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Set your world on fire || Multiple

5 participants
Hestia Kozlov
Grand·e Fae de la Nuit
Hestia Kozlov
Pseudo : passager noir
Pronoms irl : Elle
Faceclaim : kaya scodelario | (avatar) CORVIDAE | (signa) drake.
Comptes : Tori Awoshan
Messages : 120
Aeskells : 870
Triggers : relation physique développées inrp
Contents : dépression, angoisse, solitude, démence, meurtre
Set your world on fire || Multiple Tumblr_inline_o5yfbbQjzV1t4z43x_250
Pronom : | ELLE | ne s'est jamais questionnée quant à son genre
Âge : |42 ANS | fille de la nuit, née en janvier de l'année 796
Race : | GRANDE FAE | dont les traits resteront à jamais juvéniles
Cour : | COUR DE LA NUIT | petite ombre derrière les ombres, elle y est à sa place
Résidence : | VELARIS | sa maison (qu'elle a brûlée) et son coeur s'y trouvent
Occupation : | NEGOCIANTE EN ART | pour le compte de l'entreprise familiale | ARS LONGA | Emeraude et négociante de la guilde
Statut social : | PEUPLE | la plèbe qui rêve de mieux
Statut civil : | CELIBATAIRE | approchez à vos risques et périls
Orientation sexuelle : | BI | elle ne fait pas de distinction sur les corps tant qu'ils s'accordent dans son lit
Âme sœur : | SANS INTERET | quelqu'un l'attends peut-être. Qu'il l'attende alors, Hestia aime se faire désirer.
Allégeance : | SES INTERETS | les promesses ne signifient rien, toute situation sera tournée en sa faveur.
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Carnet de bord
Pouvoirs:
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Répertoire de RP:
Relations:
Peuple
nous sommes légions
Nuit
fidèle à la cour de la nuit
Ombres
magie de la nuit
Ars longa
au service des arts
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j'me suis dédoublé·e
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Set your world on fire
Fin Janvier 838  || @Lazar Kozlov  

tw : meurtre, incendie, poison, démence  


Trois coups furent portés à la porte de la chambre de son père. Les trois derniers que cette porte recevrait. «  Salut Papa. » Hestia pénétra dans la pièce, plongée dans la pénombre. L’odeur de renfermée était plus forte que la dernière fois, Lazar n’était pas passé aérer depuis un moment. Un grognement léger suivi l’ouverture des volets, laissant la lumière basse de cette fin d’après-midi d’hiver entrer dans la chambre. L’homme se redressa dans son lit, les paupières lourdes de sommeil, les cernes qui creusaient ses traits accentuaient l’impression de mal-être et de lassitude qu’il dégageait. « Hestia ? murmura-t-il d’une voix enrouée, teintée de surprise, ça fait un moment que tu n’es pas passée. » Elle haussa les épaules, refusant de croiser le regard morne de son géniteur. La nocturne s’approcha de celui-ci, gonflant son oreiller pour lui faire une assise plus confortable, remettant correctement l’édredon qui couvrait le lit. Celui-ci avait dû glisser, ou peut-être qu’il était affecté du même mal qu’elle : des cauchemars à répétions. «  J’ai déménagé, tu sais. Il y a un mois. »  

La stupeur traversa un instant le visage de son géniteur, lui donnant un aspect plus jeune, plus vivant. Mais cela ne dura qu’un instant. Cette étincelle de vie, cette émotion était aussi éphémère que le reste.  « Ah... » répondit-il simplement, tournant le regard vers la fenêtre, contemplant le ciel gris. C’était toujours ainsi avec lui. Depuis des années, il n’était plus en mesure de tenir une conversation, son esprit se laissant toujours happé dans des distractions. Il fuyait sans cesse la réalité, passait le plus clair de son temps au mieux à dormir, sinon juste cloîtré dans la suite parentale qu’ils avaient occupés durant de longues années avec son épouse. La mère des frangins Kozlov.

«  Il caille ici. » Lança Hestia, brisant le lourd silence qui s’était installé. Elle s’enquit de remuer les quelques braises qui grésillaient toujours dans la cheminée et d’y remettre des bûches. « Qu’est-ce que tu fais là, Hestia ? » La question lui tira une grimace. Sa présence n’était pas la bienvenue, elle le savait, elle le sentait. Cela faisait des années déjà que son père ne lui prêtait plus la moindre attention, il ne voyait à travers elle que le portrait de sa garce de mère. «  N’ai-je plus le droit de venir te voir ? » Elle tourna la tête vers lui, croisant plus la première fois son regard. Le visage de la nocturne n’exprimait rien, ses cernes n’étaient pas sans rappeler celles de son paternel, sa longue chevelure brune était coiffée d’une multitude de tresses, la partie de sa crinière restée libre dégringolait en une cascade de boucles sur ses épaules. Il ne daigna pas répondre, détournant le regard dès que leurs prunelles bleues s’étaient fixées.  

Doucement, la pièce se réchauffa. Il ne lui adressa plus ni un regard ni une parole. «  Tu sais quel jour on est ? » Il nia de la tête, le regard glissant sans cesse vers la fenêtre. Le jour commençait à décliner. Elle devait s’activer. Lazar était retenu par un rendez-vous professionnel, elle s’en était assurée. Ayant elle-même décalé à plusieurs reprise une entrevue avec un collectionneur, celui-ci avait finalement exiger de traiter avec son frère, déplorant le manque de professionnalisme d’Hestia. Elle avait eut besoin de l’éloigner de la demeure afin de mettre en place son sombre dessein. Soupirant bruyamment, la fae quitta la pièce pour se diriger vers la cuisine. Elle traversa le salon en y posant un regard nostalgique, celui-ci était baigné de lumière à la belle saison, le toit tout en verre qui recouvrait cette partie en faisait la pièce centrale de la maison, une grosse cheminée trônait en son centre, entourée de confortables canapés et fauteuils. Les murs étaient couverts d’œuvres d’arts et de bibliothèques, des livres traînaient ici et là, sur des petits guéridons tout proche des assises. Des lampes à huiles y reposaient également, bien que les orbes de lumière se trouvaient ici et là, cette famille de collectionneurs avait toujours aimé les objets atypiques et anciens, en témoignant donc la présence que ces quelques lampes. Elle les alluma à son passage, éclairant ainsi son chemin.

Traînant des pieds jusqu’à la cuisine, elle ne put s’empêcher de sourire à la vision d’une légère brèche dans le mur, toute proche de la porte. Celle-ci résultait de la dernière dispute qui avait opposée les frangins, le jour où Hestia avait annoncé son départ. C’était la dernière discussion qu’ils avaient eut, cela faisait plus d’un mois. Prenant une profonde inspiration, Hestia reporta son attention sur ce qu’elle devait faire. Elle avait assez traîné. Aussi surprenant que cela puisse paraître, elle était très calme. Sereine même. Elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit, passant la durée de celle-ci à jouer avec le petit flacon qu’elle tenait à présent entre ses mains. Un liquide transparent s’y baladait : la requête qu’elle avait faite à Adrielle.

Une goûte pour somnoler.
Deux goûtes pour endormir.
Trois goûtes pour plonger dans le coma.
Quatre goûtes pour tuer.
Elle en versa six dans un verre de liqueur.

Sa main trembla. Elle vida le reste du flacon dans l’évier et jeta la bouteille. Elle alluma une nouvelle lampe à huile pour éclairer la cuisine avant de retourner auprès de son père, les mains chargées de deux verres de liqueur. L’un pour lui, l’un pour elle. Lorsqu’il la vit pénétrer de nouveau dans sa chambre, sans s’annoncer ni frapper, il grogna. « Toujours là ? » Elle acquiesça d’un signe de tête, lui tendant le verre qui lui était destiné. «  Bois avec moi. »  Son père lui lança un regard dédaigneux avant de se détourner. « Bois avec moi, insista-t-elle, la main tendue, c’est mon anniversaire. » Le Kozlov haussa un sourcil, seule expression de son intérêt pour la chose. Hestia saisi la main de son père pour y glisser le petit verre. L’alcool devait être suffisamment fort pour couvrir le goût du poison. Elle n’avait qu’une seule chance, une seule et unique chance. Celle-ci reposait sur la confiance qu’elle avait placée en la corsaire. Il était impossible de tester l’efficacité du poison avant ce jour, ni ses effets. Elle souhaitait simplement que son père ne souffre pas. Certes, elle voulait qu’il disparaisse, qu’il meurt. Mais elle ne lui souhaitait pas de mal pour autant. Cet homme avait suffisamment souffert, il méritait une mort rapide, douce. Entouré par au moins une personne qui l’aimait encore. Parce que oui, Hestia l’aimait. Plus petite, plus jeune, elle était proche de cet homme, pas autant qu’elle l’était de Lazar, mais le foyer Kozlov était un tout, uni, sous une même bannière. Un tout uni par l’amour qu’ils se portaient entre eux et l’amour de l’art, du commerce. Ensemble, ils auraient été capable de tout. Ensemble, ils étaient invincibles.

