs pouvoirs et leur cour de résidence.

Les liens

Cour de
l'Aube Cour du
Jour Cour de
la Nuit

La Cour de l'Aube

A Court of Peace and Stillness

Les écrits du Grand Livre révèlent que les faes de l'aube sont les dernières créatures magiques que la Mère créa et qu'ils apparurent au petit matin du cinquième jour, émergeant de la brume qui flottait sur les terres après les torrents versés la veille. On dit que la Mère espérait qu'ils soient le symbole d'une ère de paix après une tempête. Elle leur conféra la curiosité envers toute chose et la sagesse qui leur permettrait de calmer les conflits entre leurs congénères.

Faceclaims Majoritairement asiatiques (Asie de l'est & Asie du sud-est).

Magie Manipulation des cellules corporelles.

Caractéristiques Les faes de l'aube sont doués d'un calme et d'une patience incomparables. Un de leurs plus anciens proverbes dit que tout vient à point à celui qui sait attendre et observer. Hautement intéressés par la nature qui les entoure et les mystères de la magie mère qui irrigue les terres d'Evanor, les habitants de la Cour de l'Aube sont passés maîtres dans la création de remèdes à base de plantes médicinales, mais aussi en biologie et en chimie.
Étant donné la nature de leurs pouvoirs, ils sont versés dans les arts de la guérison et travaillent souvent avec les faes du printemps pour obtenir les plantes dont ils ont besoin pour concevoir leurs remèdes.

Particularités La Cour de l'Aube a bien fait parler d'elle au fil des âges. À une époque, des expérimentations auraient été faites sur des Illyriens et des hybrides pour tenter de comprendre en quoi leur morphologie et leur magie différaient de celles des faes. La plupart des Illyriens natifs de cette cour ont migré vers d'autres cours, soucieux de panser leurs blessures. Ceux qui demeurent sur le territoire de l'aube vivent à l'écart de la capitale, parmi les leurs. Plus récemment, la rumeur veut que la pandémie qui a décimé une bonne partie de la population d'Evanor ait pris origine dans la capitale de la Cour de l'Aube. Les délais nécessaires à la fabrication d'un remède n'ont pas aidé la cause des faes de l'aube qui tentent désormais de ramasser les pots cassés pour rentrer dans les bonnes grâces de leurs alliés.

Mot-clés Désert, paysage féerique, serres, pagodes, médecine, plantes, découvertes scientifiques, expérimentations, mystères, rumeurs.

Réputation Les habitants de cette région sont réputés être paisibles, silencieux et détendus. Ils seraient des gens faciles à vivre, plaisants et intéressants à côtoyer. Il ne faut pas se méprendre, tous n'entrent pas dans ce moule de perfection et de douceur. Les faes de l'aube sont surtout curieux. C'est cet appétit pour la connaissance et la compréhension qui leur a nui au fil des âges et qui pourrait éventuellement causer leur perte. Certains en viennent à se demander si les faes de l'aube ont la pleine notion du bien et du mal lorsqu'il s'agit de parvenir à leurs fins. Une chose est certaine c'est qu'ils ne se laissent pas freiner par les règles non-écrites de la société.

Géopolitique de l'Aube

La Cour de l'Aube est indiscutablement la plus féerique des régions d'Evanor. On y trouve des paysages tous plus surnaturels les uns que les autres. Le centre des terres est occupé par un immense désert aux sables rosés, piqué de quelques oasis aux eaux translucides. Les terres sur les côtes sont sillonnées par des rivières turquoises où pullulent les créatures marines phosphorescentes. Ses plaines sont envahies par des fleurs et des champignons surdimensionnés et ses forêts par des arbres dont le feuillage adopte des couleurs vives allant de l'améthyste au turquoise en passant par le saphir et le quartz rose. Il n'existe qu'une grande cité sur les terres de la Cour de l'Aube. Juchée à l'ouest du territoire, elle est entourée de protections magiques qui la rendent invisible aux yeux des étrangers.

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Lieux importants Il existe 2 villes de taille importante sur les terres de la Cour de l'Aube. Voici quelques détails à leur sujet :

Mirhglin est la capitale de la Cour de l'Aube. Invisible aux yeux de la plupart des étrangers, elle possède un cachet particulièrement enchanteur et est presque aussi immense qu'Elysium. On y trouve quatre quartiers distinguables par l'architecture des bâtiments. Chacun de ces quartiers sont sous la responsabilité de l'une des familles seigneuriales et a sa propre spécialité, soit la médecine, l'agriculture, la défense et les arts. Le Palais de verre est situé tout au centre de Mirhglin. C'est là que demeure le Suprême de l'Aube et sa cour.

Shancheng est un campement Illyrien situé à l'est du territoire de la Cour de l'Aube, dans les hauteurs de la chaîne de montagnes qui borde la côte. Les faes de l'aube s'y aventurent rarement, particulièrement à cause de la configuration de la petite ville en constant changement. Les ailés ont bâti leurs habitations dans les sommets sans prendre soin d'aménager des routes entre les pics. Aussi, les ailes sont essentielles pour s'y déplacer. Les habitants visent l'autosuffisance, mais commercent souvent avec leurs voisins du nord.

Suprême La famille Liao détient le pouvoir depuis trois générations. Elle avait été réélue récemment au pouvoir en octobre 835, à la grande surprise de tous étant donné les rumeurs qui vont bon train au sujet de leur implication dans la création du virus qui a terrassé une partie de la population d'Evanor. La jeune Liao Ayako a détenu le pouvoir suite au décès de son père, jusqu'en août 836 lorsqu'elle a été retrouvée assassinée. Dugu Wanyin a ainsi repris le pouvoir en septembre 836.

Les 4 familles seigneuriales

Liao • Seigneurs du Quartier de la Médecine, les Liao ont une réputation d'êtres secrets et sévères. Et pour cause, ils n'exigent pas moins que l'excellence de la part de leur descendance et cachent jalousement les résultats de leurs recherches scientifiques. Ils n'en demeurent pas moins les propriétaires de la plus grande serre d'Evanor bien que consacrée en majorité aux plantes médicinales qu'ils revendent sous forme de remèdes. C'est l'assassinat de Liao Ayako qui met fin, en 836 après moins d'un an de règne, à une quasi totale main mise sur le pouvoir de la famille. C'est son frère, Liao Hase qui est à la tête du quartier médical depuis son trépas.

Dugu • Seigneurs du Quartier des Arts, les Dugu sont connus pour leur amour du beau et le talent inné de ses représentants. C'est une famille populaire, appréciée du peuple pour sa bonté et qui fait très attention à son image. Car derrière l'union des Dugu se cache une guerre sans merci entre ses membres, une discorde née d'un héritage, du choix d'un père entre ses deux fils, ayant préféré le cadet à son aîné, né bâtard. Une question qui n'est toujours pas tranchée puisqu'en accédant au titre de Suprême, Dugu Wanyin laisse ses propres enfants, illégitimes, être supplantés par leur oncle. Dans ce contexte tendu, c'est donc bien le frère de la Suprême Dugu Tuan qui a repris les rênes du quartiers des arts.

Famille libre à invention • Seigneurs du Quartier Agricole

Famille Fujihara • Seigneurs du Quartier militaire, les Fujihara se sont démarqués par leur volonté de protéger et de servir leur cour. C'est la famille qui a donné le plus de commandants à l'armée de l'aube au fil des générations. Ils sont respectés par la population fae, mais ont également une bonne entente avec le peuple illyrien de Shancheng. La famille a connu une période difficile lorsque l'héritière de la famille a été déclarée divergente. Les plus jeunes enfants ont eu tant de mal à gérer le départ de leur sœur aînée que l'ancien seigneur a préféré faire appel à la Cour du Crépuscule pour effacer la mémoire de ses enfants. Son fils aîné a refusé et est désormais le seul membre de la famille à connaître toute la vérité. Suite au Fléau, c'est Fujihara Yukito qui a repris le leadership de la famille et de leur quartier.

