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The path of daggers (Revka)
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Grand·e Fae de l'Hiver
Pseudo : Insomnia
Pronoms irl : elle
Faceclaim : Austin Butler (c) kiddressources
Comptes : l. valois, n. volyn, b. wessely & a. storgaard
Messages : 102
Aeskells : 583
Triggers : viol, torture et abus sur mineurs.
Contents : décès, maladie, répression armée, chantage
Pronom : HE/HIM — il ne s'est jamais considéré autrement.
Âge : 58 YO — à peine sorti de l'enfance
Race : HIGH FAE — la glace autant que la longévité dans le sang.
Cour : WINTER COURT — le royaume des montagnes enneigées et des lacs gelés
Résidence : FORNHEIM — fief de sa famille et désormais son lieu de résidence permanent
Occupation : HIGH LORD — jeune seigneur qui n'était pas prêt à le devenir, les responsabilités qui vont avec le titre ne lui sont pas encore entièrement familières.
Statut social : NOBLE — il appartient à l'une des quatre familles seigneuriales de sa Cour.
Statut civil : SINGLE — il se murmure que son oncle serait en grande discussion pour le fiancer à Neva Madsen.
Orientation sexuelle : STRAIGHT — il n'est sensible qu'aux charmes des demoiselles
Âme sœur : KÁRA DE KUIPER — où quand la proximité de sa famille avec le Crépuscule lui joue des tours.
Allégeance : FORNHEIM / WINTER — le bien de son peuple avant tout.
Zone libre :
Aesthetic 1 :
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fidèle à la cour de l'hiver
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the path of daggers
PLAY | w/ @Revka Stenström - avril 837
Il n'était pas revenu à Elysium depuis près d'une année laissant derrière lui les complots de son oncle pour lui dégoter une fiancée et les soucis que certains barons lui avait causé en se frottant d'un peu trop près aux Ozerov. Et si l'hiver lui avait parut interminable, la manière dont la cité reine restait éternellement la même le troublait. Il avait déjà eut cette sensation l'année passée lorsqu'il était revenu pour la première fois sans ses parents, persuadé que la ville, la demeure de sa famille lui paraitraient différentes maintenant qu'ils étaient partis. Il n'en était rien. Pas plus qu'elles ne l'étaient aujourd'hui. Tandis qu'il traversait la cité en direction du Bois de l'Hiver, Askel se surprit à penser à la jeune fille de la taverne, la durast aux cheveux blonds. Kara. Il aurait aimé la revoir mais il doutait de pouvoir être présent lors de la saison, pas avec ce qui l'appelait à Hvitsen, pas avec ce qui était la raison de sa présence à Elysium ce jour. Il avait refusé la présence d'Arnvid, s'il ne doutait pas de l'inquiétude de son oncle face à la tentative d'assassinat qui l'avait visé six mois plus tôt, il préférait éviter de le savoir dans l'ombre d'une porte, épiant ses conversations pour mieux discuter ses décisions. S'il s'était tamisé avec sa prêtresse, il l'avait laissé dans le centre de la cité assurant qu'il la préviendrait quand il avait finit ce qu'il avait à faire ou quand il aurait besoin d'elle.
Tandis qu'il traversait le bois de l'hiver, il ne pu s'empêcher de constater l'aspect paisible mais légèrement lugubre de ce bois d'ordinaire si vivant. Les comtes et barons venaient généralement en avance, animant le quartier aujourd'hui abandonné avant l'arrivée des grands seigneurs. Le printemps était jeune, les préparatifs de la nouvelle saison étaient en cours mais la plupart des manoirs demeuraient déserts, vidés de leurs propriétaires, tout juste entretenues par quelques domestiques. Ce n'était pas le cas de la demeure des Stenström où le soleil de la fin de matinée se reflétait dans des vitres impeccables. Nul rideaux ou volets pour calfeutrer la luminosité, une fenêtre ouverte à l'étage et le tintement des assiettes provenant des cuisines : il n'y avait aucun doute, la résidence était habitée. Et c'était justement la personne qui vivait dans la bâtisse qu'Askel venait voir : sa soeur jumelle, Revka. Après une seconde à regarder la façade, espérant que la bonne tenue de la maison était un signe que sa soeur se remettait lentement mais surement, Askel entra. Cela ne faisait pas si longtemps que la jeune fae avait décidé d'abandonner les terres hivernales pour le calme de leur résidence secondaire en ville, et s'il n'avait eut besoin de rester à Fornheim pour l'hiver, sans doute l'aurait-il accompagné. C'était déchiré entre son devoir et son coeur qu'Askel avait laissé Revka partir, lui adressant autant de lettre et de vif-argents que son emploi du temps lui permettait, regrettant de ne pouvoir la voir. Cependant, une part de lui préférait la savoir loin : loin du caractère directeur de leur oncle, loin des projets matrimoniaux qui rythmait les disputes qu'ils avaient, loin de l'injonction à produire, aussi vite que possible, un héritier. Prise dans son deuil, dans sa peine, elle n'aurait pu se remettre de voir sa propre douleur oubliée au profit des réjouissances qu'Arnvid voulait organiser aussi vite que possible à Fornheim et aussi douloureux fut-il pour lui de la voir partir à nouveau, il savait que c'était mieux ainsi.
Il entra sans frapper -après tout, il était chez lui- et son arrivée fut accueillie par le garde-à-vous des domestiques, un léger murmure empêchant un silence total avant que majordome n'arrive en hâte le saluant d'un "jeune maître" qu'Askel balaya d'une main. «
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and if i only could, make a deal with god. and get him to swap our places. be running up that road, be running up that hill. be running up that building. ஃ
Grand·e Fae de l'Hiver
Pseudo : enfant sauvage
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Comptes : Cesare, Sylas, Adrielle & Atlas.
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Triggers : À discuter au préalable.
Contents : Fausse couche, deuil périnatal et sexisme.
Pronom : ELLE — une malédiction en soit étant donné sa cour de naissance.
