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old fashioned love (cesare)
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Grand·e Fae de l'Automne
Pseudo : horizon
Pronoms irl : elle
Faceclaim : eiza gonzález ((isharewhatiwant)
Comptes : ( MERRILL ) le baron illyrien ( KORA ) la business-woman ( ACHILLE ) le doux seigneur printanier
Messages : 203
Aeskells : 1524
Triggers : à discuter ensemble ♥
Contents : none
Pronom : elle ; she
Âge : ( NONANTE-SIX ANNÉES ) dépassées, elle jette par derrière son épaule des regards emplis de la nostalgie des beaux jours passés.
Race : pure et précieuse ( GRANDE FAE ) comme bien des ancêtres avant elle.
Cour : ( AUTOMNE ) qui la consumera jusqu'à ce qu'elle ne soit plus que cendres.
Résidence : désormais à ( ARVANDOR ), décidée à retrouver une place dans ce monde après avoir tant foulé les ombres.
Occupation : ( LADY ) dans l'ombre des hommes brillants qui l'entourent.
Statut social : ( DAME ) qui n'a jamais manqué de rien.
Statut civil : ( MARIÉE ) depuis six décennies à cesare monteserre même s'il ne reste de leur relation qu'un tas de cendres ardentes et douloureuses.
Orientation sexuelle : ( HÉTÉROSEXUELLE ) qui retrouve le plaisir de séduire, après tant d'années de mariage fidèle.
Âme sœur : ( INCONNUE ) mais elle rôde, non loin.
Allégeance : ( À SES ENFANTS ) la chair de sa chair, le sang de son sang. ( À SA FRATRIE ) car elle n'oubliera jamais d'où elle vient. ( À CESARE ), mais pour combien de temps encore ? ( AUX PREMIERS ) auxquels elle a été intégrée récemment et dont elle comprend tout juste l'importance du rôle qu'elle y joue.
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Staff
je gère la place
Noble
je suis de l'élite
Automne
fidèle à la cour de l'Automne
Feu
magie de l'automne
Foi des premiers
Je vénère les premiers faes
Ancien·ne
j'étais là avant le reboot
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Bal des Astres
j'étais au dernier bal de 837
old fashioned love
tw: Ø @cesare monteserre
Chacun des mots de Cesare est une aiguille de plus qui lacère le corps de Siena. Chacun des mots de Siena est un bois de plus qui enflamme le brasier de la colère de Cesare.
Elle est fatiguée de cette relation dans laquelle elle s'est enlisée depuis trois décennies. Durant tout ce temps, elle s'est accrochée à ce qu'elle a pu; les trente premières années qui ont été merveilleuses. Elle a longtemps espéré que reviennent ces beaux jours. Espéré que ses craintes de voir ces bons souvenirs si lointains n'étaient pas fondés. Elle a espéré longtemps. Attendu longtemps. Pour se retrouver confrontée, en ce jour du centième anniversaire de son époux, à une impasse. Elle n'a cessé d'avancer, la tête basse, les épaules voûtées, en espérant trouver la fin du tunnel. Gentiment, Siena comprend qu'il lui faut faire demi-tour. Que ce chemin ne lui apportera rien d'autre que des ténèbres et du malheur.
Le poids de ses paumes sur ses épaules l'écrase. Ses mains chaudes qui la caressaient autrefois tendrement ne sont aujourd'hui qu'une manière d'apposer sa supériorité de Suprême sur l'épouse qu'il méprise.
L'espoir est la pire des tortures, disait quelqu'un.
Cesare se retourne et s'éloigne, s'approche des fenêtres. Dans son dos, les paupières de Siena papillonnent pour libérer les dernières larmes prisonnières. Tu es une Divine, Siena. Des mots qui résonnent entre ses cochlées. Un nouveau rôle dans cette vie qui lui est apparu alors qu'elle pensait périr dans la perdition de tous. Non, Siena est plus que ça. La tempête de sentiments qu'elle peine à gérer s'est rassemblée dans les courants électriques des nuages au-dessus de la Maison des Bois, un tonnerre sourd gronde.
