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old fashioned love (cesare)
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Grand·e Fae de l'Automne
Pseudo : horizon
Pronoms irl : elle
Faceclaim : eiza gonzález ((isharewhatiwant)
Comptes : ( MERRILL ) le baron illyrien ( KORA ) la business-woman ( ACHILLE ) le doux seigneur printanier
Messages : 203
Aeskells : 1524
Triggers : à discuter ensemble ♥
Contents : none
Pronom : elle ; she
Âge : ( NONANTE-SIX ANNÉES ) dépassées, elle jette par derrière son épaule des regards emplis de la nostalgie des beaux jours passés.
Race : pure et précieuse ( GRANDE FAE ) comme bien des ancêtres avant elle.
Cour : ( AUTOMNE ) qui la consumera jusqu'à ce qu'elle ne soit plus que cendres.
Résidence : désormais à ( ARVANDOR ), décidée à retrouver une place dans ce monde après avoir tant foulé les ombres.
Occupation : ( LADY ) dans l'ombre des hommes brillants qui l'entourent.
Statut social : ( DAME ) qui n'a jamais manqué de rien.
Statut civil : ( MARIÉE ) depuis six décennies à cesare monteserre même s'il ne reste de leur relation qu'un tas de cendres ardentes et douloureuses.
Orientation sexuelle : ( HÉTÉROSEXUELLE ) qui retrouve le plaisir de séduire, après tant d'années de mariage fidèle.
Âme sœur : ( INCONNUE ) mais elle rôde, non loin.
Allégeance : ( À SES ENFANTS ) la chair de sa chair, le sang de son sang. ( À SA FRATRIE ) car elle n'oubliera jamais d'où elle vient. ( À CESARE ), mais pour combien de temps encore ? ( AUX PREMIERS ) auxquels elle a été intégrée récemment et dont elle comprend tout juste l'importance du rôle qu'elle y joue.
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
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Automne
fidèle à la cour de l'Automne
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j'étais là avant le reboot
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Bal des Astres
j'étais au dernier bal de 837
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tw: Ø @cesare monteserre
c'est un drôle de sentiment de changer d'environnement. siena est née à silivren. elle en connaît les moindres recoins pour les avoir foulés, courus, explorés, aux côtés de sa famille dans sa jeunesse. le manoir vanserra lui apporte un sentiment chaleureux à chacune de ses visites et s'accompagne d'une douce mélancolie. ensuite est venu mercadal, là où elle a passé la majorité de sa vie. elle s'y est mariée. ses enfants y sont nés. la demeure protectrice fut le théâtre de ses plus grandes joies et de ses plus terribles peines. elle renferme des souvenirs heureux et des plaies encore douloureuses. elle a aimé y vivre, mais ces derniers temps, elle avait plutôt le sentiment de s'y enliser.
et aujourd'hui vient arvandor. capitale renommée et pourtant inconnue. elle s'y est rendue pour retrouver cesare plusieurs fois pourtant ses visites ne se seront jamais éternisées. elle ne se serait jamais imaginé y déposer un jour ses valises.
à la fin de la saison sociale, les nobles ont récupéré leurs affaires de la capitale pour retourner sur leurs territoires respectifs. siena aura fait un saut rapide à mercadal pour aviser son fils et ses domestiques de sa décision nouvelle. plusieurs auront été surpris, mais personne n'a osé remettre en cause son choix.
désormais, elle apprend à connaître arvandor comme elle connaît silivren ou mercadal. elle retrouve un quotidien qui a du sens. elle se sent sereine et confiante pour l'avenir, comme rarement elle a pu l'être. il y a seulement... un léger détail qui entre en compte: vivre à nouveau aux côtés de cesare, comme ça n'a plus été le cas depuis qu'il a été nommé suprême et qu'il a déménagé en ces lieux. d'autant plus qu'à peine ses valises déposées dans un esprit morose emprunt du dépit d'avoir été omis par la mère une nouvelle fois, son centième anniversaire est là. cent ans. siena préfère ne pas songer au jour où ce sera à son tour de franchir ce stade.
ce matin-là, elle a fait un effort. elle s'est levée aux aurores. courte nuit voire inexistante pour celle qui est habitée par les insomnies. elle n'aura pas eu le loisir de s'apprêter, uniquement d'orchestrer les domestiques pour faire livrer son cadeau dans les appartements de son époux. on devine facilement qu'il s'agit d'un tableau reposant sur un chevalet, bien qu'il soit couvert d'un drap pour conserver une certaine surprise. siena renvoie les servants. parcourt la pièce du regard. la voie est libre, si ce n'est un garde veillant dans l'ombre. plus de générale. ambiance apaisée. siena se sent légère. à sa place.
et finalement, la porte de la chambre s'ouvre sur le suprême.
cent années. certaines ont été sombres, certaines lumineuses, d'autres juste nuageuses. cent ans de vie, plus de soixante durant lesquelles ils ont partagé leurs alliances. amours bien plus profondément enterrés que la hache de guerre, siena a décidé de mettre de côté toute animosité à son égard en ce jour. ensemble, ils ont traversé tempêtes et blizzards, mais pour ce sixième jour d'octobre, siena fait le choix de ne garder que le meilleur. leur force, leur détermination, leur unité. leurs souvenirs heureux et leur passé précieux.
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Grand·e Fae de l'Automne
Pseudo : enfant sauvage.
Pronoms irl : (elle, iel)
Faceclaim : Pedro Pascal + horiya (ava), alcara (sign), self (aes).
Comptes : Sylas, Revka, Adrielle & Atlas.
Messages : 222
Aeskells : 1777
Triggers : à discuter au préalable.
Contents : racisme, classisme, violence physique, violence psychologique, relation toxique et abus de pouvoir.
Pronom : IL ─ votre altesse ou votre suprématie, c'est mieux.
Âge : 99 YO ─ les années qui s'envolent comme la cendre au quatre vents.
Race : HIGH FAE ─ le sang pur et incandescent.
Cour : AUTUMN ─ les forêts aux couleurs vives, la brume du matin et le soleil chaleureux de l'après-midi. La première ligne bordant les terres humaines.
Résidence : ARVANDOR ─ un palais sous les arbres, habité par le silence et le claquement des griffes de ses chiens sur les planchers de bois.
Occupation : SUPREME ─ l'ambition s'étendant sur toutes les terres d'Evanor.
Statut social : NOBLE ─ comme le reste de sa lignée. Noble, fier et désireux de rester campé au sommet du monde.
Statut civil : MARRIED ─ par devoir, parce que l'amour rend fou.
Orientation sexuelle : HETERO ─ il n'a jamais pris le temps de s'épancher sur les affres de l'amour et de la chair.
Âme sœur : UNKNOWN ─ et indésirée.
Allégeance : TO THE MONTESERRE FAMILY ─ parce que le sang est éternel.