Âge : 58 ANS
Race : GRANDE FAE
Cour : HIVER
Résidence : ELYSIUM
Occupation : EPAVE À LA DÉRIVE
Statut social : NOBLE
Statut civil : VEUVE
Orientation sexuelle : HETERO
Âme sœur : FENRYS
Allégeance : À ELLE-MÊME
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The path of daggers
Durant les derniers mois, Revka avait appris à connaître un visage d’Elysium qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’admirer. C’est qu’elle se rendait habituellement dans la capitale à l’occasion de la saison sociale, une période de l’année rythmée par des bals, des réceptions et autres divertissements en tous genres. Or, lorsqu’elle avait mis les pieds dans le Bois de l’Hiver en février, elle s’était retrouvée devant un manoir endormi au milieu d’une forêt étrangement silencieuse. L’ancienne Revka aurait trouvé cette vision sinistre. Elle aurait été assaillie d’un frisson sur l’échine. La nouvelle Revka était soulagée. Elle avait trouvé un réconfort dans cet endormissement et ce silence.
Ici, personne n’attendait rien d’elle. Personne n’avait la mine désolée. Personne ne lui posait de question sur son humeur. Personne ne pinçait les lèvres lorsqu’elle se réveillait avec les yeux rougis par les pleurs. Personne n’était mal à l’aise devant sa mine fatiguée. Les domestiques allaient comme des fantômes et lui adressaient la parole lorsqu’ils voyaient à ses besoins, mais ils ne tentaient pas de la consoler et ne semblaient pas tourmentés par son chagrin.
Revka occupait ses journées entre la bibliothèque familiale et la véranda où elle rédigeait ses correspondances. Elle faisait des promenades entre les arbres de la forêt. Parfois, elle osait visiter quelques veuves qui coulaient des jours tranquilles dans la capitale pour une partie de cartes. Elles comprenaient ce que Revka avait vécu. Elles n’avaient pas l’œil désolé ou inquisiteur qui éveillait des frissons de dégoût chez la belle aux cheveux d’argent.
Durant ses promenades entre les arbres dont les branches ployaient sous la neige immaculée, son regard pâle n’avait pas tardé à se poser sur un autre glorieux palais que celui des Stenström, profondément endormi dans la sylve. Celui où elle avait accompagné son époux chaque été après leur mariage. Et la douleur avait ressurgi de plus belle. Le manoir de la famille Helvar posait sur elle ses grandes prunelles vitreuses remplies de souvenirs chaque fois qu’elle passait dans les allées recouvertes de neige folle. Des réminiscences heureuses qui tournaient rapidement au cauchemar lorsqu’elle s’assoupissait enfin pour la nuit. Parviendrait-elle un jour à surmonter cette terrible épreuve ? Avec Sven s’était éteint son meilleur ami — après Askel évidemment. Avec lui, sa vie était volée en fumée.
Les sentiments s’enchevêtraient en elle, comme un blizzard balayant tout sur son passage. Elle se demandait à quoi aurait ressemblé son existence si sa Skadi avait survécu. Elle avait chipé les missives qu’avaient échangé Arnvid et Fenrys. Le frère de son défunt époux avait écrit qu’il reconnaîtrait l’enfant comme l’héritier de Skogen s’il était mâle. Il n’avait pas dit ce qu’il comptait faire de Revka si l’enfant était une fille. L’aurait-elle laissée élever sa fille dans ce palais d’Elysium pendant qu’il régnait sur son domaine à Skogen ? L’aurait-elle exilée malgré tout ? Malgré l’existence d’une enfant qui portait son sang ?
Évidemment, ces questionnements n’avaient plus d’importance. Skadi n’avait jamais été que l’ombre d’un bonheur, l’ombre d’un malheur. Ses sentiments pour l’enfant qu’elle avait porté en son sein avaient été tellement troubles. La douleur qu’elle ressentait face à ses propres appréhensions, face à son soulagement que tout soit enfin terminé… la douleur avait disparu. Elle avait été balayée en quelques heures sous les doigts d’Aghnar. Soudainement, du jour au lendemain, Revka avait cessé de pleurer, avait cessé de retenir le cri de détresse qui voulait la déchirer chaque fois que quelque chose lui rappelait Sven ou Fenrys ou Skadi. Du jour au lendemain, voir le manoir des Helvar et ses fenêtres qui lui renvoyaient les souvenirs de son mariage et de son deuil n’avait plus éveillé qu’un sentiment sourd qui ne lui faisait plus rien.
Cet après-midi-là, Revka s’était enfermée dans la véranda entourée d’une pile de lettres auxquelles elle devait répondre. Elle était plongée dans une missive qu’elle préparait pour rassurer Siriel quant à sa bonne santé, mentale et physique, mesurant les mots qu’elle couchait sur le papier avec soin. Les sourcils froncés, elle se remettait en question l’une de ses phrases quand Askel pénétra dans la pièce. La blonde était tellement absorbée dans sa contemplation de la note qu’elle rédigeait qu’elle ne l’entendit même pas prononcer son nom. Ses doigts sur son bras la firent sursauter.
«Askel ! Mais qu’elle bonne surprise ! s’écria-t-elle en sautant sur ses pieds, jetant ses bras autour du cou de son frère. Revka savait à quel point il avait du mal à accepter cette séparation. Tu m’as tellement manqué. Elle brisa l’étreinte d’un coup pour plonger ses iris pâles dans ceux de son frère. Tout va bien ? Ne me dis pas que tu apportes de mauvaises nouvelles ? Je ne t’attendais pas avant plusieurs semaines… » Son visage s’était illuminé en apercevant cet homme qu’elle considérait comme son reflet. Askel était celui qu’elle considérait comme sa moitié. Ils se ressemblaient physiquement, mais ils n’auraient pas pu être plus différents autrement. C’était là la beauté de leur fusion : ils se complétaient. D’ailleurs Askel était le mieux placé pour découvrir que quelque chose clochait chez elle. Parce qu’elle revenait lentement à son état normal. Un changement drastique en l’espace de quelques mois considérant l’état dans lequel elle s’était retrouvé après les événements de l’automne précédent…
Ici, personne n’attendait rien d’elle. Personne n’avait la mine désolée. Personne ne lui posait de question sur son humeur. Personne ne pinçait les lèvres lorsqu’elle se réveillait avec les yeux rougis par les pleurs. Personne n’était mal à l’aise devant sa mine fatiguée. Les domestiques allaient comme des fantômes et lui adressaient la parole lorsqu’ils voyaient à ses besoins, mais ils ne tentaient pas de la consoler et ne semblaient pas tourmentés par son chagrin.