Relations inter-cours

Cour du Printemps (+++) Les deux cours possèdent des valeurs très similaires en ce qui a trait à la paix d'esprit. Elles aiment affirmer qu'elles se complètent l'une l'autre par leurs passions communes.
La Cour du Jour (++) Naturellement très cérébraux, les habitants des deux cours ont énormément d’affinités. Leur proximité en a fait des alliés depuis des centaines d’années. Ils échangent leurs richesses locales depuis longtemps. Les érudits de la Cour du Jour étant de grands consommateurs de jurda pour garder l’esprit aiguisé malgré leurs longues heures de travail, ils ignorent les erreurs de parcours des faes de l’aube.
La Cour de la Nuit (~) Malgré les polémiques dans lesquelles trempent la Cour de l’Aube, les faes de la nuit ne sont pas prêts à laisser aller leurs relations de longue date. Leurs habitants ont beau être portés vers les découvertes et les innovations, les deux cours partagent une relation cordiale.
Cour de l'Été (~) Les rumeurs au sujet des préjudices commis à l'endroit des Illyriens ont beaucoup refroidi les relations entre les deux cours qui se contentent de faire des échanges commerciaux.
La Cour de l’Hiver (-) Autrefois cordiales, les relations entre la Cour de l’Hiver et celle de l’Aube se sont taries brusquement lorsque le Suprême de l’Hiver a énoncé la possibilité que l’épidémie récente ait pris origine sur les terres du soleil levant. Une tension est ainsi palpable entre les deux cours.
Cour de l’Automne (-) Les intérêts de leurs cours respectives ont créé une relation aux antipodes. Les faes de l'automne se méfient des faes de l'aube, particulièrement à cause de leur intérêt marqué pour les poisons et autres concoctions magiques qui sont des armes réservées aux faibles selon le peuple de l'automne.

Us & coutumes de l'Aube

Patronymes Une partie des habitants de la Cour de l'Aube a pour tradition d'inverser leur prénom et leur nom de famille. Généralement, les faes de l'aube portent des prénoms et des noms de famille aux consonances asiatiques.

Habillement Le style vestimentaire dans cette région est très différent de celui que l'on retrouve dans la plupart des autres cours. Les faes de l'aube ont adopté la soie et le chiffon qui sont souvent teints dans des couleurs variées et qui sont brodés pour tous les goûts. Leur tenue traditionnelle consiste en une longue robe au col croisé se drapant du côté droit du corps, retenue par une ceinture. Elle est portée tant par les hommes que par les femmes. Ceux qui ont besoin de davantage de liberté de mouvement portent une tunique plus courte et des pantalons amples. Les hommes de la Cour de l'Aube portent souvent leurs cheveux longs qu'ils roulent en chignon. Les femmes arborent quant à elles des coiffures plus élaborées, décorées de diverses sortes d'épingles en métal et de pierres précieuses.

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Loisirs Les faes de l'aube apprécient les activités calmes et de longue haleine. Ils affectionnent les jeux de stratégie qui leur permettent d'affiner leur sens logique. Plusieurs jeux de table ont été inventés au sein du peuple de l'aube qui apprécie les heures passées à s'échauffer les méninges autour d'une planche recouverte de jetons. Les femmes de la Cour de l'Aube sont de grandes adeptes du tissage et de la broderie. Elles apprécient aussi le dessin et l'aquarelle, utilisant fréquemment des matériaux particuliers qu'on ne trouve que dans la région comme support. Par exemple, des rouleaux de soie, des éventails, de la porcelaine ou de la céramique.
Cette cour est réputée à travers Evanor pour l'amour de ses habitants pour la poésie et la méditation. Les faes échangent rarement concernant les spécificités de leur magie, mais les pouvoirs que possèdent les faes de l'aube sont délicats. Précision et concentration sont essentiels pour exceller. La méditation est donc devenue une activité quotidienne pour la plupart des natifs de cette cour.

Commerce Malgré ses terres étranges et inhabituelles même aux yeux du peuple fae, la Cour de l'Aube prospère. Principalement grâce à l'ingéniosité de ses habitants. Les terres dégagées avoisinant le désert sont exploitées pour cultiver le riz et la jurda qui sont exportés à travers tout Evanor. Ils fabriquent également de la céramique et de la porcelaine grâce à un type de pierre qui ne se trouve qu'au sein de leur désert. On trouve également de somptueux diamants dans le ventre des montagnes à l'est de leur territoire.
Les faes de l'aube ont bâti d'immenses serres à l'intérieur des murs de la capitale. Ils y cultivent des centaines de plantes médicinales issues de partout dans le monde. Leurs botanistes font même des expérimentations pour concevoir de nouvelles pousses aux propriétés variées.

Éducation Il s'agit d'un sujet de la plus haute importance pour les faes de l'aube qui cultivent leur esprit autant que leur corps. Les habitants de la Cour de l'Aube fréquentent tous les bancs d'école durant 7 années au minimum et suivent le programme scolaire en vigueur à Elysium. L'éducation est devenue obligatoire dans la région bien avant l'unification étant donné leur proximité avec la Cour du Jour où ce concept a été créé. Leurs leçons comprennent des cours poussés sur l'anatomie fae, puisqu'il est nécessaire de bien connaître la morphologie pour manipuler les cellules qui constituent un corps. On retrouve également des institutions supérieures dans la capitale. Il est possible d'y étudier divers sujets, mais ces écoles se spécialisent principalement dans le domaine de la médecine, de la botanique et de la chimie.

Acceptation des races

Les Illyriens ne vivent plus parmi les faes de l'aube depuis longtemps. Même si les habitants de cette cour nient fermement la véracité des rumeurs qui courent partout en Evanor, des expérimentations auraient été faites sur les ailés pour tenter de comprendre leur morphologie différente, leur fertilité innée entre autres… Les Illyriens de la région qui n'ont pas émigré dans d'autres cours se sont depuis longtemps réfugiés de l'autre côté du désert, se hissant dans les hauteurs des montagnes pour garantir leur sécurité et vivent paisiblement parmi les leurs.

Les Hybrides sont pratiquement inexistants sur les terres de la Cour de l'Aube puisque les Illyriens ont depuis longtemps choisi de vivre à l'écart des faes de la région et qu'il n'y a plus d'humains en Evanor depuis des lustres.

Illyriens de l'Aube

C'est un plumage coloré et flamboyant qui recouvre les appendices des illyriens de l'aube. Certains arborent des plumes aux couleurs douces et pastel, s'agençant merveilleusement avec le sable rosé du désert ou l'étrange couleur de la pierre des montagnes. D'autres ont plutôt des plumes aux couleurs très vives ressemblant au feuillage des arbres de la région ou aux immenses champs vermeils où pousse la jurda.

Tempérament

Parmi toutes les cours, la communauté d'ailés de l'aube est sans aucun doute la plus marquée par le fossé entre les illyriens et les grands faes. On ne s'est pas contenté de les isoler et de se servir d'eux comme de la chair à canon. Les faes de l'aube n'ont jamais vu l'intérêt de militariser leurs ailés. Ils ont plutôt campé les ailés dans les montagnes de kaolin où ils devaient miner la précieuse pierre tout en déracinant des centaines d'entre eux de leurs familles au fil des années, les enfermant dans des laboratoires impossibles à trouver pour étudier leur morphologie, leur système reproductif, leurs ailes et leur magie. Les rares qui sont parvenus à s'échapper des laboratoires avaient des séquelles permanentes, autant physiques que psychologiques.

