Spring break • lysandre
:: Les terres d’Evanor :: LA COUR DU PRINTEMPS :: MAIRIL :: ROSEHALL
2 participants
Grand·e Fae du Printemps
Pseudo : Klemannt
Pronoms irl : Il/He/Lui
Faceclaim : a. taylor-johnson
Comptes : marjolaine & nehtë
Messages : 182
Aeskells : 31
Triggers : aucun.
Contents : Abandon d'enfant, maladie, deuil, mort, violence.
Pronom : IL/HE/HIM •
Âge : 78 • Soixante-dix-huit ans. Une trentaine d'années physiquement.
Race : HIGH FAIRY • Longiligne créature aux traits parfaits et à la beauté éclatante.
Cour : SPRING CHILD • Il est l'incarnation de ce printemps perpétuel dont son corps tout entier entonne la chanson.
Résidence : ROSEHALL • Manoir ancestral des seigneurs du Printemps adoptée depuis son couronnement. Autrefois CAIRLOND, demeure familiale.
Occupation : SUPREME • Tête couronnée de la cour du Printemps, chef des armées et maître des floraisons. Il commande, ils obéissent.
Statut social : GREEN BLOOD • Du sang bleu coule dans ses veines bombées d'énergie vitale. Une naissance auréolée de grâces et de noblesse.
Statut civil : LONELY FLOWER • Célibataire. Il a renoncé au grand amour comme à l'idée du mariage. Maintenant, que sa lignée est perpétuée, il demeurera ainsi, figé dans sa solitude tant aimée.
Orientation sexuelle : FLOWERING • Une sexualité sans frontière s'ouvre à lui, un champ de possibles où dansent une multitude de fleurs différentes et contraires. Néanmoins, séduction et frivolité ne sont pas innées chez lui.
Âme sœur : ALANA VUNDAHR • Un souvenir, un fantôme passé, une douleur endormie. Il avancera seul en dépit de la révélation qui lui fut faite par la Mère.
Allégeance : APPLE & SPRING • Servir le Printemps tout en maintenant l'intérêt Valois. Tel est son but.
Zone libre :
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Suprême
je règne sur ma cour
Printemps
fidèle à la cour du printemps
Terre
magie du printemps
Âme sœur
j'ai trouvé ma moitié
Arc-en-ciel
perso LGBTQ
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Team Lapin
j'écris des rps à gogo
Il était très tôt quand Ambroise prit la décision de quitter ses appartements. Le matin pointait à peine. Il avait négligemment fait un brin de toilette, aspergeant son visage d’eau froide avant de le frotter avec vigueur pour faire circuler le sang. Une tentative vaine de dissimuler les larges cernes qui avaient pris place sous ses yeux depuis plusieurs mois. Ambroise ne dormait pas, ou peu. Il trouvait difficilement la patience de s’allonger dans son lit pour y attendre le sommeil, de fait, il traînait, enchaînait la lecture de textes, d’édits et de rapports, à la lumière de bougies qui faiblissaient un peu plus à mesure que les heures galopaient. Il finissait par prendre place dans son lit, épuisé, dans une pénombre quasiment installée.
Il avait enfilé une chemise propre et un pantalon décent, dissimulés par un long manteau brodé aux couleurs de la maison Valois. Rouge et vert. Il avait ensuite pris le chemin de la salle où il déjeunait tous les matins. L’heure des domestiques. Toutes ses petites mains qui travaillaient dans l’ombre. Balayant les sols, ouvrant les rideaux, ranimant les feux de cheminée, remplaçant les fleurs fanées dans l’incalculable quantité de vases disséminés au travers des pièces de Rosehall. Ambroise ne prêta pas attention à leurs ouvrages, à leurs occupations ou encore aux révérences sur son passage. Il était trop absorbé par les affaires du moment. Que pensait-il ? L’affaire du moment : l’attaque de la Tour de la Coupe. Une attaque qui l’empêchait de trouver le sommeil. Un second incident sur son sol, sous sa régence. Un acte intolérable qu’Ambroise auquel comptait bien répondre, avec fermeté. Mais quelle réponse apportée ? Ambroise ignorait encore l’identité des coupables, ni même s’ils demeuraient encore à sa portée. Étaient-ils seulement printaniers ? Impossible de le dire. Pour l’heure.
