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Ruin (Arnee)

2 participants
Breena Wessely
Grand·e Fae de l'Automne
Breena Wessely
Pseudo : Insomnia
Pronoms irl : elle
Faceclaim : Natasha O'Keeffe (c) aslaug
Comptes : l. valois, n. volyn, a. storgaard & a. stenström
Messages : 236
Aeskells : 898
Triggers : viol, torture et abus sur mineurs.
Contents : dépression, mensonge & manipulation, conduite à risque
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Pronom : SHE/HER — elle s'est toujours identifiée ainsi.
Âge : 77 YO — si elle semble éternellement figée dans une trentaine sérieuse, son regard trahis les années que son physique ne montre pas.
Race : HIGH FAE — ses oreilles pointent sous sa chevelure rousse mais malgré le teint hâlé qui rehausse son regard, elle appartient aux faes de l'automne.
Cour : TWILIGHT — depuis le premier souffle.
Résidence : ARVANDOR — au sein du temple, surveillant l'aulne sacré de la Cour de l'Automne
Occupation : AUTUMN HIGH PRIETESS — depuis quelques années après une carrière de mentaliste au sein de l'Ajah Grise
Statut social : COMMONER — produit de Calanmai, engeance de soeur rouge qui n'a jamais quitté la Cour du Crépuscule. Aujourd'hui prêtresse respectée dont l'avenir est lié aux flammes
Statut civil : IN LOVE — si officiellement elle est dévouée au temple et à la foi, elle est liée à son âme soeur devant la Mère
Orientation sexuelle : BISEXUAL — assumée, elle se complait dans tous les draps, quel qu'il soit.
Âme sœur : ARNE LUND — le nom qu'elle a tant voulu oublié mais qui s'impose toujours à elle. Son coeur est à lui, depuis le premier jour et jusqu'à la fin.
Allégeance : TWILIGHT BUT CESARE — par devoir, à la Cour du Crépuscule. Mais vacillante est la loyauté face aux ambitions partagées. Son rôle n'est une pas de se dédier entièrement à la Cour de l'Automne et à Cesare Monteserre ?
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Carnet de bord
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Prêtresse
je répands la foi
Crépuscule
fidèle à la cour du crépuscule
Aulne
je sers le temple de l'automne
Feu
magie de l'automne
Beltane
j'ai survécu à Beltane 836
Bal des Mirages
j'étais au dernier bal de 836
Discours
j'étais au discours d'Ehsan
Ancien·ne
j'étais là avant le reboot
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Ami·e du peuple
j'ai ramené des membres
Âme généreuse
j'ai offert des cadeaux
Bal des Astres
j'étais au dernier bal de 837
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Ruin
PLAY | w/ @Arne Lund - mai 836



Il restait bien des mystères entourant le lien qui les unissait. Même au sein de la Cour du Crépuscule, personne ne pouvait dire pourquoi ou comment cela se mettait en place et si on pouvait aisément en étudier les conséquences, les causes, elles, restaient un savoir réservé à la Mère en personne. Cependant, en tant que prêtresse, Breena en savait sans doute un peu plus que la majorité des habitants d'Evanor. Elle savait qu'un lien aussi fort que celui qu'ils avaient partagé laissait des traces et elle avait vu combien la perte d'une âme soeur tendrement aimé pouvait être dévastateur pour celui qui survivait. Pendant toutes ces années, elle avait inconsciemment guetté le moindre signe, la moindre sensation, craignant le jour où elle ne percevrait que le vide et le silence au bout de son être. L'idée que ce jour ait pu être aujourd'hui ne lui faisait que plus apprécier l'instant, enterrant le réflexe de répulsion qu'elle s'imposait pour juste profiter de la chaleur froide de sa peau contre la sienne. Le silence, cependant, s'installa. Elle ne voulait en dire plus, elle ne voulait avouer qu'un jour l'un d'entre eux ressentirait l'absence de l'autre plus durement qu'ils ne l'avaient jamais connue. A ses propres mots, il ne dit rien, muet en mot mais ô combien bavard physiquement. En cela, il ressemblait à Azalée, de véritables livres ouverts, des machines à émotion qui la secouait dès lors qu'elle passait plusieurs heures avec. Loin de la hargne qui habitait les automnaux, ils lui apparaissaient comme possédant un éventail de sentiments qu'ils se permettaient d'explorer pleinement et qui, par moment, les trahissaient. Alors souvent revenait la question, étaient-ils ainsi tout le temps, ou n'était-ce qu'une barrière qui se brisait face à un visage aussi familier que le sien ? Ses chansons étaient-elles habitée d'émotion qu'il ressentait en l'instant ou n'était-ce que le souvenir de quelque chose qui l'avait traversé un jour de manière assez forte pour qu'il puisse le mettre en musique ?

Puis, en vint une autre. Depuis combien de temps ne s'était-elle pas accordé un tel laisser-aller ? Tandis qu'elle ressentait le toucher sur sa joue, Breena songea qu'il n'y avait eu nul être qui, d'une simple caresse, chamboulait son coeur de la sorte. Un coeur qui s'emballa tandis qu'elle le voyait se rapprocher. Au fond de son être, l'impression de chuter dans un puit sans fond, un mélange d'appréhension teinté d'une excitation qu'elle ne se connaissait plus depuis bien des années. Elle songea, durant une demi-seconde, comment la situation présentait une étrange similarité avec leur première rencontre : elle la demoiselle en détresse, sauvée de la honte ou des explosion par le fae le plus improbable qui soit. Et, tout comme cette soirée presque trente années auparavant, le léger arrêt lui laissant le choix. Trop épuisée par les émotions de la soirée pour lutter contre elle même, elle ne prit pas la peine de réfléchir. Comme le premier soir, ce fut elle qui acheva le mouvement initié par l'hivernal bien que ce baiser n'ait rien à voir avec celui qu'elle lui avait donné au Palais des Glace, trente ans plus tôt. Il lui sembla entendre les buches crépiter soudainement tandis que ses doigts s'accrochaient à sa nuque, sa main libre cherchant le rebord de sa veste pour le garder près d'elle. Il n'y avait plus rien de la timidité chaste des jeunes faes qu'ils avaient été, découvrant leur lien en même temps que l'autre, son baiser était plein des trente années de frustration, plein de la peur qu'elle avait eut ce soir là et de tout un tas de chose sur lesquelles elle peinait à mettre des mots. Ses lèvres sur les siennes étaient comme un verre d'eau pour une personne assoiffée ou une bouffée d'air après une trop longue apnée. Lorsqu'elle s'écarta de lui, ce ne fut que pour poser son front sur celui du barde, les yeux fermés, son nez effleurant le sien. « Ne m'appelle plus Sainteté ... » murmura-t-elle. Il n'y avait rien de sacré dans les pensées qui l'occupait, dans la possessivité qu'elle ressentait à cet instant.

