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Groupes & Magie
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En jeu
Plusieurs sujets communs sont en cours. Les Prêtresses de la Cour du Crépuscule se réunissent pour une discussion houleuse. Les habitants de la Cour de la Nuit fêtent Starfall en grand à Velaris. Et les hivernaux se préparent à partir à la chasse pour honorer leur nouvelle Suprême. Rendez-vous dans la section intrigues pour davantage d'informations.
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CULTURE D'EVANOR

The Mother
Under her eternal gaze
The Mother
Pseudo : PNJ
Pronoms irl : (iels)
Faceclaim : enfant sauvage (ava & aes).
Comptes : Cesare (enfant sauvage), Lysandre (Insomnia) & Ozkar (doowedoo).
Messages : 512
Aeskells : 767
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Contents : pandémie mondiale, mort, discrimination raciale, mentions d'expérimentations scientifiques sur des sujets vivants, violence et meurtre.
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Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
 
La culture evanorienne
Les cours saisonnières

Chaque cour en Evanor a une culture et des coutumes qui lui sont propres. Si les informations générales sont décrites dans les annexes portant sur Evanor, Elysium, les cours saisonnières et stellaires, ce sujet vient compléter le tout. Vous y trouverez davantage d'informations sur ce qui est abordé dans l'onglet Us & coutumes.


Elysium
La capitale d'Evanor étant multiculturelle et ouvert à tous·tes, on y retrouve des bouts de culture issus de toutes les cours. Elle a cependant quelques particuliers notables.

Communications
Plusieurs journaux et feuillets à potins sont imprimés dans la capitale et redistribués à travers tout Evanor. Ils permettent à la noblesse et au peuple de se tenir au fait des derniers événements et alimentent constamment les conversations les plus intéressantes. Le marché de l'information est néanmoins très tendu et il n'est pas rare de voir un journal faire faillite quelques mois après son apparition. Quatre journaux ont cependant su tirer leur épingle du jeu et se sont taillés une place dans le quotidien des habitants d'Evanor.

La tribune d'Elysium La tribune se veut être un papier sérieux et fiable. Les informations sont scrupuleusement vérifiées avant d'être publiée et si elles ne sont pas de prime fraicheur, elles s'accompagnent toujours d'un reportage en bonne et due forme pour offrir à ses lecteur une information complète et pas juste des bribes de chuchotements de couloir.

L'Avant-Garde Ce journal se veut anticonformiste et pour la vérité vraie. Considérant que la Tribune est trop lente à écrire, trop complaisante avec la noblesse et condescendante avec le peuple, l'Avant-Garde se veut le papier des gens d'en bas et ne mâche pas ses mots. C'est également entre ses lignes que circulent les premières théories complotistes. C'est un journal très populaire dans les basses castes d'Evanor et qui agace souvent les grands du continent.

La Pomme Empoisonnée Feuillet qui se passe de main en main, la Pomme Empoisonnée est le journal attendu par la noblesse oisive d'Evanor. Ses journalistes, prenant des pseudos floraux, gardent jalousement leur identité et semble s'inviter dans les chambres les plus intimes du continent. Tout un chacun adore lire les petits ragots qui paraissent deux fois par mois mais tous craignent de s'y retrouver car ces mots ne sont que spéculations et scandale.

Les Nov'Annonces Souvent imité, jamais égalé, cette rédaction compile les petites annonces de tout genre et loue, parfois, des encarts dans La Tribune ou l'Avant-Garde.
Vous pouvez soumettre vos annonces, nouvelles et ragots pour la prochaine édition de la gazette dans ce sujet


Transports
Les fiacres Ces carrosses ouvert ou fermés arpentent les rues de la capitale depuis sa fondation. Ils sont tirés par deux à quatre chevaux et sont conduits par des cochers qui offrent leurs services aux passants et sont souvent utiles pour celleux qui sortent pour faire des achats qu'ils auront du mal à transporter. La plupart du temps, ils sont utilisés par la noblesse et la bourgeoisie, soucieuse d'éviter la plèbe dans ses déplacements. Les fiacres sont moins populaires le jour, puisque les rues sont souvent trop animées pour leur permettre de se déplacer facilement. Cependant, il s'agit du moyen de déplacement le plus sûr lorsque l'on doit s'aventurer dans les rues à la nuit tombée.

Les Gondels Sur les berges de la baie, près du Port Commercial et du Port des Voyageurs, on peut observer un étrange ballet. Les gondels sont des embarcations de petite taille et effilées qui permettent aux plus gros navires de décharger leurs cargaisons en restant suffisamment loin des berges pour éviter d'endommage leur coque. Au fil des années, elles ont gagné en popularité et ont quitté la baie pour se glisser dans les nombreux canaux qui courent entre les quartiers d'Elysium. Elles rivalisent d'ingéniosité pour attirer les regards des personnes de passage qui seraient en quête d'un moyen de transport, prenant souvent la forme d'animaux, parfois mythiques, le tout peint en couleurs vives et arborant des motifs rappelant les différentes cours d'Evanor. On les actionne à l'aide d'une longue hampe ou de rames selon les modèles. Ces embarcations peuvent transporter jusqu'à six personnes en même temps dépendant leur taille.

Affaires commerciales
En général, les Grands Faes ont la main mise sur le commerce et le monde des affaires partout en Evanor, puisque les Illyriens et les hybrides ne peuvent pas acheter un bâtiment érigé dans une ville fae. Toutefois, Elysium est reconnue pour être le refuge d'une majorité de la communauté hybride et y compte de nombreuses agences et guildes visant à les aider à se tailler une place dans le monde.

Les Marchands de Sable Bien qu'elle trempe énormément dans la criminalité, cette guilde règne sur une partie de plusieurs quartiers à l'ouest d'Elysium où elle possède de nombreux commerces dans le domaine des arts et du divertissements. Les Marchands de Sable sont fiers de dire qu'ils permettent aux hybrides, aux divergents et aux illyriens qui souhaitent s'installer à la capitale de s'insérer sur le marché du travail et de trouver un sens à leur vie (fiche de la guilde).
La culture du printemps
La culture printanière est sans doute la plus répandue à travers Evanor, et la plus accessible pour tous les faes du continent. Plusieurs hypothèses déchaînent les débats à ce sujet comme la présence d'Elysium sur les terres du Printemps ou la généralisation du dialecte printanier comme langue commune.

Alimentation
La table printanière est généreuse et variée : la présence de nombreux champs et vergers offrent des produits de qualité en quantité aux ressortissants de la Cour. Le Printemps a beaucoup développé l'art culinaire, notamment dans une courses aux réceptions qui pousse les cuisines à se surpasser pour créer des recettes toujours plus novatrices et satisfaisant les palais les plus exigeants.

S'ils sont capables de rester assis à discuter pendant des heures autour d'une table, le traditionnel fonctionnement à trois gros repas par jour n'est réellement en place que lors des réceptions ou en présence de visiteurs. Au quotidien, les printaniers sont habitués à prendre des repas légers souvent divisés en de multiples collations au cours de la journée. L'écoute du corps et de ses sensations est très important pour les faes du printemps bien que lors de la saison sociale, on puisse constater quelques dérives et maux en raison du changement brutal de leur mode d'alimentation.

Considéré comme un art à part entière, l'alimentation est une grande source de revenus pour le Printemps qui exporte énormément le fruit de son agriculture mais qui ne lésine pas à faire importer des denrées plus rares et exotiques venant des Cours extérieures, mais également du vin et autres boissons alcoolisées.

Spécialités Fruits et légumes sont donc des habitués des tables printanières entrant également dans la culture printanière du bien être corporel et du soin de soi. Déclinés de multiples façons, les printaniers raffolent cependant des pâtisseries et autres amuse-bouches, plus pratiques à déguster lors de banquets et permettant une plus grande mobilité au sein des convives. Les petits déjeuners sont souvent légers et se composent de fruits et de pâtisseries en tous genres. Pour le déjeuner, des repas chauds ou froids sont servis. Les faes du printemps sont de grands adeptes de la plaque de charcuteries et de biscottes qui leur permet de bien manger tout en élégance. Les dîners sont souvent composés de plusieurs services et sont toujours hauts en couleur.

Arts
Le Printemps revendique sans vergogne d'être la Cour la plus portée sur les arts et la beauté. Les êtres doués d'une conscience artistique sont repérés très tôt et pris en charge par un bienfaiteur qui leur offre une éducation plus poussée. Le mécénat est une activité courante de la noblesse qui passe beaucoup de temps à chercher de jeunes prodiges. Comme tout investissement, ce mécénat a pour but de promouvoir l'influence et de graver le nom du mécène dans l'histoire.

Littérature, musique et beaux-arts Ils forment le cœur des arts printaniers et font de la Cour du Printemps, le berceau des grands artistes du continent. Mairil se présente comme une capitale culturelle, un tremplin pour les artistes en herbe désireux de se faire connaître.

La Cour est la plus connue pour servir d'inspiration aux plus grands peintres des différents siècles. Manipulant avec grâce les différents pigments et les pinceaux, leur art est surtout connu pour s'exprimer sur des toiles sous la forme d'un style plus figuratif, représentant presque à la perfection la réalité. Bluffant de réalisme, de nombreuses familles font faire leurs portraits pour s'inscrire dans la postérité. Même si, depuis quelques dizaines d'années, d'autre courant de peinture apparait dans les différentes villes du printemps. Le plus connu récemment est un courant de pointillisme, représentant de manière rêvée et presque floue différents paysages.
Elle est également une source d'inspiration non négligeable pour les auteurs qui aiment à venir y chercher le repos et le calme de l'écriture. Deux grands courants cohabitent au sein de la Cour : d'un côté, la poésie et les mouvements lyriques, de l'autre le roman sous toute ses formes. Épopée, roman comique ou historique ont ainsi créer une nouvelle forme de pensée littéraire, celui de la critique et des essais. La Cour du Printemps accueille tous les auteurs et essayistes et un passage par Mairil est obligatoire pour se prétendre artiste.

La musique occupe également une grande place dans le quotidien de la Cour et est une discipline à part entière enseignée aux jeunes faes, mais surtout aux nobles. Si le peuple est souvent restreint à jouer des instruments populaires tels que les percussions, les instruments à vent comme la flûte, quelques rares instrument à cordes, au chant ou plus rarement à l'accordéon, la noblesse a accès à des outils plus onéreux et complexes à manier. S'il y a bien un instrument connu et prisé de l'aristocratie printanière, c'est bien le clavecin. Proche du piano que l'on entend aussi beaucoup, ses sonorités particulières donnent du caractère aux œuvres des compositeurs. Sont aussi enseignés les instruments à cordes tels que le violon, l'alto ou encore la harpe. Il est de coutume que les enfants d'une même fratrie jouent d'un instrument différent, montrant ainsi l'aisance et le talent de la famille.

