Disclaimer
Le contexte et les annexes du forum traitent de plusieurs sujets qui pourraient heurter ses lecteur·rice·s. Les annexes et le contexte ne portent pas de trigger-warnings, mais nous vous prions de noter que les éléments suivants y apparaissent : pandémie mondiale, mort, discrimination raciale, mentions d'expérimentations scientifiques sur des sujets vivants, violence et meurtre. Les membres sont prié·e·s d'utiliser les trigger et content warnings dans leurs écrits par respect pour leurs lecteur·rice·s potentiel·le·s.
Bienvenue sur R&R
Bienvenue sur Ruins & Rising. Nous vous invitons à prendre connaissance du règlement, du disclaimer et des annexes avant votre inscription.
Cliquez sur les ronds colorés à la droite de ce bloc pour plus d'informations sur nos actualités.
Groupes & Magie
La Cour de l'Aube, la Cour du Jour et Cour du Crépuscule sont présentement sous-représentées sur le forum.
Par soucis de cohérence avec l'univers, nous avons listé des tropes à valoriser et à éviter, que nous vous encourageons à consulter
En jeu
Nous prenons l'été mollo sur R&R. Vous pouvez prendre connaissance du calendrier de la saison sociale dès maintenant pour savoir quels événements auront lieu au niveau de la timeline.
Les événements lancés cet hiver sont en cours de dénouement. Nous tentons de faire vite pour ne pas vous bloquer en jeu.
N'hésitez pas à consulter le sujet intrigues en cours pour savoir les faits saillants en cours de jeu.
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal


you will heal and you'll rise above. (hase)

2 participants
Atalante de Péone
Grand·e Fae du Printemps
Atalante de Péone
Pseudo : Lunar
Pronoms irl : Amélie
Faceclaim : Lily James, murdock
Comptes : Dana Volyn & Suni Sha'Hwang
Messages : 57
Aeskells : 527
Triggers : A discuter.
Contents : Mort en couches, manipulations, avortement et infertilité.
Âge : [ 49 ans ], la troisième d'une portée de trois.
Race : [ Grande-fae ], des oreilles pointues, une magie pure et une longue immortalité.
Cour : [ Cour du Printemps ]
Résidence : [ Cordof ], à la Cour du Printemps.
Occupation : [ Gérante de la Boiserie au Domaine de Cordof ], elle dirige le domaine avec ses frères, [ Danseuse ] reconnue dans tout Evanor, un talent qui l'a mené à être membre de la prestigieuse [ Table Ronde ].
Statut social : [ Noble ]
Statut civil : [ Célibataire ]
Orientation sexuelle : [ Hétérosexuelle ]
Âme sœur : [ Inconnue ], elle n'est pas forcément à sa recherche.
Allégeance : [ A la Trinité ], à ses frères Achille et Ulysse.
Aesthetic 1 : you will heal and you'll rise above. (hase) Bd6e0d54eda8de0383fff6c5f6631d3e
Aesthetic 2 : you will heal and you'll rise above. (hase) 8807cc60705460c44883fe071e7389af
Aesthetic 3 : you will heal and you'll rise above. (hase) 358f35001548ba73db731619495abcc0

Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
Noble
je suis de l'élite
Printemps
fidèle à la cour du printemps
Terre
magie du printemps
Table ronde
j'enrichis la culture evanorienne
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
 https://agameofpower.forumactif.com/t2271-chase-the-wind-and-touch-the-sky-atalante
you will heal and you'll rise above
TW : avortement - OUTFIT - FB JUIN 837 - @Liao Hase

La douleur irradiait dans tout son bas ventre, la fièvre faisait ruisseler des gouttes sur son front. Atalante avait remercié Rosalie pour son aide toute cette semaine où elle l’avait accueilli à Cairlond. La Valois s’était emparée de la situation avec un calme exceptionnel, elle avait écouté le récit d’Atalante sans jugement et elle avait proposé de l’héberger le temps que la danseuse soit certaine de sa décision. Atalante ne garderait pas l’enfant. Rosalie avait immédiatement contacté un médecin, une personne digne de confiance. La danseuse avait d’abord pensé que quelques herbes suffiraient mais prise de douleur, trois jours plus tard, le médecin était revenu pour pratiquer une courte opération. C’était l’erreur la plus stupide de toute sa vie. L’infection s’était déclarée rapidement et Atalante sentait que son état était grave. Rosalie, encore une fois, avait été incroyable. Sa meilleure amie avait trouvé une excuse pour l’absence de la De Péone au Domaine de Cordof pendant longtemps, prétextant qu’elle l’aidait pour la création de sa nouvelle collection mêlant ses talents de danseuse. Atalante se retrouvait seule, dans une auberge miteuse, habillée des vêtements du peuple ; un déguisement peut-être trop propre. La main sur son ventre, elle manquait de défaillir à chaque pas. Sa tête tournait et sa respiration était saccadée. Peut-être aurait-elle dû prévenir ses frères ? Si elle mourait, qu’adviendrait-il ? Une larme coula sur sa joue, l’anxiété tordant son estomac et accentuant la douleur.

D’une main fébrile, la jeune noble s’accouda sur le comptoir, faisant un signe faible à l’aubergiste. L’homme la regarda avec des yeux méfiants, mais s’approcha rapidement. Atalante tentait de toutes ses forces de ne pas s’évanouir, elle devait tenir jusqu’à être face au médecin. « Je cherche un médecin, le Dr Darnell. On m’a dit que vous sauriez où le trouver. S’il vous plait… » L’homme sembla soudainement réaliser la situation d’Atalante car il quémanda l’aide d’un de ses serveurs qui arriva pour la soutenir. Un verre d’eau apparu rapidement devant ses mains posées sur le comptoir de l’auberge. Incapable d’avaler quoique ce soit sans vomir, la noble secoua la tête négativement. « Y’a plus de Mr Darnell. Une p’tite est morte d’infection y’a deux jours dans l’quartier, c’tait un sacré charlatan ! » Le ton de l’aubergiste était rempli de rage. L’horreur s’empara d’Atalante. Elle allait mourir. Elle ne reverrait jamais ses frères. Ses lèvres tremblèrent. Une douleur violente se répercuta de son bas ventre jusque dans ses jambes et elle s’effondra sur le sol. Plusieurs personnes se précipitèrent à ses côtés, ses yeux voyaient flous. « S’il vous plait… » Supplia-t-elle, en sanglotant, incapable de prononcer un mot de plus à cause de la douleur. Atalante n’eut pas besoin de sortir sa bourse, cet homme était un fae au cœur doux. Elle sentit une main caresser ses cheveux, elle entendit des phrases prononcées à toutes vitesses au sujet d’un autre médecin et une personne s’élança à l’extérieure de l’auberge.