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┗ the fire priestess ┛
I'M SCARED OF THE LOVE I HAVE FOR YOU. BECAUSE I KNOW IT WILL RUIN ME. AND I ALSO KNOW, I WILL LET IT.
Arne Lund
Grand·e Fae de l'Hiver
Arne Lund
Pseudo : V
Pronoms irl :
Faceclaim : Joey Batey + fassophy
Messages : 73
Aeskells : 523
Triggers : ?
Contents : Dépression.
Je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu’amour. Et finalement quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? » eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis « C’est ce goût de l’amour. »
Pronom :
Âge : 63 ans.
Race : Grand Fae.
Cour : Hiver.
Résidence : Skogen.
Occupation : Barde.
Statut social : Noble.
Statut civil : Célibataire.
Orientation sexuelle : Pansexuel.
Âme sœur : Breena Wessely, la plus belle femme du monde.
Allégeance : Famille Lund.
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je suis de l'élite
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fidèle à la cour de l'hiver
Eau
magie de l'hiver
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j'ai survécu à Beltane 836
Ancien·ne
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Obsèques
j'étais aux obsèques d'Einar Asgeir
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Arne sentait ses oreilles bourdonner, l’esprit parasité par d’innombrables voix dont il ne comprenait pas un mot. Son regard allait frénétiquement des yeux aux lèvres de la belle, et tout son être luttait pour ne pas simplement s’y échouer. Ce n’était pas lui, ce n’était pas comme cela qu’il fonctionnait. Elle avait été sienne, autrefois, mais ce n’était plus le cas. Il ne pouvait se permettre de s’en emparer comme il le désirait, pas sans s’être assuré de sa réciprocité. Par respect, tout comme par fierté, pour ne pas subir la honte de réaliser après coup qu’elle n’était pas intéressée. Alors il attendait, prêt à reculer, craignant à chaque instant qu’elle finisse par le repousser. Mais elle ne le fit pas. Le contact des lèvres automnales contre les siennes fut brûlant. Elle embrasa son être, consuma son cœur. Il était certain que la main avec laquelle la prêtresse s’agrippait à sa nuque lui laisserait une trace calcinée, mais il était hors de question de la déloger. Il se sentait pousser des ailes enflammées, libéré d’un fardeau qui lui pesait depuis des décennies. Il avait rêvé de ce moment, de cette réunion, de ce baiser, probablement chaque nuit depuis qu’elle l’avait quitté.

Elle finit par s’écarter de lui, bien trop tôt à son goût, mais leur baiser aurait toujours été trop court, eut-il duré des minutes, des heures, ou des jours. Et les fronts collés, il ne put pas la quitter des yeux, même après qu’elle eut fermé les siens. Sa plus grande crainte était qu’il ne s’agisse que d’un rêve, alors il ne voulait pas risquer que la perdre du regard suffise à ce qu’elle lui échappe. Il appuyait sur son front, pour vérifier qu’elle était toujours là. Il s’enivrait de son odeur, serrait son emprise sur elle, luttant pour garder le contrôle de ses émotions.

« Ne m'appelle plus Sainteté ... »

Un sourire se forma sur son visage, accompagnant son envie de faire l’inverse de ce qu’elle lui demandait pour l’embêter. Il se mordit les lèvres pour s’en empêcher, s’empara de la main de la belle, et se leva de sa chaise, l’attirant contre lui.

« Très bien, ma Dame. »

Il retourna alors chercher ses lèvres pour un baiser plus tendre. Il y avait moins de détresse dans celui-ci, moins d’urgence, le précédent l’ayant quelque peu rassasié. Une de ses mains glissait le long du dos de la prêtresse, l’autre s’étant enfouie dans sa crinière de feu. Comme quelques instants auparavant, et comme des décennies plus tôt, il se sentait fondre au contact brûlant de son âme sœur. Le goût de ses lèvres réveillait en lui des souvenirs réprimés, un bonheur inégalé, et un désir insatiable. Rapidement, ses baisers perdirent en tendresse au profit de la passion, et le tracé de ses doigts devint celui de ses ongles. Son autre main se dégagea de la cascade rousse, glissa le long du cou de la belle, chassant la couverture dont il l’avait parée pour caresser son épaule dénudée. Il descendit ensuite, ayant toujours au moins un doigt en contact avec sa peau, jusqu’à effleurer ses doigts fins, entre lesquels il se fit une place. Puis il alla épouser la courbure des hanches si parfaitement dessinées, pour enfin venir l’entourer et la soulever du sol, l’entraînant instinctivement jusqu’à la table qu’ils connaissaient autrefois si bien.
Breena Wessely
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Elle était étonnée de la manière dont son caractère s'était développé, lui permettant de devenir une excellente menteuse. Lorsqu'ils s'étaient séparés, elle avait eut, envers lui, les mots les plus durs et injustes qu'elle n'avait jamais prononcé, des mots vrais par endroit mais de fieffés mensonges à d'autre. Les décennies passées à fuir et à se convaincre que son amour pour l'hivernal s'était tari n'était qu'un mensonge de plus, une face destinée à lui offrir le visage implacable de celle qu'elle était devenue. Les caresses des autres ne venant qu'essayer de recouvrir les siennes, les baisers trop rarement acceptés ne parvenant à lui inspirer ce que ses lèvres lui apportaient. En définitive, Arne lui avait manqué et c'était une vérité bien plus dure à accepter. Son espièglerie était toujours présente, et la manière dont il la regardait lui rappelait les instants les plus tendres de leur histoire passée. Soudainement, alors qu'il lui offrait un baiser plus doux, elle se sentait salie. Pas par lui, comment le pourrait-il, mais par les mensonges qu'elle s'était raconté, par le souvenir de ceux qui avaient partagé son lit sans que cela n'ait d'importance, par son ambition qui l'amenait parfois à des décisions discutables. Elle n'avait jamais été digne de lui, ni par la naissance, ni par le titre, et pourtant il avait voulu d'elle. Elle ne l'était pas d'avantage aujourd'hui et pourtant il était là, encore. Qu'avait-elle fait pour mériter homme si parfait ? Pouvait-elle réellement croire que tout ceci était vrai ou devait elle redouter de s'éveiller dans la clairière, laissant le visage d'Arne retourner à ses songes les plus inavouables ?



Dégageant l'un de ses bras, Breena posa sa main sur la tempe d'Arne, son anneau d'hématite brillant aux côtés du regard de l'hivernal. « Fais moi confiance. » lui chuchota-t-elle tandis qu'elle posait son front contre celui de son âme soeur, sentant les fils de leurs esprits respectifs à travers la canalisation de son pouvoir. Elle s'était toujours refusé à user de sa magie sur lui, respectant son intimité, ses pensées, ses sentiments. Mais une part de ce qu'il ressentait la traversa tandis qu'elle cherchait à se connecter à lui à travers le lien qui les poussait à ne faire qu'un. Lorsqu'il lui sembla que les fils de son esprit caressaient ceux d'Arne, elle projeta ses propres émotions de l'autre côté de leur connexion. Il était rare pour une personne qui n'était mentaliste, ou obliviatrice, de pouvoir ressentir de la sorte l'esprit d'un autre. Elle ne connaissait que peu de camarade prompt à livrer les parts les plus intimes de leur tête à la curiosité des autres mais, pour Arne, elle était prête à l'essayer. Elle lui envoya plusieurs émotions, plusieurs images.
La solitude et le regret, que leur séparation avait engendré. La fuite et la peur, qui avait motivé son départ. L'absence et l'attente, sans jamais savoir de quoi. La colère et la frustration qui la poussait au bord du précipice. Et puis lui. Lui et son sourire. Lui et sa chaleur. L'amour endormi et le désir impérieux.