Revka occupait ses journées entre la bibliothèque familiale et la véranda où elle rédigeait ses correspondances. Elle faisait des promenades entre les arbres de la forêt. Parfois, elle osait visiter quelques veuves qui coulaient des jours tranquilles dans la capitale pour une partie de cartes. Elles comprenaient ce que Revka avait vécu. Elles n’avaient pas l’œil désolé ou inquisiteur qui éveillait des frissons de dégoût chez la belle aux cheveux d’argent.
Durant ses promenades entre les arbres dont les branches ployaient sous la neige immaculée, son regard pâle n’avait pas tardé à se poser sur un autre glorieux palais que celui des Stenström, profondément endormi dans la sylve. Celui où elle avait accompagné son époux chaque été après leur mariage. Et la douleur avait ressurgi de plus belle. Le manoir de la famille Helvar posait sur elle ses grandes prunelles vitreuses remplies de souvenirs chaque fois qu’elle passait dans les allées recouvertes de neige folle. Des réminiscences heureuses qui tournaient rapidement au cauchemar lorsqu’elle s’assoupissait enfin pour la nuit. Parviendrait-elle un jour à surmonter cette terrible épreuve ? Avec Sven s’était éteint son meilleur ami — après Askel évidemment. Avec lui, sa vie était volée en fumée.
Les sentiments s’enchevêtraient en elle, comme un blizzard balayant tout sur son passage. Elle se demandait à quoi aurait ressemblé son existence si sa Skadi avait survécu. Elle avait chipé les missives qu’avaient échangé Arnvid et Fenrys. Le frère de son défunt époux avait écrit qu’il reconnaîtrait l’enfant comme l’héritier de Skogen s’il était mâle. Il n’avait pas dit ce qu’il comptait faire de Revka si l’enfant était une fille. L’aurait-elle laissée élever sa fille dans ce palais d’Elysium pendant qu’il régnait sur son domaine à Skogen ? L’aurait-elle exilée malgré tout ? Malgré l’existence d’une enfant qui portait son sang ?
Évidemment, ces questionnements n’avaient plus d’importance. Skadi n’avait jamais été que l’ombre d’un bonheur, l’ombre d’un malheur. Ses sentiments pour l’enfant qu’elle avait porté en son sein avaient été tellement troubles. La douleur qu’elle ressentait face à ses propres appréhensions, face à son soulagement que tout soit enfin terminé… la douleur avait disparu. Elle avait été balayée en quelques heures sous les doigts d’Aghnar. Soudainement, du jour au lendemain, Revka avait cessé de pleurer, avait cessé de retenir le cri de détresse qui voulait la déchirer chaque fois que quelque chose lui rappelait Sven ou Fenrys ou Skadi. Du jour au lendemain, voir le manoir des Helvar et ses fenêtres qui lui renvoyaient les souvenirs de son mariage et de son deuil n’avait plus éveillé qu’un sentiment sourd qui ne lui faisait plus rien.
Cet après-midi-là, Revka s’était enfermée dans la véranda entourée d’une pile de lettres auxquelles elle devait répondre. Elle était plongée dans une missive qu’elle préparait pour rassurer Siriel quant à sa bonne santé, mentale et physique, mesurant les mots qu’elle couchait sur le papier avec soin. Les sourcils froncés, elle se remettait en question l’une de ses phrases quand Askel pénétra dans la pièce. La blonde était tellement absorbée dans sa contemplation de la note qu’elle rédigeait qu’elle ne l’entendit même pas prononcer son nom. Ses doigts sur son bras la firent sursauter.
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Avril 837 avec @Askel Stenström ∙ code par alcara
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Statut social : NOBLE — il appartient à l'une des quatre familles seigneuriales de sa Cour.
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the path of daggers
PLAY | w/ @Revka Stenström - avril 837
Askel aurait eut grand peine à expliquer le lien qui l'unissait à Revka. C'était sa soeur bien sur, et il aimait autant les deux cadettes qui les avaient suivis dans la famille mais cela allait bien plus loin. Ils étaient ensemble depuis le premier jour, et par moment, il lui semblait qu'ils partageaient un même esprit. Du moins, jusqu'à ce que sa jumelle parte se marier à Skogen et tandis qu'il était envoyé à Isvann pour y faire son service militaire. Jusqu'à ce qu'elle connaisse la joie de la maternité et le désespoir de se la voir arracher. A présent, Askel peinait à comprendre Revka, conscient qu'il ne pourrait jamais imaginer ce qu'elle avait vécu. L'étrangeté de ce décalage qu'il ne leur avait jamais connu expliquait peut être qu'il soit si patient, si prompt à la laisser faire ce qu'il désirait ? C'était l'hypothèse qu'avançait leur oncle, exaspéré de voir sa nièce se complaire loin de leurs terres natales dans il ne savait quel quotidien. Le fae, lui, était déterminé à lui laisser le temps dont elle avait besoin : que lui importait une nouvelle alliance à ce jour ou ce que l'on pouvait bien dire à l'idée que sa jumelle soit seule à Elysium, elle avait amplement fait son devoir et méritait bien un peu de paix.