Les yeux d’Atalante étaient pleins de larmes. Sa tête était compressée, ce n’était pas seulement la fièvre mais aussi le regret, la sensation d’avoir complètement trahi sa famille. Peut-être aurait-elle dû garder l’enfant mais si ça avait été des triplés… elle avait été stupide de croire que ses frères lui en voudraient. C’est seulement maintenant que la situation devenait catastrophique, que la printanière comprenait que ça n’aurait pas été le cas. Ses frères ne pourraient jamais la détester, ils se soutenaient. De nouvelles larmes coulèrent sur ses joues. Elle n’aurait jamais dû lui faire confiance à lui, qui s’était défilé dès qu’il avait appris les conséquences de leur relation charnelle. Hors mariage. Elle était une Dame, elle dirigeait un Domaine, elle jouissait d’une réputation à maintenir. Elle n’en serait pas la seule victime. Est-ce que tous ces éléments importaient ? Pour un enfant, peut-être pas. Mais peu importait, parce qu’Atalante avait fait son choix. Un enchaînement d’événements qui l’avait conduit dans une auberge miteuse, allongée sur le sol avec des inconnus, aux gouffres de la mort. Si elle avait eu la force de rire, elle l’aurait fait. La noble était bien petite à présent. Les bruits de sacs et d’outils se firent entendre à ses côtés, des personnes s’éloignèrent pour laisser place à un charmant visage aux yeux en amande. Atalante cligna des yeux lorsque l’homme, nouvellement arrivé, posa un appareil contre sa poitrine. Il lui posa une question qu’elle ne comprit pas précisément. Rassemblant toutes ses forces elle réussit à prononcer quelques petits mots, qui elle l’espère seront suffisants. « Avortement… semaine dernière… » Le monde devint noir.

La printanière se réveilla sur un lit dans une petite pièce qu’elle ne connaissait pas. Atalante tourna la tête vers une silhouette d’homme qui lui tournait le dos. Sa première pensée fut qu’elle avait soif, sa gorge était sèche. Doucement, elle essaya de se lever mais la tête lui tourna. Le lit était confortable et elle était entourée de coussins. Depuis combien de temps était-elle ici ? Les événements lui revinrent lentement en mémoire. Elle était vivante. Mais encore faible, elle sentait que la fièvre ne s’était pas dissipée. La De Péone prit cette information en considération, comprenant qu’elle serait clouée dans ce lit plusieurs jours. « Qui êtes-vous ? » Demanda-t-elle faiblement à la silhouette qui lui tournait toujours le dos.
Liao Hase
Grand·e Fae de l'Aube
Liao Hase
Pseudo : ARKHAN
Pronoms irl : [ELLE]
Faceclaim : godfrey gao [AV] joolgraph [GIF] corvidae [ICONS] ellaenys
Comptes : [LOUVE]
Messages : 73
Aeskells : 262
Triggers : [RAS] je peux tout lire.
Contents : [TW] expérimentations scientifiques, sévices physiques, maladies, racisme.
you will heal and you'll rise above. (hase) Tumblr_pquconWbFS1wcpipoo6_500
Pronom : [IL]
Âge : [52 ANS] bien que dans sa tête il se sent bien plus vieux. plus mature. et plus aigri.
Race : [GRAND FAE] qu'aucune souillure ne saurait accepter.
Cour : [AUBE] pour toujours et à jamais.
Résidence : [MIRHGLIN] qui l'a vu naître, grandir, et probablement mourir ; [ELYSIUM] comme une bouffée d'oxygène et quête de rédemption.
Occupation : [SEIGNEUR] du quartier médical de Mirghlin par obligations ; [MÉDECIN] anonyme pour les plus défavorisés par passion.
Statut social : [NOBLE] sang bleu qui coule dans ses veines, lui octroyant une vie de privilèges et de facilités (du moins en apparence).
Statut civil : [CÉLIBATAIRE] qui compte bien profiter de la saison sociale pour trouver une épouse.
Orientation sexuelle : [HÉTÉROSEXUEL] uniquement attiré par les courbes féminines et les démarches félines.
Âme sœur : [ASSYA] qu'il fuit comme le Fléau, craignant les conséquences qu'un tel lien pourrait avoir.
Allégeance : [AUBE] avant tout. puis envers le [PEUPLE] pour réparer toutes les erreurs qui ont été commises par le passé.
Aesthetic 1 : you will heal and you'll rise above. (hase) 75d71b036cf601ffc596152378639bb070b26c1d
Aesthetic 2 : you will heal and you'll rise above. (hase) 48fc43fa52edf093cf15946d080e11fb0caef640
Aesthetic 3 : you will heal and you'll rise above. (hase) F01016bbed27f26f908dd7f9e0fe793919d77fba

Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
Noble
je suis de l'élite
Aube
fidèle la cour de l'aube
Chair
magie de l'aube
Âme sœur
j'ai trouvé ma moitié
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
 https://agameofpower.forumactif.com/t2328-hase-slow-dancing-in-a-burning-roomhttps://agameofpower.forumactif.com/t2344-journal-d-hase
YOU'LL HEAL AND YOU'LL RISE ABOVE
tw: avortement | @Atalante de Péone | juin 837

sous les traits du docteur Ohara Sotaa:

Le dernier patient qui passe le pas de sa porte, faisant teinter la petite clochette perchée à son entrée. Le silence s’installe dans son cabinet, tandis qu’il se rassoit dans le grand fauteuil derrière son bureau. Il est épuisé. Cela fait plusieurs heures qu’il enchaine, la demande semblant ne jamais vouloir s’arrêter. Dès qu’il pensait avoir une pause –pour pouvoir ne serait-ce que grignoter un petit quelque chose– quelqu’un frappait timidement à sa porte. Il n’avait, au final, eu aucun répit depuis qu’il était arrivé dans son cabinet à Elysium. Mais ça avait quelque chose de plaisant. D’exaltant. Ça lui redonnait goût en la vie. Et foi en l’humanité. Il se sentait utile quand il revêtait les traits du Docteur Ohara Sotaa. Il avait l’impression qu’il rendait service. Qu’il aidait. Vraiment. Soigner la population, c’était concret. Tangible. Bien plus que ses responsabilités de Seigneur à la Cour de l’Aube. Où tout, au fond, n’était que théorique et problèmes insolubles. Il n’avait jamais demandé à être Seigneur. Il n’avait, d’ailleurs, jamais reçu de formation. Il tâtonnait, depuis deux ans déjà. Avançant, petit à petit, et commettant des erreurs, encore et toujours. Il faisait de son mieux, Hase. Il écoutait en silence, accusait les conséquences de ses maladresses sans broncher, et souriait à la factice noblesse qu’il avait toujours détestée… Parce qu’il n’a pas le choix. Qu’il se doit d’être aussi parfait que possible. Et qu’il n’y a personne d’autre, de toute façon, pour remplir ce rôle. Il est le dernier Liao de la lignée. Le dernier espoir. Il ne doit pas les décevoir.

L’atmosphère au sein du Mirhglin est tendue. Oppressante. Il ne s’y sent pas bien. Il suffoque. Alors, dès qu’il le peut, il fait en sorte de tamiser. De disparaitre et de prendre congé. Pour quelques heures, ou quelques jours –quand il a beaucoup de chance– ; il se rend alors dans son petit cabinet au sein de la Corne d’Abondance, et il enchaîne les consultations de médecine. Là, au moins, il se sent dans son élément. Dommage qu’il soit obligé de masquer ses traits pour ne pas être reconnu ; et qu’il ait cette fâcheuse sensation de brouiller la population en devant leur mentir. Mais c’est un mal pour un bien, et tout ce qui compte, au final, c’est qu’il les aide. Et que ses patients repartent avec autre chose que de simples potions bien souvent inadaptées et qu’en plus ils ont payé une fortune. Hase, au fil des mois, s’est construit une réputation. Et forcément, il en paie les conséquences dès qu’il ouvre les volets de son cabinet, une foule se créant rapidement devant sa porte. C’est épuisant, mais vivifiant. Et pour rien au monde il ne changerait cela. Alors il prie la Mère, régulièrement, pour qu’elle continue à lui octroyer ce privilège. Cette petite parenthèse dans ses obligations Seigneuriales. Car il en a cruellement besoin.

Il vient de se verser une tasse de thé, de la fumée se dégageant de la coupelle, quand soudain on frappe à sa porte. Hase fronce les sourcils, déconcerté par le timing qui est décidément bien mauvais aujourd’hui. Il se lève, cependant, allant ouvrir pour découvrir le visage soigné d’un jeune garçon. Un apprenti si on en voit son tablier. Serveur, cuisinier, il ne saurait pas vraiment le dire –et de toute façon ça n’a aucune importance– ; ce dernier a le souffle court et les joues rouges, preuve qu’il a couru pendant de longues minutes. La mine d’Hase s’assombrit alors, voyant en son comportement les prémices qu’il se passe quelque chose de grave. Et son intuition se révèle exacte quand le garçon lui explique les événements. Une jeune femme vient de s’évanouir dans l’auberge où il travaille. Elle n’a vraiment pas l’air bien, et le propriétaire demande de l’aide. Hase acquiesce, attrapant son manteau qu’il enfile avec hâte, attrapant en même temps son sac en bandoulière qui contient tout ce dont il a besoin. Des herbes, des bandages, des instruments, même, au cas où il ait à recoudre des plaies. Il est préparé à tout, et surtout au pire. Il referme la porte derrière lui, puis trottine derrière le jeune garçon jusqu’à arriver, quelques minutes plus tard, devant l’auberge en question.  

La jeune femme est allongée à même le sol, et les badauds, comme souvent, sont entassés autour d’elle. « Tout le monde dehors. Je ne veux qu’une personne à mes côtés, clame le docteur d’une voix autoritaire. Après quelques regards échangés, tous s’exécutent, l’aubergiste étant le seul à, finalement, être resté. Que s’est-il passé ? » Hase observe la jeune femme, déballant son sac pour en sortir un cône qu’il pose sur sa poitrine. Il écoute sa respiration, rapide mais régulière, tout comme son pouls qui bat la chamade. Elle est brûlante, collante de sueur. De la fièvre. Dont l’origine reste encore inconnue. L’aubergiste, en guise de réponse, hausse simplement les épaules. Il ne la connait pas, la jeune femme n’étant que de passage. Rien qui pourrait l’aiguiller. « Mademoiselle ? Il tente de lui frapper doucement les mains, puis les joues, pour qu’elle ne perde pas connaissance. Où avez-vous mal ? » Parce qu’il est évident qu’elle souffre. Mais ses poumons et son cœur sont sains. Sa robe, de prime abord, est exempte de sang. Pas de tir ou de coup de couteaux. Il commence à se pencher sur elle pour essayer de la retourner pour regarder son dos quand il l’entend murmurer à son oreille les mots avortement et une semaine. Ainsi donc, Hase comprend. Elle perd ensuite connaissance. Le temps presse, et Hase se penche pour récupérer ses affaires et reprendre son sac. « Je l’emmène à mon cabinet. Faîtes-moi parvenir ses effets personnels dès que vous le pourrez. » Il pose son bras autour des épaules de la jeune femme, et la soulève. L’effort lui coupe le souffle, mais il n’en laisse rien paraitre. Il n’entend pas la réponse de l’aubergiste, disparaissant dans un nuage aux reflets colorés.

