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we're just two ghosts standing in the place of you and me (ft. Sokar)

2 participants
Devika Najjar
Grand·e Fae du Jour
Devika Najjar
Pseudo : ruination.
Pronoms irl : elle
Faceclaim : Naomi Scott (c) zuz' + signa ; waldosia
Comptes : Rym Ash'han, Eugénie Lefebvre, Fenrys Helvar, Velinka Shuksin
Messages : 130
Aeskells : 564
Triggers : maltraitance animale, consommation de drogue dure
Contents : manipulation, violence
we're just two ghosts standing in the place of you and me (ft. Sokar) 4e2bd925fef96f8b081ca07fc6c838fe
Pronom : elle
Âge : 70 ans
Race : fae
Cour : cour du jour
Résidence : eliorh
Occupation : argentière du cercle du commerce, elle est aussi l'araignée, personnalité qui contrôle des espions afin de contrecarrer les différent plans du seigneur Najjar
Statut social : la noblesse, bien qu'elle aurait dû être du petit peuple
Statut civil : célibataire, mais l'idée d'un mariage se fait urgente aux yeux de son père
Orientation sexuelle : bisexuelle
Âme sœur : encore inconnue, même si Devika nourrit l'envie de la rencontrer, pour savoir ce que ça crée comme sensation
Allégeance : la cour du jour avant tout le reste
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Aesthetic 3 : we're just two ghosts standing in the place of you and me (ft. Sokar) A2871b45cff52e2ca3695f4d62c27070
Noble
je suis de l'élite
Jour
fidèle à la cour du jour
Lumière
magie du jour
Ancien·ne
j'étais là avant le reboot
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Ami·e du peuple
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 https://agameofpower.forumactif.com/t2015-devika-eat-your-younghttps://agameofpower.forumactif.com/t2150-ruination-rym-eugenie-fenrys-devika-velinkahttps://agameofpower.forumactif.com/t2183-journal-de-devikahttps://www.pinterest.fr/loftyilffy/rpg-characters/devika-najjar/
Elle aurait pu être effrayée des serpents ou des araignées ─ ce qui aurait été ironique, vu le rôle qu'elle avait endossé ces dernières années ─, ou encore des hauteurs. Mais elle aimait les hauteurs d'Eliorh, bien qu'elle ne possédait pas d'ailes pour aller plus haut, et les serpents et araignées étaient des animaux si commun que c'en était inutile d'avoir peur. La plupart du temps, ils ne se souciaient même pas des faes, tant qu'ils ne menaçaient pas leur vie. Elle avait appris à sympathiser avec ces animaux souvent peu appréciés, leur laissant le loisir de vivre paisiblement autour d'elle. Les bêtes n'étaient pas si courantes dans la demeure Najjar, mais lorsqu'il y en avait une, elle haussait seulement les épaules et se disait qu'elle avait plus de chance de mourir en tombant dans les escaliers que de par l'un d'eux. Mais non, elle avait une peur beaucoup plus dérangeante, qui apparaissait chaque jour : la peur du noir. De ces ténèbres qui faisaient tout disparaître sous ses yeux, qui lui donnaient l'impression d'être aspirée aussi. C'était une peur irrationnelle, elle n'avait aucunement mémoire qu'on lui ait déjà fait du mal dans l'obscurité, mais elle détestait cette impuissance que celle-ci apportait. Pour une enfant du jour, à ses yeux, il n'y avait rien de pire que l'absence de son astre dans le ciel. Ainsi, dans les ombres, elle n'avait aucun pouvoir et encore moins un moyen de se défendre. Elle n'avait jamais été une combattante, préférant de loin la sécurité que la fourberie et la discrétion apportaient. Ce n'était pas pour rien qu'elle savait se rendre invisible ─ elle avait toujours pensé que les pouvoirs qu'on avait nous reflétaient mieux que tout le reste. Mais ce soir, aucun pouvoir ne pourra être utilisé. Elle devra se contenter de son esprit et de ses cordes vocales.

Elle doutait fortement que ce soit suffisant face à Sokar, mais c'était tout ce qu'elle avait, ainsi qu'une volonté de fer qui allait faire plier beaucoup de personnes, une fois qu'elle serait au pouvoir. Elle ne nourrissait pas l'ambition de changer tout le fonctionnement de la Cour du Jour, mais elle savait que ça sera une bonne chose lorsque Deen Najjar ne sera plus le seigneur du cercle du commerce. Elle mettrait fin à ses marchés malhonnêtes, libérerait des familles des dettes qu'ils accumulaient de sa faute. Elle aidait à petite échelle, allégeant certaines dettes en montrant que grâce à des bénéfices faits suite à des excellentes négociations, ils pouvaient se le permettre, mais son père pliait légèrement. Quant au sujet des illyriens, il n'écouterait jamais personne d'autre que lui. Depuis le passage de Ghaliyah, Devika pensait que c'était temps pour elle d'agir, mais elle avait longuement tourné en rond avant d'envoyer un espion à la rencontre de Sokar. Elle lui avait demandé de l'espionner un moment, de savoir où il se rendait régulièrement, ce qu'il faisait dans les grandes lignes, avant d'oser lui transmettre un message. Le message avait bien été transmis, mais son espion était revenu avec des blessures, ce qui l'avait mise en colère. Est-ce qu'elle demandait à ce qu'on tabasse ses espions ? Certainement pas. Puisqu'ils semblaient s'espionner l'un l'autre, quel était l'intérêt de donner des coups au fae ? Elle songea que la violence gratuite était typiquement pour les illyriens, elle qui avait toujours baigné dans la diplomatie et dans les idéaux de son peuple parfaitement fae, parfaitement diurne.

Ce n'était certainement pas avec plaisir qu'elle marchait dans les dunes, dans la nuit, en quête du feu de camp où il avait posé le rendez-vous, préférant suivre ses conditions à lui plutôt qu'à elle. Devika avait grommelé une fois sa marche entamée ─ il était certain qu'il était plus agréable de regarder le désert que marcher dedans, bien que la nuit était fraîche et moins agressive que la chaleur de la journée. Cependant, sans ses bijoux et son attirail habituel, elle se sentait encore plus démunie et vulnérable face à la noirceur qui régnait tout autour d'elle. Elle avait l'impression que même le sable était mangé par ces ténèbres infinis. Au moins, un feu de camp était facile à voir dans une telle atmosphère, et qu'elle pouvait commencer à compter les pas lorsqu'elle le vit.

