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2 participants
Devika Najjar
Grand·e Fae du Jour
Devika Najjar
Pseudo : ruination.
Pronoms irl : elle
Faceclaim : Naomi Scott (c) zuz' + signa ; waldosia
Comptes : Rym Ash'han, Eugénie Lefebvre, Fenrys Helvar, Velinka Shuksin
Messages : 130
Aeskells : 564
Triggers : maltraitance animale, consommation de drogue dure
Contents : manipulation, violence
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Pronom : elle
Âge : 70 ans
Race : fae
Cour : cour du jour
Résidence : eliorh
Occupation : argentière du cercle du commerce, elle est aussi l'araignée, personnalité qui contrôle des espions afin de contrecarrer les différent plans du seigneur Najjar
Statut social : la noblesse, bien qu'elle aurait dû être du petit peuple
Statut civil : célibataire, mais l'idée d'un mariage se fait urgente aux yeux de son père
Orientation sexuelle : bisexuelle
Âme sœur : encore inconnue, même si Devika nourrit l'envie de la rencontrer, pour savoir ce que ça crée comme sensation
Allégeance : la cour du jour avant tout le reste
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Noble
je suis de l'élite
Jour
fidèle à la cour du jour
Lumière
magie du jour
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j'étais là avant le reboot
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Ami·e du peuple
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far away from here
we can meet again somewhere
Les déplacements de Devika étaient rares, en dehors de la saison sociale où elle participait et récoltait toutes les informations dont elle avait besoin durant des semaines. C'était facile de prendre ça pour de la curiosité, étant donné que les Diurnes avaient une soif de savoir assez terrifiante, même si elle n'était pas non plus aveugle à la méfiance que ses questions engendraient. Deen Najjar était moins bavard, mais ses mots beaucoup plus piquants. Il était généralement moins apprécié, même si pour négocier, c'était toujours lui à qui on demandait des services, parce que son esprit était affûté pour ça. Devika aimait bien croire que c'était son cas aussi, bien qu'elle méprisait de plus en plus certaines méthodes de son père. Elle se demandait combien de sa fortune c'était fait sur le dos des gens, sans se soucier de leurs conditions ? Et ce qu'il aurait fait d'elle, si il n'avait pas vu en elle le parfait pantin à manipuler, une héritière qui continuerait dans ses pas sans poser la moindre question ? Pendant longtemps, elle avait été fidèle à celui que le monde reconnaissait comme son père. A ses yeux, il avait été un sauveur, presque une divinité. C'était ce qu'il avait voulu faire croire, en oubliant qu'il l'avait trop bien enseignée : ne jamais croire en quelqu'un d'autre que soi-même, sous peine de se retrouver rapidement au pied du mur. Elle l'avait appliqué pour lui, et avait découvert les lacunes de son règne, les dettes non enregistrées officiellement, les aeskells volés à des familles... Ça lui avait retournée l'estomac et peu à peu, elle s'était éloignée des principes du seigneur. Et elle continuerait à s'en éloigner, une fois qu'elle serait à sa place.

Mais il y avait encore des choses à prévoir avant de devenir la Dame du Cercle du Commerce, et elle craignait que si elle agissait trop fort, cela la mettrait dans l'embarras aussi. Ils partageaient le même nom, ce qui n'allait pas aller dans son sens. De plus, elle devait aussi protéger sa sœur des possibles répercussions. Depuis que le Suprême du Jour avait affirmé publiquement sa volonté de changer les choses pour les illyriens, son cerveau était en ébullition, cherchant du soutien n'importe où, auprès de n'importe qui... Même un fantôme du passé. Sokar n'avait plus été qu'une sombre pensée pendant des années avant de le revoir et de se heurter à un mur. Inutile de revenir sur le passé, Dev, se gronda-t-elle tandis que ses pas dans le port la guidaient vers une taverne en particulier.

Il y avait un autre fantôme de son passé qui était extrêmement entêtant, aussi. Mais au moins, elle savait qu'Aslan n'était pas contre elle, et qu'en plus il s'était totalement détourné de la Cour du Jour. Elle ne pouvait pas dire qu'elle cautionnait tous ses choix, mais elle pouvait les comprendre. Il y avait eu des soirs où elle avait songé partir et s'inventer une nouvelle identité, se trouver un nouveau métier, se cacher de façon à ce qu'elle fut loin de l'oppression paternelle. Mais elle ne pouvait pas se résoudre à lâcher le pouvoir qu'elle pouvait détenir, pour le bien commun. Parce que son père avait fait son temps. Parce que, peut-être, Roshni Dayal désirait se venger du sort de ses parents. Et aujourd'hui, il était fort probable que Roshni fut contente de voir un ancien ami, bien que Devika taisait cette excitation et marchait comme si elle était prête à conquérir Elysium dans son entièreté. Elle venait avec des nouvelles qui n'étaient pas mauvaises, mais pas tellement bonnes non plus. C'était compliqué avec un père comme Faizal Ghafa. Cependant, elle prenait toujours à cœur de venir les lui dire, et de ne pas dépêcher d'espion pour venir le trouver.

Enfin, elle entra dans le Pied à Terre. Elle éclatait, comparé au reste du Port, avec ses bijoux et ses vêtements roses, parsemés de détails dorés. Signature des Najjar : toujours montrer l'opulence dans laquelle ils vivaient. Et elle n'avait pas besoin d'être discrète pour voir Aslan, juste de montrer ce que les gens voulaient voir d'elle. Avec un sourire charmeur, travaillé depuis des années, elle se dirigea vers le bar en direction de l'ancien diurne, appuyant ses bras sur le comptoir. Penchant sa tête sur le côté, elle en profita pour lui offrir un sourire plus sincère, loin du spectacle qu'elle donnait aux quelques personnes présentes.

-Aslan, mon cher, le salua-t-elle, aurais-tu un peu plus qu'une minute à m'accorder en privé ? qu'elle ronronna presque. Je dois bientôt partir d'Elysium, mais j'ai encore un peu de temps à te consacrer.

C'était plus sécurisant pour elle de faire croire qu'elle le séduisait plutôt que de donner les informations qu'il voulait ; elle savait mieux que personne que la capitale avait bien des oreilles et des yeux, mais que tant qu'ils voyaient et entendaient quelque chose d'assez plausible, rares étaient ceux qui allaient plus loin. Devika demandait toujours à ses espions de creuser, mais elle n'était pas sûre que ce fut le cas de tout le monde. Et, de toute façon, sa réputation n'était plus à faire, à la fille Najjar qui avait repoussé l'idée du mariage avec chaque amant.e qui avait visité son lit. Et bien qu'Aslan fut fort charmant, elle préférait de loin le garder parmi ses rares amis.

