[INTRIGUE] Bal des Marées

Bal des Marées

Sujet commun — 30 septembre 838

La saison sociale de 838 a brillé par son animation, tant dans les salons du Palais des Mirages que dans les demeures des nobles familles des sept cours evanoriennes. Si un frisson leur est passé sur l'échine à la mi-août, lorsque l'intrusion d'un groupuscule a été découverte dans le Bois des quatre saisons, le rythme effréné des événements mondains a rapidement repris son cours avec des protections magiques additionnelles. Un chuchotement se répand tant parmi les nobles que dans les rues des bas quartiers... un vent de changement s'amène sur Evanor. Peut-être que cette soirée marquera officiellement le début d'une nouvelle ère ?

Il est 21 heures. Le soleil tombe lentement à l'horizon. La foule est amassée dans les jardins lorsque les tributs émergent enfin de la Tour du Chaudron, la paume enroulée dans un tissu immaculé qui se teinte rapidement de rouge. Alors que des soigneurs s'avancent pour réparer la peau ébréchée, Niniel Ethelil s'avance, les mains tournées vers le ciel pour annoncer solennellement que la cérémonie de régence est entamée, et que Bal des Marées est ouvert.

La grande salle a été décorée pour l'occasion, honorant la Cour de l'Été qui a régné avec sagesse au courant de cette année tumultueuse. Des aires de détente ont été installées dans les alcôves entourant la salle d'audience. Avec les fauteuils de bois tressé et les nombreux coussins aux couleurs vives, les convives pourront s'y reposer entre deux danses. Sous des lustres ornés de coquillages et de cristaux semblable à de l'eau, certains convives virevoltent déjà au rythme de la musique d'un orchestre. Comme à l'habitude, la fête s'étendra jusque dans les jardins, toujours agrémentés de la flore si caractéristique à la Cour de l'Été, par des ruisseaux et des fontaines qui risquent de disparaître d'ici quelques heures.

Comme chaque année, le Palais des Mirages changera d'apparence aux douze coups de minuit, lorsque le rituel de suprématie sera clôturé par la Prêtresse Mère. Dans la Tour du Chaudron, les figures de proue du Crépuscule observent les gouttes sanguines répandues sur chaque territoire qui commenceront bientôt à se mouvoir. Le sang de trois êtres issus de chaque cour, trois personnes servant respectivement la couronne, le peuple et la foi.

L'anticipation est à son comble, tant dans la Tour que parmi les invités réunis pour le bal et ceux amassés sur la grande place de l'Arc d'argent, à l'extérieur des murs... Lequel des Suprêmes sera choisi par la Mère pour régner sur la capitale cette année ?

Note Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaitez. Nous encourageons les membres à ne pas démarrer de rp se déroulant après le 30 septembre, puisque nous préparons un beau bouleversement pour vous.
Une première intervention pnj aura lieu le 15 septembre pour faire durer le suspense et le dénouement sera posté officiellement le 30 septembre comme à l'habitude.

Bal des marées

La Fae n’a pas chaumé de la journée. Ses talents de tailleuse l’ayant obligé à parcourir les demeures de nombreux nobles d’Elysium. Parcourant les demeures regroupées dans les bois des quatre saisons. Teintant, la peau, les yeux, le maquillage, les cheveux et tant d’autres choses plus croustillantes. Elle maquille, coiffe, embellit les êtres déjà célestes qui peuplent les Grands Faes. Louise n’a pas arrêté un instant de la journée, jusqu’à ce que l’heure se rapproche et que la bourse bien pleine, elle retrouve la demeure des Wintell. Abandonnant dans un coffre à l’abri des curieux, la trésorière change ses habits de travail pour la robe aux teintes douces, mais en honneur de la régente. L’été en thème, elle se glisse dans un corsage minutieux, qui souligne sa poitrine et libère ses épaules. Accentuant sa taille, valsant autour de ses jambes et hanches. L’élégance est reine en cet instant, alors qu’elle libère sa crinière de lionne, ne laissant qu’une mince tresse à l’arrière, pour dégager son visage.