Le table n’était pas dressée quand Ambroise entra. On venait à peine de tirer les rideaux. Il le voyait à la lumière diaphane dont on distinguait les rayons grâce à la poussière en suspension dans l’air. Il prit l’initiative d’ouvrir les fenêtres, les unes à la suite des autres, puis, de sortir, de s’installer sur la galerie extérieure, et de regarder la campagne, dissimulé entre deux topiaires en pot. Rapidement, son arrivée avait été remarquée, et il avait écouté d’une oreille distraite, les serviteurs dressés la table avec aisance. Le bruit des couteaux en argent, des verres en cristal qui chantent, et des portes en bois qui s’ouvrent et qui se ferment dans un ballet incessant. Rosehall, comme toute autre demeure de Suprême, était une fourmilière en continuel mouvement. Jamais complètement endormie, jamais complètement inactive. Il y avait toujours de la vie quelque part. Ambroise prit finalement place, au bout d’une immense table longiligne, recouverte d’une profusion de denrées alimentaires, où l’on avait installé un unique couvert.
Il fallut attendre une heure ou deux avant que le château ne se réveille totalement. De la Haye finis par apporter les nouvelles du jour. Un homme au visage tanné, aux mains calleuses et à l’air grave même dans les moments les plus joyeux… Un secrétaire particulier qu’Ambroise tenait en estime et qui le suivait comme son ombre depuis son accession. Il s’agissait d’un homme d’esprit qui avait choisi de demeurer du commun. Un homme qui avait toutes les qualités sauf peut-être le sens de l'accueil. Il avait fini par se retirer, laissant Ambroise seul, en proie à ses premières lectures de la journée, et à une grappe de raisins qu’il avait bien prévu de terminer.
Grand·e Fae du Printemps
Pseudo : Insomnia
Pronoms irl : elle
Faceclaim : Toby Regbo (c) eilyam (ava), prettygirl (aes)
Comptes : n. volyn, b. wessely, a. stogaard, a. stenström
Messages : 509
Aeskells : 904
Triggers : à discuter ensemble.
Contents : Abandon, séparation familiale, blessure, choc émotionnel
Pronom : HE/HIM — il ne s'est jamais considéré autrement.
Âge : 46 YO — un battement de cil dans la vie d'un fae mais une éternité pour le jeune homme.
Race : HIGH FAE — il porte le printemps dans ses boucles blondes autant que dans son regard vert.
Cour : SPRING COURT — né d'une union entre le printemps et l'hiver, il est cependant loyal à la cour paternelle bien qu'il en désapprouve certains aspects.
Résidence : CAIRLOND — son fief, sa maison. Cela ne l'empêche pas de passer de longues heures à Rosehall (Mairil) auprès de son père.
Occupation : SPRING PRINCE & LORD OF CAIRLOND — Noble, héritier d'Ambroise Valois et seigneur de Cairlond.
Statut social : LEGITIMIZED BASTARD — Il est le seul et unique fils d'Ambroise Valois, légitimé par son père à ses dix ans. Il est considéré comme noble depuis.
Statut civil : SECRETLY WED — devant la Mère et en présence de sa tante, il a prit Elina pour épouse liant son âme à la sienne dans une cérémonie secrète le temps qu'ils puissent officialiser cela dans les règles.
Orientation sexuelle : STRAIGHT — il ne chante que la beauté des femmes
Âme sœur : ELINA BERG — sa destinée entre les mains de la belle fae de l'hiver, baronne de la joaillerie.
Allégeance : VALOIS & SPRING — depuis son élection, à son père, Ambroise Valois.