Mode et joaillerie Autre art occupe beaucoup les printaniers et les ont fait connaître dans tout Evanor : la couture aussi occupe une grande place dans l'art printanier. Des coupes audacieuses, des tissus colorés et des mises en valeurs extraordinaires, on porte le Printemps sous diverses formes et couleurs. Il n'est donc pas rare de voir des duels de modistes cherchant à s'attirer les faveurs de quelques familles afin d'asseoir son influence dans le domaine. Superficiels aux yeux du reste du continent, les printaniers se veulent précurseurs en matière d'habillement mais pas que.
Car un beau vêtement ne serait rien sans les accessoires qui l'accompagnent. Le pouvoir minéral de certains faes du printemps est un atout non négligeable dans la confection de bijoux et parures. D'anneaux discrets et humbles à des colliers extravagants recouverts de pierreries, les printaniers sont extrêmement sensibles à l'harmonie et au rendu d'une tenue et n'hésitent pas à dépenser des fortunes pour acquérir des pièces rares et uniques dans leurs collections.

Composition florale Elles constituent, avec l'exportation agricole, le commerce principal de la Cour, exportant des merveilles partout et beaucoup sur Elysium. Les horticulteurs sont aussi connus pour leurs travaux sur les essences de fleurs, essentielles pour la composition de parfums et autres savons connus dans tout Evanor.

Divertissements
Théâtre et opéra Ce sont les divertissements les plus prisés par la vieille noblesse printanière : symbole de ce qui se fait de mieux, le théâtre et l'opéra sont une double scène qui rythme la vie mondaine extérieure. La première scène est celle des acteurs, performant devant un public très sensible à leur art, l'autre est celle de la société s'épiant de balcon en balcon. Une opportunité de voir et d'être vu. C'est aussi un moyen détourné de faire des critiques de la société ou de jouer sur l'influence de telle ou telle famille.
Dans les quartiers les plus populaires existe une version plus modeste de ce divertissement, notamment à travers des spectacles de marionnettes, pour les plus jeunes, ou des parodies satyriques de la vie aristocratique.

Courses hippiques Initialement un passe-temps réservé aux nobles, l'intérêt pour l'équitation s'est considérablement démocratisé ces derniers siècles. En dehors des courses de chevaux, créatures qu'ils affectionnent particulièrement, de nombreux paris hippiques sont organisés, tout comme des concours de dressage ou de cross dans des paysages fleuris somptueux.

Le Chaugan L'un des sports les plus prisés par les faes du Printemps et se pratique à cheval. Deux équipes de quatre cavaliers se font face sur un grand terrain herbacé et des buts délimités par deux poteaux. A l'aide de maillets ils doivent pousser une balle jusqu'entre les deux poteaux. Même si les compétitions les plus prestigieuses sont généralement réservées à la noblesse, le Chaugan est pratiqué dans toute la Cour et est une occasion pour les familles de village de se retrouver de fêter diverses occasions.

Bals et réception Ils font la renommée de la Cour et sont l'essence même de l'art de vivre du printemps. Si les réceptions sont régulières au cours de l'année, les bals sont un moyen pour les faes de prolonger la saison mondaine du mois précédant cette dernière et jusqu'à la mi-octobre. Il est assez rare de voir des enfants au cours des festivités, ces derniers restent généralement dans le domaine de leurs parents ou sont confiés aux bons soins d'une nourrice dépêchée par les hôtes. C'est une fois 35 ans passé que les jeune faes font leur entrée dans le monde à l'occasion d'une grande réception donnée à Mairil à la fin du mois de mai : en se présentant officiellement au Suprême, ils se présentent à l'entièreté de la Cour et marquent ainsi leur entrée dans l'âge adulte juste avant le début des mondanités.

Jeux de cartes Les faes du Printemps sont aussi friands de différents jeux de cartes. Souvent stylisés et esthétiques, les paquets se composent de nombreuses cartes réunies en quatre familles aux formes géométriques : cercle, fleur de lys, étoile et feuille s'affrontent avec des chiffres et têtes nobles (Suprême, Seigneur, Comte et Prêtresse).

Transports
Le moyen de transport le plus apprécié des faes du printemps reste le cheval, créature incontournable de cette Cour. Que ce soit pour des balades, pour transporter des carioles de marchandises ou bien traîner des carrosses emportant avec eux touristes et faes incapables de tamiser, le cheval est partout. Ce nombreuses races élevées selon les différents besoins. Même si on peut trouver des élevages à travers la Cour, les chevaux les plus prisés restent ceux importés de la Cour de la Nuit pour la qualité de leur sang et leur grande beauté, critère important pour les printaniers.

Rites importants
La naissance La venue au monde d'un nouveau fae printanier est une occasion festive de grande ampleur : tel un bourgeon qui éclot, une naissance est perçue comme l'essence même de la Cour, symbolisant le renouveau et la fertilité. L'opulence et la durée des festivités dépendent de l'importance et de la richesse de la famille mais une grande fête est toujours donné lorsque l'enfant atteint sa première semaine de vie à l'occasion de sa première apparition publique.
Une semaine après la naissance d'un printanier, un enfant du printemps se rend au domicile des jeunes parents : la mère est invitée à se purifier dans un bain à l'eau parfumé de fleur tandis qu'on prépare l'enfant pour sa première sortie. Dans l'intimité de la famille, la représentante du temple de Mairil bénie la nouvelle vie qui vient de voir le jour au nom de la Haute-Prêtresse et de la Prêtresse-Mère, marquant l'entrée de l'enfant sous la protection de la Mère. Les parents peuvent alors quitter leur demeure et présenter le nouveau-né, révélant pour la première fois son nom. Un banquet est alors donné pour que tous puisse saluer ce nouveau membre de la communauté. Dans le cas de certaines familles comtales et seigneuriales surtout lorsqu'il s'agit d'un premier enfant, il n'est pas rare que les festivités durent plusieurs jours.

Les fiançailles Chez les printaniers, les fiançailles ont lieu un an avant les noces : elles sont scellés au terme de négociations entre les familles, notamment sur la dotte des l'épousés ou les conditions de l'héritage. Les deux promis scellent leur engagement en se rendant à la Tour de la Coupe afin d'y boire tous les deux, symbole de chance et de fertilité. S'il leur est permis de continuer de faire plus ample connaissance durant les mois qui suivent, il est de coutume qu'ils ne se voient pas durant les quatre semaines précédant le mariage, afin de mettre leur résolution à l'épreuve et de faire leurs adieux à leur vie de célibataire.

Le mariage Le grand jour est une journée chargée pour les futurs époux. Selon la tradition, la journée commence par un petit déjeuner copieux partagé avec les membres de sa famille et de sa future belle-famille. S'il était de coutume que hommes et femmes soient séparés entre le déjeuner du fiancé et le déjeuner de la promise, cette tradition tend à disparaitre au profit de déjeuners plus intimes entre les amoureux et leurs parents. En fin de matinée, deux enfants du printemps du temple de Mairil viennent rendre visite aux futurs mariés pour rappeler à chacun son devoir d'époux tandis qu'ils se préparent et les mènent l'un à l'autre pour partager une verre de vin faelique.

A l'exception des deux enfants du printemps, c'est un moment intime entre époux sans aucune présence extérieure. Il est très impoli de demander à un fae ce qui s'est passé durant ce moment, mais en général, les futurs mariés s'échangent des présents (généralement des bagues au sein de la noblesse et des couronnes de fleurs dans les sphères les plus populaires) et peuvent contracter un pacte. C'est ensemble qu'ils rejoignent le lieu de la cérémonie.

La cérémonie a lieu lorsque le soleil est à son zénith et souvent dans une clairière non loin du lieu de la fête. Après une prière à la Mère, lea prêtre·sse officiant procède à la cérémonie des rubans : lea prêtre·sse noue les mains des futurs mariés à l'aide d'un ruban blanc tout en appelant la Mère à bénir l'union des deux faes et à leur accorder protection et fertilité. Trois proches de chaque épousé sont ensuite invités à nouer à leur tour des rubans de couleur tout en apportant une bénédiction personnelle, uns soutien dans ce passage à la vie à deux et jurant devant la déesse d'être présent pour aider le couple à s'épanouir ensemble.
Note : il est à noter qu'il est de coutume que chacune de ces personnes représente une sphère différente de la vie du fae : familiale, sociale et professionnelle, mais cela n'est pas une obligation.
Une fois les rubans en place, chaque époux doit dénouer d'une main les rubans de l'autre, rappelant les promesses des témoins de son conjoint et prenant la responsabilité de protéger, soutenir et veiller l'un sur l'autre. C'est ensemble qu'ils défont le ruban blanc de lea prêtre·sse, agissant de concert, se proclamant comme un seul être. Une fois déclaré uni, le couple peut convier ses invités à des jeux et un banquet, organisant ainsi leur première réception conjointe.

Les rites funéraires Les Faes du Printemps sont intimement liés à la terre et il est naturel à leur yeux d'y retourner une fois leur vie écoulée. Suivant la tradition fae, les ressortissants du printemps incinèrent leurs défunts : cela a lieu au cours d'un bûcher funéraire où le défunt, enveloppé dans un linceul blanc et entouré de fleurs, se voit rendre un dernier hommage. Les paroles prononcées varient selon les régions et l'importance du défunt au sein de la Cour : il est de coutume que l'époux endeuillé ait la primauté de la parole tandis que les héritiers sont amenés à s'exprimer à sa suite. Durant tout le temps que brûlera le bûcher, des histoires, des derniers adieux seront prononcés en la mémoire du disparu par ceux qui l'ont connu. Les cendres sont ensuite récupérées pour être éparpillées aux quatre vents par les proches du défunt et cela dans le but, selon la croyance, de fertiliser les sols.
La période de deuil dure une année. Il est de coutume à ce que les veufs ou veuves ne se remarient pas avant la fin de ce cycle ou que les parents endeuillés attendent avant de tenter de concevoir un nouvel enfant. Il n'est pas rare de voir une famille endeuillée chercher la purification et la bénédiction d'une prêtresse à la fin de la période de deuil mais c'est une tradition qui tend à disparaitre.
Culture de l'Été
Les natifs de la Cour de l'Été sont réputés pour leur joie de vivre, leur nonchalance et leur appétit pour le plaisir. Plusieurs considèrent qu'ils manquent de culture, puisque leur réputation murmure qu'ils passent leurs journées à se prélasser sur leurs barges sous le soleil en jouant à des jeux de table et leurs nuits à admirer des spectacles. Ça ne les empêche pas d'avoir tout un tas de petites particularités qui rendent leur cour bien spéciale.