Si les expérimentations sont une chose du passé, les cicatrices sont encore très vives parmi les rares qui ont choisi de demeurer sur leurs terres ancestrales. Les ailés de la région sont méfiants, parfois même violents envers les étrangers. Ils élisent plusieurs chefs qu'ils voient comme leurs représentants auprès de la noblesse fae de la cour qu'ils habitent. Les Suprêmes mettent rarement les pieds sur le territoire illyrien. Ils rencontrent les chefs en terrain neutre pour discuter de leurs affaires communes. Somme toute, les illyriens voient à la surveillance de l'est du territoire sans plus, refusant carrément de s'associer à l'armée de l'aube.

Clans

On ne compte qu'un seul clan, très soudé, au sein des terres de la Cour de l'Aube. C'est tout au sommet des montagnes à l'extrême est des terres que se dresse la cité de Shancheng. Les grands faes ne sont pas bienvenus dans cette communauté. En constant changement, le campement n'est pas adapté à ceux qui ne possèdent pas d'ailes pour y circuler, puisque les habitations sont érigées sur les sommets sans ponts pour circuler d'un pic à l'autre. Les habitants visent l'autosuffisance et évitent de se mêler aux faes. Ils commercent uniquement avec les illyriens du jour qui vivent dans les montagnes plus au nord de la côte.

On compte un total de trois chefs à Shancheng. Ceux-ci sont choisis non seulement pour leur force physique, mais également pour leur force mentale et leur résilience, puisqu'ils doivent faire face au gouvernement officiel de la Cour de l'Aube. Ils sont donc l'unique barrière entre les faes et les illyriens blessés par leur histoire sordide (chefs libres à la création).

La Cour du Jour

A Court of Knowledge and Daylight

Le Grand Livre raconte que les faes du jour foulèrent les terres d'Evanor avant tous leurs congénères. Ils naquirent au premier jour, lorsque les premiers rayons du soleil caressèrent le sol vierge d'Evanor. La Mère leur conféra le don de la parole pour qu'ils puissent raconter ce qu'ils verraient par la suite et leur enseigna l'art de l'écriture pour qu'ils couchent leurs connaissances sur les pages du Grand Livre.

Faceclaims Majoritairement arabes, maghrébins et indiens (Asie du sud, Afrique du Nord & Moyen-Orient).

Magie Manipulation de la lumière.

Caractéristiques Les faes du jour sont des créatures cérébrales et factuelles. On ne les qualifie pas de rêveurs. Ils ne sont pas prompts au changement et à l'innovation. Le peuple de la Cour du Jour se plaît dans sa routine et ses traditions, peut-être à cause de ce rôle de conservation de l'histoire qui leur a été confié par la Mère elle-même. L'un des plus vieux proverbes de la région dit que la connaissance amène la puissance et la majorité des faes du jour vivent selon cette philosophie.
Étant donné la nature de leurs pouvoirs, les habitants de la Cour du Jour sont les mieux placés pour consigner le savoir dans ses immenses bibliothèques. Leur fortune repose sur la production de papier et d'encre, mais aussi sur la culture de produits locaux qu'ils partagent avec leurs voisins en échange de nourriture.

Particularités La Cour du Jour est notable pour l'absence presque totale de milice sur son territoire. La famille qui tient les rennes depuis plusieurs générations accordait tant d'importance aux activités académiques que la protection des frontières repose en grande partie sur les épaules des Illyriens de la région qui ne sont pas particulièrement pris d'affection pour les Grands Faes du jour. Aussi de nombreuses milices indépendantes se sont mises à voir le jour au sein de la capitale, acceptant les dons en argent de la part de la noblesse en échange de protection. Le tout amène un équilibre précaire à cause des rivalités qui sont apparues entre les groupuscules.
C'est au sein de la Cour du Jour que les premières institutions d'enseignement ont fait leur apparition. Ce n'est que suite à l'unification que les autres cours se sont mises à bâtir des écoles sur leur territoire. Evanor doit la majorité de ses ouvrages aux scribes de la Cour du Jour qui sont réputés pour leurs connaissances au niveau des dialectes et leurs talents de traducteurs. Bref, on peut dire que le peuple fae ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui sans eux.

Mot-clés Soleil, désert, jungle, oasis, cités, Maroc, savoir, bibliothèques, éducation, survie, commerce.

Réputation Partout en Evanor, on parle des faes du jour comme des êtres austères et coincés dont le jugement est brouillé par les préjugés. On dit qu'ils sont trop attachés à leurs habitudes pour évoluer comme il se doit. Pourtant, on reconnaît avec une pointe d'ironie que leurs écoles ont permis au peuple d'Evanor d'évoluer comme jamais auparavant. Ceux qui connaissent bien les habitants de cette région savent que les faes du jour sont animés par une grande soif de connaissance concernant le monde qui les entoure. Ils n'ont simplement pas pour ambition de changer ou d'améliorer l'univers qu'ils découvrent. Malgré les stéréotypes de grands érudits au dos voûté par les longues heures de lecture, on trouve de nombreux aventuriers parmi les faes du jour. C'est d'ailleurs probablement à ces âmes vagabondes que les lettrés doivent le contenu de leurs volumineux ouvrages.

Géopolitique du Jour

Contrairement à sa voisine du sud qui présente une végétation luxuriante et féerique, la Cour du Jour est majoritairement occupée par des dunes de sable doré, quelques plaines d'herbe sèche et une toute petite portion de verdure au nord ouest. Les crues du fleuve sont ce qui permettent la culture de la terre sur la portion non-désertique du territoire. La traversée des terres de cette cour est ardue si on ne connaît pas l'emplacement exact des petits oasis pour s'installer pour la nuit. Les journées sont marquées par une chaleur ardente qui éloigne les prédateurs, mais les nuits glaciales sont propices à la visite de créatures rampantes et venimeuses comme les serpents et les scorpions. La population se niche aux deux extrémités du territoire, préférant éviter les affres du désert d'or qui couvre le centre de la Cour du Jour.

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Lieux importants Il existe 2 villes de taille importante sur les terres de la Cour du Jour. Voici quelques détails à leur sujet :

Eliorh est la capitale de la Cour du Jour. Immense cité fortifiée se tenant à l'ouest des terres, elle se divise en quartiers habités par les différentes strates de la société. Le cercle des travailleurs est principalement habité par des cultivateurs. Le cercle du commerce est habité par ceux qui vont et viennent, les marchands qui font de l'importation ou ceux qui vont travailler en mer ou dans les montagnes. Le cercle des artifices est habité par les riches bourgeois qui fournissent des spécialités locales, mais aussi par les artistes. On y trouve beaucoup de divertissements en tous genres. Finalement, le cercle des érudits est occupé par des écoles, des musées, des théâtres, des librairies et d'autres commerces liés à l'érudition. Chaque cercle est géré par l'une des familles seigneuriales de la région.

Ilhria est la cité illyrienne qui se niche dans les montagnes au sud-est des terres de la Cour du Jour. Elle est difficilement accessible pour ceux qui ne possèdent pas d'ailes et ne connaissent pas son emplacement exact. Les maisons sont taillées à même la pierre des montagnes et des ponts suspendus ont été tirés entre les niveaux pour permettre à ceux qui ne possèdent pas d'ailes d'y circuler.