Si elle était en avance, elle ne doutait pas du fait qu'il serait en retard, voire qu'il ne viendrait pas, la laissant à la merci de ce qui grouillait dans le désert. Au fur et à mesure des minutes qui passaient, elle sentait un vent de panique la conquérir. Toujours rien à l'horizon, et maintenant, elle se mettait à entendre des choses... Elle savait qu'elle créait le danger qu'elle pensait exister, que ce n'était pas réel, mais cela ne l'aidait pas à rester rationnel. Nerveusement, elle se mit à jouer avec une des bagues qui ornait ses doigts, la seule qu'elle ne quittait jamais ; un cadeau d'Amara, lorsque sa fille était née et qu'elle avait voulu que Devika porta une bague assortie à celle qu'elle allait aussi offrir à l'enfant qu'elle avait tant désiré.

Enfin, elle entendit des battements d'aile, et elle respira un peu mieux. Certes, il pouvait la laisser là et la laisser mourir si ça l'enchantait ─ ce qui était très certainement le cas ─, mais le fait de ne plus être seule face à sa peur l'aidait à reprendre du poil de la bête. Immédiatement, elle se redressa, releva son menton et prit cet air que tout le monde lui connaissait : la suffisance. Elle était d'avis que les plus gros mensonges étaient ceux que les gens gobaient le plus vite. Brièvement, elle inspecta Sokar qu'elle n'avait plus vu depuis des années. Pour elle, c'était quelqu'un de son passé, passé depuis longtemps rangé dans un placard, qui ne lui était d'aucune utilité. C'était étrange de le revoir après autant de temps, et de constater que ses traits étaient encore plus durs et sévères. Qu'il semblait être encore plus marqué par les combats qu'avant. Mais ce n'était pas le moment de ressasser ce qui aurait pu se passer, si Devika n'avait pas embrasé les mensonges de Deen Najjar.

-Sokar, c'est un réel plaisir de te voir. Par contre, je te prierai de me rendre mes espions en bonne santé, puisque j'ai la décence de ne pas m'en prendre au tien, souligna-t-elle avec un sourire qui frôlait l'insolence. Et je ne noterai évidemment pas ta ponctualité qui brille par son absence. Pourtant, je détiens des informations qui vont de suite t'intéresser, ainsi que des idées de plan qui devraient te plaire, commença-t-elle en le regardant dans les yeux, rassemblant tout son courage pour affronter Sokar. Pourtant, elle jouait toujours avec sa bague.
Sokar al-Bakr
Illyrien·ne du Jour
Sokar al-Bakr
Pseudo : Ironbird
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nous sommes légions
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magie du jour
 
two ghosts

La toile de tente bat doucement sous la brise nocturne, s’illuminant du feu qui danse à l’intérieur. Sur une paroi se dessine la silhouette gigantesque d’une ombre projetée sur la toile écarlate, définissant les ailes et les larges épaules de celui qui se tient en son centre, assis à même le sol devant le brasier dont la lueur orangée danse sur ses traits abîmés. Une large balafre lui barre le visage, à Sokar, souvenir d’une altercation violente avec celui qui fut son bourreau, lors d’un temps où l’illyrien n’était pas encore conscient de la force et de la volonté qui sommeillaient en lui. Mais ces années de faiblesse sont loin derrière lui, à celui qui s’est depuis enhardi. Au fond des caves, dans ces arènes clandestines où son corps et son esprit se sont endurcis, l’ailé s’est trouvé, a renoué avec son sang de guerrier, lui valant cette carcasse imposante que recouvre une simple tunique en lin blanc sur laquelle se découpe l’ombre courbée du sabre qu’il aiguise patiemment.

L’heure approche, lui a signifié l’un de ses gardes à l’instant. Posté à l’entrée de la tente centrale du campement,celui-ci il revient d’un aller-retour jusqu’à ce feu de camp qu’il a allumé, comme point de rendez-vous entre le meneur des Gardiens et celle qui n’a jamais cessé de l’obséder, toutes ces années durant.
La rancœur qui lui noircit le cœur, à Sokar, tandis que sa mâchoire se serre à l’idée qu’elle ait jugé utile de mettre l’un de ses espions à ses basques. Aucune confiance de la part de l’illyrien qui n’y voit qu’une tentative de rapporter tous ses faits et gestes à cet homme abject dont elle sert les intérêts, en fille modèle qu’elle a choisi d’incarner. Devika est, pour lui, la perfidie incarnée, la trahison faite femme, celle en qui il avait mis toute sa confiance et pour qui il nourrissait des sentiments qu’il était prêt à assumer. Mais elle a tout renversé, tout démoli lorsque c’est le nom Najjar qu’elle a pris, qu’elle en a arboré aussi bien ces pierres et ces précieuses étoffes qui ne sauraient jamais embellir l’immonde créature qu’elle est finalement, elle aussi. Sokar la hait, plus que quiconque, pour la douleur qu’elle a engendrée, pour la trahison subie. Et pourtant, c’est à elle et elle seule qu’il a priée de veiller sur Sridhi depuis sa fuite

Sentiments paradoxaux qui luttent encore au fond de son palpitant, qu’il préfère résumer à cette haine qu’il choisit d’entretenir, pour elle plus que tous les autres. Cet espion qu’elle a envoyé quérir une rencontre s’est vu passé à tabac par l’illyrien plein de rancoeur, défiguré par ses poings et par sa lame, sans aucune pitié pour cet envoyé à la solde des grands faes qu’il lui a renvoyé avec pour seul message l’emplacement où il l’attendrait.
Et l’heure est venue. L’al-Bakr se lève enfin, faisant grandir son ombre à l’autre bout de la tente, bardée de ces ailes qu’il se refuse à dissimuler à présent qu’il sait ce qu’il est, qu’il sait ce qu’il vaut. Sa lame trouve le fourreau qui pend à sa ceinture et qui ne le quittera pas, et l’illyrien sort enfin de cette tente qui est la sienne. Ses hommes s’avancent, prêts à le suivre, mais l’homme a ce besoin de faire face, seul, à ce visage du passé qui n’a pourtant jamais cessé de le hanter. Les congédie d’un geste de la main et, sous les rayons pâles d’une lune pleine, ses ailes déployées l’élèvent au-dessus de la mer de sable.