Ils trinquèrent. Son père y mit beaucoup moins d’entrain qu’elle, mais il lui accorda tout de même cette faveur avant de porter la boisson à ses lèvres. Hestia ne le quittait pas des yeux. La première gorgée le fit tousser, manquant de renverser le contenu du verre sur l’édredon. Elle enserrera la main de son père pour le stabiliser. «  Bois. » avait-elle ordonné d’une voix sans timbre. Il lui jeta un regard confus, son esprit commençait déjà à s’embrumer. « Qu’est-ce que... » «  Bois ! » Elle ne lui laissa pas le choix, forçant le reste du liquide jusque dans sa bouche. Elle apposa sans délicatesse sa main sur le visage du paternel, bouchant ses possibilités de respirer à moins d’avaler. Il toussa et une fois qu’il eut déglutit, elle retira sa main et vint s’asseoir à son côté. « Tu… tu lui...  il divaguait, ses yeux s’agitaient nerveusement, chaque respirations semblaient pénibles, tu lui… ressembles… tellem.. » Hestia grogna. «  Je t’interdis de me dire ça. »  Une nouvelle quinte de toux vint le cueillir, le verre s’écrasa sur le sol, se brisant en mille morceaux alors qu’il agrippait son propre cou à la recherche d’une respiration qu’il ne parvint pas à prendre. Son corps convulsait douloureusement, tirant une grimace à la jeune femme. Elle posa la paume de sa main sur le crâne de son père, caressant tendrement celui-ci. «  Chut… détends toi. C’est presque fini. »

Et ce fut terminé. Le corps du paternel cessa brusquement de s’agiter. Ses membres perdirent rapidement leur chaleur, sa tête se renversa contre le mur derrière lui. Ses yeux étaient grands ouverts, il fixait le plafond d’un air absent. Non, ce n’était pas un air, cette fois. Absent, il l’était. Complètement. Définitivement. « Joyeux anniversaire, Hestia. » murmura-t-elle pour elle-même, buvant d’une traite son verre de liqueur.

La lune commençait doucement à prendre place dans le ciel. Elle resta plus que nécessaire au chevet de son père, caressant toujours tendrement ce crâne dépourvu de vie. Sa main, cette traîtresse, tremblait. Son souffle se bloqua un instant dans sa gorge, réalisant peu à peu l’effroyable vision de ce qu’elle venait de faire. Elle l’avait fait. Elle avait tué son père. Pour Lazar, se souvint-elle. Tout ce qu’elle faisait, c’était pour lui. Une douleur lui déchira le cœur, la culpabilité, peut-être, mais elle refusa d’y prêter attention. Elle s’éloigna du cadavre comme si celui-ci venait de la brûler. Manque de trébucher et de terminer dans la cheminée.

La cheminée.

Les voix revinrent la secouer avec force. Brûler. Tout détruire. Reprendre le contrôle. Disparaître. Brûler.  Elle venait de tuer son père. Tombant à genoux, Hestia prit sa tête entre ses mains, se secouant d’avant en arrière, hurlant silencieusement. Elle venait de tuer son père. Son regard se perdait sur les bûches, le crépitement du bois, elle voyait se dessiner son enfance dans les flammes, elle se voyait dans les bras de cet être aimé, il l’avait élevée, choyée. Elle se voyait, petite, les bras écartés, son petit corps fragile porté par les bras musclés de son paternel, il la faisait tournoyer autour de lui. Son rire, son propre rire, si léger, cristallin, enfantin, semblait emplir la pièce. Elle avait tué son père.

Le visage de Lazar se dessina dans les flammes. Il ruisselait de larmes, le cœur déchiré, sa bouche hurlant une plainte qu’il refusait de laisser sortir. Les images s’embrouillaient. Les sons se mêlaient. Hestia haletait.  Elle se redressa vivement, jetant un dernier regard à son paternel, dégoûtée, cette fois. C’était de sa faute. C’était lui qui les avait mené là. C’était lui qui avait provoqué cette situation. Il était le seul fautif. Hestia n’avait pas le choix. Elle n’avait pas le choix. Elle avait dû agir pour sauver son frère. Parce que ce père absent les détruisait plus qu’un père mort.

Elle l’avait tué.
Brûle. Brûle. BRÛLE.

Une unique larme roula le long de sa joue. Elle s’en débarrassa d’un geste violent de la main. Hestia agrippa une bûche enflammée de l’âtre, inconsciente de la douleur jusqu’à ce que celle-ci lui arrache un hurlement. La peau de ses mains cloqua rapidement, lui tirant des larmes. Elle serra les mâchoires pour contenir d’autres cris. Elle n’avait plus le temps. La nuit était finalement tombée, les flammes allaient rapidement attirer l’attention. Elle devait tout brûler et partir. Vite. Elle renversa l’huile de la lampe directement sur l’édredon et ainsi, sur son père, avant d’y jeter une nouvelle flamme. La fumée commençait déjà à obscurcir la pièce. Cours. Dépêche toi. Les flammes dévoraient le lit, les rideaux, le tapis, les moulures…

La chambre de Lazar reçu le même sort. Elle cru bon de s’arrêter un instant pour observer le plafond d’étoiles qu’il avait peint. C’était aussi beau que dans son souvenir. Elle avait toujours adoré la chambre de son frère, elle s’y était toujours sentie en sécurité. Son regard se perdit sur les trophées que son frère gardait soigneusement accrochés au mur. Elle voulu y trouver un signe pour elle, mais rien. Bien sur. Elle ne représentait plus rien pour lui. Alors qu’il représentait tout pour elle.  Mais elle jeta tout de même quelques bûches brûlantes, tirées cette fois de la cheminée de Lazar, sur le grand lit de celui-ci. Elle ne resta pas pour regarder les flammes dévorer la pièce. Ses souvenirs brûlaient avec les meubles. Les bruits du bois qui craquait lui fendait le crâne, la fumée était de plus en plus opaque. Elle peinait à respirer.

Hestia courut en direction de la cuisine, traversant de nouveau de salon, celui-ci desservait toutes les pièces de la maison. Elle renversa sans cérémonie les lampes brûlantes et alluma la gazinière. Elle quitta sans se retourner la pièce avant de s’attaquer à sa propre chambre. Il n’y avait plus grand-chose dedans, seulement quelques vêtements, des papiers et ce grand lit dans lequel elle s’était étendue de nombreuses fois, parfois seule, parfois en bonne compagnie. Ce lit qui l’avait vu dans les pires états, témoins de ses cauchemars, témoin de ses démons. Elle le brûla sans la moindre hésitation. Son cœur battait à tout rompre. Elle toussait, s’étouffait. Ses mains et ses bras lui faisait terriblement mal, ses jambes portaient à peine son corps. Une dernière pièce. Le salon. Cet endroit qui regroupait tant de souvenirs heureux. Tant de bonheur. Tout devait disparaître. Tout devant brûler.

Les livres furent un combustible efficace, les sofas, fauteuils et canapés ne tardèrent pas à s’enflammer, formant une danse de flammes endiablées et hypnotisante. Hestia était épuisée. Elle se traîna jusqu’à la porte d’entrée, s’échouant sur le perron, dégringolant les quelques marches. L’air frais eut du mal à pénétrer ses poumons. Elle toussa, cracha, suffoqua longuement. Elle s’éloigna, à genoux, la fumée commençait à être visible depuis l’extérieur, suintant par les fenêtres et évacuations. La douleur qui lui cuisait les mains la fit presque tourner de l’oeil. Elle s’affaissa en face de la maison, mains et avant bras brûlés, une partie de ses vêtements l’était aussi. Son visage était couvert de suie et ses yeux rouges et larmoyants.

Bientôt, les flammes se mirent à lécher l’extérieur de la maison, créant une brèche qui fit s’écrouler le mur qui se situait à l’ouest. L’incendie était visible à présent, la rue commençait à s’agiter. Elle entendait les cris et la panique que cette vision engendrait, mais vivait celle-ci comme de l’extérieur. Son cœur s’était apaisée, elle n’avait plus mal. Elle n’était plus fatiguée. Elle était sereine. Enfin. Pour la première fois depuis des décennies, ses angoisses s’étaient tues. Le silence qui envahissait sa tête était effrayant, mais elle savait qu’elle avait bien agi. Elle l’avait fait. Elle allait réparer sa famille défectueuse. Ramener Lazar auprès d’elle. Tout allait rentrer dans l’ordre. Tout irait mieux à présent. Leur père était mort. Elle l’avait tué. Elle avait tout brûlé, tout détruit. Pour lui, pour cet être qu’elle aimait plus que sa propre vie, cet être dont le visage apparu dans la foule, il courrait dans sa direction. Lazar. Enfin, il lui revenait.
Lazar Kozlov
Grand·e Fae de la Nuit
Lazar Kozlov
Pseudo : Elojs
Pronoms irl : elle
Faceclaim : richard harmon + dramaclubsandwich (avatar), eternal roleplay (gif)
Comptes : (NATHANIEL ZAHER) le diurne-printanier
Messages : 408
Aeskells : 2513
Triggers : rien.
Contents : abandon d'enfant, démons.
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Pronom : il ne s'est jamais considéré autrement que comme un (IL)
Âge : les (CINQUANTE) ans passés qui respirent sa jeunesse
Race : grand (FAE) fier et orgueilleux de sa condition
Cour : au sein de la (COUR DE LA NUIT), divine et splendide.
Résidence : (VELARIS), la cité lumineuse, quand il n'est pas ailleurs à la recherche d'oeuvre d'art
Occupation : (NEGOCIATEUR EN ART) pour sa famille, malheureusement aux côtés de sa soeur.
Statut social : famille (BOURGEOISE) qui perd peu à peu pied.
Statut civil : (CELIBATAIRE) obnubilé par son ancien amant et la femme de sa vie, mais seul.
Orientation sexuelle : (PANSEXUEL) tous les corps l'attirent et son coeur s'éprend de la personne qui saura le toucher.
Âme sœur : longtemps persuadé que c'était hayat, Lazar n'est pas prêt pour la suite

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Nuit
fidèle à la cour de la nuit
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j'étais là avant le reboot
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Set your world on fire
Fin Janvier 838  || @Hestia Kozlov  || tw : incendie 

Un mois sans Hestia dans cette maison, un mois sans devoir faire des acrobaties pour l'éviter, sans chercher à laisser traîner un truc exprès pour la faire râler. Un mois sans bruit de papier ou de crayon de l'autre côté de la porte. Un mois à s'arrêter devant cette pièce vidée de toute substance et de ne pouvoir expliquer à personne ce qu'il ressentait.