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Instinctivement, sans hésitation ni questionnement, l’hivernal s’inséra dans l’espace que l’automnale avait créé en lui écartant ses jambes, jusqu’à ce que leurs vêtements s’embrassent, ne laissant aucun vide, comme si leurs bassins avaient été sculptés pour s’assembler. Malgré les décennies qui les avaient séparés, malgré les conditions de leur rupture, malgré la froideur dont elle avait fait preuve à son égard jusqu’à si récemment, il n’y avait aucun doute dans l’esprit du barde que cette place était la sienne. Mais en dépit de la passion qui animait leur baiser, et du caractère baladeur de leurs mains respectives, il n’y avait aucune hâte dans son intrusion de l’espace personnel de la prêtresse, aucune urgence. Les doigts froids de l’enfant des neiges glissaient le long du fin tissu de la robe de sa belle, sans pour autant essayer de l’outrepasser. Il profita cependant volontiers du contact délicieux des lèvres chaudes contre son cou, penchant la tête sur le côté pour donner à l’audacieuse tout l’espace nécessaire à son œuvre, fermant les yeux pour en profiter autant que possible, vocalisant doucement son contentement de soupirs satisfaits. Sa main libre se fraya un chemin au sein de la cascade d’encre qu’étaient les cheveux de son amour d’enfance, à la recherche du contact de la peau nue de son dos, remontant le long du tissu de la robe, jusqu’à rejoindre sa nuque sur laquelle il referma ses doigts de manière tendrement autoritaire, afin de l’inciter à s’écarter pour lui permettre de plonger à nouveau à la rencontre de ses lèvres. Leur goût, leur douceur, leur chaleur, il le redécouvrait à chaque nouveau contact comme si c’était la première fois, si incapable de s’en satisfaire qu’il craignait de finir asphyxié.

Il marqua une pause lorsqu’il sentit Breena tenter de se dégager, et accueillit volontiers le contact de sa main contre sa tempe. Il n’eut aucunement besoin de lui répondre lorsqu’elle lui demanda de lui faire confiance, se contentant de la regarder docilement en silence, comme s’il n’avait attendu qu’elle pendant toutes ces années, ce qui n’était pas si loin de la vérité. Plongé dans son regard, car elle était tout ce qui lui importait à présent, il finit par la sentir, comme une voix étrangère dans son esprit. Il ferma les yeux pour se concentrer sur cette intrusion bienvenue, avide de tout ce qu’elle voudrait bien lui partager. Et il les vit autant qu’il les sentit, ces choses qu’il avait longtemps craint être le seul à traverser. Bouleversé par des sensations aussi familières qu’étranges, plus proches que jamais alors qu’ils avaient été si loin pendant si longtemps, il se sentit revivre tous ces instants avec elle, peinant à réaliser qu’il était la personne qu’il voyait dans son esprit. Alors, inspiré par les émotions qu’elle venait de lui partager, et désireux d’être tout aussi transparent qu’elle, il s’ouvrit à son tour. Une cacophonie d’émotions rebondit entre leurs deux esprits, tandis qu’il faisait son possible pour donner du sens à ce vacarme. Un rythme lent commença doucement à s’imposer, ralentissant la cadence, ordonnant la cohue. Puis une mélodie qui lui était familière résonna entre eux, et des paroles lui vinrent, afin de guider ses souvenirs.

Ground
Ground ending in sky


Combien de fois, combien de temps avaient-ils passé à regarder ces montagnes où leur amour avait pu germer, où ils avaient pu être eux, être heureux, sans craindre de se faire prendre ? Au fil des années, Arne s’était naïvement imaginé y construire une demeure qu’ils auraient pu partager, où faire fi de leurs responsabilités. Lui n’était pas intéressé par les leçons qui lui étaient inculquées, ni par les plans qui lui étaient présentés. Et elle, il l’avait vue tiraillée, incertaine de son avenir en tant que prêtresse. Pourquoi devait-il se sacrifier ? Pourquoi devait-elle se l’imposer ? Pourquoi ne pourraient-ils pas rester ? Ensemble. Heureux, jusqu’à la fin.

I'm growing old throw back the line
Love me or I'll hate you


Il n’était encore qu’un enfant, mais ce n’était plus son cas. Porter une arme ne l’avait pas rendu plus mature. Rêver n’était plus une option intéressante, puisqu’il devenait un homme. Il devenait fort, il faisait preuve de discipline, il apprenait à se battre, pour la protéger. Et pourtant, elle ne le regardait plus comme avant, et il ne le comprenait pas. Elle aurait dû être comblée de la puissance que son Âme Sœur développait. Elle aurait dû être reconnaissante qu’il fasse tous ces efforts pour elle. Elle aurait dû se jeter à ses pieds, et pourtant il la sentait lui échapper. Lui qui l’avait toujours aimée, il sentait un nouveau sentiment émerger, tout aussi puissant, tout aussi brûlant, et il le sentait le consumer. L’enfant qu’il était ne savait pas comment le gérer, ni à qui s’adresser. L’adulte qu’il devenait savait qu’il n’y avait rien à partager. Ces sentiments, il devait les dominer. C’était le seul moyen qu’on lui apprenait afin qu’il puisse se protéger, et par extension c’était ainsi qu’il espérait la protéger.

Child
Do you remember, child?
There is something through the green
There is something through your bleeding


Le souvenir de sa première blessure était un de ses rêves les plus fréquents. Au fil du temps, les visages de ses ennemis s’étaient effacés, perdus dans un brouillard que son regard ne cherchait jamais à percer. Ses yeux étaient toujours fixés sur le sang, son sang, qui ruisselait. Sur l’idée qu’à chaque goutte qu’il perdait, c’était un problème potentiel qu’il évitait. Une douleur potentielle dont il se préservait. Une autre nuit qu’il n’aurait pas à passer seul. Et s’il parvenait à l’assèchement de ce fleuve écarlate, une potentielle chance de tout recommencer.

Ego

Il se revoyait, si plein d’orgueil. Lui si beau, lui si talentueux, lui si fort. Le seul de sa fratrie à avoir une Âme Sœur, le seul à l’avoir conquise. Lui le noble, lui le guerrier.

Ego

Et elle, la belle. Elle, qui n’avait de cesse de l’infantiliser. Elle, qui ne supportait pas de le voir évoluer. Elle, qui finit par le rejeter.

Destroy me again
Is there still something I need to learn?