Alimentation
Les habitants de la Cour de l'Été sont conviviaux. L'heure du repas n'est qu'un moment de plus pour se rassembler. La plupart du temps, de nombreux plats sont disposés sur la table pour permettre aux convives de se servir à leur guise. Le bétail et la venaison sont réservés aux occasions spéciales chez les estivaux qui préfèrent s'alimenter des produits de la mer. Le poisson, les fruits de mer et les crustacés sont à la base de nombreux plats et sont fréquemment accompagnés de fruits tropicaux, d'agrumes ou de légumes très colorés. S'ils affectionnent la bière et les spiritueux importés d'autres cours, ils produisent également de l'hydromel et des liqueurs de fruits savoureux qui accompagne bien souvent leurs repas.

Spécialités Ils sont réputés pour leur talent pour cuisiner les crevettes, les moules et les huîtres de dizaines de façon différentes. Lors de leurs déplacements, les faes de l'été aiment déguster de grands plateaux recouverts de légumes colorés comme des épis de maïs, des tomates, des oignons, des citrons, ainsi que des produits de la mer et des rivières. Par exemple, des pattes de crabe, des huîtres et des crevettes. L'un de leur repas favori à servir lors de dîner importants est le canard aux agrumes, préparé avec des légumes et des patates grillées sur le feu. Finalement, le dessert favori des faes de l'été est une tartelette recouverte d'une confiture d'oranges ou de citron et nappée de crème fouettée.

Arts
Les faes de l'été ne sont pas connus pour être des créatures particulièrement artistiques, préférant les choses relativement simples que la nature autour d'eux a à offrir. Ils ont néanmoins quelques particularités notables.

Légendes des mers Les habitants de la Cour de l'Été ont été les premiers à naviguer en haute mer. Ainsi, ils sont derrière la majorité des contes et légendes concernant l'onde bleuté qui entoure Evanor. Il n'est pas rare d'entendre les marins raconter qu'ils ont aperçu les tentacules du calmer géant autour d'une épave au large ou que le chant d'une sirène a failli les mener vers la mort. S'ils jurent de la véracité de leurs histoires, les mers et leurs profondeurs sont encore largement inexplorés et donc on se plaît à fabuler sur ce qu'elles contiennent.

La cartographie On dit que les premières cartes des côtes d'Evanor auraient été tracées de la main de Círdan Eldarion longtemps avant la fondation d'Elysium. Ainsi, les faes de l'été seraient derrière cet art qu'est la cartographie. Les bibliothèques de la Cour de l'Été contiennent les cartes les plus somptueuses, représentant non seulement Evanor, mais également des contrées éloignées qu'ils ont exploré ainsi que des cartes des astres surplombant la mer.

Les shanti Les chants marins font partie intégrale de la culture des faes de l'été. Les marins inventent sans cesse de nouvelles rimes qu'ils déclament en travaillant sur le pont des navires de pêche. Si bon nombre d'evanorien considèrent ces chansons grivoises et peu délicates, il s'agit là du summum de la poésie aux yeux des habitants de la région qui aiment se défier pour compléter de nouveaux couplets alors que leurs embarcations dérivent au gré des marées.

Le vayalalt Cette danse traditionnelle existe depuis la fondation même de la Cour de l'Été. Il est accompagné de musique faite à l'aide de tambours et d'instruments à cordes et d'un chant appelé lirë. Les danseurs revêtent des pantalons amples ou des jupes faites de longues feuilles vertes ainsi que des bracelets et des couronnes de feuilles. Le vayalalt est une danse complexe et comprend beaucoup de mouvements précis de mains et des pieds qui représentent les paroles du lirë qui l'accompagne. Par exemple, les mouvements des mains peuvent signifier des aspects de la nature, comme le bruissement d'un arbre dans la brise ou les vagues dans l'océan, ou encore une émotion précise. Les mouvements des pieds et des hanches sont tout aussi complexes.

Divertissements
De par leur proximité avec de nombreux cours d'eau et leur propension à passer du temps en grands groupes, les faes de l'été ont développé de nombreux sports aquatiques dont les compétitions sont célèbres à travers tout Evanor.

Le ballet aquatique Il s'agit de chorégraphies élaborées, somptueuses et synchronisées qui prennent place directement dans l'eau des rivières, des lacs ou de la mer. De nombreuses dames de la noblesse se versent dans cet art qui exige équilibre et une bonne maîtrise des muscles de son corps afin de suivre les mouvements du groupe malgré la houle.

Le Poro wai Ce sport d'équipe se pratique également dans l'eau. Les participants doivent s'échanger une balle et l'envoyer dans des zones précises pour marquer des points dans un temps limité.

Le cirque Les faes de l'été sont reconnus pour leur amour des spectacles grandioses. Il n'est donc pas rare de voir de grandes troupes composées d'individus aux talents exceptionnels aller aux quatre vents sur les terres de cette cour, qui offrent des spectacles qui font briller les yeux des jeunes comme des plus âgés. Magiciens, équilibristes, cracheurs de feu, jongleurs et amuseurs s'enchaînent dans des costumes colorés et des maquillages enchanteurs. Retraçant parfois des histoires, ils font rêver même les plus cartésiens.

Le Kwallaye Il s'agit d'un jeu à base de boules lourdes que les joueurs doivent lancers pour se rapprocher le plus possible d'un petit cube de bois. Il peut se jouer à deux, mais il est néanmoins plus prisé par des équipes qui s'affrontent.

Transports
Les faes de l'été profitent d'un énorme avantage par rapport aux autres cours : leurs terres longent la mer et sont sillonnées de nombreux cours d'eau navigables. Ils ont donc développé des moyens de transport propres à ce milieu.

Les Oiseaux-Tonnerres Ces embarcations longues et effilées ressemblent aux gondels d'Elysium. Ils sont souvent visibles sur les lacs et les rivières de la Cour de l'Été et tiennent leur nom de leur proue et leur coque qui imitent la tête et les ailes d'un oiseau tonnerre, l'animal qui symbolise leur cour. Les oiseaux-tonnerres n'ont jamais de voiles. Ils sont manœuvrés à l'aide d'une longue rame ou d'une perche et peuvent contenu jusqu'à six personnes. On les peint souvent à l'aide de couleurs vivres, les agrémentant de diverses décorations. Les habitants de cette cour l'utilisent autant pour les loisirs que pour le transport de petites marchandises.

Les Pinasses Il s'agit de pirogues que les habitants de cette cour utilisent dans le cadre du commerce fluvial et côtier. Elles ont une voile, mais sont aussi munies de rames pour assurer un déplacement dans toutes les circonstances. Les petites pinasses sont souvent utilisées pour naviguer sur les marécages, mais aussi par les pêcheurs de perles qui les utilisent lorsqu'ils n'ont pas besoin de s'éloigner trop des rives pour trouver leurs trésors.

Les Fustes Navires de taille moyenne munis de voiles carrées et de rames, les Fustes sont utilisés autant près des côtes qu'en haute mer. Elles peuvent compter entre un et trois mâts et servent principalement aux commerçants, à la différence des frégates.

Les Frégates Utilisées par l'armée de la Cour de l'Été, ces grands navires peuvent contenir des équipages de taille importante, nécessaires pour manœuvrer des bâtiments de cette envergure. Elles sont dotées de trois mâts et de grandes voiles. Il arrive que les frégates soient secondées par des fustes ou d'autres navires de plus petite taille.

Rites importants
Le mariage Les habitants de la Cour de l'Été organisent très fréquemment leurs mariages sur la plage près de la mer ou des lacs où ils font brûler de grands feux de joie sur lesquels ils font cuire des fruits de mer, du gibier et même des fruits. Les épousailles sont souvent très festives et sont marquées par des danses folles et endiablées qui se poursuivent jusqu'aux petites heures du matin. La tenue de mariage est particulière. Les vêtements des mariés sont habituellement blancs ou nacrés, et sont retenus à l'aide de perles blanches, dont le nombre est censé représenter la force de l'amour que les époux se portent. Pendant la nuit de noces, les époux s'effeuillent lentement en détachant chaque perle qui retient les vêtements de l'eau.

Les rites funéraires Les morts sont déposés dans une barque qui a été construite spécialement pour leur dernier voyage. On tapisse le fond de l'embarcation d'herbe et de branches très secs et on recouvre la dépouille du défunt d'un linceul avant de poser la barque vers le large. La plupart du temps, un membre de la famille prononcera un discours concernant le défunt pendant que l'embarcation funèbre dérive. Une flèche ardente est décochée lorsque le discours se termine et que le bateau est suffisamment loin du rivage. Il est coutume de prononcer les mots suivants lorsque les flammes s'élèvent : 
Les eaux nous bercent avant notre premier souffle. 
Les eaux nous abreuvent et nous habitent toute notre vie. 
Les eaux nous reprennent à notre mort.
Les eaux sont salvatrices et mortelles. 
Puisse la mer te ramener à la Mère. 
Nous nous reverrons.


Les faes de l'été croient que leurs morts se manifestent par l'écumes de vagues et que ceux qu'ils ont perdu veilleront toujours sur eux. Ainsi, les rites funèbres sont souvent suivis de grandes célébrations pour marquer la vie que le défunt a menée.
Culture de l'Automne
Les habitants de la cour avoisinant le Mur ne sont pas reconnus pour leur culture raffinée, mais plutôt pour leur nature impitoyable. Cela ne les empêche pas d’avoir des coutumes bien à eux qui vaut la peine d’être découverte.

Alimentation
Ils ne sont pas reconnus pour leurs manières à table et n’affectionnent pas particulièrement les banquets et autres engagements officiels. Si les dîners familiaux tendent à être bruyants et animés, les banquets sont souvent formels et protocolaires. La venaison, la volaille, le bétail et les produits céréaliers sont au centre de l’alimentation des habitants de cette région. Le piment fordalois est un aliment issu de la Cour de l’Automne qu’on ne retrouve nulle part ailleurs et qui amène du piquant dans les plats qu’il agrémente. Pour le petit-déjeuner et le déjeuner, les automnaux ont tendance à préférer les aliments qui se dégustent rapidement et sur le pouce. Les dîners sont par contre plus élaborés.

Spécialité Le tortilla, un pain plat fait de blé, est l’option facile que les automnaux affectionnent particulièrement pour les repas de jour. Il les recouvrent de sauces en tous genres et y mettent des oeufs, du poulet ou du boeuf ainsi que des légumes qu’ils avalent rapidement avant de faire leurs corvées matinales. Ils aiment également recouvrir le pain plat de sauce, de fromage et de tranches minces de venaison ou de saucisson qu’ils dégustent entre leur partie de chasse matinale et leurs labours de l’après midi. Les dîners sont souvent plus complexes. Ils choisissent habituellement les coupes de viande les plus savoureuses qu’ils accompagnent de légumes frais et de pommes de terre. Le petit peuple est quant à lui assez friand de ragoûts. Le dessert signature de la Cour de l’Automne est une mixture de crème fraîche, de jaunes d’œufs et de vanille qui est chauffée à la flamme, soit une crème brûlée.