La revoir suffit a effacer l'inquiétude grandissante que les médisances d'Arnvid avait pu éveiller dans son esprit : elle était là, elle semblait aller bien et sa présence comblait à elle seule le vide qu'il ressentait depuis la disparition de leurs parents. Ses bras entourèrent la taille délicate, l'âme d'Askel appréciant de retrouver sa moitié, partageant la joie d'enfin la voir. «
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j'étais au dernier bal de 837
The path of daggers
Les joues de Revka prirent une étrange teinte rosée face à sa plaisanterie. La veuve enfilait les nuits d'ivresse depuis quelques temps. Parfois dans la demeure de quelque matriarche en recherche de compagnie, d'autres fois dans des tavernes des beaux quartiers d'Elysium où elle se perdait parmi les visages inconnus, devenant une seule âme parmi tant d'autres. Elle savait que ce genre de choses ne plairait pas à Arnvid. Leur oncle avait tenu à ce qu'elle ait un nombre significatif de gardes dans le manoir durant son séjour dans la capitale et Revka avait plié à contrecœur. Échapper à la vigilance de ses protecteurs faisait désormais partie des hobbies de la fille aux cheveux d'argent, et elle y prenait un plaisir fou.
Pendant un instant, elle craignit que son frère n'ait appris qu'elle s'adonnait à quelques escapades risquées en ville et ne soit sur le point de la réprimander. La panique lui grimpa à l'échine avant de s'évanouir subitement lorsqu'il enchaîna avec des nouvelles de la politique hivernale. S'il lui arrivait d'envier son frère pour le privilège qu'il avait en tant qu'homme, pour l'aberration qu'était cette ignorance que le peuple hivernal avait envers leurs femmes, Revka était généralement heureuse d'avoir échappé aux complications politiques qui venaient avec les responsabilités d'un Seigneur. Elle était peu familière avec le paysage politique des autres cours, mais elle aimait railler son frère de temps en temps en disant que ce genre de prises de tête n'existeraient pas si les gros égos de la noblesse laissaient les femmes de leurs familles gérer leurs affaires à leur place.
Sauf que la santé de leur Suprême n'était pas un sujet de plaisanterie. Aussi, la jeune femme écoutait-elle avec attention, roulant presque des yeux à la mention de la haine d'Ivar Madsen envers l'héritière Asgeir. Elle avait du mal à comprendre comment le Seigneur d'Isvann pouvait avoir passé son existence à collaborer avec le Suprême et vouer une telle haine à sa fille. Comment quelqu'un pouvait-il être attaché à ses traditions au point d'en venir à haïr la fille de son ami ? Peut-être que l'homme craignait sincèrement que Sanna ne tente de nuire à la santé de son père pour mettre ses pattes sur le pouvoir, mais malgré ses propres réserves envers la Dame de Brynjolf, elle doutait fortement de ce genre de scénario.
«Je crois que tous les nôtres retiennent leur souffle depuis un an dans l'attente de l'annonce que notre Suprême s'est éteint. Après tout ce temps, l'espoir ne fait que décliner… L'annonce ne la surprenait pas. S'il avait été destiné à survivre au Fléau, Einar Asgeir n'aurait pas ainsi disparu depuis plus d'un an. Madsen pense que Sanna serait prête à mettre sa propre vie en danger pour éliminer son père ? Alors qu'elle n'a aucune garantie de se hisser sur le trône de Suprême par la suite ? Ça me semble absurde. Revka ne pouvait s'empêcher que songer que la vie de Sanna deviendrait infiniment plus difficile lorsque son père mourrait. Pour le moment, la jeune femme menait les rênes de leur famille à la place de son père. Plus longtemps il serait malade, plus elle garderait son emprise sur la Cour de l'Hiver. Elle a prêté Serment comme tout le monde. S'il meurt par sa faute, qui sait quelles conséquences pourraient s'ensuivre ? »
Elle entraîna son frère vers les fauteuils disposés dans la pièce, mettant un peu d'ordre dans les papiers qui traînaient partout, se demandant si elle devrait lui offre un brin d'aide. En tant que veuve, elle serait la personne parfaite pour s'immiscer dans l'entourage de Sanna Asgeir histoire de rassurer les messieurs quant à sa bonne foi. Sauf que l'idée de quitter son propre confort pour s'installer dans le giron d'une femme pour qui elle avait développé une aversion profonde la troublait. «Je suis désolée que tu doives gérer tout ça seul. Même si je suis sûre qu'Arnvid est là pour te prêter conseil… Elle tentait de modérer la pointe dans le ton de sa voix, mais savait que ses efforts étaient inutiles avec Askel. Dois-je en conclure que je ne te verrai pas beaucoup cet été ? » Il n'y avait pas de reproches dans cette question, mais son frère lui manquait beaucoup et la jeune femme réalisait maintenant que la situation chez eux l'empêcherait probablement de passer du temps à Elysium dans les mois à venir…
Pendant un instant, elle craignit que son frère n'ait appris qu'elle s'adonnait à quelques escapades risquées en ville et ne soit sur le point de la réprimander. La panique lui grimpa à l'échine avant de s'évanouir subitement lorsqu'il enchaîna avec des nouvelles de la politique hivernale. S'il lui arrivait d'envier son frère pour le privilège qu'il avait en tant qu'homme, pour l'aberration qu'était cette ignorance que le peuple hivernal avait envers leurs femmes, Revka était généralement heureuse d'avoir échappé aux complications politiques qui venaient avec les responsabilités d'un Seigneur. Elle était peu familière avec le paysage politique des autres cours, mais elle aimait railler son frère de temps en temps en disant que ce genre de prises de tête n'existeraient pas si les gros égos de la noblesse laissaient les femmes de leurs familles gérer leurs affaires à leur place.
Sauf que la santé de leur Suprême n'était pas un sujet de plaisanterie. Aussi, la jeune femme écoutait-elle avec attention, roulant presque des yeux à la mention de la haine d'Ivar Madsen envers l'héritière Asgeir. Elle avait du mal à comprendre comment le Seigneur d'Isvann pouvait avoir passé son existence à collaborer avec le Suprême et vouer une telle haine à sa fille. Comment quelqu'un pouvait-il être attaché à ses traditions au point d'en venir à haïr la fille de son ami ? Peut-être que l'homme craignait sincèrement que Sanna ne tente de nuire à la santé de son père pour mettre ses pattes sur le pouvoir, mais malgré ses propres réserves envers la Dame de Brynjolf, elle doutait fortement de ce genre de scénario.