Ce sont les astres qui le guident dans la nuit qui le surplombe, comme autant de soleils guidant cet enfant du jour baigné dans l’obscurité. Celui que ses années de captivité avaient rendu aveugle aux splendeurs que le ciel peut offrir, de jour comme de nuit, en est devenu ces dernières années un fin observateur, contemplateur parfois lorsqu’il se décide à se le permettre. Les astres n’ont plus aucun secret pour celui qui en a appris chaque constellation, chaque orientation, et que l’infinité de dunes ne saurait jamais faire s’égarer.
Une lueur, enfin, en contrebas. La lumière chaude d’un feu de camp dansant sur la silhouette élancée de cette femme qu’il reconnaîtrait entre mille. Les ailes battent alors que l’illyrien ralentit sa course, puis se déploient de toute leur envergure alors qu’il pose enfin les pieds au sol. Il lui faut quelques mètres pour stopper sa course, juste ce qu’il faut pour venir faire face, de l’autre côté du brasier, à l’imprudente ayant demandé à le voir.

Ses ailes se replient, rémiges dorées bruissant et brillant sous les lumières des flammes devant lui et qui dansent tout aussi bien dans ces prunelles noires qu’il braque vers celle qui l’interpelle déjà. Elle lui sourit, mais n’obtient qu’un regard haineux en retour, celui d’un homme qui n’a su que s’entêter à la détester plutôt que d’éprouver le moindre regret de l’avoir perdue.  « Si tu veux garder tes espions en bonne santé, tu ferais mieux de ne pas me les envoyer en premier lieu. » C’est là le risque qu’ils encourent, leurs yeux et leurs oreilles dispersés çà et là dans la Cour du Jour. Sokar le sait, tout comme ses hommes, et la perte ou l’amochement de l’un d’eux fait tristement partie des enjeux qui se trament entre les faes et les illyriens désireux de les mettre à mal. « Estime-toi déjà heureuse que j’aie accepté de recroiser ta route, Devika. Et ne me le fais pas regretter. » Voix menaçante projetée entre ses dents serrées, Sokar veut en finir, et vite. Qu’elle lui dise ce qui nécessite qu’ils se retrouvent ainsi, qu’elle dévoile ces nouveaux enjeux qu’il jugera s’ils sont, ou non, bons à prendre en compte. Parce qu’il le sait, l’illyrien, qu’elle ne l’aurait jamais fait mander pour le simple plaisir de le revoir, la sait bien trop perfide et intéressée, persuadé que tout a toujours été manipulations et ambition de sa part. Mais la voilà digne héritière de Deen Najjar et, pourtant, à se risquer à lui faire face, seule, en plein désert. Quelque chose doit se tramer dans son esprit sournois.  « Maintenant, parle, avant que ma patience ne vienne à manquer. »
Devika Najjar
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Statut social : la noblesse, bien qu'elle aurait dû être du petit peuple
Statut civil : célibataire, mais l'idée d'un mariage se fait urgente aux yeux de son père
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Devika aimait sa Cour plus que tout. Elle aimait le sable et la soleil qui la ramenait toujours la réalité, ainsi que les livres dans lesquels elle avait grandi. Elle aimait d'autant plus les diurnes, avec qui elle avait passé toute sa vie à discuter. Malgré sa bonne éducation et son statut de noble, elle n'avait jamais pu se résoudre à traiter différemment les gens du peuple. Pour certains, il n'y avait pas eu de différences entre Roshni et Devika ; mais elle, elle avait senti chaque jour qu'elle s'éloignait de plus en plus de la gamine qu'elle aurait dû être. Il en était certainement de même avec son identité d'Araignée, qui l'éloignait de Devika, la petite fille qui écoutait attentivement tout son que son prétendu père lui racontait. Quelques décennies auparavant, il lui était impossible d'imaginer qu'un jour, elle veuille le détrôner, l'envoyer dans l'obscurité. A croire que plus les années passaient, et plus elle fuyait tout ce qu'elle aurait dû être ─ aurait pu être. Mais Devika ne préférait pas s'acharner sur le passé, dans la crainte de commencer à voir naître des regrets quant à des actes manqués, des erreurs. Elle ne pouvait pas se le permettre, sinon elle retomberait entre les griffes de Deen, et elle était la première à savoir à quelle point ses griffes étaient douloureuses. Elles serraient si fort que rien ne pouvait s'échapper, à moins que cela ne fut voulu par lui.

Revoir Sokar lui nouait beaucoup plus le ventre qu'elle ne voulait bien l'admettre. C'était peut-être un des éléments les plus difficiles à effacer son passé, certainement parce que Sridhi était toujours à ses côtés, parce qu'elle avait réellement voulu être son amie, quand elle était arrivée dans la demeure Najjar et qu'il était un simple garçon d'écuries. Elle avait été curieuse des coutumes illyriennes, de savoir pourquoi ils étaient si différents d'eux. Malheureusement, ces questions étaient mortes lorsque le nom Dayal avait disparu, pour plutôt endosser le rôle de la bâtarde légitimée de Deen, et avec, elle avait rapidement compris que d'autres choses devaient disparaître. D'autres personnes. Elle ignorait ce qui se serait passée si elle avait continué à interroger l'illyrien, si elle avait fini par penser totalement différemment que le seigneur. En vérité, elle savait très bien comment ça se serait terminé. Elle estimait avoir choisi ce qu'il y avait de plus sûr pour l'avenir de chacun. Cependant, elle savait que Sokar n'avait pas vu la chose de la même façon. Que soit, pensa-t-elle, qu'il voit ce qu'il a envie de voir. Cela ne changerait rien, elle devait ne pas s'en soucier. Elle avait juste besoin qu'il rejoignit sa cause et accepta de jouer le jeu avec ses conditions, même si les négociations allaient très certainement être longues, étant donné la rancœur qu'elle voyait dans son regard.

