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BESTIAIRE D'EVANOR

The Mother
Under her eternal gaze
The Mother
Pseudo : PNJ
Pronoms irl : (iels)
Faceclaim : enfant sauvage (ava & aes).
Comptes : Cesare (enfant sauvage), Lysandre (Insomnia) & Ozkar (doowedoo).
Messages : 525
Aeskells : 791
Triggers : N'oubliez pas de discuter de situations qui pourraient potentielle être un trigger pour vos partenaires.
Contents : pandémie mondiale, mort, discrimination raciale, mentions d'expérimentations scientifiques sur des sujets vivants, violence et meurtre.
Aesthetic 1 : BESTIAIRE D'EVANOR BKGAE4CD_o
Aesthetic 2 : BESTIAIRE D'EVANOR 70lV3qAM_o
Aesthetic 3 : BESTIAIRE D'EVANOR 24hccdou_o

Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
 
Bestiaire d'Evanor
Créatures propres à l'univers du forum

Vous trouverez sous ce sujet des créatures créées de toutes pièces par les membres du forum. Nous avons pris soin de les classer dans quatre catégories pour vous aider à mieux vous y retrouver.

Vous pouvez toujours soumettre de nouvelles créatures en postant dans le sujet de demandes diverses. Il nous fera plaisir d'examiner le tout afin d'ajouter votre bestiole à cette annexe le plus rapidement possible. Notez bien que les créatures légendaires ou possédant des facultés magiques ne sont pas acceptées.

Les liens
Vie terrestre Vie céleste Vie marine Vie entomique
The Mother
Under her eternal gaze
The Mother
Pseudo : PNJ
Pronoms irl : (iels)
Faceclaim : enfant sauvage (ava & aes).
Comptes : Cesare (enfant sauvage), Lysandre (Insomnia) & Ozkar (doowedoo).
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Aeskells : 791
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Contents : pandémie mondiale, mort, discrimination raciale, mentions d'expérimentations scientifiques sur des sujets vivants, violence et meurtre.
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Aesthetic 2 : BESTIAIRE D'EVANOR 70lV3qAM_o
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Carnet de bord
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Relations:
 
Vie terrestre
Mammifères et reptiles rampant sur la terre ferme

Liste de créatures
Le cerf fleuri, cervidé presque légendaire résidant au sein des Cours de l'Hiver, de l'Été et du Printemps
Le chapardeur, mammifère résidant sur les territoires tempérés
Le cobraraptor, reptile rare, errant partout en Evanor
Le dencéros, mammifère herbivore errant en territoire chaud
Le galant à crête bleue, oiseau terrestre propre au Printemps et à l'Automne
Le harkrone, chien de traineau s'épanouissant dans le nord
Le lumikoïre, mammifère résidant sur les territoires froids
Le wolperdinger, mammifère charognard, vermine se terrant presque partout en Evanor


Les cerfs fleuris
Noms un cerf (mâle), une biche (femelle), une faon (forme juvénile).
Classe Mammifère, cervidé.
Densité Faible.
Régime alimentaire Herbivore.
Statut Sauvage.
Agressivité Moyenne.
Longévité Environ une centaine d’années.

Répartition géographique  Personne ne saurait vraiment dire d'où proviennent ces étranges cervidés ; certains voudraient croire qu'ils sont nés dans chaque coin du continent le même jour que les peuples Fae. Quelques légendes laissent penser que les caribous adorés du peuple de l'Hiver sont la descendance de ces créatures légendaires ; ils auraient été offerts aux Fae pour leur donner viande et fourrure pour survenir aux climats les plus durs.
Les cerfs migrent à chaque saison ; quand l'hiver devient trop rude ils descendent vers les régions de l'Eté et du Printemps pour se la couler douce tout le long de la saison là où la nourriture est riche et le temps plus clément. Quand l'été revient, ils retournent se cacher parmi les montagnes les plus secrètes du nord pour ne pas endurer le zénith accablant.
Leur présence n'a jamais été attestée dans la cour de l'Automne, ni dans les cours stellaires.

Description physique Les cerfs sont similaires à leurs cousins classiques dans la forme, mais la ressemblance s'arrête là. Ils sont, entre autres, bien plus grands, atteignant presque les 3 mètres de haut. Ils possèdent des bois fournis qui grandissent toute leur vie ; ils tombent au printemps et repoussent aussitôt. C'est le mâle qui possède la couronne la plus fournie qui dirige la harde, celui-ci peut donc être voué à changer chaque année.
A chaque saison, selon leurs migrations, leurs bois s'accordent ; sur les terres de l'hiver durant la belle saison, la bête se couvre de givre, des stalactites pendent dangereusement ; sur les terres de l'été, son pelage passe à une couleur sable, de petites fleurs colorées recouvrent leurs bois ; ce sont les cerfs qui migrent vers les terres du printemps qu'ils sont le plus beaux : recouverts d'herbes et de plantes, ils dégagent une odeur de lavande, des fleurs parsèment leur robe et les tiges s'enroulent autour de leurs bois, là où quelques oiseaux choisissent de faire leur nid. Parfaite invention de la nature, les biches ressemblent aux mâles, les bois en moins, plus petites que leurs homonymes.
Leur pelage se muant aux terres où ils errent leur permet de se camoufler à la perfection dans la nature là où ils choisissent de vivre pour les prochains mois.

Alimentation Les cerfs mangent des plantes herbacées, des ramilles d'arbustes, des fruits, des légumes, quelques racines, des champignons, et toute sorte de végétation qu'ils peuvent trouver selon les saisons. Ils mangent plusieurs kilos de nourriture chaque jour ; c'est leur activité principale.

Reproduction  Les cerfs se reproduisent au printemps et les femelles mettent bas un an après ; pendant ce temps, le mâle prend soin de sa compagne et les célibataires cèdent la moitié de leur nourriture, voire plus, aux femelles en gestation. La horde protège les mères et encore plus leurs petits ; prioritaires sur la nourriture qu'ils trouvent, les mâles vérifient qu'aucun danger ne les guette pendant qu'elles se nourrissent avant d'en faire de même.
Les petits sont rares et précieux ; les cerfs ne sont capables de se reproduire qu'après une cinquantaine d'années de vie, et seuls les plus méritants gagnent le droit de s'accoupler ; à cause de leur longévité, les femelles sont sélectives et n'ont pas toujours la tête à jouer les mères.
Quand ils sont en âge de former leur propre famille, les enfants quittent la horde pour ne pas risquer les couples consanguins.

Comportement Ces cervidés sont des animaux sages et calmes ; discrets par nature, il est rare de les croiser dans la nature. Ils vivent en meutes pouvant aller jusqu'à une trentaine d'individus, bien qu'il soit rare d'en croiser autant.
Même s'ils préfèrent rester cachés et vivre loin des Faes, s'ils venaient à se croiser ils ne se montreraient pas agressifs du moment que l'opposant reste calme à son tour. De toute manière, il vaut mieux rester prudent face à ces animaux, car un coup de sabot ou une charge pourrait être fatale pour n'importe qui...

Domestication Jamais essayé ; la plupart des Fae saisonniers les respectent trop puisqu'ils représentent leurs racines dans bon nombre d'histoires. Ils sont protégés dans la plupart des Cours, et ne sont ni chassés ni élevés ; les cerfs ont besoin de parcourir de longues distances et de vivre en troupeau, sinon ils viendraient à dépérir.

Denrées utilisables Ramener la tête d'un de ces cerfs serait très mal vu pour la plupart des Faes. Seuls les plus courageux, ou bien les plus idiots, peuvent se lancer en quête de ces animaux pour les chasser. Pour les plus fous d'entre eux, les Faes peuvent espérer récupérer les bois, la fourrure, les sabots, la viande... et tout ce qui est à peu près récupérables sur ses cousins caribous. En dehors de la chasse, leurs déjections sont très prisées dans les milieux d'agricultures.

Informations complémentaires
- A défaut de posséder le moindre pouvoir magique, le fumier des cerfs est réputé pour être le meilleur engrais existant. Il est donc fréquent de croiser quelques courageux (souvent des agriculteurs) faire plusieurs dizaines de kilomètres durant la bonne saison pour trouver ces déjections afin de produire un plus grand rendement dans leurs champs, surtout au sein de la Cour de l'Été où les habitants n'ont pas le pouvoir de faire fleurir leurs récoltes comme bon leur semble.
- Même s'ils ne sont pas chassés (officiellement) par les Faes, les cerfs sont sévèrement réputés pour être les proies de quelques animaux sauvages ; ils s'attaquent surtout aux plus jeunes, lorsqu'ils quittent leur troupeau pour en trouver un autre puisque les parents délaissent le petit à cet âge et ne prennent pas la peine de l'accompagner. Isolé, jeune et insouciant, il est plus facile pour les prédateurs d'espérer vaincre le combat ; d'où le nombre réduit des cerfs dans le monde. C'est aussi une manière pour les survivants de faire leurs premières preuves.
création de dooweedoo


Chapardeur
Noms un chapardeur (mâle), une chapardeuse (femelle), un/e fripon/ne (forme juvénile).
Classe mammifère humanoïde, embranchement des primates.
Densité moyenne.
Régime alimentaire omnivore, croque tout ce qui peut lui passer sous la dent et qui semble un brin appétissant.
Statut sauvage.
Agressivité moyenne.
Longévité environ 20 ans.
Autres images x

Répartition géographique Originaire des forêts luxuriantes de la Cour du Printemps, cette espèce pleine d'intelligence, de malice et d'un sens de l'adaptation hors norme a migré au fil des âges vers d'autres territoires. On trouve aujourd'hui des chapardeurs dans les territoires forestiers de la Cour de l'Automne, de l'Eté et de la Nuit. La Cour de l'Hiver ne dispose pas d'un climat suffisamment chaud pour leur survie, la Cour du Jour est trop aride et les chapardeurs n'ont pas encore su traverser le désert du Jour pour se rendre dans les forêts de l'Aube.

Description physique Les chapardeurs ne mesurent pas plus d'un mètre de haut pour les mâles, tandis que les femelles sont légèrement plus petites et grandissent jusqu'à 90 centimètres. Leur peau d'une couleur variant du bleuâtre au verdâtre ne résiste pas au froid, si bien qu'ils se vêtissent à l'aide de ce qu'ils trouvent dans leur environnement; bien souvent avec le feuillage des arbres, ce qui leur permet de se fondre totalement dans le paysage des forêts qu'ils peuplent. Les chapardeurs ont de grands yeux qui leur permettent une vision nocturne excellente, dont les pupilles reflètent toute lumière environnante (soleil, feu, lampe, etc.), ce qui peut trahir leur présence la nuit et donner l'impression d'être observé.