Du revers de ses paumes, elle efface les pleurs de ses joues, essuyant ses mains sur sa robe de chambre. Le silence les entoure, même si des voix s'éveillent au-delà des portes. Le temps, même s'il est suspendu dans cette pièce, continue de défiler au-dehors. Arvandor s'éveille et l'activité émerge, inquiète de l'orage qui tend à se préparer. Les prunelles sombres de la Vanserra glissent vers le tableau posé sur le chevalet à côté d'elle. L'alliance à son doigt brûle, là depuis trop longtemps, sa présence dépourvue de sens.
Le tonnerre retentit à nouveau, pendant que les yeux de Siena, gonflés par ses pleurs, demeurent rougis.
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clean my soul with
wash my sins in the
Grand·e Fae de l'Automne
Pseudo : enfant sauvage.
Pronoms irl : (elle, iel)
Faceclaim : Pedro Pascal + horiya (ava), alcara (sign), self (aes).
Comptes : Sylas, Revka, Adrielle & Atlas.
Messages : 222
Aeskells : 1777
Triggers : à discuter au préalable.
Contents : racisme, classisme, violence physique, violence psychologique, relation toxique et abus de pouvoir.
Pronom : IL ─ votre altesse ou votre suprématie, c'est mieux.
Âge : 99 YO ─ les années qui s'envolent comme la cendre au quatre vents.
Race : HIGH FAE ─ le sang pur et incandescent.
Cour : AUTUMN ─ les forêts aux couleurs vives, la brume du matin et le soleil chaleureux de l'après-midi. La première ligne bordant les terres humaines.
Résidence : ARVANDOR ─ un palais sous les arbres, habité par le silence et le claquement des griffes de ses chiens sur les planchers de bois.
Occupation : SUPREME ─ l'ambition s'étendant sur toutes les terres d'Evanor.
Statut social : NOBLE ─ comme le reste de sa lignée. Noble, fier et désireux de rester campé au sommet du monde.
Statut civil : MARRIED ─ par devoir, parce que l'amour rend fou.
Orientation sexuelle : HETERO ─ il n'a jamais pris le temps de s'épancher sur les affres de l'amour et de la chair.
Âme sœur : UNKNOWN ─ et indésirée.
Allégeance : TO THE MONTESERRE FAMILY ─ parce que le sang est éternel.
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Staff
je gère la place
Suprême
je règne sur ma cour
Automne
fidèle à la cour de l'Automne
Feu
magie de l'automne
Bal des Mirages
j'étais au dernier bal de 836
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
En PLS
jamais à jour
Obsèques
j'étais aux obsèques d'Einar Asgeir
Bal des Astres
j'étais au dernier bal de 837
Old fashioned love
Même le ciel semblait se révolter contre la tournure sombre des événements, songea-t-il lorsque la foudre se mit à éclater. Les mots de Siena le frappaient aussi fort que les éclairs frappaient les terres de l’automne, mais Cesare refusait de faire volte-face pour affronter son visage ruisselant de larmes et ses paroles bien affûtées. Tu détruits tout, disait-elle d’une voix valsant entre la colère et le désespoir. Tu m’as détruite. Tu as détruit ta famille. Et même ta relation avec… ta générale a vrillé. Une fois que tu auras conquis le monde… qui sera encore à tes côtés pour fêter ta victoire ? Les émotions se bousculaient dans sa poitrine autant que dans celle de Siena, et il réalisa que ça n’était pas la Mère qui déchaînait le ciel, mais bien son épouse dont la haine et la rage face à sa trahison et aux reproches qu’il avait osé balbutier se déchaînait jusque dans les cieux surplombant Arvandor. La réalisation s’enfonça en lui alors qu’il sentait ses propres émotions se déchaîner. Mais c’était quelque chose de bien plus dangereux encore que son pouvoir retenait sous sa peau. Lorsqu’il perdait le contrôle, la bête menaçait d’émerger. Et il y avait de moment où même le Suprême ne pouvait pas maîtriser la créature qui résidait en lui…
«Combien de seigneurs on laissé leurs enfants partir vers la Tour du Pendule sans broncher ? demanda-t-il soudainement sans se retourner. Combien de familles passent leurs vies à espérer revoir leurs enfants, à savoir qu’ils vivent quelque part, mais seront toujours inaccessibles ? Elles devaient être nombreuses. Plus nombreuses qu’ils le pensaient. Je n’aurais pas dû prétendre sa mort, mais tu ne m’aurais quand même jamais pardonné de l’avoir laissé partir. Les enfants non plus. Peut-être que finalement, leur famille était condamnée par le destin à se briser ainsi ? Dis-moi, combien de couples vivent ensemble malgré l’absence d’amour ? Combien de couples restent soudés, parce qu’ils bâtissent quelque chose ensemble ? L’amour est futile pour les gens comme nous, Siena. La Mère nous a choisis pour quelque chose de plus grand. »
Il se retourna enfin vers elle pour observer son visage, la scrutant avec intérêt en laissant le silence s’éterniser. Tant de couples vivaient des vies en parallèle sans jamais parvenir à s’aimer. Astrid Lund et son époux. Azelia Ethelil et son époux. Les parents d’Assya Ozerov. Presque comme si la douleur et le ressentiment faisaient partie de cette recette pour mener vers de grandes choses.