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Elle entraîna son frère vers les fauteuils disposés dans la pièce, mettant un peu d'ordre dans les papiers qui traînaient partout, se demandant si elle devrait lui offre un brin d'aide. En tant que veuve, elle serait la personne parfaite pour s'immiscer dans l'entourage de Sanna Asgeir histoire de rassurer les messieurs quant à sa bonne foi. Sauf que l'idée de quitter son propre confort pour s'installer dans le giron d'une femme pour qui elle avait développé une aversion profonde la troublait. «
Avril 837 avec @Askel Stenström ∙ code par alcara
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Ils partageaient une même vision : Askel ne pouvait qu'approuver les remarques de sa jumelle, trouvant les préoccupations de ses confrères, et de son oncle, aussi déplacées qu'infondées. Le tatouage qui le liait aux trois autres seigneurs avaient des termes précis et il ne savait que trop bien ce qu'il risquait à le braver. Bien qu'il ne soit pas un intime de la Asgeir, il ne l'imaginait pas chercher à usurper le pouvoir, pas quant elle avait une chance sur quatre de rabattre le caquet de ces vieux faes traditionalistes. «
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Statut civil : VEUVE
Orientation sexuelle : HETERO
Âme sœur : FENRYS
Allégeance : À ELLE-MÊME
Aesthetic 1 :
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j'étais aux obsèques d'Einar Asgeir
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The path of daggers
Elle serra les dents machinalement en tendant ses dernières paroles, s'adossant au feuil dans lequel elle avait pris place. Ses traits se refroidirent et ses prunelles s'obscurcirent légèrement. Revka savait depuis toujours que son frère pourrait un jour être amener à siéger sur le trône du Suprême de l'Hiver. Longtemps, elle avait songé à cette possibilité avec fierté et espérance. Cette Revka-là avait péri en même temps que l'enfant qu'elle avait porté en son sein, en même temps que tous les rêves, les espoirs et les illusions qui l'avaient bercée durant des années. Si Askel devenait Suprême, quelqu'un devrait prendre sa place pour gérer Fornheim. Revka ne pardonnerait jamais son père de l'avoir éloignée du titre qui lui revenait de droit, mais elle savait qu'elle n'avait pas été outillée comme son frère pour gérer les affaires familiales. Les autres seigneurs s'attendraient à ce qu'il nomme leur oncle à l'intendance. C'était, après tout, le choix sage à faire étant donné l'expérience d'Arnvid.
Si Askel devait hériter du titre de Suprême, leur famille en souffrirait. C'était inévitable. En nommant Revka à l'intendance, Askel mettrait leurs affaires à mal et se mettrait à dos le reste des leaders de la Cour de l'Hiver qui ne voulaient pas voir les femmes se hisser vers de telles positions. En nommant Arnvid à l'intendance, Askel ouvrait un cadeau empoisonné. Le jeune Seigneur voyait leur oncle comme un modèle de vertu et de sagesse. Sa soeur aînée le voyait pour ce qu'il était : avide de pouvoir et d'opportunité. Lui laisser une telle emprise sur leur famille les rapprocherait irrémédiablement de la destruction.
«Et que feras-tu si tu devais te hisser à Hvitsten, dis-moi ? Sa voix était subitement tranchante. Elle évitait le regard de son frère, assaillie par un sentiment de détresse que son cerveau avait du mal à comprendre. Elle soupira un coup avant de reporter ses prunelles vers celles de sa moitié. Ne nous berçons pas d'illusions, Askel. Tu sais comme moi que je n'ai pas ce qu'il faut pour prendre ta place. Pas après tout ce qui s'est passé. »
Il suffisait de voir comment la noblesse traitait Sanna Asgeir pour s'imaginer le genre d'adversité auquel Revka devrait faire face une fois qu'elle aurait la main sur les ficelles de Fornheim. Il lui était arrivé d'imaginer la tête rougie d'Ivar Madsen lorsqu'il se présenterait pour discuter d'une nouvelle alliance nécessitant l'influence des Stenström dans le commerce fluvial. À une époque, ce genre de rêverie les aurait amusés. Depuis, on l'avait poussée à prendre un autre nom, à se prendre d'affection pour un homme qui avait connu une mort précipitée, on lui avait arraché son nom pour la renvoyer à son frère déshonorée et remplie d'une vie dont personne ne voulait plus. N'avait-elle déjà pas assez souffert de son statut de femme ? Devait-elle s'engager dans une destinée où on lui reprocherait encore sans arrêt d'être née avec le mauvais organe entre les jambes ? Devait-elle prendre ce rôle où tous se croiraient permis de la critiquer pour ses défauts et ses manquements, y compris ceux qui ne relevaient pas de sa volonté ?
«Crois-moi, je me suis longtemps réjouie à l'idée de te voir devenir le soleil de notre royaume, de pouvoir reprendre la place qui m'est due à la tête de notre famille même si ça ne devait être qu'en attendant que ton épouse ponde quelques héritiers... mais je ne sais plus si je suis assez forte pour ça. Ils n'ont jamais accepté Sanna. Ils ne m'accepteront pas davantage. Elle détourna le regard vers la vitre givrée de la véranda, observant les flocons qui tombaient du ciel dans le paysage éternellement silencieux du Bois de l'Hiver. Ils me détestent déjà... »
La déclaration était faite sans émotion. Platement. Parce que même si le sentiment de désespoir se logeait dans sa poitrine, les larmes ne coulaient plus, les tremblements ne faisaient plus surface. Revka disait ne pas être assez forte; la vérité c'est que l'idée de sortir de son confort l'horripilait. Elle méritait la tranquillité dont elle jouissait depuis quelques mois. Le décès d'Einar Asgeir ne devrait pas chambouler son existence de la sorte…
Si Askel devait hériter du titre de Suprême, leur famille en souffrirait. C'était inévitable. En nommant Revka à l'intendance, Askel mettrait leurs affaires à mal et se mettrait à dos le reste des leaders de la Cour de l'Hiver qui ne voulaient pas voir les femmes se hisser vers de telles positions. En nommant Arnvid à l'intendance, Askel ouvrait un cadeau empoisonné. Le jeune Seigneur voyait leur oncle comme un modèle de vertu et de sagesse. Sa soeur aînée le voyait pour ce qu'il était : avide de pouvoir et d'opportunité. Lui laisser une telle emprise sur leur famille les rapprocherait irrémédiablement de la destruction.