Alimentation Cette espèce est omnivore. Elle se nourrit de tout ce qu'elle trouve; des baies, des fruits, des racines. Elle compte également sur le chapardage des faes errant dans leurs forêts en espérant recueillir quelconque pain, fromage, ou encore charcuterie.

Reproduction Les chapardeuses ne peuvent avoir qu'une portée tous les trois ou quatre ans, pour une gestation de cinq mois. En effet, c'est à cet âge-là que le fripon trouve son indépendance. Etant des mammifères, il lui arrive de nourrir de lait maternel son nourrisson jusqu'à trois ans. Les chapardeurs sont des primates qui vivent en communauté. L'apprentissage des us et coutumes de chaque petite tribu passe par chacun des membres.  

Comportement Les chapardeurs sont avant tout une espèce grégaire qui vit en petite communauté d'une dizaine d'individus, gérés par le couple dominant nommé alpha et oméga. Ils ne montrent aucune agressivité, à moins qu'ils ne pressentent un danger envers eux ou le groupe, qu'ils défendront face aux prédateurs. Les chapardeurs tirent leur nom de leur intelligence à chaparder les faes dans les forêts par de curieux stratagèmes; par exemple, pendant que l'un distrait le promeneur, un second fouille ses affaires qu'il aurait laissé de côté, distrait, en espérant y trouver de la nourriture. Il leur arrive de se servir d'outils comme des bâtons, ou des pierres tranchantes. Chaque tribu élit domicile dans un grand arbre où le couple alpha habite un nid de feuilles et de branchages à la plus haute cime, alors que les autres couples dorment plus bas dans les branches.

Domestication Les chapardeurs sont des animaux sauvages qui ne remplissent leurs besoins fondamentaux qu'en vivant en groupe. Il n'est pas autorisé de les domestiquer.

Denrées utilisables Les chapardeurs sont des primates qui n'ont que la peau sur les os, leur viande n'est par conséquent pas bonne. Ils ne disposent d'aucune denrée utilisable.

Informations complémentaires //
création d'Horizon


Cobraraptor
Noms Cobraraptor, il n'existe pas de dénomination particulière pour les femelles et les petits.
Classe Reptile.
Densité Faible.
Régime alimentaire Carnivore.
Statut  Sauvage.
Agressivité Forte, surtout une femelle défend son unique œuf.
Longévité environ 70 ans à moins qu'un chasseur ne raccourcisse le cours de sa vie.

Répartition géographique Ils sont rares mais se retrouvent sur tous les territoires. Ils résistent à tous les climats et sont toujours en mouvement. Ce qui rend difficile de situer leurs origines. On sait déjà qu'ils ne viennent pas de la mer puisqu'ils ne savent pas nager.
L’espèce migre car elle suit ses proies naturelles qui migrent aussi. Il s'agit des troupeaux de cervidés. Ils peuvent aussi prendre pour cible les troupeaux de bétail des paysans plus faciles à capturer.

Description physique Environs 1,80 mètre pour un mâle adulte sur ses deux pattes, 80 kilos pour un mâle adulte. Les femelles culminent autour d'1,60 mètre pour 60 kilos en moyenne. Les femelles sont plus agressive et véloce que les mâles. La couleur de leurs écailles varie selon le milieu, ce qui les rend discrets jusqu'à la dernière minute.

Alimentation L’espèce adore les cervidés. Elle peut se rabattre sur les troupeaux de bétail des paysans par facilité.

Reproduction Une femelle fait un petit par an après six mois de gestation. Elle élève seule son petit. Elle est condamné à laisser seul son œuf unique pour chasser.

Comportement Les membres de l’espèce sont solitaires et se retrouvent une fois par an pour la reproduction. Ils ignorent les faes tant qu'ils ne sont pas chassés par eux. Ils sifflent comme des oiseaux pour communiquer et s'entendent de loin. La délicatesse du chant tranche avec l’apparence de l'animal.

Denrées utilisables Rien n'est comestible de sa chair. Mais sa peau est souple et solide. Elle est imperméable et protège de la pluie. Elle sert pour imperméabiliser les murs des maisons comme la coque des navires. Son poison qui peut tuer en une heure par ingestion, est très recherché. Pas d'antidote connu. Son contact au niveau de la peau est nocif mais pas mortel.

Informations complémentaires La bête peut cracher son venin pour se défendre comme le transmettre par morsure pour tuer. Mais un coup d'épée bien placé ou un bon tir d'archer... et plus de bête.
création de Thales


Dencéros
NomsDencéros (mâle & femelle), Dencéron (forme juvénile).
Classe Mammifère périssodactyle.
Densité Modérée.
Régime alimentaire Strictement herbivore,
Statut Domestiqué, mais quelques individus sont trouvables à l’état sauvage.
Agressivité Paisible.
Longévité 30 – 50 ans.

Répartition géographique  Le dencéros évolue plus facilement dans les pays chauds, il sera donc le plus à l’aise dans la Cour du Jour, là où on le croise fréquemment tandis que, dans les régions froides, il est inexistant. Souvent, pour sa facilité à subir les fortes chaleurs, il est utilisé comme monture dans le désert.
Quand il n’est pas au service des Faes, le dencéros évolue en troupeau de quelques individus. Ils aiment flâner au soleil, prendre des bains de boue, ou occuper les quelques oasis que l’on peut trouver dans le désert. Son activité principale est de brouter les rares herbes qu’il peut trouver. Étrangement, malgré leur taille impressionnante, les dencéros se contentent de peu.

Description physique Le dencéros mâle peut atteindre les 5m de long, pour 1,80m de haut, tandis qu’il pèse à peu près 2 tonnes. La femelle est presque similaire, juste un peu plus petite. Le dencéros possède de tous petits yeux jaunes, il voit très mal. Cependant, son ouïe et son odorat sont excellents, lui permettant sans mal de se déplacer ainsi que de se défendre en cas de besoin.

Deux longues défenses ornent sa gueule de part et d’autres de sa mâchoire ; elles adoptent une forme arrondie. Il n’y a pas de distinctions de taille chez les mâles ou chez les femelles. C’est son arme de choix en combat ; un coup de corne bien placé peut être fatal. Deux défenses plus petites dépassent ensuite de sa bouche, même si leur utilité n’a jamais été déterminé si ce n’est la défense. Malgré son air d’herbivore, le dencéros possède quatre énormes canines à l’avant de la bouche qui lui valent son nom ; une morsure peut laisser de vilaines marques.
Sa tête est ornée d’une gigantesque crête très dure, celle-ci sert de défense contre les grands prédateurs, mais aussi de moyen de communication avec son troupeau en plus de servir de régulateur thermique. Entre autres, la collerette sert aussi à amortir les coups de défenses lors des combats entre les dencéros mâles.

Sa peau est nue et très épaisse, mais recouverte d’un léger duvet. Elle lui permet de supporter les très fortes chaleurs et d’évoluer aisément dans les déserts de la Cour du Jour. Tous les individus possèdent une couleur marron qui tire vers le gris, ce qui est parfait pour se camoufler aux couleurs du sable.

Alimentation  Strictement herbivore, le dencéros sauvage passe sa journée à chercher sa nourriture, ce qui en fait un animal qui bouge beaucoup. Il se nourrit d’herbe, de feuilles et de racines selon ce que lui offre le désert ; certains chercheurs les ont même aperçu croquer dans des cactus.

Reproduction Les mâles se battent puis pourchassent la femelle avant l’accouplement. Certaines recherches poussent à penser que ce sont les mâles avec les plus grandes cornes et les plus jolies collerettes qui arrivent à se reproduire avant les autres.

La gestation dure un an, et donne un petit dencéron. La femelle restera à ses côtés pendant 2 ans. Elle est très protective avec son petit et n’hésite pas à le défendre de ses propres congénères, mais si elle vient à en mettre un autre au monde entre temps, elle chassera le plus vieux qui quittera le troupeau pour en trouver un autre.
Si les dencéros ne sont pas réputés comme étant agressifs, il est cependant vivement conseillé de ne pas approcher une maman dencéros accompagnée de son petit ; elle n’hésiterait pas à charger le malheureux.

Comportement Le dencéros est très apprécié dans la Cour du Jour. Il s’agit d’un animal social que les enfants aiment chevaucher, et les Faes s’en servent dans de nombreuses tâches pénibles qui comportent des charges lourdes. Certains voyageurs s’en servent comme monture pour traverser les déserts et traverser le pays.

Dans les enclos, les dencéros mangent paisiblement, barrissent, ou font la sieste au soleil. Malgré ses airs de grosse bête, c’est un animal très sensible et il communique énormément avec son troupeau. En général, les enclos se tiennent loin des habitations pour éviter de déranger les habitants à cause de leurs cris la nuit…

Domestication C’est un animal depuis longtemps domestiqué, il sert de monture ou d’animal de trait. Le petit, une fois adulte, est presque naturellement social et agréable avec les Faes. Du moment qu’ils ont à manger, à boire, et assez d’espace pour présenter tout leur corps aux rayons du soleil, les dencéros semblent se montrer très coopératifs…

Denrées utilisables Certains chassent les dencéros pour leurs défenses, qui sont très prisées ; elles font une jolie décoration, et, broyées, on leur donne la faculté d’être particulièrement aphrodisiaques, bien que cela relève plutôt de la rumeur.

Leur cuir épais sert aussi pour fabriquer des sacs imperméables ainsi que des vêtements. Enfin, leur viande est comestible, mais on les qualifie souvent comme étant trop fort en goût.

Informations complémentaires //
création de dooweedoo


Galant à crête bleue
Noms un galant (mâle), une galante (femelle), un/e galantin.e (forme juvénile).
Classe Oiseau
Densité Moyenne
Régime alimentaire Omnivore
Statut Sauvage
Agressivité Nulle
Longévité environ 30 ans.
Illustration complète par ici

Répartition géographique Endémiques des Cours du Printemps et de l'Automne, en raison de leurs climats tempérés et de la richesse de leurs sols. Toute tentative d'implantation sur d'autres territoires a été un échec.

Description physique Le galant à crête bleue est un oiseau de grande taille, mesurant jusqu'à 1,40 mètres de haut pour les mâles et 1,25 mètres pour les femelles, reconnaissable à la couleur bleue de son plumage et à la crête qui entoure sa tête. En raison de son poids important (35 kilos pour un mâle, 30 pour une femelle) et de la maigre envergure de ses ailes, le galant est un oiseau qui ne vole pas : il est en revanche l'un des oiseaux terrestres les plus rapides grâce à ses longues pattes musclées qui représentent environ 50% de son corps et à ses trois doigts posés au sol qui lui offrent une excellente stabilité. Un galant à crête bleue peut ainsi courir à une vitesse moyenne de 30 km/h et piquer des pointes allant jusqu'à 70 km/h sur de très courtes distances. Il peut également sauter jusqu'à 1,50 mètre en hauteur et 6 mètres en longueur. Ils possèdent également une longue queue semblable à celle des paons, quoique moins longue.