Arts
Contrairement aux autres cours d'Evanor, les habitants de la Cour de l'Automne ne sont pas particulièrement lettrés ou même intéressés à l'art de façon générale.

Théâtre Les faes de l'automne apprécient particulièrement les pièces théâtres mettant en scène des faits historiques, des histoires de conquêtes et de découvertes. Ils ne sont pas très friands de récits à l'eau de rose ou de contes visant à calmer les enfants, mais les histoires relatant les quêtes de héros du passé sont souvent présentées à travers des pièces de théâtres ou des opéras chantés dans le dialecte ancien de leur cour.

Forge Les habitants des forêts automnales aiment arpenter les armureries, nourrissant un amour pour les armes rutilantes incrustées de joyaux. La plupart d'entre eux apprennent les rudiments des arts de la forge pour parvenir à forger ou réparer un fer à cheval ou une roue, mais les forgerons de métier sont considérés comme de véritables artistes à leurs yeux, parvenant à créer de véritables merveilles à l'aide de leur marteau et leur enclume.

Peinture Bien qu'ils ne soient pas friands des arts dits romantiques, les palais des faes de cette région ont été les premiers dont la pierre s'est retrouvée marquée de fresques spectaculaires, particulièrement sur la voûte des pièces où les invités étaient accueillis. Les automnaux tirent une grande fierté en affirmant qu'ils sont les premiers à avoir créé le pigment rouge, avant même qu'il ne vienne order les œuvres printanières. S'ils ne sont pas de grands adorateurs de natures mortes ou de paysages, les artistes de la région sont très doués pour peindre des portraits qui rendent justice aux traits du modèle.

Divertissements
Les faes de l'automne sont des créatures de grand air. Malgré la température qui y est plus fraîche qu'à l'été, ils aiment quand les activités les mettent en mouvement ou leur apporte un peu d'adrénaline.

Chasse Très matinaux, les faes de l'automne sont de grands amateurs de chasse. Les familles nobles sont reconnues pour posséder de grands chenils et des volières où les animaux qui appuient les parties de chasse sont élevés. Ils profitent bien souvent de leurs parties de chasse pour faire la cueillette des différents produits de la forêt, incluant les noix, les champignons et les baies qui pullulent sous le couvert des arbres.

Tournois De par leur formation militaire, ce sont aussi de grands passionnés de combat armés. Leurs compétitions sont connues à travers Evanor. La rapière reste une arme préférée par les faes de l'automne qu'ils utilisent lors de leurs parties d'escrimes. Toutefois, les tournois sont fréquents en terre automnale et les faes de l'automne en profitent pour prouver leurs talents aux arts guerriers, incluant le tir à l'arc, le maniement de la lance à cheval et les combats au corps à corps.

Équitation Tout comme les faes du printemps, les balades à cheval occupent une grande partie de leur temps, mais ils préfèrent les courses et l'adrénaline de la cavalcade aux promenades tranquilles. Les courses sont donc aussi légion au sein de la Cour de l'Automne, tout comme les paris qui vont avec.

Tir aux pigeons Si plusieurs affectionnent ce sport en utilisant un arc, ceux qui ont suffisamment développé leurs pouvoirs affectionnent parfois le tir aux pigeons ou à la perdrix en utilisant des boules de feu ou des charges explosives sur les cibles rapidement mises en mouvement. Il s'agit d'un sport qui est décrié par plusieurs, jugeant que la pratique est barbare.

Sports d'équipe Les automnaux ont créé quelques sports d'équipe qu'ils affectionnent particulièrement. Le Chaki, abréviation de chakipukuchu, est un sport qui se joue entre deux équipes composées de 11 joueurs qui ne peuvent toucher le ballon qu'avec leurs pieds pour le mettre dans les grands filets de l'équipe adverse dans un temps limité. Ce sport est souvent boudé en faveur du Maki, ou makipukuchu, qui lui ressemble mais implique des contacts parfois brutaux. Cette fois-ci, le ballon est transporté à la main et emporté par les membres de l'équipe jusqu'à un poteau. Il n'est pas rare que les joueurs soient blessés lors de partie de Maki. Les services de guérisseurs sont fréquemment retenus en prévision des tournois.

Autres sports Plusieurs autres sports sont pratiqués par le peuple comme par la noblesse. Par exemple, le jeu de paume qui se joue avec des raquettes de bois et des balles de la taille d'une pomme. Plus rupestres, les femmes et les enfants se plaisent sur les grandes pelouses pour des parties compétitives de criquet où certains sont fort doués pour placer leurs arceaux où il est compliqué pour leurs adversaires d'y glisser leur balle.

Transports
La plupart des habitants de cette cour se déplacent à cheval, l'équitation faisant partie intégrante de la formation militaire obligatoire pour tous. Il n'est pas rare de voir les fermiers et les marchands juchés sur des charrettes tirées par des chevaux ou des bovins. Ils n'ont pas beaucoup de moyens de transports propres à leur cour outre un type de vaisseau maritime développé exclusivement pour eux.

Les galleys Il s'agit d'un navire semblable aux frégates de la Cour de l'Été. Ces vaisseaux compotent plusieurs ponts et deux à quatre grandes voiles et filant rapidement au gré du vent. Ils sont utilisés par l'armée pour patrouiller les eaux à proximité des côtes, mais également par les nobles et les marchands pour transporter de la marchandise via la mer. Ce sont les premiers navires à avoir été équipés de canons, qui sont une invention native de la Cour de l'Automne qui a été par la suite partagée avec les autres armées evanoriennes.

Rites importants
Le mariage De par leur obsession pour la puissance magique de leur feu, les mariages arrangés sont plus fréquents chez les automnaux qu’ailleurs en Evanor. Des alliances sont constamment nouées entre fanilles, nobles ou pas, parce qu’ils estiment que les alliés sont indispensables dans le monde où ils vivent.

Le grand jour est reconnu pour être particulièrement grandioses. Les familles contribuent toutes les deux pour faire des épousailles un événement marquant et épater la galerie. Les joutes et les tournois sont monnaie courante au cours des mariages. C’est l’occasion idéale pour les invités de laisser aller leur soif d’action et de prouver leur valeur en tant que guerriers. Le clou du spectacle survient lorsque les mariés s’opposent dans un combat visant à immobiliser l’autre. Cette pratique vise à établir lequel d’entre eux sera la figure dominante du couple pour le reste de leur vie.

Les rites funéraires Les coutumes automnales suivant le décès d'un proche se démarquent par leur longueur. En effet, les rites funéraires sont d'une durée totale de 9 jours au sein de la Cour de l'Automne. Il est coutume que les enfants du défunt s'occupent de préparer le corps et le bûcher en prévision de la crémation. Ils sont habituellement accompagnés par un ancien qui leur montre comment préparer la dépouille pour éviter la pourriture durant la période de deuil. La période de 9 jours se délimite comme suit : 3 jours de deuil durant lesquels la famille proche se réunit pour préparer le corps, le bûcher et l'autel dédié au défunt; 3 jours de silence durant lesquels les membres de la famille se retirent chez eux pour faire la paix avec le départ du trépassé; et 3 jours de célébrations au cours desquels toutes les personnes que le défunt connaître de près ou de loin vient payer ses respects, mais aussi célébrer la vie que le défunt a vécue. À l'issue de ces 9 jours, durant la dernière nuit, la dépouille est brûlée sous les étoiles pour permettre à l'âme enfermée dans l'enveloppe charnelle de rejoindre la Mère.

Les rites funéraires sont extrêmement sacrés aux yeux des faes de l'automne. Il revient du blasphème de bouder les obsèques d'une personne que l'on a connue. Même les enfants qui n'ont pas encore fait leur entrée dans le monde assistent aux funérailles. Il est important pour eux de regarder la mort en face dès leur plus jeune âge.

Bien qu'ils suivent la coutume evanorienne demandant la crémation, les familles automnales ont souvent une pièce dédiée à leurs défunts dans leur demeure. Ils y érigent un autel où ils gardent des souvenirs des personnes qui font partie de leur passé. Ils estiment que leurs morts veilleront sur eux toute leur vie et se recueillent fréquemment près du mausolée lorsqu'ils se retrouvent dans des périodes d'incertitude.

Autant dire que les crémations hâtives qui ont eu lieu durant le Fléau pour préserver la population de la maladie sont une grande blessure dans le cœur des faes de l'automne, rendant cette période encore plus sombre à leurs yeux. Certains croient que l'âme des personnes qui ont perdu la vie durant la pandémie ne sont pas en paix comme elles devraient l'être.

Samhain Dans la nuit du dernier jour d'octobre, les faes de l'automne célèbrent la fête de morts. Ils allument des bougies sur l'autel réservé à leurs défunts et y installent diverses offrandes. Il s'agit du jour où le voile entre les vivants et les morts est le plus fin. Ainsi, ils en profitent pour se réunir et se remémorer ceux qui sont partis dans l'autre monde. Les faes de l'automne affirment qu'il s'agit d'une célébration visant à se rappeler que la mort fait partie de la vie, mais qu'ils ne seront jamais loin de ceux qu'ils aiment.
Culture de l'Hiver
Droits, disciplinés et imperturbables, nombreux s'accordent à penser que les Hivernaux sont aussi froids que leurs terres. Pourtant, leurs villes et recoins reclus dans les glaces renferment une culture bien à eux, qui sait réchauffeur leurs cœurs durs.

Alimentation
Les Hivernaux aiment les grandes réceptions, se retrouver tous ensemble pour partager des banquets généreux autour d'un feu central ; c'est bruyant, alcoolisé et chaleureux, et nombreux sont ceux à y prendre plaisir à participer jusqu'à tardivement dans la soirée. Leurs journées commencent avec des petits-déjeuners souvent chargés et copieux, de quoi leur tenir dans l'estomac jusqu'au soir. Le matin, ils mangent chaud et salé, et certains enchainent sur une collation rapide et légère vers l'heure du zénith. S'il n'y a pas de réception attendue, ils mangent tôt le soir, un peu avant le coucher du soleil.

Spécialités Les Hivernaux ne sont pas réputés pour leur cuisine attrayante. On retrouvera très souvent des pommes de terre ou d'autres légumes-racines, des viandes de gibier (élan, caribou, lard...) ou du poisson (morue, hareng, saumon, truite...). Le repas est accompagné de pain et de quelques céréales, et ils ne s'embêtent pas ou très peu avec des épices. Ce sont aussi de grands consommateurs d'alcool (cidre, bière...) et de boissons chaudes. A la fin de l'été, il est possible de retrouver quelques crustacés dans leurs assiettes, comme l'écrevisse, et la soupe, elle, est consommée toute l'année selon les récoltes et la chasse. Malgré leur prédisposition à la résistance aux basses températures, les Hivernaux aiment manger chaud, et les repas froids ne sont pas bien réputés par chez eux.
Enfin, s'ils ne sont pas très réputés pour des desserts foisonnants, ils affectionnent un certain type de pâtisseries chaudes à la cannelle, roulée en coquille d'escargot. Ces gâteaux sont souvent présentés lors de festival ou des périodes de fêtes. Sinon, la pomme est généralement à l'honneur, accompagnée de cannelle ou de miel...