«
Il suffisait de voir comment la noblesse traitait Sanna Asgeir pour s'imaginer le genre d'adversité auquel Revka devrait faire face une fois qu'elle aurait la main sur les ficelles de Fornheim. Il lui était arrivé d'imaginer la tête rougie d'Ivar Madsen lorsqu'il se présenterait pour discuter d'une nouvelle alliance nécessitant l'influence des Stenström dans le commerce fluvial. À une époque, ce genre de rêverie les aurait amusés. Depuis, on l'avait poussée à prendre un autre nom, à se prendre d'affection pour un homme qui avait connu une mort précipitée, on lui avait arraché son nom pour la renvoyer à son frère déshonorée et remplie d'une vie dont personne ne voulait plus. N'avait-elle déjà pas assez souffert de son statut de femme ? Devait-elle s'engager dans une destinée où on lui reprocherait encore sans arrêt d'être née avec le mauvais organe entre les jambes ? Devait-elle prendre ce rôle où tous se croiraient permis de la critiquer pour ses défauts et ses manquements, y compris ceux qui ne relevaient pas de sa volonté ?
«
La déclaration était faite sans émotion. Platement. Parce que même si le sentiment de désespoir se logeait dans sa poitrine, les larmes ne coulaient plus, les tremblements ne faisaient plus surface. Revka disait ne pas être assez forte; la vérité c'est que l'idée de sortir de son confort l'horripilait. Elle méritait la tranquillité dont elle jouissait depuis quelques mois. Le décès d'Einar Asgeir ne devrait pas chambouler son existence de la sorte…
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Triggers : viol, torture et abus sur mineurs.
Contents : décès, maladie, répression armée, chantage
Pronom : HE/HIM — il ne s'est jamais considéré autrement.
Âge : 58 YO — à peine sorti de l'enfance
Race : HIGH FAE — la glace autant que la longévité dans le sang.
Cour : WINTER COURT — le royaume des montagnes enneigées et des lacs gelés
Résidence : FORNHEIM — fief de sa famille et désormais son lieu de résidence permanent
Occupation : HIGH LORD — jeune seigneur qui n'était pas prêt à le devenir, les responsabilités qui vont avec le titre ne lui sont pas encore entièrement familières.
Statut social : NOBLE — il appartient à l'une des quatre familles seigneuriales de sa Cour.
Statut civil : SINGLE — il se murmure que son oncle serait en grande discussion pour le fiancer à Neva Madsen.
Orientation sexuelle : STRAIGHT — il n'est sensible qu'aux charmes des demoiselles
Âme sœur : KÁRA DE KUIPER — où quand la proximité de sa famille avec le Crépuscule lui joue des tours.
Allégeance : FORNHEIM / WINTER — le bien de son peuple avant tout.
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the path of daggers
PLAY | w/ @Revka Stenström - avril 837
S'il se devait d'imaginer la chose, il ne croyait pas un seul instant que le rituel laisserait l'un de ses effets dans le Chaudron. Si l'âge moyen des grands seigneurs d'Evanor avait considérablement baissé depuis le Fléau, ils demeuraient certains faes d'un âge respectables qui apparaissaient comme doté d'une autorité plus naturelle, d'un savoir inné. Des quatre hivernaux, il songeait qu'il était le moins susceptible, avec Sanna bien sur, de succéder à Einar Asgeir : il n'y aspirait pas particulièrement, peinant encore à trouver ses marques au sein de son propre fief, mais il avait encore trop de choses à régler que ce fut avec lui même ou ses bannerets pour concevoir d'être réellement un candidat à la Couronne de l'Hiver. «
Il soupira tandis que la mention d'épouse, d'enfant, le détournait d'elle pour chercher une échappatoire dans la vue sur le parc à l'extérieure de la demeure. A croire qu'ils n'avaient que ce mot là à la bouche tous autant qu'ils étaient.«
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Triggers : À discuter au préalable.
Contents : Fausse couche, deuil périnatal et sexisme.
Pronom : ELLE — une malédiction en soit étant donné sa cour de naissance.
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The path of daggers
Un sourire effleura ses lèvres un instant lorsqu’Askel mentionna sa lassitude face à cette saison sociale qui n’était même pas encore commencée. Elle n’était ainsi pas la seule à appréhender la chose. Elysium était devenue un refuge pour la jeune veuve. Les familles nobles laissaient parfois certains des leurs derrière pour voir à la gestion des domestiques qui entretenaient leurs manoirs, mais la majorité quittaient la capitale. Un calme solennel s’installait dans le Bois des quatre saisons et Revka n’était pas encore prête à le voir disparaître pour laisser place à la frénésie des seigneurs et des dames qui se lançaient à la recherche des prétendants pour leurs héritiers. Elle avait pourtant attendu cette période de l’année avec impatience dans le passé…
Sa lippe ne tarda pas à retomber face au discours de son frère. Ils voulaient Aghnar. Tout le monde veut toujours Aghnar de toute façon... Ils n’avaient jamais abordé ce sujet ensemble. Revka savait que la petite noblesse s’était révoltée lorsqu’Askel était devenu Seigneur. Pourquoi en aurait-il été autrement ? Voilà des décennies qu’Aghnar avait quitté Fornheim pour prêter allégeance à la Cour du Crépuscule. Revka n’avait jamais compris l’espoir qui avait continué à flotter dans l’esprit de leurs bannerets. L’affirmation d’Askel la blessa plus qu’elle ne l’aurait cru. Parce que longtemps, Revka avait regretté le départ d’Aghnar. Parce que longtemps, Revka avait compté les nuits qui la séparaient de celui que tout le monde appelait son frère, celui qu’elle croyait être son âme sœur.
