Face à face | Ulysse
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Hybride de l'Aube
Pseudo : ARKHAN
Pronoms irl : [ELLE]
Faceclaim : paola cossentino [AV] lumossolemstuff [GIF] ellaenys [ICONS] ellaenys
Comptes : [HASE] [LUZ] [GALE] [ZOYA] [CAILÀN]
Messages : 588
Aeskells : 4173
Triggers : [RAS] je peux tout lire.
Contents : [TW] expérimentations scientifiques, sévices physiques et psychologiques, mutilations, déviance mentale, violence, meurtres.
Pronom : [ELLE]
Âge : [42 ANS] qu'elle foule la terre vaine, semant cadavres et désolation dans son sillage.
Race : [HYBRIDE] aux oreilles pointues et aux ailes arrachées. stigmates d'un passé torturé qui n'a de cesse de la pourchasser.
Cour : [APATRIDE] aucun seigneur ne mérite sa loyauté, et elle se surprend même à rêver de tous les voir flamber.
Résidence : [ELYSIUM] sa zone de jeu, son terrain de chasse.
Occupation : [DANSEUSE] au sein du cabaret le Soleil de Minuit ; [ASSASSIN] régie par sa folie, ou par les désirs des Sandmen.
Statut social : [VERMINE] qui n'a jamais su où était sa place et qui erre de caniveaux en caniveaux.
Statut civil : [SEULE] trop sauvage pour se laisser dompter. le cœur trop souvent trahi et le corps meurtri par trop de tragédies.
Orientation sexuelle : [PANSEXUELLE] qui ne se l'avoue pas encore vraiment, rechignant bien trop souvent à se laisser aller.
Âme sœur : [ULYSSE] la Mère sait se montrer sarcastique, car il représente exactement tout ce qu'elle abhorre.
Allégeance : [ELLE-MÊME] avant tout. car les trahisons laissent un goût amer qu'il est impossible de faire disparaitre ; [SANDMEN] tant que leurs aspirations convergent avec les siennes.
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Peuple
nous sommes légions
Automne
fidèle à la cour de l'Automne
Chair
magie de l'aube
Sandman
famille pour les exclus
Arc-en-ciel
perso LGBTQ
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
face à face
tw: Ø | @Ulysse de Péone | août 838
L’impression d’être prise au piège. Enlisée dans un engrenage qui la broie de l’intérieur. Dans tous les sens du terme. Louve a passé les premiers jours qui ont suivi l’annonce de sa grossesse malade. Dès qu’elle se lève et qu’elle pose pied au sol. Dès qu’elle sent une odeur un peu trop forte. Dès que… En fait c’est un peu pour tout et n’importe quoi. Et ça la perturbe au plus haut point. Louve ne se reconnait pas. N’arrive plus à se sentir en phase avec ce corps qui ne cesse de la trahir. Entre les nausées, les douleurs, ou encore la fatigue… Elle erre sur le camp de la Harde comme une âme en peine. Ou comme une bête en cage. Prisonnière de son propre corps. Et en proie à des angoisses qui la dépassent.
Louve ne sait pas quoi faire. Ne sait pas à qui en parler. Quelles décisions prendre. Doit-elle en parler à Ulysse ? Qu’est-ce qu’il en dirait ? A-t-il seulement son mot à dire dans cette histoire ? Dans un sens oui, car il est le père. Mais ils ne se sont pas quittés en de très bons termes, bien au contraire. Et elle lui a promis que s’ils venaient à se recroiser, alors elle saurait se montrer sans pitié. Donc est-elle seulement prête à le revoir ? Le souhaite-t-elle vraiment ? Louve est complètement perdue, apeurée, et loin des siens et de son chez-elle. Alors oui, elle est soulagée de trouver une forme d’apaisement aux côtés d’Eris, mais elle sait que ça ne fait pas tout. Que son séjour dans la Harde n’est que temporaire et que bientôt il faudra qu’elle retourne au sein du cabaret et des Marchands de Sable. Et que diront Kora ? Et tous les autres ? Louve pourra éluder la question de qui est le père ; mais cela n’empêche qu’elle ne peut s’empêcher de se demander quel serait l’avenir de ses bébés ? Pour elle qui peine déjà à survivre et qui vit une vie des plus précaires… Elever des enfants qui, à tout moment, risqueraient de devenir orphelins… Pour qu’après quoi ? Ils soient élevés par d’autres truands peut-être pire qu’elle ? Louve a un frisson rien qu’en y pensant, sentant la nausée revenir de plus bel alors que la panique retourne son estomac à chaque fois qu’elle ne fait qu’effleurer cet avenir potentiel. Avorter, alors ? Ôter la vie de ces trois petits êtres qui n’ont rien demandé, tout en prenant le risque d’y laisser la sienne au passage ? C’est un dilemme sans fin ; qu’elle n’arrive pas à trancher. Alors Louve botte en touche, et préfère opter pour la politique de l’autruche. Parce qu’elle a le temps. Mais plus les jours passent, et plus ce sera compliqué de trancher. Et si elle venait plus tard à regretter… ?
Ce sont des éclats de voix qui finissent par la faire sortir de ses pensées. Eris et Nyx qui sont vraisemblablement en train de se chamailler. En soit, ça n’aurait rien de très surprenant, bien au contraire. Mais elle sent qu’il y a quelque chose de différent. Et elle ne met pas longtemps à comprendre ce que c’est, avant même qu’elle ne le voit dans son champ de vision. Ulysse. Il est ici. Quelque part. Et visiblement, les Illyriennes l’ont repérées. Elles qui ne sont pas très friandes des Grands Faes… La situation pourrait bien dégénérer à tout instant. Alors Louve sent son cœur qui loupe un battement, pour mieux s’emballer par la suite. Elle a oublié tous les ressentiments à l’égard du de Péone quand elle déboule dans la bataille. «Ulysse ? Elle croise son regard un bref instant, alors qu’il est acculé contre un arbre et menacé par la lame de Nyx. Louve est arrivée trop tard et les a coupé dans son élan, ne sachant pas si Eris, juste derrière elle, agit comme soutien ou si, au contraire, elle tente de tempérer sa sœur. Tu l’connais ? Il a dit qu’il te cherchait, clame la voix froide de Nyx, qui, après avoir feulé en directement du Grand Fae, se décide à reculer et à le laisser respirer. J’m’en occupe, lance simplement Louve. » Elle évite soigneusement d’observer Ulysse pour se focaliser sur les Lynch, et plus précisément sur Eris dont les orbes semblent la transpercer de part en part. Elle a compris, qu’elle ne peut s’empêcher de se dire devant son regard lourd de sous-entendus. Qu’il est le père. Si Eris ne dit rien, et qu’elle se contente, finalement, de tirer Nyx par la manche en l’enjoignant à la suivre, le fait est que tout dans son attitude transpire le fait qu’elle soit remontée.
Louve attend que les Illyriennes s’éloignent pour les laisser seuls, avant qu’elle ne braque son regard vers Ulysse. «Qu’est-c’que tu fais ici ? Sa voix est plus dure qu’elle ne devrait. Comme si Louve se forçait à adopter une attitude de dure à cuire qu’elle ne possède pas. Comment tu m’as retrouvée ? » Parce qu’il a forcément eu un tuyau de quelqu’un. Et à par les Marchands de Sable, et les filles du cabaret… Personne n’aurait pu remonter la piste… « J’espère que t’as une bonne raison pour t’être perdu aussi loin de ton palais… » Parce qu’il est seul et vraissemblement sans arme –ou en tout cas, incapable de faire le poids contre deux furies Lynch–. Presque du suicide, en somme. Ce qui rend Louve particulièrement suspicieuse, et un brin anxieuse. Qu’a-t-il de si important à lui dire, pour oser faire tout ça ?