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Comme ce palais lui semblait différent. Depuis son retour, il n’était pas passé une journée sans que cette pensée lui effleure l’esprit. Les murs de pierre, les tapisseries aux tons vermeils, cramoisis et enflammés, les tableaux qui l’observaient d’un regard vide, la vue à travers les carreaux des fenêtres… ils étaient toujours les mêmes. Le vacarme du torrent de la rivière se jetant sous les ponts reliant les différentes parties de la Maison n’avait pas changé. Les plupart des visages qui s’inclinaient vers lui lorsqu’il passait dans les couloirs étaient encore les mêmes. Les lambeaux de brume matinale qui serpentaient à la surface du lac en contrebas étaient toujours aussi denses et se dissipaient toujours lorsque le soleil daignait poindre au-dessus de la forêt.
Tout était comme avant, et pourtant rien n’était comme avant. D’abord, il y avait la présence paisible de Siena dans les appartements réservés au consort du Suprême. En treize ans de règne, jamais son épouse n’avait occupé cette suite. Ses visites s’étaient résumées à sa participation à des rencontres d’état ou à de brefs dîners pour discuter des affaires du fief familial. En treize ans, jamais elle n’avait passé la nuit entre les draps de ses propres appartements non plus. Mais tant de choses avaient changé entre eux depuis l’été précédent… Ensuite, il y avait l’absence de Rym dans son sillage. Heureusement que la nouvelle de son départ avait été relayée bien avant leur arrivée. Cesare n’aurait pas supporté les questionnements de qui que ce soit sur le sujet. Même Dante n’avait pas osé l’évoquer.
Malgré tout, Cesare sentait qu’un peu de tension s’était allégée. Les fiançailles de Luz et d’Espen tomberaient rapidement à l’eau, ce qui avait semblé apaiser son frère cadet. Luciana semblait enfin rassurée quant à sa décision de ne pas lui forcer la main en ce qui concernait le mariage. Siena semblait prendre ses aises dans la capitale sans trop de mal. Tout ce qui clochait, c’était lui. Parce que l’absence de Rym le tuait à petit feu, parce que pour la première fois de sa vie, Cesare avait été rejeté par ce qu’il convoitait. Oh, il avait déjà fait face à de l’adversité dans le passé, à des moments difficiles et déchirants, mais personne ne lui avait vraiment brisé le cœur aussi sciemment.
Lorsque ses yeux s’étaient ouverts sur les draps sombres et froids de son lit immense, il avait réalisé avec lassitude que c’était le sixième jour d’octobre. Aujourd’hui, il avait finalement frappé la barre du premier siècle de vie. S’il avait toujours été fier des marques du temps qui prenait leur emprise sur son visage, embrassant ces marques de sa sagesse et de son expérience, cette réalité lui semblait bien sombre aujourd’hui. Peut-être parce que la vie était devenue plus fragile dans les dernières années. Le Fléau lui avait arraché un peu de sa légèreté.
Bien décidé à poursuivre sa journée comme si tout était parfaitement normal, Cesare avait enfilé une tunique bourgogne, un pantalon sombre et ses bottes de cuir, prêt à enfourcher sa monture pour parcourir la campagne automnale sur les talons de ses chiens. Son échine se raidit de surprise lorsqu’il passa la porte de sa chambre pour lever les yeux sur la silhouette fine de Siena, drapée dans une robe de chambre longue, les cheveux relâchés sur ses épaules. Ses sourcils se froncèrent malgré lui, la perplexité s’emparant de lui. Sa présence dans cette partie de la Maison était encore étrange. Chaque fois qu’ils se croisaient, le coeur du Suprême ratait un battement. Chaque fois, il se demandait si quelque chose de grave s’était produit à Mercadal avant de se souvenir qu’elle vivait désormais à Arvandor. La voir debout de si bonne heure était encore plus étrange. La brune n’avait après tout jamais partagé son affection pour le réveil matinal ou les parties de chasse.
«Je ne m’attendais pas à te trouver éveillée de si bonne heure, répondit-il, un coin de sa bouche se relevant devant la scène, son cœur se serrant violemment dans sa poitrine face à la réalité que ce geste représentait. Il s’approcha d’elle avec prudence, déposant un baiser sur la jour de son épouse, son regard s’arrimant à la silhouette d’un chevalet recouvert d’un drap pâle. Voilà des années qu’ils n’avaient pas souligné leurs anniversaires respectifs. Je ne m’attendais pas non plus à un présent de ta part… »
Le ton de sa voix était doux, posé, curieux. Avec l’anniversaire de son épouse qui arriverait à peine une semaine plus tard, il devrait se creuses les méninges pour lui offrir quelque chose en retour…
Tout était comme avant, et pourtant rien n’était comme avant. D’abord, il y avait la présence paisible de Siena dans les appartements réservés au consort du Suprême. En treize ans de règne, jamais son épouse n’avait occupé cette suite. Ses visites s’étaient résumées à sa participation à des rencontres d’état ou à de brefs dîners pour discuter des affaires du fief familial. En treize ans, jamais elle n’avait passé la nuit entre les draps de ses propres appartements non plus. Mais tant de choses avaient changé entre eux depuis l’été précédent… Ensuite, il y avait l’absence de Rym dans son sillage. Heureusement que la nouvelle de son départ avait été relayée bien avant leur arrivée. Cesare n’aurait pas supporté les questionnements de qui que ce soit sur le sujet. Même Dante n’avait pas osé l’évoquer.
Malgré tout, Cesare sentait qu’un peu de tension s’était allégée. Les fiançailles de Luz et d’Espen tomberaient rapidement à l’eau, ce qui avait semblé apaiser son frère cadet. Luciana semblait enfin rassurée quant à sa décision de ne pas lui forcer la main en ce qui concernait le mariage. Siena semblait prendre ses aises dans la capitale sans trop de mal. Tout ce qui clochait, c’était lui. Parce que l’absence de Rym le tuait à petit feu, parce que pour la première fois de sa vie, Cesare avait été rejeté par ce qu’il convoitait. Oh, il avait déjà fait face à de l’adversité dans le passé, à des moments difficiles et déchirants, mais personne ne lui avait vraiment brisé le cœur aussi sciemment.
Lorsque ses yeux s’étaient ouverts sur les draps sombres et froids de son lit immense, il avait réalisé avec lassitude que c’était le sixième jour d’octobre. Aujourd’hui, il avait finalement frappé la barre du premier siècle de vie. S’il avait toujours été fier des marques du temps qui prenait leur emprise sur son visage, embrassant ces marques de sa sagesse et de son expérience, cette réalité lui semblait bien sombre aujourd’hui. Peut-être parce que la vie était devenue plus fragile dans les dernières années. Le Fléau lui avait arraché un peu de sa légèreté.
Bien décidé à poursuivre sa journée comme si tout était parfaitement normal, Cesare avait enfilé une tunique bourgogne, un pantalon sombre et ses bottes de cuir, prêt à enfourcher sa monture pour parcourir la campagne automnale sur les talons de ses chiens. Son échine se raidit de surprise lorsqu’il passa la porte de sa chambre pour lever les yeux sur la silhouette fine de Siena, drapée dans une robe de chambre longue, les cheveux relâchés sur ses épaules. Ses sourcils se froncèrent malgré lui, la perplexité s’emparant de lui. Sa présence dans cette partie de la Maison était encore étrange. Chaque fois qu’ils se croisaient, le coeur du Suprême ratait un battement. Chaque fois, il se demandait si quelque chose de grave s’était produit à Mercadal avant de se souvenir qu’elle vivait désormais à Arvandor. La voir debout de si bonne heure était encore plus étrange. La brune n’avait après tout jamais partagé son affection pour le réveil matinal ou les parties de chasse.