Sa tasse est froide alors qu’ils réapparaissent dans son cabinet. Hase l’allonge sur sa table d’examen, remontant les pans de sa robe. « Vous m’excuserez de ma rudesse, mais nous manquons de temps, qu’il souffle, quand bien même il ne soit pas sûr qu’elle puisse l’entendre. Il remarque tout de suite que ses dessous sont imbibés de sang, preuve qu’il est sur la bonne piste. Hase les retire sans ménagement, installant la patiente de manière à mieux pouvoir voir. Une petite toilette à l’eau froide lui permet de nettoyer la zone, et aussi de constater que le saignement est toujours actif. Une hémorragie. Quoi qu’il se soit passé à l’intérieur, ça ne s’est visiblement pas passé comme prévu. Hase déplace ses mains jusqu’au niveau de son pubis, fermant les yeux pour se concentrer. Il fait appel à sa magie pour localiser la source du saignement, ses doigts se déplaçant sur ses chairs jusqu’à trouver l’endroit exact. Vous avez de la chance, qu’il murmure, toujours les yeux fermés. Son don de guérison interne s’active, refermant la plaie. Il se retourne pour aller près de ses étagères, jusqu’à sortir un bocal contenant un onguent qu’il applique en couche épaisse localement. Mais vous n’êtes pas encore tirée d’affaires. Maintenant c’est à vous de vous battre… » L’infection est profonde. Bien trop ancrée pour que sa magie puisse la résorber. Au mieux il peut tenter d’en limiter la prolifération. Il lui faudra évaluer l’évolution au fil des jours. Tout comme les dégâts internes. Pour l’heure, il lui faut du repos. Alors Hase la soulève pour la conduire à l’étage, dans un des lits qu’il garde pour ceux qui ont besoin de temps pour récupérer.

Il est en train de siroter sa tasse de thé froide quand, une heure plus tard, la jeune femme reprend connaissance. Il est penché au-dessus d’une table, toujours debout, observant les croquis d’un manuel sur les plantes du Jour. Il entend sa voix, rocailleuse, quand elle l’appelle. « Ah– Hase se retourne. Vous êtes réveillée. Il termine sa tasse d’une traite, avant de la poser sur la table et de s’approcher de quelques pas. Je suis le docteur Ohara Sotaa. Ses yeux en amandes trahissent ses origines et font échos aux consonances de son nom. Vous êtes en sécurité, dans mon cabinet. Vous aviez une petite hémorragie que j’ai réussi à arrêter. Il s’arrête à côté de son lit, l’observant dans une attitude bienveillante, quoi que la mine grave. Vous avez tardé à consulter. L’infection s’est répandue et pour être honnête, elle reste inquiétante. Il prend place à son chevet, sur une chaise qui y est attenante. Et si on commençait par le commencement ? Expliquez-moi ce qu’il s’est passé. »
Atalante de Péone
Grand·e Fae du Printemps
Atalante de Péone
Pseudo : Lunar
Pronoms irl : Amélie
Faceclaim : Lily James, murdock
Comptes : Dana Volyn & Suni Sha'Hwang
Messages : 57
Aeskells : 527
Triggers : A discuter.
Contents : Mort en couches, manipulations, avortement et infertilité.
Âge : [ 49 ans ], la troisième d'une portée de trois.
Race : [ Grande-fae ], des oreilles pointues, une magie pure et une longue immortalité.
Cour : [ Cour du Printemps ]
Résidence : [ Cordof ], à la Cour du Printemps.
Occupation : [ Gérante de la Boiserie au Domaine de Cordof ], elle dirige le domaine avec ses frères, [ Danseuse ] reconnue dans tout Evanor, un talent qui l'a mené à être membre de la prestigieuse [ Table Ronde ].
Statut social : [ Noble ]
Statut civil : [ Célibataire ]
Orientation sexuelle : [ Hétérosexuelle ]
Âme sœur : [ Inconnue ], elle n'est pas forcément à sa recherche.
Allégeance : [ A la Trinité ], à ses frères Achille et Ulysse.
Aesthetic 1 : you will heal and you'll rise above. (hase) Bd6e0d54eda8de0383fff6c5f6631d3e
Aesthetic 2 : you will heal and you'll rise above. (hase) 8807cc60705460c44883fe071e7389af
Aesthetic 3 : you will heal and you'll rise above. (hase) 358f35001548ba73db731619495abcc0

Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
Noble
je suis de l'élite
Printemps
fidèle à la cour du printemps
Terre
magie du printemps
Table ronde
j'enrichis la culture evanorienne
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
 https://agameofpower.forumactif.com/t2271-chase-the-wind-and-touch-the-sky-atalante
you will heal and you'll rise above
TW : avortement - OUTFIT - FB JUIN 837 - @Liao Hase

Des bras puissants soulevèrent son corps du sol froid de l’auberge. Les à-coups des pas sur le bitume provoquaient des lancements douloureux dans son bas ventre. Chaque mouvement était lancinant. Tant, qu’une seule pensée occupait l’esprit de la printanière. Que ça s’arrête. La danseuse se laissa sombrer dans la noirceur pour ne plus sentir la douleur, pour ne plus subir ces maux de têtes et ces nausées. La pièce tournait dès que ses yeux tentaient de se rouvrir. Que ça s’arrête. La voix puissante de l’homme l’empêchait de s’abandonner. Atalante s’y accrochait, elle écoutait les mots soufflés, le ton grave. Cette voix était la lueur qui empêchait la noirceur de s’étendre pour toujours. Son ancre dans la réalité. Cette voix resterait gravée dans l’esprit de la printanière. Tous les mots prononcés par l’inconnu ne faisait pas sens mais Atalante de protesta pas lorsqu’il souleva sa robe, lorsqu’il se débarrassa des sous-vêtements. Ses mains, médicales, se posèrent sur son intimité, là où la douleur était la plus forte. Que ça s’arrête. Des larmes coulaient, venaient tapisser ses joues déjà trempées de sueur, ses cheveux collés sur son visage. Chance, qu’elle entendit. La danseuse ne voyait pas où était sa chance. Sa punition. Atalante n’avait même pas eu l’occasion de pouvoir expier ses fautes, parce qu’elles étaient trop graves. La Mère s’était vengée de ses pêchers. La voix s’est arrêtée de parler. Si la danseuse avait pu prononcer un mot, elle lui aurait demandée de continuer. A raconter n’importe quoi. Une histoire. Des remontrances. Tant qu’elle pouvait s’y accrochait. L’anxiété de la noirceur qui revenait noua sa gorge mais étrangement, les points lancinants de son bas ventre s’étaient calmés. Les bras la soulevèrent à nouveau. La pièce tournait toujours aussi lorsque ses yeux tentaient de se rouvrir. La sensation de son dos qui s’enfonçait dans un matelas provoqua un souffle de soulagement qui s’échappa de ses lippes. La noirceur s’empara d’elle. Complètement. Atalante n’y résista pas.