Le dimorphisme sexuel est important dans cette espèce : le mâle est nettement plus grand que la femelle et présente une crête de plumes beaucoup plus volumineuse autour de sa tête. Le bec d'une femelle, en revanche, est plus long et plus acéré que celui des mâles. Le cri du galant mâle est également différent de celui des femelles et se veut beaucoup plus grave et puissant.

Un galantin naît sans plumes et, une fois que le duvet pousse, il est blanc ; il n'obtiendra sa couleur bleue caractéristique qu'une fois sa maturité sexuelle atteinte.

Alimentation Le galant à crête bleue est un oiseau omnivore, qui se nourrit essentiellement des minéraux retenus dans le sol : c'est pour cela qu'il gratte sans cesse le sol afin de le rendre plus meuble et plus facile à ingérer, et c'est également pour cela qu'il privilégie les cours du Printemps et de l'Automne, dont les terres sont particulièrement fertiles et donc riches de ces minéraux dont il a besoin. Il trouve ses protéines nécessaires dans les invertébrés, insectes ou petits animaux : on retrouve ainsi dans son alimentation des vers, des fourmis et des lézards, parfois même des amphibiens ou des petits rongeurs. Il picore également quelques végétaux, notamment du maïs et du blé, mais en bien moindre quantités par rapport aux minéraux et aux protéines.

Reproduction Les galants à crête bleue sont sexuellement matures à partir de l'âge de deux ans. Polygames et ovipares, en raison de la douceur des climats de leurs régions favorites, ils sont fertiles toute l'année même si le pic de ponte arrive aux alentours de mai et juin.

Le processus de reproduction commence avec une parade nuptiale qui implique cette crête de plumes impressionnante autour de la tête des mâles ; ils sont en effet capables de faire bouger chaque plume indépendamment les unes des autres en un motif bien précis, dans le seul but d'impressionner une femelle. Il n'est pas rare que deux mâles se retrouvent en compétition pour la même femelle, auquel cas la crête est utilisée pour se faire paraître plus gros que le rival. Certaines compétitions se finissent par un combat à mort.

Une fois l'heureux élu accepté, le coït commence et se veut extrêmement rapide, ne durant pas plus de quarante-cinq secondes. Après chaque coït, la galante conserve des spermatozoïdes utilisables sur les œufs qui seront pondus dans cinq semaines. Elle peut être fertilisée jusqu'à six fois dans la même journée ; il n'est donc pas rare que les œufs d'une même couvée aient des pères différents.

La ponte arrive cinq semaines après la fertilisation : une galante pond en moyenne entre 8 et 12 œufs à la fois, dans un terrier creusé profond dans la terre afin d'échapper aux prédateurs, et restera à les couver jusqu'à l'éclosion. De fait, il est du ressort des partenaires de lui trouver de la nourriture et de défendre l'extérieur du terrier. Les œufs éclosent trois mois après la ponte, et seule la mère est autorisée près des galantins qui viennent de naître : ils sont en effet particulièrement fragiles à la naissance, dépourvus de plumes (qui apparaîtront dans les 8 semaines) et entièrement aveugles pendant cinq semaines après l'éclosion. Il n'est pas rare que les jeunes mères se montrent particulièrement agressives envers les mâles qui osent s'approcher de trop près.

Le galantin reste six mois auprès de sa mère et de sa fratrie, date de la première sortie du terrier. Les six mois suivant, il prend de plus en plus son indépendance, s'éloignant de plus en plus de la nuée, jusqu'à finalement en rejoindre une autre aux alentours de dix-huit mois.

Comportement Les galants s'organisent en nuées d'une vingtaine d'individus en moyenne, à la société particulièrement hiérarchisée et fondamentalement matriarcale. La hiérarchie de dominance est linéaire et comporte ainsi une galante A qui domine toute la nuée, puis un·e galant·e B qui les domine tous sauf la galante A, et ainsi de suite. La hiérarchie étant matriarcale, l'individu dominateur de la nuée toute entière sera toujours une femelle qui aura la priorité sur la nourriture, les nouveaux terriers, et les partenaires sexuels. L'individu au bas de l'échelle reste toutefois important pour la nuée, puisque c'est lui qui s'occupera de trouver les endroits appropriés à la création de nouveaux terriers.

Espèce polygame, les femelles ont en moyenne trois à cinq partenaires différents dont elles changent régulièrement au cours de l'année.

Comme ce sont des animaux incapables de voler, les galants creusent de profonds terriers dans les terres les plus riches en minéraux et construisent de véritables labyrinthes de galeries. Certaines grandes nuées peuvent provoquer des glissements de terrain en creusant dans la terre meuble ou ravager les champs des agriculteurs. Ce sont également des animaux particulièrement méfiants et stressés, à l'ouïe très fine, qui détalent au moindre bruit suspect ou au moindre mouvement brusque : il suffit parfois simplement que le sens du vent change pour les lancer dans une course effrénée.

Domestication En raison de leur méfiance naturelle, de leurs accès de panique et de leur régime alimentaire particulier, la domestication des galants a crête bleue est jugée impossible. Des essais ont été faits à de nombreuses reprises et se sont toujours soldés par des échecs.

Denrées utilisables La chair du galant à crête bleue est un mets de choix pour les tables nobles : la chasse de cet oiseau est particulièrement difficile en raison de sa méfiance et de sa vitesse à la course, et réussir à en abattre un est jugé comme un exploit parmi les cercles de chasse de l'Automne — exploit facilité par l'utilisation d'oiseaux de proie, mais le but est d'en abattre un avec une flèche. Ses pattes n'ont que peu de chair tendre et sont donc généralement gardées en trophées après taxidermie.

Les plumes sont également utilisées par les tailleurs pour orner certaines de leurs créations.

Informations complémentaires "Cervelle de galant bleu" est une insulte utilisée au sein de la Cour du Printemps pour qualifier quelqu'un qui se montre particulièrement paranoïaque, sans pour autant avoir de bonnes raisons de l'être.
Création de witch bolt


L’Harkrone d’Hiver
Noms un chien (mâle), une chienne (femelle), un chiot (forme juvénile).
Classe Mammifère, canidé.
Densité Modérée.
Régime alimentaire Carnivore à tendance omnivore.
Statut Domestiqué depuis des siècles.
Agressivité Faible si bien éduqué, même si certains individus se montrent moins agréables que d’autres.
Longévité Environ une centaine d’années.

Répartition géographique Les Harkrone sont majoritairement répandus dans la Cour de l’Hiver où ils sont élevés depuis de nombreuses années, même s’il n’est pas impossible d’en croiser partout sur les terres d’Evanor du moment qu’ils supportent les températures. Avec leur fourrure épaisse, ces chiens sont plus à l’aise dans les régions froides d’Evanor, là où on risque de les croiser plus fréquemment. Comme il s’agit d’animaux puissants, les chiens travaillent généralement dans les montagnes de la cour d’Hiver (traineau, sauvetage, etc.).
Même si vous croisez un de ces chiens autre part sur les terres d'Evanor, les chances qu'il soit né au sein de la Cour de l'Hiver sont grandes.

Avec le décès récent de la famille de Kuiper, une véritable meute d’Harkrone s’est formée dans les montagnes de la Cour de l'Hiver, en liberté totale. Aucune attaque sur les faes n’a été relevée à ce jour, cela dit.

Description physique
Leur corps est fourni d’un épais manteau doublé d’un sous-poil laineux qui leur sert à survivre à toutes les intempéries de la Cour de l'Hiver. Les Harkrone sont facilement comparables aux loups de la région, même si, contrairement à eux, ils ont un museau plus court et épais, des oreilles droites en triangle et un port de tête fort et dressé sur leurs épaules. Leur corps est trapu, leurs pattes musclées, et leur queue fournie s’enroule au-dessus de leur arrière-train.

Le pelage du Harkrone peut varier dans plusieurs nuances, même s’ils sont en général bicolores avec un masque blanc étendu sur le visage, ainsi que le ventre et l’intérieur des pattes de la même couleur (ou crème). Leurs couleurs sont les suivantes ; noir, gris, sable, roux, ou même complètement blanc.

De même pour leurs yeux en amande, ils peuvent adopter différentes nuances ou être vairons. Les teintes possibles sont ; noir, marron, jaune, vert ou bleu.

Alimentation L’alimentation du Harkrone, comme bon nombre d’autres canidés, se base sur une composition majoritaire de viande. Mais il se nourrit aussi de poissons, de fruits et de légumes.

Reproduction La majorité sexuelle du chien est atteinte peu de temps après la première année de sa vie. Le mâle peut se reproduire toute l’année, mais la femelle est fertile seulement une fois par an durant trois semaines, aux alentours de janvier – février. La gestation dure trois mois, pour que la chienne mette bas durant le printemps, plus doux et clément pour les premiers jours des chiots. En général, il y a une dizaine de petits par portée, même si tous ne sont pas susceptibles de survivre aux températures glaciales.

Les chiots vivent leur premier mois de vie avec la mère avant de rejoindre le reste de la meute progressivement. Ils apprennent par mimétisme le travail de chien de traineau et à partir de 6 mois ils apprennent à tirer de petites charges qui augmentent au fur et à mesure jusqu’à leur 1 an, où ils pourront rejoindre leur futur foyer et entreprendre leur nouveau rôle de chien de traineau.

Comportement Dévoué à son maître, le Harkrone a besoin d’air et d’exercice pour se développer correctement. C’est un chien de travail que les faes ont pris pour habitude de mêler à leurs activités dans la neige ou à leur quotidien ; effectivement le traineau est devenu un moyen de transport fréquent à la Cour de l’Hiver, mais la vie en foyer est aussi possible pour ces molosses, même s’ils ont tendance à prendre de la place. Domestiqué, le Harkrone est affectueux, calme, loyal, protecteur et sociable. Il s’agit d’un animal très intelligent et proche des faes, mais qui vit mal la solitude.

La meute des de Kuiper qui s’est échappée à la mort de leurs maîtres et a adopté de nouveaux comportements pour survivre à la vie sauvage. Ses membres ont repris l’habitude de chasser et se montrent plus distants vis-à-vis des populations.