Suprême Voilà plusieurs générations que les héritiers de la famille Akhtar se passaient le flambeau de la suprématie au sein de la Cour du Jour. Maîtres du cercle des érudits, on en était venu à les considérer presque comme des souverains. La montée au pouvoir d'Ehsan Ghafa en a fait parler plus d'un. Sa famille régnant sur le cercle des artifices qui est souvent regardé de haut par les lettrés de la région, son ascension ne fait pas l'unanimité. La tension est à son comble.

Particularités de la Cour
Les Zodiaques • L'ascension d'Ehsan Ghafa suscite un vent d'inquiétude et éveille de nouveaux espoirs. Ces temps troublés, sombres, à la Cour du Jour ont vu la monté de ce nouveau groupe, intimement lié par un pacte au Suprême diurne : des lumières éclatantes visant à la protection et au soutient du jeune dirigeant.

Les 4 familles seigneuriales

Akthar • Seigneurs du Cercle des Erudits, les Akhtar appartiennent à une lignée immémoriale et prestigieuse qui semble quasi divine. En effet, depuis le début du quatrième âge, la Cour du Jour a toujours été dirigée par un Akthar, enfin jusqu'au décès de Mesud Akthar en 835 et l'ascension d'Ehsan Ghafa. S'ils ont perdu leur titre, les Akthar n'en restent pas moins à la tête de la plus grande bibliothèque d'Eliorh, et peut-être même du continent, et sont connus pour avoir fait construire la plupart des écoles de la capitale. Si la famille est très appréciée à Eliorh pour avoir facilité l'accès à la connaissance, il se murmure que la déconvenue de la famille lors du rituel de suprématie serait sans doute liée à l'écart de son chef avec les traditions de sa famille. L'actuel seigneur du cercle des érudits est le fils du défunt Suprême Mesud, Rizvan Aktar.

Ghafa • Seigneurs du Cercle des Artifices, les Ghafa sont reconnus pour leur influence dans l'élaboration du beau à Eliorh : des bijoux d'architectures en passant par les armes d'apparat, la famille excelle dans le domaine de l'orfèvrerie. Cependant, si la Cour toute entière est prête à reconnaître leur talent artistique, ils passent souvent pour des êtres superficiels, pas assez sérieux pour le pouvoir. Une réputation qui dessert sans doute le tout jeune Suprême du Jour, Ehsan Ghafa, qui vient de mettre fin à des siècles de domination Akthar sur la Cour du Jour. A l'heure actuelle, aucun seigneur n'a été encore annoncé pour reprendre la direction du Cercle des Artifices, mais la sœur du Suprême Nihal Ghafa assure l'intendance depuis que son frère a débuté son règne.

Özkun • Seigneurs du Cercle des Travailleurs, les Özkun apparaissent comme à contre-courant du reste des familles seigneuriales du Jour. Noblesse travailleuse, ils occupent des postes dans l'agriculture et l'artisanat et vantent le mérite de l'hérédité et l'importance du labeur. Ils ne cachent pas leur désir de voir le jour se militariser afin de protéger le fruit de leur labeur. Cependant, bien qu'ayant une réputation moins démocratique et intellectuelle, la famille reste discrète : en cause, peut-être, sa foi divergente de celle du reste d'Evanor dans laquelle ils n'ont strictement rien à prouver, ni à la déesse, ni à ceux qui la vénère. L'actuel seigneur du cercle des travailleurs est Iskändär Özkun.

Famille libre à invention • Seigneurs du Cercle du Commerce

Relations inter-cours

Cour de l'Aube (++) Naturellement très cérébraux, les habitants des deux cours ont énormément d’affinités. Leur proximité en a fait des alliés depuis des centaines d’années. Ils échangent leurs richesses locales depuis longtemps. Les érudits de la Cour du Jour étant de grands consommateurs de jurda pour garder l’esprit aiguisé malgré leurs longues heures de travail, ils ignorent les erreurs de parcours des faes de l’aube.
Cour du Printemps (++) Bien que leurs habitants aient des intérêts diamétralement opposés, ils sont codépendants puisque la Cour du Jour contribue aux dorures et à la grandiosité de l'architecture printanière et les faes du printemps nourrissent une bonne partie de la population du jour.
Cour de la Nuit (+/~) Leur caractère intellectuel les rapproche, mais les faes du jour étant foncièrement conservateurs et peu aventureux, ils éprouvent une pointe de dédain envers l'envie qu'ont les faes de la nuit de changer le monde.
Cour de l’Hiver (~) Étant donné leurs tempéraments similaires, les faes de l'hiver et du jour sont portés à bien s'entendre, mais ils ne sont pas particulièrement proches.
Cour de l’Automne (~) L'entente est cordiale, mais leurs peuples ne sont pas naturellement portés l'un vers l'autre. Les faes du jour sont cérébraux alors que les faes de l'automne sont des guerriers.
Cour de l’Été (-) Toute la bonne volonté des faes de l'été ne semble pas adoucir le dédain du peuple de la Cour du Jour. Peu portés à commercer l'un avec l'autre et ayant des intérêts diamétralement opposés, leur relation se fait assez froide.

Us & coutumes du Jour

Patronymes Les natifs de la Cour du Jour portent généralement des prénoms et des noms de familles aux consonances arabes ou indiennes.

Habillement La plupart du temps, les faes du jour sont portés vers la simplicité. Les hommes portent de longues tuniques au tissu clair, des pantalons amples et des chaussures de cuir. Les femmes se contentent de revêtir de longues robes pâles qui restent fraîches malgré le soleil. Tous les habitants de la Cour du Jour ont pour habitude de traîner une écharpe qu'ils utilisent pour se couvrir la tête lorsque le chaleur du soleil risque de leur brûler la peau. Lors des occasions spéciales, les hommes adoptent des tenues plus élaborées, comportant des broderies et portent des bijoux pour agrémenter le tout. Les femmes portent des saris ornés de gemmes et de broderies et de nombreux bijoux qui tintent au rythme de leurs pas.

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Loisirs Les habitants des terres de la Cour du Jour ne sont pas vraiment des créatures du grand air. Ils profitent des moments de la journée où la lumière du soleil ne se fait pas trop cuisante pour vaquer à leurs occupations. Lorsque la chaleur est à son comble, ils se réfugient dans leurs demeures, derrière des rideaux translucides et occupent leurs journées dans le calme. Les faes du jour apprécient la poésie, les discussion philosophiques, la lecture, les jeux de dés et l'art sous toutes ses formes. La plupart d'entre eux occupent leurs temps libres en faisant de l'artisanat, que ce soit du tissage, du tressage de paniers, de la poterie, de la musique ou de la peinture.
Cette cour est également réputée pour ses danses traditionnelles. Même si les femmes sont plus nombreuses à s'y adonner, il n'est pas rare de voir des hommes se jeter dans la mêlée. Les participants enfilent des tenues traditionnelles très colorées pour s'élancer dans des chorégraphies complexes. La danse est une pratique très répandue pour ceux qui recherchent l'apprentissage de la discipline et du travail d'équipe. Une activité parfaite pour les faes du jour qui cherchent à exceller dans tout ce qu'ils entreprennent.

