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Running With the Wolves ((Rym))

2 participants
Ulysse de Péone
Grand·e Fae du Printemps
Ulysse de Péone
Pseudo : Rosie
Pronoms irl : Elle
Faceclaim : Kit Connor (enfant sauvage) + signature (mars)
Comptes : Aslan Ghafa
Messages : 185
Aeskells : 133
Triggers : violences conjugales | maltraitance animale
Contents : manipulation
Running With the Wolves ((Rym)) Beauty-Beast
Pronom : [IL]
Âge : [49 ans]
Race : [GRAND-FAE]
Cour : [SPRING]
Résidence : [CORDOF] - dans la forêt humide au sud-est des terres printanières
Occupation : [TRESORIER] du domaine de Cordof
Statut social : [NOBLE]
Statut civil : [CELIBATAIRE]
Orientation sexuelle : [HOMOSEXUEL]
Âme sœur : [LOUVE]
Allégeance : [TRINITE de PEONE]
Aesthetic 1 : Running With the Wolves ((Rym)) Boule-Astro
Aesthetic 2 : Running With the Wolves ((Rym)) WindBook
Aesthetic 3 : Running With the Wolves ((Rym)) 5b6ac05d6c511f04a554cebdde965fae
Noble
je suis de l'élite
Printemps
fidèle à la cour du printemps
Terre
magie du printemps
Arc-en-ciel
perso LGBTQ
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Foi des premiers
Je vénère les premiers faes
 
Running With the Wolves
Mars 838 - @Rym Ash'han

 Ulysse avait été très précis sur la mission du mercenaire. Il devait donner en main propre, la lettre qu’il avait écrite à la main. Des belles lettres, tracées à la plume au milieu d’une nuit sans lune. Les instructions avaient été répétées, plusieurs fois, pour s’assurer de leur bonne réalisation. Le de Péone s’était quelque peu éloigné de sa zone de confort, loin des convenances de son rang et de l’image que sa noblesse renvoyait. Il s’était enfermé dans son cabinet, cherchant longtemps les bons mots, réécrivant plusieurs fois la lettre. Après l’avoir écrite, il s’était gardé deux jours. Deux jours pour réfléchir sur la question. Était-ce la bonne route ? Était-ce judicieux ? Ne risquerait-il pas sa peau, à oser un si grand pas en avant ? Le jeune trésorier avait quelque peu hésité, avant de finalement se lancer, bousculé par une conversation particulièrement désagréable qu’il avait eu avec son idiot de frère, Ajax. Le méprit qu’il avait vu luire dans les prunelles de son aîné, Ulysse le savait partagé par d’autres membres de la famille. Une famille en qui il n’avait pas confiance. Une famille qui lui donnait des frissons et l’empêchait parfois de dormir correctement. Depuis la mère de son père, Célestin, Ulysse se méfiait comme la peste de cette partie de la famille, marquée par la frustration d’avoir été écartée du pouvoir. Et, sans qu’il ne puisse réellement se l’expliquer, encouragé par cette méfiance grandissante, le trésorier de Cordof avait l’impression qu’il y avait plus que la maladie comme responsable de la mort de son père. Lui qui s’était remis de la fièvre, lui dont la toux s’était peu à peu effacée. La maladie ne pouvait décemment par l’avoir emporté. Quelque chose d’autre avait interféré. Quelque chose qui restait là, mystérieuse, dans le coin de son esprit. Pour agir, pour se rendre compte de la réalité de sa situation et de celle de sa fratrie proche, Ulysse devait savoir. Il devait comprendre.

Il était cependant incapable de le faire tout seul, et les alliés manquaient. Sa tante, Calypso, manipulait et achetait la confiance de nombre de fae, saisissant les opportunités comme un chien viendrait attraper une mouche. Elle osait tout, tout en restant fidèle à l’image qu’elle voulait donner. Et Ulysse ramait derrière. Loin d’être préparé à la situation, aux choses qu’il avait en tête, il était toujours loin derrière et ne parvenait pas à faire entrer l’un de ses propres espions dans la demeure de sa tante. Cette dernière, légèrement parano, compliquait davantage les choses encore. De sa jeunesse, de sa prise de poste anticipée, Ulysse ne pouvait que jouer avec une main réduite. Même s’il avait passé quelques années à la cour de Gédéon Beauchamp, même s’il avait voyagé, s’enivrant des connaissances d’autres cours, développant ses propres relations avec des personnes extérieur à son cercle restreint, le jeune fae restait à la traîne. Et surtout en manque de solution.