Domestication Les de Kuiper sont les plus réputés au travers de la Cour de l’Hiver pour leur élevage de chiens de traineaux, mais d’autres se trouvent aux quatre coins de la région, spécialisant leurs chiens dans divers domaines. Le Harkrone est une race de travail créée par les faes à force de siècles de reproduction.
Les faes de l’Hiver souhaitaient des chiens obéissants, assez puissants pour les aider malgré les intempéries aussi bien dans les champs que pour la chasse, ainsi que les transporter au travers du pays. Ainsi sont nés les premiers Harkrones, il y a de cela bien des siècles. On dit que le chien est le meilleur ami de l’Homme, mais le Harkrone est sans aucun doute le meilleur compagnon que peut souhaiter un fae de l’Hiver.

Malgré son habitude à travailler pour autrui et leur sélection, le Harkrone a tout de même besoin de subir une certaine éducation lors de son jeune âge. Effectivement, le jeune chien n'est considéré "adulte" qu'à partir de sa troisième année de vie, et il aura besoin d'apprendre tout le long. L'obéissance change d'un individu à un autre, selon son caractère : certains seront plus enclins au dressage et d'autres n'hésiteront pas à se venger un peu...

Denrées utilisables Les chiens aident à diverses tâches au sein de la cour de l’Hiver ; ils sont capables de tirer des charges importantes, servent de chiens de traineau ou même de monture pour les plus courageux ; chien de traineau, chien sauveteur, chien de chasse… les rôles sont nombreux pour le Harkrone dans ces régions froides.

Autrement, certains récupèrent les poils qu’ils perdent en abondance lors de l'été ; ils peuvent en faire des cols, des écharpes, ou bien fourrer des oreillers… Leur sous-poil étant particulièrement laineux, il est idéal pour tenir au chaud.

Informations complémentaires
- Par leur force impressionnante, un traineau se compose à partir de trois chiens.
Le chien de tête est le plus obéissant, intelligent et rapide du groupe. Il doit être capable de répondre aux ordres, d’imposer le rythme aux autres chiens et, surtout, de prendre des décisions. La vitesse et la direction dépendent de lui. Un chien de tête n’est pas forcément chien de meute.
Derrière lui se situent les « wheel dogs », les chiens les plus robustes du groupe. Ce sont eux qui vont supporter le plus lourd de la charge à transporter.
- Un traineau se compose jusqu’à sept chiens en général, compte tenu de leur force. Plus la masse à transporter sera importante, et plus ils seront nombreux. Pour un voyageur seul, un seul chien pourrait suffire, mais les faes ont tendance à jouer la précaution en en prenant trois minimum. Puis, d'autres souhaitent juste exposer leur bel attelage de sang-pur et au poil brillant.
- Avec l’apparition de nouveaux chiens, il y a de nouveaux rôles qui se forgent dans le traineau. Si le chien de tête reste seul dans son rôle, les autres se composent par deux ; les « swing dogs » derrière le leader servent à l’épauler et à conserver la force dans le groupe. Les « team dogs » sont les plus gros de l’équipe et là où s'ajoutent de nouvelles forces, qui soutiennent le traineau et se partagent le poids à tirer. Puis, enfin, il y a les « wheel dogs » qui soutiennent la partie la plus lourde du travail.
- Les binômes de chiens se composent en général d’un vieux Harkrone et d’un jeune qui apprendra les ficelles du métier à ses côtés avant de devenir à son tour le mentor d’un futur jeune chien.
- Le sexe du chien n’intervient pas dans le rôle joué. Il y a autant de femelles que de mâles dans les attelages.
- Leur nom signifie, dans un vieux langage, "couronne de poils".
création de dooweedoo


Lumikoïre
Noms un Lumikore (mâle), une Lumikora (femelle), un/e Lumiko (forme juvénile).
Classe Mammifère.
Densité Forte.
Régime alimentaire Carnivore (à omnivore).
Statut Sauvage (Domesticable dans une moindre mesure).
Agressivité Forte.
Longévité environ 90 ans.

Répartition géographique Originaire des zones froides d'Evanor, notamment de la Cour de l'Hiver, il n'est pas nécessairement rare de voir cette créature dans les zones montagneuses, notamment dans celles de la Cour de la Nuit. Voire certains ont affirmé en avoir aperçu dans les hauteurs de la Cour du Printemps. Aucune migration mais les meutes sont souvent en mouvement pour trouver et suivre leur nourriture.

Description physique D'une assez grande taille d'un peu près 1,50 mètre au garrot, sa puissante musculature lui offre une force difficilement égalable. Son cuir épais lui permet une isolation thermique bienvenue dans les hauteurs et le froid de l'Hiver. Tout comme ses grosses pattes, qui lui permettent de marcher aisément dans la neige et d'avoir une bonne stabilité sur les roches grâce à ses phalanges mobiles et ses griffes. Celles-ci sont particulièrement dangereuses de par leur taille et leur tranchant. Les couleurs des individus oscillent entre les différentes teintes de gris, de bleus pâles voir de marrons clairs, lui offrant un très bon camouflage dans son milieu naturel. La forme de leurs cornes est variable, de l'élancée à la torsadée et permettent de déterminer l'âge de l'individu (femelle ou mâle en possèdent). Sa queue puissante sert de balancier dans sa course et dans les bonds immenses que la créature est capable de réaliser.

Alimentation Comme sa dentition le laisse penser, son régime est alimentaire est pour beaucoup carnivore, le Lumikore chasse en meute solidaire des proies plus petites que lui. Assez variées dans les proies, il peut s'attaquer à ce qui pourrait lui apporter la viande dont il a besoin. Généralement, elle s'attaque aux proies dont la taille sera proportionnelle à la taille de la meute pour limiter l'énergie dans les phases de chasse. Son alimentation peut aussi se constituer de baies, de fruits et feuilles comestibles pour lui apporter d'autres types de vitamines ou pour compenser une éventuelle absence de gibier.

Reproduction Les femelles peuvent avoir des portées allant de 1 à 6 petits. Mammifère, elles portent leurs petits pendant près de 12 mois, ce qui explique aussi l'instinct de protection exacerbé de l'espèce et son système de meute. De par toute l'énergie demandée, elles ont rarement plus de 3 portées dans une vie. Ce qui explique aussi l'éventuelle rareté de l'espèce. Les petits sont élevés par l'ensemble de la meute, sans distinction, autant par les mâles que les femelles.

Comportement D'une nature grégaire, les Lumikores vivent en meutes hiérarchisées aux postes qui peuvent bouger en fonction de différents critères sociaux : combats et parades en constitue le principal mode de fonctionnement pour prendre le leadership. Généralement les chefs de meute sont des femelles. Même s'ils communiquent aussi par des cris caractéristiques plutôt stridents, beaucoup de leurs interactions se basent sur les phéromones émises par les différents angles de leur corps et captées par le double organe qui leur sert de nez. D'un naturel plutôt calme quand il n'est pas menacé, le Lumikore est néanmoins extrêmement protecteur vis-à-vis de sa meute, car la meute représente la survie des individus. Prédateurs, ils voient les faes comme des compétiteurs plus que comme des proies et ils ont appris à les éviter autant que possible. Certains individus peuvent être rejetés de la meute (pour diverses raisons allant de comportements dangereux à des combats ratés). Ceux-ci perdent rapidement leur lucidité et peuvent devenir extrêmement dangereux, s'attaquant à tout ce qui peut être à leur portée, y compris les villes et les villages faes. Des chasseurs experts sont généralement demandés et grassement payés.

Domestication Espèce plutôt sauvage, certains individus ont pu être capturés et domestiqués dans le cadre des transports de marchandises et d'individus. Bons coureurs et capables de tirer et porter des charges lourdes, ce ne sont néanmoins pas des créatures faciles à entretenir de par leur régime alimentaire et par le profond besoin de meute inhérent à l'espèce. Les individus domestiqués ne vivent guère plus de 40 ans, se laissant périr quand ils ne font pas partie d'une meute plus grande.

Denrées utilisables Principalement le cuir épais, pour toutes sortes de tannerie, notamment des grands manteaux imperméables. Les grandes cornes aussi sont une denrée prisée pour l'ivoire qu'elles contiennent et leur solidité certaine. Les tanneurs aiment beaucoup travailler avec ce type de matériaux qui se fait rare, cher (de par la dangerosité de l'animal) et surtout d'excellente qualité. Même si on pourrait penser que la masse de l'animal offre une viande en abondance, celle-ci est compacte, filandreuse et peu ragoutante pour les palais.

Informations complémentaires //
création de Sothis


Wolperdinger
Noms Ni féminin, ni masculin. Ni juvénile. Il n'y a qu'un nom pour le définir.
Classe Mammifère.
Densité Moyenne.
Régime alimentaire Carnivore, dépeceur de cadavre.  
Statut Sauvage.
Agressivité Moyenne à faible, la plupart de l'année. Leur agressivité augmente et devient forte, en période de reproduction.
Longévité environ 110 ans.

Répartition géographique Endémiques, ils pullulent dans les forêts en tout genre, se répandant au sein de chaque cour qui en possède. Seules, celles désertiques du Jour et de l'Aube semblent lui échapper. Une version hivernale s'étant adaptée aux températures extrêmes qui peuvent se trouver dans les étendues enneigées.

Description physique Fins, léger et possédant de longues pattes arrières qui leur permettent de se propulser à près de deux mètres de haut, ils sont semblables aux lièvres communs. Leur fourrure épaisse s'adaptant aux différentes saisons. Si de longues oreilles s'ajoutent sur leur tête, elles sont accompagnées de bois majestueux, qui détrompe du premier coup d'œil. Dents tranchantes et canines jamais réellement camouflées, ils imposent leur statut de carnivore, malgré l'envie de glisser les doigts dans leurs poils soyeux. La plus grande surprise est cette paire d'ailes qui surplombe leur dos. Vestiges d'une lointaine époque, elles ne sont plus qu'une esthétique douteuse et parfois tordue. Certains naissent avec de simples bosses au niveau des omoplates. L'évolution les clouant au sol désormais.

Alimentation Le Wolperdinger ne se nourrit qu'une fois par semaine. Il ne chasse que la viande, se repaît le plus souvent de cadavres frais. Ce qui ne les empêche pas d'achever quelques proies dans le besoin.

Reproduction Si la reproduction n'a lieu qu'une fois par année, au début du printemps, ils ont la réputation de porter de cinq à une dizaine de bébés à la fois. Les petits sont élevés auprès du père, la mère se chargeant de rapporter la nourriture à ses petits. Ces derniers, contrairement aux adultes, demandent d'être nourrit plusieurs fois par semaine. Vers l'âge d'un an, les bébés quittent le nid tous ensemble, restant encore quelques mois entrent frères et sœurs, avant que les premières chaleurs ne les séparent.