Commerce Même si la majorité du sol de la Cour du Jour est stérile et peu propice à l'agriculture, les habitants de la région tirent toutes les richesses qu'ils peuvent du territoire humide qui se trouve au nord-ouest de leur capitale. Ils y cultivent du café, de la canne à sucre, du cacao, des fruits rares et du tabac; des richesses qui sont fréquemment consommées par leur peuple, mais qu'ils exportent au sein des autres cours pour obtenir davantage d'aliments pour nourrir les leurs. Les faes du jour sont les principaux producteurs de papier en Evanor. Même si une bonne partie de la production est vendue à l'intérieur de leurs terres, les autres cours s'approvisionnent également chez eux. Finalement, leur dernière source de richesse réside dans les montagnes à l'est des terres, où des pierres précieuses pullulent.
La Cour du Jour est très dépendante de ses relations avec le reste d'Evanor pour obtenir du vin, des céréales, des fruits et des légumes. Ils tendent à entretenir des relations assez paisibles avec leurs voisins, puisqu'ils échangent leurs richesses avec les leurs. Au fil du temps, leur meilleur atout a résidé dans la présence de fragments d'or dans l'eau du fleuve qui travers leur désert.

Éducation Bien que leur peuple ne soit pas reconnu pour son caractère révolutionnaire, les faes du jour ont inventé les institutions d'enseignement qui sont de plus en plus nombreuses partout en Evanor. Le Concordat s'est d'ailleurs inspiré du programme scolaire obligatoire de la Cour du Jour pour établir les lignes directrices de son propre cursus. Quoi qu'il en soit, les faes du jour sont probablement les personnes les plus instruites du royaume. L'éducation est obligatoire pour tous dès l'âge de 10 ans et se poursuit jusqu'à l'âge de 25 ans. Ils étudient les matières de base, puis se perfectionnent dans les domaines qui les intéressent davantage. C'est à l'école qu'ils apprennent à maîtriser leurs pouvoirs, contrairement à la plupart des cours où les habitants suivent un entraînement au combat pour apprendre à utiliser leurs facultés.

Acceptation des races

Les Illyriens caressent des valeurs qui vont à l'encontre de toutes les croyances des faes du jour. Créatures au sang chaud et promptes aux effusions d'émotion, les ailés sont tout ce que les faes du jour ne sont pas. Si le peuple du jour ne démontre pas ouvertement son dégoût, il se contente d'être indifférent face à l'existence des créatures barbares qui habitent les montagnes de l'autre côté du désert. Ils remercient la Mère d'avoir créé les Illyriens pour protéger la côte de leur région et les laissent vivre comme bon leur semble tant qu'ils respectent leurs lois.

Les hybrides ailés ne trouveront jamais leur place parmi les habitants de la capitale de la Cour du Jour. Ceux qui peuvent passer pour des faes vivront assez paisiblement, mais les autres sont lourdement jugés par les faes du jour. La vie n'est pas douce pour les sang-mêlés qui naissent sur les terres arides de la Cour du Jour. Pour cette raison, les femmes qui enfantent des hybrides tendent à tout faire pour qu'ils se fondent dans la masse ou elles quittent le territoire pour se réfugier au sein de la Cour de la Nuit où les hybrides vivent confortablement.

Illyriens du Jour

Comme la majorité des illyriens des autres cours, les illyriens diurnes arborent de grandes ailes plumées qui se marient avec le coloris des montagnes, du ciel et du désert de leur cour. Leurs plumes bicolores tanguent dans les tons de brun, de bleu et d'or. Très fiers de leurs appendices, la majorité des ailés du jour refusent de mettre les pieds à Eliorh puisqu'ils ne souhaitent pas rétracteur les ailes.

Tempérament

Contrastant drastiquement avec les faes du jours réputés pour leur intellect et leur flegme, les illyriens du jour sont des créatures fières, orgueilleuses et arrogantes. La puissance et la force sont les principes qui mènent leur société. Le peuple du désert d'or est familier avec le sort cruel qu'ont subi les leurs au sein des terres de l'aube. Ainsi, ils n'ont jamais accordé leur confiance aveugle aux faes qui vivent sur les terres du jour, préférant rencontrer les seigneurs d'Eliorh en terrain neutre pour discuter des affaires d'état plutôt que de les laisser s'inviter sur leur territoire. Si les choses sont portées à changer avec l'arrivée des Ghafa sur le trône, c'est un changement qui s'opérera très lentement, autant dans un camp que dans l'autre.

Clans

On compte un total de trois campements illyriens dans les montagnes du jour, campées à l'extrême est de leurs terres. C'est à partir des ces campements que les ailés assurent leurs opérations de protection des frontières de la Cour du Jour, leurs troupes se succédant aux abords des terres de la Nuit et de l'Aube, mais également sur les fortifications d'Eliorh. Après tout, ils constituent l'unique force armée permanente de la Cour du Jour depuis des centaines d'années.

Ilhria est le plus grand de leurs campements et le plus ancien. Il s'agit d'une véritable cité dont les habitations sont taillées à même la pierre de la montagne, accessibles grâce à des ponts suspendus pour ceux qui n'ont pas d'ailes. La cité est difficilement accessible pour ceux qui n'en possèdent pas, personne ne connaissant son emplacement exact. De par sa taille, Ilhria doit être gérée par un total de trois chefs qui se passent le titre de génération en génération à condition que l'héritier prouve sa valeur au combat (trois chefs libres à la création).

Un second campement se dresse à l'extrême nord de la chaîne de montagnes, sur un pic plus isolé. Il s'est formé plus récemment, lors d'un conflit entre une ancienne famille illyrienne qui était particulièrement puissante à Ilhria et qui a perdu son statut au profit d'une autre. Ses habitants se sont vus confier la protection de la frontière nord de la cour (clan à nommer, chef libre à la création).

Le dernier campement se situe presqu'à la frontière avec la Cour de l'Aube et est conséquemment en charge de la surveillance de celle-ci. Ses habitants font très fréquemment des échanges commerciaux avec les illyriens de Shancheng et accueillent de nombreux réfugiés natifs des terres du sud étant donné leur proximité (clan à nommer, chef libre à la création).

Rites importants

Si la cérémonie du henné revêt une importance lors du mariage des faes du jour, les illyriens ont un rite semblable, appelé l'alkira, qui survient lorsque l'individu atteint sa majorité. Au cours de ce rite de passage, il est tatoué par ses pairs à l'aide d'une encre fabriquée à partir de pétales d'eshanka qui est une plante blanche au cœur pourpre dont le latex est réputé pour renforcer sa communion avec la Mère et ses ancêtres.

Comme leurs voisins du nord, les illyriens de la Cour du Jour ont leur version du rite de sang. Chez eux, ceux et celles qui veulent prétendre au titre de guerrier ou de chef devront se plier à ce rituel qui survient vers le solstice d'été. Ils seront alors emportés vers un canyon profond du désert, les ailes immobilisés, leurs pouvoirs neutralisés et devront retrouver leur chemin vers leur campement sans l'aide de quiconque. Plus rapidement ils y parviendront, plus grande sera leur gloire. Nombreux sont ceux qui ne reviennent jamais de cette épreuve, leurs corps étant rapidement retrouvés grâce aux charognards planant dans les cieux du désert...

La Cour de la Nuit

A Court of Frost and Starlight

Le Grand Livre prétend que les faes de la nuit parurent suite à un accident, au premier soir de la création. Alors que la Mère façonnait un miroir pour éclairer le ciel nocturne, elle répandit les perles argentées qu'elle façonnait dans son Chaudron. Lorsque les premières étoiles s'écrasèrent sur la terre vierge, les faes de la nuit se manifestèrent. La Mère leur offrit un esprit marginal dans l'espoir qu'ils aideraient leurs semblables à évoluer constamment.

Faceclaims Majoritairement blancs, arabes et maghrébins (Europe de l’est et centrale, Moyen-Orient et Amérique du nord).