Habituée à ces mouvements et à cette tâche, elle ne demande d’aide à personne pour farder son visage délicatement. Accentuant son regard aussi bleu que la mer, découpant ses lèvres tendre et rose. La trentaine, figée sur ses traits, effaçant la réalité de l’âge derrière son regard. Elle enfile les bijoux appropriés, avant de prendre la direction du Palais des Mirages. Le bal de la marée l’attend. À ses côtés, Blaize ronchonne sur l’absence d’un cavalier pour sa sœur et promet de lui trouver un bon parti avec qui danser. Lou préfère garder le silence et elle le garde, jusqu’à entendre Niniel annoncer le début de la cérémonie de régence. Elle sourit en observant la femme qui se tient devant tous, avec un tissu ensanglanté. Une esthétique qui plaît à la Wintell. Une fois l’annonce pleinement assimilée, la femme se tourne vers son seigneur et frère, avant de s’incliner. « Pardonne-moi mon frère, on a réclamé ma compagnie ce soir. Je ne pourrai t’accompagner plus longtemps. » Sans explication aucune, elle se détourne de l’homme pour mieux s’éloigner vers le point de rencontre déterminé.

Elle y retrouve la silhouette du noble qu’elle a accepté de rejoindre. Avec une déférence et un petit sourire en coin, Lou lui adresse une légère révérence, avant de croiser son regard. « Bonsoir, Seigneur De Péone. »

La robe.

30 septembre 838 avec @Achille de Péone∙ code par alcara

résumé:

Le Bal des Marées

30 septembre 838 - Rp commun

« Même pas en rêve ! » .

Delyan Volyn avait prononcé ces mots quelques jours plus tôt quand sa cadette était venue le trouver avec des invitations pour le bal des marées offertes par Assya à tous les membres de la famille. il faut que tu sortes de ta grotte, Del blablabla. L'hybride avait mis fin à cette conversation sans plus de cérémonie. Cette phrase, il l’avait entendue bien trop souvent pour y accorder encore un semblant d'intérêt. Cette fois, c'était différent. L’ingénieur n'était pas reclu sur lui-même pour un énième projet accaparant toute son attention et réduisant à néant sa sociabilité comme il avait l’habitude de le faire. Cette fois, il fuyait volontairement le monde pour des raisons simples et pragmatiques, pour ne pas avoir à parler de lui, de Neven et car sourire devant horde d’inconnus focus lui coûtait cher en matière de self control.

« Ces petites réunions bourgeoises finissent toujours mal. » avait-il finalement renchérit tout en sachant pertinemment que Dana aurait quand même le dernier mot. Qu’est ce qu'elle pouvait être têtue et bornée parfois ! Et quel serait le programme cette fois, hein ? Un vol ? Un nouveau meurtre sans témoin, ni suspect ? Une annonce à dormir par terre ? Tout était possible, mais la chose la plus désagréable pour le Volyn ce n'était pas ça, non, c'était bien de devoir se pavaner au milieu des requins comme le petit poisson déchu qu'il était. Ce monde-là, ce n'était plus le leur et loin de lui l’envie d’y remettre les pieds pour le moment. La politique en horreur, l’ailé était pourtant là, devant son miroir, à laisser sa cadette ajuster son élégante tenue tout en marmonnant dans sa barbe. « est ce qu'au moins il y a des paris ouverts sur la cour régnante de cette année ? »

Le soupir de la plus jeune, potentiellement agacée par son attitude puéril, lui arracha un sourire. Visiblement, pas de paris au programme.

« Me fait pas croire qu'ils sont tous sages et disciplinés, Dana. Mon idée est excellente et pourrait être très lucrative, ils sont riches et corrompus jusqu'aux bout de leurs orteils. » . Ok, ok, pas de paris. Pas de drame et pas de sarcasme. Une bien belle soirée en perspective, n’est-ce pas ?