Alors, il avait osé.

Il avait écrit sa lettre, avait suggéré un lieu de rendez-vous, et attendrait, la poitrine gonflée d’espoir. Le rendez-vous avait été proposé à Elysium, dans le quartier immergé, calme environnement loin du tumulte de la ville. En plus de la beauté particulière de cet endroit, Ulysse s’y sentait à l’aise, les souvenirs d’une relation passée sulfureuse en tête. Patient, se rappelant tous ce qu’il avait dû mettre en œuvre pour cacher se rendez-vous aux membres de sa famille, s’inventant des réunions importantes à Elysium, rentabilisant un voyage qui s’était complexifié après les dernières lois du Printemps, le jeune homme attendait. Le jeune homme n’appréciait guère cacher tout cela à Achille et Atalante, mais il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour eux. Et s’il avait raison au sujet de leur tante, qui pouvait dire ce dont cette dernière était capable ? Le silence gardé du deuxième chaton du trio était volontaire, avait vocation de protéger les âmes les plus proches de lui. Si Calypso de Péone avait tué leur père, nul doute qu’elle ne manquerait pas de réitérer l’exploit. Légèrement tendu, angoissé à l’idée que son invitée se joigne à lui – ou non -, Ulysse délaissait son verre devant lui. Le vin blanc qu’il avait commandé n’avait été qu’une excuse pour rester plus longtemps dans Le Petit Bar, mais il n’avait guère le cœur d’y toucher. Que se passerait-il, si elle ne venait pas ? Pas grand-chose, en réalité. Mais c’était cet immobilisme et cette impuissance qui frustrait le plus le Grand-Fae. Il voulait pouvoir faire quelque chose, ramener des preuves, confirmer ces doutes. Il voulait agir. Alors il espérait, là, assis tout seul, la main refermée sur une bille sur laquelle il avait fait graver la rune Laukaz, pour recentrer son esprit, pour assainir ses pensées. Il devait garder la tête froide, ne pas se laisser aller plus encore dans l’incertitude. Il devait rester droit, aller au bout de ses idées. Il devait obtenir des informations, des preuves. Et pour cela, il avait contacté une personne bien au fait des intrigues politiques. Une personne qu’il avait croisé aux différentes saisons sociales. Ulysse ne savait pas encore comment le visage de l’ancienne générale de l’automne s’était imposé dans son esprit – la volonté de la mère, peut-être ? – mais le jeune noble avait la nette impression qu’elle pourrait l’aider. Aussi, lorsqu’il la vit entrer dans Le Petit Bar, il ne put s’empêcher de laisser s’échapper un soupire de soulagement. « Rym Ash'han » souffla-t-il, presque surpris de la présence de la Fae ici. Rien n’était encore gagné, mais il avait d’ores et déjà l’impression d’avoir fait un pas en avant.