Il fallait que quelqu'un se souvienne de Roshni Dayal à sa place.
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Aslan Ghafa
Grand·e Fae de la Nuit
Aslan Ghafa
Pseudo : Rosie
Pronoms irl : Elle / She / Her
Faceclaim : toni mahfud (hoodwinkme) | signa (mars)
Messages : 137
Aeskells : 693
Triggers : violences conjugales | maltraitance animale
Contents : abandon | violence
we can meet again somewhere far away from here (ft. Aslan) Aslana-2
Pronom : [IL] - comme un homme
Âge : [76 ans] - mais ces traits reflètent à peine la trentaine
Race : [Grand Fae] - même si le Grand lui semble de trop
Cour : [Nuit] - même s'il est né à la cour du Jour
Résidence : [Elysium]- Quartier Ouest, le port et les arènes clandestines
Occupation : [Barman] au Pied à Terre | [Muscle] des Marchands de Sable | [Gestion] des combats clandestins
Statut social : [Noble exilé] - un Ghafa qui n'en est plus vraiment un, rejeté parce qu'il n'était pas un Grand Fae du Jour
Statut civil : [Pris] - la tranquillité d'esprit, auprès de Dana, la douceur d'une relation à ses débuts
Orientation sexuelle : [Bisexuel] - pas de limite pour les petits plaisirs charnels
Âme sœur : [Dana] - mais n'a pas encore réalisé
Allégeance : [Marchands de Sable] - sans nul doute
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Carnet de bord
Pouvoirs:
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Répertoire de RP:
Relations:
Peuple
nous sommes légions
Nuit
fidèle à la cour de la nuit
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magie de la nuit
Sandman
famille pour les exclus
Arc-en-ciel
perso LGBTQ
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j'me suis dédoublé·e
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we can meet again somewhere

A Elysium, il n’y avait pas de saison. L’air y était doux tout au long de l’année. Malgré les années passées à la capitale d’Evanor, Aslan avait parfois du mal avec ces températures constantes. Il n’irait jamais dire que l’hiver de la Cour de la Nuit, mais presque. Il aimait l’inconstance des quatre saisons qu’il avait connus à son ancienne cour. La saison froide l’avait toujours rebuté mais par sa simple existence, elle rendait les autres saisons plus belles encore. Il n’y avait rien de tout cela, à Elysium. Il n’y avait que la douceur des températures parfois chahuté par une brise marine ou bien par quelques gouttes de pluie. C’était loin d’être désagréable, lui qui était sous la chaleur du désert, mais c’était monotone, presque chiant, il fallait bien l’avouer. Le lion aimait la routine, pourtant et ne dérogeait que rarement de ces habitudes de travailles et d’organisation. Il aimait, cependant, l’incertitude de la météo. Lorsqu’il quittait les bas-fonds des quartiers ouest, là où il cachait ses arènes clandestines, bien loin des soirées à la belle étoile, le Fae aimait se questionner sur les températures ou le temps. Ce n’était plus vraiment le cas depuis qu’il était installé à la capitale.

Au centre d’Evanor et pourtant si loin de tout. Il aimait sa vie à Elysium, mais il se sentait terriblement loin de la Cour de la Nuit et, par défaut, de la cour du Jour. Le lion n’avait jamais remis les pieds à sa cour de naissance, mais la frontière qui liait ces deux cours lui avait toujours permis d’obtenir des informations sur ce qui pouvait encore bien se passer à la cour du Jour. Ces intentions n’étaient nullement politiques. S’il approuvait l’ouverture – quoique limitée – de son cousin, suprême actuel du Jour, Aslan n’avait pas la moindre intention de se mêler des affaires publiques du Désert. Ce qu’il l’intéressait était plus intime, plus caché aux yeux de tous : sa famille et plus que tout, sa mère et ses sœurs. Après son exil de la cour du jour, le lion avait pu prendre son envol. Il s’était – plus ou moins – détaché de l’emprise de son père et s’était peu à peu construit. Les femmes de sa famille, elles, n’avaient pas eu cette chance et le guerrier ne pouvait s’empêcher de penser à elles. Et surtout, il s’inquiétait.

Il s’inquiétait et s’impatientait en cet énième douce journée de printemps de Février. Si les visites de son amie Devika n’étaient pas toujours prévenues, la présence de son amie d’enfance à Elysium avait rendu le lion alerte. Alors qu’il essuyait les choppes en métal du Pied à Terre d’un geste maîtrisé et que son cerveau s’efforçait de penser à l’organisation des prochains combats clandestins, son regard céruléen se levait à chaque fois qu’il entendait les gonds de la porte de l’auberge grincer. Il espérait voir l’éclatant sourire de son amie d’enfance, sans réellement savoir s’il elle avait put caser une visite dans le quartier de l’Arc d’Argent, près du port.

Son impatience value à l’un des habitués du bar un regard froid, las d’attente et de conversation sans réel intérêt. « T’étais de bien meilleure humeur à la fin de l’année » grommela l’homme, dont les lèvres fines étaient cachées dans les poils hirsutes de sa barbe et sa moustache. Sans lui répondre verbalement, Aslan se contenta de hausser les épaules, reléguant à l’arrière de son esprit la soirée qu’il avait passé avec une certaine Nocturne. Le Fae retourna à sa table non sans avoir commandé un verre de rhum et laissa Aslan. Ce dernier arrêta son nettoyage et s’apprêta à honorer la commande alors que la porte de l’auberge s’ouvrit une énième fois. Comme toutes les autres fois, il leva son regard, guettant l’arrivée attendue et espérée. Cette fois, c’était la bonne. Un petit sourire éclaira le visage du combattant alors que ses prunelles bleues ne quittèrent plus d’un centimètre le visage de son amie. « Devika, » souffla-t-il, soulager d’enfin la voir. Le soulagement put se lire quelques secondent sur son visage, avant de simplement exister dans son esprit. Il l’a laissa approcher, ne s’attarda pas sur sa tenue qui détonnait – il en avait l’habitude, et il fallait bien plus que cela pour l’incommoder. Et puis, ils n’en étaient pas à leur première rencontre ici, et connaissaient les méthodes de la Najjar. Le soldat rentra dans le jeu de la Fae assez rapidement. Il lui adressa un éclatant sourire, laissant l’inquiétude qui lui tiraillait les entrailles effleurer ses prunelles bleues. « Tu tombes à pic, Devika, » souffla-t-il, avant d’abandonner son torchon sur le comptoir, de se saisir de deux verres propres et d’une bouteille de Whisky. Il ajouterait sa sur sa note, comme à son habitude. « On monte ? », proposa-t-il, quittant l’arrière du bar pour retrouver son amie. Silencieusement, ils quittèrent la pièce principale sous le regard goguenard de certains habitués. Quelqu’un le remplacerait au comptoir, Aslan ne s’inquiétait pas de ça.