Une myriade d’instants défila sous leurs yeux, chacun en rapport avec elle. Chaque fois où ils avaient échangé un regard. Chaque fois où il l’avait aperçue, au loin, incertain qu’elle soit consciente de sa présence, ou de son existence. Chaque fois où son nom avait été mentionné. Chaque endroit traversé auquel elle lui faisait penser. Chaque rêve d’elle qu’il faisait. Chaque pensée qui lui était dédiée.

Destroy me again
Until I feel I know


Et puis les rares instants irréels où leurs responsabilités, celles-là même qu’il avait passé sa jeunesse à maudire, les amenait à échanger. Ces moments où la Haute Prêtresse de l’Automne n’avait pas la possibilité de quitter les côtés de son Suprême, pendant le récital d’un simple barde. Les moments qui suivaient, pendant lesquels ce barde avait le privilège d’échanger avec ce charmant Suprême et sa merveilleuse Prêtresse.

When
When your last face will say your name


Et puis ce moment où il la vit, resplendissante dans sa robe festive, et où le monde entier avait disparu autour d’eux jusqu’à l’explosion qui l’avait poussé à agir.

Destroy me again
Until there's no you
And me


Tous ces instants, toutes ces expériences qui les avaient menés jusqu’ici, après si longtemps, enfin réunis dans les bras l’un de l’autre. Une existence incomplète, puisqu’elle n’en faisait pas partie. Une vie triste, sans elle. Une chanson monotone, puisqu’elle n’était pas là pour la rythmer. Jusqu’à ce qu’enfin, il puisse la retrouver. Son amour. Son Âme Sœur. Sa…

Beauty.
Breena Wessely
Grand·e Fae de l'Automne
Breena Wessely
Pseudo : Insomnia
Pronoms irl : elle
Faceclaim : Natasha O'Keeffe (c) aslaug
Comptes : l. valois, n. volyn, a. storgaard & a. stenström
Messages : 236
Aeskells : 898
Triggers : viol, torture et abus sur mineurs.
Contents : dépression, mensonge & manipulation, conduite à risque
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Pronom : SHE/HER — elle s'est toujours identifiée ainsi.
Âge : 77 YO — si elle semble éternellement figée dans une trentaine sérieuse, son regard trahis les années que son physique ne montre pas.
Race : HIGH FAE — ses oreilles pointent sous sa chevelure rousse mais malgré le teint hâlé qui rehausse son regard, elle appartient aux faes de l'automne.
Cour : TWILIGHT — depuis le premier souffle.
Résidence : ARVANDOR — au sein du temple, surveillant l'aulne sacré de la Cour de l'Automne
Occupation : AUTUMN HIGH PRIETESS — depuis quelques années après une carrière de mentaliste au sein de l'Ajah Grise
Statut social : COMMONER — produit de Calanmai, engeance de soeur rouge qui n'a jamais quitté la Cour du Crépuscule. Aujourd'hui prêtresse respectée dont l'avenir est lié aux flammes
Statut civil : IN LOVE — si officiellement elle est dévouée au temple et à la foi, elle est liée à son âme soeur devant la Mère
Orientation sexuelle : BISEXUAL — assumée, elle se complait dans tous les draps, quel qu'il soit.
Âme sœur : ARNE LUND — le nom qu'elle a tant voulu oublié mais qui s'impose toujours à elle. Son coeur est à lui, depuis le premier jour et jusqu'à la fin.
Allégeance : TWILIGHT BUT CESARE — par devoir, à la Cour du Crépuscule. Mais vacillante est la loyauté face aux ambitions partagées. Son rôle n'est une pas de se dédier entièrement à la Cour de l'Automne et à Cesare Monteserre ?
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En tant que mentaliste, elle était plus habituée à entrer dans l'esprit des autres que d'ouvrir le sien. L'exercice était d'autant plus difficile que le pouvoir de l'anneau d'hématite n'avait jamais été prévu pour être utilisé dans ce sens : cela faisait parti des nombreuses expérimentation de la fae dans ses temps d'ennui. S'ils pouvaient induire une émotion ou un état, s'ils pouvaient entrer dans l'esprit d'un autre pour y chercher des choses et n'y laisser que peine et regret, alors il devait être possible de partager des fragments d'image, de sensations. Le pouvoir n'était pas fait que pour punir mais ils n'apprenaient qu'à l'utiliser dans ce sens. La communion de leur pensée s'accompagna d'un geste physique. Sa main, toujours posée sur sa joue, agissait comme un vecteur de la magie qu'elle employait pour créer la connexion. Son front vint se poser contre celui de l'hivernal, cherchant presque le réconfort de livrer une part si intime de sa personne, elle qui était généralement de l'autre côté du lien. C'était elle qui fouillait les pensées, elle qui s'insinuait indiscrètement dans la tête des autres ... Jamais l'inverse. Du moins, plus depuis qu'elle n'était plus une apprentie. Mais jamais volontairement.

A ses propres souvenirs se mélangeaient ceux d'Arne. Elle ignorait s'il était conscient de ce qu'il mettait dans sa tête, s'il savait toute la profondeur des perceptions auxquels il lui donnait accès. Elle ressenti les échos de son amour autant que la lourdeur d'un devoir qu'il s'était imposé, elle eut le souffle coupée de la sourde douleur qui la déchira tandis que les fils de leurs histoires se recoupaient à l'instant fatidique de leur séparation. Si elle tâchait de ne pas mettre trop des émotions négatives qui l'avait secouée, craignant qu'il ne parvienne à supporter la myriade d'émotions parfois contradictoires qui était sienne, elle ne parvint à avoir la même délicatesse pour elle même. Elle ignorait si c'était son talent naturel, aiguisé par des années d'apprentissage qui lui rendait la lecture plus simple ou si, au contraire, son absence de pratique ces dernières années l'avait privée des précautions les plus élémentaires. Toutefois, ébranlée par la profonde détresse dans laquelle il semblait avoir été, elle ne parvint à retenir ses larmes. Son âme mise à nue, sans la moindre armure face à celle de l'hivernal, était d'autant plus vulnérable. La complexité de ses propres sentiments trouvaient pourtant soudainement une raison. Son doute rencontrant le tempérament ingénu d'Arne, la sincérité de cet amour quelque peu juvénile se retrouvant dans leurs deux esprits, les menant tout deux vers une idéalisation qui ne pouvait que conduire à leur déclin. Elle avait eut peur qu'il la rejette pour ses origines obscures, pour le devoir, pour la noblesse de son nom. Il avait craint d'être trop faible, trop idéaliste, trop lui pour lui plaire. Ils s'étaient cruellement fourvoyé comme seuls les enfants pouvaient le faire, pataugeant dans les prémices d'une relation qui les dépassaient, mêlant ce qui leur appartenait en propre et le lien offert par la déesse. L'évidente absence de confiance en eux même les avaient amené à trop se concentrer sur l'autre, à le voir comme plus exigeant au point de ne jamais pouvoir combler des attentes hypothétiques qu'ils n'avaient jamais eut. Elle, se flagellant constamment de n'être assez bien née, lui répondant à la certitude qu'elle le voulait puissant et fort. Envolés, soudainement, les rires innocents de la cabane, le rêve lointain qu'ils avaient évoqués après l'amour d'une vie loin de tout ce qui faisaient leurs identités. Tout n'était plus que projection de ce qui leur faisaient défaut. Tout n'était plus que déception, crainte et réponses inadéquates.