La fae arqua un sourcil avant de prendre un air renfrogné. Évidemment qu'elle était toujours mécontente du sort que son espion avait connu, et le fait qu'elle ne lut aucun regret sur le visage de Sokar eut le don de la persuader un peu plus des idées que les faes diurnes se faisaient à propos des illyriens. Pourtant, elle avait vu des ailés se balader timidement à Eliorh depuis le discours du Suprême du Jour, et elle les avait regardé avec curiosité, en quête de leur brutalité, sans pour autant la voir. Elle avait plus eu l'impression qu'ils avaient été faits prisonniers de la foule et qui ne savaient plus comment agir en-dehors de leur cercle. Sokar avait été assez malin pour faire l'inverse : il était totalement dans son élément ici, alors que Devika se sentait si petite, face aux dunes et à l'obscurité de la nuit.

-Tu n'es pas sans savoir que notre Suprême a décidé de créer une milice illyrienne afin d'enfin reconnaître les illyriens, et leur offrir une place. Il cherche du soutien auprès des seigneurs, mais mon père n'a pas daigné écouter un seul argument en faveur des ailés. Je crois que nous nous accorderons assez bien pour dire que Deen Najjar a fait son temps au pouvoir, et que nous avons besoin de le voir tomber, expliqua-t-elle sans cesser de jouer avec sa bague.

Les mots sonnaient bizarrement dans sa bouche, comme si la fae avait du mal à croire qu'elle disait vraiment ça. Pourtant, elle avait conscience que si son père continuait à régner, les illyriens seraient trop rapidement des cibles de ses manigances. Sokar et Sridhi l'avaient déjà été, ce n'était pas quelque chose qu'elle pouvait oublier. Mais Sridhi avait eu la chance d'au moins avoir Devika de son côté, et que Deen avait toujours été plus enclin à l'écouter, ce qui lui avait permis de limiter certains dégâts. Cependant, elle ne pouvait pas faire ça sur une plus grande échelle, et elle avait encore de nombreux faes qui avaient des prétendues dettes envers les Najjar, dont elle devait s'occuper.

Finalement, l'héritière se détourna de lui pour se rapprocher du feu de camp, soudainement prise par l'impression que la nuit s'étendait vers elle et l'emmenait loin, trop loin. Un retour dans le passé, dans des souvenirs qui auraient dû être oubliés depuis longtemps. C'était pour ça qu'elle n'avait pas revu Sokar jusqu'à présent, pour ça qu'elle l'avait évité pendant des années, même lorsqu'il était toujours si près d'elle. A chaque fois, c'était Roshni qui revenait en force ; elle voulait lui demander comment il allait, ce qu'il avait fait, ce que ça faisait de voler à nouveau dans les dunes, de nuit comme de jour. Elle voulait à nouveau lui sourire sincèrement, et attendre silencieusement, pendant de longues minutes, qu'il daigna lui fournir quelques réponses. Regardant les flammes, ses doigts jouèrent assez proches de celles-ci pour que le froid de la nuit fut chassé.

-J'ai assuré mon soutien au Suprême quant à ses ambitions concernant les illyriens, seulement si j'avais accès au pouvoir. C'est très simple : nous nous allions, nous réalisons le plan, je deviens la dame du Cercle du Commerce et je libère immédiatement ta sœur. Mais ça veut dire que tu devras m'écouter, parce que je pose mes propres conditions, conclut-elle en le regardant.

Il n'allait pas apprécier ça, mais elle s'en fichait. Malgré tout ce qu'elle savait sur lui, elle refusait que Deen soit maltraité. Pourtant, les propres joues de la diurne avaient été marquées des mains du seigneur, lorsqu'elle frôlait l'insolence et l'impertinence un peu trop fort à son goût. Mais si elle jouait à la même chose que lui, elle ne serait pas mieux que lui.
Sokar al-Bakr
Illyrien·ne du Jour
Sokar al-Bakr
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two ghosts

Malgré la chaleur dégagée par le feu de camp, la fraîcheur nocturne l’emporterait aisément pour quiconque ne serait pas rôdé aux froides nuits de la cour du Jour. Vêtu d’une simple tunique de lin ocre, l’illyrien ne s’est pas encombré de davantage d’étoffes, désireux de pouvoir user de ses ailes sans gêne aucune, et ayant, les années passant, à ce que son esprit garde le dessus sur un corps que le froid devrait faire frissonner.

Alors quelle est cette sensation qui lui prend l’échine dès l’instant où il lui fait face, à elle ? Elle se hérisse, à l’instar des plumes de ses ailes qu’il fait battre pour se débarrasser de cette désagréable sensation, avant de les rabattre dans son dos. Celles qu’il dissimulait jour et nuit durant ses années de captivité font à présent entièrement partie de lui, attributs portés fièrement, tant dans les dunes que dans les rues d’Eliorh où lui et les siens se fichent éperdument des regards réprobateurs de la vermine fae. Les rayons bleutés de la lune se répercutent doucement sur les plumes aux reflets métallisés, en subliment l’ondoiement sous la brise fraîche qui s’y engouffre. L’homme qui se tient devant Devika ce soir est bien différent de celui qui l’a quittée, des années auparavant. Celui-ci ne les déployait que pour la première fois, paniqué, par désespoir de retrouver enfin sa liberté, lui faisant promettre de toujours veiller sur cette sœur qu’il laissait derrière.

Mais il la défie, ce soir, du regard, semble avoir oublié cette complicité qu’ils ont pu partager, ces sentiments qui en étaient nés. Ne reste que ce sentiment de trahison qui perdure, qui le ronge, la lui rend plus haïssable encore que ce père qu’elle s’est choisi. Sokar croise ses bras et rétorque, quant à cet espion qu’il a eu la décence de laisser en vie. Il n’était qu’un pion sur leur échiquier, a parfaitement mérité le sort subi, s’est retrouvé parchemin vivant sur lequel l’illyrien a gravé la haine qu’il voue à ce peuple responsable de ses propres blessures.