Arts
Les Hivernaux ne sont pas tellement réputés pour l'art dans le sens large que l'on peut entendre. Si la peinture, la littérature et les autres courants artistiques "doux" sont réservés à la cour du Printemps ou à d'autres voisins, l'Hiver témoigne encore de sa rugosité jusque dans leurs talents.

Sculptures Il est aisé de trouver sur ces terres gelées quelques artisans réputés travaillant le bois, les métaux, la glace et aussi la pierre. Ils en font diverses sculptures ; qu'il s'agisse de décoration, d'outils de travail ou d'armes. En général, ces objets sont décorées de vieilles runes, ou bien d'illustrations représentant loups, cerfs, rapaces et divers autres animaux selon le message qui est retranscrit.

Tannage et autres traitements de peaux La chasse est une activité réputée chez les Hivernaux, et il est coutume d'honorer l'animal attrapé en usant de tout ce qu'il peut offrir. Les peaux d'animaux sont partout là-bas ; décoration, drap, tapis, habits... Le tannage est un travail long et minutieux qui requiert une certaine patience.

Récits et oralité Si la calligraphie appartient à leurs lointains voisins du Jour, les Hivernaux affectionnent tout particulièrement le partage oral. Il est courant qu'ils ne savent ni lire et écrire dans ces contrées, car une bonne majorité de leurs récits se partage par la voix. C'est à l'Hiver que sont nées une bonne partie des légendes d'Evanor, et encore aujourd'hui elles se partagent autour d'un feu ou lors de banquets.

Divertissements
Les Hivernaux sont de grands adeptes de sport malgré les températures glaciales les routes glissantes, et ils ont su adapter leurs disciplines pour s'adapter à ces terrains surprenants.

Patinage, Hockey et Pêche sur glace Lors des périodes les plus froides, les lacs et rivières gèlent assez pour ne plus craquer sans l'aide d'outils particuliers, et ça malgré le poids de plusieurs individus. Les Faes de l'Hiver en profitent souvent pour enfiler des patins et jouer sur la glace ; les enfants apprennent presque à patiner avant de savoir marcher.

Chasse et Randonnée Dans l'Hiver, nombreux sont les foyers à posséder un chien ou plus et à partir dans de longues promenades pour chasser. On retrouve, dans leurs forêts, quelques cervidés particulièrement prisés, des porcins, mais les loups, les renards, et d'autres créatures sont aussi chassées pour le simple traitement de leurs peaux. Plusieurs méthodes sont utilisées par les Hivernaux, que ce soit la chasse à l'affût ou à l'approche. Ils ont toutefois une grande affection pour les battues, ou tous se rassemblent avec leur meilleur limier, un bon cheval, et quelques camarades. En général, la prise de ces battues est sujet à de grands repas où tous les volontaires sont invités.
Enfin, tous les Hivernaux ne sont pas des adeptes de la chasse. Certains apprécient seulement le fait de marcher pendant de longues heures le long des montagnes, accompagnés ou non.

Jeux de table Les Hivernaux sont de grands adeptes de jeux de plateau, et leur plus réputé est probablement le Hnefatafl. Il s'agit d'un jeu de stratégie semblable aux échecs, mais avec des règles plutôt strictes et, de surcroît, nombreuses.

Couture Il s'agit d'une activité typiquement féminine, en général. Les femmes de la Cour de l'Hiver aiment se réunir dans le foyer de leurs amies pour confectionner ou repriser des vêtements. Elles sont de grandes adeptes de tissage et de broderie, réputées pour leur travail minutieux à travers tout Evanor. C'est d'ailleurs l'occasion parfaite pour elles d'échanger les derniers potins.

Transports
Les faes de l'hiver vivant dans des conditions particulières, ils ont développé différents moyens de transport autant maritimes que terrestres que l'on ne retrouve que chez eux.

Albatros Ces navires de grande taille mouillent généralement à Isvann. Ils sont présents dans tous les eaux de la Cour de l’Hiver. Leur coque, large et résistante, est renforcée par de l’acier. Ce dernier permet de créer des voies aux autres navires dans les glaces qui se forment souvent sur ces eaux tourmentées. Leur résistance et leur taille est aussi appréciée durant les chasses à la baleine. Leur surnom leur vient de leur grande taille mais aussi de leurs larges voiles blanches bordées de noir, inspirées des albatros. Ces motifs sont censés attirer la chance et assurer aux marins un retour sur la terre ferme pour revoir leurs familles, comme les albatros qui ne reviennent sur le sol que pour s’occuper de leurs petits.

Pétrels Il s’agit du navire de base pour la Cour de l’Hiver. Ils ont pour particularité d’être fins et longs. Ils peuvent donc être utilisés sur les fleuves mais aussi sur les côtes. Ils sont tantôt actionnés par des voiles ou par des rameurs. Ils servent aussi bien pour le commerce, le transport de passagers ou la marine. Leurs voiles sont le plus souvent grises ou noires, comme les ailes des pétrels. Ce surnom leur vient aussi du fait que les premiers navires de ce type avaient une proue qui imitait la tête de cet oiseau. Aujourd’hui, les motifs sont plus divers mais la légende est restée.

Les Feux Follets Navires de taille moyenne, ils sont surtout utilisés pour la haute mer en compagnie des Albatros. Il s’agit aussi bien de vaisseaux servant pour le commerce ou la pêche. Le transport de voyageurs peut se faire également de la sorte, mais est peu commun étant donné qu’il existe des manières plus simples de voyager dans d’autres lieux. Ils sont reconnaissables par le fait qu’ils sont les seuls à avoir des voiles colorées. En effet, ces navires ont généralement un meilleur taux de rendement, ce qui fait qu’il est plus aisé pour leurs équipages d’obtenir ce "privilège". A la Cour de l’Hiver, les teintures sont plutôt rares, ce qui leur rend présence signe de richesse. L’armée utilise aussi ces navires mais sans forcément teindre leurs voiles, afin d’assurer une discrétion optimale. Il n’en reste pas moins que le surnom de "Feux Follets" s’est vite répandu à leur sujet, étant donné que leurs voiles colorées ont tendance à donner des effets de lumière étonnant dans le brouillard ou sur la neige.

Chevaux hivernaux Comme partout en Evanor, le cheval est un moyen de transport très réputé. L'Hiver élève ses propres races qui sont plus trapues et poilues que leurs voisins. Ce sont des animaux conçus pour résister au froid, le traverser et travailler malgré les températures.

Le traîneau Le traîneau est le transport le plus commun pour la Cour de l’Hiver. Ils peuvent aussi bien être tirés par des chevaux, des rennes ou encore des chiens. Dans ce dernier cas, ce sont souvent des Harkrone qui sont utilisés, animal typiquement Hivernal. Les traîneaux utilisés par la Cour de l’Hiver sont majoritairement composés de bois et sont le plus souvent peints et sculptés, de sorte à ce que chaque famille puisse différencier son traîneau de celui des autres. Tous les traîneaux sont montés sur des patins qui leur permettent de glisser aussi bien sur la neige que sur la glace.

Le ski Depuis la nuit des temps, les Faes de l’Hiver sont passés maîtres dans l’art de se déplacer sur des patins. Les plus longs sont appelés skis et permettent à quiconque sait les utiliser de se déplacer aisément et avec rapidité sur la neige. Ils sont le plus souvent fabriqués dans du bois de sapins et ornés de motifs considérés comme protecteurs. Leur dessous est renforcé par une lame de fer, d’une partie en cuir ou tout simplement de rainures, qui assurent de cette manière une bonne capacité de glisse et une plus grande stabilité. On les accroche aux pieds à l’aide d’un système de lanières de cuir. Les skis utilisés par les Faes de l’Hiver sont assez longs et sont actionnés par une perche unique. Elle leur permet également de tourner et de ralentir et peut se manœuvrer à deux mains. Les plus habiles s'essayent même à la chasse en ski.

Rites importants
MariagesDe par les ressources hautement en demande sur leurs terres, il est fréquent que les deux familles concernées préparent des réserves avec une année d’avance en prévision d'un mariage. Durant cette année, les plus vieilles traditions demandent à ce que les époux vivent tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre pour s’accoutumer à leur nouvelle famille. Ce fait est cependant de plus en plus rare à l’heure actuelle.
   
Lors de la cérémonie, les époux doivent se remettre à chacun un présent qui aura été préparé avant le mariage. Le mieux est que le présent ait été fabriqué des mains de celui ou celle qui l’offre. Le but est de montrer que l’on sera utile au nouveau foyer qui est en train de voir le jour. Ils doivent s’avancer seuls devant celui ou celle qui rendra leur union valide, pour prouver qu’ils sont deux êtres capables de subvenir à leurs besoins. Ils repartiront les mains jointes mais aussi liés au niveau de leurs chevelures. Une vieille tradition de la Cour de l’Hiver veut que chacun des époux se coupe une mèche de cheveux que l’autre portera dans l’une de ses tresses, à l’intérieur d’un morceau de tissu. Cette mèche ne pourra être retirée qu’à la fin des festivités. La retirer ou la perdre serait le signe qu’un grand malheur attend le couple concerné.

Les deux familles partagent ensuite un grand repas en compagnie de leurs amis. Dans ce cas, il est de coutume de se réunir autour d’un grand feu. À la fin de la fête, les mèches de cheveux qu'ils ont coupées durant la cérémonie sont jetées dans les flammes. Avant d’éteindre les flammes, l’un des membres du couple devra se saisir d’une torche pour récupérer un peu du feu. Ce dernier servira à allumer pour la première fois la cheminée de leur demeure, leur permettant de créer réellement leur foyer.

Les communautés vivant près des côtes ont une coutume toute particulière. Alors que les invités continuent de faire la fête, le couple tout juste marié doit réussir à s’éclipser et à voler le navire de l’une des personnes présentes. Pour cela, ils ont le droit d’être aidés par quelques amis, voire des membres de leurs fratries respectives. Le but est alors de rejoindre le large de cette manière pour apercevoir des baleines célestiannes, et ce, malgré le fait que les autres invités puissent intervenir pour les en empêcher. La vue de ces dernières procurerait un mariage heureux, selon les mythes. Leur retour sur la terre ferme marque la fin des festivités et ils peuvent ensuite allumer leur torche comme il se doit dans le brasier qui a été maintenu à leur intention.