Car en définitive, Breena ne voulait pas qu'il soit un puissant magicien ou un guerrier exemplaire. Elle appréciait la beauté artistique qui se dégageait de son don, la fragilité qui émanait de sa personne et qui contrastait avec son caractère buté et parfois trop impulsif. Comme lorsqu'il l'avait enlevé à une soirée pour s'isoler dans une pièce annexe et l'aider à nettoyer son kefta, comme lorsqu'il sautait vers elle pour l'empêcher d'être atteinte par une explosion au péril de sa propre existence. Elle aimait sa spontanéité, sa liberté et tout ce qui le définissait, tout ce qu'il était et qu'elle n'était pas. Elle voyait bien trop de têtes brûlées dans l'Automne, bien trop d'homme trop heureux de se taper dessus à loisir, oubliant la beauté du monde, la beauté de cet automne perpétuel pour le plaisir de se casser le nez. Mais aucun ne trouvait grâce à ses yeux, alors même qu'ils bouillaient tous du même sang prompt à l'emportement. Arne l'équilibrait. Cela avait toujours été le cas. Il la rendait plus douce, plus avenante, plus patiente. Il apaisait la brulure de son âme, rafraichissait son tempérament, la rendait simplement plus humaine. Elle n'avait pas besoin qu'il se batte, cela, elle pouvait le faire pour eux deux. Mais autant il s'était fourvoyé sur ses attentes, autant il en allait de même pour elle, complexée par son passée inexistant et terrifiée par l'idée qu'ils soient séparés par son hypothétique mariage, obéissant aux règles de son rang. Des images qu'il lui envoyait, elle ne pouvait que constater combien cela lui était égal : de noble il n'avait que l'âme et le nom, et ce qu'elle avait entendu, ce qu'elle entrapercevait de sa mémoire, n'était un rien le quotidien qu'un fils de baron aurait du avoir. Il était lui, simplement lui.

Et elle coupa le lien, ses yeux se fermant sous l'effort que mobiliser sa magie de mentaliste lui demandait. Elle eut un soupire épuisé, tandis qu'elle demeurait la, son front contre le sien, une main sur son épaule, l'autre sur sa joue.  « Il y a des choses qu'aucun mot ne peut jamais décrire. » souffla-t-elle, encore secouée de tout ce qu'il lui avait donné. Certains considéraient comme une chance de rencontrer son âme soeur, certains regrettaient d'avoir trop tarder à rencontrer la leur. Breena, elle, songeait qu'ils s'étaient peut être connus trop tôt. Trop tôt pour accepter qu'au delà du lien, il y avait leurs sentiments réciproques, trop tôt pour savoir gérer ce que cela impliquait, trop tôt pour être des adultes assurés, indépendants et raisonnés. Ils avaient été toujours trop tôt, mais il n'était peut être pas trop tard. « Aussi loin que j'ai tenté de fuir, je t'ai toujours cherché de l'autre côté ... » confessa-t-elle à demi-mot, songeant au quelques nuits où l'absence du vide suffisait à lui réchauffer le coeur d'une manière qu'elle regrettait dès le lendemain. Il n'y avait pas un jour où il ne l'avait pas hanté, même ceux où elle se comportait de la pire des manières. « Et je te chercherai toujours. »


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Contents : Dépression.
Je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu’amour. Et finalement quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? » eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis « C’est ce goût de l’amour. »
Pronom :
Âge : 63 ans.
Race : Grand Fae.
Cour : Hiver.
Résidence : Skogen.
Occupation : Barde.
Statut social : Noble.
Statut civil : Célibataire.
Orientation sexuelle : Pansexuel.
Âme sœur : Breena Wessely, la plus belle femme du monde.
Allégeance : Famille Lund.
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L’hivernal observa les larmes couler le long des joues de l’automnale, ses propres yeux désespérément secs, tandis que les images débordaient de son esprit comme le torrent s’évacuant par la brèche d’un barrage. Il n’était pas maître de ses pensées, il les subissait tout autant qu’elle, stoïquement. Chaque douleur passée lui coupant brièvement le souffle sans qu’il ne le laisse paraître. Il n’avait jamais eu le loisir de l’exorciser. Peu de ses proches savaient qu’elle existait, moins encore avaient une idée de ce qui avait pu se passer, et aucun ne savait qui elle était. Sa présence hantait chacune de ses idées, survolait chacune de ses œuvres, mais aucune de celles qui avaient été présentées à un public ne lui était dédiée. Elle les inspirait, il les écrivait, ou les réalisait, puis il les modifiait. Morceau par morceau, progressivement, jusqu’à ce qu’elle soit méconnaissable. Il avait chanté toutes les femmes du monde, alors qu’il n’en avait jamais écrit qu’une. Il avait sculpté toutes les silhouettes du monde, mais n’avait jamais réussi à modeler un autre visage que le sien. À l’époque de leur amour, il n’avait jamais pu se confier à qui que ce soit sur le bonheur qu’ils vivaient. Et naturellement, lorsqu’elle était partie, il avait aussi dû garder pour lui la tristesse que son absence lui causait. Des décennies de tristesse, accumulées, parsemées de quelques instants de gaieté dont il aurait aimé l’informer, si ce n’était les partager. Une avalanche de sentiments, dont la magie de la belle venait de le soulager à ses dépens. Il avait passé sa vie à manier les mots, et ironiquement, c’était la bouche absolument scellée qu’il avait enfin réussi à se confier. Une sensation de légèreté l’envahit, lui tirant un long soupir.

« Il y a des choses qu'aucun mot ne peut jamais décrire. »

Le barde acquiesça d’un léger hochement de tête, afin de ne pas rompre le contact de leurs fronts, dans un silence toujours total. Caressant une joue de la prêtresse d’une main, il agita les doigts de l’autre en rythme, entraînant les larmes de la belle dans une danse aérienne timide, jusqu’à ce qu’il les concentre en une petite flaque dans la paume de sa main. Il referma le poing, usant d’une variation de sa magie pour les geler en une multitude de petits flocons, sur lesquels il souffla lorsqu’il rouvrit sa main, espérant naïvement chasser sa tristesse ainsi.

« Aussi loin que j'ai tenté de fuir, je t'ai toujours cherché de l'autre côté ... Et je te chercherai toujours. »

Arne laissa échapper un rire bref, certainement nerveux. La gorge nouée, et après avoir péniblement déglutit, il prit le visage de Breena entre ses mains pour l’embrasser. Ses lèvres s’accrochèrent à celles délicieuses de son Âme Sœur, à la recherche d’un ancrage, tandis que son esprit tentait tant bien que mal de donner forme verbale aux idées et sentiments qui l’écrasaient. Il libéra enfin les lèvres de la belle, prit une profonde inspiration, et répondit doucement.