Le réveil fut doux. La sensation de fatigue tirait les traits de son visage. Ses yeux devaient être cernés de marques légèrement violettes. Ils se posèrent sur l’homme, debout de dos, sirotant une tasse de thé donc plus aucune fumée ne s’échappait. La gorge de la printanière était sèche et elle l’appela d’une voix rauque et faible. La voix qui s’éleva dans l’air ramena Atalante au souvenir de sa lueur. Elle comprit, avant qu’il ne se présente, que cet homme l’avait soigné. Un faible sourire s’afficha sur le visage de la danseuse lorsqu’il se présenta comme le docteur. Ohara Sotaa. Ses yeux en amandes confirmèrent les soupçons de la danseuse sur les origines de son sauveur. La sensation de doigts qui s’étaient posés sur sa peau à l’endroit le plus douloureux lui revinrent en mémoire. Des pouvoirs de guérisseurs. Elle avait eu de la chance. Sous ses traits fatigués, son esprit recollait lentement les pièces du puzzle. Les bribes de souvenirs s’emboîtaient pour former un ensemble cohérent. Elle écoutait attentivement les explications du médecin. Une hémorragie. Ohara s’approcha près de son lit, il s’installa sur une chaise tout près d’elle. La printanière était consciente que l’infection courrait toujours dans son corps ; elle sentait la fatigue et la fièvre qui n’avait pas complètement disparu. Triturant ses ongles, s’arrachant quelques peaux mortes, la danseuse laissa une larme couler sur sa joue. Sa respiration se fit plus prononcée et ses yeux se fermèrent. Ce fae était à ses côtés pour la soigner, elle savait que l’exercice serait difficile mais elle devait faire le récit des derniers événements. « Puis-je avoir un verre d’eau ? » Demanda-t-elle poliment, la voix toujours rocailleuse. Un pichet était sur la petite table de chevet mais elle se sentait trop faible pour le soulever et s’en servir un verre. Ses pupilles se posèrent sur le docteur, attendant patiemment d’en connaître d’avantage sur cette triste aventure. Ses pensées s’envolèrent vers cette voix, qui lui avait permis de ne pas sombrer avant la guérison. Cette voix qui était celle de cet homme. Pour lui faire confiance, Atalante s’y accrocha à nouveau et elle commença son récit.

« Une amie a contacté d’urgence un médecin. Le Docteur Darnell. » La danseuse ne précisa pas le nom de Rosalie Valois. Pour leurs sécurités, autant que pour la réputation de leurs familles, elle tairait ses origines nobles. « Je me trouvais à son domicile, à Cairlond. Je ne suis pas originaire d’Elysium. » Cette précision empêcherait, peut-être, d’éventuelles questions sur l’endroit où pourrait vivre sa famille. « J’ai été… stupide. Un fâcheux accident. Je suis tombée enceinte. Pour des raisons que je préfère taire Mr Ohara, j’ai pris la décision de ne pas garder l’enfant. » Atalante n’osait toujours pas imaginer le scandale, elle n’osait toujours pas penser à ses frères. Ni au reste de sa famille, qui aurait profité de cet écart pour tenter de les détrôner de leurs sièges. Elle évita, également, de penser au père de l’enfant, de qui elle s’était crue amoureuse. D’un sentiment partagé. Quelle stupidité. Une boule se forma dans sa gorge. La printanière, si fougueuse, si passionnée et persuadée du pouvoir de l’amour, s’était retrouvée abandonnée, le cœur brisé, face à une vérité abrupte. L’amour était douloureux et peu importait la puissance des sentiments, l’amour n’avait pas suffi. Son cœur aurait dû mal à s’en remettre, à se rouvrir. « Le Docteur Darnell m’a donné des herbes, puis il est revenu quelques jours plus tard, expliquant qu’il faudrait une opération permettant d’évacuer le fœtus. » Continua-t-elle douloureusement. « Les deux actes ont évidemment été coûteux. » Même si l’argent n’était pas un problème. Ce fut un escroc, simplement. Atalante espérait que sa robe était suffisamment simple pour cacher ses origines et que les fins bijoux qu’elle n’avait pas eu le temps de retirer ne la trahirait pas. Des boucles d’oreilles discrètes, un collier fin et la chevalière familiale. Tous d’or. « Ma famille a quelques moyens, ce ne fut pas réellement un problème. Si je vous dois une somme pour vos soins, faites m’en part sans détour. » Précisa-t-elle, espérant que le Dr Ohara croirait qu’elle provenait d’une famille aisée du peuple. Tout simplement. La printanière continua de se triturer les ongles, n’osant pas observer le regard du médecin. Elle avait peur d’y voir un jugement qu’elle n’était pas prête à affronter. « J’ai commencé à me sentir mal une journée après l’opération. » La fièvre était vite apparue. « Le Docteur Darnell ne répondait plus à aucune demande. » Sa gorge se noua. Le souvenir de l’anxiété, saisissante, de ces longues heures à attendre un courrier, revenait brutalement dans sa mémoire. « Mon état ne s’améliorant pas, mon amie a insisté pour que je rende à Elysium afin d’essayer de le trouver. Elle m’aurait accompagné mais… je devais prendre des dispositions pour expliquer mon absence. » Si Atalante était partie sans prévenir, si elle s’était évanouie dans la nature si longtemps, c’était toute la Cour du Printemps qui aurait été alertée. Une catastrophe. Elle imaginait les titres des journaux. Atalante De Péone, sœur du Seigneur de Cordof, portée disparue. Cela, sans compter l’inquiétude de ses frères. « Je n’ai pas pu venir immédiatement. » Soupira-t-elle ne sachant pas comment expliquer sa situation. Atalante souleva sa main libre pour la diriger vers celle du médecin. Le geste était intime, douloureux également à cause de l’infection. Tout son corps souffrait. « Je vous suis réellement reconnaissante. Je serai morte sans vous… Je… Je vous remercie. » Sa voix rocailleuse s’affaiblie à la fin des mots, elle ne sut pas quoi dire de plus. Si elle ne pouvait lui donner toutes les informations sur elle-même alors au moins, ces dernières paroles étaient sincères.
Liao Hase
Grand·e Fae de l'Aube
Liao Hase
Pseudo : ARKHAN
Pronoms irl : [ELLE]
Faceclaim : godfrey gao [AV] joolgraph [GIF] corvidae [ICONS] ellaenys
Comptes : [LOUVE]
Messages : 73
Aeskells : 262
Triggers : [RAS] je peux tout lire.
Contents : [TW] expérimentations scientifiques, sévices physiques, maladies, racisme.
you will heal and you'll rise above. (hase) Tumblr_pquconWbFS1wcpipoo6_500
Pronom : [IL]
Âge : [52 ANS] bien que dans sa tête il se sent bien plus vieux. plus mature. et plus aigri.
Race : [GRAND FAE] qu'aucune souillure ne saurait accepter.
Cour : [AUBE] pour toujours et à jamais.
Résidence : [MIRHGLIN] qui l'a vu naître, grandir, et probablement mourir ; [ELYSIUM] comme une bouffée d'oxygène et quête de rédemption.
Occupation : [SEIGNEUR] du quartier médical de Mirghlin par obligations ; [MÉDECIN] anonyme pour les plus défavorisés par passion.
Statut social : [NOBLE] sang bleu qui coule dans ses veines, lui octroyant une vie de privilèges et de facilités (du moins en apparence).
Statut civil : [CÉLIBATAIRE] qui compte bien profiter de la saison sociale pour trouver une épouse.
Orientation sexuelle : [HÉTÉROSEXUEL] uniquement attiré par les courbes féminines et les démarches félines.
Âme sœur : [ASSYA] qu'il fuit comme le Fléau, craignant les conséquences qu'un tel lien pourrait avoir.
Allégeance : [AUBE] avant tout. puis envers le [PEUPLE] pour réparer toutes les erreurs qui ont été commises par le passé.
Aesthetic 1 : you will heal and you'll rise above. (hase) 75d71b036cf601ffc596152378639bb070b26c1d
Aesthetic 2 : you will heal and you'll rise above. (hase) 48fc43fa52edf093cf15946d080e11fb0caef640
Aesthetic 3 : you will heal and you'll rise above. (hase) F01016bbed27f26f908dd7f9e0fe793919d77fba

Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
Noble
je suis de l'élite
Aube
fidèle la cour de l'aube
Chair
magie de l'aube
Âme sœur
j'ai trouvé ma moitié
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
 https://agameofpower.forumactif.com/t2328-hase-slow-dancing-in-a-burning-roomhttps://agameofpower.forumactif.com/t2344-journal-d-hase
YOU'LL HEAL AND YOU'LL RISE ABOVE
tw: avortement | @Atalante de Péone | juin 837

sous les traits du docteur Ohara Sotaa:

Il faut bien le reconnaitre, son statut de Seigneur a des avantages. Le plus important de tous est la majoration de sa magie et l’obtention de nouvelles capacités. Hase a toujours été un médecin compétent. Entre ses connaissances en herboristerie et les transmissions familiales, il est capable, même sans user de ses pouvoirs, de soigner. Par le biais de plantes, d’onguents, ou encore de tisanes. Les possibilités sont nombreuses, et les résultats au rendez-vous. La magie de la chair, au final, n’est qu’un bonus. Qu’un atout de plus dans sa manche pour combattre les blessures ou les infections les plus graves. Pour gagner du temps, aussi, et augmenter les chances de survie de ses patients. Il était un bon médecin, déjà avant. Mais il avait des limites dues à son jeune âge. Devenir Seigneur lui avait permis de gravir les échelons plus vite. Et se hisser, plus haut encore, dans son art. Sa capacité de guérison interne était récente ; cadeau de son ascension. Il ne pouvait que remercier, une fois encore aujourd’hui, ce revers du Destin. Car s’il n’était pas ce qu’il est aujourd’hui, alors peut-être qu’il n’aurait pas été en capacité de soigner la jeune femme, et qu’à l’heure qu’il est, elle aurait rejoint les étoiles.

Elle lui demande un verre d’eau, et Hase, rapidement, acquiesce. « Bien sûr. Il se penche sur le côté pour attraper la carafe, remplissant le verre jusqu’à sa moitié. Allez-y doucement par contre, car je suis en train de faire mijoter une concoction qu’il faudra boire jusqu’à la dernière goutte. Il l’aide à se redresser, tassant l’oreiller dans son dos pour qu’elle soit le plus droite possible. De par son extrême proximité, il remarque ses traits tirés. Se faisant la remarque qu’elle est encore très faible et vulnérable. Mais elle a repris connaissance, et c’est plutôt bon signe. C’est une battante, qu’il se dit. Une survivante. Voulez-vous que je vous aide à boire ? Ou pensez-vous y arriver seule ? » Il lui laisse le choix, ne voulant pas s’imposer et la materner. Certains patients n’aiment pas se sentir faibles, et ils tentent par tous les moyens de le prouver. Hase, au fil des années, a appris à proposer, sans jamais exiger.

Une fois la demoiselle soulagée, elle se lance dans son récit. Dans son histoire. Il remarque sans difficulté la gêne qui s’est emparée de son corps, et qui habite son âme. Elle culpabilise, ressentant une honte qui est, pourtant, tout à fait compréhensible et entendable. « Je ne suis pas là pour juger, qu’il se permet de préciser, la coupant dans son discours. Il juge important de le faire. Pour qu’elle se sente plus en confiance. Plus à l’aise. Vous n’êtes ni la première à qui cela arrive, ni la dernière. Et les seules choses fâcheuses qu’il y ait à tirer de vos mésaventures sont les complications qui en ont découlées. » Il ne peut qu’imaginer la fine lignée dont elle est issue. La haute bourgeoisie voire noblesse qui découle de ses traits. Elle a les habits trop propres, les mains trop soignées, pour n’être qu’une paysanne. Qui plus est, il n’y a que dans la haute que la bâtardise est mal vue. Rares sont les femmes du petit peuple à avoir accès à l’avortement, préférant l’abandon une fois l’enfant né qu’un avortement –trop coûteux et trop risqué– ; peut-être qu’il se trompe, car après tout il y a des exceptions à toutes histoires, mais c’est, en tout cas, ce vers quoi il pense quand il imagine les raisons de son choix.