Sa haine, sa rancoeur, sa colère pour Hestia étaient connues, mais la vérité était bien plus pure que tout cela et il ne s'en était confié à personne. Qui aurait pu le comprendre après tout ? Et puisque Rym était la seule personne de son entourage à être assez proche pour recevoir un témoignage de ses états-d'âme, il s'était refusé à parler de sa famille dysfonctionnelle avec elle. Lui, au moins, avait une famille. Il n'était pas assez égoïste pour la blesser de cette manière-là.

Deux fois par jour il amenait à manger à son père, puis restait quelques instants dans cette pièce sombre et sans vie pour recevoir des informations, des louanges, des mots quelconques, mais ce père perdait peu à peu pied. Il ne répondait pas toujours, il ne souriait jamais. Une fois il avait parlé d'Hestia en critiquant le repas, Lazar s'était bien gardé de dire que c'était lui le fautif, mais sinon la conversation mourrait rapidement. Cela faisait des années qu'ils n'avaient plus rien à se dire, des années que Lazar lui en voulait de ne rien faire et de ne pas se mettre de la désertion de son épouse. Le jeune Fae s'éloignait toujours en soupirant, regrettant le temps où ils étaient quatre et où tout était bien plus facile.

Depuis un mois, Lazar avait perdu sa combativité. Heureusement, Rym n'était pas au sein de la cours de la Nuit, sinon elle lui aurait sévèrement remonté les bretelles. Il n'avait pas vu Neréis depuis le début du mois et c'était sûrement tant mieux pour eux deux. Acanthe ne donnait pas la moindre nouvelle, même s'il ne s'était pas attendu à autre chose de sa part. Même Dana l'évitait un peu. Enfin, il faut dire qu'aucun d'eux ne cherchait activement la présence de l'autre. Son ennui allait même jusqu'à son travail. Lazar qui s'y était toujours réfugié, se sentant heureux au sein des oeuvres et des clients, n'y voyait plus d'intérêt. La Volyn avait eu raison, Hestia n'était pas dans son aspect normal, elle n'était plus cette combativité qu'il appréciait tant. Voilà que tout se retournait contre lui. Il pesta contre sa soeur, par principe, et sorti à grandes enjambées de chez lui. Las d'avance de ce rendez-vous qui durerait sûrement trop longtemps.

A la tombée de la nuit, quand Lazar rentre enfin chez lui, il est pris d'une panique en voyant la masse de gens, en entendant les bruits, en sentant l'odeur, pourtant, il refuse d'y croire. Il refuse de penser que c'est même possible. Les battements de son coeur s'accélèrent et jusqu'au dernier moment, il garde espoir. Jusqu'à ce que le doute ne soit plus permis. Jusqu'à ce qu'il soit face à chez lui. Jusqu'à ce que le brasier énorme monte vers le ciel à la place où se situait leur maison auparavant.

« Nooooooooon » hurle-t-il en tombant à genoux.

Les larmes dévalent de ses joues, la panique lui serre le coeur. Il va vomir. Sa respiration, hachée, commence à être douloureuse. Au travers de ses larmes, il aperçoit une forme qu'il reconnait et la panique de la situation lui fait dire la vérité, parce qu'il n'a plus rien derrière quoi ce cacher.

« Hestia ! Hestia ! Tu vas bien ? Tu n'as rien ? »

Il ne se pose pas la moindre question, ne se demande pas pourquoi elle est là, mais il voit ses mains brûlées, il voit ses vêtements roussis, il voit ses yeux tristes. Il la prend dans ses bras, soulagé qu'elle soit là, soulagé de ne pas être seul. Son coeur bat toujours furieusement en lui et ses larmes n'ont jamais cessé, mais au moins, il n'est pas seul. Il regarde le feu, encore un instant jusqu'à saisir le dernier détail...

« Papa ? » Il se retourne vivement, lâchant Hestia « il est où ? »

Leur relation n'est pas au beau fixe, il y a de la rancoeur de tous les côtés, mais il l'aime tout de même, c'est la dernière partie de leur maison, le dernier sentiment d'unité dans la famille Kozlov. Lazar n'est définitivement pas prêt pour la suite des évènements.
Hestia Kozlov
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Fin Janvier 838  || @Lazar Kozlov  

tw : meurtre, incendie, poison, démence  


Les flammes eurent vite fait de dévorer toute la bâtisse, cette belle maison, ce foyer de collectionneur, d’amoureux d’art, tout partait en fumée. Elle s’abîmait dans la contemplation des flammes, perdant le fil du temps, alors que le visage de Lazar s’était dessiné au sein de la foule qui s’agitait. Déjà, on tentait d’éteindre le brasier. Hestia leur en voulait un peu qu’ils essayent de réduire son chef d’œuvre à néant. Mais c’était trop tard, de toute façon, le paternel Kozlov avait perdu la vie quelques heures plus tôt et les flammes avaient du consumer son cadavre. Le cri que son frère poussa fut déchirant, la nocturne n’entendait que lui, les yeux braqués sur le visage de Lazar. Il tomba à genoux devant ce spectacle, le visage ruisselant de larmes, une plainte oh combien bouleversante  s’échappant de sa gorge. La voilà, cette douleur qu’elle espérait provoquer chez lui. Cette ultime attaque qui leur coûtait tant, cette dernière main tendue. Elle avait réussit. Elle avait tué son père et réduit à néant le peu qui s’acharnait à exister en tant que famille Kozlov. Ils n’étaient plus que deux, à présent. Leur mère, pendue quelque part aux bras de son âme-sœur, ne faisait plus partie de la famille depuis longtemps. Peut-être devrait-elle également lui ôter la vie. Elle le méritait, après tout. Son départ avait tué leur famille, leur unité. Son départ avait tué leur père, même si Hestia s’était chargée de l’achever.

Lorsqu’il l’aperçut, le regard de Lazar changea. Il se rua sur Hestia, la prenant dans ses bras, le visage toujours ravagé par les larmes. Il la serra fort, très fort. Le frottement des vêtements de son aîné contre ses chairs calcinées manquait de la faire sombrer dans l’inconscience. Elle grimaça mais serra les dents, refusant de perdre un instant de ces retrouvailles bien méritées. Elle l’avait fait pour lui. Il ne le voyait pas encore, bien sûr, il ne se rendait pas compte du sacrifice qu’Hestia venait de faire, mais bientôt il le verrait. Bientôt, il refuserait de laisser sa sœur sortir de son champ de vision. Il n’y avait plus qu’eux, à présent. Et c’était tout ce qui comptait. «  Je suis là, souffla-t-elle, une boule d’émotion s’étant formée dans sa gorge, je… je crois que ça va. » Elle n’était pas encore prête à admettre sa douleur. L’énoncer à voix haute risquait de la rendre réelle. Pourtant, elle l’était bien. Elle avait le sentiment que son corps était resté dans le brasier, la tête lui tournait violemment.

Lazar se détourna alors vivement, manquant de faire tomber Hestia qui s’était agrippé à lui comme si sa vie en dépendait. Lorsqu’il fouilla la foule à la recherche de leur père, elle vit se dessiner une nouvelle source d’angoisse sur le visage du fae. La question la percuta de plein fouet, plus qu’elle ne l’aurait pensé. «  Il est... » Mort. Voulait-elle dire, mais, de tels termes étaient trop violents pour Lazar. Cet abrutit, sur le qui-vive, semblait près à se jeter dans les flammes lorsqu’il réalisa l’absence du paternel. «  Non !  Cria-t-elle, non n’y va pas ! Je t’en supplie! » Elle parcouru les quelques pas qui les séparaient, glissant ses bras autour du torse de son frère. «  Ne me laisse pas, Lazar. Je t’en supplie... » La tête lui tournait, des larmes perlaient sur les joues de la Kozlov. Pas de culpabilité, non. Elle était sereine, apaisée. Bien trop calme. Les voix avaient cessées, ses angoisses s’étaient calmée. Elle était seule, à présent, seule avec elle-même, les pieds bien ancrés dans le sol, la tête aussi froide et lucide qu’elle pouvait l’être.