« Tout ce que j’ai vécu, tout ce que j’ai ressenti, le bon comme le mauvais… L’amour, la haine… Tout ce qu’il y a eu de fort dans mon existence, tout ce qui m’a le plus marqué, tout ce qu’il y a eu de plus important… Tout ce qui a fait de moi ce que je suis… Tout vient de toi. Tu as fait mon bonheur comme mon malheur, tous les jours que j’ai vécu depuis que l’on s’est rencontrés. Par ta présence comme par ton absence. Ma vie, c’est toi. Ça sera toujours toi… »
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La fatigue la submergea alors, la laissant retomber, à demi engourdie, sur l'épaule d'Arne. Elle venait de drainer ses dernières forces dans le lien mentale, repoussant les limites déjà amplement atteintes de ses nerfs et de sa magie. Il lui sembla alors l'hivernal dégageait une chaleur nouvelle, réconfortante contre laquelle elle se lova. Son esprit était encore dans le brouillard des souvenirs d'Arne, son coeur battait encore au rythme des émotions du fae, sa propre personne se confondait avec lui tandis que les limites de leurs êtres, les contours de leurs âmes, lui apparaissaient encore comme flous. Arne, songea-t-elle dans un souffle qui se répéta aux quatre coin de sa tête, écho magnifique du prénom le plus désirables. Elle ne pouvait donc que constater combien son absence lui avait été insupportable la rendait amère, cynique, froide. Tout ce qu'elle avait pu être à ses côtés s'était lentement fané, ne s'éveillant qu'en de trop rares occasions, et la glace qui coulait dans les veines d'Arne s'était figé autour de son coeur tandis qu'elle l'abandonnait. Terrible magie que celles des âmes soeur, avait un jour dit une prêtresse verte lorsqu'elle était enfant : c'est une bénédiction autant qu'une malédiction que de connaître la sienne, mais les desseins de la Mère ne peuvent être compris des gens du commun. C'était maintenant une certitude, elle ne comprendrait jamais pourquoi la déesse avait choisi Arne pour lui être lié mais avec les années, elle en avait vu assez pour savoir que ce choix n'imposait en rien l'amour qu'elle ressentait pour lui. Ses sentiments, ce ne serait jamais aucune autre magie que celle que l'hivernal exerçait sur elle, rien d'autre que lui et tout ce qu'il avait été le premier à lui témoigner. « Ne me laisse plus. » chuchota-t-elle à son oreille, ses doigts caressant les broderies de sa veste plus que s'y accrochant. Au creux de son être, l'écho du désespoir du musicien plombant son coeur aussi douloureusement que les mots qu'elle avait tenté pendant des décennies d'oublier. Oh elle s'était blessée toute seule oui, elle s'était imaginé que c'était un mal pour un bien, une morsure temporaire dans son âme qui finirait par guérir plus surement que le trou béant qu'il laisserait dans son être le jour où il l'abandonnerait pour la vie rangée du nobliau qu'il était. Et des années plus tard, ils n'avaient pas plus de vie que celles qu'ils avaient laissé au pied de cette tour, pas plus de famille que celles qu'ils avaient déjà. Il ne s'était pas marié, il n'avait pas d'enfant, il avait abandonné l'armée en même temps que les devoirs de son rang. Il était devenu ce qu'ils avaient rêvé d'être, lors de leur première escapade ici, libre. Et pour autant, il était toujours meurtri, elle l'avait vu. Il ne l'avait jamais oublié tout comme elle ne l'avait jamais oublié, non pas comme un premier amour, idyllique et juvénile, fanant avant la réalité du monde et de l'autre, mais comme l'opportunité manqué de son bonheur complet. Sans lui, elle se voyait amputé d'une part d'elle. Sans lui, le monde était bien terne. Et pourtant, ce n'était pas lui qui avait fait cela ... « Ne me laisse plus partir. » souffla-t-elle, ses yeux se fermant sur l'épaule du fae tandis qu'elle expirait sa volonté. S'il la laissait partir, elle n'y survivrait pas et deviendrait sans doute comme cette vieille mégère de prêtresse écarlate, imperméable au monde et aux sentiments.

And if you asked me to, if you asked me, I would lose it all
Like petals in a storm
'Cause darling I was born to press my head between your shoulder blades
At night when light is fading
Just to let you know I'm old, waylaid and feels like I am wading
Into carpet burns and carousels
Christ, you'll be the death of me

Elle n'aurait pu dire combien de temps elle passa ainsi, inspirant et expirant le parfum musqué, terreux presque résineux d'Arne. Il sentait la foret, il sentait la nature et elle se revoyait grimpant la montagne depuis Skogen ou se promenant à la recherche de pomme de pin dans les forets bordant Arvandor. Il sentait la maison. Après des minutes, ou des heures, elle finit par faire rouler sa tête sur son épaule, poussant de son front pour revenir lui faire face, les mèches noires de sa chevelure venant se mettre en travers de ses yeux clairs. Ils ne seraient peut être jamais ce qu'ils avaient tant rêvé de devenir, mais ils pouvaient être, tout simplement. Elle demeura alors ainsi, le regard fixé dans le siens, réfléchissant tout en gravant dans sa mémoire, les légères rides d'expression qui plissaient ses yeux, les traces de sa barbe naissante. « Fais un pacte avec moi. » finit-elle par dire aussi abruptement que si elle lui demandait une carafe d'eau. Les pactes étaient dangereux, elle le savait : mal formulé, ils finissaient invariablement par se retourner contre les contractants. C'était une vieille magie : plus ancienne que le Concordat, plus ancienne que les Sept Cours même, qui pouvait mettre au jeu de la promesse, des contrepartie aussi superficielle que profondément grave. Un pacte pouvait devenir une forme d'asservissement pour qui ne faisait pas attention aux termes employés mais plus la contrepartie était grande, plus la magie était forte et les enjeux du pactes gagnant en importance. « Moi, Breena Wessely, Haute Prêtresse de l'Automne, je jure de ne plus te mentir ou te rejeter, je promets que mon coeur est tien et que jamais plus je ne te laisserai. Puisse la déesse en être témoin, j'y engage ma magie de fae autant que de mentaliste. » Elle avait dit cela d'une autre, tournant son bras de manière a laisser sa paume vers le ciel, invitant Arne à pose son avant bras sur le sien. Ces mots étaient lourds de conséquences, songea-t-elle tandis qu'elle réalisait que, malgré ses quelques compétences au combat, être privée de sa magie revenait à une condamnation. Sans elle, elle perdrait son identité. Sans elle, elle n'était même plus certaine de pouvoir encore être la Haute Prêtresse de l'Automne. Mais sans lui, elle ne pourrait jamais plus être Breena.

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Il la réceptionna comme il l’avait fait des dizaines, des centaines de fois auparavant. Son torse comme lit, son épaule comme oreiller, ses bras comme des draps. Il l’enlaçait avec une douceur sans fin, lui caressant les cheveux, repoussant une longue mèche brune derrière son oreille pointue pour libérer la tempe chaude contre laquelle il vint poser ses lèvres. Simplement pour ressentir sa chaleur, respirer son odeur. Sa simple proximité l’apaisait. Les yeux fermés, son souffle était si calme que son torse se soulevait à peine, et sa respiration était presque inaudible.