«
Le ton de sa voix était doux, posé, curieux. Avec l’anniversaire de son épouse qui arriverait à peine une semaine plus tard, il devrait se creuses les méninges pour lui offrir quelque chose en retour…
6 octobre 837 avec @Siena Monteserre ∙ code par alcara
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The flames rose into the night. The smoke tainted the sky. Our world burned and crumbled around us. But we stood still. And we will rise from the ashes.
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fidèle à la cour de l'Automne
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tw: Ø @cesare monteserre
Siena est debout, là, dans l'antichambre. Attendant patiemment l'arrivée de Cesare, elle se tourne vers la fenêtre qui ouvre une belle vue sur les jardins d'Arvandor. De son oeil avisé, elle observe le petit monde s'éveiller sous l'aube naissante. Ce matin est brumeux, le soleil parsème tout juste la cour de ses rayons, mais déjà le chant des oiseaux retentit. Ils vont çà-et-là, dégustant des flocons d'avoine oubliés par un cheval la veille, ou se baignant dans les fontaines. Il s'y trouve déjà un jardinier, affairé à tailler les haies et les rosiers que l'on a planté pour plaire à la Dame de l'Automne. L'air frais s'engouffre par les interstices de la fenêtre et elle croise ses bras sur sa poitrine pour conserver sa propre chaleur. Sa vie à Arvandor est si récente; elle apprend encore à y trouver ses repères, après avoir vécu tant d'années à Mercadal. Se déraciner n'est pas une mauvaise chose, au contraire, elle en sentait le besoin, malgré tous les côtés négatifs que cela entraîne; la perte de ses habitudes, l'apprentissage d'un nouveau lieu. Il était temps de laisser la gestion de la ville du Mur entièrement à Juan et son épouse, Siena refusait d'être une échine dans leur pied. Cette décision lui retirant bien des responsabilités, elle savoure cette nouvelle vie de plaisirs. Renouer avec Silivren, lire à propos de cette Foi qu'elle découvre encore. C'est tant de nouveautés dans sa vie qu'elle ne sait plus où donner de la tête, mais ce sont des flammes nouvelles qui brûlent en elle désormais.
A l'arrivée de Cesare, Siena se tourne vers la porte s'entrouvrant. Dans sa robe de chambre ténébreuse décorée de dentelle, ses cheveux lâchés cascadant sur ses épaules, elle sourit, amusée à la vision de Cesare devant elle. Il est surpris de la trouver ici, alors que, de toute évidence étant donné le choix de ses vêtements, il comptait s'en aller dans les bois. Un rituel auquel il ne faisait jamais défaut, instauré depuis des décennies. Aujourd'hui, il devra reporter sa sortie.
Son époux ne manque pas de lui faire part de son étonnement. Pour autant, il est doux et attentionné lorsqu'il dépose un baiser sur sa pommette.
Elle désigne le chevalet d'un geste de la main.
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Cour : AUTUMN ─ les forêts aux couleurs vives, la brume du matin et le soleil chaleureux de l'après-midi. La première ligne bordant les terres humaines.
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Orientation sexuelle : HETERO ─ il n'a jamais pris le temps de s'épancher sur les affres de l'amour et de la chair.
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Le cœur tambourinant entre ses côtes, Cesare s’avança vers le chevalet où une scène somptueuse était dépeinte. Le palais de sa famille à Mercadal, dont l’architecture toute en sobriété s’élève, entourée de l’or, du cuivre et du vermillon de la forêt automnale. Sur le chemin menant aux portes métalliques de la grande cour, une silhouette solitaire perchée sur un cheval à la robe sombre, entouré par plusieurs chiens de chasse s’avançait. Il fouilla la scène du regard, se demandant si l’artiste n’aurait pas dissimulé d’autres personnages dans cette scène, mais les membres de sa famille n’apparaissaient nulle part. La solitude de l’homme dépeint sur le tableau ne le laissait pas indifférent.
Son organe se serra violemment dans sa poitrine. L’œuvre était d’une beauté sans nom. Au premier regard, il songea qu’elle capturait ce moment de ses journées qu’il préférait, celui où il s’échappait de son rôle de Seigneur, de son rôle de Suprême, pour n’être que Cesare. En y réfléchissant encore, il réalisa que le cavalier ne quittait pas Mercadal; il y rentrait. Peut-être était-ce finalement un tout au moment qu’elle avait fait capturer sur cette image. Pour lui, les derniers instants de liberté à l’état pur avant de revenir vers ceux qu’il aimait, et pour elle, ce moment où elle pouvait l’apercevoir alors qu’il rentrait au bercail. Cesare n’osait pas l’interroger.
Il observa encore l’image. Il se demanda à quand remontait ce souvenir. Mercadal avait changé au fil du temps. Cesare ne pouvait s’empêcher de se remémorer les mois qui avaient succédé le départ d’Aitor, ces mois teintés par sa colère et son ressentiment envers la femme qui se tenait près de lui. Il avait passé des jours à arpenter les couloirs et les jardins de sa forteresse rongé de frustration face à tout ce que Siena avait changé depuis son arrivé. Il avait pesté contre l’apparition des bosquets de fleurs sauvages dans les jardins, contre les œuvres d’art qui n’étaient pas là lorsqu’il était enfant, contre tout ce qui lui rappelait Siena… Pourtant ce matin, il retrouva un certain réconfort en apercevant certains détails qui lui soufflaient que c’était le Mercadal de l’époque où leurs enfants étaient petits.
«C’est-c’est magnifique, Siena… déclara-t-il d’une voix légèrement nouée par l’émotion. Voilà longtemps qu’ils ne s’étaient pas offert de cadeau. Voilà longtemps qu’ils ne s’étaient pas adressé la parole sans cette tension qui avait persisté entre eux durant des décennies. Ce tableau aura une place de choix dans mes appartements. Il m’aidera à me souvenir d’où je viens. Il l’aiderait aussi à se rappeler ses erreurs passées, mais ça il n’osait pas l’admettre tout haut, parce qu’il ne méritait pas la pitié de qui que ce soit. Il m’aidera à me remémorer que j’espérais changer notre monde pour notre famille avant tout… »
Il quitta enfin le tableau du regard pour observer son épouse, attrapant sa main entre ses doigts pour la serrer avec gratitude. Il n’avait jamais regretté la suprématie. Lorsqu’il s’était installé à Arvandor, il avait eu du mal à s’habituer à vivre dans son palais, à s’habituer au silence solennel brisé uniquement par le vent et les torrents. S’il était parvenu à porter la couronne comme une deuxième peau après un moment, ça n’était pas dans la capitale qu’il conservait ses plus beaux souvenirs.