Mais la douleur lui retournait l’estomac, ainsi pressée contre son frère, exerçant autant de force que possible pour l’empêcher de se jeter dans le brasier, les larmes qui coulaient sur ses joues résultaient de l’innommable douleur qui la cuisait. Elle fut contrainte de relâcher la pression, sentant ses forces s’évanouirent aussi sec. «  C’est trop tard pour lui, murmura-t-elle d’une voix hachée, haletante. Il… » Hestia chancelait dangereusement. La foule n’était plus que des dizaines de formes floues qui s’agitaient. Le sol lui donnait cette douce impression d’être du coton, elle voulait tellement dormir. S’étaler là, son frère à proximité. La demeure en feu ressemblait étrangement à l’âtre d’une cheminée, les flammes étaient si hautes qu’elles semblaient presque pouvoir lécher le ciel. Les étoiles scintillaient, prenant des couleurs d’ocre, de rouge, de rouille et d’ambre. C’était magnifique. Tellement magnifique qu’elle en pleurait. Des hoquets et sanglots étaient venus interrompre son élocution, toutes ses émotions se déversaient d’un coup. Submergée, Hestia ne tint plus debout, ses genoux atteignirent le sol plus vite qu’elle ne l’eut cru, lui arrachant une plainte. «  Ca va, murmura-t-elle pour rassurer Lazar qui ne l’avait pas rattrapé, ça va, je t’assure. »  

Non, ça n’allait pas, bien sûr que ça n’allait pas. Elle venait de tuer son père et brûler sa maison. Comment pouvait-elle toujours prétendre que tout allait bien ? Ses membres étaient brûlés, ne devait-elle pas s’en occuper plutôt que de mentir effrontément à son frère ? Mais l’instant était trop important, trop beau. Cet instant de répit, de réconciliation. Elle avait enfin toute l’attention de son frère, il semblait enfin la voir pour ce qu’elle était. Déchirée, brisée, blessée. Les larmes étaient intarissables, son visage se crispa en une grimace douloureuse alors qu’elle déclarait avec autant de calme que possible. «  Il n’a pas souffert, Lazar. Il dormait. » Elle croisa le regard de son frère, cherchant à y déceler le moment où il comprendrait. «  Il n’y a plus que toi et moi maintenant. »
Lazar Kozlov
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Lazar Kozlov
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Occupation : (NEGOCIATEUR EN ART) pour sa famille, malheureusement aux côtés de sa soeur.
Statut social : famille (BOURGEOISE) qui perd peu à peu pied.
Statut civil : (CELIBATAIRE) obnubilé par son ancien amant et la femme de sa vie, mais seul.
Orientation sexuelle : (PANSEXUEL) tous les corps l'attirent et son coeur s'éprend de la personne qui saura le toucher.
Âme sœur : longtemps persuadé que c'était hayat, Lazar n'est pas prêt pour la suite

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Fin Janvier 838  || @Hestia Kozlov  || tw : incendie 

Elle ne prononce que deux mots, omettant le fatidique mais Lazar refuse de le comprendre, même si tout est dit dans son ton. Leur père est quelque part, au milieu du brasier. Incapable de sortir de sa chambre, il doit paniquer, il doit avoir peur. Sans réfléchir, Lazar s'élance, il court vers les flammes, mais le cri d'Hestia le retient.

Ce « Non ! » l'étonne, ce  « Je t’en supplie !» l'ébranle, et ce « Ne me laisse pas, Lazar. » qui s'accompagne de la chaleur de son corps l'éloigne du feu. Il est là. Leur père est là, quelque part à portée de main et ils doivent le laisser mourir. Dans ce brasier qui détruit l'âme de la famille Kozlov. Cette maison c'était tout ce qui les unissait encore, même leur nom de famille ne suffisait plus à faire le lien.

Il ne se rappelle pas quand Hestia l'a lâché, mais soudain, il a froid. Alors que le feu continue de s'étendre, même si certains idiots essaient de l'éteindre. Lazar prend enfin pleinement conscience de ce qu'il se passe. Sa chambre, ses livres, ses trophées, ses étoiles, tout ça, disparaît dans la nuit. Le feu monte jusqu'au ciel, mais tout ce qu'il aimait sera en cendre. Tout, sauf Hestia. L'aime-t-il seulement encore ? Il s'est battu depuis une décennie contre ce sentiment et maintenant qu'ils ne sont plus que tous les deux, il ne sait plus. Que va-t-il se passer ? Ils n'ont plus de lieu, plus d'endroit à eux. Ils n'ont même pas la moindre photo, le moindre souvenir. Tout était dans la maison. Son premier contrat, sa plume gagnée contre Sacha, une lettre d'Hayat, une longue plante grimpante qu'il oubliait d'arroser une fois sur deux en souvenir d'Acanthe. Il y avait même une feuille volante, arrachée d'un livre qui représentait Hestia. C'était un passage qu'ils avaient lu ensemble, petits, sous leur couette pendant que leurs parents pensaient qu'ils dormaient. Un moment hors du temps, si loin dans le passé.

Il se retourne vers Hestia quand elle ouvre la bouche, il était perdu si loin dans son esprit que tout revient en force. Hestia. Elle est là. La maison, brûle. Son coeur se remet à battre à toute vitesse, il ne veut pas perdre ces objets. Il les a déjà perdu. Soudain, Hestia est à terre, machinalement, il tend les bras pour la rattraper, mais c'est trop tard. Elle murmure, elle lui assure que ça va, mais il voit bien son regard, il sent que non, ça ne va pas. Ses yeux à lui doivent dégager la même chose.

« Comment tu sais qu'il n'a pas souffert ? » gronde-t-il soudain en retournant son visage ruisselant de larme vers elle. « Tu n'étais pas là. Ça fait un mois que tu n'es plus là. T'étais pas là pour le voir tous les jours, t'étais pas là pour m'aider quand j'en avais besoin. Et là, tu me dis qu'on est ensemble ? » Il est injuste, il le sait. Il lui reproche tout pour éviter de s'appesantir sur ses propres fautes. Ses larmes coulent toujours, et les flammes se rapprochent toujours d'eux. Leur monde vient de s'arrêter, Lazar vient de perdre la dernière chose à laquelle il comptait plus que tout : sa maison. S'il s'attendait à l'abandon de tous les autres, il ne pensait jamais que sa maison partirait en fumée. « T'étais pas lààààà ! » hurle-t-il à la lune. Criant au désespoir. Il s'agenouille à son tour, trouvant du réconfort dans la dureté du sol.

Les sanglots le font trembler, les larmes s'écoulent sur le sol, ses poings, ancré dans le béton l'empêchent de basculer. « T'étais pas là, » murmure-t-il une dernière fois « parce que je t'ai poussée à bout. » Il reconnait enfin sa faute, mais il n'est pas sûr qu'elle l'entende. Il n'est pas certain qu'elle est encore là, à ses côtés. Elle aurait dû partir elle aussi, plutôt que de se jeter dans le feu, parce que c'est forcément ce qu'elle a fait, c'est pour ça qu'elle est brûlée aussi. Elle au moins, a essayé de sauver leur père. Alors que lui est arrivé trop tard. Il n'a même pas pu essayer. « J'étais pas là. » Et la digue rompt. C'est lui le fautif, pas elle. Ils le savent tous les deux. Alors, dans le noir de la nuit éclairé uniquement par l'orangé des flammes qui lèchent les nuages, il murmure sa prière au ciel, incapable de savoir s'il l'envoie à son père, à Hestia ou à lui-même. « Puisse-tu me pardonner. »
Hestia Kozlov
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Fin Janvier 838  || @Lazar Kozlov  

tw : meurtre, incendie, poison, démence  


Lazar hurlait. Et cette douleur qu’il ressentait, laissait enfin échappé, qu’il exprimait, Hestia la recevait de plein fouet. La colère, d’abord. Toujours cette colère qu’il lui destinait, cette colère injustifiée alors qu’elle avait tout sacrifié, tout détruit pour lui. Cette colère la brûlait plus que les flammes qui dévoraient la demeure. Cette colère, elle la consumait, elle la blessait, encore. Déjà à terre, la nocturne sent pourtant le monde s’ouvrir sous ses pieds. Elle trébuche, glisse et tombe dans ce néant que Lazar dessine pour elle. Il lui hurlait dessus, lui reprochait de ne pas avoir été là, d’être partie. Elle avait sauvé sa peau, certes, mais elle l’avait fait pour les sauver eux. Pourquoi ne pouvait-il pas le voir ? Pourquoi, par la Mère, était-il aussi borné ? Hestia avait tout abandonné pour lui. Elle avait commis l’impardonnable, pour lui. Mais les reproches fusaient tout de même, et les larmes qui ruisselaient déjà sur les joues de la Kozlov ne firent de décupler. Blessée, elle l’était. Autant physiquement que mentalement. Ce n’était pas ainsi qu’elle imaginait leurs retrouvailles. Peut-être que tout était perdu, finalement. Cet ultime coup joué n’était peut-être pas la solution. Peut-être qu’aucune solution n’existait, rien qui ne puisse réparer la brêche si profonde qui lacerait les Kozlov. Pourtant, elle voulait y croire. Elle pleurait de tout son soul, libérant plus de sanglots et de hoquets qu’elle ne l’aurait voulu. Elle voulait être forte, elle ne pouvait pas s’effondrer. Pas devant lui. Jamais devant lui. Parce que lui, Lazar, semblait complètement dévasté.

