Rebellion in our blood (Luciana)
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Grand·e Fae de l'Aube
Pseudo : Raven
Pronoms irl : Elle
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Aeskells : 1441
Triggers : aucun en particulier
Contents : violence / mort
Pronom : Elle - She/Her
Âge : 66 années, son visage à l'expression peu avenante s'égare à la jeune trentaine
Race : HIGH FAE • La grâce, la beauté, la magie qu'elle partage avec ses semblables, si ce n'est cette Divergence qui affecte trop son existence.
Cour : DAWN • L'Aube comme Cour d'adoption
Résidence : NOWHERE • Bien qu'elle possède toujours son pied à terre à Mirhglin, au sein du quartier spécialisé dans la défense
Occupation : KILLER • Mercenaire et Chasseuse de tête pour le compte des Chevaucheurs de Brumes
Statut social : NONE • Âme vagabonde qui tire son épingle du jeu tant que possible, la noblesse de naissance bien loin derrière
Statut civil : SINGLE • Cœur qui joue en solitaire pour ne pas s'enchaîner à de nouvelles obligations. Cœur brisé par deux fois, elle se préserve des jeux qui fragilisent son myocarde.
Orientation sexuelle : ♂ Les hommes ont sa préférence, des critères définis qui finissent presque toujours par se contrarier, l'exigence à son paroxysme.
Âme sœur : Jusqu'à preuve du contraire, elle ne croit pas en ce genre de choses.
Allégeance : Chevaucheurs de Brumes
Zone libre :
Aesthetic 1 :
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Peuple
nous sommes légions
Aube
fidèle la cour de l'aube
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Rebellion in our blood
tw: racisme @luciana monteserre - OUTFIT
Qu’il est étrange ce sentiment. Celui d’appartenir à un tout. De trouver sa place avec lenteur mais assurance, dans cette famille sans laquelle elle a grandi. On l’appelle petite sœur, on lui a redonné le nom de Vanserra, même si elle ne pourra sans doute jamais le porter. Plus récemment, on a déposé sur ses épaules le titre de tante, et ça la remplit d’une sorte de fierté mais aussi d’angoisse. Être une figure ainée pour quelqu’un, elle l’a rarement été, après tout. Et puis le lien qu’elle entretient avec sa nièce comme avec sa fratrie, doivent rester secrets. Jusqu’à ce que les choses changent, évoluent, avait longtemps pensé Esmée.
La fae avait accepté son sort très tôt, s’était conformée à ce qu’on attendait d’elle, et avait servi avec dévotion sa nouvelle Cour. Des années d’armée, puis la fuite, pour se retrouver à défendre malgré tout l’Aube et tous les maux qu’on lui a attribué : malgré les horreurs auxquelles elle a assisté. Soldate aveugle, servile, obéissante.
Même les Chevaucheurs n’avaient sû complètement la transformer : la liberté qu’ils lui avaient offerte s’était bordée de frontières qu’elle s’était elle-même imposée. Elle n’avait que rarement pris parti pour les siens pendant ses missions, du moins pas politiquement, ni stratégiquement.
Mais depuis sa visite à Silivren, les convictions et les appuis d’Esmée se sont effrités. Est née dans son cœur, une colère nouvelle ravivée par la part la plus automnale d’elle-même. Entretenue par cette soif de faire changer Evanor qu’elle a lu dans les yeux de cette enfant qu’est la fille Monteserre. Leur entente pressentie par une Siena bien assez lucide pour les présenter l’une à l’autre. Esmeraldian avait découvert ce jour-là une jeune femme éclairée, brillante, affirmée mais douce comme sa mère, le port de tête d’une lady, la grâce caractéristique de sa race. Et l’Eclair Rouge avait eu peur de la décevoir, de ne pas être cette tante fabulée qu’avait peut-être façonné l’esprit de Luciana. Mais, les choses avaient été naturelles. Simples. Sincères. Et les convictions de sa jeune nièce avaient achevé d’arracher une admiration et une fierté humble à Dian.
Ce jour-là, la fae se promène sur les toitures d’Elysium jusqu’à se percher sur une cheminée pour admirer l’agitation gagner doucement les rues alors que le matin pointe le bout de son nez. Ses nouvelles intentions empêchent parfois la mercenaire de dormir et cette nuit-ci n’y a pas échappé. Les lueurs de l’aube chatoient dans un rose qui tire vers l’orangé, projetant de longues ombres sur la grand place. La Chevaucheuse croque dans sa pomme, installée à son poste d’observation comme parfois, jusqu’à remarquer quelque chose d’inhabituel et en référer. Obéron peut toujours bénéficier de certaines informations, et la fae ne demande qu’à le contenter.
