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I've got you, brother. (ulysse)

2 participants
Atalante de Péone
Grand·e Fae du Printemps
Atalante de Péone
Pseudo : Lunar
Pronoms irl : Amélie
Faceclaim : Lily James, murdock
Comptes : Dana Volyn & Suni Sha'Hwang
Messages : 48
Aeskells : 475
Triggers : A discuter.
Contents : Mort en couches, manipulations, avortement et infertilité.
Âge : [ 49 ans ], la troisième d'une portée de trois.
Race : [ Grande-fae ], des oreilles pointues, une magie pure et une longue immortalité.
Cour : [ Cour du Printemps ]
Résidence : [ Cordof ], à la Cour du Printemps.
Occupation : [ Gérante de la Boiserie au Domaine de Cordof ], elle dirige le domaine avec ses frères, [ Danseuse ] reconnue dans tout Evanor, un talent qui l'a mené à être membre de la prestigieuse [ Table Ronde ].
Statut social : [ Noble ]
Statut civil : [ Célibataire ]
Orientation sexuelle : [ Hétérosexuelle ]
Âme sœur : [ Inconnue ], elle n'est pas forcément à sa recherche.
Allégeance : [ A la Trinité ], à ses frères Achille et Ulysse.
Aesthetic 1 : I've got you, brother. (ulysse) Bd6e0d54eda8de0383fff6c5f6631d3e
Aesthetic 2 : I've got you, brother. (ulysse) 8807cc60705460c44883fe071e7389af
Aesthetic 3 : I've got you, brother. (ulysse) 358f35001548ba73db731619495abcc0

Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
Noble
je suis de l'élite
Printemps
fidèle à la cour du printemps
Terre
magie du printemps
Table ronde
j'enrichis la culture evanorienne
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
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I've got you, brother

Atalante avait passé l’après-midi en balade à cheval avec Achille. C’était toujours un moment privilégié qu’elle appréciait tout particulièrement. Ils pouvaient aller et venir sur le Domaine de Cordof sans escorte, sans oreilles indiscrètes. Ces après-midis ensoleillées permettaient à la De Péone de se ressourcer. Maintes fois, elle avait failli se confier à son aîné sur l’épreuve vécue il y a six mois. Elle ne regrettait pas son choix mais savoir qu’elle ne pourrait probablement jamais enfanter de triplés, si besoin, pesait lourd sur son cœur et le sentiment de trahison qu’elle ressentait la gênait. C’était un lourd secret qu’elle cachait et ils n’avaient pas de secrets. Les lèvres pincées, elle brossait doucement la robe d’Epona, sa jument pur-sang. Atalante adorait s’occuper d’Epona pour se vider l’esprit ou pour réfléchir à une décision importante. La De Péone n’avait pas vu son autre frère, Ulysse, depuis plusieurs jours et déjà, le manque se faisait sentir. Les triplés avaient grandi ensemble, ils étaient trois fragments d’un même triangle, l’un n'allait pas sans les autres. En grandissant, bien sûr, les moments où ils étaient séparés se faisaient de plus en plus nombreux. Atalante savait qu’un jour, ils trouveraient tous un compagnon ; la vie allait doucement les séparer mais elle espérait que la distance physique n’emporterait pas celle du cœur. Elle avait passé plusieurs jours à Elysium dans la bâtisse de la Table Ronde et Ulysse était arrivé à la Capitale lorsqu’elle partait. Les deux s’étaient manqués.

Atalante nettoya la brosse dans un sceau lorsqu’une domestique se précipita vers elle. « Ma Dame, laissez-moi faire, vous devriez aller vous reposer avant de vous rendre à votre réception de ce soir. » Secouant négativement la tête, la De Péone ne bougea pas. Au lieu d’écouter, elle se leva pour récupérer quelques instruments et s’apprêta à commencer le nettoyage des sabots d’Epona. « Ne vous en faites pas. Je vais rester ici quelques heures encore, s’il vous plait, allez simplement préparer ma tenue pour ce soir. » Qu’on la laisse seule, c’était tout ce qu’elle voulait. Un moment de calme. Atalante commença à tenir l’une des pattes d’Epona. Même si la jument était docile, la De Péone faisait tout de même attention à ne pas recevoir un coup de sabot. Elle songeait. Rares étaient les moments où elle était aussi calme, elle qui avait toujours besoin d’être en mouvement. Cependant, elle ressentait le besoin aujourd’hui de penser aux événements de ces derniers mois. Son avortement. Les difficultés d’Achille à être en société. Elle aimait son frère et elle le soutiendrait toujours, quoiqu’il arrive mais parfois, ce comportement la rendait anxieuse. Il était le Seigneur. Chacun d’eux trois avaient un rôle important à jouer. Les petits secrets d’Ulysse, qui, elle l’espérait, n’était pas aussi gros que le sien. Atalante se demande si la vie de tous les dirigeants se compliquaient lorsqu’ils prenaient les rennes de leur maison. Certainement que oui. Ils étaient jeunes et ils avaient besoin de soutien, surtout dans une période au contexte politique si instable. Perdue dans ses pensées, la De Péone n’entendit les pas qui arrivaient à toutes vitesses, c’était presque une course. Ce n’est quand relevant la tête qu’elle aperçut le visage d’Achille, rouge de l’effort, ses yeux qui se portaient sur elle comme s’il voulait dire quelque chose sans savoir par où commencer. Le cœur d’Atalante s’affola quelques secondes, le temps qu’elle laisse retomber la première patte d’Epona sur le sol. « Lyly ! Qu’est-ce que tu as ? » Le ton était mi-inquiet mi-amusé face à l’allure de son frère ; le surnom d’enfance était sorti tout naturellement.