Elle ne pensait pas à mal, pourtant, lorsqu’elle avait agit. Elle pensait que libérer leur père de ses tourments les soulageraient. Mais Lazar ne semblait pas de cet avis, il pleurait la mort d’un être absent, incapable de soigner la blessure béante de ses enfants, blessure qu’il avait provoqué. Malgré lui, certes, mais provoquée tout de même. Alors pourquoi Lazar était-il en colère ? Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait plus rien. N’avait-elle pas fait ce qu’il fallait ? Ce que lui n’aurait jamais fait pour elle ? Elle les avait libéré de la contrainte d’un passé douloureux, elle les avait soulagé de ces souvenirs aussi beaux que traumatiques. Tout brûlait, tout partait en fumée. Un nouveau départ, c’est ce qu’elle leur avait offert. Une main tendue, une opportunité de repartir à zéro, de reconstruire ce foyer Kozlov qu’ils avaient été. « T’étais pas là, » qu’il s’entêtait à répéter, frappant Hestia du tranchant de ses mots. Elle voulait répliquer, elle voulait s’expliquer. Mais les mots mourraient dans sa gorge, nouée par l’émotion. Seuls les sanglots s’en échappaient. Ils étaient tout deux à terre, dévastés. « Parce que je t’ai poussée à bout. »

Lazar tremblait. Son frère tremblait et pleurait. Et il lui présentait des excuses, à demi-mot. Des excuses qu’elle avait toujours rêvé d’entendre. Mais il n’y avait rien à pardonner. Elle lui avait toujours pardonné. Il était son tout, son univers. Jamais il le pourrait la blesser au point qu’elle l’abandonne vraiment. Jamais il n’aurait la force pour détruire l’amour qu’elle lui portait. Jamais. Elle voulait le lui dire. Elle voulait le lui crier. Lui expliquer que cet acte infâme qu’elle avait fait, c’était justement pour en arriver à ce point. Ce point où Lazar n’aurait plus d’autre option que de se tourner vers elle, vers ce qui restait de la famille Kozlov. Vers Hestia qui avait bravé plus de vents, marrés et tempêtes que n’importe quels marins. Hestia qui avait trompé, triché, volé, menti et maintenant tué pour lui. Elle n’était pas entière, sans lui. Et au fond, la Kozlov savait que la réciproque était vraie. Même si Lazar s’accrochait à cette illusoire idée que le père de la fratrie comptait, il n’en était rien. Il les avait quitté depuis bien longtemps déjà. « J’étais pas là. » Non, il ne l’était pas. Il avait laissé derrière lui cette sœur capable de tout pour lui. Mais il était là aujourd’hui, ils étaient de nouveau ensemble, aujourd’hui. Et pour toujours. Car Hestia ne laisserait plus personne se mettre au travers de leur chemin, elle ne laisserait plus Lazar s’éloigner.

Hestia n’osa pas regarder l’état de la main qu’elle venait de poser sur la joue de son frère. La douleur devenait de plus en plus insoutenable, mais elle devait l’ignorer. Rien n’avait plus d’importance à présent, seulement cet être déchiré, à côté d’elle. Retenant tant bien que mal ses sanglots, elle dû s’éclaircir la voix avant de répondre : «  Je te pardonne. Je t’ai toujours tout pardonné. » De son pouce en lambeaux, elle caressa tendrement la joue de son frère, tentant d’apaiser ses sanglots et ses angoisses. «  Puisses-tu aussi me pardonner pour ce que j’ai fais. » Puis elle se rapprocha doucement, malgré les vertiges qui se faisaient de plus en plus violents, le vent s’était levé, charriant avec lui l’odeur de la chair brûlée. Odeur qu’elle dégageait. Hestia passa son bras autour des épaules de Lazar, serrant celui-ci contre elle, les larmes dévalaient toujours ses joues. «  Il est probablement en paix maintenant, continua-t-elle d’une voix aussi douce et calme que possible, il ne souffre plus de ses démons et… et nous n’avons plus à affronter les siens non plus. »

Hestia prit le visage de Lazar entre ses mains, celui-ci était déformé par la douleur et creusé par les larmes. Elle avait mal pour lui, plus qu’elle n’avait mal pour elle. Pourtant, la Mère savait à quel point elle souffrait à cet instant. «  C’est un nouveau départ qui s’offre à nous. Une nouvelle chance de tout reconstruire, de tout réparer. Ensemble. » Elle posa son front contre celui du fae, s’imprégnant de la présence rassurante et apaisant de celui-ci. «  C’est tout ce que j’ai toujours voulu. Être avec toi. Et je… elle glissa un regard triste en direction de la maison, il n’en restait plus grand-chose à présent, les pierres de la façade s’effondraient les unes après les autres, je ne laisserais plus personne nous séparer.  » Même si elle devait brûler le monde entier, rien n’y personne ne se mettrait plus jamais au travers de leur chemin. «  Je ne laisserais plus jamais personne te blesser ni t’abandonner, comme elle l’a fait, comme il l’a fait. » Hestia replongea son regard dans les prunelles de son frère. «  Il mérite ce qui lui est arrivé. Il ne faisait qu’entraver notre chemin, que nous ralentir. Il… il n’était plus notre père depuis des années. » Sa respirations était hachée et laborieuse d’avoir trop parlé, mais elle s’entêta une dernière fois, à la limite de l’inconscience, ne réalisant peut-être pas vraiment ce qu’elle s’apprêtait à révéler. «  Je l’ai fais pour nous, pour toi… Dis moi que tu comprends. » Et le néant vint la cueillir, la laissant inconsciente contre le torse de son frère.
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Fin Janvier 838  || @Hestia Kozlov  || tw : incendie 

L'espoir s'est éteint, dans ses yeux comme dans son coeur. Son père est mort. Sa mère n'est plus là et Lazar se sent seul. Malgré la présence de sa soeur, malgré la douleur de sa soeur. Il se sent seul dans son chagrin, car Hestia ne semble pas dans le même état d'esprit que lui. Il ne comprend pas vraiment pourquoi, mais son instinct ne le laisse pas tranquille. Il y a quelque chose la dessous, dans cette douleur qu'ils partagent de manière différente. Pourtant elle est à terre, pourtant elle pleure, pourtant elle semble désemparée, mais ... Lazar repousse ses pensées et attire sa soeur avec lui. Ça ne vaut pas le coup de vivre dans le passé, de la redouter, d'imaginer le pire d'elle, il faut aller de l'avant.

Les mots d'Hestia résonne dans son esprit, il les répète, deux fois, trois fois. Elle lui pardonne ? Mais pourquoi ? Il ne comprend plus rien, elle est partie, l'a abandonnée après des années de luttes pour se protéger et voilà qu'elle lui offre ce pardon qu'il n'attendait plus. Il pleure à nouveau, mais cette fois-ci c'est son coeur qui pleure, c'est son esprit qui pleure, c'est tout son corps. Il pleure d'amour, de joie, de rédemption. Il espère de meilleurs jours, il espère un soutien. Pourtant, au fond de lui, il a toujours peur, parce qu'il sait combien leur famille est fragile, combien un rien peut tout faire basculer. Sa chambre a disparu, son faible lien tangible, concret, de l'amour de sa mère n'est plus. Il n'a plus rien à se raccrocher et si la main d'Hestia n'était qu'une nouvelle lame ?

Le corps d'Hestia se rapproche du sien, il songe à toutes ces nuits de cauchemars où, quand la fillette qu'elle était pleurait, Lazar accourait pour s'allonger à ses côtés. Fronts touchés, mains serrées, ils étaient un tout. Il avait oublié ces souvenirs jusqu'à ce qu'elle touche son front à nouveau, jusqu'à que la position lui rappelle toutes les joies qu'ils ont partagés. Il avait occulté de son esprit les souvenirs trop beaux, trop puissants qui le retenaient pour l'empêcher d'agir à sa guise. Et voilà qu'ils reviennent en flèche, balayant tout sur leur passage.

Hestia parle et les mots ont du mal à se frayer un chemin dans l'esprit du nocturne, c'est pas clair. Il a envie de la couper, de lui répondre, mais elle ne lui en laisse pas le temps. Elle continue, sûre d'elle. Soudain elle se met à trembler, elle est chaude, brûlante comme le feu qui dévore la maison. Lazar le ressent, malgré la chaleur que dégage son propre corps. Et les derniers mots d'Hestia s'envolent jusqu'à toucher une zone sensible de son cerveau. Il ne comprend pas, pire, il refuse de comprendre. Il bloque toutes les tentatives de son esprit pour expliquer la situation et, al bienheureuse Hestia, lui offre la distraction qu'il lui fallait pour ne pas assimiler ses mots. Plus tard, se jure-t-il mais il n'est pas certain qu'un tel moment apparaîtra.