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    -- Don't let me fool myself, as I often do. If you watch over me, I'll watch over you. I won't let you go somewhere you can't find your way back.
Rym Ash'han
Grand·e Fae de l'Automne
Rym Ash'han
Pseudo : ruination.
Pronoms irl : elle
Faceclaim : Adeline Rudolph (c) a-lune + signa ; waldosia
Comptes : Eugénie Lefebvre, Fenrys Helvar, Devika Najjar, Velinka Shuksin
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Aeskells : 1453
Triggers : maltraitance animale, consommation de drogues dures
Contents : violence, relation toxique, abus de pouvoir, décès
Running With the Wolves ((Rym)) 2a9518ae629dc91374fa9cb72bf9b3c4
Pronom : elle
Âge : 90 ans, les rides encore loin mais les années commencent à se lire dans ses yeux
Race : Grande Fae avec la particularité d'être divergente, étiquetée à jamais comme une anomalie
Cour : Automne, celle qui l'a adoptée et qu'elle évite dorénavant
Résidence : plus aucune pour l'instant ; en quête d'un nouvel endroit où se poser
Occupation : après onze ans à servir Cesare Monteserre en tant que générale, elle mène dorénavant sa propre quête pour légitimer l'existence des divergents
Statut social : pas de titre, pas de terre, rien pour elle ; membre du peuple qui a excellé dans sa carrière militaire ; mais elle va retrouver ce qui lui appartient
Statut civil : célibataire, y aura jamais rien d'autre pour quelqu'un comme elle ; le rêve s'est évanoui il y a bien longtemps mais y a rien pour empêcher les sentiments
Orientation sexuelle : bisexuelle
Âme sœur : Rizvan Akhtar, à croire qu'elle était vouée pour les vieux grincheux
Allégeance : elle-même et les divergents
Aesthetic 1 : Running With the Wolves ((Rym)) 1fea6700b7e49ca5010bf4876ef37f08
Aesthetic 2 : Running With the Wolves ((Rym)) 0cc2be121abddcf939decb1bdec25179
Aesthetic 3 : Running With the Wolves ((Rym)) C3f77b627db06f7bf7f73ef2288761cd

Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
Peuple
nous sommes légions
Automne
fidèle à la cour de l'Automne
Feu
magie de l'automne
Ancien·ne
j'étais là avant le reboot
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Ami·e du peuple
j'ai ramené des membres
 https://agameofpower.forumactif.com/t2150-ruination-rym-eugenie-fenrys-devika-velinkahttps://agameofpower.forumactif.com/t1881-journal-de-rymhttps://www.pinterest.fr/ilffy01/rpg-characters/rym-ashhan/https://open.spotify.com/playlist/4QkXRWzPnfWA7a3E40kWti
Rym n'aimait pas être contactée. Ça n'avait rien de personnel envers les personnes qui voulaient le faire, mais généralement, c'était qu'on attendait quelque chose d'elle, et elle avait déjà passé la majorité de sa vie à faire ce qu'on voulait d'elle. Maintenant elle voyait ça d'un tout autre œil et se montrait plus méfiante, même si elle savait aussi qu'elle ne pourrait pas lutter pour sa cause non plus sans des compromis réalisés avec d'autres personnes. Ça avait mis un peu de temps à se faire, mais à présent, elle commençait à avoir des témoignages et des alliés qui pouvaient l'aider, même si jusqu'à présent, elle était la seule à être volontaire pour porter le poids des mots recueillis auprès du concordat. Elle ne leur en voulait pas, et peut-être n'aurait-elle pas osé un tel geste si elle ne savait pas déjà que Cesare et Wanyin étaient prêts à plaider sa cause avec la marge qu'ils avaient à disposition. Elle savait que ça serait peu comparé à ce qu'elle voulait vraiment, que personne ne pourrait clairement dire qu'il fallait abolir ce que les prêtresses faisaient aux divergents, qu'il fallait juste accepter qu'ils étaient ainsi sans raison particulière. Cela ne l'empêchait pas d'espérer que ça serait dit dans d'autres mots, mais sans retenue.

Peut-être s'était-elle lancée dans des jeux dangereux en laissant son identité être clairement connue et en faisant savoir qu'elle allait se dresser contre l'opinion publique. Si peu de nobles l'avaient approchée jusqu'à présent, la lettre reçue des jours auparavant l'avait confrontée à un fait qui l'avait échappée jusqu'à présent : sa position était politique. Elle était un entre-deux qui pouvait être utile, entre les années passées avec Cesare, à fréquenter les nobles, étudier leurs familles, les alliances, et elle n'était pourtant reliée à rien du tout depuis son départ en tant que générale. Personne n'était au courant qu'elle était une Dugu, sauf le Suprême de l'Automne, ce qui faisait d'elle une aide possible, parce que ça voulait dire qu'elle ne pouvait trahir personne. Tant qu'elle ne mettait ni en danger Cesare, ni sa famille, ni l'Automne, elle était libre de faire ce qu'elle voulait.