Mention:
Ulysse de Péone
Grand·e Fae du Printemps
Ulysse de Péone
Pseudo : Rosie
Pronoms irl : Elle
Faceclaim : Kit Connor (enfant sauvage) + signature (mars)
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Triggers : violences conjugales | maltraitance animale
Contents : manipulation
I've got you, brother. (ulysse) Beauty-Beast
Pronom : [IL]
Âge : [49 ans]
Race : [GRAND-FAE]
Cour : [SPRING]
Résidence : [CORDOF] - dans la forêt humide au sud-est des terres printanières
Occupation : [TRESORIER] du domaine de Cordof
Statut social : [NOBLE]
Statut civil : [CELIBATAIRE]
Orientation sexuelle : [HOMOSEXUEL]
Âme sœur : [LOUVE]
Allégeance : [TRINITE de PEONE]
Aesthetic 1 : I've got you, brother. (ulysse) Boule-Astro
Aesthetic 2 : I've got you, brother. (ulysse) WindBook
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Foi des premiers
Je vénère les premiers faes
 
I've got you, brother

 « Prévenez moi quand ma sœur sera rentrée. » avait demandé Ulysse à l’un des page du palais d’une voix pressé, alors qu’il venait de rentrer d’Elysium. Durant tout le trajet, il n’avait pu s’empêcher de se perdre dans un tourbillon de diverses pensées. La peur se mêlant à l’incompréhension de la situation. Parce qu’il ne comprenait toujours pas, le Grand-Fae, ce qu’il s’était passé. Ce dont il était certain, c’est qu’il avait commis une erreur. Se promener dans ses habits de soies de la cour Printanière dans les rues du Quartier de la corne de l’abondance, à Elysium, était une erreur de débutant. Il aurait dû être plus prudent, se déguiser comme un mendiant, s’arranger pour que rien n’attire l’attention sur lui. Mais le jeune homme ne savait trop pourquoi il n’avait pas pris ses précautions. Il aurait dû en avoir l’habitude, pourtant. Celle de s’éloigner des chemins battus pour s’octroyer quelques douceurs dans l’illégalité portée par Elysium. Mais non, il avait fauté, par orgueil, très certainement. Alors qu’il était bien à l’abris, caché derrière les hauts murs du Palais familial, il frissonna. Il sentait encore sur son épaule, l’immense paluche du mercenaire qui l’avait stoppé dans sa quête. Il pouvait encore entendre sa voix grave et avait parfois des relents désagréables de son odeur. Nouveau frisson, alors qu’il parcourait les couloirs du palais, Mouta sur ses talons.  Le matou ne le quittait plus, depuis le début de l’après-midi, où il avait laissé son pur-sang albino aux mains compétentes des palefreniers. Ulysse soupçonnait la créature d’être consciente des émotions troublées du jeune homme. Jamais n’avait-il osé penser ce chat capable de compassion, encore moins de compréhension. En ce jour, alors que le soleil de fin d’après-midi venait taper sur les murs blancs du palais, il voyait son compagnon sous un tout autre jour. Curieusement, il s’en trouvait rassuré. La présence du chat à ces côtés lui apportait un confort qu’il n’aurait jamais envisagé auparavant.

Durant son court passage à Elysium, il n’y avait pas eu que la peur, il y avait eu autre chose, comme un curieux fourmillement dans le creux de son ventre, une curiosité qu’il n’avait pas réussi à contenir, et une admiration certaine pour une jeune fae des bas-fonds. Le noble pouvait encore apercevoir la silhouette fine de la fae, et cette danse qu’elle avait donné au milieu d’une ruelle mal fréquentée. Sur le moment, Ulysse n’avait rien dit, s’était laissé guidé par la situation de cette entrevue, remerciant la jeune femme de son intervention d’une bonne pinte de bière et d’un repas bien mérité.  A présent qu’il était chez lui, qu’il n’avait plus à craindre pour sa vie, tout lui revenait en tête. Les sensations, les questions et surtout l’inexplicable attraction qu’il avait eue pour elle. Le trésorier s’ébroua à cette dernière pensée. C’était tout bonnement impossible, pour lui. Lui qui aimait ses semblables plus que tous les autres, qui se perdait volontiers auprès de cœur masculin depuis des années, bien peu intéressé par ce genre d’interaction auprès de la gente féminine. Un long et profond soupir s’échappa de ses lippes. La fatigue lui prenait le cœur, se saisissait de son esprit. Il aurait voulu oublier ce moment de sa courte existence, mais n’y parvenait pas et s’en inquiétait grandement. Il n’aimait pas lorsque le passé, aussi proche fût-il, lui tournait en tête comme une comptine répétitive. Il n’aimait pas, lorsqu’il ne comprenait pas. Et c’était d’ailleurs la plus grande source de son trouble. Il ne comprenait pas. Ou peut-être ne voulait-il pas comprendre, ne voulait-il céder à la réalité de sa situation et se complaire dans la vérité. Il soupira de nouveau, passa une main dans ses cheveux humide, qu’il avait lavé après être rentré. Les restrictions de circulations au sein de la cour du printemps l’avaient poussé à faire son voyage à cheval. Le temps qu’il avait perdu l’aurait contrarié s’il n’y avait pas eu d’autres choses en tête, mais plus encore Ulysse n’appréciait pas la poussière et l’odeur de sueur qui finissait de se dégager d’une telle épopée. A présent, après avoir passé un temps interminable dans un bain coloré et parfumé, il laissait derrière lui un peu de son odeur.