Zone libre :
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Staff
je gère la place
Noble
je suis de l'élite
Printemps
fidèle à la cour du printemps
Terre
magie du printemps
Beltane
j'ai survécu à Beltane 836
Ancien·ne
j'étais là avant le reboot
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Ami·e du peuple
j'ai ramené des membres
Âme généreuse
j'ai offert des cadeaux
Obsèques
j'étais aux obsèques d'Einar Asgeir
Bal des Astres
j'étais au dernier bal de 837
Spring break
PLAY | @Ambroise Valois — janvier 838
Il aurait été erroné de dire que Lysandre était arrivé à Mairil avec calme et optimisme. En vérité, le jeune seigneur de Cairlond ne savait pas réellement comment échanger avec son père depuis quelques temps, et les évènements qui avaient lieu dans sa vie personnelle n'étaient pas pour venir aider cette impression. Entre les envies fougueuses de sa jeunesse parfois stupide et les considérations matures que son statut lui offrait, Lysandre se sentait souvent tiraillé entre le devoir, apparut si soudainement dans son existence, et la liberté dont il avait jouit jusque là quoi que demeurant dans les limites de ce que la dignité de la famille lui permettait. Pour le reste, Lysandre était souvent secret. Ce n'était pas un fae friand des fêtes luxueuses de sa cour, du devoir de représentation que le statut de la famille imposait : c'était un être timide, souvent effacé, portant sur lui l'histoire d'amour tragique qui l'avait vu naitre et qui, pourtant, demeurait l'un des plus grands secret de la maison Valois. Car l'identité de sa mère restait un mystère pour la majorité des gens : un jour, ce gamin était sorti de nul part dans les bras d'Ambroise, reconnu comme son fils avant d'être légitimé quelques années plus tard. Dans cette histoire, Alana Vundhar n'avait pas sa place et son refus de lier son existence à celle de son amant était une raison supplémentaire pour la famille, son père tout comme le reste des Valois, de l'effacer de la narration de son existence. Qui plus est, la dame s'était finalement mariée et il aurait été peu diplomatique de pointé du doigt une femme de la famille De Kuiper comme mère du bâtard héritier de la maison seigneuriale de Cairlond. Politique d'image qui s'associait sans doute à des sentiments plus personnel, songeait parfois Lysandre qui ne pouvait donc, au demeurant, n'être que le fils de son père tout en souffrant, malgré l'omniprésence de ses tantes, de cette mère qu'il avait connu dans sa petite enfance et qui disparaissait peu à peu de son esprit. L'arrivée de Kara dans sa vie avait ajouté aux obsessions du printanier sur sa génitrice mais perdu entre devoir et loyauté envers Ambroise, il avait repoussé la chose jusqu'à ce que, finalement, il saute le pas. Dans le plus grand secret, il s'était rendu dans l'hiver, avait manqué de causer un incident diplomatique à Hvitsen, s'était sans doute fait remarqué par le peuple des contrées gelé avant de la revoir. Une rencontre qu'il avait gardé pour lui avec pour seuls complice, sa demi-soeur et son secrétaire particulier. Pour tourner une page, leur avait-il dit, pour faire ses adieux à cette figure qui le hantait à travers un souvenir où, passif, il subissait son départ sans ne pouvoir rien en dire. Une page qui en avait ouvert une autre. Du petit mensonge que représentait son séjour hivernal, Lysandre s'était empêtré dans un tas d'autre secret qui finissait par peser sur lui plus surement que ne le faisait ses responsabilités de jeune seigneur. Et plus il tentait de cacher des choses, plus il lui semblait qu'on parvenait à lire en lui comme dans un livre ouvert. Il ne regrettait pas d'avoir proposé à Elina de l'épouser. La demande avait été faite sous l'impulsion d'une vive émotion, miroitant surement une autre demande qui avait eut lieu près d'un demi-siècle auparavant, telle une tradition familiale dont le fils avait hérité du père. Mais contrairement à Alana, Elina avait dit oui. La marque de son pacte de mariage, soigneusement dissimulée sous les manches blanches d'une chemise en lin, était plus difficile à cacher que la difficulté de cette relation à distance ou le chantage que le jeune Valois avait imposé à sa tante, la rendant complice de ses choix douteux. Non, il ne regrettait pas d'avoir épousé Elina, mais à mesure que les mois défilaient, il finissait par regretter la manière dont il s'y était pris. Il avait voulu prouvé à sa belle qu'il se moquait de la richesse dont elle avait hérité de son veuvage, que c'était elle et non la baronne qu'il courtisait. Il avait voulu montrer sa passion dans un empressement qui les forçait au silence, subissant désormais la séparation qui devait permettre à Elina de mettre de l'ordre dans ses affaires avant d'être annoncé comme la Dame de Cairlond. Il aurait aimé être là pour l'aider avec la magie qui avait du se développer depuis qu'elle avait accédé à ce titre, pour partager les premiers mois d'un couple de jeune marié, pour supporter la question d'une descendance en suspens. Mais Elina était dans l'hiver, tantôt auprès des Sorensen, tantôt dans son rôle de baronne Berg et il n'avait plus aucune nouvelle lui permettant d'espérer la voir devenir pleinement printanière en le rejoignant à Cairlond.