Lui demande d’aller droit au but, elle s’exécute. Sokar l’écoute sans l’interrompre, son regard noircissant toujours un peu plus à chaque mot qu’elle prononce. Cette idée de milice, il en a eu vent, s’est déjà dit qu’elle serait l’atout parfait pour son clan, pour s’approcher de ce pouvoir qu’il veut réduire à néant. Elle ne serait qu’un moyen d’arriver à ses fins, à lui qui se fiche bien de cette égalité prônée par le Suprême diurne. Et la réticence du Najjar ne le surprend guère, ne fait pas même hausser un seul sourcil à celui qui reste silencieux en écoutant ce que la fae a à dire. Se concentre sur ses propos pour ne pas laisser le passé lui revenir. Et fronce les sourcils lorsqu’elle a fini d’exposer son propos.

« Ton chien de père est sûrement le plus avisé de vous tous, Devika; les ailés et les faes n’ont rien à faire ensemble. » Ne peut enlever cela à son bourreau, celui qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui : son exact opposé. Homme de violence ne jurant que par le pouvoir aux illyriens, c’est bien sur ce seul point qu’il sait donner raison au patriarche Najjar : leurs espèces ne sont pas faites pour cohabiter, ne sont amenées qu’à chercher à s’écraser. « Mais tu ne sais que trop “l’amour” que je lui porte, et pour peu qu’il ne s’agisse pas là d’une autre de tes ruses, il est vrai que nos intérêts sont susceptibles de converger. Jusqu’à un certain point. » Ses bras demeurent noués, son regard assassin, la chaleur de sa voix n’est pas. Plus pour elle. « Les ambitions de votre Suprême ne se résument qu’à asservir mon peuple sur le terrain militaire, à nous priver de cette dernière liberté qui nous a été si “gracieusement” accordée : celle de choisir à qui louer nos lames. »
Sokar fait un pas vers le brasier qui est à présent tout ce qui le sépare de la fae. « Ta loyauté est-elle donc si peu précieuse que tu en viendrais à trahir ton propre “père”, Devika  ? Moi qui croyais avoir un petit quelque chose de spécial à tes yeux… » Sokar se moque, ironise sous la plaie béante ne s’étant remplie que de haine et de rancœur envers celle l’ayant causée. Mais voilà qu’il l’entend, la voit se tourner vers lui pour trahir celui dont elle a pourtant choisi de prendre le nom, femme fourbe et manipulatrice qu’elle lui confirme être à présent. Ravive la haine de celui dont l’esprit est balayé de leurs souvenirs partagés, de celle qu’il avait cru aimer. Ce n’était pas elle, finalement. La véritable Devika se tient devant lui, prête à trahir cet homme ayant fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. « Comment suis-je censé te croire ? Pourquoi tiendrais-tu cette promesse, toi qui ne sais que planter des lames dans les dos de ceux qui semblent compter pour toi ? » Sent encore celles qu’elle a enfoncées dans le sien, et ne serait pas surpris de la voir briser cette promesse qui sonne si faux. Ne demande pourtant qu’à la croire, elle à qui il a confié sa propre soeur, l’a menacée de s’en prendre à elle s’il arrivait quoi que ce soit à Sridhi tout en sachant, au fond de lui, qu’elle était la seule capable de la protéger.
Devika Najjar
Grand·e Fae du Jour
Devika Najjar
Pseudo : ruination.
Pronoms irl : elle
Faceclaim : Naomi Scott (c) zuz' + signa ; waldosia
Comptes : Rym Ash'han, Eugénie Lefebvre, Fenrys Helvar, Velinka Shuksin
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Aeskells : 564
Triggers : maltraitance animale, consommation de drogue dure
Contents : manipulation, violence
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Pronom : elle
Âge : 70 ans
Race : fae
Cour : cour du jour
Résidence : eliorh
Occupation : argentière du cercle du commerce, elle est aussi l'araignée, personnalité qui contrôle des espions afin de contrecarrer les différent plans du seigneur Najjar
Statut social : la noblesse, bien qu'elle aurait dû être du petit peuple
Statut civil : célibataire, mais l'idée d'un mariage se fait urgente aux yeux de son père
Orientation sexuelle : bisexuelle
Âme sœur : encore inconnue, même si Devika nourrit l'envie de la rencontrer, pour savoir ce que ça crée comme sensation
Allégeance : la cour du jour avant tout le reste
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Comme c'était étrange, à quel point les évènements pouvaient prendre des tournures inimaginables. Lorsqu'elle était rentrée pour la première fois au sein de la demeure Najjar, elle n'avait jamais pensé qu'elle ne la quitterait jamais réellement. Et lorsqu'elle avait parlé pour la première fois à Sokar, elle n'avait jamais imaginé qu'elle cesserait de lui adresser la parole un jour, et pire encore, qu'ils se parleraient aussi froidement. Mais Deen Najjar n'avait jamais été un petit joueur, et savait imposer ses conditions, qu'elle avait suivi. Que pouvait-elle faire d'autre, à cette époque ? Elle avait été une gamine perdue, qui avait saisi la première main tendue en pensant que c'était une main salvatrice, qui jamais ne la heurterait. Il fallait dire que Deen maîtrisait l'art du mensonge comme peu de personnes... et que Devika était une élève particulièrement assidue. Dans son cas, il n'y avait rien de plus terrible que de réaliser qu'elle était bien la fille de son père.

Mais ce n'était pas maintenant qu'elle avouerait la terreur qui lui nouait le ventre, que chaque ombre semblait apparaître pour l'emmener, pour lui rappeler qu'elle ne brillait que parce que Deen le lui avait accordé. Les ombres avaient leurs propres mains qui la clouaient sur place parfois, qui lui coupaient le souffle alors que sa sœur, Akshara, scintillait sans la moindre hésitation, loin de se douter de ce qu'elle encourait à s'échapper de la prise parentale. Elle, elle ne pouvait pas s'enfuir. Elle ne pouvait pas juste partir un soir, et compter sur quelqu'un d'autre pour protéger quelqu'un qu'elle aimait, car elle savait très bien que personne ne le ferait. Malgré tout ce qui aurait dû la clouer sur place, c'était devant Sokar qu'elle se tenait, l'air imperturbable, la tête levée bien haut pour lui donner plus de contenance, alors que ses peurs étaient en train de la narguer, lui rappeler qu'à la fin, elle était comme tous les autres êtres vivants. Un aspect qu'elle préférait, pour l'instant, garder à l'abri des autres et les laisser croire qu'elle n'était pas comme eux.