Louve ne sait pas quoi faire. Ne sait pas à qui en parler. Quelles décisions prendre. Doit-elle en parler à Ulysse ? Qu’est-ce qu’il en dirait ? A-t-il seulement son mot à dire dans cette histoire ? Dans un sens oui, car il est le père. Mais ils ne se sont pas quittés en de très bons termes, bien au contraire. Et elle lui a promis que s’ils venaient à se recroiser, alors elle saurait se montrer sans pitié. Donc est-elle seulement prête à le revoir ? Le souhaite-t-elle vraiment ? Louve est complètement perdue, apeurée, et loin des siens et de son chez-elle. Alors oui, elle est soulagée de trouver une forme d’apaisement aux côtés d’Eris, mais elle sait que ça ne fait pas tout. Que son séjour dans la Harde n’est que temporaire et que bientôt il faudra qu’elle retourne au sein du cabaret et des Marchands de Sable. Et que diront Kora ? Et tous les autres ? Louve pourra éluder la question de qui est le père ; mais cela n’empêche qu’elle ne peut s’empêcher de se demander quel serait l’avenir de ses bébés ? Pour elle qui peine déjà à survivre et qui vit une vie des plus précaires… Elever des enfants qui, à tout moment, risqueraient de devenir orphelins… Pour qu’après quoi ? Ils soient élevés par d’autres truands peut-être pire qu’elle ? Louve a un frisson rien qu’en y pensant, sentant la nausée revenir de plus bel alors que la panique retourne son estomac à chaque fois qu’elle ne fait qu’effleurer cet avenir potentiel. Avorter, alors ? Ôter la vie de ces trois petits êtres qui n’ont rien demandé, tout en prenant le risque d’y laisser la sienne au passage ? C’est un dilemme sans fin ; qu’elle n’arrive pas à trancher. Alors Louve botte en touche, et préfère opter pour la politique de l’autruche. Parce qu’elle a le temps. Mais plus les jours passent, et plus ce sera compliqué de trancher. Et si elle venait plus tard à regretter… ?
Ce sont des éclats de voix qui finissent par la faire sortir de ses pensées. Eris et Nyx qui sont vraisemblablement en train de se chamailler. En soit, ça n’aurait rien de très surprenant, bien au contraire. Mais elle sent qu’il y a quelque chose de différent. Et elle ne met pas longtemps à comprendre ce que c’est, avant même qu’elle ne le voit dans son champ de vision. Ulysse. Il est ici. Quelque part. Et visiblement, les Illyriennes l’ont repérées. Elles qui ne sont pas très friandes des Grands Faes… La situation pourrait bien dégénérer à tout instant. Alors Louve sent son cœur qui loupe un battement, pour mieux s’emballer par la suite. Elle a oublié tous les ressentiments à l’égard du de Péone quand elle déboule dans la bataille. «
Louve attend que les Illyriennes s’éloignent pour les laisser seuls, avant qu’elle ne braque son regard vers Ulysse. «
Grand·e Fae du Printemps
Pseudo : Rosie
Pronoms irl : Elle
Faceclaim : Leo Woodall | avatar ( mykidlady) + signature (mars) + crackship (rosie) + gif (rampld2)
Comptes : Aslan Ghafa | Dugu Wanyin | Nyléa Kapoor | Asmodaï Aràny | Alina Bayl'In
Messages : 415
Aeskells : 1854
Triggers : violences conjugales | maltraitance animale
Contents : manipulation | jalousie
Pronom : [IL]
Âge : [49 ans]
Race : [GRAND-FAE]
Cour : [SPRING]
Résidence : [CORDOF] - dans la forêt humide au sud-est des terres printanières
Occupation : [TRESORIER] du domaine de Cordof
Statut social : [NOBLE]
Statut civil : [MARIE] - avec son âme-soeur, sous une autre identité
Orientation sexuelle : [BISEXUEL]
Âme sœur : [LOUVE]
Allégeance : [TRINITE de PEONE]
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Noble
je suis de l'élite
Printemps
fidèle à la cour du printemps
Terre
magie du printemps
Arc-en-ciel
perso LGBTQ
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Foi des premiers
Je vénère les premiers faes
Staff
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face à face
tw: Ø | @Louve Savelli | août 838
Le mois d’août s’était enchaîné avec violence. Chaque jour devenait plus compliqué encore que le précédent. Il y avait eu la colère de Louve, celle d’Atalante. Il y avait eu l’attaque contre la de Péone et son fiancée, puis le bal des Akhtar. Il y avait eu beaucoup de choses. Tant de choses qui n’avaient pas manqué de marquer le cœur du trésorier. L’inquiétude, la colère, le ressentiment. Il n’avait pas cessé de tourner le tout dans son esprit. La rage dans les prunelles d’ordinaire si éclairée de sa cadette. Les orbes glaciales de son âme-sœur et la réalisation terrifiante de ce soir de bal. « Tu me tuerais.. pour ta cause.. » avait-il soufflé, la lame de la danseuse sur son cou. Elle le tuerait, pour sa cause, pour ses ambitions et ses volontés. Elle le tuerait, s’il cherchait à la revoir. Cette vérité, cependant, Ulysse l’avait extrapolé. Elle le tuerait, lui, sans hésitation. Serait-elle capable, cela dit, d’attenter à la vie d’Atalante ? Avait-elle fait partie de ces inconnus qui avait pénétré l’antre de Hase pour les tuer, l’un ou l’autre ? Si l’enquête traînait, Ulysse, lui, n’avait jamais cessé de se retourner la tête.
Alors il l’avait cherché, elle. Pour savoir, pour être sûr. Il avait remué Elysium, de bas en haut, et avait traîné au Soleil de Minuit durant de longues soirées jusqu’à obtenir des réponses. Il n’avait pas lâché, intiment persuadé que Louve saurait ce qu’il s’était passé. Qu’elle pourrait les éclairer. En supposant qu’elle n’avait rien à voir avec cette tentative d’assassinat. Si la Pivoine espérait sincèrement que son âme-sœur soit innocente, tout portait à croire qu’elle aurait pu. Qu’elle en était capable. Et puis, la colère était plus simple à gérer que la peur ou la douleur. Et la colère habitait Louve, la haine à l’égard des fae aux sangs bleus brûlait ses entrailles et l’aveuglait. Alors après tout, pourquoi pas ?
Cette réalisation était plus que douloureuse, elle brûlait l’esprit du jeune noble. Elle l’obnubilait. Si Louve était coupable, elle devait payer. Il se sentait un peu frustré, le trésorier, de s’être laissé avoir, de s’être attaché. Et pourtant, pourtant. Il crevait de la revoir. De croiser son regard. De sentir l’intensité de ces prunelles sur lui. D’être si dépendant de la présence de la danseuse lui mettait la rage. Il était en colère et s’inquiétait de ce qu’il avait fait entrer dans la vie de ses adelphes sans qu’ils ne soient au courant. Ce lien, si beau, si dangereux, lui faisait tourner la tête. Son esprit faisait la girouette, passait d’un avis à l’autre, d’un ressenti à l’autre. La colère, l’envie. La frustration, le manque.
Avec tant d’attentes, la pivoine avait fini par trouver des réponses. Une piste claire. Une localisation. Sous le ciel nocturne, sans aucune arme blanche, le nobliau, vêtu simplement, s’était engouffré dans la forêt sans se poser de question. Il trouverait Louve. Parce qu’il cherchait depuis des jours, voire des semaines. Il la trouverait, parce qu’il devait lui parler. Et s’il devait mourir en la trouvant, au moins l’aura-t-il revu une dernière fois. Ses traits délicats. Ses prunelles noisette.