«Merci. Pour le tableau, mais aussi pour ta présence à Arvandor. Je sais que les choses sont loin d’être comme elles l’étaient entre nous, mais je suis heureux de te retrouver. Ce présent ne faisait que lui rappeler à quel point Siena le connaissait. Peut-être autant que Rym. Il avait partagé avec son épouse une complicité à toutes épreuves à une époque et même s’il n’avait jamais cessé de lui prêter sa confiance, il avait oublié à quel point ils avaient été proches. J’espère que Mercadal ne te manque pas trop ? »
Son organe se serra violemment dans sa poitrine. L’œuvre était d’une beauté sans nom. Au premier regard, il songea qu’elle capturait ce moment de ses journées qu’il préférait, celui où il s’échappait de son rôle de Seigneur, de son rôle de Suprême, pour n’être que Cesare. En y réfléchissant encore, il réalisa que le cavalier ne quittait pas Mercadal; il y rentrait. Peut-être était-ce finalement un tout au moment qu’elle avait fait capturer sur cette image. Pour lui, les derniers instants de liberté à l’état pur avant de revenir vers ceux qu’il aimait, et pour elle, ce moment où elle pouvait l’apercevoir alors qu’il rentrait au bercail. Cesare n’osait pas l’interroger.
Il observa encore l’image. Il se demanda à quand remontait ce souvenir. Mercadal avait changé au fil du temps. Cesare ne pouvait s’empêcher de se remémorer les mois qui avaient succédé le départ d’Aitor, ces mois teintés par sa colère et son ressentiment envers la femme qui se tenait près de lui. Il avait passé des jours à arpenter les couloirs et les jardins de sa forteresse rongé de frustration face à tout ce que Siena avait changé depuis son arrivé. Il avait pesté contre l’apparition des bosquets de fleurs sauvages dans les jardins, contre les œuvres d’art qui n’étaient pas là lorsqu’il était enfant, contre tout ce qui lui rappelait Siena… Pourtant ce matin, il retrouva un certain réconfort en apercevant certains détails qui lui soufflaient que c’était le Mercadal de l’époque où leurs enfants étaient petits.
«
Il quitta enfin le tableau du regard pour observer son épouse, attrapant sa main entre ses doigts pour la serrer avec gratitude. Il n’avait jamais regretté la suprématie. Lorsqu’il s’était installé à Arvandor, il avait eu du mal à s’habituer à vivre dans son palais, à s’habituer au silence solennel brisé uniquement par le vent et les torrents. S’il était parvenu à porter la couronne comme une deuxième peau après un moment, ça n’était pas dans la capitale qu’il conservait ses plus beaux souvenirs.
«
6 octobre 837 avec @Siena Monteserre ∙ code par alcara
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Statut civil : ( MARIÉE ) depuis six décennies à cesare monteserre même s'il ne reste de leur relation qu'un tas de cendres ardentes et douloureuses.
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Aesthetic 1 :
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C'est une journée vraiment particulière, Siena le sent. Elle est dans une humeur qu'elle n'a plus vécu depuis des lustres; elle est apaisée. Ce matin-là, son être a décidé de signer une trêve avec ses tourments. Elle pardonne les erreurs du passé et se contente du moment présent, ne se souvenant plus que des bons moments. Elle veut que cette journée soit placée sous le signe de la paix, du souvenir, des belles années passées. C'est peut-être le centième anniversaire de Cesare, mais son coeur est en fête aujourd'hui. Simplement heureux de ce qu'il possède, de l'amour dont on le nourrit, et de ces êtres proches qui continuent de l'être malgré les décennies qui défilent.
En ce sixième jour d'octobre, elle a retrouvé une douceur qu'on lui connaissait avant. Elle ne l'a jamais perdue, a toujours cheminé auprès d'elle comme une vieille amie, mais elle n'apparaissait qu'en présence de certaines personnes particulières. Aujourd'hui, elle sera là pour Cesare également.
Son époux demeure silencieux de longs instants, à découvrir les moindres détails du tableau dévoilé devant son regard ébahi. Siena observe son visage, y décelant les traces des émotions qui le traversent; ses yeux émus, un coin de sa lèvre qui se tend, son nez qui frémit. Et à son tour, elle tourne la tête vers la peinture. C'est un instant figé dans le temps, un souvenir de leur vie passée. Il ne figure que lui, comme entité, entouré de sa monture et de ses chiens, un souhait émis par la commanditaire auprès de l'artiste. Non pas pour dépeindre les mauvais aspects de sa solitude, mais plutôt les meilleurs. Ceux où il se ressourçait dans ces bois qu'il aime tant, près de sa demeure natale. Elle aurait pu faire dresser un tableau de famille, où le couple figurerait au plus proche de leur quatre enfants, mais l'approche d'Aitor aurait fait bien trop souffrir la mère. Elle a préféré se tenir à une pièce d'art qui le représente lui, et tout ce qui lui appartient d'aimer, indépendamment de sa famille. D'autant plus qu'elle a fait dépeindre le Mercadal de leurs jeunes années de mariage, celui où ils étaient un foyer uni et chaleureux, Cesare représenté sur la toile comme retournant auprès des siens pour leur dévouer tout son amour.
Sa réaction attendrie fait sourire la Dame à ses côtés. Sa main chaude trouve la sienne, et elle sent dans son geste et ses iris sombres qu'elle connaît si bien toute sa sincérité.
Ses mots la touchent. Il n'y a plus d'aigreur ni de tension dans leurs échanges. Siena se sent comme dans un doux rêve, à annihiler tout le mal qui a pu être semé entre eux durant les longues et sombres dernières années. La volonté que montre Cesare à vouloir réparer les pots cassés entre eux y est sûrement pour quelque chose dans la rédemption de Siena.
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Grand·e Fae de l'Automne
Pseudo : enfant sauvage.
Pronoms irl : (elle, iel)
Faceclaim : Pedro Pascal + horiya (ava), alcara (sign), self (aes).
Comptes : Sylas, Revka, Adrielle & Atlas.
Messages : 222
Aeskells : 1777
Triggers : à discuter au préalable.
Contents : racisme, classisme, violence physique, violence psychologique, relation toxique et abus de pouvoir.
Pronom : IL ─ votre altesse ou votre suprématie, c'est mieux.
Âge : 99 YO ─ les années qui s'envolent comme la cendre au quatre vents.
Race : HIGH FAE ─ le sang pur et incandescent.
Cour : AUTUMN ─ les forêts aux couleurs vives, la brume du matin et le soleil chaleureux de l'après-midi. La première ligne bordant les terres humaines.
Résidence : ARVANDOR ─ un palais sous les arbres, habité par le silence et le claquement des griffes de ses chiens sur les planchers de bois.
Occupation : SUPREME ─ l'ambition s'étendant sur toutes les terres d'Evanor.
Statut social : NOBLE ─ comme le reste de sa lignée. Noble, fier et désireux de rester campé au sommet du monde.
Statut civil : MARRIED ─ par devoir, parce que l'amour rend fou.
Orientation sexuelle : HETERO ─ il n'a jamais pris le temps de s'épancher sur les affres de l'amour et de la chair.
Âme sœur : UNKNOWN ─ et indésirée.
Allégeance : TO THE MONTESERRE FAMILY ─ parce que le sang est éternel.