Perdu dans ses pensées, son vieux matou sur ses talons, dont le ventre se balançait de gauche à droite alors qu’il trottinait, Ulysse tournait presque en rond, impatient de voir Atalante rentrer de sa promenade. Il avait le besoin irrépressible de lui parler, de se confier.  Sa cadette était toujours une oreille attentive, et si elle se moquait souvent des malheurs de ses frères, le trésorier lui confierait tous ces plus grands secrets, s’il le pouvait. Il sursauta légèrement lorsqu’on l’appela, derrière lui. « Seigneur Ulysse, votre sœur est rentrée de sa promenade, et est encore dans l’écurie. » Ulysse adressa un signe de remerciement au jeune fae, et changea immédiatement sa direction, marchant également plus vite. L’idée qu’il devrait de nouveau respirer les poussières de l’écurie et de ses habitants ne le dérangeait pas outre mesure, bien trop content de savoir qu’il allait pouvoir se plaindre de tous ses déboires à Atalante. Pressant le pas, toujours suivi de Mouta, Ulysse passa d’un couloir à l’autre, jusqu’à sortir du palace pour se diriger vers le lieu. L’écurie, il n’y passait que très rarement, lorsqu’Achille et Atalante le tirait pour aller faire une promenade dans le domaine. Cette fois, il y allait de son plein gré et y entra comme une furie. Les joues teintées de rouge, le souffle accéléré, Ulysse tenta de dire quelque chose lorsqu’il trouva sa sœur, occupée à faire les soins de sa jument. La question d’Atalante le ramena quelque peu les pieds sur terre, et il soupira. « Je viens de rentrer d’Elysium » dit-il, soulignant quelque peu l’évidence de la situation, puisqu’il était là, devant elle. « Ca a été le pire séjour de toute mon existence. Le pire ! » s’exclama-t-il, alors que tout lui revenait encore, souvenirs dansant dans son esprit sans qu’il ne puisse s’en dépêtre. « Tu ne veux pas laisser Epona aux bons soins d’un palfrenier pour qu’on aille discuter de tout ça .. ? », demanda-t-il, le regard brillant, suppliant. Après tout, le domaine employait nombre de personnes capables de s’occuper d’un équidé comme celui-là, Atalante pouvait bien délaisser sa monture pour accorder toute son attention à son grand frère, de quelques minutes, certes, mais son grand-frère tout de même. Il s’était appuyé contre la porte du box, et comme pour l’aider dans sa demande, Mouta avait sauté sur le petit mur de l’installation et fixait le visage de la sœur de son maître de ses deux pupilles vertes.

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    -- Don't let me fool myself, as I often do. If you watch over me, I'll watch over you. I won't let you go somewhere you can't find your way back.
Atalante de Péone
Grand·e Fae du Printemps
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Occupation : [ Gérante de la Boiserie au Domaine de Cordof ], elle dirige le domaine avec ses frères, [ Danseuse ] reconnue dans tout Evanor, un talent qui l'a mené à être membre de la prestigieuse [ Table Ronde ].
Statut social : [ Noble ]
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Un rire s’échappe des lèvres de la noble. L’évidence de ses mots ajoutent du grotesque à la situation. « Cela me semble évident. Tu te tiens devant moi. » La réponse est moqueuse, une raillerie qui Ulysse le sait, n’est pas méchante. Atalante hausse un sourcil, curieuse face à cette attitude défaite. Habituellement, son frère est presque tiré à quatre épingles, soigné sur lui-même. Lorsqu’elle le voit les joutes teintées de rouge, le souffle accéléré, les mots pressés, un brin d’inquiétude nait dans l’estomac de la De Péone. Le pire séjour de son existence, qu’il s’emporte. Dans ses yeux, Atalante remarque un air absent, une perte de repère face aux pensées qui semblent s’enchaîner dans l’esprit de son aîné. Elle s’écarte d’Epona doucement et elle s’avance vers lui, notant la présence de Mouta qui saute sur le petit mur à sa droite. Son frère se trouve à présent appuyé contre la porte du box, la fixant en attendant sa réponse avec elle le comprend, une grande impatience. Atalante souffle à son tour, jetant un œil à sa jument. « Je viens justement de renvoyer un palefrenier. » C’était une bonne journée qui avait débuté, elle avait espéré avoir du temps pour elle et s’occuper de ses affaires. « Tu pourrais, toi, me raconter en m’aidant avec les soins d’Epona. » Qu’elle tente, en tendant à son frère les outils pour nettoyer les sabots de sa jument. C’est peine perdue, elle sait parfaitement que si son aîné aurait pu faire l’effort à un autre moment, il ne touchera pas un seul des outils pour les soins d’Epona dans cet état émotionnel. Mouta fixe Atalante d’un regard appuyé et elle doit l’avouer, intimidant. C’est en se tournant vers l’animal que la De Péone lève les yeux aux ciels et qu’elle commencer à ranger le matériel. « Tu as gagné. Mais restons dehors pour profiter du beau temps et allons prendre un goûter près de la rivière. » Capitule-t-elle avec en soupirant.

Ulysse semblait avoir besoin d’elle et Atalante ferait toujours passer ses frères avant ses propres besoins. Elle attrapa Mouta dans ses bras, qui miaula avant de demander à revenir au sol après quelques minutes de marche. Un rire autre rire s’échappa des lèvres de la De Péone tandis qu’elle jeta un regard à son frère encore perdu dans ses pensées. C’était une attitude étonnante et déstabilisante, aussi, Atalante ne se risqua à pas à de mauvaises blagues. Ils croisèrent un page du palais auquel la fae fit signe pour qu’il s’approche. « Faites venir un palefrenier pour les soins d’Epona à l’écurie. Apportez-nous quelques encas et des boissons fraîches, nous allons passer l’après-midi au kiosque près de la rivière. » Quelques secondes s’écoulèrent, laissant le soin à Atalante de réfléchir à autre chose. « Apportez-moi aussi une paire de botte en cuir souple. » La noble était vêtue d’une tenue d’équitation confortable qu’il ne lui dérangeait pas de garder pour l’après-midi mais bottes lui faisaient mal aux pieds. Le page se tourna vers Ulysse pour prendre connaissance d’un autre éventuel besoin puis s’en alla.