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Malgré son humeur assassine et son humour douteux, les deux Volyn avaient fière allure. L’objectivité du grand frère au placard, Dana serait assurément la plus belle à ses yeux ce soir.

La tête haute, son énergie sombre comme cape de parade invisible, l'hybrid fit son entrée dans la grande salle aux bras de sa cadette et aussi surprenant que cela puisse être, il contempla un instant la beauté de l’endroit. L'argent ne faisait peut-être pas le bonheur, mais il permettait au moins d’acheter des lustres de cristaux en forme de coquillages. Plutôt réussi, il devait bien l’admettre.

Par la Mère, que faisait-il ici, engoncé dans des habits charmants, mais si peu confortables, lui qui alternait si bien entre ses tenues de combat souples et efficaces, noires ou.. noires, toutes similaires ? Le bleu lui donnait peut-être un effet bonne mine pour sortir du deuil l'espace de quelques heures, mais cela ne le rendrait pas plus aimable. Une certitude.

« Rappel moi pourquoi je ne dois pas détester ton âme sœur de nous avoir…Non, de m'avoir moi, si lâchement abandonné ? » glissa t il à voix basse en avançant dans l’arène. Traître ! Aslan lui paierait cher son absence, avec au moins 2 tournées à ses frais.

« Si la cour de l'aube obtient la régence, je prend ma retraite anticipée, compris ? Ou celle du printemps, j'ai encore le goût du chantage sur les lèvres, c'est très amer comme saveur... » à voix basse, comme si de rien n'était, en continuant d'avancer vers la foule toujours plus dense.

Dana n’avait décidément plus le choix. Pour passer une belle soirée, elle allait devoir se décrocher rapidement du bras de son frère, même si - d’après lui -, son humour douteux valait mieux que la plupart des conversations à venir..

Résumé : Les Volyn sont invités par Assya Ozerov.
Delyan est grincheux.
Se rend au bal aux côtés de @Dana Volyn

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Rêve sans peur
Aime sans limite

Chevaucheur de brumes

LE BAL DES MAREES

Outfit | 30 Septembre 838

Une nouvelle année écoulée, ponctuée de ses drames, de ses avancées et de ses réformes… C’était avec inquiétude que la Prêtresse Immaculée avait regardée les gouttes de sang aller et venir sur la carte d’Evanor. Une attente fatidique des douze coups de cloche qui définiraient bientôt le sens de l’année à venir. Autant l’année précédente était sans enjeu, Assya Ozerov n’avait pas réellement briller pendant son règne à la Haute Suprématie… Pas plus que sa consœur Ethelil, d’ailleurs… Mais la seconde avait réussi une prouesse que la première n’avait pas eu à essayer. Maintenir le continent en place et uni. Des tensions apparaissaient de toutes parts, et c’était ce constat amer qui rendait la nouvelle nomination inquiétante. La peste ou le choléra. Des réformes, portées par la Nuit, le Printemps, le Jour ou l’Automne… Ou aucun véritable projet, une posture incarnée par l’Été ou l’Aube. Sans parler de l’Hiver qui ne parvenait pas à se rééquilibrer depuis la nomination de la Suprême Asgeir. Non. Ce nouveau rituel ne disait rien qui vaille. Une attente qui se faisait interminable pour celle qui ne faisait qu'essuyer les changements de règnes comme une plage luttait contre les assauts des vagues... Un phare, voilà ce qu'elle était. Eclairant le palais des mirages de sa lumière, de sa présence, gardant pour elle ses jugements et ses avertissements.