Comportement Grégaire, seule la période des amours les pousse à la solitude, avant de trouver un partenaire de vie. Ces animaux sont monogames. Ils sont plutôt calmes, ce qui ne les empêche pas d'être toujours à l'affût d'un danger. Ils passent souvent de longues heures à se bichonner entre eux, l'hygiène étant partie intégrante de leur manière de vivre, ils ont tendance à se prélasser dans les marre et les ruisseaux, ayant un faible pour l'eau.

Domestication Aussi adorable semblent-t-il aux premiers abords, ils ne sont pas domesticables. Ni même approchables, leur manière de vivre se tenant loin de la population bipède.

Denrées utilisables Viande facile à trouver pour les chasseurs, ils sont utilisés dans leur entièreté. Ce qui ne se consomme pas, finissant en trophée de chasse la plupart du temps. Leur peau pouvant facilement être tanné pour faire du cuir et qui sert régulièrement dans la confection de vêtements.

Informations complémentaires On murmure que croiser un Wolperdinger au crépuscule ou dans la nuit est signe de malchance, mais seulement si la bête est seule.
création de Lys
The Mother
Under her eternal gaze
The Mother
Pseudo : PNJ
Pronoms irl : (iels)
Faceclaim : enfant sauvage (ava & aes).
Comptes : Cesare (enfant sauvage), Lysandre (Insomnia) & Ozkar (doowedoo).
Messages : 525
Aeskells : 791
Triggers : N'oubliez pas de discuter de situations qui pourraient potentielle être un trigger pour vos partenaires.
Contents : pandémie mondiale, mort, discrimination raciale, mentions d'expérimentations scientifiques sur des sujets vivants, violence et meurtre.
Aesthetic 1 : BESTIAIRE D'EVANOR BKGAE4CD_o
Aesthetic 2 : BESTIAIRE D'EVANOR 70lV3qAM_o
Aesthetic 3 : BESTIAIRE D'EVANOR 24hccdou_o

Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
 
Vie céleste
Oiseaux et autres créatures errant dans les cieux

Liste de créatures
L'aigle Irisé, oiseau de proie natif de l'Eté et utilisé dans la chasse à l'Automne
Le galant à crête bleue, oiseau sauvage endémique aux cours de l'Automne et du Printemps, reconnu pour sa nervosité

Aigle irisé
Noms un aigle irisé (mâle), une aigle irisée (femelle), un aiglon irisé (forme juvénile).
Classe Oiseau.
Densité Moyenne
Régime alimentaire Carnivore strict.
Statut Domesticable.
Agressivité Moyenne.
Longévité environ 50 ans.

Répartition géographique Originaires de la Cour de l'Eté, leur utilité et leur beauté en font toutefois des spécimens particulièrement appréciés dans les autres Cours, surtout à l'Automne où ils sont utilisés pour la chasse. On peut donc les retrouver un peu partout en Evanor, pour peu qu'on puisse en payer le prix.

Description physique L'aigle irisé est un grand rapace à la taille variable : il mesure entre 60 et 100 centimètres de longueur, et l'envergure de ses ailes est généralement comprise entre 1,8 et 2,4 mètres. Leur poids varie entre 3 kilos chez les mâles et jusqu'à 6 chez les femelles. Si les deux sexes présentent le même plumage, un dimorphisme sexuel important existe au niveau des tailles, les femelles étant nettement plus grandes que les mâles. Tous présentent des yeux brun foncé et un bec bien jaune et bien crochu, qui leur permet de mettre leurs proies en morceaux. Leurs serres peuvent être plus grandes que la main d'un homme, extrêmement puissantes, et présentent un gros ongle au niveau du pouce appelé avillon, d'une longueur moyenne de 7 centimètres, qui permet de transpercer les proies facilement.

Ce qui fait la beauté d'un aigle irisé réside toutefois dans la couleur de ses plumes, d'un blanc éclatant et qui ont la particularité de réfracter la lumière pour se teinter de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Leur queue a la particularité d'être une queue de poisson plutôt que d'oiseau et présente des écailles et des nageoires, ce qui les rend redoutables en mer.

Alimentation Carnivore strict, l'aigle irisé est un prédateur reconnu et se veut un opportuniste qui chasse tout animal de petite ou de moyenne taille. Leurs proies sont principalement de petits mammifères tels que les lapins, les écureuils ou encore les petits rongeurs comme des souris, mais un aigle irisé est parfaitement capable de tuer et de se nourrir d'animaux plus gros comme les renards, les blaireaux ou même des moutons. Le plus important est le poids total de la proie plutôt que sa nature : un aigle irisé choisira en général une proie qui pèsera environ la moitié de son propre poids, afin de pouvoir le transporter sans mal.

Les poissons et les autres oiseaux représentent le second groupe de proies favorites de l'aigle irisé. Il n'est pas rare qu'il chasse des gallinacées, principalement les faisans, mais pratiquement tous les oiseaux sont des proies potentielles, depuis le moineau jusqu'au cygne. Si leur territoire se situe sur la côte, on peut les observer plonger dans les eaux pour en ramener des poissons parfois aussi gros qu'eux. En cas d'absence de leurs proies habituelles, ils peuvent également chasser des reptiles tels que des lézards et, si l'occasion se présente, des serpents.

Reproduction L'espèce est monogame, et il n'est pas rare qu'un mâle et une femelle s'unissent pour la vie. La parade nuptiale débute dès le mois de novembre et implique des défis d'acrobaties avec des montées en spirales suivies de piqués, et des jeux rituels qui comportent des lâchers d'objets (bâtons, lambeaux de viande ou de tissus utiles pour la nidification...)

A l'état sauvage, le nid est bâti en hauteur, en général sur une falaise dans un endroit protégé par un surplomb. Les aigles irisés peuvent construire jusqu'à cinq nids sur leur territoire, qu'ils utilisent sur plusieurs années. Les nids sont constitués de branchages et de brindilles, tapissés de végétation douce comme de l'herbe, des mousses et des lichens. Chaque année, aux alentours de mars ou avril, la femelle pond entre 1 et 4 œufs dont la surface ressemble à du nacre. Les œufs sont pondus à quelques jours d'intervalle, ce qui permet d'espacer les éclosions puisque la femelle commence à couver dès la ponte du premier œuf. L'incubation varie, allant de 30 à 40 jours et la femelle assure la totalité du temps de couvaison, pendant que le mâle chasse pour la nourrir et défendre le territoire.

La plupart du temps, à l'état sauvage, un seul jeune survit : durant la seconde quinzaine de vie, le plus fort des aiglons agresse et finit par tuer le plus faible. Si le premier-né est un mâle et le deuxième une femelle, généralement plus grosse, la compétition est plus équilibrée et les deux jeunes peuvent aller jusqu'à l'envol.

L'aiglon irisé met en moyenne trois mois à acquérir son premier plumage et n'effectue son premier vol qu'à l'âge de cinq mois. L'indépendance est acquise au terme de la première année et la maturité sexuelle n'est entièrement atteinte qu'au bout de cinq ans.

Comportement Animal diurne, l'aigle irisé est un oiseau territorial et solitaire, qui n'acceptera que la compagnie de son partenaire de vie. Ce sont des bêtes sédentaires qui ne migrent pas, et dont le territoire peut s'étendre jusqu'à 200 km² selon la disponibilité des proies — ils préfèrent les montagnes où ils peuvent nidifier tranquillement ou, à défaut, des espaces ouverts semi-boisés. Agressifs, surtout en période de nidation, un aigle irisé n'hésitera pas à s'attaquer à un animal deux fois plus gros que lui s'il décide que son nid est en danger.

Les aigles chassent souvent en couple, volant en altitude à la recherche de proies avant de fondre sur elles par surprise.

Bien qu'il soit capable de pousser un cri aigu, il est rare qu'un aigle irisé adulte utilise sa voix. Les aiglons, par contre, n'hésitent pas à hurler pour réclamer de la nourriture à leurs parents.

Domestication Les aigles irisés sont domesticables jusqu'à une certaine mesure et sont particulièrement utilisés à la Cour de l'Automne pour les parties de chasse. Il est toutefois nécessaire d'éduquer l'aiglon dès sa sortie de l'œuf afin qu'il s'habitue à être manipulé ; une fois ceci fait, l'oiseau est particulièrement loyal à son maître, et il n'est pas rare de devoir se séparer d'un aigle irisé après le décès de son dresseur en lui rendant sa liberté. Certains se laissent même mourir de chagrin.

Denrées utilisables Les plumes et les écailles des aigles irisés sont particulièrement appréciées par les joailliers et les tailleurs en raison de leur capacité à réfracter la lumière, ce qui offre des pièces remarquables de beauté — tout aussi remarquables que leurs prix. Les coquilles d'œufs sont également utilisées en remplacement du nacre sur certains objets d'art, mais coûtent beaucoup plus cher. A la mort de l'animal, il n'est pas rare de récupérer les avillons pour en faire des lames courbes et discrètes appréciées des dames de la noblesse.

Informations complémentaires Une plume d'aigle irisée, même brute, représente un cadeau particulièrement apprécié des jeunes couples : ils espèrent ainsi avoir une vie ensemble aussi durable que celle de ces oiseaux, qui s'unissent jusqu'à la mort.
Création de witch bolt.


Galant à crête bleue
Noms un galant (mâle), une galante (femelle), un/e galantin.e (forme juvénile).
Classe Oiseau
Densité Moyenne
Régime alimentaire Omnivore
Statut Sauvage
Agressivité Nulle
Longévité environ 30 ans.
Illustration complète par ici

Répartition géographique Endémiques des Cours du Printemps et de l'Automne, en raison de leurs climats tempérés et de la richesse de leurs sols. Toute tentative d'implantation sur d'autres territoires a été un échec.

Description physique Le galant à crête bleue est un oiseau de grande taille, mesurant jusqu'à 1,40 mètres de haut pour les mâles et 1,25 mètres pour les femelles, reconnaissable à la couleur bleue de son plumage et à la crête qui entoure sa tête. En raison de son poids important (35 kilos pour un mâle, 30 pour une femelle) et de la maigre envergure de ses ailes, le galant est un oiseau qui ne vole pas : il est en revanche l'un des oiseaux terrestres les plus rapides grâce à ses longues pattes musclées qui représentent environ 50% de son corps et à ses trois doigts posés au sol qui lui offrent une excellente stabilité. Un galant à crête bleue peut ainsi courir à une vitesse moyenne de 30 km/h et piquer des pointes allant jusqu'à 70 km/h sur de très courtes distances. Il peut également sauter jusqu'à 1,50 mètre en hauteur et 6 mètres en longueur. Ils possèdent également une longue queue semblable à celle des paons, quoique moins longue.