Elle reprend la parole pour raconter la suite. Le nom du docteur Darnell ne lui dit rien, et il comprend, au final, très vite pourquoi. Un charlatan, ni plus ni moins. Ou bien un regrettable incompétent. Dans tous les cas, Hase est peiné qu’une fois encore il ait à passer derrière un tel spécimen, et que ce soit toujours au détriment des âmes désespérées. Payer une fortune pour des résultats nuls, pour ne pas dire pires… C’était une honte pour la profession, et Hase sentait la colère prendre peu à peu possession de son corps. Il finit, néanmoins, par se radoucir. Car la pauvre n’y pouvait strictement rien, et Hase n’avait pas à lui faire la morale quant à son premier choix. Elle avait fait de son mieux, se fiant aux avis de tierces personnes. Le bouche à oreille était d’une redoutable efficacité, et cruel quand il colportait de fausses rumeurs. « Ne vous préoccupez pas du paiement pour l’instant, ce n’est absolument pas une priorité. Vous me donnerez ce que vous voulez, ou ce que vous pouvez, le moment voulu. » Il a le sourire facile. Doux. Se voulant aussi rassurant qu’ouvert à toute suggestion. Hase n’a pas besoin d’argent, sa famille en a déjà bien assez en sa possession. Il soigne par plaisir, par passion. Pour s’échapper de son oppressant quotidien, aussi. Je soigne des personnes de tout âge, de tout horizon. Nombreux sont ceux, dans la Corne d’abondance, à vivre pauvrement. J’accepte l’or, le toc, les œufs… Il marque une pause, avant de conclure, Même un sourire peut suffire. » Marquant ainsi le fait qu’il n’est, au final, pas bien compliqué et qu’il sait se montrer compréhensif.

La parenthèse financière terminée, la Fae reprend le cours de son récit. Un docteur qui ne répond pas. Une perte de temps qui s’installe, avec son état qui s’aggrave de jour en jour. Pour finir par la voir s’écrouler sur le plancher d’une auberge, et à présent dans le lit de son cabinet. « C’est normal, souffle-t-il quand elle le remercie de lui avoir sauvé la vie. Il se penche vers un tiroir ouvert de la commode, où loge un bol d’eau fraiche. Il y trempe un morceau de tissu avant de, doucement, venir tamponner le visage recouvert de sueurs de la Fae. J’aurais aimé pouvoir faire plus. User de ma magie pour résorber complètement votre infection. Mais mon pouvoir est limité… Comme quoi, même un Seigneur ne peut sauver tout le monde. Il le regrette, bien qu’il sache, en son for intérieur, que ce qu’il réalise au quotidien est déjà remarquable. Nous allons donc devoir user de remèdes tous plus dégoutants les uns que les autres pour la chasser. Je vous préviens, ça ne sera pas une partie de plaisir. Un léger rire s’échappe d’entre ses lèvres, tentant tant bien que mal d’alléger un peu l’atmosphère pesante. Ce sera ça, et beaucoup de repos. Vous allez devoir rester plusieurs jours encore ici… » Autant qu’elle soit rapidement au clair quant à la durée de sa présence dans son cabinet, pour qu’elle puisse prendre ses dispositions si elle le souhaite.
Atalante de Péone
Grand·e Fae du Printemps
Atalante de Péone
Pseudo : Lunar
Pronoms irl : Amélie
Faceclaim : Lily James, murdock
Comptes : Dana Volyn & Suni Sha'Hwang
Messages : 57
Aeskells : 527
Triggers : A discuter.
Contents : Mort en couches, manipulations, avortement et infertilité.
Âge : [ 49 ans ], la troisième d'une portée de trois.
Race : [ Grande-fae ], des oreilles pointues, une magie pure et une longue immortalité.
Cour : [ Cour du Printemps ]
Résidence : [ Cordof ], à la Cour du Printemps.
Occupation : [ Gérante de la Boiserie au Domaine de Cordof ], elle dirige le domaine avec ses frères, [ Danseuse ] reconnue dans tout Evanor, un talent qui l'a mené à être membre de la prestigieuse [ Table Ronde ].
Statut social : [ Noble ]
Statut civil : [ Célibataire ]
Orientation sexuelle : [ Hétérosexuelle ]
Âme sœur : [ Inconnue ], elle n'est pas forcément à sa recherche.
Allégeance : [ A la Trinité ], à ses frères Achille et Ulysse.
Aesthetic 1 : you will heal and you'll rise above. (hase) Bd6e0d54eda8de0383fff6c5f6631d3e
Aesthetic 2 : you will heal and you'll rise above. (hase) 8807cc60705460c44883fe071e7389af
Aesthetic 3 : you will heal and you'll rise above. (hase) 358f35001548ba73db731619495abcc0

Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
Noble
je suis de l'élite
Printemps
fidèle à la cour du printemps
Terre
magie du printemps
Table ronde
j'enrichis la culture evanorienne
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
 https://agameofpower.forumactif.com/t2271-chase-the-wind-and-touch-the-sky-atalante
you will heal and you'll rise above
TW : avortement - OUTFIT - FB JUIN 837 - @Liao Hase

Ses doigts se saisirent du verre d’eau avec délicatesse. Un fin sourire s’afficha sur le visage d’Atalante. Elle se sentait sale, avec ses cheveux collants sur son visage moite et ses muscles douloureux à chaque effort pour se mouvoir sur ce lit. L’infection s’était propagée dans tout son corps et elle réalisa la chance qu’elle avait d’être vivante. Même si les gestes lui provoquaient des grimaces, elle tiendrait ce verre seule. « Je vous remercie. J’y arriverai seule. » Le ton déterminé, la de Péone lia le geste à la parole. La première gorgée brula légèrement. Atalante se devait d’être forte. La vie lui avait donné le cadeau de naître d’une lignée noble et si certains diraient que sa prison était dorée, elle sentait le poids des privilèges qu’elle avait bafoué en batifolant. Cet épisode marquait un tournant dans les idées de la de Péone. Reposant le verre sur ses cuisses, elle adressa un sourire au médecin.