C'était seulement plus difficile face à Sokar. Elle sentit tous les muscles de son visage se tendre lorsqu'il reprit la parole, lorsque qu'il insulta son père, lorsqu'il raconta pire que ça encore. Devika planta un peu plus ses pieds dans le sable afin d'éviter le pas de recul qu'elle avait envie d'esquiver.

-C'est vraiment ce que tu penses ? Que nous sommes voués à vivre séparément, un peuple ayant toujours le dessus sur l'autre ? Je ne pensais pas tes idées aussi simplistes, elle commenta en plantant son regard dans le sien.

Devika pensait sincèrement qu'un jour, faes et illyriens parviendraient à vivre ensemble, mais que ça prendrait du temps. Notamment car elle pensait que les illyriens n'étaient pas aussi bien élevés que les faes - là où eux apprenaient énormément de théorie à l'école afin d'en savoir plus sur leur monde, les illyriens apprenaient à faire la guerre. Il était d'autant plus important d'éduquer la main qui tenait l'épée que de l'apprendre à manier une arme, sinon cet apprentissage serait bien vain. A ses yeux, seulement lorsque les illyriens fréquenteraient les bancs de l'école et apprendraient autre chose que la violence, il y aurait une réelle chance de cohabitation. Dans son éducation, elle avait toujours appris que c'étaient aux autres à simuler ce que les faes faisaient, parce qu'ils avaient une longévité de vie supérieure, car ils avaient appris et avaient un système qui fonctionnait bien. Diurne qui vivait toujours dans l'illusion d'Evanor qu'on lui avait inculqué durant ses études, en travers des discours de son père, bien qu'elle ne les approuvait pas tous. Elle avait encore tout un parcours à réaliser, avant de réellement comprendre ce qui se passait, les choses qui se déroulaient sous ses yeux mais qu'elle préférait ignorer.

La brune resta un moment silencieuse. Elle savait que si elle lui répondait trop vite, les mots qui sortiraient ne seraient pas judicieux. Pourtant, elle ne put s'empêcher de remettre un sujet sur le tapis.

-Tu penses donc que je t'ai trahi, constata-t-elle en fronçant les sourcils. Pourtant n'est-ce pas moi qui prends soin de ta sœur depuis des années ? Qui la protège et lui offre du réconfort depuis que tu es parti ?

Devika n'avait jamais failli à ce devoir-là. Elle protégeait Sridhi avec autant de férocité qu'elle protégeait Akshara, les gardant toutes les deux à l'abri de Deen. Le plus possible, elle essayait que le seigneur ne vit qu'elle, afin que la seule personne qui subit sa fureur fut elle. Souvent, elle arrivait à le calmer à force de raison et de quelques "vous avez raison, mais", usant de politesse et de charme pour l'apaiser. Mais de temps en temps, c'était autre chose qui résonnait dans la pièce, et à chaque fois, elle songea aux mots qu'il lui avait dit un jour et qu'elle n'avait jamais pu oublier : cette main qui te frappe a autant mal que toi.

-Ma loyauté va à la Cour du Jour, à son peuple. Je ne suis pas aveugle à ce que Deen a fait et continue à faire. Le Fléau s'est répandu si soudainement que tout le monde a été pris de court, ce qui a poussé chacun à agir. Mais qu'en est-il des poisons qui ont agi si lentement que nous les avons ignorés, jusqu'à ce qu'il soit trop tard ? Moi, je pense qu'il existe toujours un antidote. Je m'en fiche, de ce que tu penses de moi ou ce que tu feras de moi quand tu auras le champ libre. Je sais que je peux faire quelque chose pour changer la donne auprès des diurnes, et je préfère être un grain de sable dans le désert, plutôt que de rester à observer, sans ne jamais rien faire. Je préfère être le sable que le soleil ; l'un est plus tangible que l'autre. Alors tu vas arrêter de faire ton con égoïste et tu vas m'écouter, parce que je ne suis pas venue ici pour une discussion stérile.

Peut-être que le feu aurait été préférable, mais Devika le contourna et se planta devant Sokar, la tête un peu plus levée et les yeux remplis de défi. Il était vrai que ce n'était pas dans ses habitudes de ne pas avoir ce qu'elle voulait, mais elle voulait rarement des choses pour son propre désir à elle. Si elle n'obtenait pas un instant de paix avec lui, il lui faudrait changer ses plans, et elle craignait de ne pas avoir la force de les continuer. De plutôt se ranger du côté des Najjar et continuer à jouer au même jeu que Deen, sans plus jamais se soucier du peuple qu'elle aimait tant. Peut-être qu'elle avait surtout besoin de lui pour lui donner un cap, lui permettre de ne pas oublier ce que chacun avait traversé entre les manigances du seigneur.
Sokar al-Bakr
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two ghosts

Les traits durs de l’illyrien le sont d’autant plus au-dessus des flammes vacillantes de ce feu dansant devant lui. Sa génétique autant que les épreuves passées ont contribué à tailler cette silhouette semblant inébranlable, et à rendre ce regard plus déterminé que jamais. Si certains cherchent toute leur vie un sens à cette même existence, Sokar a trouvé le sien dans cette lutte acharnée contre le peuple fae, dans ce combat mené pour l’indépendance totale des siens. « Il n’y a parfois pas besoin d’aller chercher bien loin pour connaître la véritable nature de chacun. » Cette vision si “simpliste” aux yeux de Devika est, de toute évidence pour le combattant, la plus crue et la plus réaliste qui soit, celle qui s’est confirmée et répétée depuis des centaines et des centaines d’années : leurs peuples ne sont bons qu’à demeurer différents. Et c’est fort de cette observation que Sokar est bien déterminé à ce que l’ère des faes prenne fin, et que débute l’âge des illyriens. Mais une révolution n’a jamais lieu dans le calme et la générosité, le meneur ailé le sait. C’est le sang qui doit couler, celui des faes comme celui de ses semblables, et l’al-Bakr est prêt à verser le sien pour son peuple si cela doit servir cette noble cause.