Le noble marcha dans les feuilles mortes, sous la canopée épaisse avec détermination. Il se laissa guider par son instinct et ne cessa d’avancer que lorsqu’une lame fut pointée dans sa direction. Il avait jaugé le regard menaçant de la personne devant lui, et avait simplement déclamé ce qu’il était venu faire. « Je cherche Louve. Je sais qu’elle est ici. » avait-il soufflé, sans laisser la menace le terrifier. Il avait gardé l’esprit froid, concentré, décidé à trouver celle qui ne cessait de l’appeler dans la fraîcheur de la nuit. Le dos plaqué contre l’écorce d’un arbre, l’air contrarié, son souffle se coupa un instant lorsque ses prunelles bleues croisèrent le regard de Louve. Le temps s’arrêta quelques secondes, avant de reprendre plus intense encore. Les jumelles le transpercèrent de leurs prunelles sombres, à défaut de la pointe de leurs épées, mais finirent par le relâcher, le laissant à la danseuse. A la mercenaire.
Libéré, Ulysse replaça sa tunique sombre, avant de planter ses prunelles sur le visage de son âme-sœur. Les émotions se mélangeaient dans l’esprit de la pivoine, tant et si bien qu’il resta un instant les bras ballants, réfléchissant à ce qu’il était venu faire, ce qu’il était venu dire. « Je te cherchais. » répéta-t-il simplement, pensif, surpris, presque, d’avoir finalement réussi à la trouver. Et si son esprit mélangeait toutes les émotions qu’il ressentait vis-à-vis de Louve, il ne manqua pas de lui rappeler la détresse d’Atalante, la tentative d’assassinat, l’attaque. Et la colère, jusqu’alors conservée derrière un masque de détermination et de résignation, se fit brillante dans le fond de ces prunelles. Il se mordit la lèvre et serra les poings. « Est-ce que c’est toi ? » demanda-t-il, de but en blanc. « Est-ce que c’est toi qui as attaqué ma sœur ? » Au fil de ces paroles, la pivoine s’était avancée, marquant chaque mot d’un pas lourd et d’un regard de plus en plus insistant. « Est-ce que tu as décidé de nous détester à ce point-là ? » acheva-t-il, sifflant presque, crachant une colère qu’il savait mauvaise mais dont il n’arrivait à se défaire. Parce que si c’était elle, alors il ne saurait vraiment pas quoi faire, pour la première fois de son existence.
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Am I in love to stay? -- Take me to the river and wash me down. Won’t you cleanse my soul, and put my feet on the ground
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Âge : [42 ANS] qu'elle foule la terre vaine, semant cadavres et désolation dans son sillage.
Race : [HYBRIDE] aux oreilles pointues et aux ailes arrachées. stigmates d'un passé torturé qui n'a de cesse de la pourchasser.
Cour : [APATRIDE] aucun seigneur ne mérite sa loyauté, et elle se surprend même à rêver de tous les voir flamber.
Résidence : [ELYSIUM] sa zone de jeu, son terrain de chasse.
Occupation : [DANSEUSE] au sein du cabaret le Soleil de Minuit ; [ASSASSIN] régie par sa folie, ou par les désirs des Sandmen.
Statut social : [VERMINE] qui n'a jamais su où était sa place et qui erre de caniveaux en caniveaux.
Statut civil : [SEULE] trop sauvage pour se laisser dompter. le cœur trop souvent trahi et le corps meurtri par trop de tragédies.
Orientation sexuelle : [PANSEXUELLE] qui ne se l'avoue pas encore vraiment, rechignant bien trop souvent à se laisser aller.
Âme sœur : [ULYSSE] la Mère sait se montrer sarcastique, car il représente exactement tout ce qu'elle abhorre.
Allégeance : [ELLE-MÊME] avant tout. car les trahisons laissent un goût amer qu'il est impossible de faire disparaitre ; [SANDMEN] tant que leurs aspirations convergent avec les siennes.
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tw: Ø | @Ulysse de Péone | août 838
Durant un infime instant, elle se demande s’il ne sait pas. S’il n’a pas, d’une manière ou d’une autre, été mis au courant pour sa grossesse. Que devant les questions insolubles qu’elle dégage, quelqu’un a pris la décision de ramener Ulysse à elle pour tenter de l’aider. Que face à son obstination à vouloir l’ignorer et le laisser derrière elle, quelqu’un lui épargne la douloureuse décision de mettre son égo de côté pour l’obliger à lui parler. Mais qui pourrait être ce quelqu’un ? Les seuls au courant sont les membres de la Harde, et donc les sœurs Lynch. Nyx, elle n’a que très peu de contacts avec elle, alors ça parait peu probable. Alors, Eris ? Son amante pourrait cocher certaines cases, en effet. Comme la volonté de vouloir lui venir en aide. Mais Louve ne lui a jamais parlé d’Ulysse. Et le fait qu’il soit un noble Grand Fae, ça l’élimine instantanément. Peut-être que si Ulysse avait été Illyrien, Eris aurait pu agir de la sorte. Mais en l’état… Il est évident qu’elle préfèrerait égorger Ulysse elle-même et se proposer à gérer les futurs triplés plutôt que de se risquer à les confier entre les griffes d’un nobliau aux oreilles pointues. Donc non, Ulysse ne peut pas venir pour ça. C’est impossible. Mais alors, pourquoi ?
La question, au final, ne met pas longtemps à être murmurée. D’abord d’une petite voix, elle prend, néanmoins, de plus en plus d'audace à mesure qu’il se rapproche et qu’il prend de l’assurance. Il parle d’une attaque sur sa sœur. Et il la soupçonne, elle, d’en être l’auteure. Louve reste sans voix, stoïque. Ne sachant pas quelle attitude adopter face à cette révélation. D’un côté, elle aimerait s’en délecter. Émettre ce rire sarcastique qui menace à tout moment de passer la barrière de ses lèvres pour ancrer la menace et prendre plaisir à voir Ulysse ciller et se liquéfier. Elle aimerait être cet assassin sans foi ni loi, capable de tout, et surtout du pire. Quitte à aller jusqu’à s’attaquer à la sœur de son Âme-Sœur, rien que pour lui faire payer le lien qui les unit et le lui faire amèrement regretter. Qu’il comprenne son désarroi à elle, sa colère et sa frustration. Qu’il regrette, à son tour, de s’être attaché. Oh oui, elle aimerait être cette Louve la. Mais il y a aussi l’autre. Ce côté plus vulnérable, plus fragile, tapi au fin fond de son cœur. Qui se fissure, une fois encore. Qui se targue d’être fort, indomptable, mais qui, devant ses yeux bleus accusateurs, s’effrite un peu plus. Qu’Ulysse la pense capable de telles atrocités… Que lui puisse la craindre et voir enfin le monstre tel qu’il est réellement… Y’a quelque chose en elle qui se brise. Il lui avait promis de ne jamais la juger, et de l’accepter –pour ne pas dire l’aimer– avec ses forces, mais aussi et surtout ses faiblesses. Alors comme ça, toutes ces paroles, c’était que du vent ? Pourquoi est-ce que soudainement, c’est si important ? Louve l’a menacé. L’a défendu d’à nouveau l’approcher. Elle ne voulait plus rien avoir à faire avec lui. Mais était-elle seulement sincère ? Visiblement non. Sinon pourquoi la situation lui pèserait autant ?
Elle pourrait lui répondre par la négative et le renvoyer chez lui. Se contenter d’aller à l’essentiel, pour mieux le voir disparaitre dans la foulée. Le remettre loin d’elle, l’éloigner, comme elle le lui avait suggéré. Et pourtant, elle n’en fait rien. Préférant se raidir pour le toiser. Car le contraire de l'Amour n'est pas la haine, mais l'indifférence. Et vraisemblablement, elle n'en est pas encore à ce stade. «Est-ce que ce serait si difficile à imaginer ? Elle incline légèrement sa tête sur le côté et plisse ses yeux. Se rapproche, à son tour, d’un pas. Féline et carnassière. T’as fait tout ce chemin juste pour poliment me le demander ? Ou est-ce qu'en fonction de ma réponse tu comptes aussi m’arrêter ? Elle fait un nouveau pas, jusqu’à n’être plus qu’à quelques centimètres de lui. Sentant son souffle qui s’entremêle au sien, et tentant par tous les moyens de ne pas se focaliser dessus. Elle ancre son regard dans le sien pour ne pas dévier sur ses lèvres qui l’appellent, continuant, Tu sais jusqu’où j'suis prête à aller pour mes idéaux. Mais toi, jusqu’où es-tu prêt à aller pour défendre les tiens ? » Louve se veut mesquine. Pernicieuse. Capable de faire exprès de rester flou dans ses réponses, sans avouer l’avoir, ou ne pas l’avoir, fait, juste pour le tester. Et voir jusqu’où lui, il est prêt à aller.