« HESTIA » hurle-t-il, fébrile. Elle est immobile, les yeux fermés, elle est tombée à la renverse, mais il l'a rattrapée. Pour la première fois depuis des années il a été là pour elle. « Hestia, je comprends, reviens ! » C'est faux, il ne comprend rien, mais il veut qu'elle revienne à elle, alors il ment pour tenter de l'arracher aux griffes du silence et du noir qui s'abat sur lui. Et si elle mourrait aussi ? Et si elle le laissait seul ? Et si ... il pleure à nouveau, berçant sa soeur dans ses bras.

« Monsieur Kozlov, lâchez-là, » demande une voix, « elle ne peut plus respirer. » Lazar ne sait combien de temps il s'est passé, des secondes ou des jours entier. C'est trop flou, trop incompréhensible. Sa peine et son chagrin sont immense. Il lâche Hestia qu'il serrait contre lui de toute ses forces. Et la jeune femme se réveille, ses yeux papillonnent. « Hestia, ma soeur, » souffle-t-il au comble de la joie. Ce n'était rien, juste un évanouissement. Le coeur du Kozlov s'emplit de soulagement. Il pose ses lèvres sur le front de sa soeur. « Hestia, » répète-t-il pour la millième depuis quelques minutes.
Dana Volyn
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Race : [ Hybride ] Origine cachée, rejetée pendant longtemps; elle s'accepte et ouvre les yeux.
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Résidence : [ Velaris ] sa maison, son âme ; [ Elysium ] sa liberté, ses folies.
Occupation : [ Saphir ], membre de la guilde des ars longa, vita brevis; [ Négociante en art ] pour le compte de galeries d'arts à Velaris, [ Danseuse ] au Soleil de Minuit, sa seconde maison.
Statut social : [ Peuple ], descendant d'une famille de baron déchu de son titre, les Volyn naviguent entre deux eaux.
Statut civil : [ En Couple ] Aslan. Son coeur qui bat de plus en plus fort, de plus en plus vite.
Orientation sexuelle : [ Hétérosexuelle ]
Âme sœur : [ Aslan ] son âme-soeur, à qui elle a donné son coeur.
Allégeance : [ Sa famille ], le poids d'un l'héritage; également, la conviction de défendre [ la Cour de la Nuit ], ainsi que sa seconde famille, [ la Guilde Ars Longa, Vita Brevis ].
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Fin Janvier 838  || @Hestia Kozlov et @Lazar Kozlov || tw : incendie 

Dana était rentrée de son séjour à Menelmorn ce soir-là. Ces trois jours de repos en compagnie de Darya, d’Ilya et leurs enfants, avaient été un bol d’air frais au milieu de tous les tristes événements qui s’étaient enchainés. La Volyn s’était attendue à trouver sa meilleure amie Hestia chez elle, comme celle-ci avait élu résidence chez eux le temps de régler quelques problèmes familiaux. La bâtisse était vide. Elle monta à l’étage, cherchant une présence, que ce soit la Kozlov, l’un de ses frères ou Ida, mais seul le silence régnait. C’était étrange car c’était l’anniversaire d’Hestia aujourd’hui et elles avaient cette coutume de commencer la soirée en allant prendre un verre dans leur taverne préférée de Velaris. Dana se dit que peut-être, la Kozlov s’y était déjà rendue pour revoir ce barman qu’elle avait trouvé mignon. D’un pas décidé, la Volyn se changea rapidement pour revêtir une robe plus festive et elle attrapa le cadeau qu’elle avait caché dans son armoire ; un jonc en or orné d’une petite émeraude pour qu’il soit assorti à sa pierre de la guilde. Elles ne s’offraient pas toujours d’aussi beau cadeau mais cette année, Hestia n’allait pas bien et Dana s’était dit qu’un beau bijou pourrait peut-être la réconforter, que lorsqu’elle le porterait, elle pourrait se souvenir qu’elle n’était pas seule. Alors, elle avait économisé plusieurs semaines pour cette dépense imprévue.

C’est d’un pas guilleret, d’une humeur joyeuse et avec des yeux scintillants d’excitation, que Dana s’avança dans les rues de Velaris pour se rendre à la taverne. Ce fut d’abord l’odeur du cramé qui l’interpella, puis la fumée qui s’élevait quelques rues plus loin. Un incident, fut sa première pensée. Instinctivement, elle continua son chemin sans trop y réfléchir, ayant un simple et rapide sentiment de tristesse pour ceux qui vivaient ce drame. Ses pas ralentirent doucement avant de se stopper nette, se retournant vivement. Dans cette direction, à deux rues de chez elle, c’était la demeure des Kozlov. Son cœur palpita fort et vite dans sa poitrine, sa tête lui tourna légèrement. Non, non, non… Ce n’était pas possible. Ses jambes s’activèrent comme poussées par un automatisme, par le besoin presque vital de s’assurer que le feu ne provenait pas de chez eux. Hestia. Le trajet, habituellement si court, sembla durer une éternité, le prénom de sa meilleure amie en boucle dans sa tête. Plus elle s’approchait, plus l’odeur était forte, plus la fumée était dense. Non, non, non… Ce n’était pas possible. Les mêmes pensées s’enchainaient. Lazar. Son cœur se mit à battre encore plus fort, elle s’inquiétait même pour ce crétin de Lazar Kozlov ; elle tenait énormément à lui, même s’ils se disputaient tout le temps. Ce crétin avait presque toujours fait partie de sa vie. Dana eut le souffle coupé lorsqu’elle aperçue la demeure des Kozlov en feu. Bordel, bordel, bordel…

Ses yeux cherchèrent les cheveux bruns si familiers dans la foule. Déjà, des larmes coulaient sur ses joues, elle était terrorisée qu’ils soient encore bloqués dans cet incendie destructeur. Dana poussait la foule sans ménagement pour se frayer un chemin au plus proche de la demeure, n’arrêtant pas d’observer les visages qui l’entouraient. Jusqu’à ce qu’elle entende un hurlement, la voix de Lazar, le prénom d’Hestia. Le cœur de Dana se soulève, comme s’il allait exploser ou sortir de sa poitrine. C’est son instinct qui guide la Volyn alors qu’elle se précipite vers les deux frères et sœurs, qu’elle aperçoit enfin. « Par la Mère, vous êtes blessés ? » Le ton de sa voix est rauque, elle s’agenouille à leur niveau. Hestia semble consciente mais tout ce que voit Dana c’est son état, ses brûlures, son air affaibli. La Volyn laisse échapper un sanglot. « Par la Mère, Hestia… » Sa main se pose sur les cheveux de la Kozlov, encore dans les bras de Lazar, puis Dana se lève, essayant de retrouver des pensées logiques. « Un médecin, il faut appeler un médecin ! » Le ton est fort, que quelqu’un dans la foule fasse passer ce message. Les murmures se propagent et Dana prie la Mère qu’un guérisseur arrive pour donner quelques premiers gestes de secours. Ses larmes ne se sont pas arrêtées pour autant et elle se baisse, sa main se porte sur les cheveux de Lazar puis sur son épaule, elle sait qu’il ne lâchera pas sa sœur et elle ne cherche pas les séparer ; elle le prend simplement dans ses bras à son tour. Il est sous le choc. Cette étreinte, ils ne l’ont pas fait depuis l’enfance. Pourtant, le geste est naturel ce soir-là. « Lazar, c’est fini. Là, Hestia va bien. Tu vas bien. » Le ton est doux. Pourtant, Dana cherche une troisième personne et sa gorge se noue lorsqu’elle comprend que leur père est encore à l’intérieur du brasier. Pourtant, Lazar ne lâche pas Hestia, Dana ne lâche pas Lazar, posant une main sur les cheveux d’Hestia de temps en temps mais n’osant pas la toucher ailleurs de peur de lui faire mal.

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Rym Ash'han
Grand·e Fae de l'Automne
Rym Ash'han
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Contents : violence, relation toxique, abus de pouvoir, décès
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Pronom : elle
Âge : 90 ans, les rides encore loin mais les années commencent à se lire dans ses yeux
Race : Grande Fae avec la particularité d'être divergente, étiquetée à jamais comme une anomalie
Cour : Automne, celle qui l'a adoptée et qu'elle évite dorénavant
Résidence : plus aucune pour l'instant ; en quête d'un nouvel endroit où se poser
Occupation : après onze ans à servir Cesare Monteserre en tant que générale, elle mène dorénavant sa propre quête pour légitimer l'existence des divergents
Statut social : pas de titre, pas de terre, rien pour elle ; membre du peuple qui a excellé dans sa carrière militaire ; mais elle va retrouver ce qui lui appartient
Statut civil : célibataire, y aura jamais rien d'autre pour quelqu'un comme elle ; le rêve s'est évanoui il y a bien longtemps mais y a rien pour empêcher les sentiments
Orientation sexuelle : bisexuelle
Âme sœur : Rizvan Akhtar, à croire qu'elle était vouée pour les vieux grincheux
Allégeance : elle-même et les divergents
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Elle avait passé la plupart du mois de janvier à Elysium, parce qu'elle avait eu envie d'être seule, parce qu'elle avait foncé tête baissée vers une rencontre avec Cesare et qu'encore une fois, ça lui avait demandé de voir les choses autrement. Elle ne savait pas pourquoi elle s'obstinait, d'ailleurs. Enfin, si, elle savait pourquoi, mais ça allait contre toute logique, alors elle préférait prétendre qu'elle ne savait pas. Elle était restée une quinzaine de jours à Elysium même, ce fut seulement au moment où le poids de la solitude revint sur ses épaules qu'elle se décida à retourner au sein de la Cour de la Nuit. Il n'y avait pas grand chose qui l'attendait sauf Lazar, mais elle avait appris que son ami, bien qu'il était particulièrement embêtant et culotté, avait des bons côtés. Certes, il les cachait bien, mais elle était très têtue aussi. Puis, quand il parlait beaucoup, ça lui permettait de ne pas trop se perdre dans ses pensées.