Magie Manipulation des ombres.

Caractéristiques Les faes de la nuit sont de grands penseurs, des êtres doués d'une ouverture d'esprit sans bornes. Ils sont des initiateurs de changement à travers tout Evanor, des créatures marginales portées sur l'évolution et l'innovation. Les choses sont toujours en mouvement chez eux. Un de leurs plus grands proverbes dit d'ailleurs qu'il est impossible de survivre à un combat en restant immobile. C'est une philosophie qui leur a servi à merveille à travers les âges. Les faes de la nuit sont hautement réputés en Evanor pour leurs inventions qui ont révolutionné la technologie et la magie.
Contrairement aux autres cours, les habitants de la Cour de la Nuit ne gagnent pas leur pain grâce à leurs pouvoirs. Certains médisants disent qu'ils tentent de mieux comprendre la magie parce que leurs pouvoirs sont limités à plusieurs égards, mais ils sont simplement animés par leur désir de révolutionner la vie telle qu'on la connaît.

Particularités La Cour de la Nuit est notable pour son multiculturalisme et sa tolérance face aux différences. Elle a accueilli les Illyriens en grand nombre lors de l'exode des ailés qui ont quitté les Cours de l'Aube et du Jour, permettant à tous ceux qui le souhaitaient de prêter allégeance au Suprême de la Nuit pour obtenir un refuge. Si certains parlent de laxisme, les représentants de la Cour de la Nuit préfèrent croire qu'ils savourent les distinctions de chacun pour bâtir une société plus grande que celles de leurs cours voisines.
Les habitants de cette cour sont tissés serré avec la Cour du Crépuscule. C'est sur le territoire de la nuit que l'ajah noire forme les recrues du culte de la Mère. Les fidèles vont et viennent à leur guise et travaillent en étroite collaboration avec les sphères gouvernantes de cette région.

Mot-clés Étoiles, ténèbres, montagnes, technologie, innovation, Merzost, curiosités, ouverture, tolérance.

Réputation Les opinions sont mitigées en ce qui concerne les initiatives de la Cour de la Nuit. Si certains applaudissent leurs inventions, d'autres considèrent qu'ils pourraient devenir un danger à cause de leur ambition. Le qualificatif insouciant est souvent mentionné lorsque l'on discute de leur peuple. Plusieurs sont d'opinion qu'ils ne réfléchissent pas suffisamment aux conséquences avant de se lancer dans la conception de leurs babioles. Finalement, on estime que les faes de la nuit sont irréalistes à cause de leur trop grande ouverture d'esprit. Certains murmurent qu'ils courent à leur perte en ouvrant leurs frontières et que la division des cours existe pour une raison.

Géopolitique de la Nuit

Garnies d'immenses montagnes dont les sommets recouverts de neige éternelle se perdent dans la voûte céleste, les terres de la Cour de la Nuit se tiennent tout au nord d'Evanor. On y trouve de profondes vallées où s'étendent des forêts de conifères, des plaines d'herbe sèche et des collines à perte de vue. Ses côtes sont bordées de plage au sable noir, mais celles-ci sont difficilement accessibles étant donné la barrière formée par les montagnes. La Cour de la Nuit est la seule région où l'on peut admirer les quatre saisons chaque année, les autres cours stellaires ayant un climat plus aride et chaleureux et les cours saisonnières demeurant plongée dans un climat éternel. La région est célèbre pour la beauté surnaturelle de son ciel nocturne ─ si noir que l'argent des étoiles brille comme nulle part ailleurs ─, parfois zébré de ces rideaux lumineux aux milles couleurs qui dansent dans les cieux toute la nuit durant. Le sol n'est pas très propice aux cultures, mais ça n'empêche pas les faes de la nuit de cultiver plusieurs légumes. Bien que l'on ait érigé plusieurs cités, villes et villages sur les terres du nord, la capitale demeure la plus majestueuse d'entre elles.

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Lieux importants Il existe 5 cités sur les terres de la Cour de la Nuit. Voici quelques détails à leur sujet :

Velaris est érigée sur les deux berges d'une large rivière qui se jette dans la mer du nord. La capitale est protégée par les hautes montagnes qu'elle frôle et de hautes fortifications marquée de runes qui masquent son emplacement exact. Sa beauté est toute particulière. Elle s'étend sur des collines et brille de milles feux sous le ciel nocturne. Plusieurs disent que l'architecture d'Elysium s'inspire de celle de Velaris avec ses maisons de ville aux ardoises colorées et ses villas de marbre et de pierre le long du canal. Le Suprême de la Nuit habite la Maison du Vent qui est creusée à même la plus grande montagne qui domine la ville.

Menelmorn est une grande cité bâtie à l'abri des montagnes, non loin d'une baie qui débouche sur l'océan. Il s'agit du fief de la famille Ozerov et un important point de commerce sur le territoire de la Cour de la Nuit. De nombreux campements Illyriens se trouvent dans les hauteurs près de Menelmorn et les Ozerov sont reconnus pour fraterniser avec les ailés qui les habitent.

Hewn est nichée en bordure des montagnes au nord-est du territoire. On prétend qu'à une époque, c'était la capitale de la Cour de la Nuit, mais les choses ont bien changé depuis. C'est le fief de la famille Lantsov qui régnait auparavant sur la région.

Sangravah est une petite cité se tenant entre deux forêts, tout près de la rivière menant à Velaris.

Dunmere est une cité modeste se trouvant très près de la frontière entre la Cour du Printemps et la Cour de la Nuit. Elle est érigée en bordure d'une rivière qui poursuit son chemin vers le nord, vers la cité isolée de Hewn.

Suprême Les familles Lantsov et Ozerov se disputent le titre de Suprême depuis plusieurs générations. Les Lantsov ont récemment été détrônés par leurs rivaux. Assya Ozerov a à peine eu le temps de se remettre de la lecture des dernières volontés de sa mère qui lui a légué le titre de Dame au lieu de son frère jumeau qu'elle a appris que la Mère l'avait choisie pour mener sa nation. La possibilité de ses fiançailles avec un représentant du peuple Illyrien est sur toutes les lèvres, autant à l'intérieur des terres de la Cour de la Nuit que dans les salons des autres cours.

Les 4 familles seigneuriales

Lantsov • Seigneurs de Hewn, les Lantsov se sont distingué dans les recherches technologiques ayant amené de grandes avancées au sein de la Cour de la Nuit. Se disputant régulièrement le titre de Suprême avec la famille Ozerov, les Lantsov ont été la dernière maison régnante sur la Nuit avant l'ascension de l'actuelle Suprême, en la personne de Vesna Lantsov. L'actuel seigneur d'Hewn n'est autre que son fils, Dragan Lantsov.

Ozerov • Seigneurs de Menelmorn, les Ozerov ont accru leur influence dans l'invention et les recherches magiques, notamment grâce à l'exploitation de leurs mines de Merzost qu'ils ont énormément étudié. Originaux de part leurs mariages inter-cours et l'adoption de plusieurs de leurs rejetons, des enfants prenant leurs origines dans des contrées étrangères plutôt qu'à la Nuit, la famille est définitivement entrée dans une nouvelle ère en étant la première à célébrer un mariage entre un grand fae et une hybride au sein de la noblesse d'Evanor. La famille se dispute régulièrement le titre de Suprême avec la famille Lantsov : la couronne appartient cependant actuellement aux Ozerov suite à l'ascension d'Assya Ozerov à la tête de la Cour. L'actuel seigneur de Menelmorn n'est autre que le frère jumeau de la Suprême de la Nuit, Ilya Ozerov.