La question, au final, ne met pas longtemps à être murmurée. D’abord d’une petite voix, elle prend, néanmoins, de plus en plus d'audace à mesure qu’il se rapproche et qu’il prend de l’assurance. Il parle d’une attaque sur sa sœur. Et il la soupçonne, elle, d’en être l’auteure. Louve reste sans voix, stoïque. Ne sachant pas quelle attitude adopter face à cette révélation. D’un côté, elle aimerait s’en délecter. Émettre ce rire sarcastique qui menace à tout moment de passer la barrière de ses lèvres pour ancrer la menace et prendre plaisir à voir Ulysse ciller et se liquéfier. Elle aimerait être cet assassin sans foi ni loi, capable de tout, et surtout du pire. Quitte à aller jusqu’à s’attaquer à la sœur de son Âme-Sœur, rien que pour lui faire payer le lien qui les unit et le lui faire amèrement regretter. Qu’il comprenne son désarroi à elle, sa colère et sa frustration. Qu’il regrette, à son tour, de s’être attaché. Oh oui, elle aimerait être cette Louve la. Mais il y a aussi l’autre. Ce côté plus vulnérable, plus fragile, tapi au fin fond de son cœur. Qui se fissure, une fois encore. Qui se targue d’être fort, indomptable, mais qui, devant ses yeux bleus accusateurs, s’effrite un peu plus. Qu’Ulysse la pense capable de telles atrocités… Que lui puisse la craindre et voir enfin le monstre tel qu’il est réellement… Y’a quelque chose en elle qui se brise. Il lui avait promis de ne jamais la juger, et de l’accepter –pour ne pas dire l’aimer– avec ses forces, mais aussi et surtout ses faiblesses. Alors comme ça, toutes ces paroles, c’était que du vent ? Pourquoi est-ce que soudainement, c’est si important ? Louve l’a menacé. L’a défendu d’à nouveau l’approcher. Elle ne voulait plus rien avoir à faire avec lui. Mais était-elle seulement sincère ? Visiblement non. Sinon pourquoi la situation lui pèserait autant ?
Elle pourrait lui répondre par la négative et le renvoyer chez lui. Se contenter d’aller à l’essentiel, pour mieux le voir disparaitre dans la foulée. Le remettre loin d’elle, l’éloigner, comme elle le lui avait suggéré. Et pourtant, elle n’en fait rien. Préférant se raidir pour le toiser. Car le contraire de l'Amour n'est pas la haine, mais l'indifférence. Et vraisemblablement, elle n'en est pas encore à ce stade. «
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Ulysse ne prêtait pas attention aux menaces troublantes que Louve avait pu lui faire par le passer. Il avait bien compris, le noble, qu’elle serait prête à tout pour ses idéaux. Pouvait-il lui en vouloir ? Serait-il capable de lui reprocher ce qu’il serait lui-même désireux de réaliser ? Ils n’évoluaient pas dans la même cour, il était certain. Et si Louve usait de ces lames, Ulysse, lui, favorisait les mots. Mais n’étaient-ils pas tous les deux dédiés à leurs intentions, à leurs causes si enivrantes qu’ils ne pouvaient, l’un comme l’autre, sans défaire ? Pour Louve, il s’agissait de son désir de vengeance, de sa haine viscérale pour les nobles et les grands-fae. Pour Ulysse, le besoin irrépressible d’assurer à la jeune trinité qu’il formait avec Achille et Atalante un futur stable et heureux. Pour l’un comme pour l’autre, il fallait avoir les épaules solides, les idées claires et la détermination sans faille. Pour tuer ou pour se mouvoir entre les silhouettes hautes et élancées des grands de ce monde. Deux volontés qui ne se rejoignaient pas, qui pouvaient même s’affronter. Deux inspirations qui détonnaient l’une avec l’autre. Ulysse pouvait-il vraiment s’assurer du bonheur de ces adelphes lorsqu’il avait accepté Louve au sein de sa propre existence ? Celle-là même qui abhorrait les nobles avec toute la haine qu’elle était capable de porter ?
Après avoir déversé ses questions et un soupçon de colère qui ne demandait qu’à éclater, Ulysse observait son âme-sœur. Il s’était approché d’elle, ancrant ses prunelles bleues dans les siennes, cherchant une réponse. Il voulait voir dans ses orbes sombres ce qu’elle avait, ou non, fait. Elle aurait eu toutes les motivations du monde pour attaquer Atalante. La pivoine frémit rien qu’à cette idée. Dans le cœur de son amante, il y avait une colère sourde et violente, qui prenait le pas sur d’autres choses. La colère de s’être attachée. La colère de ne pas avoir tué son âme-sœur à l’instant même ou elle l’avait rencontré. La colère de s’être laissé berner. Ulysse n’avait rien prévu de tout cela, lui. Il s’était laissé porté avec la naïveté qui lui restait encore. Il avait suivi le cours des choses comme un voilier sur un courant. Au contact de Louve, il s’était laissé aller. Ils s’étaient tous les deux faits avoir par ce lien si fort qui les unissaient. Mais Ulysse, à la différence de la danseuse, ne lui en voulait pas. Parce qu’il se sentait bien, avec elle. A sa place. Son âme se réjouissait, et il s’abandonnait volontiers à ces sensations délicieuses. Il s’était abandonné. Aujourd’hui, s’il mourrait de gouter encore à ces lèvres qu’il avait devant lui, Ulysse ne pouvait plus céder.
Il se força à penser à sa sœur, à vivre une nouvelle fois la douleur de l’inquiétude. L’angoisse de l’avoir su en danger. Ulysse savait qu’il n’était en rien responsable de l’attaque envers sa cadette et le Seigneur Liao, mais les circonstances de ces quelques jours avaient donné une dimension particulière à la tentative d’assassinat. Malgré lui, le noble ne pouvait s’empêcher de douter. Un doute qui luisait dans son regard.
Ses orbes s’assombrirent, d’ailleurs, à mesure que Louve lui répondait. Ulysse fronça les sourcils au constat amère de ce qui se passait devant lui. Elle jouait. Son âme sœur jouait. Elle le provoquait. Elle le poussait dans ses retranchements, lui demandant ce qu’il serait capable de faire, lui, pour les siens. « Qu’est-ce que tu crois que je serais capable de faire, Louve ? » demanda-t-il, froid, sérieux. Il ne jouait pas. Pas lorsque sa sœur avait été attaqué aussi lâchement. La vie de ses adelphes comptaient bien plus que tout le reste à ses yeux. Louve comptait aussi, mais le chaos régnait dans le cœur et l’esprit de la pivoine. Tout se mélangeait, et ce qu’il pensait savoir, il l’avait oublié. Ce qu’il imaginait, devenait réalité. A ces réponse évasive et mutine, Ulysse eu l’image en tête. Une silhouette pas très grande, vêtue d’une tenue de cuir noire. Celle-là même qu’avait porté Louve le jour où ils s’étaient rencontrés pour la première fois. Elle pouvait l’avoir fait.