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Staff
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Tu le peux encore. Ces mots étaient étrangement réconfortants, et pourtant il n’osait pas encore s’aventurer sur ce terrain. Pas encore. C’était difficile d’admettre que ses ambitions ne faisaient pas bon ménage avec leur famille, que ses ambitions menaçaient l’équilibre fragile qui régnait dans ce monde, et qu’une part de lui craignait les conséquences pour les gens qu’il aimait. Ce nouveau tatouage qui s’étendait sur sa peau, la promesse qu’il avait faite à Rym avant qu’elle ne s’exile, finirait sans aucune doute par être sa damnation.
Tôt ou tard, il devrait agir — que ce soit auprès du Concordat dans son ensemble, des Suprêmes individuellement ou de la Cour du Crépuscule directement. Parce qu’il avait juré à Rym qu’il ferait tout en son pouvoir pour que les divergents soient traités plus justement, et qu’il se battrait pour que les traditions obsolètes soient écrasées. Voilà des mois qu’il tournait la question dans son esprit sans parvenir à trouver un plan d’attaque qui ne viendrait pas anéantir tout ce qu’il tentait de rebâtir avec les membres de sa famille. L’idée de voir les brins de confiance qui s’étaient tissés entre eux se déchirer, même au profit d’un monde meilleur, le tuerait à petit feu.
Il chassa néanmoins ces pensées sombres en tendant l’oreille vers Siena, sa main toujours serrée entre ses doigts. C’était presque un soulagement de l’entendre dire tout haut qu’ils ne retrouveraient sans doute jamais ce qu’ils avaient eu auparavant. Un noeud s’était délié instantanément dans son estomac en réalisant que, peut-être, Siena n’avait pas vraiment espoir qu’ils redeviennent le couple uni et amoureux que les journaux à potins continuaient à dépeindre de temps à autre. Quelques semaines plus tôt, Cesare avait dit à Luciana qu’il ne cesserait jamais d’aimer Siena, et c’était vrai. Siena resterait toujours la mère de ses enfants, la femme qui l’avait vu devenir un homme et qui l’avait accompagnée dans ses heures les plus sombres. Mais la haine, la frustration, la tension et la jalousie s’étaient distillés depuis trop longtemps entre eux, et il ne pensait pas être capable de l’aimer de nouveau comme il l’aurait dû, comme un époux devrait chérir sa femme. Et malgré son départ, l’ombre de Rym continuerait à s’attarder sur son cœur, l’empêchant de considérer retrouver une dynamique passionnelle avec Siena…
Un frisson parcourut l’échine de l’homme lorsque Siena évoqua que le temps était venu que Juan fonde sa propre famille. Il fêtait son premier siècle de vie, mais l’idée de devenir grand-père lui semblait encore étrange. Surtout qu’il tentait de prendre ses distances avec la vie amoureuse de ses rejetons, plus précisément d’oublier les alliances potentielles pour quelques temps…
Quoi qu’il en soit, il se doutait que le départ de Siena devait être un soulagement pour la jeune épouse de Juan, qui vivait forcément dans l’ombre de sa belle-mère depuis plusieurs années maintenant. Même s’il ne l’admettrait jamais tout haut, sa propre épouse n’avait que brillé davantage lorsqu’il était devenu seigneur, après le décès tragiquement nébuleux de ses parents. L’absence de Catalina avait laissé suffisamment de place à Siena pour faire de Mercadal sa demeure. Ainsi, il devinait qu’il serait plus facile pour la jeune dame de Mercadal de prendre ses aises maintenant que sa prédécesseuse avait disparu… À une époque, on aurait dit que l’ascension de Juan au titre de Seigneur avait été prématurée, et que sa mère aurait dû continuer à veiller sur ses affaires et à le guider, mais les récentes années et le Fléau avaient tout changé. La vie semblait soudainement horriblement fragile et ceux que l’on aurait considérés comme des éphèbes quelques années plus tôt trônaient désormais sur le siège de Suprêmes.
Serrant les dents pensivement, Cesare se décida à briser le charme qui régnait depuis quelques minutes. Il adressa un signe de tête au garde qui se tenait dans l’ombre, lui intimant de s’effacer pour leur laisser un peu d’intimité. «Je n’ai pas envie de marcher sur des œufs alors je préfère parler franchement. J’aimerais savoir ce que tu attends de moi… ce que tu attends de notre cohabitation ? » La question semblait sortir de nulle part, mais il avait besoin de savoir. Il voulait Siena auprès de lui pour adoucir leur relation, pour nouer une amitié et obtenir son conseil. Il espérait qu’elle le suivrait dans ses ambitions de changer le monde tel qu’ils le connaissaient. Mais il craignait de l’entraîner dans sa folie et de lui briser le cœur de la foulée.
Tôt ou tard, il devrait agir — que ce soit auprès du Concordat dans son ensemble, des Suprêmes individuellement ou de la Cour du Crépuscule directement. Parce qu’il avait juré à Rym qu’il ferait tout en son pouvoir pour que les divergents soient traités plus justement, et qu’il se battrait pour que les traditions obsolètes soient écrasées. Voilà des mois qu’il tournait la question dans son esprit sans parvenir à trouver un plan d’attaque qui ne viendrait pas anéantir tout ce qu’il tentait de rebâtir avec les membres de sa famille. L’idée de voir les brins de confiance qui s’étaient tissés entre eux se déchirer, même au profit d’un monde meilleur, le tuerait à petit feu.
Il chassa néanmoins ces pensées sombres en tendant l’oreille vers Siena, sa main toujours serrée entre ses doigts. C’était presque un soulagement de l’entendre dire tout haut qu’ils ne retrouveraient sans doute jamais ce qu’ils avaient eu auparavant. Un noeud s’était délié instantanément dans son estomac en réalisant que, peut-être, Siena n’avait pas vraiment espoir qu’ils redeviennent le couple uni et amoureux que les journaux à potins continuaient à dépeindre de temps à autre. Quelques semaines plus tôt, Cesare avait dit à Luciana qu’il ne cesserait jamais d’aimer Siena, et c’était vrai. Siena resterait toujours la mère de ses enfants, la femme qui l’avait vu devenir un homme et qui l’avait accompagnée dans ses heures les plus sombres. Mais la haine, la frustration, la tension et la jalousie s’étaient distillés depuis trop longtemps entre eux, et il ne pensait pas être capable de l’aimer de nouveau comme il l’aurait dû, comme un époux devrait chérir sa femme. Et malgré son départ, l’ombre de Rym continuerait à s’attarder sur son cœur, l’empêchant de considérer retrouver une dynamique passionnelle avec Siena…
Un frisson parcourut l’échine de l’homme lorsque Siena évoqua que le temps était venu que Juan fonde sa propre famille. Il fêtait son premier siècle de vie, mais l’idée de devenir grand-père lui semblait encore étrange. Surtout qu’il tentait de prendre ses distances avec la vie amoureuse de ses rejetons, plus précisément d’oublier les alliances potentielles pour quelques temps…
Quoi qu’il en soit, il se doutait que le départ de Siena devait être un soulagement pour la jeune épouse de Juan, qui vivait forcément dans l’ombre de sa belle-mère depuis plusieurs années maintenant. Même s’il ne l’admettrait jamais tout haut, sa propre épouse n’avait que brillé davantage lorsqu’il était devenu seigneur, après le décès tragiquement nébuleux de ses parents. L’absence de Catalina avait laissé suffisamment de place à Siena pour faire de Mercadal sa demeure. Ainsi, il devinait qu’il serait plus facile pour la jeune dame de Mercadal de prendre ses aises maintenant que sa prédécesseuse avait disparu… À une époque, on aurait dit que l’ascension de Juan au titre de Seigneur avait été prématurée, et que sa mère aurait dû continuer à veiller sur ses affaires et à le guider, mais les récentes années et le Fléau avaient tout changé. La vie semblait soudainement horriblement fragile et ceux que l’on aurait considérés comme des éphèbes quelques années plus tôt trônaient désormais sur le siège de Suprêmes.