Pourtant, égale à elle-même, conformément à son rang, Marjolaine avait participé au rituel, observant la danse du sang, et avait profité, comme chaque année, d’un moment de flottement pour se glisser hors de la salle crépusculaire pour gagner la foule noble massée en contrebas des tours. Puis, c’était avec assurance que la figure féminine qu’était Marjolaine de Bussy avait fendue les couloirs de la Tour du Chaudron. Fière, droite, inflexible. Brillante de mille feux, de ce blanc éclatant qui la caractérisait, perçant du regard ceux qui posaient les yeux sur elle. Figure incontournable de la Capitale, elle avait fait parler d’elle par trois fois en peu de temps… Par sa participation exceptionnelle à la vente aux enchères des œuvres Myung, par sa présence lors de l’enterrement de feu Neven Volyn, puis, par sa gestion de la débandade qui avait suivi le Bal des Akhtar. Une surreprésentation des Blancs qui n’avait fait qu’asseoir plus encore sa légitimité au sein d’Elysium, et prouver, s’il était utile de le refaire, qu’elle œuvrait pleinement à son rôle. En dépit du vent de changement qui soufflait sur son ordre. Elle avait pénétré avec distinction dans le grand hall, décoré aux goûts de la cour de l’été, portant son regard sur les différents protagonistes déjà présents.

Résumé:

Bal des Marées

Sujet commun - OUTFIT 1 & 2

Cette Saison Sociale, Atalante n’allait jamais l’oublier. Silencieuse, elle fixait sa bague de fiançailles, une fleur en diamant. Le travail du joaillier était remarquable. La de Péone avait enfilé un collier en perle de diamant, un bracelet tout aussi simple et sa robe rose poudrée. Ses cheveux était coiffée en arrière, simplement plaqué derrière ses oreilles – une tignasse blonde contrôlée. Atalante avait rejoint @Liao Hase plus tôt dans la journée. Tout avait été prévu pour qu’elle puisse se préparer avec son fiancé et qu’ils se rendent tous les deux au Palais des Mirages. S’observant dans l’un des grands miroirs de la chambre, elle sourit en observant l’aubéen s’approcher dans son dos. A travers la glace, elle le contempla de haut en bas. « Tu es à croquer. » Murmura-t-elle tout près de son oreille lorsqu’il s’approcha plus encore. La ballerine se retourne pour accrocher ses doigts à son col en lui volant un baiser. En soupirant, elle épousseta les épaules de Hase. Son regard remonta jusqu’aux prunelles de son amant avant qu’elle ne réplique : « Ce bal me rend anxieuse. Je crois que c’est à cause du changement de régence, parce que ça a été une année difficile. » Cordof, comme ailleurs en Evanor, avait dû s’adapter aux restrictions prises. Il y avait eu les attaques… Qu’est-ce qu’une nouvelle régence provoquerait ? Tout dépendrait de qui serait choisi par la Mère. Toute la noblesse serait rassemblée ce soir-là. Certains anxieux, d’autres excités. Atalante se montrait plus prudente que d’habitude mais ils avaient, avec Hase, eu une Saison Sociale mouvementée. Un peu de repos, c’était ce qui lui ferait certainement du bien. Et elle avait peur de ne pas en avoir. Si le Suprême Valois était élu… Quelles seraient encore les conséquences sur la Cour du Printemps ? Avec l’arrivée de Circé à Cordof et elle qui préparait son départ, il y aurait une réaction en chaîne sur la charge de travail. Mais tout ceci n’était que des inquiétudes infondées et avec des si… tout était possible. Tout comme si la Suprême de l’Aube était élue. Quelle serait la place de Hase ? Devrait-elle partir plus tôt de chez elle, pour aider ici ? Chaque Suprême organisait la gestion de sa Cour différemment, une gestion que personne ne connaissait à l’avance et qui cette année, inquiétait la de Péone sans qu’elle n’en ait soufflé mot.

La salle de bal était magnifique, comme chaque année. Atalante avait passé son bras sous celui de Hase et elle cherchait ses frères du regard. Ses yeux tombèrent sur @Lou Wintell, en compagnie de… @Achille de Péone ? Atalante ouvrit la bouche surprise en se tournant vers Hase, les yeux ronds et pleins d’interrogations pour lui signifier qu’elle n’était pas au courant de ce qu’il se tramait. La de Péone ne réussit pas à trouver Ulysse qui ne devait pas être loin. On leur apporta deux coupes de champagne. « A la tienne. » Dit-elle à Hase en souriant. Plus tard dans la soirée, elle l’entrainerait à sa suite sur la piste de danse.