Ce n’est seulement que quelques minutes plus tard encore qu’ils arrivèrent au kiosque rond dont les piliers étaient faits de marbres blancs. Une table et des chaises se trouvaient au centre, des bancs en marbres suivaient le cercle du kiosque. Des plantes grimpantes décoraient les côtés et recouvraient le toit, protégeant du soleil et de la pluie. Atalante adorait cet endroit d’où on pouvait observer la rivière et la forêt à l’abris des regards et des oreilles. La danseuse s’avança la première en observant les gestes de son frère, qui ne semblait pas décidé à prendre la parole. « Ulysse, que diable s’est-il passé à Elysium pour que tu sois dans cet état ? » La curiosité prenait le dessus sur tout le reste. « Est-ce que tu as des ennuis avec quelqu’un ? » Demanda-t-elle aussitôt, une lueur d’inquiétude au fond du regard. Atalante était déjà en train de réfléchir à contact son parrain ou ses compagnons de la Table Ronde pour sortir son frère d’un mauvais pétrin dans lequel il aurait pu se mettre. Deux servants arrivèrent à ce moment, coupant la conversation en installant les encas et les boissons sur le centre la table. L’un d’eux tandis une paire de botte en cuir souple, confortable, à Atalante qui s’assit sur un banc pour changer ses chaussures et tendre les anciennes au servant qui s’en empara avant de faire demi-tour. Ils étaient seuls à présent et plus personne ne viendrait les déranger. Atalante se leva dans un soupir pour servir à son frère un verre de jus de fruit et le lui tendre, l’encourageant à se confier.
Ulysse de Péone
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 Rien que la présence de Mouta si proche de son maître était un signe suffisant pour se dire que quelque chose n’allait pas auprès du maître de l’animal. Le matou, dont les reflets roux de son pelage se confondaient presque avec les mèches d’Ulysse, ne restait que très rarement avec. L’animal ne se sentait pas spécifiquement à sa place auprès du trésorier. Il préférait davantage profiter de son lit, de ses rayons brûlant du soleil de printemps qui venaient s’écraser sur les draps du noble. Mouta appréciait la tranquillité qui régnait dans l’antre de celui qui était devenu peu à peu, son maître et son gardien. Proche dans leur amour de la solitude, et du calme, chat comme maître ne s’étendaient ni en marque d’affection, ni en discussions niaises et inutiles. Que le chat soit là, qu’il ait suivi Ulysse du palais jusqu’aux écuries rassurait ce dernier, et lui signifiait réellement que quelque chose n’allait pas chez lui. Il avait presque couru pour attraper sa cadette à temps. Les cheveux ébouriffés par le vent, le visage rosi par l’effort, il était bien loin de son apparence habituelle. Tout comme il contrôlait les comptes du domaine avec minutie, Ulysse était également intransigeant sur sa propre apparence. Il faisait attention à ses cheveux rêches et roux, à ce qu’aucun plis ne viennent froisser sa chemise ou son pantalon. Il faisait attention, le noble, même au milieu de la nuit. Il était toujours prêt, des fois qu’une urgence vienne le tirer de son antre pour une décision ou un conseil. Alors Ulysse, toujours observateur, ne fut pas surpris de noter une lueur d’inquiétude dans les prunelles bleues de sa sœur. Elle n’aurait pas longtemps à attendre, puisqu’il comptait tout lui expliquer. Absolument tout.

Il retrouva de son caractère habituel à la proposition d’Atalante. Parler là, dans la poussière du foin ? En s’occupant d’un cheval ? « Naaaaah, allons dehors, où tu veux, mais pas ici. » Ulysse était à l’aise à côté des chevaux, lui qui avait, comme son frère et sa sœur, appris auprès d’eux dès sa plus tendre enfance. Il n’était cependant pas un fan de ces créatures, et ne tirait pas de plaisir particulier à s’en occuper. Lui, il acceptait toujours l’aide du palefrenier lorsqu’il s’agissait de préparer sa monture, ou et de la déséquiper. Lorsqu’Atalante lève finalement les yeux aux ciel, Ulysse comprit qu’il avait gagné. Leur discussion ne se passerait pas ici, mais à l’air libre, près de la rivière, même. Un sourire un peu trop éclatant éclaira son visage, alors qu’il échangea un regard entendu avec Mouta. « Parfait, je n’ai rien avalé depuis que je suis rentré, ça m’évitera d’aller en cuisine piquer quelque chose. » répondit-il, ravi d’avoir pu avoir le dernier mot. Ravi, surtout, d’avoir une sœur comme Atalante. Ulysse se demandait parfois comment serait sa vie sans la présence à ces côtés d’Achille et Atalante. Il était persuadé qu’il ne serait pas lui-même, qu’il lui manquerait à jamais quelque chose. Ils étaient faits pour travailler ensemble, pour s’épanouir ensemble, comme la fratrie soudée et bienveillante qu’ils formaient. Mais qu’est-ce que penserait sa sœur de la rencontre qu’il avait fait à Elysium ? Oh, il ne doutait pas qu’elle serait outrée du fait qu’il avait été attaqué, mais pour Louve, que dirait-elle ? Lui-même, que pourrait-il en dire ? Qu’il devait très certainement sa vie, ou du moins son intégrité, à une parfaite inconnue. Une inconnue toute de cuire vêtue, qui avait dansé avec poésie et sensualité au milieu d’une ruelle sombre.

Il quitta ses pensées lorsque sa sœur reprit la parole, donnant quelques directives à un page qui passait là. Lorsque le domestique se tourna vers Ulysse, ce dernier lui demanda, d’une voix étouffée : « Apportez aussi du whisky, ou du rhum, ce que vous voulez ! ». L’après-midi était bien entamée, mais n’était pas terminé, et certains pourraient venir lui dire qu’il était peut-être un peu tôt pour se diriger vers ce genre de boisson. Ni le page, ni Atalante ne commentèrent son choix, du moins pour l’instant. Laissant derrière eux les écuries et leur poussière – sans parler de l’odeur – ils arrivèrent rapidement au kiosque près de la rivière. Partie intégrante du domaine, cet endroit était souvent utilisé, pour prendre l’air, accueillir un invité, ou simplement discuter loin des murs du palais. Même ici, loin des intrigues de la capitale, Ulysse était certain que les murs avaient parfois des oreilles. Des oreilles au service de leur tante, très certainement. Qui d’autres pourraient être intéressé par ce qui se passait au sein du domaine ? Ulysse laissa échapper un soupire en s’installant. Il cherchait ses mots, pour répondre à Atalante. Devait-il vraiment tout lui raconter ? Oui, il le devait. Pour avoir un avis précis sur tout ça. Il devait partager la peur qu’il avait ressenti et la fascination qui l’habitait encore lorsqu’il s’agissait d’une certaine danseuse. Pour une fois, il devait tout lui dire, ne pas retenir les détails. Sa sœur le connaissait mieux que personne, mieux que lui-même, parfois. Ulysse pouvait avoir confiance en elle. Il secoua alors la tête. « Non non, pas d’ennui, ne t’en fait pas. » Pas vraiment, en tout cas. Plutôt des doutes, des incertitudes, des questions. Il soupira, mais prononça pas un mot alors qu’on leur apportait leur encas, goûter, et plus si affinité. Lorsque les domestiques quittèrent le kiosque, Ulysse avait déjà versé dans son verre quelques gouttes ambrées. « Je crois que j’ai croisé mon âme-sœur. » avoua-t-il alors, de but en blanc. Il but une gorgée de son verre. « Je n’en suis pas sûr, évidemment, mais je ne vois pas ce qui pourrait en être autrement. C’est.. C’était.. » Le regard sévère de Louve lui vint en tête. Les âmes sœurs, bien qu’il n’y croyait pas puisqu’il n’était nullement intéressé par les fae du sexe opposé au sien, existaient. Il le savait, il l’avait vu, au sein des Premiers. Ces derniers cherchaient l’âme sœur et tout ce qui devait être connu sur ce lien lui avait été appris : l’attirance, le désir d’en savoir plus.. Tout cela, il l’avait ressenti, et s’il aurait du se tourner vers le culte pour plus d’information, il ne craignait que trop ce qui pouvait lui arriver s’il partageait cette connaissance. Trouver son âme-sœur, pour les Premiers, était un honneur qu’Ulysse ne voulait pas accepter. « Elle était là, elle... Elle m’a sauvé les miches et .. Je .. C’était bizarre.. Je sais pas comment t’expliquer.. » tenta-t-il, se perdant dans ses propres révélations. Tout cela était surement infondé, improbable. De toute la populace d’Evanor, il avait fallu qu’il tombe sur son âme-sœur. Il frissonna, avant de reprendre une gorgée. Il se sentait légèrement désemparé, plus encore depuis l’évènement. Le contre-coup était souvent plus compliqué à gérer que le moment lui-même. Dans ces moments, l’instinct prenait rapidement le dessus. Après présent, il ne restait que peur et panique.