Serrant les dents pensivement, Cesare se décida à briser le charme qui régnait depuis quelques minutes. Il adressa un signe de tête au garde qui se tenait dans l’ombre, lui intimant de s’effacer pour leur laisser un peu d’intimité. «
6 octobre 837 avec @Siena Monteserre ∙ code par alcara
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The flames rose into the night. The smoke tainted the sky. Our world burned and crumbled around us. But we stood still. And we will rise from the ashes.
Grand·e Fae de l'Automne
Pseudo : horizon
Pronoms irl : elle
Faceclaim : eiza gonzález ((isharewhatiwant)
Comptes : ( MERRILL ) le baron illyrien ( KORA ) la business-woman ( ACHILLE ) le doux seigneur printanier
Messages : 203
Aeskells : 1524
Triggers : à discuter ensemble ♥
Contents : none
Pronom : elle ; she
Âge : ( NONANTE-SIX ANNÉES ) dépassées, elle jette par derrière son épaule des regards emplis de la nostalgie des beaux jours passés.
Race : pure et précieuse ( GRANDE FAE ) comme bien des ancêtres avant elle.
Cour : ( AUTOMNE ) qui la consumera jusqu'à ce qu'elle ne soit plus que cendres.
Résidence : désormais à ( ARVANDOR ), décidée à retrouver une place dans ce monde après avoir tant foulé les ombres.
Occupation : ( LADY ) dans l'ombre des hommes brillants qui l'entourent.
Statut social : ( DAME ) qui n'a jamais manqué de rien.
Statut civil : ( MARIÉE ) depuis six décennies à cesare monteserre même s'il ne reste de leur relation qu'un tas de cendres ardentes et douloureuses.
Orientation sexuelle : ( HÉTÉROSEXUELLE ) qui retrouve le plaisir de séduire, après tant d'années de mariage fidèle.
Âme sœur : ( INCONNUE ) mais elle rôde, non loin.
Allégeance : ( À SES ENFANTS ) la chair de sa chair, le sang de son sang. ( À SA FRATRIE ) car elle n'oubliera jamais d'où elle vient. ( À CESARE ), mais pour combien de temps encore ? ( AUX PREMIERS ) auxquels elle a été intégrée récemment et dont elle comprend tout juste l'importance du rôle qu'elle y joue.
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Staff
je gère la place
Noble
je suis de l'élite
Automne
fidèle à la cour de l'Automne
Feu
magie de l'automne
Foi des premiers
Je vénère les premiers faes
Ancien·ne
j'étais là avant le reboot
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Bal des Astres
j'étais au dernier bal de 837
old fashioned love
tw: Ø @cesare monteserre
De quand datait exactement leur dernière conversation sur un ton si léger, sincère et empathique ? Sans arrière pensée, sans jalousie ou colère ? Le couple suprême de l'Automne n'a vécu que dans ces émotions négatives pendant des années, dans l'unique but de tirer son adversaire un peu plus vers le bas. Parfois même de manière inconsciente de la part de Siena, qui a longtemps rejeté tout son malheur sur les épaules de son mari. Leur séparation fut nécessaire, la Mère l'a écoutée dans ses prières en nommant Cesare Suprême et ainsi, l'éloigner d'elle. Elle avait besoin d'air, et surtout, de se noyer parmi ses propres démons. Si la Vanserra a appris à vivre avec eux désormais, ils reviennent toujours la hanter, la nuit. Insomnies et baisses de morales sont des symptômes de la dépression que Siena vit encore bien trop souvent.
La main de Cesare diffuse une chaleur agréable dans tout son corps. Il a toujours su lui transmettre son énergie, d'un simple geste. Il lui a appris la force de la détermination et l'a aidée à s'affirmer; Siena était si jeune à leur première rencontre, ils n'étaient que des jeunes faes sans grande expérience de la vie. Ils se sont construits ensemble, et la Dame de l'Automne a longtemps pensé que rien ne pourrait jamais les séparer, que les bases solides qu'ils avaient édifiées tiendraient face aux vents et marées... Mais c'était sans se douter de ce que la Mère leur réservait.
C'est sous un jour nouveau qu'elle veut fêter ce centième anniversaire. Sans ignorer leur passé, ajouter des pierres à leur édifice en espérant qu'il retrouve de la stabilité. Siena a encore la force d'espérer que tout n'est pas perdu. Que l'homme qui l'a fait devenir une femme peut l'aider à s'épanouir encore dans le siècle à venir. Elle le sent dans son toucher, dans son parfum de braise et de musc, qu'ils ont encore des choses à vivre ensemble.
Elle perçoit le geste discret à l'encontre du garde qui disparaît sans un bruit. La salle est silencieuse, le château d'Arvandor est encore endormi à cette petite heure du matin. Siena sent la question venir, abandonne sa contemplation du tableau pour se tourner vers son époux. La question fait sens pour elle, et elle salue l'envie de transparence qui traverse l'homme à ses côtés. Ils se sont mentis trop souvent, par fierté, par omission. Siena ne veut plus de cela. Elle se veut sincère et espère profondément que Cesare agira de même.
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Cour : AUTUMN ─ les forêts aux couleurs vives, la brume du matin et le soleil chaleureux de l'après-midi. La première ligne bordant les terres humaines.
Résidence : ARVANDOR ─ un palais sous les arbres, habité par le silence et le claquement des griffes de ses chiens sur les planchers de bois.
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Orientation sexuelle : HETERO ─ il n'a jamais pris le temps de s'épancher sur les affres de l'amour et de la chair.
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Ce serait si facile, songea-t-il alors en observant Siena, de traverser la distance qui les séparait pour s'emparer de ses lèvres. De l’étreindre un moment et de lui dire à quel point il se sentait seul lui aussi, qu'il n'avait jamais cessé de l'aimer et qu'il s'en voudrait toujours pour avoir brisé leur famille et son cœur dans la foulée. Parce que c'était vrai, au fond. Mais flancher maintenant signifierait aussi retomber dans de vieilles habitudes. Celles où il ne lui avouait que la moitié de la vérité et où Siena ne savait que ce qui l'arrangeait, lui. Flancher maintenant, c’était continuer dans cet éternel cercle vicieux qui les avait déjà menés là où ils en étaient désormais.