Résumé:

Bal des Marées

OUTFIT — 30 septembre 838

Achille s'observe dans le miroir. Ajuste le col de sa chemise, boutonne le dernier bouton. Son costume est d'un blanc immaculé, ses cheveux correctement coiffés, il feint un sourire face à son reflet. Il pousse un soupire pour s'encourager, son chien Ernest à ses pieds, l'observant silencieusement. Il a la boule au ventre. Il n'aime pas ces évènements mondains. Ces saisons sociales le rendent anxieux, et d'autant plus vu les circonstances actuelles. Atalante et Ulysse vont tous les deux se marier. Bientôt, sa soeur chérie quittera Cordof pour être remplacée par Circé Valois. Atalante trouvera un intendant pour s'occuper de la boiserie et ne reviendra sur les terres printanières qu'une fois le mois. Son quotidien appartiendra à Liao Hase, et non plus à ses frères. Achille n'en dort véritablement plus la nuit. Il a d'ailleurs maquillé ses joues pour que sa fatigue ne paraisse pas ce soir. Légère poudre sur ses pommettes pour ajuster son teint, et le voilà qui abandonne Ernest pour la soirée.

Le jeune Seigneur est perdu quand il arrive seul au bal. Il sait que sa cavalière se trouve dans la foule, même s'il ne l'a pas encore trouvée. Silencieux, le regard fuyant, il attend que Niniel Ethelil termine son discours avant d'essayer de trouver sa printanière. Il la trouve finalement, et sa panique se calme lorsqu'il pose ses prunelles claires sur elle. La Wintell affirme son appartenance à sa famille en laissant sa chevelure rousse en liberté, tout en revêtant une jolie robe aux couleurs de l'été. Venir en sa compagnie ce soir s'est avéré comme une évidence; sa soeur sera au bras de Hase, son frère à celui de Circé... Et se fut, dans le peu d'honneur restant au fond du coeur d'Achille, hors de question qu'il arrive seule. @Lou Wintell était sa meilleure solution. « Bonsoir Louise », lui retourne-t-il guilleret. Il lui tend son bras, et il pose sa paume sur la sienne quand elle l'entoure, penche ses lippes près de son oreille, tout en gardant une distance très raisonnable. « Je sais que je me répète, mais par pitié... Appelez-moi Achille. » Murmure qui sonne comme une supplication, pour le Printanier qui ne s'habituera jamais à toutes ces mondanités. « Comment allez-vous ce soir ? Je sais que comme moi, ce genre de soirée n'est pas votre fort... » En balayant la salle, les prunelles d'Achille butent sur la silhouette de sa soeur qui, comme convenue, se tient au bras de son aubéen. Elle rayonne... Et si son bonheur n'impactait pas sa vie d'aussi malheureuse manière, Achille serait éperdument heureux pour elle.

« Venez, j'aimerais vous présenter à ma soeur. » Il emporte Lou sans lui laisser le choix, et s'approche d'@Atalante de Péone et @Liao Hase. Tout son intérêt se porte sur sa cadette. « Bonsoir ma soeur. Tu es vraiment ravissante ce soir. » Il lui sourit. Ca lui fait cet effet de se trouver aux côtés de la Trinité. Ca comble tout le mal qui pourrait parcourir ses veines. Mais lorsque ses iris dérivent vers Hase... Ses tripes se serrent, et il le salue d'un hochement de tête distendu, avant de revenir à Louise. « Je vous présente ma soeur, Atalante, ainsi que son... Fiancé, Seigneur Liao. » Sa gorge se serre à la mention de ce qu'il est. Son fiancé. Mais il chasse ses tourments, du moins autant que possible, avant de poursuivre, « ma soeur, mon Seigneur, voici Louise Wintell. Ma cavalière pour la soirée. » Et Achille, qui cherchait à s'imposer... Se sent soudainement juste stupide. Sa confiance en lui vole peu à peu en éclat.