Le dimorphisme sexuel est important dans cette espèce : le mâle est nettement plus grand que la femelle et présente une crête de plumes beaucoup plus volumineuse autour de sa tête. Le bec d'une femelle, en revanche, est plus long et plus acéré que celui des mâles. Le cri du galant mâle est également différent de celui des femelles et se veut beaucoup plus grave et puissant.

Un galantin naît sans plumes et, une fois que le duvet pousse, il est blanc ; il n'obtiendra sa couleur bleue caractéristique qu'une fois sa maturité sexuelle atteinte.

Alimentation Le galant à crête bleue est un oiseau omnivore, qui se nourrit essentiellement des minéraux retenus dans le sol : c'est pour cela qu'il gratte sans cesse le sol afin de le rendre plus meuble et plus facile à ingérer, et c'est également pour cela qu'il privilégie les cours du Printemps et de l'Automne, dont les terres sont particulièrement fertiles et donc riches de ces minéraux dont il a besoin. Il trouve ses protéines nécessaires dans les invertébrés, insectes ou petits animaux : on retrouve ainsi dans son alimentation des vers, des fourmis et des lézards, parfois même des amphibiens ou des petits rongeurs. Il picore également quelques végétaux, notamment du maïs et du blé, mais en bien moindre quantités par rapport aux minéraux et aux protéines.

Reproduction Les galants à crête bleue sont sexuellement matures à partir de l'âge de deux ans. Polygames et ovipares, en raison de la douceur des climats de leurs régions favorites, ils sont fertiles toute l'année même si le pic de ponte arrive aux alentours de mai et juin.

Le processus de reproduction commence avec une parade nuptiale qui implique cette crête de plumes impressionnante autour de la tête des mâles ; ils sont en effet capables de faire bouger chaque plume indépendamment les unes des autres en un motif bien précis, dans le seul but d'impressionner une femelle. Il n'est pas rare que deux mâles se retrouvent en compétition pour la même femelle, auquel cas la crête est utilisée pour se faire paraître plus gros que le rival. Certaines compétitions se finissent par un combat à mort.

Une fois l'heureux élu accepté, le coït commence et se veut extrêmement rapide, ne durant pas plus de quarante-cinq secondes. Après chaque coït, la galante conserve des spermatozoïdes utilisables sur les œufs qui seront pondus dans cinq semaines. Elle peut être fertilisée jusqu'à six fois dans la même journée ; il n'est donc pas rare que les œufs d'une même couvée aient des pères différents.

La ponte arrive cinq semaines après la fertilisation : une galante pond en moyenne entre 8 et 12 œufs à la fois, dans un terrier creusé profond dans la terre afin d'échapper aux prédateurs, et restera à les couver jusqu'à l'éclosion. De fait, il est du ressort des partenaires de lui trouver de la nourriture et de défendre l'extérieur du terrier. Les œufs éclosent trois mois après la ponte, et seule la mère est autorisée près des galantins qui viennent de naître : ils sont en effet particulièrement fragiles à la naissance, dépourvus de plumes (qui apparaîtront dans les 8 semaines) et entièrement aveugles pendant cinq semaines après l'éclosion. Il n'est pas rare que les jeunes mères se montrent particulièrement agressives envers les mâles qui osent s'approcher de trop près.

Le galantin reste six mois auprès de sa mère et de sa fratrie, date de la première sortie du terrier. Les six mois suivant, il prend de plus en plus son indépendance, s'éloignant de plus en plus de la nuée, jusqu'à finalement en rejoindre une autre aux alentours de dix-huit mois.

Comportement Les galants s'organisent en nuées d'une vingtaine d'individus en moyenne, à la société particulièrement hiérarchisée et fondamentalement matriarcale. La hiérarchie de dominance est linéaire et comporte ainsi une galante A qui domine toute la nuée, puis un·e galant·e B qui les domine tous sauf la galante A, et ainsi de suite. La hiérarchie étant matriarcale, l'individu dominateur de la nuée toute entière sera toujours une femelle qui aura la priorité sur la nourriture, les nouveaux terriers, et les partenaires sexuels. L'individu au bas de l'échelle reste toutefois important pour la nuée, puisque c'est lui qui s'occupera de trouver les endroits appropriés à la création de nouveaux terriers.

Espèce polygame, les femelles ont en moyenne trois à cinq partenaires différents dont elles changent régulièrement au cours de l'année.

Comme ce sont des animaux incapables de voler, les galants creusent de profonds terriers dans les terres les plus riches en minéraux et construisent de véritables labyrinthes de galeries. Certaines grandes nuées peuvent provoquer des glissements de terrain en creusant dans la terre meuble ou ravager les champs des agriculteurs. Ce sont également des animaux particulièrement méfiants et stressés, à l'ouïe très fine, qui détalent au moindre bruit suspect ou au moindre mouvement brusque : il suffit parfois simplement que le sens du vent change pour les lancer dans une course effrénée.

Domestication En raison de leur méfiance naturelle, de leurs accès de panique et de leur régime alimentaire particulier, la domestication des galants a crête bleue est jugée impossible. Des essais ont été faits à de nombreuses reprises et se sont toujours soldés par des échecs.

Denrées utilisables La chair du galant à crête bleue est un mets de choix pour les tables nobles : la chasse de cet oiseau est particulièrement difficile en raison de sa méfiance et de sa vitesse à la course, et réussir à en abattre un est jugé comme un exploit parmi les cercles de chasse de l'Automne — exploit facilité par l'utilisation d'oiseaux de proie, mais le but est d'en abattre un avec une flèche. Ses pattes n'ont que peu de chair tendre et sont donc généralement gardées en trophées après taxidermie.

Les plumes sont également utilisées par les tailleurs pour orner certaines de leurs créations.

Informations complémentaires "Cervelle de galant bleu" est une insulte utilisée au sein de la Cour du Printemps pour qualifier quelqu'un qui se montre particulièrement paranoïaque, sans pour autant avoir de bonnes raisons de l'être.
Création de witch bolt
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Under her eternal gaze
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Pronoms irl : (iels)
Faceclaim : enfant sauvage (ava & aes).
Comptes : Cesare (enfant sauvage), Lysandre (Insomnia) & Ozkar (doowedoo).
Messages : 525
Aeskells : 791
Triggers : N'oubliez pas de discuter de situations qui pourraient potentielle être un trigger pour vos partenaires.
Contents : pandémie mondiale, mort, discrimination raciale, mentions d'expérimentations scientifiques sur des sujets vivants, violence et meurtre.
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Carnet de bord
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Vie marine
Mammifères marins, poissons et autres joyeusetés errant sous les eaux

Liste de créatures
La baleine célestianne, répandues dans les eaux de la mer au nord de la Cour de l'Hiver
Le mizutsune, répandus dans les rivières de la Cour de l'Aube et les marécages de la Cour de l'Été

La Baleine Célestianne
Noms Baleine Célestianne (mâle/femelle), Baleineau Crépusculaire (juvénile).
Classe Mammifère marin.
Densité Faible.
Régime alimentaire Carnivore.
Statut Sauvage.
Agressivité Moyenne à faible.
Longévité Environ 100 ans. Certaines légendes de la Cour de l’Hiver rapportent cependant des individus qui auraient vécu davantage de temps encore, bien que ces faits se rapprochent davantage de la légende que de l’étude scientifique avérée.

Répartition géographique Endémiques aux mers qui jouxtent les terres de la Cour de l’Hiver, les baleines célestiannes sont connues pour évoluer en eaux froides et profondes. Elles migrent cependant vers les mers de la Cour de l’Automne afin d’y mettre bas leurs petits dans des eaux plus calmes.

Description physique D’une taille pouvant parfois dépasser les 30 mètres de long pour les plus grands individus, les baleines célestiannes sont connues pour leurs couleurs diverses. Ces dernières vont en effet du rose poudré au mauve profond, tandis que leur ventre tire sur le orangé. Pesant plusieurs centaines de kilos, elles évoluent cependant avec une grâce certaine dans les eaux froides d’Evanor, où elles ne trouvent que peu de prédateurs à leur hauteur. Elles ne s’intéressent cependant que peu aux poissons, même aux plus gros. En effet, à l’instar des autres créatures de cette famille, les baleines célestiannes n’ont pas de crocs. Elles utilisent leurs fanons afin de prélever leur nourriture dans l’eau.

L’on pourrait croire que seules leurs teintes particulières les différencient de leurs congénères qui vivent eux aussi dans ces eaux glaciales. Au-delà de leur taille supérieure à celles des autres baleines, les baleines célestiannes sont aussi connues pour leurs nombreux voilages, tantôt bleus, verts, roses, orangés ou mauves dans des cas plus rares. Composés de membranes souples, il est possible de les retrouver sur les nageoires pectorales, dorsale et caudale. Les baleines célestiannes ont par ailleurs deux paires de nageoires pectorales, là où les autres baleines n’en ont qu’une.

Ces voilages sont particulièrement importants, au-delà de leur taille qui peut faire jusqu’à la moitié de la longueur entière d’un individu. En effet, les baleines célestiannes ne chantent pas, contrairement aux autres baleines. Elles sont cependant capables de faire luire leurs membranes pour communiquer entre elles, ce qui est considéré comme un bien beau spectacle. Il semblerait également qu’ils permettent de déterminer des groupes familiaux par leur forme et leur couleur. Plus un individu aura des voilages longs et plus il sera considéré comme âgé. Les baleines célestiannes s’en serviraient également pour guider les leurs, leurs voilages les rendant particulièrement visibles dans les eaux sombres, plus encore lorsqu’ils luisent.

Les juvéniles sont cependant bien différents des adultes, au point que les érudits ont longtemps pensé qu’il s’agissait en réalité de deux espèces différentes. Les baleineaux crépusculaires ont en effet un corps entièrement brunâtre et ne développent leurs voilages que sur le tard. Leurs emplacements sont cependant marqués par des zones plus colorées sur leur corps, couleur le plus souvent identique à celle que prendront les membranes des voilages par la suite. Ils sont également plus petits que leurs congénères plus âgés. Il faut en effet 15 ans à un baleineau crépusculaire pour atteindre sa taille adulte et 5 années de plus pour que ses membranes se développent totalement. La seconde paire de nageoires pectorales est aussi absente à la naissance, ne se développant qu’au fil des années.

Alimentation Les baleines célestiannes se nourrissent de mollusques ou encore de crustacés. Elles peuvent jeûner sur des longues durées lorsque la situation le nécessite, grâce à la graisse qu’elles emmagasinent.