Aslan poussa une porte de bois et laissa Devika entrer dans une chambre de taille correcte. Il referma derrière lui et posa verres et bouteilles sur une table d’appoint. « On devrait être tranquille, ici. » affirma-t-il, avant de planter ces prunelles bleues dans le regard de son amie. La vie ne leur avait pas fait de cadeau, ni à l’un, ni à l’autre. Devika et lui se connaissaient depuis longtemps, avant même que la Mère ne couvre leur vie respective d’épreuves, avant même que la diurne ne change d’identité et ne devienne la fille adoptive de Deen Najjar, avant qu’Aslan ne parte pour la cour de la nuit. Devika – Aslan se retenait de dire Roshni, par précaution – était l’une des dernières accroches de son propre passé. « Comment vas-tu, mon amie ? », demanda-t-il, alors que d’autres questions lui brûlaient les lippes concernant sa famille. Il fallait faire les choses dans l’ordre, ne pas presser les choses. Devika se doutait bien que son ami était impatient, mais Aslan était également curieux de savoir comment elle allait. Avançait-elle comme elle le souhaitait ? Comment les choses se déroulaient avec son père adoptif ?

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    -- With your courage I escaped my fear. You learned to say what's on your mind. Now we make our loving memories. Living heart to heart, glowing like an open fire
Devika Najjar
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far away from here
we can meet again somewhere
Depuis le Fléau, Devika avait l'impression que les Cours s'étaient encore plus renfermées sur elle-même. Chaque Suprême songeait à protéger sa Cour en dépit des autres, et les Hauts Suprêmes ne parvenaient plus à unier Evanor comme ils devraient le faire. Le règne d'Assya Ozerov avait été particulièrement calme, ce qui l'avait étonnée, étant donné que son arrivée au pouvoir avait fait un choc. La Cour de la Nuit était plus ouverte et moins traditionnelle que les autres, Devika aurait donc cru que des choses se seraient passées, mais le silence fut particulièrement inquiétant. Dorénavant, c'était au tour de l'Été de montrer toute sa sagesse, et elle tendait l'oreille. Elle tendait toujours l'oreille, à défaut de pouvoir continuellement se déplacer. Il n'y avait pas de Cour où elle se sentait mieux que dans la sienne, attachée à celle-ci non seulement par l'amour qu'elle vouait à ce peuple qui l'avait toujours accueilli à bras ouverts, que ce fut en tant que Roshni ou Devika, mais aussi de par ses devoirs. Elle ne laisserait jamais tomber les diurnes, encore moins ceux qui habitaient le Cercle du commerce.

Pourtant, il lui arrivait de se demander à quoi ressemblait la vie ailleurs. Si elle aurait eu plus de chance dans une autre cour, si elle aurait pu avoir une toute autre vie. Elle était d'avis qu'il était inutile de se poser trop de questions qui concernaient des "Et si", parce que ça laissait trop de place au doute. Récemment et plus que jamais, Devika n'avait pas l'occasion de laisser le doute s'emparer d'elle, encore moins de rêver d'une autre vie que la sienne. Ce qui était fait ne pouvait être changé, et il lui restait encore un avenir à définir avant qu'il ne fut trop tard. Cependant, c'était plus compliqué de repousser tout ça quand elle se rendait à Elysium et qu'elle allait voir Aslan. Lui, il avait totalement changé de vie alors qu'elle, on lui avait imposé chaque changement et elle avait juste hoché la tête, pensant que son sauveur était bienfaisant. Elle s'en était mordue les doigts plus d'une fois d'avoir pensé ça, œillades inquiètes vers sa sœur Akshara quand leur père s'intéressait un peu trop à sa cadette. Secrets bien gardés au sein de la demeure, apparences toujours conservées en public, même quand elle était seule, en dehors de la Cour du Jour. Tout reposait sur les apparences et elle avait appris depuis longtemps que pour la plupart des gens, c'était ce qu'il y avait de plus important.

Ce n'était pas étonnant que personne ne s'offusqua de la manière dont elle agissait une fois au Pied à Terre ; elle voulait exactement qu'on pensa que pour elle, tout était acquis. Même le barman, qui par chance, connaissait beaucoup mieux la diurne que les autres.

-Je suis une dame, évidemment que j'arrive toujours à point nommé, elle ajouta avec un sourire moqueur, un sourcil arqué.

Avec une démarche lente mais provocante, prétendant qu'elle ne voyait pas du tout les regards appuyés qui les suivaient, elle grimpa les marches en se sachant apaisée. Il n'y avait pas grand chose de grave qui pouvait lui arriver, une fois avec Aslan. Elle savait mieux que quiconque que les murs avaient des oreilles, mais elle savait aussi très bien où elle se trouvait et avec qui elle se trouvait. S'il y avait un moment où elle pouvait juste souffler, c'était au moment où elle passa la porte de la chambre que quelque chose en elle changea. Elle ne sut dire si c'était ses épaules qui se tinrent moins droite, ou son allure qui se fit moins séductrice pour se réduire plutôt à l'air d'une gamine qui venait de finir de prétendre. Elle analysa en vitesse la pièce avant de s'installer sur le bord du lit. Pendant un moment, elle le regarda dans les yeux et le sonda. Maintenant, elle percevait l'inquiétude qui avait dû l'assaillir durant les précédents jours.

-Je me porte comme un charme, comme toujours ! Et toi, Aslan ? J'ai entendu dire que des évènements avaient mal tourné récemment. Je ne souhaite pas en savoir plus, j'ai d'autres affaires sur le feu, mais... J'apprécierais que tu ne meures pas dans les prochaines années, dirons-nous, avoua-t-elle avec un sourire tandis qu'elle se releva.

Ses espions lui racontaient toujours les détails croustillants qu'ils rassemblaient lors de leurs voyages, mais Devika centralisait majoritairement ses efforts sur la Cour du Jour et les liens de son père avec d'autres personnalités. Elle ne désirait pas s'éparpiller. Le savoir, c'est le pouvoir, certes, mais trop en savoir pouvait mener à des dilemmes peu envieux, dont elle ne voulait pas connaître la finalité. Enfin, elle posa une main sur le bras d'Aslan et serra doucement, lui offrant un plus grand sourire, beaucoup plus sincère que les précédents.