Après s'être tamisée à Velaris, ses pieds commencèrent directement le chemin jusqu'à la demeure des Kozlov, qu'elle squattait par intermittence. Ça faisait des décennies qu'elle n'avait plus vraiment vécu avec des gens qu'elle devait côtoyer, et sans grande surprise, Rym n'excellait pas pour sa sociabilité, ni pour ses capacités à parler de la pluie et du beau temps. Alors qu'elle marchait à une cadence maîtrisée, elle sentit l'incendie avant même de voir les flammes. Elle était habituée à sentir les petites quantités de feu et s'en fichait, mais là, c'était tout son corps qui la mettait en alerte. Quelques rues plus loin, elle vit enfin les flammes et une inquiétude monta en elle. Le chemin était familier, si elle croyait son sens de l'orientation, c'était là où Lazar vivait. Là où il passait plein de temps, quand il était pas occupé dans une taverne ou à négocier. Alors, l'automnale pressa le pas, et elle vit ce qui restait de la maison, en proie aux flammes.

Et les flammes n'allaient pas s'arrêter en si bon chemin. Elle maugréa et ses yeux analysèrent rapidement la situation, elle cherchait après son ami. Son meilleur ami. Elle irait le chercher dans le feu s'il le fallait, elle s'en fichait, elle n'y était plus sensible depuis longtemps, mais vu l'ampleur du feu, il ne devrait plus rester grand chose de vivant à l'intérieur. Elle passa en revue toutes les personnes et enfin, ses orbes foncées se posèrent sur Lazar qui était en compagnie d'Hestia et de... Dana. Elle laissa passer un soupir de soulagement et hésita à les rejoindre, mais elle savait que sa force ne résidait pas tellement dans les mots qu'elle pouvait dire. Elle ne serait d'aucun réconfort auprès de lui. Elle se décida pour faire ce qu'elle savait faire de mieux : contrôler les flammes. Elle se mit devant la foule, en bousculant quelques idiots qui bloquaient le chemin.

-POUSSEZ-VOUS ! cria-t-elle avant de maugréer un petit "emmerdeurs et amateurs".

Les gestes vinrent par automatisme, le feu qui appelait le feu, et l'automnale qui se retrouvait enfin dans un environnement qu'elle connaissait un peu mieux. Peu à peu, elle réduisit les flammes, contrôla l'incendie pour ne laisser derrière elle que la maison, en ruine, et la fumée qui ne disparaîtrait pas si facilement. Après plusieurs minutes, plus aucune flamme ne subsistait et elle baissa les bras, regarda ce qu'il restait.

Il ne restait pas grand chose de récupérable. Et ses yeux eurent du mal à se décrocher de la vue du cadavre calciné. La culpabilité la prit à la gorge ; si elle avait été à Velaris au lieu d'Elysium, elle aurait pu maîtriser les flammes dès le début. Elle aurait réagi et peu importe l'origine de l'incendie, elle l'aurait arrêté. Mais il y avait un cadavre et, comme à chaque fois que le feu passait, il ne laissait rien derrière lui. Elle détourna le dos de cette vision funeste et se dirigea enfin vers le groupe, venant poser une main sur l'épaule de Lazar, elle salua au passage Dana avant de s'abaisser à leur niveau.

-J'ai éteint l'incendie mais j'ai... j'ai pas vu grand chose qui pouvait être récupéré. Je suis désolée Laz, finit-elle par dire en glissant son regard sur la réaction de son ami, s'il réagissait seulement. J'ai entendu qu'un médecin arrivait. Est-ce que Hestia est brûlée en-dessous de ses vêtements ? Parce qu'il faut enlever les zones de tissu et laisser la brûlure à l'air, afin de déjà la refroidir. Il n'y a aucune eau assez froide à proximité non plus ?

Être pragmatique. Ne pas se laisser emporter par les émotions. Agir et réagir. Le même mantra depuis des décennies.

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--- But maybe that was
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Hestia Kozlov
Grand·e Fae de la Nuit
Hestia Kozlov
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Contents : dépression, angoisse, solitude, démence, meurtre
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Pronom : | ELLE | ne s'est jamais questionnée quant à son genre
Âge : |42 ANS | fille de la nuit, née en janvier de l'année 796
Race : | GRANDE FAE | dont les traits resteront à jamais juvéniles
Cour : | COUR DE LA NUIT | petite ombre derrière les ombres, elle y est à sa place
Résidence : | VELARIS | sa maison (qu'elle a brûlée) et son coeur s'y trouvent
Occupation : | NEGOCIANTE EN ART | pour le compte de l'entreprise familiale | ARS LONGA | Emeraude et négociante de la guilde
Statut social : | PEUPLE | la plèbe qui rêve de mieux
Statut civil : | CELIBATAIRE | approchez à vos risques et périls
Orientation sexuelle : | BI | elle ne fait pas de distinction sur les corps tant qu'ils s'accordent dans son lit
Âme sœur : | SANS INTERET | quelqu'un l'attends peut-être. Qu'il l'attende alors, Hestia aime se faire désirer.
Allégeance : | SES INTERETS | les promesses ne signifient rien, toute situation sera tournée en sa faveur.
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Fin Janvier 838  || RP multiple
@Lazar Kozlov  @Dana Volyn @Rym Ash'han

tw : meurtre, incendie, poison, démence  


Lorsque les ténèbres l’avaient happée, les bruits s’étaient tuent, la lumière avait disparut, elle ne se sentit même pas tomber contre son frère. Seule la chaleur restait. Celle de ses brûlures, celle de Lazar. Il la tenait dans ses bras, il l’avait rattrapé, il refusait de la lâcher. Hestia suffoquait, le feu la ravageait, son corps s’embrasait. Ses songes démentiels la menaient à se croire coincée au milieu du brasier, il n’en était rien, mais la douleur était bien présente. Lazar l’étouffait à tant la serrer contre lui, elle n’entendait plus rien, peut-être parlait-il, elle n’en savait rien. Les derniers mots qu’elle avait prononcés s’étaient déjà envolés, évaporés, cette confession de l’inavouable qu’elle lui avait faite, son esprit l’avait déjà oublié. Elle avait soif, l’envie irrépressible de se plonger toute entière dans la Sidra, de la boire jusqu’à la dernière goûte. Ses pensées se bousculaient, le chaos régnait dans son esprit alors qu’elle demeurait inconsciente. Seule l’étreinte de son frère l’empêchait de basculer. Elle se sentait proche du précipice, n’ayant pas la moindre idée de l’endroit où celui-ci la mènerait. Mais elle n’avait qu’un petit pas à faire, un dernier effort à faire pour tout arrêter.

La pression sur son corps se fit moins forte et l’air revint dans ses poumons, l’inspiration lui fit l’effet d’une déchirure dans le corps et son prénom fut scandé plusieurs fois. « Hestia » Lazar semblait l’implorer, sa voix se brisait. « Hestia, ma sœur. » La Kozlov ouvrit doucement les yeux, serrée contre le torse de son aîné, sonnée, le vacarme revint la percuter de plein fouet alors qu’elle peine à retrouver ses espritd. Les pierres de la bâtisse s’écrasaient en un bourdonnement assourdissant, le grésillement des flammes lui vrillaient les tympans. Elle voulait couvrir ses oreilles, mais le moindre mouvement lui arrachait une grimace de douleur. Elle gémit et grogne contre le torse de Lazar. La sueur perlait sur son front, front sur lequel son frère avait déposé un baiser plein de tendresse. Malgré le chahut environnant -dont elle était à l’origine-, Hestia laissa porter par un sentiment de sérénité qui l’enivrait. Son frère d’âme, cette partie d’elle-même envoyé dans une autre enveloppe, était de nouveau à ses côtés. Il refusait catégoriquement de la lâcher, elle le sentait fébrile, tremblant, elle le sentait à deux doigts de perdre pied, mais il était là. Enfin.