Reproduction La reproduction des baleines célestiannes est assez mal connue en réalité. Des érudits particulièrement coriaces, et ne semblant pas craindre le froid des mers de la Cour d’Hiver ou les caprices de son climat, ont cependant remarqué que les baleines célestiannes ne mettaient au monde qu’un petit à la fois. La gestation en elle-même semble durer une année entière, peut-être un peu moins. Les baleines célestiannes étant grégaires et vivants en petits groupes d’une dizaine d’individus, tous les adultes semblent prendre soin des petits, jusqu’à ce que ces derniers puissent assurer leur subsistance par leurs propres moyens. Un baleineau crépusculaire reste 7 ans en compagnie de son groupe de naissance, avant de le quitter avec d’autres jeunes baleines de son âge.

Comportement D’un naturel calme, lié à leur grande taille qui dissuade bien des prédateurs de s’en prendre à elles, les baleines célestiannes vivent en petits groupes d’une dizaine d’individus. Ces groupes sont composés aussi bien de mâles que de femelles. Il a été remarqué que les groupes peuvent être dirigés indépendamment par un mâle ou une femelle, l’individu le plus âgé devenant en général le chef de sa troupe. Sa tâche est alors de veiller sur ses congénères et de les guider vers des zones qui permettront à tout un chacun de trouver sa nourriture, ou vers des routes sûres pour aller d’un endroit à un autre.

Les jeunes baleines quittent leur groupe à leurs 7 ans, afin d’en créer de nouveaux. S’ils ne pourront pas se reproduire avant encore bien des années, cette expérience leur permet de découvrir de nouveaux lieux de vie, et donc, de répartir au mieux la présence de ces créatures de grande taille. C’est aussi pour cela qu’on a longtemps pensé qu’il s’agissait en réalité de deux espèces distinctes. Notons que les juvéniles font preuve d’une grande curiosité, ce qui fait que leur comportement est mieux connu que celui des adultes. Il leur arrive en effet fréquemment de s’approcher des navires qui parcourent les eaux hivernales, voire de s’amuser avec eux à leur manière, en les frôlant ou en faisant mine de faire la course avec les embarcations qu’ils croisent.

Les baleines célestiannes ont moins de contacts avec les populations des Cours. Méfiantes envers les navires, gardant sans doute un caractère inné des chasses dont elles pouvaient faire l’objet, elles se laissent cependant observer à bonne distance. De nuit, elles donnent par ailleurs un spectacle fabuleux pour les yeux, très apprécié par les personnes qui peuvent y assister. Il existe d’ailleurs une loi à la Cour de l’Hiver qui empêche désormais leur chasse, de par leur petit nombre, pour des raisons de préservation de l’espèce.

Domestication Si les juvéniles semblent s’intéresser aux navires et aux équipages qui peuvent s’y trouver, cette espèce n’est en rien domesticable de par sa grande taille. Il est cependant parfaitement possible de vivre en bonne intelligence avec elle. Les attaques de baleines célestiannes sont pour ainsi dire rarissimes et sont le plus souvent dues à un malheureux concours de circonstances. Le seul moyen de pouvoir les affoler semble être de s’en prendre à leurs petits ou de les blesser grièvement.

Denrées utilisables Comme pour les autres baleines, les baleines célestiannes peuvent être chassées pour leur graisse ou encore pour leur viande. Une nuance existe cependant à leur sujet. Leurs voilages peuvent en effet être séchés et réduits en poudre pour créer des remèdes traditionnels ou encore des pigments très particuliers. Leur chasse étant cependant très réglementée, ces voilages ne peuvent plus qu’être récupérés sur les carcasses qu’il est parfois possible de trouver sur les côtes ou en mer.

Informations complémentaires Des récits anciens font mention de personnes qui seraient parvenues à monter sur le dos de baleineaux crépusculaires. Les faes de l’Hiver en tirent d’ailleurs une raillerie particulière pour ceux et celles qui se vanteraient d’exploits à la réalité toute relative : « Et moi, j’ai déjà dansé avec les baleineaux crépusculaires ! »

Les baleines célestiannes se retrouvent aussi dans certaines légendes et autres contes des faes de l’Hiver. Il se dit qu’en croiser une serait le signe d’un bonheur prochain. Les faes vivant sur les côtes de l’Hiver ont aussi gardé le souvenir du fait que leurs ancêtres se rendaient parfois en mer peu de temps avant leur mariage avec l’espoir de croiser l’une de ces créatures, les voyant comme un signe que la Mère veillait sur leur union.
création d'Hermine


MIZUTSUNE
Noms Un Mizutsune (toute forme et âge confondus).
Classe Reptile marin.
Densité Faible.
Régime alimentaire Piscivore, tendance carnivore.
Statut Sauvage.
Agressivité Moyenne, a tendance à rester dans son coin mais n’hésite pas à se défendre violemment au besoin.
Longévité Ils vivent en général une centaine d'années.
Répartition géographique Plus particulièrement connu à l’Aube dans un premier temps. Un lointain ancêtre a migré sur les terres de l’Eté, où ses descendants se sont accoutumés à ce nouvel environnement sur quelques points. En général, on trouve les Mizutsune près des rivières à l’Aube, ou dans les marécages à l’Eté où ils savent se camoufler efficacement.

Description physique Le Mizutsune est un long reptile marin. Sur son dos se dressent de longues écailles et une épaisse fourrure tapisse ses pattes et son ventre jusqu’au bout de sa queue. Adapté au mode de vie marin, ses pattes sont palmées, et il possède sur chaque patte avant un doigt plus long que les autres pour ouvrir plus facilement ses proies. Sa tête, au long museau fin, est ornée de quatre voiles semblables aux grandes écailles de son dos. La bouche du Mizutsune est composée de plusieurs crocs effilés, et sa langue est faite de façon à propulser de puissants jets d’eau lorsqu’elle se presse contre son palais. Les individus de l’Aube arborent des couleurs vives qui vont du rouge au bleu en passant par toutes les nuances de rose et violet tandis que leurs écailles sont irisées pour mieux refléter les rayons du soleil. Ceux de l’Eté tirent plutôt vers le gris ou le brun pour mieux se confondre à leurs terrains boueux.

Alimentation Le Mizutsune mange prioritairement des poissons et tout ce qu’il peut trouver dans ses rivières, mais il n’est pas rare de le voir attraper parfois de grosses proies qui passent trop près de son territoire ; ainsi, il est possible de voir parfois un Mizutsune attirer un Cobraraptor dans le lit de sa rivière pour le dévorer longuement… En général ils se camouflent dans leur élément et attendent qu’un malheureux passe par-là, le plus souvent le matin quand la lumière arrive petit à petit.

Reproduction Le Mizutsune mâle séduit la femelle par une danse ingénieuse où il montrera la beauté de ses écailles dorsales. Quand la femelle est conquise, et après l’accouplement, elle pond 1 œuf dans la rivière pour ceux de l’Aube, ou dans un nid de boue pour ceux de l’Eté. L’incubation dure 3 mois, durant lesquels la femelle ne quitte pas le nid, protégeant bec et ongle son œuf de divers agresseurs. Au moment de l’éclosion, le petit est accompagné par la mère pour chasser ses premières proies, le mâle interfère peu avec le développement du jeune. Contrairement aux Mizutsune adultes, les plus petits sont menacés d’être gobés par plus grands qu’eux. Il restera donc en compagnie des parents jusqu’à atteindre une taille lui permettant d’échapper aux prédateurs (en général 2-3 ans). Ensuite, le nouveau Mizutsune adulte quitte la couvée pour trouver son propre territoire.

Comportement Le Mizutsune est d’un naturel plutôt calme, où il se contente de rester sur son territoire. Tant qu’on ne s’approche pas de sa rivière ou de son monticule de boue, le Mizutsune n’est pas réellement agressif envers autrui. Ceux de l’Aube vivent seuls, où chacun possède un bout de rivière où il se prélasse la plus grande majorité de la journée. Ceux de l’Eté vive en groupe de 5 à 8 individus, où ils se partagent un large terrain marécageux. Pour se défendre, la créature aspire de grandes quantités d’eau qu’elle expulse ensuite en puissants jets grâce à des mouvements de langue précis contre son palais. Il peut aussi donner de grands coups de queue ou griffer et mordre, ce qui en fait un adversaire redoutable

Domestication Parfaitement sauvage, le Mizutsune ne se domestique absolument pas.

Denrées utilisables Chez les individus de l’Aube, on récupère les écailles irisées, les écailles dorsales, ses griffes proéminentes ou les voiles de sa tête. Ceux de l’Eté ne sont pas chassés à cause de leur dangerosité et leur habitude à vivre en groupe.
Certains courageux en mangent la viande ; il n’y a cependant que la queue de comestible chez l’animal, riche en protéines.

Informations complémentaires • Les Mizutsune de l'Aube sont plus rares que ceux de l'Eté, à tel point qu'un voir un est possiblement une chance qui ne se reproduira plus jamais durant la longue vie d'un Fae.

• On leur prête des vertus médicinales, et quelques lotions sont produites à base d'ingrédients du reptile marin.

• Certaines croyances laissent penser que consommer du Mizutsune améliorerait les capacités magiques... Ce n'est hélas qu'une vieille légende, mais encore régulièrement transmises, parfois pour se moquer d'un adversaire peu redoutable ; il lui est dit de se retrouver lorsqu'il aura mangé du Mizutsune (= sera devenu plus fort), mais étant donné la rareté de l'animal... cela signifie jamais.
Création de Dooweedo & BlueRaven
The Mother
Under her eternal gaze
The Mother
Pseudo : PNJ
Pronoms irl : (iels)
Faceclaim : enfant sauvage (ava & aes).
Comptes : Cesare (enfant sauvage), Lysandre (Insomnia) & Ozkar (doowedoo).
Messages : 525
Aeskells : 791
Triggers : N'oubliez pas de discuter de situations qui pourraient potentielle être un trigger pour vos partenaires.
Contents : pandémie mondiale, mort, discrimination raciale, mentions d'expérimentations scientifiques sur des sujets vivants, violence et meurtre.
Aesthetic 1 : BESTIAIRE D'EVANOR BKGAE4CD_o
Aesthetic 2 : BESTIAIRE D'EVANOR 70lV3qAM_o
Aesthetic 3 : BESTIAIRE D'EVANOR 24hccdou_o

Carnet de bord
Pouvoirs:
Inventaire:
Répertoire de RP:
Relations:
 
Vie entomique
Insectes et autres rampants invertébrés et poisseux

Liste de créatures
Le Koléopsis, insecte venimeux résidant dans les climats humides
Le papillon cristallin, insecte enchanteur s'épanouissant dans les climats tempérés et dans les forêts de l'Aube

Koléopsis
Noms Koléopsis, forme utilisée indépendant du genre ou de l'âge de l'animal
Classe Insecte
Densité Moyenne à forte, selon les régions
Régime alimentaire Omnivore
Statut Sauvage
Agressivité Moyenne
Longévité Environ 10 ans

Répartition géographiqueLes Koléopsis ont besoin de trois choses essentielles pour vivre : de l'eau, des espaces ombragés et une chaleur raisonnable, voilà pourquoi on les trouve majoritairement dans la Cour de l'Aube et la Cour de l'Eté. Initialement, l'espèce s'est développée dans la Cour de l'Aube et vit majoritairement près des plans d'eau et à l'abri des arbres. Ils se développent aussi très bien dans la Cour de l'Eté, où ils ont été, à l'origine, importés. Des tentatives d'élevage les ont cependant importés vers les forêts de la Cour du Printemps, dans les coins les plus humides. Le froid ou une chaleur trop extrême leur sont fatals, ils ne survivent donc pas dans le Nord d'Evanor ou dans la Cour du Jour.