«Je ne suis pas parfait, mais la Mère a dû voir quelque en moi, ou elle aurait certainement choisi un autre Seigneur pour régner sur l’automne. Il ne prononça pas son nom, mais Salazar effleura son esprit alors qu’il observait sa femme. Tu dis que je serai seul, mais je suis déjà seul. Je suis seul depuis quatorze ans. Je t’ai laissée derrière, parce que je croyais que tu serais plus heureuse ainsi, plus libre. Tu dis que tu voulais ma jalousie. Elle était là. Elle continue d’être là encore aujourd’hui. Pourquoi penses-tu que je suis parti ? Les mots déferlaient de ses lèvres sans qu’il ne parvienne à les retenir et chaque battement de son cœur propulsait des charbons ardents dans ses veines. Parce que ça me faisait mal de t’imaginer dans les bras d’un autre. Parce que chaque fois que je posais les yeux sur toi, le sentiment de trahison me brûlait de l’intérieur. Tu me reproches ma froideur, mais as-tu seulement pensé à tous les yeux qui sont sur moi, sur nous en permanence ? Je reste de glace, parce que je ne veux pas mêler nos enfants à nos déboires, parce que j’ai peur de ce que la magie en moi risque de nous faire… Tu dis que j’ai tout détruit, mais je ne suis pas le seul fautif… Tu as laissé la distance se creuser en nous. Tu n’as pas protesté, et encore aujourd’hui, tu n’admets pas que tu as fait des erreurs toi aussi. »
Il avait le souffle court désormais et ne parvenait pas à la quitter des yeux, des larmes perlant au coin de son regard.
«Une partie de moi regrette ce qui a existé entre nous. Ça me hantera éternellement… lâcha-t-il après quelques secondes. Je ne suis plus amoureux de toi, mais je n’ai jamais arrêté de t’aimer, Siena. Tu es la mère de mes enfants. Tu as été ma confidente et mon soleil pendant plus de la moitié de ma vie. C’est ça que je voulais retrouver en te demandant de venir à Arvandor. Je voulais ton soutien pour tailler un monde meilleur. Pour notre fils. Pour Aitor. Pour toutes les personnes comme lui. Mais ça il n’osait pas le dire de peur de la réaction que ça entraînerait. Il s’approcha encore en quelques enjambées et ploya les genoux, tendant ses mains pour saisir les siennes délicatement malgré son mouvement de recul. Dis-moi ce que je dois faire, Siena. Dis-moi ce que je dois faire pour rallumer la lumière dans ton regard. Dis-moi ce que je dois faire pour qu’on forme de nouveau une équipe… »
«
Il se retourna enfin vers elle pour observer son visage, la scrutant avec intérêt en laissant le silence s’éterniser. Tant de couples vivaient des vies en parallèle sans jamais parvenir à s’aimer. Astrid Lund et son époux. Azelia Ethelil et son époux. Les parents d’Assya Ozerov. Presque comme si la douleur et le ressentiment faisaient partie de cette recette pour mener vers de grandes choses.