Rites funéraires Avant que le corps ne soit amené sur son lieu de crémation, la famille et les amis entourent une dernière fois le défunt pour lui rendre un dernier hommage. Le plus surprenant pour les personnes extérieures est le fait que les vivants semblent considérer le mort comme l’un des leurs. Aussi a-t-il droit à une assiette laissée à son attention, voire à participer aux conversations en tant qu’auditeur. Si cela est possible, le tout sera emporté sur une montagne, où le corps sera brûlé avec la nourriture qui lui a été servie au cours du repas précédent. Ses effets personnels ne seront pas brûlés, cependant. Seules de petites répliques en bois et en tissus le seront. Le corps sera le plus souvent brûlé sur le traîneau qui appartenait à la personne ou encore allongé sur ses skis selon ses dernières volontés. Les cendres sont ensuite rassemblées et dispersées depuis le haut de la montagne, pour permettre au mort de rejoindre la Mère au plus vite.
   
Pour les personnes qui vivent sur les côtés ou près d’une rivière, le rituel diffère par le fait que le défunt est placé sur une embarcation. Une flèche sera ensuite décochée afin d’enflammer le bateau. Les cendres seront ainsi emportées par le courant où les vivants espèrent que les eaux, leur élément, guidera le défunt jusqu’à la Mère.
The Mother
Under her eternal gaze
The Mother
Pseudo : PNJ
Pronoms irl : (iels)
Faceclaim : enfant sauvage (ava & aes).
Comptes : Cesare (enfant sauvage), Lysandre (Insomnia) & Ozkar (doowedoo).
Messages : 512
Aeskells : 767
Triggers : N'oubliez pas de discuter de situations qui pourraient potentielle être un trigger pour vos partenaires.
Contents : pandémie mondiale, mort, discrimination raciale, mentions d'expérimentations scientifiques sur des sujets vivants, violence et meurtre.
Aesthetic 1 : CULTURE D'EVANOR BKGAE4CD_o
Aesthetic 2 : CULTURE D'EVANOR 70lV3qAM_o
Aesthetic 3 : CULTURE D'EVANOR 24hccdou_o

Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
 
La culture evanorienne
Les cours stellaires

Chaque cour en Evanor a une culture et des coutumes qui lui sont propres. Si les informations générales sont décrites dans les annexes portant sur Evanor, Elysium, les cours saisonnières et stellaires, ce sujet vient compléter le tout. Vous y trouverez davantage d'informations sur ce qui est abordé dans l'onglet Us & coutumes.


Culture de l'Aube
Le peuple de l'Aube se distingue énormément des autres cours par sa culture très particulière qu'elle ne partage que très peu avec les étrangers. Toutefois, celleux qui ont visité Mirhglin auront rapidement constaté à quel point la culture y est riche et complexe.

Alimentation
Manger est un art à part entière chez les faes de l'aube. Dès l'enfance, les habitants de leur cour sont éduqués sur les coutumes à table pour éviter les bévues lors des réceptions. On ne trouve pas de couverts chez eux, seulement de longues baguettes de bois dont ils se servent pour se servir et manger. Il est coutume de disposer les plats sur la table et de se servir tour à tour, en laissant les aînés manger en premier. Lorsqu'ils mangent, les habitants de cette région parlent peu et prennent de petites bouchées. L'élégance et la classe sont primordiaux, même pour les familles les plus modestes. En ce qui concerne les aliments, les faes de l'aube mangent de tout, mais affectionnent particulièrement le riz, les fruits, les légumes verts et les noix. Ils mangent peu de viande, réservant celle-ci pour les occasions spéciales et préférant les produits de la mer comme le calmar, la méduse, les coquilles et les concombres de mer. Ils sont également très friands de thé et de tisanes, convaincus que ces breuvages aident à maintenir l'équilibre du corps et l'esprit.

Spécialités Le petit-déjeuner signature des faes de l'aube se compose de congee, un porrige de riz agrémenté d'épices et d'ingrédients différents chaque jour et pouvant être sucré ou salé dépendant de leur humeur, accompagné d'un youtiao, un morceau de pâte de blé entier torsadé et frit, légèrement salé. Les autres repas de la journée sont souvent composées de dizaines de plats différents disposés autour de la table. La plupart des maisonnées propose un plat de riz, un plat de pâtes, des légumes vapeur, un plat de poisson et un autre de viande assaisonnée. Chaque invité est libre de sélectionner les plats qu'il souhaite en veillant à en laisser suffisamment pour les autres convives. L'un de leurs desserts les plus populaires se compose d'une poire cuite à la vapeur servie avec un sirop sucré et des baies. Le dessert est habituellement servi avec une tasse de thé pour favoriser la digestion et le repos.

Arts
Le peuple de l'aube est réputé pour garder ses techniques artistiques à l'intérieur de ses frontières. Il arrive que les artistes enseignent leur expertise à des apprentis issus d'autres cours, mais la plupart des outils et supports nécessaires pour réaliser ce genre d'œuvres sont disponibles uniquement à Mirhglin, ce qui rend l'exportation impossible.

Le Shui-Mo Le sumi, un bâton que l'on frotte sur la céramique dans l'eau, est une encre qui a été inventée par les artistes de la Cour de l'Aube et est utilisée sur différents supports. Elle a longtemps été utilisée dans le cadre de l'art de la calligraphie, qui est moins répandue depuis que la langue commune est répandue. Le sumi est désormais utilisé sur du papier de riz ou sur du tissu qui servent de tapisseries pour dépeindre des paysages en tons de noir et de gris. Cet art est appelé le shui-mo.

Le Wucai Les montagnes à l'extrême est de la Cour de l'Aube regorgent de kaolin, un matériau que les artistes utilisent pour façonner des vases et des assiettes de porcelaine immaculée qui sont décorés à l'aide d'aquarelle colorée. Cet art est appelé le wucai. Le kaolin n'étant pas exporté, ces œuvres de porcelaine sont exclusives au territoire des aubéens et se vendent parfois à des prix faramineux.

Instruments de musique Une autre des particularités de cette cour réside en ses instruments de musique qui ont été inventés par ses habitants qui conservent jalousement leur savoir. Les instruments à cordes et à vent sont les plus populaires. On y retrouve notamment :
• le Pipa et le Biwa ressemblent au luth;
• l'Erhu est un violon à deux cordes;
• le Gayageum, le Guqin et le Guzheng sont des cithares aux multiples cordes;
• le Shamisen est quant à lui une sorte de banjo à trois cordes;
• le Koto ressemble à une longue harpe plate;
• le Dizi est une flûte horizontale en bambou;
• le Dongxiao, fait du même matériau, est plutôt une flûte verticale.

Le Geommu Il s'agit d'une danse traditionnelle qui est connue pour sa grâce et sa complexité. Elle est pratiquée par des groupes comportant entre 6 et 8 danseurs qui tiennent deux épées et portent des costumes élaborés. Une emphase toute particulière est placée sur les mouvements du costume, notamment les manches qui bougent en harmonie avec le danser.

Le Jian Wu Cette danse était autrefois considérée comme un exercice militaire pratiqué avec une épée ou une lance, mais a évolué pour devenir une danse acrobatique. Cette danse est également utilisée dans le cadre de différents divertissements et utilise parfois d'autres armes ou des éventails.

Divertissements
Il existe un adage chez les faes de l'aube qui dit que l'ennui est un signe de stupidité. Leur peuple est passé maître dans l'art de se divertir et de s'occuper, puisqu'il s'agit là d'une preuve de leur ingéniosité aux yeux des leurs. Ironiquement, les habitants de la région de l'aube sont ceux qui ont les divertissements les plus simples, boudant bien souvent les grands rassemblements au profit du calme apportés par leurs proches.

Spectacles Il s'agit sans doute des plus grandes démonstrations auxquelles se prêtent fréquemment les faes de l'aube. Les théâtres de Mirhglin sont nombreux et voient se dérouler toutes sortes de spectacles qu'il s'agisse d'opéra, de spectacles de danse, de pièces de théâtres coulantes de scènes dramatiques ou de spectacles d'ombres faites à l'aide de marionnettes de papier, les auditoriums en ont pour tous les goûts.

Art & artisanat Les faes de l'aube sont de grands adeptes d'art et d'artisanat, des activités qui leur permettent d'élaborer leur créativité dans le calme. Les femmes affectionnement particulièrement la couture et la broderie, mais nombreux sont ceux qui se plongent dans les arts anciens de la poterie, de la peinture et de la calligraphie. Les nobles aiment beaucoup confectionner des cerf-volants qu'ils font flotter dans la cour de leurs demeures ou des éventails que les demoiselles agencent avec les somptueux vêtements.

Jeux On retrouve de nombreux jeux particuliers à la Cour de l'Aube, ses habitants étant friands de logique et de puzzles. Si les jeux de stratégie sont réservés aux hommes dans certaines cours, les femmes n'hésitent pas à se mettre de la partie. Les plus populaires sont les échecs, le mahjong, divers jeux de cartes, les casse-têtes en tous genres et des jeux de billes et de dés.

Jardinage Les maisonnées de l'aube sont nombreuses à posséder leur propre jardin où l'on fait pousser des légumes, mais également diverses herbes pour cuisiner les plats. Les hommes comme les femmes de cette région du monde ont un grand amour pour le jardinage, les plantes occupant un rôle important dans les arts de la guérison.

Littérature Les faes de l'aube sont de grands passionnés d'histoire, réelle ou fictive, mais également de poésie. Ils sont d'ailleurs à l'origine de plusieurs courants poétiques propres à leur cour, la plus populaire étant le haiku. Les jeunes faes de cette région sont encouragés à s'y prêter pour développer leur vocabulaire et leur esprit.

Transports
La plupart des habitants de la Cour de l'Aube demeurant dans la cité de Mirhglin, ils se contentent de se déplacer à pieds, à bords de carosses ou à dos d'âne. Ceux qui doivent traverser le désert rosé se munissent habituellement de chameaux, mais ce genre de voyages est assez rare puisque les faes de l'aube ne visitent pas les terres illyriennes de l'autre côté du désert.

Le chuán Il s'agit d'un navire dont les voiles se distinguent de celles des autres cours par leur style entièrement latté, arborant souvent des couleurs vives pour favoriser la bonne fortune. Les faes de l'aube utilisent ces navires de tailles variées pour sillonner les rivières comme l'océan, autant pour les déplacements de marchandises que la pêche.

Rites importants
Les fiançailles La Cour de l'Aube est très particulière en ce qui concerne les unions. Les faes étant éternels, les longues fiançailles sont très fréquentes. Au cours de celles-ci, les futurs époux passent à travers plusieurs épreuves avant de pouvoir prononcer leurs vœux devant l'autel.