La pivoine leva une main et toucha du bout de son index la peau de la sirène. Il laissa son doigt remonter le menton de la mercenaire. Ulysse savait qu’il ne faisait pas le poids face à Louve. Pas en l’état. Elle combattait, et lui n’était même pas capable de tenir une lame. Mais la pivoine n’était pas seul. Il avait des contacts, des ressources. Le visage d’Eros lui vint un instant en tête, avant qu’il ne le chasse d’un clignement des yeux. « Je n’ai pas fait tout ce chemin pour jouer avec toi, Louve. Donne-moi une réponse. Est-ce que tu as attaqué Atalante ? » demanda-t-il de nouveau, plissant légèrement les yeux comme si cela allait l’aider à davantage comprendre ce qui se passait derrière le masque de la danseuse. « Qu’est-ce que tu as à craindre, de toute façon ? » ajouta-t-il. La question se posait, effectivement. Qu’aurait-elle à craindre de lui ? Et Ulysse, lui, préféra ne pas penser à ce qu’il serait capable de faire si Louve se révélait coupable. « Réponds moi et je m’en irais… » souffla-t-il, sans même prendre la peine d’ajouter ce qu’il pensait. Je m’en irais, et ferais ce qu’il sera nécessaire de faire.
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Pronoms irl : [ELLE]
Faceclaim : paola cossentino [AV] lumossolemstuff [GIF] ellaenys [ICONS] ellaenys
Comptes : [HASE] [LUZ] [GALE] [ZOYA] [CAILÀN]
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Aeskells : 4173
Triggers : [RAS] je peux tout lire.
Contents : [TW] expérimentations scientifiques, sévices physiques et psychologiques, mutilations, déviance mentale, violence, meurtres.
Pronom : [ELLE]
Âge : [42 ANS] qu'elle foule la terre vaine, semant cadavres et désolation dans son sillage.
Race : [HYBRIDE] aux oreilles pointues et aux ailes arrachées. stigmates d'un passé torturé qui n'a de cesse de la pourchasser.
Cour : [APATRIDE] aucun seigneur ne mérite sa loyauté, et elle se surprend même à rêver de tous les voir flamber.
Résidence : [ELYSIUM] sa zone de jeu, son terrain de chasse.
Occupation : [DANSEUSE] au sein du cabaret le Soleil de Minuit ; [ASSASSIN] régie par sa folie, ou par les désirs des Sandmen.
Statut social : [VERMINE] qui n'a jamais su où était sa place et qui erre de caniveaux en caniveaux.
Statut civil : [SEULE] trop sauvage pour se laisser dompter. le cœur trop souvent trahi et le corps meurtri par trop de tragédies.
Orientation sexuelle : [PANSEXUELLE] qui ne se l'avoue pas encore vraiment, rechignant bien trop souvent à se laisser aller.
Âme sœur : [ULYSSE] la Mère sait se montrer sarcastique, car il représente exactement tout ce qu'elle abhorre.
Allégeance : [ELLE-MÊME] avant tout. car les trahisons laissent un goût amer qu'il est impossible de faire disparaitre ; [SANDMEN] tant que leurs aspirations convergent avec les siennes.
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tw: Ø | @Ulysse de Péone | août 838
Il y a cet éclat particulier dans le regard d’Ulysse. Cette déception, qu’il ne cesse de lui cracher au visage. Cette once de colère, aussi, au fait qu’elle le rejette, encore et encore. Et puis il y a ça. C’est nouveau. Et c’est déconcertant. Ce soupçon de détermination qui le pousse à poser la question. À répéter. Ulysse a besoin de savoir. Si oui, ou non, elle a fait ce qu’il la soupçonne d’avoir fait. D’avoir attaqué sa très chère sœur Atalante, juste pour le plaisir de le voir souffrir. Ulysse est blessé, ça, ça ne fait aucun doute. Et devant le potentiel létal de Louve, il fait le choix non pas de plier l’échine comme il a pu le faire lors de leur précédente confrontation, mais plutôt de redresser la tête et de camper sur ses positions. Audacieux, il se permet d’attraper le bout de son menton, pour mieux ancrer son regard dans le sien. Ce timbre de voix. Toutes les menaces sous-jacentes qu’il cache… Ça fait blêmir Louve. Parce qu’elle ne connaissait pas Ulysse comme ça. Parce qu’elle découvre, à son tour, la part sombre de sa personnalité. Elle sait Ô combien son frère et sa sœur sont précieux à ses yeux. Et devant la menace, alors, Louve comprend qu’il serait prêt à tout pour les protéger. Que lui aussi, n’est pas à sous-estimer. Ulysse et Louve se ressemblent bien sur ce point : ils sont prêts à tout, et surtout au pire pour leurs idéaux.
Comme le de Péone le sous-entend, ça ne sera pas par les armes qu’ils s’affronteront. Lui étant prêt à tout simplement disparaitre une fois la réponse crachée. Cependant… Le calme qui l’habite, mêlé à cet éclat particulier dans son regard… Ça suggère que certes, il abandonnerait cette bataille, mais pas la guerre. Et qu’il tenterait de lui faire payer, à son tour. Qu’il ne s’avouerait pas vaincu aussi facilement, et qu’il serait en capacité de riposter. Ulysse ne sait pas se battre ; mais il a les moyens et l’influence pour la broyer. Il sait où elle travaille, où elle habite. Il connait ses amis, ses faiblesses. D’un claquement de doigts, il pourrait faire débouler la milice d’Elysium au Soleil de Minuit. Il pourrait soudoyer pour qu’elle soit emprisonnée, et balancée au fin fond d’un trou où personne ne réussirait à la sortir. Parce qu’il est un de Péone, le frère d’un Seigneur, et que face à lui, qui est-elle ? Vermine des bas-fonds, petit cafard qui ne demande qu’à survivre… Elle pourrait le tuer après quelques heures de souffrances ; mais lui pourrait en faire de même en l’enfermant et en la faisant crever à petit feu.
«Va t’faire foutre, Ulysse, qu’elle crache après une poignée de secondes silencieuse. » Après l’avoir dévisagé et s’être offusquée qu’il ait pu se permettre lui de la menacer elle. Sous l’impulsion de ses menaces, elle se décide à sortir de sa torpeur, et à réagir, de la pire des manières. Louve vrille. Et enchaine les mauvais choix. Quitte à s’en mordre plus tard les doigts. Elle, l’innocente, qui, plutôt que de simplement avouer, préfère se braquer. Sa main vient chasser ces doigts qui tiennent son menton, avant de se le repousser avec force pour le forcer à reculer. Cette proximité lui donne la nausée. Et elle n’a qu’une idée en tête : le frapper. Lui rendre coup pour coup, toute cette colère et cette frustration accumulées. Quand bien même il n’en est pas à l’origine, et qu’il est même autant la victime qu’elle. Mais à défaut de pouvoir s’en prendre à la Mère, alors… Louve doit se rabattre sur lui. Elle le pousse, avant de bondir sur lui et de lui attraper le col. Elle ouvre la bouche, comme pour lui cracher d’autres atrocités qu’elle aurait été à même de regretter une fois qu’il aurait décampé ; mais Ulysse, pour la première fois, réplique. Il profite qu’elle le sous-estime pour trouver une faille dans sa posture, sa main calleuse venant se serrer contre son cou avec force. La gamine s’offusque et contre-attaque en frappant au niveau du pli de son coude pour le forcer à lâcher prise. Mais il est déjà trop tard.