C'était le coeur lourd de toutes ces pensées déprimantes que Lysandre avait répondu à l'invitation paternelle. Le jeune fae évitait soigneusement Mairil depuis qu'il avait décidé de faire des mystères de sa vie privée : au départ, cela collait avec ses nouvelles responsabilités de seigneur mais, avec le temps, il suspectait son père de se poser des questions. Ambroise avait toujours eut un don pour sentir quand quelque chose n'allait pas et, pire, pour savoir quand son fils quand lui cachait des choses. S'il espérait que cela avait à voir avec les différentes faiblesses que la Cour avait démontré entre le Beltane Sanglant et le récent drame de la Tour de la Coupe, il craignait que les questions d'Ambroise à son égard soient d'ordre plus personnelles. Lysandre savait qu'il ne pourrait pas lui mentir. Pas tant parce que son statut le lui interdisait, en théorie, ou que leur lien de parenté lui imposait une certaine obéissance mais surtout parce qu'au delà du sang, le jeune homme ressentait déjà bien trop de culpabilité à l'égard de ses secrets pour ajouter le mensonge à la longue liste des choses qu'il se reprochait de faire.
Il fut accueilli à Mairil avec l'hospitalité du à son rang de seigneur mais aussi de prince du Printemps. En tant que seul fils d'Ambroise, une attention particulière avait toujours été apporté à son bien être en ces lieux, lui faisant presque oublié l'époque où il était ignoré de tout, jeune bourgeon qui ne se montrait que trop rarement à Rosehall. Il peinait à croire que, un peu plus d'an auparavant, il avait vécu ici, accompagnant les premiers pas d'Ambroise dans son rôle de Suprême comme une ombre qui avait finit par s'émancipé. Après la blessure de Beltane, il n'avait plus supporté les regards qui se posait sur son oeil laiteux et avait presque interprété la tragédie comme un message envoyé au printanier, envoyé à sa personne. Cairlond sans seigneur était une faiblesse qui rendait le Printemps tout entier vulnérable. Voilà la vérité qui avait poussé Lysandre à repoussé la tendresse compréhensive des siens pour prendre pleinement le rôle qui était sien. Il avait toujours besoin de Lys pour lui apprendre ce qu'il n'avait eut le temps de découvrir du vivant de son grand-père, ce qu'il pensait avoir le temps d'explorer dès lorsqu'Ambroise prendrait la suite de Garance Valois. Mais la Mère avait un humour douteux et il devait rattraper ce dont il n'avait jamais pensé hérité. Même si le Suprême se devait d'être impartial entre les quatre familles seigneurial, les règnes divers étaient toujours teinté de l'éducation de ce dernier et d'une préférence pour sa famille d'origine. Les règnes successifs des Beauchamp avaient été plus que profitable à Lumren qui rayonnait à travers les Sept Cours et s'apercevaient dans les ajouts architecturaux et décoratifs qui avait été fait au palais des roses. A présent sous domination des Valois, le palais se parait des couleurs de Cairlond et de la mode, plus austère selon certains, plus simple selon d'autre, qui caractérisait la famille. Au contraire des autres maison printanières, les Valois avaient pour réputation d'être des originaux : ils aimaient les belles choses mais préféraient éviter le luxe à outrance, ils faisaient preuve d'une élégance certaine mais se permettaient souvent de dire le fond de leur pensée dans une cour bien-pensante où l'on