«
Il avait le souffle court désormais et ne parvenait pas à la quitter des yeux, des larmes perlant au coin de son regard.
«
6 octobre 837 avec @Siena Monteserre ∙ code par alcara
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lord of fire and ashes
The flames rose into the night. The smoke tainted the sky. Our world burned and crumbled around us. But we stood still. And we will rise from the ashes.
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Âge : ( NONANTE-SIX ANNÉES ) dépassées, elle jette par derrière son épaule des regards emplis de la nostalgie des beaux jours passés.
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Cour : ( AUTOMNE ) qui la consumera jusqu'à ce qu'elle ne soit plus que cendres.
Résidence : désormais à ( ARVANDOR ), décidée à retrouver une place dans ce monde après avoir tant foulé les ombres.
Occupation : ( LADY ) dans l'ombre des hommes brillants qui l'entourent.
Statut social : ( DAME ) qui n'a jamais manqué de rien.
Statut civil : ( MARIÉE ) depuis six décennies à cesare monteserre même s'il ne reste de leur relation qu'un tas de cendres ardentes et douloureuses.
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Siena sent les éclairs lui échapper, lentement. Lui glisser des mains comme des serpents vigousses qui réclament leur liberté. Elle ne contrôle pour l'instant que les grondements sourds du tonnerre, qui présagent une tempête sur une journée pourtant si claire, à l'image des émotions au sein de la Dame de l'Automne. Cesare a toujours su la repousser dans ses retranchements... Les meilleurs comme les pires. Mais ce ne sont pas quelques éclairs qui l'effraieront, en revanche, si c'est le Suprême qui vient à perdre les pédales... Les conséquences ne seraient que plus grave. Siena n'a jamais vu Cesare prendre sa forme bestiale, mais il lui en parlait souvent, à l'époque, comme une part de lui qu'il voulait refouler. La perte de contrôle n'est pas permise à leur niveau, et encore moins pour lui.
Les larmes sur ses joues séchées, la Vanserra garde la tête haute. Reçoit les vérités de Cesare, même si elles sont difficiles à encaisser. Non pas qu'elle s'attendait à renouer des sentiments amoureux pour lui un jour, mais s'imaginer ce rêve puéril lui avait souvent traversé l'esprit. Cesare est plus clairvoyant à ce propos, il a été élevé durant des années dans cette optique sans jamais perdre ses objectifs de vue.
Il se retourne finalement. Le silence s'installe et ils s'observent. Les doigts d'une de ses mains s'accrochent à son bras et le serrent, fort. Davantage encore lorsqu'il poursuit dans ses révélations. Trop obnubilée par ses propres émotions, celle qui se prétend altruiste se retrouve bien éprouvée. Elle n'avait jamais pris l'éloignement de Cesare pour de la jalousie, mais juste comme une manière d'accentuer davantage le fossé qui se creusait entre eux. Au final, leur clivage n'est dû qu'à la jalousie maladive de l'autre... Celui qui a cru que sa femme le trompait, celle qui a imaginé des scénarios improbables avec d'autres. La source de toute leur rancoeur est là, et elle s'est immiscée partout, comme un poison destructeur. L'entendre de sa bouche fait réellement mal, parce qu'elle se rend compte qu'il a fatalement raison. Elle pourrait protester, mais elle en a assez de ressasser ce passé douloureux. Elle a l'impression de le traîner comme un boulet qui l'empêche d'avancer, qui la garde prostrée dans son ancienne vie.
Les larmes de Cesare parlent pour elle. Elle incline la tête, se mord la lèvre. Si elle manipulait la pluie, elle s'abattrait au-dehors en cet instant, au profit du tonnerre. Siena se rend compte à quel point le Suprême a changé, après toutes ces années. Il a ouvert les yeux sur la réalité du monde, sa fatalité, à laquelle leur fils a succombé. Cesare veut se battre pour eux désormais, alors que cette même idée lui paraissait parjure auparavant. Le Suprême s'approche, saisit les mains de sa femme, tombe à genoux. A cette vision inattendue, le coeur de Siena cogne, brûle. Ce sont les pleurs qui gorgent ses pupilles à nouveau.
Dehors, l'accalmie.
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