Description physique Le Koléopsis moyen mesure jusqu'à une vingtaine de centimètres de long, pour un poids moyen de 800 à 900 grammes. Son corps, très léger, est pourvu des deux paires d'ailes très souples, d'une paire de pattes très longues qui leur servent beaucoup de senseurs et de deux pattes arrières pour se poser. Une longue queue leur permet de se diriger en vol. Leurs mandibules puissantes sont pourvus de crochets pour mordre et se nourrir plus facilement. Leur peau est lisse, très fine et aussi très colorée. Cet insecte peut arborer de nombreuses couleurs, majoritairement en fonction de son environnement, pour mieux s'y camoufler.

Alimentation Majoritairement, l'alimentation du Koléopsis se compose d'insectes plus petits, de petits batraciens et amphibiens et de fruits. Il chasse majoritairement les insectes au-dessus des points d'eau de leur habitat naturel, ainsi que les petites grenouilles ou encore les têtards.

Reproduction Le Koléopsis est ovipare, la femelle porte les œufs fécondés dans son abdomen pendant une période de trois à quatre semaines, selon les températures extérieures, avant de les pondre dans un endroit humide, à l'abri du soleil et des prédateurs. Il faut encore de quatre à six jours pour que les œufs éclosent, encore une fois selon les températures. La reproduction se fait majoritairement lorsque les températures et les précipitations permettent le bon ratio entre chaleur et humidité. Généralement, une ponte donne environ cinq Koléopsis.  

Comportement Les Koléopsis vivent en groupe, que l'on appelle essaim, et forment des nids aux abords des lacs et rivières, allant d'une dizaine d'individus à plus d'une cinquantaine. Un individu seul sera particulièrement agressif et risquera d'utiliser ses crochets pour attaquer, même des animaux plus gros que lui ou des Faes. En groupe, les individus sont plus calmes mais n'en demeurent pas moins agressifs si on s'approche un peu trop de leur nid. Ils ont généralement un territoire, qui représente un cercle d'une dizaine de kilomètres autour de leur nid, et se battront avec d'autres essaims. Mais les mouvements des essaims sont très rares et dépendent généralement de catastrophes comme la destruction d'un nid ou un changement climatique dans la zone. Ensemble, les Koléopsis sont très sociaux et ont un comportement incroyablement complexe, en particulier quand il s'agit de communiquer. Ils sont connus pour utiliser la danse comme mode de communication.

Domestication L'espèce n'est pas domesticable par les Faes, bien qu'il y ait eu de nombreuses tentatives. Il est très difficile d'élever ces animaux en captivité, leur territoire étant assez grand et leur besoin d'humidité difficile à gérer.

Denrées utilisables La principale ressource que l'on récupère chez les Koléopsis est le venin contenu dans leurs crochets, qui provoque des allergies très fortes et des douleurs violentes. En dehors de cela, la peau peut aussi être séchée et broyée, elle pourra être utilisée en cuisine comme condiment. L'animal est mangeable, généralement très cuit, voire souvent frit.

Informations complémentaires La sociabilité du Koléopsis en fait une espèce très étudiée, pour comprendre comment des groupes aussi grands et aussi complexes peuvent fonctionner. Il ne semble pas y avoir de hiérarchie dans les essaims, mais les gens les étudiant ont très vite constaté que les essaims étaient composés de familles, mais qu'il y avait plusieurs couples reproducteurs vivant ensemble et participant à la vie du groupe. Les danses effectuées par les individus sont très complexes et mettent souvent en jeu leurs pattes avant très longues qui ondulent presque magiquement. Leurs ailes ne font presque aucun bruit, battant à un rythme plus lent que celui de la plupart des insectes, presque comme des oiseaux. Il y a d'ailleurs eu un très long débat pour savoir à quelle famille appartenait l'espèce, certains les qualifiant de reptiles plutôt que d'insectes. Ce débat continue parfois encore d'agiter les experts, l'appartenance au règne des insectes étant remise en cause pour relier plus volontiers l'espèce aux reptiles.
création d'Underrated Boogeyman


papillon cristallin
Noms un papillon cristallin (pas de forme féminine), une chenille cristalline (forme juvénile), une chrysalide cristalline (forme intermédiaire).
Classe Insecte.
Densité Moyenne à forte.
Régime alimentaire Herbivore.
Statut Sauvage.
Agressivité Nulle.
Longévité De quelques semaines à un an.

Répartition géographique Les papillons cristallins sont particulièrement friands de climats tempérés ; on les trouvera donc plus volontiers au sein des Cours du Printemps, de l'Aube, de la Nuit et de l'Automne. Ils sont particulièrement présents sur les terres de l'Aube, dont les forêts féériques semblent parfaitement convenir à leurs préférences alimentaires.

Description physique Les papillons cristallins ressemblent en tous points à des papillons classiques : deux jolies paires d'ailes plus ou moins colorées aux motifs variés, un corps minuscule en proportion composé d'une tête aux yeux à facettes, d'un thorax et d'un abdomen, six pattes, une trompe et deux antennes. La différence est que leur corps tout entier est composé d'une substance qui ressemble fortement à du cristal ou même à certaines pierres précieuses taillées par un joaillier, bien que les corps restent extrêmement délicats à manipuler en raison de leur fragilité.
Cette tendance se retrouve dans les chenilles et les chrysalides également : les chenilles présentent également ce corps cristallin, quoique les leurs ressembleraient plus à un matériau brut qu'à un bijou travaillé, et les chrysalides se confondent aisément avec une gemme classique — la différence ne se retrouve que dans la texture, beaucoup plus molle qu'un morceau de cristal.
Les couleurs varient selon les régions. Les papillons cristallins tireront plus volontiers vers les teintes de vert et de jaune au Printemps, tandis qu'ils se pareront de couleurs flamboyantes à l'Automne. Ceux trouvés dans la Cour de l'Aube arboreront de jolies couleurs vives et moins naturelles telles que le bleu, le violet ou le rose, tandis qu'à la Nuit, les spécimens auront des couleurs plus sombres et métalliques.

Alimentation Herbivores exclusifs ; à leur stade juvénile, les chenilles cristallines se nourrissent de feuilles de plantes diverses et semblent particulièrement friandes des feuilles d'orties, peu importe le type de chenille. Le nourrissement s'arrête complètement pendant la période de mue où la transformation de chenille à papillon se fait dans la chrysalide. Une fois devenus adultes, les papillons cristallins se nourrissent du nectar des fleurs, et adoptent ainsi un rôle de pollinisateurs relativement important.

Reproduction Les papillons cristallins ne se reproduisent qu'une seule fois dans leur courte vie. La reproduction commence avec une parade nuptiale, pendant laquelle les mâles effectuent des vols de reconnaissance à la recherche d'une femelle, tout en faisant des pirouettes et en produisant des phéromones qui peuvent être senties jusqu'à deux kilomètres à la ronde. Une femelle intéressée rejoindra le mâle dans son vol acrobatique tout en produisant ses propres phéromones.
L'accouplement se fait en rejoignant les deux extrémités de l'abdomen ; pour ce faire, les papillons regardent dans deux directions différentes. Le processus les rend vulnérables aux attaques d'éventuels prédateurs, mais il est heureusement court, quelques minutes tout au plus.
Une fois fécondée, la femelle pourra pondre ses œufs au bout d'une semaine, dans un endroit calme, en général sur le revers d'une feuille. Une femelle pond en moyenne entre 5 000 et 10 000 œufs, mais très peu de cette progéniture atteindra l'âge adulte : les œufs de papillons cristallins, ainsi que les chenilles qui en sortent, sont des mets de choix pour certains oiseaux. Les rares survivants atteignent l'âge adulte en l'espace de trois mois en moyenne : la chenille utilise la soie qu'elle sécrète pour construire une chrysalide dans laquelle elle s'enfermera durant deux semaines pour entamer sa mue, qui la transformera en papillon.

Comportement La dangerosité de cette espèce est nulle. Les papillons cristallins n'ont aucun moyen de défense si ce n'est la fuite, et ne considèrent pas les Faes comme des prédateurs à surveiller. Au contraire, la relation entre cette espèce et les Faes semble presque symbiotique puisque les Faes offrent de la nourriture aux papillons par le biais de leurs jardins, et que les papillons offrent de la nourriture au Faes via le processus de pollinisation dont ils sont acteurs.

Domestication Non domesticable dans le sens traditionnel du terme, puisqu'ils sont incapables de suivre des ordres. Il existe toutefois des serres à papillons cristallins qui permettent l'élevage de ces créatures loin de leurs prédateurs naturels.

Denrées utilisables Tout est utilisable chez le papillon cristallin, qui sont des insectes particulièrement appréciés en joaillerie : il faut toutefois énormément de pratique pour réussir à les sertir sans les abîmer, comme leurs corps sont particulièrement fragiles, surtout après la mort.
Les chenilles produisent également une soie qui est utilisée en couture pour la création de tissus chatoyants qui ressemblent à des gemmes liquides. Ces tissus sont toutefois extrêmement chers, et sont donc réservés à l'élite d'Evanor.

Informations complémentaires Il existe tout un langage autour des couleurs des papillons cristallins et des formes de leurs ailes, un peu à la façon du langage des fleurs : par exemple, offrir un papillon cristallin rose aux ailes rondes est une déclaration d'amour sincère, tandis qu'un papillon cristallin argenté aux ailes pointues sera plus volontiers offert lors des enterrements, pour se remémorer un proche disparu.
création de witch bolt.
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