-Elles vont bien. Je les ai récemment reçues chez moi parce que ma sœur se languissait et se sentait seule. J'ai entendu beaucoup d'éclats de rire, et je n'ai constaté rien constaté de grave les concernant. Akshara m'a dit qu'on devrait les inviter plus souvent, je suivrai très certainement son conseil, affirma-t-elle en faisant glisser sa main le long de son bras, la laissant pendre par la suite. Pas de mauvaise nouvelle en vue, tu peux respirer à nouveau. Pendant un instant j'ai cru que tu avais perdu en muscles ou quelques organes, tellement tu manquais d'air, se moqua-t-elle.

Enfin, Devika se recula et leur servit chacun un verre. Une fois que son ami prit le sien, elle but une gorgée du liquide et son regard se porta sur la fenêtre de la chambre, réfléchissant à la vue qu'il avait. Les Najjar étaient en plein coeur de l'agitation, à Eliorh, et elle admirait chaque jour les gens qui allaient et venaient, le monde qui venait à leur rencontre. Mais elle aimait d'autant plus la vision des dunes, qu'elle respectait autant qu'elle craignait. Elle n'était pas à son aise lorsqu'elle marchait vers celles-ci, mais le spectacle était toujours aussi incroyable à voir.

-Je ne sais toujours pas comment tu fais pour vivre avec l'odeur du sel et du poisson, elle est vraiment infâme, commenta la diurne en haussant légèrement les épaules.
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Aslan Ghafa
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WE CAN MEET AGAIN SOMEWHERE

A l’instant même ou la porte de la chambre se referma derrière eux, Aslan nota un changement dans la tenue de la jeune femme. Elle était moins grande, moins éclatante. Elle était elle-même. Le lion retrouvait la jeune fae diurne qu’il avait connu à la cour du jour, avant que leur vie respective ne soient complètement chamboulées. Devika faisait parti de ces rares amis qu’il ne voyait pas souvent, mais dont il restait proche et en qui il avait confiance. C’était une Fae de caractère, qui ne manquait jamais une opportunité de s’élever, de marquer un point et d’avancer. Aslan comprenait la position difficile dans laquelle la Najjar se trouvait. Un jour lointain, alors qu’il était à la cour de la nuit, vivant sa vie de soldat avec apaisement et contentement, il lui avait suggéré de partir, de vivre sa vie et prendre son envol. Elle la méritait, sa liberté, plus que quiconque. Elle avait trimé dur. Elle avait souffert de longues années. Elle aurait été digne de recevoir sa liberté sur un plateau d’argent, voire d’or. Evidement, s’ils étaient tous les deux courageux, ils n’étaient pas faits du même bois. Là ou Aslan s’était laissé emporté par les étoiles, Devika avait souhaité rester sous l’astre solaire, restant fidèle à la cour du Jour, à son père adoptif, à sa vie. Aslan l’admirait pour ça. Pour être resté. Il l’admirait pour faire de sa situation actuelle une situation ou elle récupérait peu à peu le pouvoir, ou elle s’affranchissait des désirs et volontés d’un père aux mœurs douteuses et à la pourriture attestée. Aslan n’avait jamais personnellement croisé le chemin du patriarche Najjar, mais il avait assez entendu parler de lui pour savoir qu’il ne le portait pas dans son cœur.

Le combattant souri à la phrase de son amie. Evidemment qu’elle avait entendu parler des évènements de l’automne. Son réseau était étendu et puissant. Elle savait beaucoup de chose sur beaucoup de sujet. C’était une Fae puissante qu’il ne valait mieux pas contrarier. Aslan, lui, ne craignait pas grand-chose, ni grand monde, tant qu’à faire. Il faisait sa petite vie et n’était pas étonné de savoir qu’elle avait entendu parler d’eux. Il sourit de plus belle et écarta les bras avant de déclarer d’un ton léger. « Comme tu vois, je suis encore en vie ! » Ce n’était pas le cas de tout le monde dans le clan des Marchands de Sable, peut-être Devika savait-elle, peut-être pas. Aslan ne lui donnerait pas l’information, elle n’avait pas besoin de lui pour apprendre les détails de ce qui se passait dans les rues d’Elysium. « Je compte le rester un moment. » ajouta-t-il, le regard brillant et le ton sérieux. Vivre lui plaisait assez bien. Et il en savait assez pour se défendre, si cela était nécessaire. Sylas avait beau être inquiet de la tournure des évènements, de ce qui se passerait après l’attaque du temple et le décès de l’Ajah verte, Aslan lui, gardait espoir. L’espoir que les choses allaient bouger, que les frontières des races et des castes allaient évoluer. Il y croyait, dur comme fer, parce qu’il lui fallait encore croire en quelque chose dans ce bas monde. « Ne t’en fait pas, Devika, tu n’auras pas à m’enterrer de sitôt. » trancha-t-il, le regard vif, soutenant celui de son amie.

Et puis, la fae se leva, l’air plus sérieux encore, tirant une grimace inquiète au combattant. Le voilà, le moment fatidique ou il aurait des nouvelles de ses sœurs et de sa mère. Allaient-elles bien ? S’en sortaient-elles ? Lorsqu’il avait été là, Aslan les avait toujours couvertes, les protéger, se rendant coupable de la moindre petite chose. Il aurait tout fait, pour ses sœurs. Mais le courage qu’il avait n’avait jamais été suffisant pour se dresser contre leur paternel et prendre sa place. Il ne l’était toujours pas, malgré les années, malgré l’expérience. Elles vont bien. A ces mots, la tension qui s’était étendue dans les muscles du combattant se calma peu à peu. La main posée de son amie sur son bras affirma la nouvelle. Elle n’était, elle-même, pas inquiète pour elles. Aslan faisait confiance à Devika pour lire les gens. Si elle n’avait rien remarqué, il la croyait. Le regard brillant, soulagé de cette nouvelle qu’il attendait depuis des années, il laissa échapper un petit soupire. « Merci, Devika, de prendre soin d’elles. Merci beaucoup ! » dit-il, émue de savoir que ses sœurs iraient régulièrement rendre visite à la dernière Najjar. La tension évacuée, Aslan se laissa aller à un sourire. « Moque toi, tu serais dans le même état que moi. Voire pire. » avoua-t-il, sans toutefois ajouter qu’au moins, elle pouvait agir. « Comment va ta sœur ? » Devika était là pour protéger sa sœur. Elle pouvait prendre parti, tenir tête à son paternel. Elle était une bien meilleure sœur qu’Aslan ne serait jamais un bon frère. Un frère absent ne pouvait pas être un bon frère. A ces pensées, le lion sentait ses tripes bouillonner, vouloir plus. Son instinct lui poussait de se battre, pour sa famille, pour ses sœurs. Mais la peur, la peur qui régissait sa vie depuis si longtemps ne le laisserait jamais rien faire à la cour du Jour. Il n’avait pas vu de sable depuis plus de cinquante années et se questionnait parfois sur l’odeur des dunes, sur celle du soleil qui venait vous chauffer la nuque.