Une main vint se poser sur le crâne de la Kozlov. Dana. De sa présence émergeait toujours une chaleur réconfortante, un sentiment d’affection, de bonté. Dana était si douce, si pure. Elle lui ressemblait si peu. La Volyn était une lumière éclatante à travers une nuit sans lune et à cet instant, le visage de son amie, de sa sœur, ruisselait lui aussi de larmes. Qu’avait-elle fait ? Le monde autour d’elle n’était que chaos, elle les entendait parler, tous. Dana haussait le ton, quémandant l’aide urgente d’un médecin,  Lazar semblait ployer sous le poids de la douleur, ou peut-être était-ce le poids d’Hestia qui l’étouffait. Partagée entre son calvaire et la réalité, elle se sentait flotter au dessus d’elle-même, pourtant bien attachée à son corps qui pesait une tonne et qui la brûlait. La peine la cueillit alors qu’elle observait la Volyn et Lazar s’enlacer. Ils étaient si beaux, ensembles. Deux étoiles dont le scintillement ne faisait qu’aveugler Hestia. Elle était si sombre, si morne, à côté d’eux. Elle voulait s’éloigner, la lumière la brûlait. La honte s’empara d’elle un instant, qu’avait-elle fait ?

Ses pensées furent balayées par l’arrivée en trombe de Rym. Rym. Par la Mère. Les yeux écarquillés, Hestia observait la plus proche amie de Lazar éteindre le brasier. Rym. Rym vivait occasionnellement au sein de la demeure Kozlov. Rym était peut-être à l’intérieur alors qu’elle avait décidé de tout faire flamber. L’avait-elle vu ? La tête lui tournait, elle dû se faire violence pour retenir la nausée qui venait de la cueillir.  Comment avait-elle pu oublier Rym ? Cette belle automnale dont elle adorait les traits, les manières. Cette femme dont les courbes ne laissaient personnes indifférents, dont le caractère bien trempé avait tout de suite attiré la Kozlov. Les Kozlov, à vrai dire. Rym leur avait fait tourner la tête à tout les deux, si bien que personne n’eut gain de cause. Rym était inaccessible, sauvage, rebelle. Rym était là et Hestia avait bien faillit la tuer.

La nocturne se sentait de nouveau défaillir à mesure qu’elle voyait l’automnale approcher. Celle-ci posa une main réconfortante sur l’épaule de son frère, main sur laquelle Hestia bloqua son regard un instant, sourcils froncés. L’incendie était éteint, elle s’en était occupée. Le vent charriait toujours l’odeur de brûlé et une fine couche de cendre commençait à recouvrir la rue et ses habitants. La foule, choquée, ne bougeait toujours pas. Beaucoup d’yeux étaient fixé sur l’étrange groupe qu’ils formaient : Lazar, Dana, Rym et elle. D’autres observaient avec une curiosité morbide les restes de la demeure Kozlov. Le cadavre devait être visible à présent. Un amas de chairs brûlées. La mort de son père aurait dû peser sur sa conscience, mais elle s’en fichait. Déchirée entre un sentiment de jalousie profond, visant aussi bien Rym que Dana qui se trouvaient trop proche de son frère, que celui d’un amour colossale qu’elle voulait diriger vers cet étrange quatuor qu’ils formaient.

Cette fois, la nausée lui tordit si fort l’estomac qu’Hestia fut contrainte de s’extirper des bras de son frère pour dégobiller. Ses mains calcinées directement contre le sol lui firent lâcher un grognement sourd. Elle cracha une dernière fois avant d’essuyer ses lèvres à l’aide d’un bout de chemise. Ses yeux se posèrent de nouveau sur le groupe, les paroles de Rym prirent enfin sens. «  Je-Je ne crois pas, répondit-elle, prise par la suite d’une violente quinte de toux, enfin j’en sais rien. » Etait-elle brûlée à d’autres endroits ? Ses mains l’étaient, ses avant bras également. Elle avait traversé les flammes pour parvenir à quitter la demeure avant que celle-ci ne s’effondre sur elle. Peut-être avait-elle d’autres blessures ? Son corps n’était que douleur.

Suivant les recommandations de Rym, Hestia s'attela à ôter sa chemise, elle s’exécuta avec difficulté jusqu’à ce que @Dana Volyn  lui vienne en aide. L’hiver était encore bien présent à Velaris, mais Hestia n’en ressentait pas la morsure du froid. Son corps perlait de sueurs, elle se sentait bouillir de l’intérieur. Des brûlures superficielles tachetaient le haut de son dos et ses épaules, mais rien d’aussi alarmant que celles qui parsemaient ses bras.

La Kozlov était présente sans l’être. Son esprit divaguait, elle peinait à prendre conscience de la réalité de la situation. La maison avait cessée de brûler, la douleur lui tordait les tripes, menaçant de la faire vomir de nouveau. Dana, Lazar et Rym avaient les yeux braqués sur elle, dont la poitrine n’était couverte que par une bande de tissu, les bras couverts de cloques. La cendre tombait toujours de ce ciel étoilés, le vacarme semblait loin. «  Et maintenant… qu’est-ce qu’on fait ? » Ses pensées s'entrechoquaient dans un chaos total et puissant, son regard passait de l'un à l'autre, s'arrêtant régulièrement sur Lazar. Il était là, il était resté. Elle eut envie de lui tendre la main, de prendre ses doigts dans les siens, mais un rapide coup d'oeil à l'état de son membre lui rappela qu'il n'était pas raisonnable de le faire. La douleur la cuisait tant qu'elle peinait à réfléchir.


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Fine, make me your vilain
Liv Erkatov
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Résidence : Velaris, au coeur de la Nuit, rêvant de voir une famille de l'Hiver tomber
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Statut civil : Coeur écorché qui ne comprend pas, Esprit libre bien trop occupé pour penser à cela
Orientation sexuelle : Les âmes parlent mieux que les corps
Âme sœur : Inconnue, elle ne la cherche pas, alors qu'elle se toruve sous son nez (Dashiell Ethelil)
Allégeance : Celui qui l'a sauvée, ainsi que son associé.

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Cela faisait bien de longues minutes à présent qu’une fumée épaisse se distinguait dans le ciel étoilé de Velaris, illuminée par la Lune qui avait choisi sa plus belle tenue pour briller. Un brasier secouait les terres de la Nuit, et toi, Liv, tu n’arrivais pas à rester en place. L’espionne que tu étais avait envie de se lancer vers l’aventure afin d’en apprendre plus sur ce qui était en train de se passer… Cependant, ta conscience, bien plus sage, te demandait d’attendre sagement… Tu savais pertinemment que la petite bande de fouineurs des rues n’allait pas tarder à venir frapper à la porte arrière de la boutique pour te renseigner. Parce qu’ils te connaissaient bien trop. Toi qui prenait soin d’être toujours au courant de tout.

Mais cette fois-ci, tu ne resterais pas sur la touche… même si ta surdité pouvait s'avérer être un véritable handicap face à une foule bien trop dense combinée à une visibilité réduite. Tu devais y aller... Tu le sentais.

Attrapant ta gourde pour la mettre à ta ceinture, tu décidas d'agir sérieusement, délaissant ta fenêtre pour l'extérieur. Toutefois, avant de quitter les lieux, tu laissas un petit mot à l’attention de Dashiell, juste pour éviter de le retrouver dans la pénombre à t’attendre et avoir de nouveau une belle frayeur.

-- Incendie à Velaris, je me rends sur place, j'observe en restant en sécurité.

Liv. --


Longue cape enfilée, tu t’engouffras alors dans les rues de la Capitale, puis tu pris la direction du centre des hostilités, les yeux rivés sur les bouches inconnues, le nez reniflant le parfum laissé par les flammes en furie.

*“Il est mort ?” “Et sa fille ?” “Demeure Kozlov”” Quelle horreur !” “Un attentat ?” *

Le patronyme ne t’était pas inconnu… Famille de la nuit, deux héritiers, des amoureux de l’art disait-on… Rien de bien suspect d’après les informations que tu détenais et qui te revenaient en tête alors que tu arrivais enfin à destination.

** Par la Mère… **

Tout n’était plus que chaos… A tel point que la vision te coupa le souffle un court instant alors qu’une femme était en train de dompter les flammes avec talent. Il ne restait plus rien… Hormis des vestiges calcinés, cette neige cendrée qui tombait … et… quelque chose qui ressemblait à… un corps ?

Les yeux plissés, tu tentas d’analyser la situation, en te focalisant sur les lèvres de ceux qui se trouvaient autour de toi, le bruit venant bien trop perturber ton oreille encore un peu valide. Rapidement, tu compris qu’une personne avait besoin d’un médecin… Tu n’étais peut être pas de l’Aube, Liv, mais ta nature Hivernale pouvait s’avérer utile face à des blessures laissées par le feu.

Ainsi, tu te glissas habilement entre les curieux inactifs pour arriver au niveau d’un quatuor composé de l’inconnue qui avait éteint l’incendie, d’un inconnu dévasté, d'une autre inconnue rongée par l'inquiétude et d’une blessée dans un état assez préoccupant.  

Ôtant ta capuche une fois à leur niveau, tu te pointas du doigt, puis tu désignas Hestia avant d’attraper la gourde bien accrochée à ta ceinture pour y sortir l’eau et commencer à la manipuler avec des gestes lents et gracieux pour leur faire comprendre ce que tu avais en tête. Maintenir les mains de la jeune femme au cœur de l’élément que tu maitrisais un peu allait la soulager un peu, à défaut de la soigner complètement. Ainsi, sans dire un mot, tu attendis d’avoir leur autorisation à tous pour agir, et te poser aux côtés de celle qui devait souffrir le martyr en restant toujours aussi silencieuse.
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