Mais la brute qu’il est n’est pas aussi inintelligente que sa rudesse et son esprit combattant en donnent l’air, sait que sa lutte nécessite une certaine dose de subtilité, celle dont il use en faisant de son clan l’un de ceux que les faes diurnes privilégient dès lors qu’ils ont besoin de gros bras. Seuls les Najjar ne bénéficient pas de leurs services, mais le restant de la noblesse, comme la bourgeoisie et autres citoyens capables de se payer leurs lames sont, eux, autant de moyens pour le clan des Gardiens de s’insinuer dans chaque strate de la société fae pour y glaner informations et sympathisants. Pourtant, le voilà face à elle, seul, au beau milieu de cette mer de sable les séparant du reste du monde. Il pourrait aisément attenter à ses jours, faire valoir son besoin de vengeance suite à cette trahison qu’il évoque et qui a l’air d’étonner la fae qui invoque la protection qu’elle assure à Sridhi. « Je te sais suffisamment intelligente pour veiller à ce qu'il ne lui arrive rien. » Ses mots sonnent comme les menaces qu’il a proférées le soir où il la lui a confiée. « Ne crois pas être la seule à avoir des yeux et des oreilles partout en tout temps. » Espions bien placés, sympathisants gardant un oeil sur la soeur al-Bakr comme sur celle à qui il l’a confiée, Sokar se persuade encore qu’il la lui laisse parce que c’est là qu’elle est le plus intouchable, quand cet instinct qu’il tait sait qu’il peut compter sur Devika pour la protéger de Deen.


Elle se défend, la Najjar, évoque ces intentions qu’elle veut louables quand l’illyrien n’y voit qu’un ramassis de mensonges et d’utopie qu’il ne gobe pas un seul instant. Ne croit aucunement à ces bonnes intentions qu’elle se prête, pas plus qu’à cette ambition qu’elle se donne, veut bien imaginer qu’elle souhaite changer les choses mais n’y voit, lui, qu’un asservissement de plus de son peuple resté libre dans les dunes.
Devika s’approche, Sokar reste immobile, sa main toujours posée nonchalamment sur la garde de son cimeterre, et baisse la tête vers ce visage qui ne lui inspirait, à l’époque, que soulagement et plénitude. Mais le regard qu’il pose sur elle est brûlant, ce soir, d’une colère qui le consume depuis de trop longues années. « Tu me dis égoïste, toi qui as abandonné ton nom pour celui des Najjar ? Toi qui t’apprêtes à trahir ce “père” qui t’a rendue clinquante sous ces pierreries que tu arbores ? Tu me dis égoïste alors que, ma liberté retrouvée, je la voue à affranchir les miens du joug sous lequel le maintient ton peuple ?  » Se penche vers elle en une proximité qu’il a si souvent rêvé de retrouver avant de chasser ce désir insensé de son esprit. Elle est l’ennemi. « T’écouter est une chose, Devika. Te croire en est une autre. » Ses billes noires plongées dans celles de Devika reflètent le feu de camp les enveloppant de sa lueur, de sa chaleur, bien faible face aux flammes de son ire qui dansent en leur fond. « C’est bien pour entendre ce que tu as à dire que j’ai répondu à ton invitation. Alors ne me déçois pas. »
Devika Najjar
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Cette réponse se ficha dans son cœur. Elle réfutait l'avis de Sokar parce que ça ne lui convenait, parce qu'elle songea à ce que le monde entier penserait d'elle si c'était vrai ; à qui elle était, si on ne devait pas aller loin pour chercher sa véritable nature. Alors, elle ne serait qu'une fille ne plus qui s'était laissée avoir et qui demeurerait silencieuse. Une enfant pourrie gâtée qui avait pris goût au luxe, ne désirant plus se battre pour ce qui lui avait semblé bon des années précédentes. Elle serait exactement comme Deen Najjar, et elle ne pouvait pas accepter ça. C'était ce qu'elle voulait faire croire, mais ça ne pouvait pas être sa nature profonde. Comme elle ne pouvait pas croire que son esprit était aussi fermé. Elle avait toujours eu conscience que Sokar n'était pas un grand fan des illyriens, en dépit des conditions dans lesquelles il avait été travaillé de forcé au sein de la demeure Najjar. Cependant, elle n'avait jamais songé à ce que sa pensée aille jusqu'à là. Peut-être qu'elle avait pris les informations de son espion avec trop d'insouciance et qu'elle allait en payer le prix. Sokar était arrivé à placer un sentiment de doute en elle beaucoup plus intense que tous les précédents.

-Alors qu'est-ce que t'attends pour la chercher, si tu m'espionnes si bien que ça ? demanda-t-elle, le venin qui coulait sur sa langue.

Ce n'était pas tant le fait d'être espionnée qui la courrouçait. Cette information, elle la savait depuis un moment, et elle était une professionnelle quand il s'agissait de jouer la comédie et prétendre. Elle ne se souvenait plus de la dernière fois où, au sein du Jour, elle avait baissé les épaules et s'était laissée à simplement rire ou pleurer. Akshara avait droit aux facettes les plus sincères de Devika, mais plus les jours passaient, plus elle enfilait ce masque même auprès de sa sœur, de peur qu'elle découvrit la vérité et qu'elle décida de se passer de l'aînée. Elle savait que dans tous les cas, sa cadette n'apprécierait pas ce qu'il y avait à savoir. Ni tout ce qu'elle avait caché sur leur père, et encore moins sur elle-même. Elle aimait Akshara bien plus qu'elle n'aimait le soleil, et pourtant, elle n'arrivait jamais à faire quelque chose de réellement bien pour elle, cette tempête qui avait ravagé sa vie en venant au monde, mais pour un mieux. Elle apportait des couleurs plus étincelantes encore que ses tenues et brillait sous le soleil comme un joyau pur. Si seulement les choses avaient pu être faciles... Elle savait qu'elles n'auraient jamais dû être sœurs, mais sa vie aurait été horriblement triste sans l'existence de celle-ci.