Il remercia silencieusement son amie pour le verre tendu, et but immédiatement une gorgée. L’alcool lui brûla l’intérieur de l’œsophage et le ramena les pieds sur terre. Toujours assis, il suivait la silhouette colorée de la Najjar de son regard bleu. Il se leva, tout en l’écoutant se plaindre de l’odeur. Il appuya son épaule contre l’encadrement de la fenêtre, près de Devika et soupira. « On s’y habitue. » Il fixa son regard sur l’agitation à l’extérieur. Il aimait bien cette ambiance, il aimait bien le port d’Elysium. Il s’y sentait en sécurité, loin des puissants. « On s’habitue à beaucoup de choses, même. » ajouta-t-il, avant de reboire une gorgée. « Merci des nouvelles, encore une fois. » Le regard brillant, il se tourna vers son amie et l’observa un instant. Elle avait l’air en forme, tranquille. Aslan savait pourtant qu’elle avait du travail et ne s’arrêtait presque jamais. « Et toi, comment tu vas, avec ton père adoptif ? Est-ce que tes espions te ramènent des informations capables de le doubler enfin ? C’est ton rôle officiel qui t’amène dans le coin, ou l’officieux ? » questionna-t-il. Aslan était loin d’avoir la capacité de manipulation de son amie, mais il comprenait son désir de prendre le pas sur le paternel Najjar. Le lion ne connaissait pas tous les objectifs de son amie, mais avait deviné celui-là. Tant que Deen Najjar était encore au pouvoir, sa fille adoptive ne pourrait jamais briller comme elle le devrait. Alors, Aslan n’en avait aucun doute, elle se battra jusqu’à vaincre. Et lui, continuerait de l’admirer pour ça, dans l’ombre de sa taverne.

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Devika Najjar
Grand·e Fae du Jour
Devika Najjar
Pseudo : ruination.
Pronoms irl : elle
Faceclaim : Naomi Scott (c) zuz' + signa ; waldosia
Comptes : Rym Ash'han, Eugénie Lefebvre, Fenrys Helvar, Velinka Shuksin
Messages : 130
Aeskells : 564
Triggers : maltraitance animale, consommation de drogue dure
Contents : manipulation, violence
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Pronom : elle
Âge : 70 ans
Race : fae
Cour : cour du jour
Résidence : eliorh
Occupation : argentière du cercle du commerce, elle est aussi l'araignée, personnalité qui contrôle des espions afin de contrecarrer les différent plans du seigneur Najjar
Statut social : la noblesse, bien qu'elle aurait dû être du petit peuple
Statut civil : célibataire, mais l'idée d'un mariage se fait urgente aux yeux de son père
Orientation sexuelle : bisexuelle
Âme sœur : encore inconnue, même si Devika nourrit l'envie de la rencontrer, pour savoir ce que ça crée comme sensation
Allégeance : la cour du jour avant tout le reste
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Noble
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Devika ne voulait pas d'une autre vie. Pas vraiment, en tout cas. Elle voulait d'une famille différente, d'un père différent, mais elle ne voulait pas vraiment changer de place, de rôle, de Cour. Elle ne désirait pas fuir, mais plutôt prendre ce qui lui était dû par tout ce que Deen lui avait infligé. Elle ne s'en était pas rendue compte au début, la gamine avait juste saisi cette main tendue en la voyant presque comme divine, une aide qu'elle n'aurait jamais imaginé de par son appartenance au peuple. Elle s'était dit qu'aux côtés de Deen, elle aurait pu révolutionner la Cour. Elle aurait pu changer la donne, mais elle avait longtemps suivi son schéma, sans réaliser qu'elle était devenue tout ce qu'elle ne voulait pas. Elle s'était laissée aller dans cette vie remplie de luxe avant de tomber sur les mauvaises affaires et sentir le regarde de Deen dans son dos, lui indiquant de ne faire aucun faux pas. Jusqu'à présent, elle n'en n'avait fait aucun, mais son père avait tendance à oublier qu'elle avait appris le Raqs sharqi ; tant qu'on se reprenait avant le prochain pas, alors le précédent n'était pas faux. Une belle comédie qui se mêlait à une danse qui demandait de la précision, une conscience de soi et des autres puisqu'elle ne se dansait pas seule. Ce n'était pas pour rien qu'elle était l'Araignée ; ses toiles dansaient avec elle partout en Evanor, sur un rythme qu'elle seule connaissait.

-Tu as intérêt à rester en vie, sinon je t'assure que même mort, tu entendras parler de moi. Idiot, souffla-t-elle finalement avec un sourire en coin.

La fae n'avait que peu d'amis, et surtout, il n'y avait que peu de personnes qui savaient qui elle avait été. Elle savait que les garder dans son entourage était dangereux pour ses propres secrets, mais elle n'imaginait pas un monde où Aslan n'était plus dans sa vie. S'ils étaient séparés géographiquement pendant la plupart de l'année, chacun aussi pris par ses propres engagements et objectifs, elle gardait toujours un œil sur lui. S'il devait lui arriver des ennuis, elle n'hésiterait pas à envoyer un de ses espions, à défaut de pouvoir l'aider elle-même. Elle n'avait pas les mêmes compétences que lui de toute façon, et elle n'aidait jamais mieux que lorsqu'elle n'était pas dans les parages d'une bagarre. Elle resterait très bien à son rôle de bureaucrate, manipulant les chiffres aussi aisément que les mots.

Elle ne tenait pas à en savoir plus sur cet accident, et ne voulait pas non plus paraître d'accomplir son rôle de maître espionne auprès d'Aslan, alors elle passa à ce qu'il attendait impatiemment. Un sourire beaucoup plus sincère apparut sur son visage en voyant le soulagement apparaître sur le visage de son ami. En s'exilant du Jour, il s'était rendu inutile pour défendre ses sœurs et sa mère, mais Devika n'était pas du genre à laisser des innocents payer le prix d'autres dans son sillage. Si elle ne pouvait pas se prétendre mieux que son père sur tous les sujets, elle aimait croire que là résidait une de leurs plus grosses différences. De temps en temps, c'était le genre de chose qui créait un fossé entre deux personnes, deux règnes. De plus, si elle arrivait à nouer un lien avec Ehsan Ghafa, elle pourrait étendre cette différence et non seulement protéger sa propre sœur, mais aussi la famille d'Aslan. Cela demanderait juste du temps. Elle craignait qu'elle commençait à en manquer.