« Ne me laisse plus. »

Arne sentit les larmes monter à ses yeux clos, et resserra son emprise sur son Âme Sœur. Il sentit en son sein une douleur aigüe, la même qu’il avait ressentie des décennies auparavant, quand elle l’avait quitté. Il n’avait pas plus compris alors qu’il ne comprenait là. Jamais il ne l’aurait laissée, l’idée même qu’elle puisse le penser lui était insupportable. Elle avait été avec lui à chaque instant depuis leur première rencontre, physiquement ou dans ses pensées, qu’il l’ait voulu ou non. Tenace comme le vin sur une chemise, ou le sang sur des mains. Il avait dû apprendre à vivre sans elle, puis avec son souvenir sempiternel.

« Ne me laisse plus partir. »

Un sanglot répondit à cette phrase, aussi douloureuse que libératrice, tandis qu’il serrait l’amour de sa vie dans ses bras en tremblant, tentant tant bien que mal de contrôler la pression exercée pour ne pas l’écraser. Il se souvenait avoir tenté de la convaincre de rester. Il se demandait même s’il n’avait pas tenté physiquement de l’empêcher de partir. Il n’avait pas réussi alors, comment le pourrait-il maintenant ? Lui qui avait passé tant de temps à tenter de se convaincre qu’elle, au moins, était plus heureuse ainsi. Lui qui craignait à tout moment de se réveiller, seul, en larmes et en sueur. Alors il la garda contre lui, laissant s’échapper cette peine qu’il avait gardée pour lui pendant tout ce temps. Pour lui montrer à la fois combien il tenait à elle, mais aussi combien elle l’avait blessé. Il ne savait pas plus s’il serait capable de l’empêcher de partir que s’il serait capable de se relever d’un nouvel abandon. À quoi bon, maintenant qu’il avait constaté qu’elle le hanterait à jamais.

Quand enfin elle se décolla de lui, il s’était calmé de nouveau. Il n’avait fait aucun effort pour se cacher, ou se retenir. Il n’avait pas non-plus tenté de tarir ses larmes. Contre elle, il s’était laissé aller, jusqu’à se sentir mieux, libéré. Jusqu’à un silence confortable, uniquement entrecoupé de ses reniflements. Et il ne ressentit aucune honte non-plus lorsqu’il tint son regard, les yeux rougis.

« Fais un pacte avec moi. »

Arne déglutit, mais ne répondit pas. Il connaissait la puissance des pactes, et aurait été prudent dans n’importe quelle autre situation. Mais pas avec elle.

« Moi, Breena Wessely, Haute Prêtresse de l'Automne, je jure de ne plus te mentir ou te rejeter, je promets que mon coeur est tien et que jamais plus je ne te laisserai. Puisse la déesse en être témoin, j'y engage ma magie de fae autant que de mentaliste. »

Arne était bouche bée. De l’afflux de pensées qui surgirent de son esprit perturbé, seuls quelques mots réussirent à lui échapper :

« Oh… Comment… »

Le barde peinait toujours à réaliser la valeur de ce qu’elle venait de mettre en jeu, l’ampleur de ce serment qu’elle venait de faire.

« Comme c’est déraisonnable… »

Il vint lui caresser la joue, la gorge nouée, posant sur elle un regard surchargé d’amour.

« Comme je suis déraisonnablement amoureux de tout ce que tu fais… »

Il observa la paume de la main de la belle, tournée vers le ciel, prit d’un bref ricanement nerveux, et chercha dans les yeux de Breena la confirmation de leur folie commune, avant de s’emparer de son avant-bras. Il déglutit une dernière fois, et prit une grande inspiration.

« Moi, Arne Lund, je te jure de ne plus prétendre être quelqu’un que je ne suis pas, je promets que mon cœur est tien, et que jamais plus je ne te laisserai partir. Puisse la déesse en être témoin, j’y engage ma voix. »

Un frisson le parcourut, mais sa voix resta claire de bout en bout, et il ne la quitta pas du regard. Il lui fallut quelques instants pour réaliser qu’il avait oublié de mentionner son titre, trop habitué qu’il était à n’être qu’Arne. Mais il ne serait plus juste Arne à présent, il serait son Arne. Resserrant sa prise sur l’avant-bras de la belle, l’attirant jusqu’à lui pour l’embrasser, il songea que cela lui suffisait.
Breena Wessely
Grand·e Fae de l'Automne
Breena Wessely
Pseudo : Insomnia
Pronoms irl : elle
Faceclaim : Natasha O'Keeffe (c) aslaug
Comptes : l. valois, n. volyn, a. storgaard & a. stenström
Messages : 236
Aeskells : 898
Triggers : viol, torture et abus sur mineurs.
Contents : dépression, mensonge & manipulation, conduite à risque
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Pronom : SHE/HER — elle s'est toujours identifiée ainsi.
Âge : 77 YO — si elle semble éternellement figée dans une trentaine sérieuse, son regard trahis les années que son physique ne montre pas.
Race : HIGH FAE — ses oreilles pointent sous sa chevelure rousse mais malgré le teint hâlé qui rehausse son regard, elle appartient aux faes de l'automne.
Cour : TWILIGHT — depuis le premier souffle.
Résidence : ARVANDOR — au sein du temple, surveillant l'aulne sacré de la Cour de l'Automne
Occupation : AUTUMN HIGH PRIETESS — depuis quelques années après une carrière de mentaliste au sein de l'Ajah Grise
Statut social : COMMONER — produit de Calanmai, engeance de soeur rouge qui n'a jamais quitté la Cour du Crépuscule. Aujourd'hui prêtresse respectée dont l'avenir est lié aux flammes
Statut civil : IN LOVE — si officiellement elle est dévouée au temple et à la foi, elle est liée à son âme soeur devant la Mère
Orientation sexuelle : BISEXUAL — assumée, elle se complait dans tous les draps, quel qu'il soit.
Âme sœur : ARNE LUND — le nom qu'elle a tant voulu oublié mais qui s'impose toujours à elle. Son coeur est à lui, depuis le premier jour et jusqu'à la fin.
Allégeance : TWILIGHT BUT CESARE — par devoir, à la Cour du Crépuscule. Mais vacillante est la loyauté face aux ambitions partagées. Son rôle n'est une pas de se dédier entièrement à la Cour de l'Automne et à Cesare Monteserre ?
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Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
Staff
je gère la place
Prêtresse
je répands la foi
Crépuscule
fidèle à la cour du crépuscule
Aulne
je sers le temple de l'automne
Feu
magie de l'automne
Beltane
j'ai survécu à Beltane 836
Bal des Mirages
j'étais au dernier bal de 836
Discours
j'étais au discours d'Ehsan
Ancien·ne
j'étais là avant le reboot
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Ami·e du peuple
j'ai ramené des membres
Âme généreuse
j'ai offert des cadeaux
Bal des Astres
j'étais au dernier bal de 837
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Ruin
PLAY | w/ @Arne Lund - mai 836