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Atalante de Péone
Grand·e Fae du Printemps
Atalante de Péone
Pseudo : Lunar
Pronoms irl : Amélie
Faceclaim : Lily James, murdock
Comptes : Dana Volyn & Suni Sha'Hwang
Messages : 48
Aeskells : 475
Triggers : A discuter.
Contents : Mort en couches, manipulations, avortement et infertilité.
Âge : [ 49 ans ], la troisième d'une portée de trois.
Race : [ Grande-fae ], des oreilles pointues, une magie pure et une longue immortalité.
Cour : [ Cour du Printemps ]
Résidence : [ Cordof ], à la Cour du Printemps.
Occupation : [ Gérante de la Boiserie au Domaine de Cordof ], elle dirige le domaine avec ses frères, [ Danseuse ] reconnue dans tout Evanor, un talent qui l'a mené à être membre de la prestigieuse [ Table Ronde ].
Statut social : [ Noble ]
Statut civil : [ Célibataire ]
Orientation sexuelle : [ Hétérosexuelle ]
Âme sœur : [ Inconnue ], elle n'est pas forcément à sa recherche.
Allégeance : [ A la Trinité ], à ses frères Achille et Ulysse.
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Aesthetic 2 : I've got you, brother. (ulysse) 8807cc60705460c44883fe071e7389af
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Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
Noble
je suis de l'élite
Printemps
fidèle à la cour du printemps
Terre
magie du printemps
Table ronde
j'enrichis la culture evanorienne
Multicompte
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I've got you, brother

Du whisky, ou du rhum, en plein après-midi ; c’était surprenant de la part de son frère. Atalante l’observa les yeux ronds quelques secondes avant de continuer son chemin sans un mot. Ses pensées s’enchainaient rapidement, elle s’inquiétait des nouvelles que lui apportait Ulysse. Une pointe de culpabilité commençait à l’envahir. Et s’il s’était passé un événement grave ? Elle aurait pu rester à Elysium un jour de plus en compagnie de son frère plutôt que de rentrer, égoïstement, pour prendre du temps pour elle. Atalante déglutit péniblement. Elle demanda rapidement, s’il avait des ennuis mais il répondit par la négative et toute cette situation n’en devint que plus perturbante. Des domestiques arrivèrent et installèrent les encas et les boissons. Elle nota, qu’Ulysse attendait que plus personne ne soit présent, qu’ils ne se retrouvent que tous les deux à l’abris de toutes oreilles indiscrètes pour prendre la parole à nouveau. Le son de la phrase résonna dans ses oreilles. Son âme-sœur. Le jus de fruit qu’Atalante était en train d’avaler passa de travers dans sa gorge, tandis qu’elle recracha une autre partie en tentant de calmer sa toux. « Oh putain, merde ! » Ce fut tout ce qui sortit de sa bouche, alors que des larmes lui montèrent aux yeux à cause de la toux que provoquée par son étouffement. Ulysse resta trouble quelques secondes avant qu’elle ne réussisse à se maîtriser. Sans un mot, elle posa le verre de jus de fruit sur la table, pour se servir un verre de whisky à la place. « Je vais prendre moi aussi une boisson un peu plus forte, Ly’. » C’était effectivement nécessaire. Atalante écouta d’une oreille attentive les explications de son frère, qui s’embourbait dans un charabia incompréhensible. Tout ce qu’elle avait retenu, c’est qu’il pensait avoir rencontré son âme-sœur, qu’elle l’a sauvé et que c’était bizarre. La danseuse essayait de recoller doucement les morceaux en prenant une autre gorgée de whisky. Ulysse avait rencontré son âme-sœur. Achille devait être mis au courant le plus rapidement possible. Ça avait été sa première pensée. Est-ce que son frère se sentait bien ? Ça avait été sa deuxième pensée. Qui-était ce ? De quelle situation l’avait-elle sauvé ? Était-elle noble ? Si elle ne l’était pas, il faudrait peut-être éviter de l’ébruiter. Quelles seraient les répercussions ? Ils venaient à peine de succéder à leur père et de mauvaises rumeurs pourraient être dangereuses. Atalante savait qu’Ajax rirait de cette situation, elle n’osait imaginer la réaction de sa tante Calypso. Ulysse aimait les hommes. Cette pensée prit toute la place dans l’esprit de la danseuse. Ce devait être un choc, pour lui, d’avoir senti un lien face à une personne pour laquelle il n’avait pas d’attirance.