taisait ce qui n'était politiquement acceptable. De cela, Lysandre avait fort bien hérité mais nul n'aurait su l'instaurer à Mairil mieux qu'Ambroise en personne. L'air guindé de leur arrivée à Rosehall avait changé pour une dignité plus humble, les décorations fastes d'or et de pierres précieuses s'étaient fait plus discrètes face aux bouquets de fleurs sauvages et les fenêtres croulant jusque là sous le poids d'épais rideaux de riches tissus, s'ouvraient désormais à la chaleur douce d'un printemps éternel que faisait voler, dans une brise légère, des voilages blancs. Mairil ressemblait bien plus à Cairlond de la sorte, apaisant le coeur battant d'un Lysandre qui se laissait guider dans un labyrinthe de couloir. Il connaissait les lieux, il savait s'y diriger mais s'il était une chose que nul Suprême n'aurait pu changer, c'était bien le protocole. Ici, Ambroise n'était plus uniquement son père, il était le dirigeant d'une cour toute entière, désigné lors d'un rituel sacré par la Mère elle-même.
Si une majorité des pièces étaient visiblement peu utilisées, les meubles étant recouverts de draps blanc pour protéger le tissus brodés des fauteuils ou le bois vernis des tables de la morsure de la poussière, il finit par arriver dans l'aile que son père avait investit de sa présence. On finit par l'introduire auprès du Suprême lequel était visiblement plongé dans des lectures qui l'occupait plus qu'il ne l'aurait pensé. Avec un signe de tête, il laissa le serviteur qui l'avait conduit là se retirer et il attendit quelques secondes avant de légèrement toussoter pour indiquer sa présence. «
_________________
┗ the Spring prince ┛
I'M SCARED OF THE LOVE I HAVE FOR YOU. BECAUSE I KNOW IT WILL RUIN ME. AND I ALSO KNOW, I WILL LET IT.
Grand·e Fae du Printemps
Pseudo : Klemannt
Pronoms irl : Il/He/Lui
Faceclaim : a. taylor-johnson
Comptes : marjolaine & nehtë
Messages : 182
Aeskells : 31
Triggers : aucun.
Contents : Abandon d'enfant, maladie, deuil, mort, violence.
Pronom : IL/HE/HIM •
Âge : 78 • Soixante-dix-huit ans. Une trentaine d'années physiquement.
Race : HIGH FAIRY • Longiligne créature aux traits parfaits et à la beauté éclatante.
Cour : SPRING CHILD • Il est l'incarnation de ce printemps perpétuel dont son corps tout entier entonne la chanson.
Résidence : ROSEHALL • Manoir ancestral des seigneurs du Printemps adoptée depuis son couronnement. Autrefois CAIRLOND, demeure familiale.
Occupation : SUPREME • Tête couronnée de la cour du Printemps, chef des armées et maître des floraisons. Il commande, ils obéissent.
Statut social : GREEN BLOOD • Du sang bleu coule dans ses veines bombées d'énergie vitale. Une naissance auréolée de grâces et de noblesse.
Statut civil : LONELY FLOWER • Célibataire. Il a renoncé au grand amour comme à l'idée du mariage. Maintenant, que sa lignée est perpétuée, il demeurera ainsi, figé dans sa solitude tant aimée.
Orientation sexuelle : FLOWERING • Une sexualité sans frontière s'ouvre à lui, un champ de possibles où dansent une multitude de fleurs différentes et contraires. Néanmoins, séduction et frivolité ne sont pas innées chez lui.
Âme sœur : ALANA VUNDAHR • Un souvenir, un fantôme passé, une douleur endormie. Il avancera seul en dépit de la révélation qui lui fut faite par la Mère.
Allégeance : APPLE & SPRING • Servir le Printemps tout en maintenant l'intérêt Valois. Tel est son but.