Puis, du remue-méninge alors qu’elle s’apprêtait, une demie heure plus tard, à quitter son promontoire. Esmeraldian descend sur la toiture jusqu’à longer un bâtiment et baisser les yeux vers un petit attroupement. C’est une diurne qui brutalise un fae adolescent. Des mots plus forts s’élèvent tandis que la vendeuse chasse le jeune à la peau d’ébène d’un coup de balai. Littéralement. En s’accroupissant, dans son hanfu noir, la benjamine des Vanserra écoute ce qui se dit. Des murmures et des exclamations, il lui semble entendre un "divergent !" entre les dents de quelqu'un :
T’aurais mieux fait d’avoir une paire d’ailes gamin, parce que je filerai jamais de travail à une tronche d’estival comme la tienne.
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Grand·e Fae de l'Automne
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Pronom : Elle
Âge : 54 ans
Race : Grande fae
Cour : Automne
Résidence : Mercadal auprès de sa famille, Arvandor et bois de l'automne auprès de son père
Occupation : Voyage beaucoup, en quête de techniques de combats, des philosophies des cours d'Evanor et des richesses de leurs bibliothèques
Statut social : Lady de Mercadal, soeur du seigneur actuel, fille du Suprême, nièce du Ministre
Statut civil : Célibataire
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Âme sœur : Inconnu, peut-être a-t-il péri lors de la pandémie, peut-être n’est-il pas né
Allégeance : Monteserre // Cour de l'Automne
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Noble
je suis de l'élite
Automne
fidèle à la cour de l'Automne
Feu
magie de l'automne
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Rebellion in our blood
tw: racisme @Sha'rei Esmeraldian - OUTFIT
La Nuit décline au profit du Jour. Il est tôt, le soleil commence à peine à entamer d’illuminer la cité pour la journée. Comme à l’accoutumée, l’automnale est levée aux aurores, le sommeil la fuyant toujours. N’étant pas du genre à tergiverser ou procrastiner, la jeune fae a quitté la demeure familiale pour se mêler aux quelques flâneurs d’Elysium. Luciana aime la diversité de la cité, ils viennent de toutes les cours, sont de toutes origines et se côtoient librement, dans une relative harmonie, même si elle a conscience que ce n’est pas parfait, les conflits explosent régulièrement.
Le marché se prépare avant l’arrivée des habitants, Luciana les observe mettre en place les stands, y voit une variété impressionnantes de produits venus des cours d’Evanor. Dans une tenue des moins formels, elle passe inaperçue, mais les regards se posent surtout sur celui qui l’accompagne. Dorian, illyrien de l’automne et protecteur. A ses côtés, il veille à sa sécurité au sein de la cité reine, sous le regard réprobateur de la plupart.
Derrière ses promenades d’apparence innocente, Luciana a un objectif bien précis. Croiser quelqu’un, pas n’importe qui, son frère. Aitor est là, quelque part, peut-être plus à Elysium, sans doute dans l’une des cours voisines et Luciana est bien déterminée à retourner terre et mer pour le retrouver et réparer les erreurs de ses parents. Dès l’instant où elle a appris la vérité, Luciana est prête à contrevenir aux lois qu’elle trouve injustes, persuadée que ce n’est pas en effaçant les mémoires des divergents que la solution s’y trouve.
Ça lui tord l’estomac de savoir son frère quelque part sans pouvoir l’approcher, de le savoir bien vivant, mais ça la rend malade de savoir qu’il n’a plus aucun souvenir d’elle. Pire encore, elle avait dû faire le deuil de ce petit frère qu’elle aimait tellement, à tel point que ça l’avait détruite et éloignée des terres de son enfance. Dans chaque regard qu’elle croise au fil de ses pérégrinations, elle espère y croiser celui de ce frère disparu, qui lui manque tant.