-J'ai horreur de me laisser emporter par mes sentiments, rétorqua-t-elle en le regardant d'un air trop fier, avant de secouer la tête. Ce n'est rien. Tant que je peux faire quelque chose pour elles, je le ferai, promit-elle, comme à chaque fois.

Devika fit une petite grimace quand il demanda des nouvelles d'Akshara. Rien ne lui était arrivé, mais... Elle soupira et passa une main sur son visage pour bien marqué qu'elle était dépitée par le comportement de sa cadette, qu'elle aimait de tout son cœur mais qui ne comprenait pas les enjeux de ce qu'elle faisait. Elle n'était pas l'héritière, certes, mais elle était une Najjar, et c'était à Devika de ramasser ce qu'elle faisait s'écrouler, puis elle devait se présenter à Deen en s'excusant, en lui disant que Akshara s'assagirait. Cependant, elle doutait de ce dernier fait. Sa sœur était une tempête qui emportait tout avec elle, sans se soucier de ce qu'il y avait précédemment.

-Je dirais que Akshara va chaotiquement bien. Elle sème la zizanie partout où elle va, mais personne à part moi ne trouve le courage de l'engueuler pour ça, sourit-elle finalement, mais le sourire qui puait sa patience qui commençait à s'irriter.

Ou bien était-ce l'inquiétude qui rendait sa patience moins stable ? Elle ne saurait dire. En tout cas, la gorgée de whisky fit partir ce tracas de son esprit, tandis que l'agitation à la fenêtre détenait son attention. Elle dirait que c'était un défaut professionnel, et elle songea à cette autre vie qu'Aslan lui avait proposé un jour. La brune se demanda si elle se trouverait ici aussi, dans une autre chambre, à servir au Pied à Terre, à se retrouver dans des évènements d'autant plus dangereux et périlleux que ce qu'elle faisait à Eliorh. Elle songea à une vie loin de la politique et des complots, mais elle sut par instinct qu'elle n'y aurait pas eu sa place, même avec l'aide de son plus fidèle ami. Elle aimait ce qu'il y avait à la Cour du Jour, elle n'aimait juste pas la façon dont c'était géré.

-Apparemment. Tu sais que les habitudes et traditions sont plus tenaces chez nous. Était-ce seulement encore chez eux, ou bien seulement chez elle ? Son ami avait passé plus de temps loin du Jour qu'à en faire vraiment partie. Une ombre traversa son visage à cette pensée. Arrête de me remercier, tu me paies déjà en reconnaissance éternelle, elle chassa ses remerciements d'un geste de la main tandis qu'ils regardèrent un moment par la fenêtre.

Elle croisa son regard lorsqu'il lui posa ses multiples questions concernant sa propre personne et Devika pinça ses lèvres entre elles. Elle ne pouvait pas trop lui en révéler, sinon ça le mettrait en danger, et elle encore plus. Elle ne pensait pas que son père ignorait qu'elle le voyait toujours, après tout, il aurait été un bien piètre père et seigneur si sa fille n'était pas surveillée une fois qu'elle était à l'étranger. Elle ne pouvait pas non plus trop mentionner Sokar, parce qu'elle avait fait un pacte avec une figure qui finirait sans doute par lui attirer des ennuis. Enfin, elle détourna son visage et appuya son coude sur l'appui de fenêtre, puis déposa le bout de son menton sur la palme de sa main.

-Deen m'envoie conclure des petits marchés, qu'il juge trop peu important pour sa présence, mais juste assez arrangeant pour m'envoyer. Te voir, c'était un petit bonus. Pour le reste... elle haussa les épaules. J'ai décidé de me dissocier de lui et d'apporter mon soutien à Ehsan et son idée de milice illyrienne. Il est peu content mais actuellement il s'en moque, alors ça va, je peux continuer à faire ce dont j'ai envie sans qu'il s'en occupe. J'ai plutôt décidé de miser sur ma popularité, et j'espère bien que peu à peu, le peuple n'hésitera pas à se faire entendre concernant les problèmes rencontrés avec mon père. S'ils sont assez nombreux à parler, je me dis que Ehsan pourra le destituer, ou trouver un moyen propre de me faire accéder au rôle de dame. Je répugne à utiliser la violence, ajouta-t-elle.

Plutôt, elle répugnait à tuer Deen Najjar. C'était terrible de savoir qu'il était horrible, de savoir tout le mal qu'il avait fait et continuait à le faire, et pourtant voir la main qui l'avait sauvée même quand il la giflait. Elle ignorait comment il était réussi à embobiner Roshni à ce point, mais elle voyait toujours la même idole, de temps en temps, lorsqu'il entrait dans une salle et qu'il était muni de ses habits les plus flamboyants, lorsqu'il lui souriait avec fierté. Mais elle savait mieux que personne qu'il avait sa vie entre ses mains, qu'elle était, finalement, un achat. Payé avec le sang, mais un achat tout de même. S'il le voulait, il pourrait aisément se débarrasser d'elle, alors pourquoi est-ce qu'elle hésitait ?

-Je ne sais pas ce qui cloche chez moi pour que je refuse de le tuer, j'ai conscience que ça serait l'option la plus directe. On ne me soupçonnerait même pas, je suis ses pas comme si j'étais une extension de lui. Mais je ne veux pas le savoir mort, avoua-t-elle finalement en faisant tourner le contenu de son verre nerveusement.
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Aslan Ghafa
Grand·e Fae de la Nuit
Aslan Ghafa
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Pronom : [IL] - comme un homme
Âge : [76 ans] - mais ces traits reflètent à peine la trentaine
Race : [Grand Fae] - même si le Grand lui semble de trop
Cour : [Nuit] - même s'il est né à la cour du Jour
Résidence : [Elysium]- Quartier Ouest, le port et les arènes clandestines
Occupation : [Barman] au Pied à Terre | [Muscle] des Marchands de Sable | [Gestion] des combats clandestins
Statut social : [Noble exilé] - un Ghafa qui n'en est plus vraiment un, rejeté parce qu'il n'était pas un Grand Fae du Jour
Statut civil : [Pris] - la tranquillité d'esprit, auprès de Dana, la douceur d'une relation à ses débuts
Orientation sexuelle : [Bisexuel] - pas de limite pour les petits plaisirs charnels
Âme sœur : [Dana] - mais n'a pas encore réalisé
Allégeance : [Marchands de Sable] - sans nul doute
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Devika avait une façon particulièrement de faire comprendre à Aslan qu’elle tenait à lui. Si cela amusait énormément le combattant, il était également conscient que cela lui mettait du baume au cœur. Devika, plus qu’une amie, était un repère dans la vie du lion. Une bouée insubmersible, toujours présente, malgré la distance. Elle était là, prête à l’aider, volontaire pour le soutenir. C’était une amitié vraie qui comptait pour le marchand de sable. Une amitié qu’il ne serait jamais prêt à mettre de côté. Oui, Devika était une noble et avait elle-même un agenda précis dans la façon dont le monde pouvait évoluer. Mais Aslan le savait, mieux que quiconque, qu’elle avait souffert des changements de sa vie. Le fait que la Najjar, nom d’adoption, veillait sur les sœurs d’Aslan rassurait ce dernier. Elle avait la poigne, la détermination nécessaire pour ne pas se laisser impressionner. Elle était forte, la Fae, bien plus forte que lui, il devait bien l’avouer. Aux nouvelles concernant la cadette Najjar, Aslan sourit de plus belle. Il avait – et pas qu’une fois – écouté l’exaspération de son amie quant au comportement de la jeune Najjar. Elle profitait, Akshara, ne se rendait pas compte du faible équilibre qui lui assurait sa liberté. D’un côté, Aslan trouvait cela bien. Elle n’avait pas trop de pression sur ses épaules, elle s’exprimait, ne craignait pas grand-chose. Elle vivait, simplement. D’un autre côté, la réalité la frapperait encore plus durement.