Revka posa une main sur la joue de son frère, l’obligeant à détourner le regard du paysage qu’il observait pour la regarder dans les yeux. Et pour la première fois de son existence, la princesse des glaces se surprit à déverser un brin de haine envers l’homme qu’elle avait idolâtré durant des années : «Aghnar nous a abandonnés. Aghnar a préféré devenir le pion de l’homme qui l’a mis dans le ventre de sa mère plutôt que de rester auprès de notre famille. Aghnar n’a jamais été l’héritier légitime de Fornheim. Chacun de ses mots était prononcé avec une force froide, tranchant comme une lame d’acier. Notre père t’a trahi en considérant cette possibilité et les bannerets sont stupides d’avoir cru qu’il pouvait oublier son allégeance au Crépuscule pour régner sur Fornheim. »
Elle laissa sa main retomber, reculant avant de lâcher un soupir pour dissiper un peu de la tension désormais palpable dans l’air. La culpabilité l’enserrait face à cette déclaration. Revka aimait Aghnar, ne cesserait jamais de l’aimer, mais elle ne l’avait jamais aimé comme un frère. Et l’amour qu’elle portait envers Askel surpasserait toujours celui qu’elle porterait envers les autres hommes qui avaient fait un passage dans son existence. Même Fenrys.
«Ce n’est pas Aghnar qui m’a aidée à me relever quand ma fille est morte, Askel. C’est toi. Sa gorge se noua à cette admission. Peut-être qu’Askel et elle n’étaient pas si différents finalement. Ils souffraient tous les deux de la préférence que leur père avait eu pour un autre. Ils souffraient tous les deux des responsabilités que l’on avait posé sur leurs épaules. Fornheim ne pourrait pas espérer de meilleur Seigneur, et la Cour de l’Hiver gagnerait à t’avoir comme Suprême. »
Revka se redressa, arpentant la pièce en songeant à ses prochains mots. Même si on ne l’avait pas éduquée dans le but de faire d’elle une Dame, elle avait un talent inné pour l’observation. «Sanna est plus jeune que toi. Même si elle est Dame de Brynjolf depuis un moment et qu’elle a été éduquée pour reprendre le flambeau, elle rencontrera beaucoup d’adversité si elle doit devenir Suprême. Sans compter ses hostilités avec Cesare Monteserre… Fenrys a plus d’expérience militaire que toi, mais ça ne ferait pas de lui un bon Suprême. Il n’a pas reçu l’éducation que tu as reçue de notre père, il n’a pas été taillé pour régner. Elle pourrait s’étaler davantage. Son frère n’avait sans doute pas une opinion bien reluisante du Seigneur de Skogen après les révélations qu’elle lui avait faites sur le lien qui existait entre eux… mais elle n’avait pas envie de dériver vers un autre sujet. Ivar est le plus âgé. Il a l’expérience militaire, des héritiers et il règne sur Isvann depuis longtemps. La noblesse et le peuple l’apprécient, parce que sa famille est fidèle aux traditions hivernales, mais je crois que la Mère a faim de changement. Elle se retourna pour affronter le regard de son frère. Après tout… elle a élu la Cour de la Nuit comme régente d’Elysium; la première cour qui ait titré un illyrien étranger est régente ! Elle a placé Ehsan Ghafa sur le siège du Suprême du Jour après que les Akhtar aient régné pour des centaines d’années… Les choses changent, Askel. Mais si tu dois devenir Suprême, je dois savoir ce que tu attends de moi... J'ai besoin de savoir ! »
Sa lippe ne tarda pas à retomber face au discours de son frère. Ils voulaient Aghnar. Tout le monde veut toujours Aghnar de toute façon... Ils n’avaient jamais abordé ce sujet ensemble. Revka savait que la petite noblesse s’était révoltée lorsqu’Askel était devenu Seigneur. Pourquoi en aurait-il été autrement ? Voilà des décennies qu’Aghnar avait quitté Fornheim pour prêter allégeance à la Cour du Crépuscule. Revka n’avait jamais compris l’espoir qui avait continué à flotter dans l’esprit de leurs bannerets. L’affirmation d’Askel la blessa plus qu’elle ne l’aurait cru. Parce que longtemps, Revka avait regretté le départ d’Aghnar. Parce que longtemps, Revka avait compté les nuits qui la séparaient de celui que tout le monde appelait son frère, celui qu’elle croyait être son âme sœur.
Revka posa une main sur la joue de son frère, l’obligeant à détourner le regard du paysage qu’il observait pour la regarder dans les yeux. Et pour la première fois de son existence, la princesse des glaces se surprit à déverser un brin de haine envers l’homme qu’elle avait idolâtré durant des années : «
Elle laissa sa main retomber, reculant avant de lâcher un soupir pour dissiper un peu de la tension désormais palpable dans l’air. La culpabilité l’enserrait face à cette déclaration. Revka aimait Aghnar, ne cesserait jamais de l’aimer, mais elle ne l’avait jamais aimé comme un frère. Et l’amour qu’elle portait envers Askel surpasserait toujours celui qu’elle porterait envers les autres hommes qui avaient fait un passage dans son existence. Même Fenrys.