Romanov • Seigneurs de Dunmere depuis des centaines d'années, les Romanov tiennent leur puissance dans le domaine des beaux-arts et du théâtre. Ils sont réputés être les grands mécènes de la cour nocturne, leurs richesses ayant permis la fondation d'écoles d'art, de musées, de théâtres et de galeries d'art. Leurs membres sont connus pour œuvrer principalement dans le domaine de l'architecture, même si plusieurs artistes se démarquent dans leurs rangs. Le jeune Atlas Ozerov est devenu Seigneur de Dunmere à la mort de ses parents en 836, mais ce sont ses sœurs qui gèrent le domaine et les affaires familiales, attirant des regards désapprobateurs de la part de bien des gens...

Pushkin • Seigneurs de Sangravah.

Relations inter-cours

Cour de l’Été (+) Les faes de l'été ont énormément bénéficié des découvertes des faes de la nuit. Entre autres en ce qui concerne la géographie céleste qui leur permet de s'orienter où qu'ils soient. Il existe un proverbe chez le peuple de l'été qui dit qu'on ne tient pas rancune à celui qui tient la bouteille. La Cour de la Nuit étant une grande productrice d'eau-de-vie, elle se promet l'éternelle amitié de la Cour de l'Été.
Cour du Jour (+/~) Leur caractère intellectuel les rapproche, mais les faes du jour étant foncièrement conservateurs et peu aventureux, ils éprouvent une pointe de dédain envers l'envie qu'ont les faes de la nuit de changer le monde.
Cour de l'Aube (~) Malgré les polémiques dans lesquelles trempent la Cour de l’Aube, les faes de la nuit ne sont pas prêts à laisser aller leurs relations de longue date. Leurs habitants ont beau être portés vers les découvertes et les innovations, les deux cours partagent une relation cordiale.
Cour de l’Automne (~) L'entente est cordiale. Les faes de l'automne se méfient des objets magiques créés par la Cour de la Nuit, mais la Cour de l'Automne dépend des faes de la nuit pour obtenir le fer faélique. Ils sont donc prudents dans leurs soupçons.
Cour du Printemps (~) L'entente est cordiale, mais leurs peuples ne sont pas naturellement portés l'un vers l'autre.
Cour de l’Hiver (~) L'entente est cordiale, mais l'esprit conformiste, linéaire et traditionnel des faes de l'hiver les dissocie fortement de se lier d'amitié avec leurs voisins.

Us & coutumes de la Nuit

Patronymes Les natifs de la Cour de la Nuit portent généralement des prénoms et des noms de famille aux consonances slaves.

Habillement La mousseline est à la dernière mode chez la gent féminine de la Cour de la Nuit. Les modistes semblent avoir un goût marqué pour les robes élaborées qui dévoilent les épaules et ne cachent que le strict minimum. Lors des occasions plus officielles, certaines portent plutôt des robes de coton ornées de broderies et retenues par une ceinture à la taille qui couvrent le corps des pieds à la tête. C'est ce style qui a été retenu pour concevoir l'habit officiel des ajah de la Cour du Crépuscule. Les hommes ont quant à eux un style bien différent de celui de la gent masculine des autres cours, revêtant des chemises de lin légères, mais ajustées et des vestons de coton brodé d'or ou d'argent. La montre de poche fait partie intégrante de la tenue masculine. Les nobles de la Cour de la Nuit sont réputés pour leur extravagance en ce qui concerne leurs bijoux.

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Loisirs Il est difficile de poser le doigt sur les particularités de la Cour de la Nuit. De nombreux étrangers sont installés sur leur territoire et leur culture compte ainsi des fragments venus d'autres cours. Les divertissements nocturnes sont innombrables dans les villes de la région. Les restaurants, les salles de jeu, les salons de narguilé, les théâtres, les cabarets et les maisons closes sont bondés jusqu'aux petites heures du matin. Les galeries d'art, les librairies, les musées et les salons de thé pullulent de monde dès que la matinée tire à sa fin. C'est également le seul endroit hors d'Elysium où l'on trouve des boîtes de nuit.
Les faes de la nuit aiment tout ce qui est nouveau ; ils découvrent sans cesse de nouvelles saveurs, des formes d'art étrangères, de nouveaux passe-temps. Ils apprécient également toutes les formes de divertissement et tentent des les adapter au gré de leurs envies. On ne s'ennuie pas en leur compagnie.

Commerce Même si elle dispose d'un sol rude qui ne permet pas énormément d'agriculture, la Cour de la Nuit a un talent inné pour les affaires. Les mines sont la principale source de revenus, permettant la revente de somptueuses obsidiennes, de fer faélique et de pierres de Merzost pour un prix assez élevé. Les faes de la nuit sont également d'excellents dresseurs de chevaux, leurs bêtes sont très prisées par les représentants de la noblesse à travers Evanor. Ils distillent également des spiritueux qu'ils revendent un peu partout. Finalement, leurs inventions sont ce qui font leur véritable fortune. Presque toutes les technologies utilisées en Evanor sont issues de la Cour de la Nuit et ils continuent de faire du profit sur leurs créations malgré les années qui ont passé.
La Cour de la Nuit évite de se faire des ennemis, puisqu'elle dépend hautement de ses relations avec les autres cours pour obtenir des fruits, du tabac, de la jurda, du papier et bien d'autres choses.

Éducation Financées par l'état, les écoles de la Cour de la Nuit donnent une éducation poussée à ceux qui ont le privilège de s'y inscrire. Elles sont accessibles à tous et la majorité du peuple finit par les fréquenter, mais l'éducation n'est pas formellement obligatoire. En plus des cours de lettres et de mathématiques inscrits au programme approuvé par le Concordat, les faes de la nuit suivent des cours de sciences incluant de la physique et de la chimie. Bien qu'il n'y ait pas encore d'institution d'enseignement supérieur sur les terres de la Cour de la Nuit, il existe de nombreux centres de recherche qui admettent des apprentis qui souhaitent travailler sur la technologie et les découvertes magiques.

Acceptation des races

Les Illyriens font partie intégrante de la société de la Cour de la Nuit et de sa milice. Ils sont libres de survoler les terres où bon leur semble et peuvent arborer leurs ailes en toute fierté où qu'ils aillent. Les faes de la nuit sont les premiers à avoir accepté que les ailés érigent leurs campements sur leurs terres. Depuis, leurs relations n'ont fait que s'améliorer. Il n'est pas rare de voir des familles comptant des Illyriens et des faes au sein de cette cour. Des rumeurs ont commencé à courir récemment et prétendent que la noblesse pourrait s'unir aux ailés grâce au mariage, causant bien des scandales dans les autres cours.

Les Hybrides sont nombreux sur les terres de la Cour de la Nuit. Ils y sont considérés comme des citoyens à part entière. D'ailleurs, la Cour de la Nuit est considérée comme un refuge par les hybrides à travers Evanor. Ceux qui possèdent des ailes tendent à s'installer parmi les Illyriens alors que ceux qui n'en ont pas s'installent dans les cités de la région.

Illyriens de la Nuit

Les Illyriens de la Cour de la Nuit arbore des ailes semblables à celles des chauves-souris : entièrement constituées d'un patagium, une membrane fine et souple. Elle leur garantit plus de vitesse et d'agilité qu'aux autres illyriens d'Evanor et leur structure leur offre la possibilité de planer. Néanmoins, c'est un appendice extrêmement fragile et sensible : si la fierté pousse les illyriens nocturne à conserver leurs ailes visibles, l'entrainement premier consiste à ne pas les laisser traîner par terre afin de s'assurer de ne pas se blesser bêtement.