Atalante se rapprocha doucement, pour venir s’asseoir près de son frère et lui prendre la main. « Comment tu te sens Ly’ ? Ne sois pas si déboussolé, ça ira. On va gérer cette situation ensemble. » Ils étaient trois, toujours. Atalante n’était jamais seule ; aucun d’eux. Ils formaient un tout. Si l’un de ses frères venaient à ne plus exister, son monde entier s’effondrerait, ce serait comme si elle perdrait une partie de son âme. Ils avaient toujours été présents et la danseuse avait du mal à imaginer sa vie sans l’un d’eux à ses côtés. Elle ne comprenait pas comment ceux qui étaient seuls s’en sortaient. Elle ne comprenait pas qu’on puisse vivre sa vie sans avoir un double et la Mère lui en avait donné deux. Parfois, elle se demandait si ce n’était pour cette raison que certains cherchaient l’âme-sœur. Atalante n’en jamais eu besoin parce qu’elle ne comprenait pas comment une autre personne pourrait entrer dans cette équation. C’était comme si elle avait déjà son âme-sœur, comme si elle avait deux. Mais la définition même, au-delà des contes, c’était que les âmes-sœurs donnaient une progéniture puissante. Tout simplement. Ce qui, évidemment, n’avait rien à voir avec le lien des triplés. Soudainement, elle se demande comment les âmes-sœurs, autant celle d’Achille que d’Ulysse, entreraient dans cette équation qu’ils formaient déjà. Et si c’était une mauvaise personne qu’avait rencontré Ulysse ? Si elle essayait de le manipuler ? Atalante chassa ces mauvaises pensées et les inquiétudes qui allaient avec. « Ulysse, tu sais que ton âme-sœur pourrait simplement devenir… une amie ? Certains choisissent même de ne pas avoir de contact. Mais si tu as envie d’explorer ce lien, personne ne t’en empêchera. » Le ton se voulait rassurant ; même si cela impliquait une discussion plus sérieuse sur la gestion de cette découverte. « Est-ce que tu peux me raconter les événements dans l’ordre ? C’est assez confus. » Ria-t-elle légèrement. D’un geste doux, elle lâcha la main de son frère pour prendre une pâtisserie. « De quoi est-ce qu’elle t’a sauvé ? Comment ? » Qu’elle questionne. Atalante se demandait dans quelle situation son frère avait bien pu se mettre pour se retrouver en danger et avoir besoin d’un sauvetage. « Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Comment s’appelle-t-elle ? » Cette fois, les interrogations s’enchainent à voix haute. La curiosité de la danseuse prendre le dessus. Elle a envie de savoir qui est cette mystérieuse fae prédestinée à être l’élue de son frère. « Est-ce que je pourrais la rencontrer ? » Le ton se fit rieur, elle donna un coup de coude à Ulysse. Mais derrière ces demandes, de véritables inquiétudes se cachaient et elle attendait avidement les réponses.
Ulysse de Péone
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Ulysse de Péone
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Âge : [49 ans]
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Résidence : [CORDOF] - dans la forêt humide au sud-est des terres printanières
Occupation : [TRESORIER] du domaine de Cordof
Statut social : [NOBLE]
Statut civil : [CELIBATAIRE]
Orientation sexuelle : [HOMOSEXUEL]
Âme sœur : [LOUVE]
Allégeance : [TRINITE de PEONE]
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I've got you, brother

 La panique se faisait de plus en plus présente, oppressante, même. Il ne savait plus comment aligner ces mots, comment expliquer à sa cadette ce qu’il avait vécu ces derniers jours. Comment lui dire qu’il se rendait au marché noir, paré de ses plus beaux vêtements ? Comment lui dire qu’une main rugueuse l’avait intercepté, que des brigands avaient tenté de le dépouiller, de la tête au pied ? Que sa vie, n’avait alors tenu qu’à la présence d’une danseuse ? Une fae du peuple dont les courbes et la volupté avait percuter le de Péone en pleine face ? Une âme-sœur. Lui qui n’avait nulle inclinaison pour la gente féminine, s’était retrouvé subjugué, charmé et curieux. Lui qui aurait, dans d’autres circonstances, jeté une piécette à son sauveur, avait fait l’impensable. L’idée de se tamiser avec la combattante, chez lui, chez sa sœur, son frère, lui tira un frisson. Et si l’apparente politesse de la demoiselle se révélait être un mensonge ? Et s’il avait laissé entrer le loup dans la bergerie ? Une bergerie de luxe, paré d’or et de marbre, et surtout bien gardé, mais Ulysse ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Le noble pouvait sentir son palpitant s’emballer, de nouveau, comme s’il craignait une nouvelle embûche, une autre soirée comme celle d’Elysium. Et sa sœur, que penserait-elle de tout cela ? Croirait-elle son frère ?  Ulysse la fixait de ses prunelles claires, une lueur d’inquiétude et d’anxiété dans le fond de ses yeux. La réaction de la jeune femme ne tarda pas à se faire entendre. Oh putain, merde !. L’alignement de deux mots grossiers dans la bouche d’Atalante aurait tiré un franc sourire à son frère si la situation n’était pas si particulière. Néanmoins, malgré la surprise qui irradiait de sa sœur, le trésorier en était convaincu : elle le croyait. Elle croyait ses dires. Si elle n’avait pas compris la totalité de son explication, chaotique autant que son esprit, au moins avait-elle entendu le principal. Ulysse avait trouvé son âme-sœur. La certitude n’était pas complète, évidemment – comment être réellement sûr de cela ? – mais les chances que cela soit vrai étaient importante.

A la demande de sa sœur de prendre quelque chose de plus fort, Ulysse, instinctivement, se saisit du verre d’Atalante, jette le jus de fruit qui s’y trouve avant d’y verser ce qu’il avait lui-même devant lui. Un liquide ambré, aux goût fruités, et surtout à l’alcool élevé. Chaque gorgée était une façon de se rappeler que tout cela était bien réel. La brûlure qui parcourait son corps lui confirmait que sa rencontre avec Louve – ce nom dansait sans cesse dans son esprit – s’était vraiment déroulé. Oui, les souvenirs de cette nuit étaient bien trop nets pour qu’il ne s’agisse là d’un simple songe – ou d’un cauchemar. Alors Ulysse accompagna sa sœur, reprenant une gorgée du whisky, laissant le liquide lui brûler l’intérieur. Il préférait le vin, d’ordinaire, boisson plus délicate qui lui convenait plus. Pas aujourd’hui, cependant. Aujourd’hui, il voulait quelque chose de plus fort. Quelque chose qui l’aide à tout raconter à Atalante, à ne rien lui cacher. Ulysse avait besoin de partager cette nouvelle. Il avait besoin de lui expliquer son désarroi, sa détresse. Il ne savait pas si elle pouvait la comprendre, mais il était certain qu’elle essaierait. Quant à Achille, le trésorier ne voulait pas le tourmenter avec ça. L’aîné de la trinité qu’ils formaient peinait déjà à se délester du poids qu’il avait sans arrêt sur ces épaules. Alors pour aujourd’hui, le rouquin se confiait à sa sœur. Ou bien le tentait-il !