« Elle est jeune, elle profite. Elle se rendra bien vite compte de la difficulté de sa situation, et de la tienne. » assura-t-il, ne quittant pas le visage de son amie de ses yeux d’aciers. Une certaine douceur émanait du combattant, et il sourit. « On aurait aimé l’avoir encore, cette innocence. » avoua-t-il, mélancolique, pas certain, cependant, qu’on lui aurait donné cette chance là. Son père avait tout fait pour que la réalité du monde lui soit bien claire, et ce, dès son plus jeune âge. Sans qu’il ne soit questions de politiques, mais plutôt de relations sociales. Aslan avait appris, bien tôt, que les personnes que l’on pensait proches, indispensables, se révélaient bien souvent indigne de la confiance qu’on leur portait. Il soupira, fit tourner le liquide ambré dans le fond de son verre et reposa son regard sur la foule, au dehors. Il était chez lui, ici. Chez lui dans l’illégalité de cette nouvelle vie. Dans ce port, lieu de passage ou la moitié des badauds n’avaient pas la moindre idée des choses qui se passaient, dans les hautes sphères. Aslan, lui-même, n’en connaissait pas le moindre pourcent. De sa naissance, cependant. De son lien avec Devika ou son cousin, il gardait les yeux ouverts et les oreilles attentives.

Curieux des objectifs de son amie, Aslan la questionna. Il savait pertinemment que la situation de Devika, et la sienne, ne simplifiait rien. La Fae était prise dans les filets de son paternel adoptif. Aslan, lui, se cachait dans les bas-fonds d’une cité, craignant les répercussions qui pourraient lui tomber dessus si son propre père venait à le retrouver. Il retint un frisson et quitta ses pensées pour se concentrer sur les mots de la diurne. Il hocha la tête avec conviction lorsqu’elle mentionna le Suprême du Jour, et retint une grimace à la fin de ses propos. Il comprenait, le lion, l’incapacité de son amie à passer à l’action, à débarrasser Evanor d’un Grand-Fae pourris jusqu’à la moelle. « Tu lui ressemblerais trop, si tu te décidais à le tuer. » concédât-il, posant une main sur son épaule, appuyant ses paroles. Il était dans la même situation, le lion. L’incapacité de renverser celui qui avait fait de sa vie un enfer. Celui qu’il craignait plus que tous les autres, celui qui, Aslan n’en doutait pas, avait encore un pouvoir fort sur lui, ou même au sein de sa famille. « Si on se mettait à jouer leurs petits jeux, on se perdrait, comme eux. » ajouta-t-il. Aslan avait porté la main sur son père, et l’avait regretté. Il avait eu peur, à ce moment-là, de lui ressembler, de devenir lui. « Je pense que tu as bien fait, Devika. Ehsan est un Fae sage qui désire le changement, le bon changement. Il peut devenir un allié de choix ! » Aslan éprouvait un grand respect pour son cousin. Peu proche lorsqu’ils étaient tous les deux à la cour du Jour, le lion l’avait découvert plus en détails lorsqu’il était lui-même dans l’armée. Puis, la vie les avait fait se séparer, avant qu’ils ne se retrouvent, de manière plus occasionnelle. Caché, surtout. Aslan mettait un point d’honneur à couvrir ses échanges avec le suprême du jour, pour leur sécurité à chacun. « Tu peux lui faire confiance, » ajouta-t-il, tout en sachant que la confiance de la Najjar était difficile à acquérir. Trop longtemps, elle avait souffert, et elle souffrait encore, emmêlée qu’elle était dans la toile de son père adoptif. Le lion s’affaissa légèrement contre le chambranle, fixant de ses prunelles les marins du port. « Parfois, je rêve de mettre un bon gros coup de pied dans la fourmilière. » souffla-t-il, les lèvres aux bords de son verre de whisky. C’était pour ça qu’il avait rejoins les Marchands de Sable, c’était sa nouvelle cause. Celle du changement. S’il n’était guerre en mesure d’utiliser la violence pour régler son histoire avec son propre paternel, il semblait avoir moins de limite lorsqu’il s’agissait du reste du monde. Son père n’était qu’un symptôme d’une société vouée à disparaitre. « Un petit boom, » ajouta-t-il, accompagnant ses mots d’un petit geste, avant de reprendre une gorgée. « Dis-moi, qu’est-ce que tu ferais si la Mère te donnait l’opportunité de recommencer de zéro ? De reprendre ta vie en main ? » questionna-t-il finalement, le regard perdu devant lui, son esprit dérivant peu à peu vers des yeux noisette et un rire cristallin. Et lui, est-ce qu’il aurait envie de tout recommencer, alors qu’il avait rencontré Dana ?