Zone libre :
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Suprême
je règne sur ma cour
Printemps
fidèle à la cour du printemps
Terre
magie du printemps
Âme sœur
j'ai trouvé ma moitié
Arc-en-ciel
perso LGBTQ
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Team Lapin
j'écris des rps à gogo
La porte s’ouvrit, laissa passer une silhouette, puis se referma avec discrétion. Ambroise tentait encore d’apprendre le langage de cette antique demeure aux toits d’ardoises. Il tentait encore d’enregistrer chaque grincement de porte, chaque craquement de parquet, chaque claquement de fenêtre laissée ouverte. Il y parvenait de jour en jour. Il souhaitait ressentir Rosehall comme il avait pu ressentir Cairlond, autrefois. À mesure de temps, et sans grand effort, Ambroise avait appréhendé la maison de son enfance, et au-delà de deviner la présence des vivants grâce à sa magie, il avait pu entendre parler la demeure familiale. La souris qui se faufilait dans le grenier, la fenêtre du premier étage de l’aile Est qui s’ouvrait pour laisser passer l’air frais du matin, le son des bottes sur les tommettes de la cuisine. Les odeurs, les parfums, les couleurs. Autant de repères qu’Ambroise réapprenait ici, dans cette maison des âges où tant d'éminents personnages s’étaient succédé. Ambroise avait deviné que la personne qui se tenait devant la porte était son fils. Il avait repéré sa présence à la minute même où il avait posé le pied dans Rosehall. Sa respiration, le rythme de ses pas, le bruissement de ses vêtements. Ambroise connaissait Lysandre mieux que quiconque. Il était son père, et en dépit des cinq années qu’on leur avait arraché, il estimait avoir relativement rattrapé le temps perdu. Il avait vu son unique enfant croître avec vigueur, gagner en force, et de bouton floral, il était devenu une fleur en bonne santé au port altier. Ambroise releva la tête vers Lysandre. Il revit ce petit garçon timide qui s’était tenu, les bras derrière le dos, le regard vers le sol, ses pointes de pieds l’une sur l’autre, la première fois qu’ils s’étaient rencontrés. Il y avait de cela longtemps maintenant. Ambroise posa la paperasse qu’il tenait dans les mains et se leva pour aller à la rencontre de Lysandre. Il posa un regard attendri sur son fils, un regard plein d’amour. Il était la prunelle de ses yeux, ce qu’il avait de plus précieux, ce qu’il avait accompli de plus beau. Et pourtant, les temps étaient troublés. L’heure était grave. L'époque, difficile. Même pour les Valois. Ambroise posa ses mains de part et d’autre du visage de son fils, l’observa quelques instants avant de sourire. «
«
Grand·e Fae du Printemps
Pseudo : Insomnia
Pronoms irl : elle
Faceclaim : Toby Regbo (c) eilyam (ava), prettygirl (aes)
Comptes : n. volyn, b. wessely, a. stogaard, a. stenström
Messages : 509
Aeskells : 904
Triggers : à discuter ensemble.
Contents : Abandon, séparation familiale, blessure, choc émotionnel
Pronom : HE/HIM — il ne s'est jamais considéré autrement.
Âge : 46 YO — un battement de cil dans la vie d'un fae mais une éternité pour le jeune homme.
Race : HIGH FAE — il porte le printemps dans ses boucles blondes autant que dans son regard vert.
Cour : SPRING COURT — né d'une union entre le printemps et l'hiver, il est cependant loyal à la cour paternelle bien qu'il en désapprouve certains aspects.
Résidence : CAIRLOND — son fief, sa maison. Cela ne l'empêche pas de passer de longues heures à Rosehall (Mairil) auprès de son père.
Occupation : SPRING PRINCE & LORD OF CAIRLOND — Noble, héritier d'Ambroise Valois et seigneur de Cairlond.
Statut social : LEGITIMIZED BASTARD — Il est le seul et unique fils d'Ambroise Valois, légitimé par son père à ses dix ans. Il est considéré comme noble depuis.
Statut civil : SECRETLY WED — devant la Mère et en présence de sa tante, il a prit Elina pour épouse liant son âme à la sienne dans une cérémonie secrète le temps qu'ils puissent officialiser cela dans les règles.