Certes, elle était un atout. Mais un atout qui avait particulièrement du caractère et qui n'allait certainement pas se laisser impressionner par un jeune seigneur. Fuir ne servant à rien, elle s'était rapidement décidée pour assister à ce rendez-vous et au moins entendre ce qu'il avait à lui dire, à lui proposer. Peut-être qu'ils trouveraient un accord, ou alors ça resterait vain et personne ne sortirait satisfait de cet échange, en plus d'avoir la sensation d'avoir perdu son temps. Paradoxalement, on pouvait dire que Rym était reconnue pour sa patience parce qu'elle avait quand même passé presque onze ans aux côtés de Cesare, et la noblesse ne s'était jamais gênée pour faire sentir qu'elle n'avait nullement sa place, et elle avait tenu bon pendant tout ce temps. Et en même temps, on lisait assez facilement de l'impatience sur le visage de l'automnale lorsqu'elle commençait à en entendre de trop.

Alors, le jour du rendez-vous, l'ancienne générale se para d'un peu plus de patience, laissa derrière elle les préjugés qu'elle se faisait aussi sur la plupart des nobles, et se permit de penser que ça se passerait très bien. Résidant à Elysium depuis février, elle n'eut pas besoin de faire un grand effort pour se rendre au sein de la Cité Immergée, qui lui foutait des frissons dans le dos. Évidemment qu'en maîtrisant le feu, elle n'était pas à l'aise avec l'idée de l'eau au-dessus d'elle, même si le décor était à couper. Elle ne pouvait que penser à toute la pression que les lieux devaient ressentir et ce que ça pourrait causer comme dégâts si ça venait à céder. T'as pourtant dit que t'irais avec optimisme à la rencontre, Rym, et t'es en train d'imaginer le pire. Elle pressa le pas sans même s'en rendre compte, la lettre en main, en quête de l'écriteau avec le nom du lieu de rendez-vous. Elle passait définitivement trop de temps dans des tavernes pour sa réputation et pour son propre bien-être, elle n'avait jamais vu un tel rassemblement d'abrutis au quotidien. Enfin, si, durant la saison sociale, mais ça c'était encore autre chose...

Lorsqu'elle rentra dans Le Petit Bar, ses yeux analysèrent les lieux et les personnes dedans. Elle avait un vague souvenir du trio de Péone, étant donné que la fratrie était mise depuis peu sous la lumière des orbes, mais même si elle ne s'était pas souvenue d'à quoi ressemblait Ulysse, elle aurait su que c'était lui de par sa gestuelle. Il était nerveux, il jouait avec quelque chose dans sa main, il n'avait pas touché à son verre et il était aux aguets tel un chien de chasse. Heureusement pour Rym, elle en connaissait assez pour savoir que celui-ci aboyait plus qu'il ne mordait.

Sans plus attendre, elle se dirigea vers la table où le roux était installé, maugréant intérieurement d'être dos à la porte. Elle préférait voir ce qui arrivait, mais elle devrait juste entendre cette fois-ci. Ses orbes foncées se fixèrent sur le visage du jeune printanier.

-C'est étonnant de ne pas vous voir en trio, commenta-t-elle en arquant légèrement un sourcil. J'imagine que vous avez une demande urgente pour une telle rencontre, ou du moins assez malvenue pour que vous veniez seul, alors je vous en prie, parlez. Sans tourner autour du pot, de préférence, sourit-elle en coin ; bien que le sourire était menaçant, le décourageant fortement de prendre des grands airs pour demander ce qu'il lui voulait.