Un soupir de soulagement s’échappa des lippes du fae alors que sa sœur prenait une main dans la sienne, se rapprochant de lui, le rassurant. Lui qui était d’ordinaire si fringuant, si prompte aux jugements et aux provocations, faisait presque peine à voir. Tout penaud, il écouta avec attention les mots de sa sœur, se les répétant silencieusement dans son esprit. Elle avait raison, Atalante, comme toujours. Ils géreraient ça ensemble, comme tout le reste. Ils étaient trois depuis qu’ils étaient nés, trois ils le seraient pour toujours. A la question, il répondit un « Je ne sais pas » perdu, le ton plat. Rencontrer son âme sœur n’était pas un mal en soit, beaucoup l’avait fait. Rencontrer son âme sœur en étant un membre du culte des premiers étaient autre chose. Il avait souffert, de ce lien d’âme sœur. Pas du sien, mais de celui d’un autre. Il souffrait de ce que cela pourrait dire pour sa propre vie. Trouver son âme sœur était synonyme d’une chose extraordinaire, d’un signe de la Mère. Un signe que tout le monde se devait de suivre. Une rencontre, un mariage, des enfants. La certitude d’une descendance puissante. L’âme-sœur en tant que tel n’était pas dérangeant, tout le reste l’était. Son appartenance aux peuples, et tout ce qu’il ne savait pas encore de Louve. Toutes ces choses qu’elle n’avait pas partagés, qu’elle dissimulait sous sa tenue de cuir souple. Ulysse soupira, bruyamment cette fois. Tout cela, il ne pouvait pas en parler à sa sœur. Il ne pouvait pas lui avouer que l’amour l’avait guidé vers une autre religion, que la Mère qu’il admirait n’était pas celle que côtoyait son frère et sa sœur. Il ne pouvait pas tout lui dire, finalement, et cette certitude l’inquiétait plus encore.

Le jeune homme s’efforca de ne pas se noyer dans ses pensées, s’accrocha aux mots de sa sœur, à cette voix délicate qu’il appréciait tant. Les suggestions de sa sœur étaient vraies, dans son monde à elle. Le rire d’Atalante tira un soupir de soulagement à Ulysse. Elle ne paniquait pas, la jeune femme, gardait les pieds sur terre. Cette réaction pleine de raison aida le trésorier à reprendre ses esprits, à se poser. Il soupira, passa une main dans ses cheveux avant de laisser une nouvelle gorgée de whisky lui brûler les entrailles. Les questions de la blonde se succédèrent. De quoi l’avait elle sauvé ? Comment ? Des questions auxquelles Ulysse pouvait répondre. Mais les autres : qui était elle ? D’où venait elle ? Ulysse ne savait pas. Quant à savoir si Atalante pouvait la rencontre, la réponse de son frère ne tarda point. « Non. » Le mot fut catégorique, le ton sans appel. Non, Atalante ne rencontrerait pas Louve. Parce que cela rendrait le tout réel, et parce qu’Ulysse n’avait nullement l’intention de laisser la danseuse entrer encore davantage dans sa vie. Un profond soupire s’échappa des lèvres du trésorier, qui laissa ses épaules s’affaisser avant de s’expliquer. « Je me promenais dans Elysium pour trouver une petite boutique dans laquelle j’ai l’habitude d’aller .. » Le mensonge était léger, une boutique, le marché noir, la même chose. « .. Des mercenaires m’ont bloqué le passage, ils.. ils voulaient me dépouiller. Mon argent, mes vêtements. Ils voulaient tout me prendre ! » Il sentit son cœur s’accélérer légèrement, et posa sa main sur celle de sa sœur pour continuer. « Et puis elle est arrivée, de nulle part. Elle a inventé tout un mensonge pour me sortir de là, ça n’a pas marché. » Il passa sous silence le dit mensonge, parler du Paradis ne ferait que mettre sa sœur sur la piste de ce qu’Ulysse faisait vraiment. « Ils nous ont menacé.. Et.. Et.. » Il s’arrêta un instant, revoyant la danse de Louve comme si elle venait juste de se dérouler. Il se secoua la tête, et reprit. « Elle a dansé, a détourné leur attention avant de les menacer avec un couteau. Ils sont partis et.. » Son regard fixa un instant le visage de sa sœur. « Elle voulait manger, j’ai accepté, pour la remercier.. Sans vraiment, réfléchir, je l’ai amené chez nous, au bois du printemps. » Dire la vérité sur ce moment lui laissa un gout amer dans le fond de sa bouche. Son instinct était déplorable. Il avait l’impression d’avoir amené le glouton directement dans près d’un buffet, offert sur un plateau d’argent. « Je ne sais pas qui elle, ni d’où elle vient, et comme un con, je l’ai amené à la maison. J’ai.. J’ai eu peur, Atalante, je n’ai pas réfléchi, je m’en veux tellement. Tellement.. » Pourtant, il n’avait trop rien laissé montrer, devant Louve, dans le petit parloir dans lequel ils avaient dîner. Il avait même apprécié, la douceur, la naïveté de la jeune femme, la sienne également.  Il frissonna de nouveau, s’efforçant de repousser ses images et ses sensations.