Et peut-être aurait-elle était plus heureuse si elle avait choisi et suivi Sokar. Cependant, elle avait fait un choix : non pas de choisir Deen, mais de choisir le peuple diurne, en acceptant de devenir l'héritière du Cercle du Commerce. Peut-être qu'une partie d'elle avait toujours cherché le pouvoir, mais elle n'avait pas connaissance de ce sentiment lorsqu'elle était simplement Roshni Dayal et qu'elle parlait à un illyrien qui tirait la tronche aussi souvent que le soleil brillait à la Cour du Jour. Mais elle avait emprunté un chemin plus dangereux, dans lequel elle s'embourbait un peu plus à chaque mensonge.

-Je n'oublie jamais rien, Sokar. Toi, par contre, tu te mets des œillères, constata-t-elle en fronçant les sourcils. Que soit, se disputer avec toi est futile, elle secoua sa tête avant de poursuivre. J'aimerais que tu envoies certains de tes illyriens pour rejoindre la milice. Je peux organiser la rencontre avec notre Suprême et m'assurer que tout se passe bien. Ils devront juste mentionner le fait que je les ai ralliés, et pour le reste, mes charmes feront amplement l'affaire. Pas d'esclandre, pas de violence. Ce sont mes conditions, termina-t-elle avant de pencher sa tête sur le côté.

De temps en temps, Devika avait vraiment des mauvaises idées. Mais elle aimait bien savoir les limites de son influence, et quelque chose d'incertain s'était niché en elle dès le moment où elle avait croisé le regard de l'illyrien.

-Je te dirais bien que tu m'aimeras et que tu me serviras, un jour, mais je vais attendre que tu t'en rendes compte toi-même pour l'affirmer à nouveau.

Si le feu ne l'avait pas encore brûlé, elle venait certainement de mettre sa main en plein dedans.
Sokar al-Bakr
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Passé douloureux se lit encore sur le derme de l’illyrien s’étant toujours refusé à user de la magie aubéenne pour en effacer les cicatrices. Ces balafres sont autant de souvenirs des raisons pour lesquelles Sokar se bat, lui rappellent la condition des siens et la monstruosité des faes, le maintenant dans un état de vigilance constant tant son regard ne peut leur échapper. Elles sont partout, sur son dos, son torse, ses bras, deux d’entre elles lui barrant le visage, soulignant son regard rendu dur par ce vécu qu’il refuse d’oublier. Il est sa force, ce qui lui permet d’avancer, de se battre, pour lui, pour les siens, pour Sridhi qu’évoque la Najjar, qu’il voudrait ramener en sécurité parmi les siens. Mais elle et lui partagent cet entêtement et cette détermination, et son autre moitié se refuse, depuis toutes ces décennies, à le rejoindre et prendre les armes dans le désert quand elle se veut, se sait plus utile en étant ses yeux et ses oreilles au sein du domaine Najjar. « Le temps viendra bien assez tôt. » Mais pas assez pour lui.

S’il est prêt à essuyer des pertes dans ses rangs, s’il conçoit lui-même de donner sa propre vie pour la cause qu’il sert, celle de Sridhi lui est bien trop précieuse, et le danger avec lequel elle joue en demeurant près du patriarche fae et de sa fille trop ambitieuse pour son propre bien ne sont pas sans l’emplir d’une inquiétude qu’il dissimule sous un masque de désintérêt. Ignore cependant que sa propre sœur, moins aveuglée par cette haine qui le ronge, lui, sait voir les réelles intentions de cette fae qu’il s’efforce de détester. Sans la soutenir, Sridhi la comprend, la respecte, tentant à chacun de ses rapports d’adoucir l’hostilité de son frère envers Devika, en vain.
Car le regard qu’il baisse vers elle ne désemplit pas de son animosité envers celle s’étant risquée, seule, sur le territoire des Gardiens. Sokar la toise alors qu’elle expose cette utopie qu’elle dit servir, dont l’illyrien ne croit pas un traître mot. S’approche d’elle en une proximité pesante faisant fi des bonnes moeurs que les oreilles effilées s’imposent, en celle qui l’électrise toujours aussi facilement sans qu’il n’en laisse rien paraître, crachant son venin pour mieux oublier cet effet qu’elle a toujours eu sur lui. Elle dit ne rien oublier. « Ça tombe bien, moi non plus. » Se prêtent les dons de l’ajah propre à leur Cour, cette mémoire irréprochable, autant bénédiction que malédiction, qu’ils ne peuvent pourtant pas revendiquer, rendant leurs souvenirs biaisés par le temps passant et les idéaux s’ancrant. Les leurs sont différents, mais à entendre le plan de la Najjar, l’illyrien sourit, amusé, à l’idée que leurs mondes meilleurs si opposés empruntent le même chemin.

Mais ce rictus disparaît rapidement aux derniers dires de la fae, à cette assurance avec laquelle elle affirme le voir bientôt, à genoux, la servir. Et l’aimer. « Tu as perdu ce privilège depuis bien longtemps. » Distance encore réduite dans ces mots sifflés entre ses dents, l’illyrien, penché au-dessus d’elle, gronde plus qu’il ne parle. Dans ce demi-aveu laissant deviner les sentiments qu’il a pu lui vouer, Sokar se persuade encore qu’ils appartiennent au passé, même si elle n’a jamais cessé de le hanter, même si, malgré le froid régnant sur le désert nocturne, sa seule proximité l’emplit d’une chaleur qu’il met sur le compte de cette haine qu’il veut lui vouer.
Sokar se redresse, croise les bras et baisse les yeux vers celle dont les conditions sont bien audacieuses à poser à celui qui ne demande qu’à mettre Eliorh à feu et à sang. « Tu sais pertinemment que ces conditions ne seront pas tenues indéfiniment, Devika. » Elles le seront un temps, celui pour ses illyriens d’infiltrer la milice et d’étendre leur présence dans les rues d’Eliorh. « Mais nos objectifs convergent, et ce serait insensé de ma part de ne pas te l’accorder. » La cause est plus grande que sa propre aversion pour le peuple fae, pour les Najjar, pour Devika, et Sokar est prêt à contenir cette haine le temps qu’il faudra pour mener à bien son propre combat. « Alors soit, nos lames porteront ton nom. À ma seule condition. » Se penche de nouveau, sa détermination lisible jusqu’au fond des opales noires qu’il ne cesse de braquer sur elle. « Tu m’assigneras, moi, au quartier du Commerce. »
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