résumé:

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as pure as the driven s n o w

honore 100% de ses responsabilités:

Bal des Marées

Il avait encore perdu sa sœur, quelque part dans la vague de convives qui peuplait l’endroit. Cette emmerdeuse ne savait décidément pas se tenir. Il lui avait suffi d’un seul regard, survolant la zone, pour perdre Cassandra Wintell dans la foulée. Qui était-elle encore allez voir ? C’était complètement hallucinant comment il n’arrivait jamais a mette la main sur elle. Inspirant furieusement la mine impassible, il devait se rendre à l’évidence, il devrait se contenter d’espérer que la rouquine ne se pose pas dans une situation encore plus délicate. Avec un peu de chance, il la retrouverait peut-être au côté de Despina qui devait arriver avec la famille du Suprême du jour, ce drôle de personnage qui avait tout d’un clown plus que d’un meneur de peuple… Le nez d’Eros se plissa, alors qu’il chercha dans la foule une silhouette familière. Cette divine évidence qui brillait de feu et de désir et qui illuminait chaque minute de sa vie… Elle ne semblait pas encore là.

Du coin de l’oeil il remarqua sa cousine, visiblement au bras d’Achille De Peone. Tiens donc. Drôle de mélange. Serait-il très mal vu de juste faire comme s’ils ne les avaient tout simplement pas remarqué et de continué son chemin comme si de rien n’était ? Pas qu’il n’aimait pas sa cousine, mais la compagnie d’Atalante, cette fae solaire et lumineuse de caractère lui donnait surtout envie de se frapper la tête contre une des table jusqu’à en perdre le nord. De l’autre côté, Achille de Peone qu’il ne connaissait que très peu, lui semblait d’un si grand ennui qu’il avait bien du mal à s’imaginer tenir une conversation convenable. Seul Ulysse De Peone méritait le coup d'oeil et à ce qu’on disait le mâle était victime d’une harpie détestable dont il espérait chaque instant voir tombé au sol sans vie.

Relevant la tête, il croisa involontairement les prunelles de Lou Wintell. Serrant les dents, il s’injuria mentalement avant d’avancé vers le petit groupe un sourire félin sur les lèvres. Il était trop tard pour reculer maintenant qu’on l’avait vu… De toute façons il s’excuserait très vite, prétextant devoir aller salué Despina Ghafa, sa petite soeur adoré. Avec un peu de chance il éviterait de tomber sur le suprême de mousse a la tête de la cour de l’Automne, ou encore pire, celui du printemps qui était aussi exaspérant et utile qu’un pissenlit. «Ma Chère Cousine» lâcha le mâle en la saluant tournant la tête vers Achille de Peone « Seigneur de Cordof, toujours un honneur de vous voir» bien qu’ils ne se soient jamais adressé la parole ». Puis pivotant la tête vers Atalante et son partenaire, il les salua respectueusement avant d'offrir son plus mielleux sourire à la soeur du petit chaton roux. Il devait songer à la félicité pour ses fiançailles. Décidément, elle était plus intelligente qu'il ne le croyait. Elle avait visé un bon parti. Balayant distraitement la pièce a la recherche d’une certaine Dame qu’il ne trouvait pas. Cette soirée allait être d’un ennui mortel sans elle dans le coin…

résumés:

Bal des Marées

30 Septembre 838

Il n’était pas mécontent de voir la saison sociale enfin se terminer. Entre les rencontres tumultueuses, les rendez-vous et le long mois de négociation difficile avec les diurnes qui siégeait à son conseil, le suprême du jour était épuisé. S’il était habitué au caractère bien trempé de son peuple préférant largement la prudence à l’ouverture, faire approuver des changements auprès d’eux avait été une véritable galère. Auraient-ils accepté, s’il n’y avait pas eu une date limite pour l’instauration des nouvelles mesures ? Sans doute pas. Ehsan esquissa un sourire. Ils étaient épuisant, pourtant chaque fois qu’il ressentait le tiraillement de l’épuisement qui s’étalait dans tout son corps, il ne pouvait s’empêcher de sourire. Ça avait été une belle année. Difficile certes, mais ils avaient avancé. L’année suivante apporterait sans aucun doute son propre lot de progrès et d’espoirs. Tout bougeait enfin et cette fois, personne ne lui avait de nouveau lancé de pierre… pour l’instant. C’était quand même un immense progès. Inspirant, le mâle pouvait enfin se détendre un peu. La fatigue le tiraillait dans tout les sens et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de couvrir les convives d’un regard lumineux. Le palais de mirages brillait par son immense beauté et le mâle avait l’impression, comme a chaque année, d’être un enfant devant la grandeur de la beauté envoûtante de l’endroit. C’était magnifique, suffisamment pour avoir envie de couché chaque détail sur une toile, couvrir du bout de son pinceau chaque détail et ornements qui marquerait sa mémoire. Gravitant dans la pièce auprès de sa tante Dua Ghafa, escortant la délicate Despina, Ehsan souriait doucement. La nervosité grondait dans son être, tel une vieille amie qu’il avait l’habitude de côtoyer. L’anxiété le grignotait de tout les côté, la mère ne lui ferait pas une deuxième fois le même coup n’est-ce pas ? Les muscles tendu, le mâle tapota le bras de sa tante avec une immense affection. «j’oublie toujours à quel point cet endroit est magnifique » souffla-t-il a l’intention des dames qui l’accompagnaient. Il regrettait presque qu'Aslan, son cousin ne puisse être présent.

Resumés:

Bal des Marées

30 Septembre 838 - tenue

Despina n’avait jamais vraiment abandonné la mode du printemps, aimant trop les fleurs et le fait de les porter sur elle pour cela, ainsi que les couleurs tendres, même si elle n’avait jamais hésité à la conjuguer avec celle du jour depuis qu’elle avait pris le nom de Ghafa. Cette fois était différente, l'événement était important, politiquement, et l’homme qu’elle accompagnait n’était autre que le Suprême, son oncle par alliance. Alors elle comptait bien lui faire honneur et mettre son pouvoir en valeur, encore plus en arrivant à son bras. Un duo solaire, voilà ce qu’elle avait décidé d'évoquer, se moquant bien si cela alimentait quelques rumeurs.

Elle portait donc une magnifique robe cousue d’or, un soleil sur la poitrine, particulièrement élégante, ses longs cheveux blonds et bouclés lâchés librement, simplement recouverts d’un filet doré représentant un soleil derrière son crâne. L’or était partout, jusqu’au bout de ses cils, jusqu’au bout des ongles.

Passant la porte, droite et fière, ses doigts entourant l’avant bras d’Ehsan, Despina affichait un sourire mesuré qui ne montrait pas à quel point elle était heureuse d’être là, à quel point elle aimait ces événements mondains malgré le fait qu’elle ait perdu son époux lors de l’un d’eux. Un traumatisme qui n’en n’avait jamais vraiment été un. Daisy avait hâte de revoir sa famille, de faire des rencontres, de discuter. Et après tout elle avait décidé qu’il était temps pour elle de chercher à se remarier, sans empressement non plus, même si sa position était très confortable pour elle comme pour le culte. Elle pouvait rester là où elle était, avec les Ghafa, avec le Suprême du jour, avec les richesses dont elle avait hérité, encore bien des années, quand bien même Ehsan faisait face à de nombreuses oppositions qui remettaient son pouvoir en cause.
Peut-être que ce soir il repartirait avec plus de pouvoir qu’il n’en avait en passant la porte.

C’était en tout cas le message que sa tenue voulait faire passer.
« Sublime… » Murmura-t-elle avec douceur, admirant à son tour ce lieu qu’elle aimait, évidemment, ainsi que la décoration qui avait été ajoutée pour l’occasion. Elle adressa également un doux sourire à Dua. « Êtes-vous nerveux, Ehsan ? » Vouvoiement de politesse uniquement lié au contexte. Comment ne pas l’être ? Elle reprochait parfois au grand fae de manquer de prestance pour le rôle qui était le sien (il suffisait d’observer quelques regards dans sa direction) et espérait bien l’inspirer par sa propre confiance. Même si pour cette fois, les enjeux étaient trop grands pour qu’elle ne perçoive pas elle-même cette nervosité ambiante.