La jeune fae est perdue dans les regards, l’attention distraite, lorsque Dorian enroule sa main autour de son bras pour l’arrêter dans sa lancée à travers la foule. Ce qui a pour effet de ramener Luciana à la réalité du présent, elle n’entend plus le brouhaha mais bien des accusations, et se retrouve confronté à une scène bien cruelle, discriminatoire lorsqu’un jeune adolescent tombe devant elle et l’attroupement formé autour. Une fae a l’apparence diurne semble totalement prise dans une frénésie et s’apprête à frapper l’adolescent estival à terre qui bafouille des excuses en cherchant à se protéger le visage.“CA SUFFIT” Peste Luciana d’une voix forte, à l’instar de son père lorsqu’il met un terme aux disputes de ses enfants. En écho à son interruption, Dorian s’interpose aussitôt entre la fae diurne et l’adolescent, déployant ses ailes afin de détourner l’attention et faire diversion. La diurne sursaute, son balai figé dans le mouvement de violence. Dorian lui tourne le dos, mais il doit faire impression sur la diurne visiblement déroutée qui exécute un pas en arrière. Autour d’eux, les passants les invectivent, d’autres objectent quant à leur intervention. L’automnale comprend alors la situation.
Elle n’a jamais su rester inactive face à ce genre d’acte gratuit. Tandis que tous ne font qu’observer, prendre parti pour l’espèce qu’ils estiment naturellement être supérieure, elle s’accroupit pour se mettre à la hauteur de l’adolescent divergent et l’aider à se relever. Elle aperçoit du sang couler de sa peau d’ébène. La colère monte de plus en plus. La jeune fae se retourne vers la diurne, poussant Dorian d’une pression sur le bras, il abaisse ses ailes. Les murmures haineux reprennent de plus belles, à l’encontre du divergent et celle de l’illyrien.“Présentez-lui des excuses.” Exige-t-elle avant d’enrouler un bras protecteur sur les épaules du divergent penaud. Bien évidemment la diurne s’y refuse, monte sur ses grands chevaux, accuse encore l’adolescent d’avoir osé se présenter à son échoppe. Autour d’eux la situation s’envenime, certains se rangent du côté de la Fae. Ils n’en viennent pas encore aux mains, mais Luciana sait qu’ils n’en sont pas loin. Cela ne la décourage pas pour autant.“Des excuses.” Insiste-t-elle, dans son regard commence à s’allumer les flammes de sa colère, une rage gronde à l’intérieur.
La jeune fae fait craquer le silex de sa bague et fait apparaître une boule de feu au creux de sa main, insensible à la chaleur que génère la flamme. L’apparition de son pouvoir démontre à tous qu’ils ont affaire à une fae automnale, malgré son humble apparence qui ne laisse pas transparaître son titre de noblesse, encore moins son lien de parenté avec le Suprême. Luciana n’a jamais compté sur son lignage pour faire valoir ses convictions, si elle doit en venir aux mains pour défendre un divergent innocent, qu’à cela ne tienne. Même en infériorité numérique, elle sait que Dorian la suivra.
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Tout va assez vite en vérité. Une âme s’impose, et sans ce pouvoir de détection propre aux ressortissants de l’Aube, Esmeraldian n’aurait pas tout de suite reconnu la jeune fae. Elle se dresse, la fille de Suprême, entre l'oppresseur et l'opprimé. Avec une autorité et une prestance qui la trahissent presque sur le sang bleu de ses veines, et sa Cour de naissance. Le coeur de la divergente rate un battement en admirant cette petite brune prendre la défense d’un des siens. Esmée la fae est également agréablement surprise de trouver sa nièce en compagnie d’un illyrien.
Ses sourcils s’arquent encore plus quand il s’interpose d’un mouvement vif, presque trop rapide. D’instinct, la mercenaire a sorti son arc et le vise, avant de comprendre qu’il la protège. Intriguée, un sourire à la fois léger et étonné sur les lèvres, Esmée abaisse son arc lentement en observant la scène. Puis, la Chevaucheuse met son masque, quitte son perchoir, se laisse glisser sur la toiture, se réceptionne à un parapet avant de sauter sur un empilement de caisse et d'atterrir sans bruit sur les pavés de la ruelle. D’un pas décidé, elle se dirige vers le cœur du conflit. Non pas parce que Luciana n’aurait pas pu s’en sortir seule, mais parce que cet instinct de la protéger et de lui éviter des ennuis pousse sa tante à intervenir.
Paradoxalement, l'Éclair Rouge est connue à Elysium. Même si très peu peuvent se payer ses services, beaucoup savent de quoi vit principalement cette mercenaire mystérieuse que l’on croise rarement : faute à ce masque et à cet hanfu d’ordinaire rouge profond. Le ruban écarlate accroché à ses cheveux comme unique indice aujourd’hui, pour cette commerçante qui s’attaque visiblement à la mauvaise automnale, au mauvais petit paria. La divergence clairement affichée avec sa peau mate, Esmée relève un sourcil en attendant que la diurne -ou un autre spectateur- ose à nouveau cracher quelque chose au sujet des siens.