Bien sûr, elle faisait un peu exprès de se montrer plus impressionnante qu'elle ne l'était réellement. Ulysse était plus jeune et Rym avait une réputation qui la précédait depuis longtemps ─ on ne devenait pas la générale du Suprême de l'Automne en un claquement de doigts. Il devait y avoir une excellente raison, et entre son caractère et les rumeurs, beaucoup de gens la pensaient prête au pire. Ce n'était pas faux, dans une certaine mesure ; elle avait accompli le pire pour accéder à ce rôle, mais elle doutait être capable de le faire une seconde fois. Pourtant, quand on voulait quelque chose, il fallait savoir se salir les mains, et elle savait cette terrible vérité mieux que personne.

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--- But maybe that was
the trick of it: to survive, to dare to stay alive, to forge your own hope when all hope had run out.
Ulysse de Péone
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Running With the Wolves
Mars 838 - @Rym Ash'han

 Ulysse observa l’ancienne générale de l’automne s’avancer dans le petit établissement qu’il avait choisi. Dans ses souvenirs, le de Péone avait toujours vu, au côté du Suprême Cesare Monteserre, l’ombre de la fae. Loin de tout ce qu’il avait put se dire, il y avait eu de l’admiration, pour la soldate. Une curiosité qu’il n’avait jamais partagé. En ce jour, il était surpris. Surpris de voir qu’elle avait répondu à son appel, qu’elle était là, devant lui, prête à l’écouter, à défaut de bien vouloir l’aider.  Il avait entendu de nombreuses choses sur l’ancienne générale. Sa nouvelle cause, notamment, à travers les ragots de nobles peu conciliants et portés sur le jugement. Si le nobliau était le premier à écouter chaque conversation, il avait appris à faire la part des choses, cherchant à défaire la vérité des tresses de mensonges que les courtisant aimaient bien trop souvent faire. Malgré la surprise et la joie de voir l’espoir que Rym portait, Ulysse ne pouvait s’empêcher de se sentir nerveux, l’estomac noueux. Sa perle dansant dans ses doigts, il ne pouvait que l’admirer avancer, elle, et cette réputation qui lui collait à la peau. Car la réputation de la Ash-han n’était plus à faire. Elle était connue de la noblesse. Certains même, la craignaient encore. D’autres s’interrogeaient sur les raisons de son départ de la cour de l’Automne. Ulysse, lui, y voyait une incroyable opportunité. L’opportunité d’un partenariat bien fait, pertinent, crédible aux yeux du monde et surtout au sien. Alors qu’elle avançait, le pas ferme, le rythme régulier, le de Péone se força à respirer, à redresser ses épaules pour paraître moins petit, moins impressionnable. Il ne savait que trop bien ce que les gens pouvaient penser de lui, un jeune noble à peine sorti de l’enfance qui s’imaginait bien plus important qu’il ne l’était pourtant. Ses joues bouffies, son regard clair, l’apparence qu’il avait poussait bien des fae, nobles ou non, à le sous-estimer. C’était l’une de ses forces, une façon de passer inaperçue, de faire semblant. Ulysse préférait qu’on le sous-estime, qu’on s’attende à le voir fauter plutôt que réussir. Il pouvait ainsi surprendre, faire son petit bout de chemin sans réellement inquiéter ses comparses.

Le jeune fae ne doutait pas, ainsi, de l’avis que devait avoir l’ancienne générale de l’automne sur lui. Un avis tranché, surement motivé par le patronyme du jeune homme, et par sa jeunesse. Mais peu lui importait, car après tout, elle était là. S’installait devant lui, le visage calme. La présence de Rym assise à sa table était une victoire en soit. Si elle ne montrait pas réellement avoir été agacée par la lettre, elle avait donné de l’importance à cette dernière. Etait-elle curieuse ? Intriguée par les mots du noble ? Ulysse avait sous entendue pouvoir l’aider, dans sa missive. Avait-elle réellement besoin d’aide dans sa quête de justice ? Le de Péone aurait donné beaucoup pour avoir le pouvoir des membres de l’Ajah grise, pour pouvoir s’insinuer dans l’esprit de la générale et comprendre réellement pourquoi elle était venue.