Orientation sexuelle : STRAIGHT — il ne chante que la beauté des femmes
Âme sœur : ELINA BERG — sa destinée entre les mains de la belle fae de l'hiver, baronne de la joaillerie.
Allégeance : VALOIS & SPRING — depuis son élection, à son père, Ambroise Valois.
Zone libre :
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Staff
je gère la place
Noble
je suis de l'élite
Printemps
fidèle à la cour du printemps
Terre
magie du printemps
Beltane
j'ai survécu à Beltane 836
Ancien·ne
j'étais là avant le reboot
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Ami·e du peuple
j'ai ramené des membres
Âme généreuse
j'ai offert des cadeaux
Obsèques
j'étais aux obsèques d'Einar Asgeir
Bal des Astres
j'étais au dernier bal de 837
Spring break
PLAY | @Ambroise Valois — janvier 838
Si l'arrivée de Lysandre à la Cour du Printemps n'avait pas, à l'époque du moins, fait grand bruit, il aurait été difficile de saisir le lien de filiation qui existait entre le père et le fils. Et pour cause : il n'était pas encore tout à fait considéré comme un adulte lorsqu'Alana Vundhar l'avait appelé pour récupérer sa progéniture fanant lentement sous le givre de la Cour de l'Hiver. Plus jeune que Lysandre actuellement, avait songé ce dernier lorsqu'agacé de s'entendre constamment répéter à longueur de temps que sa jeunesse lui pardonnait quelques manquements, il rappelait qu'Ambroise avait toujours eut une responsabilité supplémentaire. Au moins le domaine de Cairlond ne le réveillait pas en pleine nuit en braillant ! Il en avait conçu une admiration supplémentaire à l'égard de cette figure paternelle qui, quoi qu'il aurait pu cacher la vérité sous un lien de fraternité en soumettant toute la famille au secret, avait préféré assumer les conséquences de ses actes jusqu'au bout. Cela n'étonnait donc guère Lysandre que la déesse ait choisit Ambroise comme Suprême en lieu et place des trois autres. Par moment, il se sentait un peu peiné pour Reine qui avait toujours été élevée dans cet objectif, mais la dame de Lumren, encore plus jeune que lui au demeurant, n'était qu'un petit bourgeon qui n'avait toujours connu que luxe, fête et l'influence Beauchamp sur la Cour du Printemps. Elle était capable, responsable, mais elle demeurait le fruit d'une famille qui, sur plusieurs générations, s'était légué le flambeau de la Suprématie sans jamais envisager que parmi les trois autres Seigneur, l'un puisse être plus méritant. «
L'oeil de Lysandre s'attarda sur les papiers qu'Ambroise avaient entre les mains. Déjà, lorsqu'il était héritier, il s'était toujours tenu à une certaine rigueur n'opposant de résistance à Garance Valois que sur le sujet du mariage. Ironique, avait un jour commenté Lys, que tous les enfants du couple se montrent si fermement désintéressé par la chose. Quoi que leur jeunesse les protégeaient d'un réputation de vieux célibataires -du moins avant que le Fléau ne baisse drastiquement la moyenne d'âge du continent- il était assez drôle de constater que l'aîné avait toujours user de son fils pour se protéger de l'arrivée d'une possible épouse quand la benjamine avait préféré se dévouer au Crépuscule que d'envisager un jour le mariage. Deux salles, deux ambiances, aurait-on pu penser mais ils étaient, à ce jour, ceux qui s'en sortaient le mieux, dominant la Cour du Printemps en y occupant les deux postes les plus importants de la société printanière : la couronne de Suprême et le titre de Haute-Prêtresse. Mais l'honneur s'accompagnait d'un lot de devoir qui les accaparait bien plus que dans les jeunes années du fae.«
Après un instant de silence, Lysandre reprit le cour de ses pensées à voix haute. «
_________________
┗ the Spring prince ┛
I'M SCARED OF THE LOVE I HAVE FOR YOU. BECAUSE I KNOW IT WILL RUIN ME. AND I ALSO KNOW, I WILL LET IT.
|
|