Elle s’est libérée et a bondi en arrière. Sentant un premier, puis un deuxième, haut le cœur qui lui soulève l’estomac. La pression au niveau de sa gorge, ajoutée à son état nauséeux constant, plus à ses hormones et ses émotions qui sont sans dessus dessous là-dedans… Louve a complètement oublié Ulysse. Le voyant faire un pas dans sa direction, elle a levé son index comme pour essayer de le stopper dans son élan. Se penchant sur le côté, elle se met à vomir le peu de bile contenu dans son estomac. Les hauts le cœur s’enchainent, la faisant pleurer –à moins que ce ne soit la situation qui finisse par la faire craquer ?–. Elle vomit. À plusieurs reprises. Jusqu’à se laisser tomber au sol. Accroupie et la tête tournée de telle manière à ce qu’Ulysse ne puisse pas la voir et admirer le carnage. Elle est à bout de souffle, et les larmes dévalent toujours la pente de ses joues pour se perdre dans l’herbe. «C’était pas moi. Pour ta sœur. Haletante, elle concède péniblement à avouer. N’ayant plus goût à rien, si ce n’est à l’amertume qui pique le fond de son gosier. Elle n’a plus envie de jouer, et encore moins de se battre. J’ai passé la journée du lendemain du bal des Akhtar dans une taverne miteuse à Ninglor, à attendre qu’on vienne me chercher. Les Lynch pourront attester que dès lors, je suis restée avec elles. J’ai rien à voir avec ton histoire. » Louve s’est redressée, essuyant d’un revers de la main ses lèvres maculées. De son autre main, elle tente d’essuyer ses larmes, avant de renifler bruyamment. Là, comme ça, elle fait plus peur du tout, Louve. Révélant ses faiblesses et sa fragilité. Elle est juste épuisée, à cause de cette putain de grossesse. « Maintenant dégage. » Elle a arrêté de vomir. Et pourtant, elle continue de pleurer.
Comme le de Péone le sous-entend, ça ne sera pas par les armes qu’ils s’affronteront. Lui étant prêt à tout simplement disparaitre une fois la réponse crachée. Cependant… Le calme qui l’habite, mêlé à cet éclat particulier dans son regard… Ça suggère que certes, il abandonnerait cette bataille, mais pas la guerre. Et qu’il tenterait de lui faire payer, à son tour. Qu’il ne s’avouerait pas vaincu aussi facilement, et qu’il serait en capacité de riposter. Ulysse ne sait pas se battre ; mais il a les moyens et l’influence pour la broyer. Il sait où elle travaille, où elle habite. Il connait ses amis, ses faiblesses. D’un claquement de doigts, il pourrait faire débouler la milice d’Elysium au Soleil de Minuit. Il pourrait soudoyer pour qu’elle soit emprisonnée, et balancée au fin fond d’un trou où personne ne réussirait à la sortir. Parce qu’il est un de Péone, le frère d’un Seigneur, et que face à lui, qui est-elle ? Vermine des bas-fonds, petit cafard qui ne demande qu’à survivre… Elle pourrait le tuer après quelques heures de souffrances ; mais lui pourrait en faire de même en l’enfermant et en la faisant crever à petit feu.
«
Elle s’est libérée et a bondi en arrière. Sentant un premier, puis un deuxième, haut le cœur qui lui soulève l’estomac. La pression au niveau de sa gorge, ajoutée à son état nauséeux constant, plus à ses hormones et ses émotions qui sont sans dessus dessous là-dedans… Louve a complètement oublié Ulysse. Le voyant faire un pas dans sa direction, elle a levé son index comme pour essayer de le stopper dans son élan. Se penchant sur le côté, elle se met à vomir le peu de bile contenu dans son estomac. Les hauts le cœur s’enchainent, la faisant pleurer –à moins que ce ne soit la situation qui finisse par la faire craquer ?–. Elle vomit. À plusieurs reprises. Jusqu’à se laisser tomber au sol. Accroupie et la tête tournée de telle manière à ce qu’Ulysse ne puisse pas la voir et admirer le carnage. Elle est à bout de souffle, et les larmes dévalent toujours la pente de ses joues pour se perdre dans l’herbe. «
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Ulysse était sûr de lui. Froid. Sérieux. Déterminé. Il ne laissa par les provocations de son amante le toucher. Il ne laissa pas l’envie de jouer le gagner. Il était venu pour une chose précise, pour des réponses. Dans d’autres circonstances, la pivoine aurait surement été ému de retrouver son âme-sœur. Après les menaces et la colère des dernières rencontres, il n’avait pas manqué de se sentir coupable, de s’inquiéter, aussi, de ne plus la voir. Mais aujourd’hui, il n’était venu que pour une seule chose. Il voulait savoir si Louve était coupable. Si la colère s’était emparée de son âme tout entière pour se venger du Grand-Fae noble qu’il était. Attaquer Atalante ou Achille serait l’une des meilleures façons d’attaquer Ulysse. Lui, prêt à sacrifier sa vie et son bonheur pour celle de ces adelphes. Lui, prêt à prendre les coups pour sa famille, quitte à souffrir. Qu’y avait-il de plus beau que de souffrir pour ceux que l’on aimait ? Le trésorier ne voyait pas. Et il était prêt. Ou du moins se répétait-il qu’il était prêt. Prêt à mettre ces propres envies de côtés, ces propres désirs pour que le Seigneur de Cordof et sa cadette puissent embrasser les leurs.
C’était pour Atalante, qu’Ulysse était venu jusqu’ici. Pour sa conscience personnelle, aussi. La culpabilité d’avoir accepté Louve dans sa vie, d’avoir laissé la porte grande ouverte pour elle. La porte de son âme, de son cœur, de la maison familiale. Sa vie n’était plus un secret pour la mercenaire, et la Mère seule savait ce que la pègre avait appris sur les nobles, sur cette jeune trinité qui se battait chaque jour pour sortir ses épingles du jeu. Un trio qui découvrait encore, qui manquait d’expérience. Un trio qui se cherchait encore.
Ulysse n’est pas en reste non plus. Il connaissait Louve. L’endroit ou elle travaillait. Ces collègues. Il ne serait pas difficile de faire quelque chose. S’il se refusait à céder à son imagination, à ce qu’il serait capable de faire pour protéger Atalante, la pivoine n’était pas naïve. Il avait le pouvoir des grands. Son sang bleu lui ouvrait des portes. Sa richesse encore plus ! Et puis, il y avait les premiers. Que seraient-ils capable de faire, eux, si Ulysse leur apprenait pour son âme-sœur ? Une âme-sœur qui refusait le lien qui les unissait. Une âme-sœur qui fuyait, menaçait celui avec qui elle était lié. Le danger que le trésorier n’acceptait pas ou ne craignait plus, qu’en ferait son culte ? Nul doute qu’Eros aurait de nombreuses idées sur ce sujet-là. Des idées qui, un autre jour, aurait surement fait frissonner Ulysse. Pas aujourd’hui, alors que ses prunelles céruléennes s’étaient ancrées davantage encore dans le regard sauvage de Louve. Et que tout ce qu’il avait ressenti pour elle était balayée par l’inquiétude de ce qu’elle avait peut-être fait.
Louve n’était pas idiote, sans qu’Ulysse n’ai besoin de trop en dire, elle devina. Et la colère illumina son regard et tendit son visage. Dans le chaos de son propre esprit, Ulysse resta de marbre. Il comprit ce que la sirène tenta de faire. Elle se braqua, chercha à lui faire mal. Elle devait se libérer, de cette colère, de cette frustration avec laquelle elle vivait depuis longtemps. Mais Ulysse ne se laissa pas faire. Par un reflexe incontrôlable, sa main vint se plaquer contre la gorge de son amante. Sa réplique fut maladroite, mais efficace. Celle qui s’était saisi du col de sa chemise de lin fit un bon en arrière, non sans avoir taper Ulysse pour qu’il la lâche. Le de Péone ne comprit pas réellement ce qui s’est passé. Son cœur s’était emballé, palpitant rapidement. Il avait chaud, soudainement, et observa, interdit et immobile, Louve se plier en deux pour mieux vomir. Instinctivement, il tenta de s’approcher, mais cessa tout mouvement lorsqu’elle leva un index dans sa direction. Elle ne parlait pas, vomit plusieurs fois. Ulysse observa un instant ces propres mains, réalisant ce qu’il avait fait.