Il ne la jugerait pas. Sa poitrine se desserra légèrement. Aussi forte qu’elle pouvait être, sentir qu’aucun jugement ne serait prononcé dans cette pièce soulagea Atalante. La printanière donna une réponse silencieuse, d’un hochement de tête, enchaînant avec la suite de son histoire. Le sourire doux de l’aubéen confirma les propos qu’il tenait ; l’argent ne l’intéressait pas. Atalante souhaitait profondément le remercier. Elle ne savait pas comment. La réalisation la heurta de plein fouet. Tous les remerciements qu’elle avait toujours appris à faire étaient sous forme de cadeaux onéreux, d’argent donné ou dépensé. Parce que c’était si simple pour un de Péone de sortir quelques sous d’une bourse bien assez pleine. Le Dr Ohara venait de lui apprendre qu’elle devrait rester plusieurs jours dans ce cabinet. Non seulement il l’avait soigné, sauvé de la mort mais il lui offrirait le gite et le couvert sans demander d’autres contreparties. La bonté dont ce médecin faisait preuve envers ses patients, envers elle, une inconnue, toucha réellement Atalante. Elle l’observait d’un œil nouveau, enveloppant son regard d’un profond respect. Ses yeux se perdirent dans la contemplation du bureau qui gisait à l’autre bout de la pièce, où se trouvait quelques livres et des outils de médecine. « Eh bien je… » Une lueur de réflexion s’alluma dans ses yeux. « Vous devez être un homme très occupé, avec vos patients ou à chercher de nouveaux remèdes, l’esprit plongé dans vos bouquins. » Ce qu’elle s’apprêtait à proposer était assez exceptionnelle, elle en convenait, pour une personne de son rang. Mais Sotaa ignorait tout de sa condition et la printanière souhaitait que cela reste ainsi, le plus longtemps possible. « Je suis pour l’instant plus un fardeau qu’autre chose. » Le soupir se fit lent et fatigué. Atalante n’était pas de ceux qui aimaient se sentir inutile ou qui appréciaient rester clouer dans un lit. Aventurière, elle avait souvent été la première des triplés à foncer tête baissée dans des situations périlleuses. « Dès que je serai suffisamment remise pour faire quelques pas hors du lit, laissez-moi vous aider dans cette pièce. Je pourrais faire le ménage et préparer les repas. » Bien qu’elle ne savait pas comment. Atalante n’avait jamais cuisiné de sa vie. Ce seraient des plats simples, sûrement loin d’être les meilleurs que Sotaa mangeraient. Mais elle ferait au moins l’effort d’essayer. « Vous gagnerez du temps avec vos patients et cela m’occupera, me fera faire de l’exercice. Nous y serons ainsi tous les deux gagnants. S’il vous plait, acceptez cette proposition en remerciement de vos soins. » Insista-t-elle avant qu’il eût le temps d’émettre un refus. La printanière donna son plus beau sourire à Sotaa pour l’encourager à accepter cette aide.

De la reconnaissance apparut dans le regard d’Atalante. Le Dr Ohara tentait d’alléger la situation, prenant soin d’elle en essuyant d’un linge la sueur de sa peau moite, se permettant un léger rire. Cette voix elle le ne l’oublierait jamais, parce qu’elle s’y était accrochée quand tout son corps suppliait de s’effondrer. « Vous avez déjà fait suffisamment. Vous faites suffisamment. » Le ton de sa voix était tendre envers celui qui était trop dur sur sa propre personne. C’était à son tour de se battre pour survivre. Lentement, Atalante porta, non sans une grimace, son verre d’eau à ses lèvres pour boire une seconde gorgée. Un rire cristallin, qui lui souleva les côtés de manière désagréable, s’échappa dans la pièce. « J’avalerai donc tous ces remèdes plus dégoutants les uns que les autres. Je vous promets d’essayer de rendre ma cuisine plus goûteuse si vous avez le courage de tenter l’expérience. » La danseuse n’avait pu s’empêcher la blague familière ; même dans les pires moments elle restait aussi fougueuse que souriante. L’anxiété pourtant, tiraillait son estomac depuis le début de la conversation. Plus encore, depuis qu’elle avait appris qu’elle devrait rester plusieurs jours dans ce cabinet. Ses yeux se perdirent une nouvelle fois dans la contemplation du bureau. Atalante manquerait de nombreuses réunions, ainsi que les points hebdomadaires avec ses frères sur la gestion de Cordof. Mais ils se débrouilleraient très bien sans elle, comme lorsqu’ils avaient dû le faire à plusieurs reprises, quelques mois plus tôt, lorsqu’elle avait été en tournée pour son ballet de danse. Le problème, c’est qu’elle devrait trouver une excuse autre qu’un séjour chez les Valois à Cairlond. Surtout, qu’ils se rendraient compte qu’elle n’y était pas si ses frères décidaient de s’y rendre ; les deux familles étant assez proche. Un éclair passa dans les yeux d’Atalante. Rosalie devait être morte d’inquiétude. Une nouvelle fois, son regard se tourna vers le médecin. « Dr Ohara, pourrais-je vous emprunter quelques parchemins pour informer mes proches de mon absence ? » Une autre demande, qui mettrait probablement la puce à l’oreille du médecin mais dont elle ne pouvait pas se passer, malheureusement. « Également de la cire ? J’aurai besoin de sceller l’une des lettres, ma famille pourrait douter de la véracité de l’information le cas contraire. » Ce serait problématique. Sotaa avait jusqu’à maintenant, respecté son intimité et elle sentait qu’il ne poserait pas davantage de questions. Elle pourrait tout simplement venir de la petite bourgeoisie, nombreuses étaient les familles à avoir une chevalière. Un sourire, peu assuré, s’afficha sur le visage de la danseuse alors que ses yeux se fixèrent à ceux de l’aubéen.
Contenu sponsorisé