D'abord, il est coutume que l'homme se rende à la demeure familiale de celle qu'il convoite pour demander au chef de famille la permission de courtiser la demoiselle. Là-bas, la famille de la future mariée le mettra à l'épreuve avant qu'il ne puisse entrer dans la demeure, lui demandant de prouver sa valeur. Le défi varie d'une famille à l'autre, selon les intérêts du meneur de la famille.

Dans les mois qui suivent aura lieu la cérémonie du thé, qui est un rituel considéré sacré aux yeux des faes de l'aube. Au courant de celui-ci, la mariée se rend chez ses beaux-parents avec son futur époux où elle devra préparer et servir le thé dans l'espoir d'acheter le respect de sa nouvelle famille. C'est l'occasion pour elle de démontrer qu'elle possède la grâce d'une dame, le calme et la droiture d'une mère et qu'elle a suffisamment d'esprit pour entretenir la conversation.

Il est par la suite coutume que leurs deux familles partagent un repas où elles échangent des cadeaux. Cette rencontre a pour but de s'assurer que leurs valeurs s'accordent bien avant l'union de leurs lignées.

Le mariage Lorsque les époux ont traversé les épreuves des fiançailles vient le grand jour de leur union. Pour l'occasion, la mariée se prépare avec l'aide des femmes de sa famille, revêtant une robe dans les tons de rouge, puisqu'il s'agit pour eux de la couleur du bonheur. Pendant ce temps, une procession formée de la famille de la mariée se forme et se présente chez elle où elle fait ses adieux à sa mère avant d'être placée dans un fiacre qui la mènera chez son époux.

La cérémonie débute lorsqu'elle arrive et qu'elle pénètre les lieux. Une fois face à face, le couple s'inclinera trois fois, une fois pour la Mère, une fois pour les parents et une fois pour leur couple, face à la personne responsable de sceller leur union. Les épousailles se soldent pas un grand banquet incluant vin, musique et repas traditionnel. La nuit de noces se passe dans la chambre nuptiale décorée de rouge et de doré. Trois jours plus tard, le couple visite les parents de la mariée pour un repas familial.

Les rites funéraires Le blanc est la couleur du deuil au sein de la Cour de l'Aube. C'est cette couleur que revêtront les proches durant toute la durée des obsèques. Ils prennent une période de deux à cinq jours pendant lesquels la famille prépare le corps et prie longuement les ancêtres et la Mère afin qu'ils accueillent l'âme du défunt lestée de tout regret dans l'autre monde.

Avant la crémation, des offrandes en papier sont placées sur le corps, souvent des répliques d'objets que le défunt pourrait trouver utiles dans l'autre monde. Par exemple, des peignes pour les femmes, des armes pour les guerriers ou des jouets pour les enfants. Après la crémation du corps, il est coutume de ramasser les os du défunt avec de longues baguettes laquées de blanc et de les placer dans une urne de porcelaine. L'ordre de ramassage des os est important : on commence toujours par le bas du corps pour éviter que le défunt se retrouve la tête en bas. L'urne est ensuite ramenée à la maison.

Comme les automnaux, les habitants de la Cour de l'Aube gardent un autel au sein de leur demeure, qui est dédié aux défunts. Il est commun d'y brûler de l'encens à l'anniversaire du décès et d'y placer des offrandes, souvent sous la forme de la nourriture favorite du défunt.

La période de deuil dure en général 49 jours, pendant lesquels la famille priera tous les 7 jours. Il est dit que les prières aident le passage de l'âme vers l'autre monde. La famille ne prendra part à aucune célébration pendant 100 jours après les funérailles. Au centième jour, il préparent un festin pour célébrer le passage victorieux du défunt dans les bras de la Mère.

La couleur rouge est absolument interdite pendant la période de deuil, puisqu'elle est considérée comme une couleur associée au bonheur. Ce serait de très mauvais goût d'arriver à des obsèques aubéennes vêtu de rouge.
Culture du Jour
On dit des Diurnes qu'il sont bien peu prompts aux changements, trop attachés à leurs traditions. Et celles-ci les suivent depuis maintenant des centaines d'années, d'un côté du désert comme de l'autre.

Alimentation
Les Faes du Jour aiment passer les repas en famille, ou du moins en grand comité. Dès qu'ils le peuvent, les repas se partagent autour d'une table garnie généreusement en plusieurs plats qu'ils se partagent entre chaque tête. Les Diurnes mangent sur les concepts d'hospitalité et de générosité, avec beaucoup de partage et de chaleur à table. Ainsi, tout le monde est le bienvenu, et aucun ne partira sans être rassasié.
Au matin, les Diurnes mangent rapidement un repas mêlant sel et sucre. Le déjeuner est accompagné le plus souvent de viandes et de légumes. Enfin, le repas du soir est le plus important, celui où tous se retrouvent, parfois avec quelques visiteurs impromptus.

Spécialités Les Diurnes sont des Faes qui apprécient énormément les épices. Ainsi, leur cour est souvent matière de référence sur ce domaine, et leurs repas sont composés de mélanges experts. Lors des repas, on retrouve généralement de la viande (poulet, bœuf, moutons...) et le poisson y est extrêmement rare. On dit qu'au Jour, les repas et célébrations officielles impliquent de très grandes quantités de viande. Leurs repas sont accompagnés de diverses céréales (riz, boulghour, semoule...), de grandes quantités de légumes et de légumineuses. En accompagnement ou en encas, les agrumes et fruits secs sont à l'honneur. Enfin, ce sont d'énormes consommateurs de thé chaud et de café.
Malgré la richesse de leurs repas, les desserts ne sont pas laissés de côté ; on y retrouve souvent des gâteaux de semoule, aromatisés à la pistache, à la noisette, et décorés de fruits secs.

Arts
Musique Le Oud est l'instrument phare de la Cour du Jour. S'inspirant du luth, il se tient de la même manière qu'une guitare mais, se joue sans accords. Les bardes et musiciens ne jouent jamais plusieurs notes en même temps car, elle est dite "modale". Très utilisé pour les festivités, il fait partie du folklore local, c'est un incontournable de la musique Diurne. Le Tambûr est un instruments à cordes, dont les sonorités se font pincées et très rapide. C'est un instrument qui permet un excellent rythme, parfait pour accompagner une danse.

Littérature Les Diurnes étant d'un naturel intellect, leurs lectures seront le plus souvent portées sur des sujets de société plutôt que d'être des romans d'aventure. Ainsi, c'est à la cour du Jour qu'on trouve les meilleurs essais de philosophie, mais aussi de très beaux recueils de poésie.

Danse Le Raqs sharqi est la danse traditionnelle du Jour. Même si les femmes sont plus nombreuses à performer, il est possible d'y retrouver aussi quelques fois des hommes. Les danseurs sont habillés de tenues très colorées et les chorégraphies y sont complexes et dynamiques. La danse est très réputée pour ceux qui recherchent discipline et travail d'équipe, en faisant l'activité parfaite pour les Diurnes qui cherchent à exceller dans tout ce qu'ils entreprennent. On dit qu'il s'agit de la plus vieille danse d'Evanor.

Divertissements
Les Diurnes occupent leurs journées trop chaudes par divers hobbies et activités. Le soleil devenant rapidement insoutenable, ils préfèrent s'abriter et s'occuper l'esprit avec quelques activités calmes toute la journée jusqu'à obtenir des températures plus douces en fin d'après-midi.

Jeux Si les Diurnes aiment mettre leur esprit à l'épreuve, les jeux sont souvent mis à l'honneur entre plusieurs participants. Jeux de dés ou sur plateau, ils n'en boudent aucun et ont tendance à toujours vouloir exceller dans chaque partie en réfléchissant minutieusement à la moindre décision.

Artisanat Les Faes du Jour sont très habiles de leurs mains, et leur patience légendaire leur permet de s'adonner à quelques activités très précises et méticuleuses. En général, le tissage, le tressage de panier et la poterie sont les rayons d'artisanats les plus répandus. Les motifs y sont complexes et colorés, et bien-sûr appréciés aux quatre coins d'Evanor.

Transports
En général, les Diurnes évitent les voyages en journée, le soleil étant particulièrement virulent lors des heures les plus chaudes. Malgré tout, ils sont parfois obligés d'affronter les fournaises pour se déplacer, mais jamais sans des carnets pour se repérer et s'arrêter régulièrement à divers oasis. Sinon, les guides sont souvent prisés pour traverser le désert.
Pour se faciliter les voyages dans les sables, les Faes du Jour ont su s'adapter avec différentes montures.

Montures Le dencéros ou le chameau sont les animaux de transport par excellence des Diurnes. S'ils sont plutôt lents à première vue, ce sont pourtant des animaux très endurants, capables de marcher de longues heures sous le soleil sans boire ni manger, en plus de transporter des charges lourdes, ce qui font d'eux leurs montures de référence.
Malgré tout, la cour du Jour possède également ses propres races de chevaux. Sveltes et agiles, ce sont des créatures minutieusement sélectionnées pour leurs longues jambes qui leur permettent de ne pas souffrir de la traversée du sable. Ce sont des animaux très gracieux, au poil clair et court, mais ils sont donc particulièrement sensibles aux changements de température, ce qui ne permet pas vraiment de s'en servir comme animal de voyage en dehors du Jour. Pour leur rapidité, il n'est pas rare de pouvoir assister à quelques courses dans le désert.

Qarib Une nouvelle technologie a récemment vu le jour dans le désert des terres du jour. Les qarib sont des navires qui ressemblent à ceux que les autres cours utilisent pour la navigation maritime, mais qui sont munis de roues au niveau de la coque. Le vent soufflant dans la voile permet à ceux qui l'utilisent de se déplacer plus ou moins rapidement sur les dunes du désert tout en transportant des charges lourdes. Les qarib sont révolutionnaires puisqu'ils peuvent aisément passer du désert à la rivière dépendant les conditions météorologiques et le terrain.

Rites importants
Mariages Les fiancés ne peuvent pas se voir dans la semaine précédent leur union. La veille de leurs épousailles survient la cérémonie du henné. C'est là une tradition plus répandue chez les femmes, mais certains hommes s'y prêtent également. Elle consiste en une réunion de la future épouse avec ses amies et/ou ses proches parents pour un moment convivial qui débute avec le rituel du haldi. Au cours de celui-ci, ellesutilisent des feuilles de mangue pour appliquer une pâte sur le visage, le cou, les bras, les mains, les genoux et les pieds de la future mariée. Cette dernière applique parfois une petite portion de la pâte sur ses proches pour leur prêter bonne fortune. Une fois le gommage terminé, elles se font plaisir dans un bain à l'eau parfumée suivie d'un moment au hammam avant d'utiliser le henné brun ou noir pour peindre sur leurs mains des motifs en forme d'arabesques complexes visant à accentuer leur beauté naturelle.