«
Revka se redressa, arpentant la pièce en songeant à ses prochains mots. Même si on ne l’avait pas éduquée dans le but de faire d’elle une Dame, elle avait un talent inné pour l’observation. «
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PLAY | w/ @Revka Stenström - avril 837
C'était la première qu'il admettait, plus ou moins ouvertement, qu'il en voulait à Aghnar, qu'il en voulait à leurs parents, qu'il en voulait au monde entier pour ce qui lui arrivait. On aurait pu croire que le titre, le pouvoir, la magie, les prérogatives de son rang étaient grisantes et que, d'une manière ou une autre, il était satisfait de sa place. Mais la vérité était plus complexe : Askel ne parvenait à faire son deuil, il n'arrivait à tourner la page des choses qu'il n'avait pas pu dire à ses parents, des rêves brisés par le devoir auxquels il avait du renoncer, à cette pesanteur qui le voulait toujours trop jeune pour être entièrement autonome mais qui lui imposait une grande décision de vie. Il songea à la taverne et à la moquerie à demi-sincère qu'il avait vendu à la prêtresse rouge
Pourtant, dans son argumentaire, Revka laissait entrapercevoir un espoir. Si la moitié des gens qui dépendaient de lui pensaient comme elle, alors peut être que tout n'était pas perdu, peut être qu'il ne se débrouillait pas si mal. Pourtant, le choix qu'il se devait de faire, la décision qui devait s'imposer malgré les faibles chances qu'il pensait avoir, elle semblait ne pas vouloir l'entendre. Que devait-il faire ? Que voulait-il réellement ? Qu'attendait-il en lui rendant visite maintenant alors que le décès d'Einar Asgeir se profilait et, avec lui, le futur rituel de Suprématie. «
Il doutait que son visage eut été aussi sérieux qu'à cet instant tandis que son regard clair la fixait avec une intensité rare. Le sacrifice, c'était le mot tout trouvé : il ne voulait pas se marier, il ne voulait pas avoir à penser que son premier-né ne serait sans doute si peu à ses côté qu'il pourrait à peine se qualifier de père. Un sacrifice personnel pour une cause plus grande. Un sacrifice qui forcerait Revka à élever un enfant qui n'était le sien, à prendre des décisions en son nom et à diriger un fief jusqu'à ce que l'enfant puisse pleinement prendre ses responsabilités. Un sacrifice terrible. Une raison supplémentaire pour laquelle il voulait rester loin du Chaudron. «
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Le silence pesait entre eux. Revka était suspendue aux lèvres de son frère. Elle écoutait chacune de ses parents en mesurant sa réplique. Les années avaient creusé un fossé entre elle et Askel, même s’ils s’entêtaient à faire comme si de rien n’était. Revka gardait peu de souvenirs de l’époque où Aghnar vivait auprès d’eux, lorsqu’ils étaient gamins, avant qu’il ne quitte Fornheim pour devenir un agent du Crépuscule. Peut-être que son esprit avait fait disparaître ses souvenirs à mesure que la certitude que son frère adoptif était son âme sœur s’était tissée en elle. Parler d’Aghnar, c’était une réminiscence constante du fait qu’elle gardait des secrets depuis bien plus longtemps qu’elle n’osait se l’admettre. Aghnar, il resterait éternellement son secret. Celui qu’elle gardait avec jalousie, avec un soupçon de honte maintenant qu’elle savait que Fenrys était celui que la Mère avait choisi pour elle. Askel affirmait sans cesse qu’Aghnar était son frère. Revka, pour sa santé mentale, ne pourrait jamais le considérer comme tel. S’aventurer sur le sujet avec Askel, c’était une pente glissante sur laquelle elle risquait de se casser la nuque. Aussi resta-t-elle en silence, à écouter ce que son jumeau avait sur le cœur.
Maintenant que ces murs étaient érigés dans son esprit, la possibilité de revenir à Fornheim n’était plus aussi glaciale, plus aussi effrayante qu’auparavant. «Si tu devais devenir Suprême de l’Hiver, je prendrai mes responsabilités en tant que régente, déclara-t-elle finalement, plongeant ses iris dans ceux de son frère. Mais je sais que ton rôle en implique bien plus que ce que je devais faire à Skogen… En tant que consort, Revka était censée voir à l’entretien du domaine, à la gestion du personnel de son époux, à la conservation de la forteresse qu’ils habitaient. Sven aurait continué à voir aux affaires familiales. Il aurait géré l’exploitation des forêts, la flotte, les mines et tout ce qui venait avec. Je ne connais rien de rien en ce qui concerne le commerce fluvial et la gestion d’une flotte. Même si elle n’osait pas l’affirmer tout haut, Revka était terrifiée de l’eau en général. Les rares fois où elle avait posé les pieds sur le pont des navires de son époux, elle s’était sentie faiblir tant son coeur se débattait dans sa poitrine. Tu devras t’assurer de me laisser de bons conseillers. » Elle tentait de laisser quelques accents d’humour dans sa voix, mais savait qu’elle jouait une bien piètre comédie. Son père ne l’avait jamais laissée découvrir Fornheim de la même façon que Sven lui avait fait découvrir Skogen.
Sa gorge se serra à cette réalisation. Même si son séjour au sein du domaine des Helvar s’était terminé dans la honte et les larmes, Revka avait passé de belles années auprès de Sven. Elle n’en était pas amoureuse, mais elle en était venue à le considérer comme un ami. Il l’avait toujours traitée comme une égale, comme une alliée, et répétait sans cesse qu’ils formeraient une équipe pour assurer la prospérité de sa famille. En épousant Sven, en devenant sa complice, elle avait trahi Fenrys. En gardant le silence sur son lien d’âme sœur avec Fenrys, en se laissant aller, même une seule fois, elle avait trahi Sven. Ces vérités la suivraient toute sa vie.
«Et que se passera-t-il si tu ne deviens pas Suprême ? le questionna-t-elle soudainement. Tu sais que je reviendrai si tu as besoin de moi. Après tout, elle ne pourrait pas flâner à Elysium éternellement. Maintenant qu’on avait réparé son esprit, peut-être pourrait-elle retrouver un semble de vie normale. J’irai là où tu as besoin de moi. À part si tu me demandes de me marier. Envoie-moi servir de dame de compagnie auprès du nouveau Suprême, demande-moi de rendre nos oncle cinglé si tu veux, mais ne me demande pas de servir de pion pour une alliance… pas tout de suite… »
Maintenant que ces murs étaient érigés dans son esprit, la possibilité de revenir à Fornheim n’était plus aussi glaciale, plus aussi effrayante qu’auparavant. «
Sa gorge se serra à cette réalisation. Même si son séjour au sein du domaine des Helvar s’était terminé dans la honte et les larmes, Revka avait passé de belles années auprès de Sven. Elle n’en était pas amoureuse, mais elle en était venue à le considérer comme un ami. Il l’avait toujours traitée comme une égale, comme une alliée, et répétait sans cesse qu’ils formeraient une équipe pour assurer la prospérité de sa famille. En épousant Sven, en devenant sa complice, elle avait trahi Fenrys. En gardant le silence sur son lien d’âme sœur avec Fenrys, en se laissant aller, même une seule fois, elle avait trahi Sven. Ces vérités la suivraient toute sa vie.
«
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