L’assaillante marmonne dans sa barbe, regarde autour d’elle les badauds qui ont, pour certains, décidé de se désintéresser du spectacle par crainte de marquer l'esprit de l'aubéenne, avec ses dagues accrochées à la taille. Mais aussi à cause de cette jeune enflammée. Enfin, le petit divergent attire le regard de la brune. Ses légères contusions tendent à montrer que ce n’est pas la première fois qu’on le malmène. Si ça ne tenait qu’à Dian, et que sa nièce n’était pas en première ligne, elle écraserait le cœur de la commerçante tout de suite. La rage inhabituelle dans son sang, s’était de plus en plus manifestée au profit des siens ces dernières semaines. Profonde soif de justice qu’entretient Luciana comme un feu dans l’âtre. Parce que la plus jeune a la force de ses convictions, vient à nouveau de le démontrer, à ainsi s’interposer : prête à enfreindre bon nombre de lois d’Elysium pour défendre un paria comme Esmée. Cette dernière commence à foudroyer la diurne du regard alors que les minutes s’égrainent. L’illyrien, Luciana et la divergente sont désormais trois.
La fae du Jour pâlit puis grommelle et déglutit avant de se tourner vers Luciana. Un “pardon” inaudible traverse la barrière de ses lèvres.
Je suis désolée, articule -t-elle avant de se détourner d’eux et rentrer avec son balai traînant par terre. Esmée soupire de soulagement alors que tout l’attroupement s’est écarté, puis se tourne vers le duo :
Une fois que le jeune sera sur pied et reparti, il faudra que tous les trois se retirent dans un endroit plus discret.
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tw: racisme @Sha'rei Esmeraldian - OUTFIT
Luciana est prête à passer à l’acte, qu’importe les lois qui régissent la cité reine, ils ont commencé en maltraitant cet adolescent en apparence innocent. La boule de feu entre sa paume vacille dangereusement, prête à l’emploi et l’automnale n'hésitera pas une seconde pour défendre un divergent, un adolescent qui plus est, en difficulté contre une bande d'agresseurs. Feraient-ils autant les phanpharons s’ils se retrouvaient seuls, à l’instar du divergent. Elle est révoltée de ce genre de scène et prend souvent des risques inconsidérés lorsqu’elle en est témoin, mais jamais inactive. L’injustice d’une situation qui n’est pas de leur fait.
Elle a bien conscience d’avoir une certaine chance, d’être bien née. Elle ne peut pas vraiment comprendre ce qu’ils traversent sans l’avoir vécue, mais elle a croisé plus d’une espèce en difficulté, considérés comme une sous-race par les Grands Faes. Entendu plus de témoignages qu’elle ne peut en supporter, vu des scènes à l’instar de celle-ci, assez, pour avoir la certitude d’avoir honte de ce qu’elle est. Du sang pur qui coule entre ses veines. Alors elle est prête à leur donner une bonne correction, quand bien même ils ne sont que 2 face à une foule.
C’était sans compter sur l’intervention d’une femme, si elle en juge par le timbre de la voix. Calme et assurée, furieuse, Luciana détourne son attention le temps de voir qui ose les interrompre, ce qui lui paraît familier dans la voix. Elle n’aperçoit pas grand chose de cette femme camouflée derrière sa tenue et son masque, mais son regard capte le sien. L’automnale plisse des yeux, certaine de la connaître et il lui faut un temps supplémentaire pour enfin mettre une identité sur cette femme et d’écarquiller les yeux quand elle reconnait sa tante. Pas Luz, qui était sa seule tante jusqu’à récemment, avant que la soeur divergente de sa mère ne fasse son apparition dans leur vie. Luciana ne s’attendait certainement pas à croiser Esmeraldian ici, encore moins qu’elle se fasse l’intermédiaire pour apaiser les tensions.
Luciana garde le silence, ignore cette main levée qui l’incite à étouffer ses flammes, elle observe autour d’elle et Dorian, sur la défensive. Etrangement, la foule semble hésitante face à sa tante dôté d’une tenue étrange et ses armes, ou en tout cas qu’elle ne lui connait pas. Esmeraldian semble avoir de l’influence en cet endroit, plus encore lorsqu’elle rappelle à la diurne les infractions de son établissements, la situation se débloque, sa tante lui arrache enfin des excuses, mais la fureur de Luciana ne s’apaise pas pour autant tandis que la foule s’éparpille.