Son regard bleu parcourut la salle à la recherche de sa famille, elle aperçut sa cousine et son frère, leur sourit, qu’ils la regardent ou non. Elle irait les voir, mais plus tard. Hors de question d’abandonner les Ghafa alors qu’ils venaient à peine d’arriver. Et puis son regard rencontra celui d’un homme qu’elle ne connaissait pas, elle fût immédiatement parcourue d’une vague étrange qui la submergea. Son sourire poli s’effaça, ses yeux de bleu et d’or se plissèrent pour l’observer avec suspicion.

« Qui est-ce ? » Demanda-t-elle en le désignant du menton, un pointage trop vague vu la foule réunie, elle pouvait bien désigner n’importe qui dans sa ligne de mire. Mais honnêtement, voulait-elle vraiment le savoir ? Elle s’obligea à détourner le regard et à sourire à sa belle famille, pourtant une puissante force lui donnait envie de le regarder à nouveau et de ne plus jamais le quitter des yeux.

Resumés:

Bal des Marées

30 Septembre 838

La Saison Sociale touchait à sa fin et avec lui toutes les mondanités auxquelles la militaire participait bon gré mal gré, ce n'était pas son terrain favoris, elle excellait davantage en tenue militaire à manier la lance. Elle appréciait boire un bon vin mais tous ces événements avaient tendance à l'épuiser. Il lui faudrait quelques jours seule pour recharger ses batteries sociales. Dua pouvait aussi compter sur ses entraînements matinaux quotidiens pour extérioriser sa colère. Il ne faudrait pas qu'elle commette un impair, encore plus au vu de l'importance de cette soirée. A quelle Cour l'été allait céder sa place ? Qui prendrait la tête du Concordat ? Au fond d'elle, la fae espérait voir Ehsan prendre cette position, ce qui ne manquerait pas de le renforcer. Ses idées novatrices pouvaient servir au reste du continent, et si ses réformes avaient été difficiles à appliquer au sein du Jour, elles devaient être appliquées aux autres cours. La voie du changement et de l'espoir. Pour sûr que l'année à suivre ne serait pas de tout repos. La conseillère et tante du Suprême du Jour s'y préparait. Elle se tiendrait à ses côtés, quoiqu'il arrive.

Or donc, la cheffe de la garde du Palais des Sables entra dans la pièce en compagnie des Ghafa, au bras de son époux, Idriss qu'elle abandonna bien vite pour se rapprocher de son neveu et de Despina. La nervosité était palpable chez Ehsan et elle ne voulait pas le délaisser. Il avait besoin d'elle et de sa présence. Fière et droite, la démarche presque féline, elle attrapa des coupes de champagnes qu'elle tendit à @Ehsan Ghafa et @Despina Ghafa "Boire lors d'un banquet est obligatoire." Et si cela pouvait le détendre aussi. Levant les yeux pour admirer la décoration estivale, ses yeux brillèrent d'émerveillement. "Difficile d'oublier." Dit-elle dans un souffle, un sourire carnassier naissant sur ses lippes. Elle leva son verre afin de trinquer et but une gorgée, son regard suivant celui de la née Wintell qui se questionnait sur un homme. Son visage ne lui disait trop rien. Toutefois, Dua coula un regard amusé sur la blonde. "Déjà en chasse ? Tu ne perds pas ton temps. Il doit venir de la Nuit." En plusieurs décennies, elle avait appris à observer attentivement et cet homme, elle l'avait vu non loin de la délégation nocturne.

Resumé:

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child of fire

I've been on my own for long enough, Maybe you can show me how to love, maybe. I'm going through withdrawals. You don't even have to do too much