Un frisson remonta le long de son échine, prenant conscience de ces actes. Il n’avait fait que se défendre, et pourtant une pointe de culpabilité lui serra les entrailles. Ses prunelles se posèrent de nouveau sur la sirène, accablée, à terre. Le noble ne pu voir son visage, camouflé derrière la longue chevelure de jais de l’hybride, mais il ne détourna pas le regard pour autant. Doucement, comme s’il faisait face à un animal sauvage, la pivoine s’accroupit, se mit à son niveau. Il n’était pas près d’elle, à moins d’un mètre. Juste assez pour l’observer, pour l’entendre. Juste assez pour vouloir la serrer contre lui, s’excuser, la supplier de lui pardonner.
Le soulagement le gagna, alors que Louve lui avoua finalement ne pas être responsable. Puis justifier de cet aveu. Pas là, à Ninglor, les Lynch. Les paroles de la sirène tournèrent un instant dans l’esprit d’Ulysse, avant qu’elle ne le chasse. «Maintenant dégage. » cracha-t-elle. Mais, les coudes posés sur ses cuisses, en équilibre sur le bout de ses pieds, Ulysse ne bougea pas d’un iota. Son regard resta posé sur Louve. Il s’était quelque peu adouci, le printanier. Adouci devant la silhouette écroulée de son âme-sœur. Il se retenait, aussi, d’avancer auprès d’elle, d’enrouler ses bras autour de ses épaules et la laisser pleurer contre lui. Il se souvenait d’être la cause de ces larmes, ou d’une partie d’entre elle. Et s’il avait répliqué une fois face une attaque physique de la mercenaire, il ne serait pas capable de le refaire une seconde fois.
« Pourquoi ne pas me dire directement la vérité, Louve ? » s’enquit-il alors, le ton plus velouté que précédemment. A présent qu’il n’y avait pu cette carapace de provocation et de colère autour de la sirène, la tension dans ces paroles s’était allégée. Sa colère, atténuée. Il souffrait, de voir Louve dans cet état. « Je m’en moque des Lynch, de Ninglor. Tu n’avais pas besoin de te justifier, je t’aurais cru. » admit-il, avec honnêteté. Il l’aurait cru, sans hésitation. Du moins se forçait-il à le penser. Etant donné que Louve ne lui avait pas donné le bénéfice du doute, de quoi pouvait-il vraiment être sûr ? Et puis, l’idée même d’aller confronter les jumelles qui l’avaient accueilli avec la pointe de leur lame ne lui faisait guère envie. « Je ne suis pas ton ennemi, Louve.. » ajouta-t-il, dans un souffle. Il détourna un instant le regard de son amante et s’essaya à quelques pas pour se rapprocher petit à petit d’elle. Les mains légèrement relevées, il mettait tout en œuvre pour essayer de l’amadouer, de calmer la colère. De s’assurer, tout du moins, qu’elle ne se retournerait pas contre lui une nouvelle fois. « Je ne pourrais jamais comprendre tout ce que tu as pu vivre. La violence. La peur. La solitude, commença-t-il, grimaçant au souvenir des cicatrices striant le corps de son âme-sœur. Mais je ne suis pas responsable de tout ça, et je ne crois pas non plus t’avoir blessé, d’une manière ou d’une autre ? » Il jouait franc-jeu, le nobliau. Parce qu’il ne voulait plus voir la colère de Louve, il ne pouvait plus sentir sa haine à son égard. Ces sentiments le détruiraient plus que tout autre chose. « Alors oui, je suis un noble, un grand-fae. Mais je n’ai pas envie d’être ton ennemi. » avoua-t-il. Il ne savait pas vraiment ce qu’il voulait. Il était fiancé. Louve était une hybride, une mercenaire. Que pouvait-il espérer, avec elle ?
Ulysse soupira, et fini par s’asseoir dans l’humidité de la clairière. Il n’était pas loin de Louve, à moins d’un mètre, mais ne chercha pas à essayer de l’approcher davantage, de peur de la faire fuir. « Tu sais, je n’ai pas cessé de penser à toi, depuis le bal. » avoua-t-il, une douceur dans la voix. Une émotion qui lui serra un peu la gorge et lui agita le cœur. Fatigué, de la marche dans les bois, de la recherche effrénée qu’il avait menée pour la retrouver, Ulysse s’allongea dans l’herbe. Il n’était pas une menace, l’avait signifié à voix haute, lui redisait silencieusement. Et surtout, il ne comptait pas partir.
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Statut civil : [SEULE] trop sauvage pour se laisser dompter. le cœur trop souvent trahi et le corps meurtri par trop de tragédies.
Orientation sexuelle : [PANSEXUELLE] qui ne se l'avoue pas encore vraiment, rechignant bien trop souvent à se laisser aller.
Âme sœur : [ULYSSE] la Mère sait se montrer sarcastique, car il représente exactement tout ce qu'elle abhorre.
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tw: Ø | @Ulysse de Péone | août 838
Il devrait partir. Comme elle le lui intime –ou plutôt comme elle le supplie ?–. Louve fait peine à voir. Avec ses joues rougies par les hauts le cœur, ou encore les yeux bouffis par les larmes. Elle renifle à plusieurs reprises bruyamment, faisant fi du masque qu’elle vient de faire tomber. Louve n’est plus cette combattante, cette femme forte et brutale. Cette hybride dévorée par la colère qui balaie d’un revers de la main tous ceux qui osent se mettre sur son passage. Elle est redevenue la fragile Masha. Cette gamine fragilisée, apeurée, complètement seule et perdue. Celle qu’Ulysse a eu le loisir de connaitre, alors qu’elle était dans ses bras. À bout de souffle, Louve consent à révéler sa fragilité. À fissurer ce mur qu’elle avait érigé entre eux depuis qu’elle a appris qu’ils étaient des Âmes-Sœurs. Lui intimant de dégager, tout en laissant sous-entendre de rester.
Et c’est ce qu’il fait. En restant accroupi, non loin d’elle. À une distance raisonnable pour ne pas enfreindre son espace vital, mais tout assez près pour prouver qu’il cherche à être un soutien. C’est toute son attitude qui s’est radoucit, en écho à la sienne. Les deux Âmes-Sœurs préférant baisser les armes pour mieux s’observer et se redécouvrir. Le regard qu’il porte sur Louve, la manière dont il la couve… Ça a le don de la rassurer, autant que ça l’embarrasse. Parce qu’il ne devrait pas. Parce qu’il n’a toujours pas compris. Que c’est bien plus simple de s’ignorer, voire de se détester. Qu’elle n’est qu’un poison, qu’un danger, qu’un monstre qu’il fera tout aussi bien d’oublier. Mais Ulysse reste. Persiste et signe.
Pourquoi est-ce qu’elle n’a pas dit la vérité ? Parce que oui, ça aurait été plus simple. Mais Louve n’a jamais apprécié la simplicité. Tout comme elle a la fâcheuse habitude de toujours faire les mauvais choix. Ceux qui déroutent, et qui lui portent préjudice. Il aurait été plus simple de lui répondre, d’avouer être innocente, pour mieux le voir repartir et disparaitre pour de bon. Le souci, c’est qu’apparemment, Louve n’est pas prête pour ça. Qu’elle crache son venin, en le menaçant de le tuer, lui et toute sa famille ; mais qu’en contrepartie, et bien… Ce n’est pas ce qu’elle souhaite réellement. Louve a tout fait pour le provoquer. Pour le faire fuir. Pour attirer son attention, sa colère, aussi… Alors qu’il aurait été tout aussi simple qu’elle l’ignore. Louve est gorgée d’incohérences. Et Ulysse, avec cette simple question, les lui balance en pleine figure. Et vu qu’elle n’est pas prête à avouer, elle préfère garder le silence, et simplement baisser la tête, à l’image d’une gamine qu’on aurait grondée après qu’elle ait fait une bêtise. Je ne suis pas ton ennemi. Cette phrase, cependant, résonne plus que les précédentes en elle, et la force à sortir de son mutisme. «Tu devrais, pourtant. » Phrase à peine murmurée, qu’elle ne sait pas s’il a réussi à entendre. Et, si c’est le cas, qui ne l’empêche pas de poursuivre dans sa lancée.