Tempérament

Les illyriens de la Nuit aiment à penser, et à dire, qu'ils sont les illyriens originels, dépourvus d'une quelconque mutation visant à s'adapter à leur environnement et reflétant l'immense fierté qu'ils tirent de leur sang. Ils ont la réputation d'être particulièrement brutaux et belliqueux et paradoxalement très respectueux envers le sacré et l'autorité. La société illyrienne nocturne est principalement basé sur le mérite et la reconnaissance : un chef est nommé sur la base de sa force et de ses exploits autant que de sa sagesse et toute forme de contestation ou de désaccord se règle souvent dans un combat singulier. Très traditionalistes, ils gardent une forte attache à leur camp d'origine même s'il n'est pas rare de les voir se mêler au reste de la société nocturne. En effet, la Cour de la Nuit, très ouverte à cette part de la population, leur permet de s'épanouir à différents postes de l'administration ou de l'armée sans pour autant nier leurs origines.

Il est à noter que l'arrivée massive de réfugiés illyriens venus d'autres cours a mis en avant deux grands courants de pensée chez les nocturnes : un premier, plutôt accueillant et reconnaissant les réfugiés comme membres de la même espèce, malgré leurs différences physiques ; un second plus fermé et méfiant face à la place que ces derniers prennent d'année en année. Cette deuxième part de la population se fait de plus en plus rare à mesure que les mariages se multiplient entre illyriens de différentes origines.

Clans

On ne compte pas moins cinq grands clans au sein de la Cour de la Nuit, bien que bon nombre d'illyrien, tout en continuant de visiter régulièrement leur camp d'origine, se sont installés dans les villes où ils jouissent des mêmes droits que les faes du peuple.

Un premier clan se trouvent au Nord de Velaris, dans les montagnes jouxtant la Cour de l'Hiver et la frontière naturelle formée par la mer. C'est un clan très hétéroclite recevant grand nombre de réfugiés de la Cour de l'Hiver avant de les disperser dans le reste du territoire. C'est également une zone d'entraînement pour la milice de la capitale et il n'est pas rare de voir des hybrides et, plus occasionnellement, des faes s'y rendre avant de prendre des fonctions dans la milice de la ville. Le camp a d'ailleurs des liens très forts avec la capitale et y échange des hommes contre des vivres. C'est un camp ouvert et sensible à la politique de la Cour (clan à nommer, poste de chef libre à la création).

Le clan des Ombres Sauvages s'est établi non loin de Hewn, toujours dans les montagnes du nord. C'est sans doute l'un des plus grands camps d'Evanor et s'il est composé en grande majorité d'illyriens de la Nuit, il n'est pas rare d'y croiser des réfugiés d'autres cours désireux de se battre. Loin d'être aussi accueillant que le clan de Velaris, le clan de Hewn mise énormément sur le mérite et la distinction au combat : il prône les traditions et s'applique à faire respecter les grands préceptes de la vie illyrienne allant jusqu'à jauger de ses soldats dans des rites de passage parfois fatals.
Membres notables Argella Storgaard est cheffe du clan, Irhyna Eyre est son bras droit. Shirat Asghari et Edvin Løvendal comptent parmi les habitants du campement.

Le troisième clan se trouve sous la juridiction de Menelmorn, c'est un clan relativement discret bien qu'à cheval sur les valeurs du mérite et des traditions qui acceptent tous ailés quelque soit ses origines. Il semble que les relations avec les Ozerov sont également bonnes, permettant quelques échanges entre le clans et la ville bien que, contrairement à Velaris, les ailés de Menelmorn sont bien plus indépendants.
(clan à nommer, poste de chef libre à la création).

Le plus ancien clan se situe néanmoins au sud de Dunmere. L'environnement y est peu accueillant et la vie y est difficile à l'image de la forêt mourante qui l'abrite, victime de l'explosion de Merzost qui a créé la race illyrienne. Ce clan est principalement composé de natifs ou d'illyriens de passage désireux de renouer avec leurs racines, car il s'agit selon les légendes, du lieu où les premiers ailés se sont établis, ce qui rend cette terre extrêmement précieux aux yeux des ailés du continent. Ceux qui y vivent au quotidien sont des ailés particulièrement traditionnalistes qui limitent au minimum les échanges avec les grands faes. Ces derniers n'y sont d'ailleurs pas les bienvenus et ce n'est que très rarement que les hybrides ont été autorisés à fouler ces terres, et uniquement de manière temporaire (clan à nommer, poste de chef libre à la création).

Le dernier clan important se trouve non loin de Sangravah, à la frontière de la Cour de la Nuit et de la Cour du Printemps, sur la rive sud de la rivière menant à Velaris. C'est le plus petit clan de la Cour et le plus discret. On raconte que le clan est formé des descendants du camp de Dunmere ayant fui les terres désolées pour un climat plus clément. Avant la création du Concordat et la délimitation des frontières, la forêt où se tient ce clan était disputée entre la Nuit et le Printemps, faisant des ailés principales victimes de cette guerre de territoire. Cela explique peut-être les relations paradoxales que le clan a développé avec les faes, traitant autant avec les nocturnes de Sangravah qu'avec les clans printaniers de l'autre côté de la frontière tout en demeurant très secrets sur leur propre campement (clan à nommer, poste de chef libre à la création).

Rites de passage

À l'issue du service militaire, les ailés qui souhaitent prouver qu'ils sont de véritables guerriers participent au rite de sang. Cet événement a lieu au tout début du printemps. Des centaines d'ailés entrent dans la compétition et voient leurs ailes être immobilisées dans leur dos. Des bracelets marqués de symboles anciens sont placés à leurs poignets pour les empêcher de manier leur magie. Sans armes et pouvoirs, ils doivent traverser la cambrousse pour escalader la plus haute montagne de la Cour de la Nuit. Ils auront un total d'une semaine pour escalader le mont et toucher son sommet.

Les terres autour de la montagne sont surveillées toute l'année durant pour empêcher les recrues de s'y rendre pour faire de la reconnaissance qui leur donnerait un avantage lors du rite. Il est également impossible pour les autres ailés d'interférer avec le rite de sang sous peine d'être exclus à jamais de leur clan.

Rares sont ceux qui parviennent à atteindre le sommet de la montagne, mais ceux qui survivent à l'épreuve, peu importe où ils se trouvent à la fin, feront partie des soldats illyriens jusqu'à leur mort. On les distingue dans trois classes :
Les Arktosiens sont ceux qui n'atteignent pas la montagne, mais qui survivent. Ils gagnent une place parmi l'armée illyrienne.
Les Oristiens sont ceux qui atteignent la montagne sans se rendre à son sommet. Ils se voient souvent accorder des privilèges et se hissent habituellement au rang de formateurs et de lieutenants au sein de l'armée.
Les Carynthiens sont ceux qui gravissent la montagne jusqu'au sommet. Ils sont désormais considérés comme des soldats d'élite. Il n'est pas rare de les voir choisis pour devenir chefs de clans.

Durant le rite de sang, les novices sont exposés aux affres de la nature et de sa faune, mais aussi à leurs adversaires qui deviennent impitoyables. Nombreux sont ceux qui n'hésitent pas à tuer les autres compétiteurs pour s'approprier leur nourriture et leurs vêtements, ou simplement pour se venger d'une faute commise dans le passé ou se couvrir de gloire. Chez les illyriens, le rite de sang est réputé être l'occasion idéale de laisser s'envoler les tensions qui règnent entre les représentants de leur peuple qui sont connus pour leur sang chaud.