Et alors vint la question qui lui ferait couler des sueurs froides sur la nuque, celle qui le forcerait à admettre tout ce qu'il avait mis tellement d'années à s'avouer à lui-même. La question qui risquait de détruire le semblant de paix qu'ils rebâtissaient peu à peu, mais de façon définitive cette fois. S'il lui avouait toute la vérité, pourrait-t-elle le pardonner ? S'il ne lui avouait que des bribes, risquait-elle de finir par l'apprendre de la bouche de quelqu'un d'autre, les amenant vers leur perte ? Peu importe l’avenue qu’il emprunterait, la conversation prenait un tournant qui mènerait, dans le meilleur des cas, aux cris, aux larmes ou à la violence, ou dans le pire des cas, à un ressentiment muet, à une rancune silencieuse qui pourrirait lentement jusqu’à les amener au bûcher. Les deux possibilités étaient sinistres.
«Siena, je... Son coeur battait à tout rompre. Il soutenait le regard de son épouse, y lisant à la fois de la colère, du doute et du désarroi. Tu es la mère de mes enfants, Siena. Tu as toujours compté parmi les personnes en qui j'ai le plus confiance. Ça n'a jamais changé. J'ai besoin de quelqu'un pour me guider, pour m'ancrer, pour m'éclaircir l'esprit. J'espère qu'avec un peu de temps, tu puisses devenir cette personne. »
Cesare considéra un instant la possibilité de taire ses sentiments pour Rym. Avouer à Siena que sa générale avait tenu ce rôle pendant plus de dix ans, ce rôle qui aurait dû lui revenir, lui semble presque fou. Pourtant, il refusait de s'exposer à la possibilité qu'elle apprenne la vérité de la bouche de quelqu'un d'autre. Il refusait de continuer à vivre drapé dans des secrets qui ne feraient de bien à personne. Pas à lui, pas à Rym, pas à Siena et pas aux autres…
«J'ai laissé ma fierté détruire notre couple, Siena. C'était plus facile de croire que tu m'avait trahi que d'accepter que notre fils était divergent. Il déglutit en mesurant ses prochaines paroles. Un jour, un philosophe qui était venu à Arvandor m'a dit qu'il croyait que les divergents étaient choisis par la Mère, parce qu'ils étaient destinés à accomplir de grandes choses. Cet homme croyait que, dans l'éventualité où la Cour du Crépuscule mettait un objet appartenant à un divergent dans le Chaudron lors du rituel de suprématie, cette personne avait de bonnes chances de devenir Suprême. Et alors j'ai trouvé les divergents les plus puissants de notre cour et je les ai enchaînés à moi grâce à un serment, parce qu'ils étaient des abominations et qu'en leur donnant un rôle dans quelque chose de plus grand qu’eux, ils n'étaient plus une menace. »
Un ricanement lui secoua les épaules. Si un oracle lui avait prédit ce futur, Cesare n’y aurait pas cru. Quinze ans plus tôt, la pensée qu’il tombe amoureux d’une divergente, même si elle s’avérait être son âme sœur, lui avait semblé strictement impossible. «Je ne pensais pas qu'ils finiraient par percer mon armure autrement. La Générale Ash'han m'a fait réaliser que les divergents sont faes, comme toi et moi. Elle m'a fait réaliser que le même sang coule dans nos veines. Je te mentirais si je prétendais qu'il ne s'est rien passé entre la Générale et moi. Elle en est venue à prendre une place qui aurait dû te revenir en tant qu'épouse. Pas dans mon lit, mais dans ma vie… Il marqua une courte pause, lui faisant un signe pour l’intimer à garder le silence pour le laisser terminer. Les choses ont dérapé. Elle m’a demandé de choisir entre ma famille et mon affection pour elle. J’ai choisi ma famille. J’ai choisi mon sang. J’ai besoin de quelqu’un pour m’épauler, pour partager le fardeau de la Suprématie. Nos enfants ne sont pas prêts. Mais toi… j’ai confiance en toi, en ton jugement et ta loyauté envers notre cour… »
Et alors vint la question qui lui ferait couler des sueurs froides sur la nuque, celle qui le forcerait à admettre tout ce qu'il avait mis tellement d'années à s'avouer à lui-même. La question qui risquait de détruire le semblant de paix qu'ils rebâtissaient peu à peu, mais de façon définitive cette fois. S'il lui avouait toute la vérité, pourrait-t-elle le pardonner ? S'il ne lui avouait que des bribes, risquait-elle de finir par l'apprendre de la bouche de quelqu'un d'autre, les amenant vers leur perte ? Peu importe l’avenue qu’il emprunterait, la conversation prenait un tournant qui mènerait, dans le meilleur des cas, aux cris, aux larmes ou à la violence, ou dans le pire des cas, à un ressentiment muet, à une rancune silencieuse qui pourrirait lentement jusqu’à les amener au bûcher. Les deux possibilités étaient sinistres.
«
Cesare considéra un instant la possibilité de taire ses sentiments pour Rym. Avouer à Siena que sa générale avait tenu ce rôle pendant plus de dix ans, ce rôle qui aurait dû lui revenir, lui semble presque fou. Pourtant, il refusait de s'exposer à la possibilité qu'elle apprenne la vérité de la bouche de quelqu'un d'autre. Il refusait de continuer à vivre drapé dans des secrets qui ne feraient de bien à personne. Pas à lui, pas à Rym, pas à Siena et pas aux autres…
«
Un ricanement lui secoua les épaules. Si un oracle lui avait prédit ce futur, Cesare n’y aurait pas cru. Quinze ans plus tôt, la pensée qu’il tombe amoureux d’une divergente, même si elle s’avérait être son âme sœur, lui avait semblé strictement impossible. «
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C'est fou de voir comme le ton de cette discussion est en train de changer du tout au tout. Le soleil éclatant qui régnait au-dessus de leurs têtes est lentement obstrué par des nuages, amenés par une brise glaciale. Le corps agréablement réchauffé de Siena par leur échange serein, sincère, paisible, se refroidit d'un coup lorsque Cesare lâche son prénom, et cherche ses mots. Un instant, elle veut le faire taire, par tous les moyens. L'embrasser ou le baffer, le couper et changer de sujet. Le ton qu'il emploie suffit à présager le pire, ce qu'elle a toujours fait passer pour une imagination débordante risque de s'ancrer dans la réalité qu'elle a toujours refoulée.
Pourtant, Siena ne fait rien. Au fil des paroles de Cesare, la douceur s'évapore de son regard, de son visage. Une foule d'émotions la bouleverse, la flatterie, le doute, l'incompréhension... De la peur également, en apprenant ce qu'il avait fait de ces divergents. Puis une douleur sourde qui vrille dans son coeur, si violente que les larmes montent à ses yeux. Elle veut objecter, se manifester, mais il la fait taire d'un geste et la colère hurle en elle. Une jalousie qui, finalement, avait toujours eu raison d'être...
S'il essaie de se rattraper, de lui faire comprendre qu'elle est importante pour lui, Siena est obnubilée par sa rage. Elle voit rouge. Elle ne veut pas entendre ce qui paraît à ses oreilles comme des mensonges.
Elle bat lentement des paupières, libérant d'autres perles salées qui dévalent ses joues. Tout ce qu'elle a toujours fait passer pour des sottises, pour son imagination, pour une jalousie débordante, une peur de la solitude, était en fait une réalité. Son instinct ne l'a jamais trahie. Elle refusait de l'écouter pour son propre bien, mais l'entendre de la seule bouche de son époux la fait terriblement souffrir. Siena a eu des aventures elle aussi bien sûr, mais ces hommes n'étaient rien que des appels à l'aide. Ils n'ont jamais compté pour elle. Ils n'étaient là que pour une chose; provoquer Cesare et espérer l'atteindre, comme Siena est atteinte aujourd'hui d'apprendre qu'il... en aime une autre.