La cérémonie se déroule en présence de leurs deux familles et débute traditionnellement lorsque le soleil est bien haut dans le ciel. Les mariés sont souvent vêtus de couleurs vives et de vêtements extravagants. Ils peuvent changer de tenue plusieurs fois au cours de la journée de leur union, allant jusqu'à 7 tenues dans les familles nobles ou les plus aisées.

Les faes du jour sont connus pour faire durer les réjouissances durant des jours. Les célébrations marquant l'union de deux d'entre eux peuvent durer une bonne semaine, surtout au sein de la noblesse. La durée des festivités dépend toutefois de la taille de la bourse familiale.

Rites funéraires Les diurnes suivent un rituel très précis lorsque l'un des leurs décède. Le tout débute par le nettoyage du corps qui doit être purifié avec de l'eau gorgée par les rayons du soleil. Cette partie du rituel est normalement accomplie par des membres de la famille du même sexe que le défunt. Le corps est ensuite enveloppé dans un linceul blanc avant d'être porté au bûcher pour la crémation. Le tout doit se compléter le plus rapidement possible suivant le décès, dans une période maximale de deux jours, les seules exceptions étant faites pour les personnes assassinées dont le corps doit être examiné par la justice.
Culture de la Nuit
La Culture de de la Cour de la Nuit est sans doute celle qui a connu le plus d'évolution depuis que les divers clans du territoire se sont unis sous le pouvoir d'un Suprême. Cour recevant un grand nombre de réfugiés depuis toujours, elle s'est renforcée au fil des siècles en intégrant les us et coutumes de chacun.

Alimentation
La nourriture occupe une place importante chez les nocturnes. Loin d'apprécier les repas guindés et les réceptions fastes et chargées d'invités, les ressortissants de la Cour de la Nuit aiment à se retrouver en famille ou entre amis pour partager un repas. C'est même souvent autour de la table que peuvent se jouer de grandes décisions politiques ou familiales ou que sont donnés les rendez-vous les plus importants. Dans les villes, et surtout à Velaris, il n'est pas rare de les voir se rassembler dans les bars et tavernes afin de trinquer après le travail.

L'alimentation est très variée : la Cour de la Nuit profite essentiellement de la frontière avec le Printemps et de ses bonnes relations avec d'autres Cours pour importer la plupart de ses denrées. On retrouvera, sur les tables, beaucoup de plats en sauce, viandes et poissons fumés, ainsi que de l'alcool de grain : colorée, économique et facile à réaliser, la cuisine nocturne a nombreux points communs avec la cuisine printanière et hivernale mais peut parfois se montrer très différente. Un en-cas typique peut être constitué simplement d’une tranche de lard sur un morceau de pain de seigle que l’on a frotté avec de l’ail, et éventuellement quelques rondelles de concombre. On y trouve également de nombreuses pâtisseries ressemblant à des recettes diurnes et rappelant que la Cour de la Nuit est l'une des plus ouverte en matière de mixité.

Arts
Les nocturnes accordent une importance particulière à l'art qui est, à leur yeux, une manière de transmettre des histoires et légendes mais aussi de passer à la postérité. Moins tape-à-l'oeil que leur voisins du printemps, l'art nocturne reste humble bien que très apprécié de sa population.

Musique Il s'agit surtout d'artistes chantant au sujet de contes, d'histoires ou de folklore. La musique est généralement mélancolique ou bien étrangement inquiétante. Très peu d'accompagnement au chant, hormis des instruments à cordes, notamment le gusle. Dans une toute autre ambiance, les chansons de mariage sont très rythmées et joyeuses, musique qui invite les convives à danser et à célébrer. Dans ce genre de chansons, les instruments sont surtout des instruments de percutions et des instruments à cordes.

Danses Des danses qui se dansent surtout à plusieurs et qui sont très rapides et rythmées. Généralement, faites en groupe, les danseurs se lancent des défis d'adresse et de rapidité qui demandent énormément d'utilisation des jambes et des pieds. D'autres, moins compétitives, mais rythmées, se dansent surtout en se tenant les mains et en piétinant le terrain, ancienne tradition qui permettait de tasser la terre battue des maisons des faes.

Divertissements
La plupart des divertissements de la Cour prennent essentiellement place une fois le soleil couché, ou lorsque la journée touche à sa fin. Les modes changent certains bâtiments de jeux au gré des envies des propriétaires et des clients. Mais les Nocturnes sont connus notamment pour leurs les salles de jeux, où on peut parier de l'argent ou des biens aux cartes, à la roulette ou au loto. Les théâtres et les cabarets présentent les œuvres les plus populaires mais surtout les spectacles les plus audacieux : du cirque à la danse, en passant par les illusions tout peut s'y passer. Le dernier concept qui fait fureur : les salles d'évasion où quelques faes ont un temps limité pour s'échapper d'une ou plusieurs salles en résolvant des énigmes et actionnant des mécanismes ingénieux. Pour rencontrer du monde, se déhancher et boire, les Nocturnes ont inventé le concept de boîtes de nuit que l'on ne trouve que chez eux et à Elysium.

Ville d'arts, les galeries d'art, les librairies, les musées font souvent le plein d'esprit en quête d'apprentissage sur le monde en changement et sur l'avant-garde de l'art et des technologies d'Evanor. Ces technologies sont d'ailleurs mises en avant par une Foire Annuelle des Inventions où se rencontrent les plus inventifs esprits d'Evanor, foire où sont discernés de nombreux prix et les contrats de travail rédigés.

Transports
Premiers expérimentateurs et inventeurs de ce moyen de transport révolutionnaire, les faes de la Nuit utilisent la locomotive et ses wagons pour transporter de nombreuses marchandises partout dans leur Cour, mais aussi jusque dans la Cour du Printemps où le chemin de fer s'étend. Il y a aussi des wagons aménagés en somptueux salons, restaurants et salles avec couchettes pour celles et ceux souhaitant découvrir les merveilles de la Cour dans un voyage touristique. Décorés à la dernière mode des nocturnes, les arabesques d'or, tapisseries rouges et bois foncés ornent les salles avec goût. Ce moyen de transport tend à s'étendre à se démocratiser dans toutes les Cours, la Cour de l’Hiver étant la première à avoir accepté l’implantation du chemin de fer dans les régions minières.

Rites importants
Mariage Comme dans beaucoup de cours, le mariage nocturne suit une série d'étapes assez codifiées visant à s'assurer de la sécurité et de l'épanouissement du futur couple.
OFFRANDE ET BÉNÉDICTION Le mariage à la Nuit est une affaire de famille et de réjouissances : on dit qu'il sera le reflet de la vie conjugale à venir, c'est pourquoi il se doit d'être le plus joyeux possible.
Dans la tradition nocturne, c'est au marié d’offrir à sa future épouse sa robe pour mariage. Cette dernière fera, quant à elle, cadeau à son mari de la chemise qu’il portera le fameux jour. Il est commun que ce soit la futur belle-famille qui offre des anneaux de fiançailles au futur couple, tout comme ce sont également eux qui planifient les épousailles - avec l'approbation des futurs époux, évidemment. Si l'un d'entre eux n'a pas de famille pour participer aux processions, il est commun de demander à des amis proches de prendre cette place. Cela est considéré comme étant un très grand honneur.

L'EPREUVE DU PRÉTENDANT Les futurs époux passent leur dernière nuit de célibataires chacun chez soi. Le lendemain, le marié (ou demandeur lors des fiançailles) se présente à la famille de sa/son promise pour "gagner" le droit de l’épouser. Si autrefois, il pouvait s'agir d'un véritable combat visant à juger du prétendant, aujourd'hui ce dernier doit juste se plier à plusieurs gages amusants, en présence généralement des témoins qui sont là pour lui prêter main forte. Cela peut être des questions sur le/la mariée ou sur sa belle-famille, shots d’alcool, chants et autres histoires à inventer, le prétendant doit passer les différentes épreuves haut la main sous peine de laisser quelques sous (une somme symbolique) à la famille. A l'issue de cette épreuve, iel gagne le droit de retrouver la/le fiancé(e), qui se cachait jusqu’alors dans la maison et surgit vêtue de sa tenue de mariage.

LA CÉRÉMONIE La cérémonie commence avec l'arrivée la future mariée dans le temple, cheveux tressés par les membres féminins de sa famille dans une coiffure très élaborée comprenant pierres précieuses, rubans et autres perles. Alors que les vœux sont échangés et validés, l'époux n'embrasse pas la mariée mais défait plutôt sa coiffure. Les ornements sont gardés précieusement et seront offert à leur futures filles pour leur propre mariage.
Après l'échange des voeux, mariés et invités se retrouvent sur le lieu de la fête. Une vieille tradition veut que les proches apportent un grand pain rond circulaire, le kleb, dans lequel les mariés doivent croquer à pleines dents et sans les mains. Gage de fertilité, on dit que celui qui récupère le plus gros morceau est celui/celle qui "portera la culotte" au sein du couple. Au cours de la fête, la mariée fera passer à tous les convives présents un bol en argent orné de deux anses et rempli d'eau de vie traditionnelle de la Nuit afin qu'ils puissent y boire, se liant tous à la destinée du couple.

Rites funéraires Proches de leurs astres, les Nocturnes aspirent à s'élever auprès des étoiles et considèrent qu'elles sont l'incarnation de leurs ancêtres et porteuses de présages. A l'exception des Suprêmes, Seigneurs et Prêtresses, il n'y a pas de toilette mortuaire particulière, il est même, au contraire, assez mal vu de tenter d'embellir un corps car cela revient à tenter de cacher l'âme du défunt.
Le corps, souvent enveloppé afin de préserver la pudeur du défunt, est emporté sur l'une des montagnes de la Cour où sera monté son bucher funéraire. Plus la personne était importante, plus l'altitude de son bucher sera élevée. Sur place, il est de coutume de chanter des chansons, on place auprès du corps des objets ayant appartenu au mort (bijoux, dagues, vêtements, ...) ainsi que quelques bâtonnets d'encens dont la fumée est censée guider l'esprit du défunt vers les étoiles.

Tradition se perdant au fil des décennies, la famille est censée rester ensemble pendant une dizaine de jour après le bucher afin de partager la peine et d'honorer la mémoire du défunt. Des observateurs extérieurs ont souvent noté que cette pratique était bénéfique dans le processus du deuil. Durant cette période de deuil strict, les proches n'ont pas le droit de travailler, de sortir se divertir ou de quitter le groupe : c'est le reste de la communauté, voisins ou amis, qui viennent les aider afin de montrer leur soutient aux endeuillés.
Il est de coutume qu'une fois par décennie, les nocturnes retournent sur les lieux du bucher afin de s'adresser aux ancêtres et de leur assurer que les vivants vont bien.

Nous remercions les membres suivant pour leur participation à la création de cette annexe : Sothis, witch bolt., sélène, clotho, hermine, fullmoon et candysme.