Au fil des ans, Breena avait finit par apprendre à composer une assurance de façade qui lui assurait de toujours paraitre confiante en ses choix, en ses paroles. Même les affirmations qu'elle offrait à Cesare n'étaient parfois pas aussi pleines de certitude qu'elle voulait bien le laisser croire. Ainsi, malgré le ton ferme qui venaient de prononcer sa part d'un pacte qui n'attendait que la participation de l'hivernal, la fae eut un doute. Malgré les retrouvailles pleines d'émotion, malgré leur mémoire partagée, peut être n'envisageait-il pas les choses de la même manière ? Peut être était-il prêt à pardonner les décennies de silence mais pas à envisager revivre quoi que ce soit avec celle qui lui avait brisé le coeur ? Elle se sentait redevenir l'enfant qui déambulait sans but dans les couloirs de l'orphelinat, la novice qui regardait ses camarades partir en permission dans leur famille tandis qu'elle demeurait, éternelle solitaire, à la Tour. La crainte de l'abandon était toujours là. Elle guidait ses décisions depuis tant d'année que l'apparent détachement de la Haute-Prêtresse aurait pu faire illusion. Pourtant, en choisissant de faire un pacte si lourd d'implication avec Arne, Breena savait qu'elle prenait un risque non pas dans le contenu du marché en lui même, mais dans son essence même. Elle eut l'impression que le temps s'allongeait, torturant son âme tandis que son coeur semblait peser une tonne dans sa poitrine attendant de savoir qui de la chute ou de l'extase mettrait fin à ses tourments.

Une seconde. Deux secondes. La mine hébété du musicien accueillie les paroles presque rituelles qu'elle venait de prononcer avant que la réalisation ne le frappe. La malice soudaine de son regard lui rappela ses facéties du temps passés et le pétillement semblable à celui qu'il avait eut le premier soir en l'éloignant du hall de réception du palais de givre pour l'inviter dans les quartiers privés de la famille la ramena à une époque lointaine. Son sourire était telle une machine à remonter le temps et elle n'entendit que brièvement, trop perdue dans l'expression espiègle qu'elle redécouvrait, les paroles qu'il prononça à sa suite. Une seconde. Deux secondes. Et elle réalisa. Les pactes n'étaient pas forcément des échanges équivalents : souvent conclut pour un service, une faveur, ils se faisaient au détriment d'un des partis. Quoi qu'il eut une magie des plus artistiques qu'il aurait pu mettre en jeu dans ce marché, il avait préféré parier sur quelque chose de plus fort et elle comprit. Le pouvoir des mots commença son oeuvre et elle sentit la morsure magique remonter le long de ses doigts, courir sur son bras. Ils venaient de mettre au pacte ce qui les caractérisaient le plus, ce qui était l'essence même de ce qu'ils étaient devenus. Sans sa magie, elle devenait aussi fragile que les humains de l'autre côté du mur, elle perdrait sans doute sa place de Haute Prêtresse et serait reléguer au rang d'enfant de l'Automne jusqu'à ce que le temps se charge du reste. Sans sa voix, Arne perdait ce qui faisait de lui l'être libre et artistique qu'il était, le laissant sans doute à la merci des ambitions familiales ou, dans le pire des cas, au dénuement d'une vie de roturier. « Tu es bien plus déraisonnable que moi. » fit-elle remarquer avec un froncement de sourcil. Cependant, cela lui ressemblait. C'était tellement lui de se jeter à corps perdu dans les choses les plus douteuses, les situations les plus dangereuses. Elle eut une expiration épuisée, malmenée par les hauts et bas de ses émotions, magiquement vidée par ses impulsions. Elle guetta leurs mains, la peau visible de leurs bras à la recherche du dessin qui trahissait le lien magique qui venait de s'établir, le pacte qu'ils venaient de conclure. L'automnale était sur le point d'abandonner quand son regard fut attiré par une marque sombre, un contraste nouveau sur les chaînes dorées qui glissaient sur sa gorge jusqu'au creux de sa poitrine. Entre les deux pans de tissus orangés qui dissimulaient ses seins tout en offrant un décolleté des plus plongeants où dansaient les pierres qu'elle portait autour du coup, des entrelacs noirs s'étaient inscrits sur sa peau. Du bout du doigts, elle écarta une chainette, laissant son index suivre les courbes sombres, redessinant la forme nouvelle qui semblait avoir toujours été là. « Mais nous avons sans doute été raisonnables bien trop longtemps ... » souffla-t-elle alors, se détachant de la marque du pacte pour retrouver le regard de l'hivernal.

Pour autant, alors que retombait doucement les émotions, Breena sentit la lourdeur de son âme revenir : quoi qu'au bonheur des retrouvailles, les choses n'en demeuraient pas moins similaires à ce qu'elles étaient des années plus tôt. Les voeux du Crépuscule ne pouvaient être brisés, elle était toujours liée à la Tour du Pendule, liée au temple d'Arvandor avec ce que cela impliquait de sacrifices personnels. N'était-ce pas le secret qui avait finit par les séparer ? Ou du moins les mauvaises interprétations qu'ils se faisaient des désirs de l'autre, renforcés par les frustrations que leur relation secrète imposait ? Elle ne voulait pas qu'ils en arrivent à se refaire du mal, d'autant qu'ils venaient de mettre de lourdes conséquences dans les mensonges et omissions qu'ils pouvaient se livrer. « Ma situation n'a guère changée depuis toutes ses années, j'ai juste troqué la Tour de Hvitsen pour le temple d'Arvandor. » finit-elle par dire avec hésitation, craignant de le voir se fermer, de l'imaginer prendre déjà des voies de secours au marché qu'ils venaient de faire. « Je n'ai plus de Haute-Prêtresse pour me réprimander mais ... » Mais si elle était plus libre de ses mouvements, elle n'en demeurait pas moins une prêtresse : elle ne pourrait jamais se marier et il serait compliqué pour elle d'avoir des enfants, elle ne voulait pas risquer de le voir s'engager dans une relation qui lui causerait peine ou tort. Elle l'aimait, c'était certain, mais elle ne pouvait rien lui promettre de plus que ce qu'elle pouvait lui donner actuellement : quelques heures volées loin du monde, quelques instant à la dérobée où elle n'était plus la prêtresse d'Arvandor et où il n'était pas le neveu d'Einar Asgeir. Avec le temps, peut être pourraient-ils se permettre d'être moins discret quoi que si elle se moquait qu'on lui prêta un amant, les conséquences seraient plus lourdes pour le fils d'un baron entretenant une liaison avec une prêtresse étrangère. Qu'en dirait les hivernaux ? Qu'en dirait sa famille ? Elle ignorait ce que le futur leur réservait mais elle voulait qu'ils prennent la décision ensemble, cette fois.

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┗ the fire priestess ┛
I'M SCARED OF THE LOVE I HAVE FOR YOU. BECAUSE I KNOW IT WILL RUIN ME. AND I ALSO KNOW, I WILL LET IT.
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