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Statut civil : MARRIED ─ par devoir, parce que l'amour rend fou.
Orientation sexuelle : HETERO ─ il n'a jamais pris le temps de s'épancher sur les affres de l'amour et de la chair.
Âme sœur : UNKNOWN ─ et indésirée.
Allégeance : TO THE MONTESERRE FAMILY ─ parce que le sang est éternel.
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Staff
je gère la place
Suprême
je règne sur ma cour
Automne
fidèle à la cour de l'Automne
Feu
magie de l'automne
Bal des Mirages
j'étais au dernier bal de 836
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
En PLS
jamais à jour
Obsèques
j'étais aux obsèques d'Einar Asgeir
Bal des Astres
j'étais au dernier bal de 837
Old fashioned love
Toute douceur s’était effacée des traits de Siena à mesure que le flot de paroles affluait à travers les lèvres de Cesare. Et quand elle prit parole, c’est avec rage qu’elle s’adressa à lui, les larmes perlant au coin de ses yeux noirs et le sang lui battant les tempes. Le Suprême se contenta de serre les dents, de l’écouter sans la lâcher des yeux même si la colère grimpait en lui aussi en l’entendant. Même si le désarroi de son épouse lui brisait le cœur, le rongeait de culpabilité, il lui faisait aussi comprendre que les trop nombreuses années qu’il avait passé à détester Siena après le départ de leur fil avait effiloché la profondeur de ses sentiments pour elle de façon définitive. Même si leur vie d’avant lui manquait, il refusait de vivre dans le mensonge.
Le silence plana entre eux pendant de longues secondes avant qu’il n’ose reprendre la parole. Le flot de colère qui s’était déversé de la Vanserra était si cuisant qu’il ne savait pas par où commencer. Malgré lui, ses paroles virulentes à l’endroit de Rym faisaient naître de la fureur en lui. Il devait user toute sa contenance pour se retenir de franchir la distance qui les séparait pour lui faire regretter les mots qu’elle venait de prononcer. Il serra les dents, se composant un masque de froideur pour éviter d’exploser.
«Je n’ai jamais cessé d’avoir confiance en toi, Siena. Même au plus sombre de notre histoire, j’ai toujours su que tu ferais ce qu’il faut pour que nos enfants soient en sécurité, déclara-t-il d’un ton neutre. J’ai choisi ma famille. J’ai choisi mes enfants. Parce qu’ils ont toujours été ma priorité. Je t’ai demandé de venir ici, parce que j’espère que malgré tout, tu resteras loyale envers ton sang. Rym n’était pas ma maîtresse. Elle n’a jamais occupé ce rôle à Arvandor. Elle était ma générale. Elle a été mon amie bien avant que je ne commence à éprouver des sentiments pour elle. Elle m’aidait à garder les pieds sur terre dans les moments où je perdais le nord. Elle m’offrait son point de vue dans les moments d’incertitude. Ses mains tremblaient derrière son dos désormais. Je t’ai demandé de venir à Arvandor, parce que j’ai confiance en tes opinions, mais tu ne seras jamais Rym… personne ne peut remplacer Rym. »
L’automnale ouvrit alors la bouche pour riposter, mais Cesare franchit l’espace qui les séparait d’une enjambée, posant ses mains fermement sur ses épaules pour planter ses iris désormais incandescents dans les siens.
«Tu oses me reprocher d’avoir développé des sentiments pour une femme que j’ai côtoyé chastement pendant plus d’une décennie, que j’ai chassée par respect pour toi et notre famille… Alors que tu t’es jetée dans les bras de je ne sais combien d’amants dès que les choses se sont envenimées entre nous ? La voix du Suprême était rauque désormais. Il relâcha les épaules de Siena sans s’éloigner de son visage. Trente-trois ans, Siena. Trente-trois ans que notre fils est parti, que notre couple est brisé, et je n’ai jamais partagé le lit de qui que ce soit d’autre que toi. »
Lorsqu’il avait eu la confirmation de ses infidélités suite à leur séparation, Cesare n’avait cru que plus fermement que ses histoires extra-conjugales duraient depuis longtemps. Ce n’est qu’en laissant sa haine aller, lorsqu’il s’était éloigné pour vivre à Arvandor, qu’il s’était mis à douter. Quelques mois plus tôt, en apercevait Aitor dans la foule, la certitude que cet homme partageait son sang s’était enracinée en lui. Il avait eu tort et les remords l’avait rongé dès lors. Mais il était trop tard pour réparer tout le mal qu’il avait fait à Siena.
Il s’éloigna d’elle cette fois, et replia ses bras contre son torse pour étouffer la douleur qu’il y ressentait. «Je ne veux pas te faire de mal. Je t’ai déjà trop fait de mal… marmonna-t-il à voix basse sans cesser de bouger vers la fenêtre pour laisser son regard se perdre dans le paysage automnal. J’aurais dû te donner ta liberté il y a longtemps. J’aurais dû te laisser trouver le bonheur ailleurs… »
Cet entêtement à vouloir garder leur famille unie leur aura fait plus de mal que de bien au final...
Le silence plana entre eux pendant de longues secondes avant qu’il n’ose reprendre la parole. Le flot de colère qui s’était déversé de la Vanserra était si cuisant qu’il ne savait pas par où commencer. Malgré lui, ses paroles virulentes à l’endroit de Rym faisaient naître de la fureur en lui. Il devait user toute sa contenance pour se retenir de franchir la distance qui les séparait pour lui faire regretter les mots qu’elle venait de prononcer. Il serra les dents, se composant un masque de froideur pour éviter d’exploser.
«
L’automnale ouvrit alors la bouche pour riposter, mais Cesare franchit l’espace qui les séparait d’une enjambée, posant ses mains fermement sur ses épaules pour planter ses iris désormais incandescents dans les siens.
«
Lorsqu’il avait eu la confirmation de ses infidélités suite à leur séparation, Cesare n’avait cru que plus fermement que ses histoires extra-conjugales duraient depuis longtemps. Ce n’est qu’en laissant sa haine aller, lorsqu’il s’était éloigné pour vivre à Arvandor, qu’il s’était mis à douter. Quelques mois plus tôt, en apercevait Aitor dans la foule, la certitude que cet homme partageait son sang s’était enracinée en lui. Il avait eu tort et les remords l’avait rongé dès lors. Mais il était trop tard pour réparer tout le mal qu’il avait fait à Siena.
Il s’éloigna d’elle cette fois, et replia ses bras contre son torse pour étouffer la douleur qu’il y ressentait. «
Cet entêtement à vouloir garder leur famille unie leur aura fait plus de mal que de bien au final...
6 octobre 837 avec @Siena Monteserre ∙ code par alcara
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lord of fire and ashes
The flames rose into the night. The smoke tainted the sky. Our world burned and crumbled around us. But we stood still. And we will rise from the ashes.
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