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Ulysse était complètement perdu. Atalante le voyait à au brin de brillance dans ses pupilles. Les yeux des triplés étaient exactement les mêmes. D’autres détails physiques permettent aussi de deviner un lien de parenté proche ; une stature, des mimiques. La poitrine de la danseuse souffre légèrement de savoir son frère en conflit intérieur. Le temps où ils étaient protégés des dangers extérieurs, enfermés dans le cocon du Domaine de Cordof est révolu. La trinité a été jetée dans la fausse aux lions si soudainement quand ça en était violent par moment. Chacun de leurs gestes, de leurs déplacements, chacune de leurs paroles, devaient être mesurés et Ulysse avait merdé en se rendant dans les bas quartiers. Ce n’est pas sa sœur qui lui en ferait le reproche, elle-même s’était mise en tête de retrouver ce médecin pour l’accompagner donner des soins auprès de la population d’Elysium et ainsi, mieux comprendre les gens du peuple. Peut-être même qu’elle apprendrait quelques notions de premiers soins pour éviter de se faire de nouveau avoir par un charlatan. La printanière ne laissa rien paraître de ses songes mouvementés, gardant précieusement la main de son frère dans la sienne. Un trésor à chérir pour lui transmettre la force de narrer les événements passés et certainement, douloureux à son esprit. Rencontrer son âme-sœur s’avérait, quel que soit la relation, déstabilisant. Atalante fronça les sourcils à la mention d’une boutique dans Elysium, provenant des bas quartiers d’autant plus pour que des mercenaires soient présents et décident de voler tous les biens de son frère. Si la panique à l’idée qu’Ulysse se mette en danger lorsqu’ils n’étaient pas présents avec Achille provoqua des tortillements au creux de son estomac, un sourire en coin s’afficha néanmoins au coin de sa bouche l’imaginant finir en sous-vêtement dans les rues de la Capitale. Décidément, son frère avait un véritable talent pour les situations cocasses ces derniers temps. Atalante le laissa continuer son histoire, agrippant un plus fort sa main, un mélange du soutien dont il avait besoin et de force qu’elle-même cherchait à garder face aux révélations qui s’enchaînaient. La printanière haussa un sourcil lorsqu’Ulysse raconta le sauvetage original de cette jeune fae ; elle s’était mise à danser en pleine rue avec des couteaux. Ce spectacle avait dû être particulière intéressante. « Danser ?! » Les yeux d’Atalante pétillèrent de joie. Elle-même danseuse, peut-être qu’elle aurait finalement des atomes crochus. « Quel genre de danse ? Plutôt classique ou moderne ? Elle doit être sacrément adroite si elle utilise des couteaux… »  Ajouta-t-elle pensive avant de relever la tête vers son frère qui la dévisageait. Atalante s’était perdue dans ses pensées novatrices, ses idées artistiques une nouvelle fois et elle se reprit pour suivre le fil de la discussion. Ulysse qui dont la main reposait à présent sur la sienne, avait besoin de conseils et de réconforts. La printanière devait faire un effort pour rester concentrée sur le sujet principal et ne pas dériver vers quelques divagations. C’est avec des yeux ronds que la danseuse accueilli la dernière information. Serrant une dernière fois la main de son frère, Atalante porte ses doigts sur l’arrête de son nez en fermant les yeux. Son frère n’avait pas réfléchi et ce comportement était exceptionnel pour lui. Ce manque de jugeotte reflétait parfaitement son état perturbé.

Par la Mère… Atalante porta son regard sur son frère. « C’est une fille du peuple, n’est-ce pas ? » La question était presque une affirmation après tout ce que la printanière venait d’entendre. Elle attrapa le verre de son frère pour le resservir, repensant à la manière dont il avait jeté son jus d’orange plus tôt, le sourire aux lèvres. Elle-même prit un second verre d’alcool. C’était un remontant indispensable dans cette situation tout à fait exceptionnelle. « Peux-tu au moins me dire son prénom ? J’aimerais au moins pouvoir la nommer correctement. Je te promets que je ne chercherai pas à la rencontrer. » Atalante montra son petit doigt pour qu’il s’en empare. Un jeu depuis l’enfance, devenu de sérieuses promesses avec le temps. Ils ne liaient leurs petits doigts que dans des contextes très particuliers. Un soupir s’échappa de ses lippes, elle le laissa enfin sortir, le retenant depuis le début de la conversation. « C’était effectivement une idée stupide de l’amener au Bois du Printemps, surtout avec la Saison Sociale qui arrive… Nous cherchons à renforcer la sécurité, pas à laisser entrer des inconnus du bas peuple. » Prononça-t-elle le ton doux. Atalante ne cherchait pas à rouspéter son frère, loin de là. Ni même à manquer de respect à la population. Seulement, le contexte politique était tendu et les assassinats de nobles s’enchainaient depuis quelques années. « Ce n’est pas grave. Ce qui t’es arrivé était traumatisant et tu as le droit de faire des erreurs Ly’. On en fait tous les trois… » Ses pensées dérivèrent difficilement vers sa propre bêtise quelques mois plus tôt et dans ses yeux une lueur douloureuse apparue. « Crois-moi sur parole. » Souffla-t-elle doucement. « Ce n’est pas important. » Coupa Atalante rapidement. Elle observa son frère en glissant le verre en ses lèvres pour boire une gorgée de rhum. « Tu es le seul à pouvoir décider si tu souhaites la revoir, Ly’. » Souffla-t-elle doucement à son frère à revenant s’asseoir à ses côtés. « Si tu ne le veux pas, rien de ne t’y oblige, tu l’as déjà remercié avec un dîner. Peut-être souhaites-tu t’assurer qu’elle est en sécurité ? » Demanda Atalante en réfléchissant. Les bas quartiers d’Elysium pourrait être dangereux. S’ils ne pouvaient pas aider tout le monde, pour l’âme-sœur d’Ulysse, les De Péone mettraient des ressources à disposition. « Il serait aussi prudent d’en faire une description au personnel de la demeure du Bois du Printemps, au cas où elle décide de revenir. Avec la sécurité renforcée, il faut au moins qu’ils sachent que… cette personne a le droit que demander une entrevue avec toi. » Un instant de silence passa entre les deux frères et sœurs. « C’est aussi préférable pour la sécurité au cas où elle reviendrait avec de mauvaises intentions. » Elle aurait aimé de ne pas avoir à dire ça à son frère mais il était venu la voir pour remettre de l’ordre dans ses idées et Atalante se montrait sincère.
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