Sa bille toujours dans le creux de sa main, contact rassurant qui gardait Ulysse les pieds sur terre, et surtout concentré, ce dernier adressa un sourire à l’ancienne soldate. Il l’écouta avec intérêt, nota sans mal ses mots. Si la trinité de Péone n’était pas sous le feu des projecteurs d’Evanor depuis très longtemps, Ulysse devait bien avouer à lui-même qu’elle avait bien cernée sa fratrie. Ils étaient trois, prenaient leurs décisions à trois. L’un n’allait jamais sans les deux autres. Les trois enfants de Péone n’étaient pas non plus dénués d’indépendance, s’ils avaient peu de secret les uns pour les autres, ils pouvaient en avoir tout de même. Du moins, c’était le cas pour le trésorier. Parmi les choses qu’ils ne partageaient pas avec son aîné et sa cadette, se trouvait les doutes qu’ils entretenaient à l’intention de sa tante. Une tante qui les méprisait, tous les trois. Une tante qui rêvait de récupérer le pouvoir que la Trinité actuelle lui avait soi-disant volé. Ulysse referma sa main sur sa bille et se redressa légèrement, tandis que la générale s’installait en face de lui. « Cette rencontre se fait à ma seule discrétion, ma fratrie n’en est pas au courant, il n’aura lieu qu’entre vous et moi. » expliqua-t-il immédiatement, craignant que la moindre information puisse arriver aux oreilles d’Achille et Atalante. Si Ulysse faisait cela dans son coin, c’était pour les protéger tous les deux. Les protéger de ce qui pourrait se passer, un jour. « Je ne doute pas de votre discrétion à ce sujet, Générale Ash’han. » souffla-t-il, s’autorisa même un petit sourire, se forçant à paraître plus détendu qu’il ne l’était réellement. Il devait conserver tout le sang-froid dont il était capable, penser à l’horizon, à ce qu’il espérait obtenir de cette discussion avec la fae. Il voulait avancer, comprendre ce qui c’était passé avec son père. Il voulait des preuves. « J’imagine qu’avec vos nombreuses apparitions aux différentes saisons sociales, vous avez eu l’occasion de croiser ma tante, Calypso de Péone, ancienne Dame de Cordof, à présent matriarche de notre famille. » expliqua-t-il, le ton calme, le regard fixé sur le visage de son interlocutrice. « J’ai des raisons de croire que ma tante pourrait être impliquée dans la mort de feu mon père, Célestin de Péone, et j’aimerais obtenir des preuves concrètes à ce sujet. » Des preuves pour condamner sa tante, pour lui retirer ses titres, sa demeure et tout espoir d’évincer la jeune Trinité de sa position. « L’entourage de Calypso est cependant impénétrable, et il m’est impossible, en l’état, d’obtenir quoique ce soit. Vous, vous pourriez peut-être. » Comment ? Quand ? Ulysse n’en savait rien. Il avait déjà tenté de payer des serviteurs de la maisonnée de Calypso, il avait déjà tenté de faire infiltrer ses propres hommes pour tenter une découverte, mais la paranoïa qui pressait le cœur de sa tante lui rendait la tâche complexe, voire impossible. Se tourner vers Rym Ash’han était un nouvel espoir. Celui d’enfin, obtenir des réponses à ses questions. L’expérience de sa tante le surpassait sur tous les points, et s’il se refusait à demander de l’aide à sa fratrie, il n’hésitait pas à questionner d’autres âmes, plus âgées, plus expérimentées, plus à même de l’aide. « Qu’en pensez-vous ? Votre aide sera récompensée, bien évidement. Comme tout un chacun, j’ai eu vent de la cause que vous défendez. L’appui de la famille de Péone pourrait peut-être vous être utile ? » souligna-t-il, le ton sérieux, sans détourner son regard. Qui voudrait venir s’empêtrer dans une affaire de famille ? Une famille dont la matriarche même était redoutée et peu appréciée. Il espérait que l’ancienne générale était prête à les aider. Il l’espérait de toute son âme. Si la réponse était négative, si l’idée d’un partenariat n’était pas envisageable, Ulysse continuerait ses recherches, chercherait des contacts. Il pourrait poursuivre les fae en mesure de l’aider jusqu’au fin fond de la cour de l’hiver, si besoin.

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