Elle relève son regard pour l’ancrer dans le sien, au fur et à mesure qu’il lui ouvre son cœur et la porte de ses sentiments. Qu’il décide de jouer franc-jeu pour mieux qu’ils s’expliquent. Il n’est pas responsable de sa colère, et mieux, il compatie. Ça, Louve ne peut pas le nier. C’est évident qu’Ulysse, jusqu’alors, n’a toujours cherché que son bien-être. Ou du moins, qu’il n’a pas cherché à lui nuire. Il a toujours été gentille, patient, attentif. Une présence réconfortante, dont elle avait usé et abusé ces derniers mois. Les nuits étaient toujours plus calmes, quand elle s’endormait dans ses bras. Les cauchemars loin, et l’esprit plus serein. Mais c’était qu’une bulle. Qu’une illusion éphémère. Et plus Louve l’écoute parler, plus elle sent son cœur se serrer. Le fait qu’il ait souvent pensé à elle depuis le Bal, c’est le coup fatal. La goutte de trop, qui la fait déborder. Louve, les bras croisés au niveau de sa poitrine, recule d’un pas. Le regard fuyant, comme s’il cherchait un endroit où se cacher, avant de finalement se résigner et revenir se braquer dans celui d’Ulysse. «Tu ne devrais pas me dire tout ça, qu’elle murmure, dans un premier temps. Réellement affligée qu’il la mette dans une pareille situation. Qu’il l’accule et la force à rester dans cette position délicate. Ce n’était pas moi, pour ta sœur. Mais ça aurait pu. Parce qu’elle voulait le faire souffrir, déjà ; mais aussi et surtout parce qu’il y a son Pacte qui la lie aux Marchands de Sable. Ceux pour qui je bosse… Ils ont fait la promesse de faire changer les choses. S’attaquer à la noblesse– Ce n’est pas quelque chose qui leur fait peur. Le Bal n’était qu’une mise en garde, l’avenir– Louve préfère ne pas en dire plus, se contentant de sous-entendre le pire pour… Lui faire peur ? Le faire fuir ? Persister à me voir, c’est prendre un risque. Il y a un Pacte qui me lie aux Marchands de Sable. Et des lois qui régissent nos vies. Je ne dois pas côtoyer un membre de la noblesse, c’est interdit. Alors coucher avec ? S’y attacher ? T’imagines l’histoire ? Elle écarte les bras, pour mieux les lever vers le ciel. Signe que tout ça c’est de la pure folie, et que c’est surtout voué à l’échec. Si quelqu’un venait à l’apprendre, alors tu deviendrais une cible. Toi et toute ta famille. Votre titre de noblesse, votre sécurité renforcée, tu sais très bien que ça ne les arrêterait pas. Rien que pour me punir moi, il pourrait t’attaquer toi. Et Âmes-Sœurs ou pas, j’suis pas sûre que le jeu en vaille la chandelle. » Le timbre de voix s’est radoucit, alors qu’elle finit par faire plusieurs pas dans sa direction, et qu’elle s’assoit non loin de lui. Les sphères dans lesquelles ils évoluent sont trop écartées pour être compatibles. Et tout ce qu’ils pourraient s’évertuer à construire serait de toute façon voué à l’échec. Pas vrai ?
Devant ce constat, Louve glisse un demi-sourire. Réaliste quant à la finalité, face à laquelle elle se refuse de rêver. «Mais maintenant que t’es là… Et que t’es visiblement pas décidé à partir… Il faut que je t’avoue quelque chose. Parce que les dés sont pipés, et que tout son discours, c’est que du vent, face à la tornade qu’elle s’apprête à libérer. J’imagine qu’il faut que je sois entièrement honnête avec toi, parce que– T’as le droit de savoir. Louve baisse son regard pour attraper une tige d’herbe, qu’elle serre entre ses doigts. Visiblement mal à l’aise et hésitante quant à la façon dont elle doit aborder les choses. C’est à moitié les tiens, donc– C’est à moitié ta responsabilité aussi. Elle redresse ses orbes pour les braquer dans celle de son amant, pour lâcher cette bombe qu’elle retient depuis trop longtemps maintenant, Je suis enceinte. » Et inutile de préciser que c’est Ulysse le père. Sauf s’il souhaite s’en prendre une et la voir tenter de l’étrangler s’il insinue quoi que ce soit.
Et c’est ce qu’il fait. En restant accroupi, non loin d’elle. À une distance raisonnable pour ne pas enfreindre son espace vital, mais tout assez près pour prouver qu’il cherche à être un soutien. C’est toute son attitude qui s’est radoucit, en écho à la sienne. Les deux Âmes-Sœurs préférant baisser les armes pour mieux s’observer et se redécouvrir. Le regard qu’il porte sur Louve, la manière dont il la couve… Ça a le don de la rassurer, autant que ça l’embarrasse. Parce qu’il ne devrait pas. Parce qu’il n’a toujours pas compris. Que c’est bien plus simple de s’ignorer, voire de se détester. Qu’elle n’est qu’un poison, qu’un danger, qu’un monstre qu’il fera tout aussi bien d’oublier. Mais Ulysse reste. Persiste et signe.
Pourquoi est-ce qu’elle n’a pas dit la vérité ? Parce que oui, ça aurait été plus simple. Mais Louve n’a jamais apprécié la simplicité. Tout comme elle a la fâcheuse habitude de toujours faire les mauvais choix. Ceux qui déroutent, et qui lui portent préjudice. Il aurait été plus simple de lui répondre, d’avouer être innocente, pour mieux le voir repartir et disparaitre pour de bon. Le souci, c’est qu’apparemment, Louve n’est pas prête pour ça. Qu’elle crache son venin, en le menaçant de le tuer, lui et toute sa famille ; mais qu’en contrepartie, et bien… Ce n’est pas ce qu’elle souhaite réellement. Louve a tout fait pour le provoquer. Pour le faire fuir. Pour attirer son attention, sa colère, aussi… Alors qu’il aurait été tout aussi simple qu’elle l’ignore. Louve est gorgée d’incohérences. Et Ulysse, avec cette simple question, les lui balance en pleine figure. Et vu qu’elle n’est pas prête à avouer, elle préfère garder le silence, et simplement baisser la tête, à l’image d’une gamine qu’on aurait grondée après qu’elle ait fait une bêtise. Je ne suis pas ton ennemi. Cette phrase, cependant, résonne plus que les précédentes en elle, et la force à sortir de son mutisme. «
Elle relève son regard pour l’ancrer dans le sien, au fur et à mesure qu’il lui ouvre son cœur et la porte de ses sentiments. Qu’il décide de jouer franc-jeu pour mieux qu’ils s’expliquent. Il n’est pas responsable de sa colère, et mieux, il compatie. Ça, Louve ne peut pas le nier. C’est évident qu’Ulysse, jusqu’alors, n’a toujours cherché que son bien-être. Ou du moins, qu’il n’a pas cherché à lui nuire. Il a toujours été gentille, patient, attentif. Une présence réconfortante, dont elle avait usé et abusé ces derniers mois. Les nuits étaient toujours plus calmes, quand elle s’endormait dans ses bras. Les cauchemars loin, et l’esprit plus serein. Mais c’était qu’une bulle. Qu’une illusion éphémère. Et plus Louve l’écoute parler, plus elle sent son cœur se serrer. Le fait qu’il ait souvent pensé à elle depuis le Bal, c’est le coup fatal. La goutte de trop, qui la fait déborder. Louve, les bras croisés au niveau de sa poitrine, recule d’un pas. Le regard fuyant, comme s’il cherchait un endroit où se cacher, avant de finalement se résigner et revenir se braquer dans celui d’Ulysse. «
Devant ce constat, Louve glisse un demi-sourire. Réaliste quant à la finalité, face à laquelle elle se refuse de rêver. «