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Elle doutait du fait que Akshara puisse comprendre un jour. Sa sœur était plus impulsive, plus dans les sentiments et les émotions que ne l'était Devika, et elle prenait plus à cœur ce qui se passait autour d'elle. Certainement qu'elle était comme ça parce que Amara et elle avaient voulu que la plus jeune ne connaisse pas les colères de Deen, ni n'ait à supporter le poids des Najjar sur les épaules. Le mensonge n'était jamais une solution définitive, surtout pour les faes qui vivaient longtemps, mais elle ne trouvait pas le courage de la confronter à la réalité. A ses yeux, Akshara méritait une vie plus douce qu'elle-même n'avait eu le droit et rien ni personne ne pourrait la heurter. Le souci, c'était qu'en faisant ça, un jour le fossé se creuserait, le mensonge abîmerait la confiance, mais Devika ne savait pas comment faire autrement, depuis le décès d'Amara. Elle n'était pas la personne la plus douée avec les relations humaines, elle qui avait appris à vivre avec les apparences, qui tenait toujours à bonne distance les autres. Est-ce que sa sœur pourrait seulement envisager tout ce qui avait pesé sur ses épaules, lorsqu'elle saurait ? Que Devika avait espéré pouvoir lui éviter le pire ? Les questions ne la laisseraient certainement pas tranquilles jusqu'à enfin avoir la réponse, mise au fait accompli.

-Si on l'avait encore eue, on aurait juste fini par mourir, répliqua-t-elle avec la voix légèrement brisée.

L'innocence n'avait que peu de place au sain d'Evanor, et si elle connaissait bien le dicton heureux sont les ignorants, elle était d'avis qu'ignorer le monde dans lequel ils vivaient ne rendait pas plus heureuse. C'était se mettre des œillères et espérer, prier pour que notre vision ne vit pas des choses déplaisantes, qui nous ferait changer de perspective. Ça, Aslan le savait tout aussi bien qu'elle, et ce n'était pas pour rien qu'il se retrouvait à Elysium, remplissant ses propres objectifs. Elle ne savait pas ce qu'il faisait vraiment, ni avec qui il travaillait en réalité, mais elle savait que, tout comme elle, il ne pouvait pas se contenter de vivre sans se soucier de ce qui se passait autour. Le duo en avait vu et vécu assez pour savoir que ce n'était pas le silence qui allait réparer quoique ce soit.

La diurne accueillit avec plaisir cette main sur son épaule, un réconfort qui semblait minime mais qui représentait tant pour elle. Elle ne s'éparpillait jamais sur l'amitié qu'elle éprouvait pour Aslan, mais elle n'avait aucun souvenir d'une vie sans lui. Même s'ils en se voyaient pas, la pensée de lui traînait toujours dans un coin de son esprit, un réconfort qu'elle trouvait de temps en temps, lorsque les heures étaient sombres et que la nuit semblait en train de l'engloutir dans son obscurité. C'était toujours à lui qu'elle parlait de ses dilemmes, et le fait de garder son père adoptif en vie ou le tuer en faisait partie. Elle savait déjà sa réponse, mais l'entendre la confortait dans le choix qu'elle faisait de le garder en vie. Parce qu'elle n'était pas totalement comme lui. Parce qu'elle pouvait faire mieux ─ elle devait faire mieux. Il y aurait beaucoup d'erreurs qu'elle aurait besoin de rattraper, une fois que Deen ne serait plus là, et ça concernait autant ses erreurs à lui que les siennes.

-Il faut quand même avouer que si on jouait comme eux, ça serait plus facile. Mais la facilité est rarement intéressante, n'est-ce pas ? se moqua-t-elle doucement tandis qu'elle but une gorgée un peu trop longue, lui tirant une grimace. Nous verrons si Ehsan me soutient en retour, on va dire que la dernière fois que je l'ai vu, je ne me suis pas tellement montrée sous mon meilleur jour, d'un regard elle vit l'air perdu d'Aslan et elle secoua la tête en riant légèrement, j'ai failli porter le nom Ghafa mais je trouvais que ça ne sonnait pas très bien avec mon prénom. Il se pourrait que j'ai légèrement été une peste avec lui pour éviter un mariage qui ne m'arrangeait pas, mais juste un peu...

Un sourire innocent prit place sur son visage. Il savait aussi bien qu'elle que lorsqu'elle devait agir de la sorte, elle ne faisait jamais les choses à moitié. Si elle avait su ça que ça aurait tant de valeur pour la suite, elle aurait freiné son comportement, mais c'était impossible à concevoir d'épouser Ehsan. Pas que la personne en elle-même lui déplaisait, mais parce que ça aurait apporté plus de pouvoir à Deen, et elle savait très bien ce qu'il en aurait fait. De plus, elle aurait dû laisser le titre de Dame à Akshara, qui ne s'approchait jamais des affaires du cercle très longtemps. De quoi mettre en péril bien plus que la propre fierté de Devika, bien que celle-ci fut un aspect important chez elle, n'était rien comparé aux devoirs qui l'incombaient.

Elle regarda Aslan parler, une nouvelle grimace sur le visage. Elle ne partageait pas vraiment le même avis. Evanor fonctionnait mais pas aussi bien qu'elle ne le pourrait, si seulement on changeait quelques choses. Et en tant que bonne diurne qui se respectait, elle ne trouvait aucune utilité à la violence, à la guerre. Si tout pouvait se résoudre avec des négociations et des compromis, elle serait une fae heureuse, mais elle savait que ça ne se passait pas toujours comme ça.

-Il ne s'agit pas que de donner un coup, sinon ça se saurait depuis longtemps. Donner un coup dans la fourmilière c'est aussi se donner un coup, et si on ne sait pas comment le réceptionner, comment réparer la fourmilière après... donner un coup est vain.

Finalement, elle se détourna de son ami, en partie perdue dans ses pensées. Elle ne comptait toujours pas espionner son ami, mais il venait clairement de titiller sa curiosité et c'était une chose très puissante chez la Najjar. Elle avait envie de gratter, d'en savoir plus, mais ça mettrait à mal une des seules amitiés qui arrivait à lui garder les pieds sur terre, alors elle garda ses questions pour elle, et se figea sur place en entendant la question d'Aslan. Elle pinça ses lèvres entre elle, but une nouvelle gorgée, déposa son verre vide, et elle joua nerveusement avec une de ses bagues.

-Je ne changerais rien. Je n'étais vouée à rien, avant. Si je veux changer les choses, c'est avec la vie que j'ai choisi. Peut-être serais-je plus honnête avec certaines personnes, mais le reste... est trop capital pour imaginer recommencer une vie sans ça. Et toi ? demanda-t-elle enfin, sans pour autant le regarder.

Peut-être aurait-elle expliqué à Sokar sa situation au lieu de juste couper tout lien entre eux, peut-être se serait-elle autorisée à développer des sentiments pour lui et à les exprimer. Mais si elle devait tout sacrifier pour s'assurer que les faes du Jour puissent vivre décemment, avec des dettes minimes, sans la crainte de ne plus savoir se nourrir, elle le ferait.

De toute façon, ça faisait longtemps qu'elle n'arrivait plus à se regarder dans la glace.
code by awona // février 838, ft. @Aslan Ghafa
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