Elle étreint ses flammes entre ses doigts et se tourne vers sa tante. Dorian quant à lui ne comprend rien du lien qui unit sa protégée et l’étrangère, qu’il observe sans la moindre retenue.“On avait la situation en main.” Grogne-t-elle entre ses dents serrées. Elle est fière, l'automnale, et reconnaît difficilement que la divergente les a tirés d’un mauvais pas. Encore une fois, ce sentiment d’être surprotégée lui tord les entrailles, de ne jamais être totalement libre de son existence et de pouvoir prouver sa valeur. Pas satisfaite des excuses obtenus par l’intermédiaire d’une autre, des excuses qui manquent cruellement de sincérité.
Elle bouillonne de l’intérieur, ses yeux expriment sa frustration, ses lèvres tordues en grimace hargneuse pendant que sa tante divergente elle-même, se penche pour appliquer ses soins au jeune adolescent que l’automnale protège toujours de son bras sur ses frêles épaules.“Et c’est tout ? Tu te contentes de son mensonge et passe à autre chose ?” Dorian pose une main apaisante sur son épaule, une simple pression pour la ramener à la réalité de la situation. De l’expression affolée du divergent qu’elle déchiffre en le dévisageant, sa poigne bien trop serré sur son épaule, il n’ose même pas la regarder, visiblement partagé sur le comportement à adopter en sa présence.
Luciana se détourne un instant de la divergente de l’aube pour se concentrer sur l’adolescent, sa priorité pour l’instant. Elle souffle des excuses, qu’elle ne lui veut aucun mal puis se présente avant d’engager une conversation à voix feutrés, lui assure qu’elle souhaite l’aider. De cela il n’en a aucun doute et la remercie d’être intervenue, les remercie tous les trois en bafouillant. La jeune fae le dévisage toujours, se mord la lèvre inférieure, partagée à l’idée de le laisser à son triste sort. Elle lui demande s’il a un endroit où aller, un endroit en sécurité, il secoue la tête d’un air malheureux. Non, forcément, les divergents n’ont droit à rien, ou si peu dès lors qu’on leur efface la mémoire.
La jeune fae se retourne enfin auprès de sa tante à l’accoutrement étrange et suspect.”Je ne peux décemment pas l’abandonner là, je l’accompagne au bois de l’automne, veux-tu nous accompagner ?” L’invite-t-elle d’une voix plus apaisée que le ton agressif sur lequel elle s’est déchargé quelques minutes plus tôt.“J’aimerais ‘beaucoup’ que tu m’expliques certaines choses.” Insiste-t-elle en l’observant des pieds à la tête et surtout lui parler sans ce masque qui camoufle son si beau visage aux traits automnaux.
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tw: racisme @luciana monteserre - OUTFIT
La divergente n’hausse pas un sourcil quand sa nièce se rebelle contre ses méthodes pacifistes. Le pire a été évité, et une courte seconde, l’archère a craint que la fille de Siena ne l’ait pas reconnu. Ou mieux, qu’elle contrevienne à ses ordres induits de faire mourir son feu, pour plonger dans un affrontement. La voilà qui clame d’ailleurs qu’ils s’en seraient sortis sans son aide.
Oui, elle est fière de voir à quel point la fille de Siena se soucie des autres, des opprimés. Sa qualité de vie aurait pu la prédestiner à tout autre chose. Mais la jolie brune n’est ni superficielle, ni fantasque. Bien qu’elle ait hérité de l’arrogance des Monteserre, de la grâce de sa mère et de la prestance de son oncle, elle ne ressemble à aucun d’eux.
L'automne et sa facilité à se montrer explosif dans le sang ne permet aucun doute quand aux pouvoirs enflammés de celle qui finit malgré tout par ranger ses armes : Des flammes saisissantes que l’aubéenne s’était parfois imaginé contrôler. Il y a quelque chose chez la fae trentenaire qui pousse pourtant Esmée à croire qu’elle ne ressemble à aucun autre porteur de feu qu’elle connaisse.
Mais elle est jeune, commettra encore beaucoup d’impairs. Comme celui de croire qu’elle peut sauver et gérer seule un enfant paria comme celui là :
Le soupir de l’archère est contenu :
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