sweet nothing. (cailàn)
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Grand·e Fae de l'Aube
Pseudo : Lunar
Pronoms irl : Amélie
Faceclaim : Emma Stone & endlesslove, loudsilence.
Comptes : Dana Volyn, Atalante de Péone, Romeo Cagliesi, Assya Ozerov.
Messages : 334
Aeskells : 2504
Triggers : N/A
Contents : Violence, abandon, assassinat.
Âge : 81 ans.
Race : Divergente.
Cour : Cour de l'Aube.
Résidence : Mirhglin, Cour de l'Aube.
Statut social : Noble
Statut civil : Fiancée au Seigneur du Quartier Militaire de Mirhglin, Fujihara Yukito.
Orientation sexuelle : Pansexuelle.
Âme sœur : Fujihara Yukito.
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Peuple
nous sommes légions
Aube
fidèle la cour de l'aube
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magie de l'aube
Sandman
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sweet nothing
tw: Ø | @Cailàn Madsen | septembre 838
- Sous les traits d'Abigail Cowen:
La neige ne tenait pas au sol en Hiver à cette période de l’année. Zéro degré, c’était un sacré changement comparé aux températures douces d’Elysium ou même à celles de l’Aube – Suni frissonnait. En tant que divergente, elle n’avait pas hérité de cette insensibilité au froid si caractéristique des hivernaux. Le passeur la laissa sur l’un des quais du Port d’Isvann. Venir ici, c’était presque irréel. Ses terres natales lui étaient complètement étrangères. Des flashs, comme celui qu’elle avait eu avec Aedan en se rappelant l’hymne de leur maison en dialecte ancien, vinrent la surprendre. Elle eut l’impression d’avoir déjà foulé ces pavés, des planches de bois grinçantes à plusieurs endroits. La neige ne tenait pas mais un vint voile blanc venait tout de même couvrir le sol. Une désagréable sensation de déjà vue s’empara d’elle. Comme si Suni était habituée aux semelles grinçantes sous la neige ; à ce bruit qu’elle n’avait jusqu’alors presque jamais entendu et qui lui paraissait soudainement familier. La rouquine serra les dents. Sa chevelure détonnait davantage encore dans cet environnement froid et blanc. Pour se protéger, elle avait emprunté un manteau à la copine d’Aslan – lorsqu’elle avait expliqué aux autres son périple, le lion s’était proposé pour parler à Dana, la seule autour d’eux, qui avait sûrement des habits pour se rendre en Hiver.
Si ça avait été difficile de convaincre ses amis de la laisser partir seule, ça l’aurait été encore davantage de convaincre Yukito. Elle avait donc décidé de ne rien dire et elle avait fossé compagnie à son fidèle espion. L’aubéen n’allait pas apprécier. D’autant plus que Cailàn, son autre petit frère, était l’un des suspects principaux à présent. Ils avaient essayé de le faire suivre mais de toute évidence, il savait protéger son identité. Rien n’était sorti des rapports. Suni, fatiguée d’attendre, s’était donc décidée à se rendre par elle-même sur les terres hivernales. Sur ses terres de naissance. Certains matelots tournaient la tête dans sa direction, des dockers s’arrêtaient de travailler pour observer cette femme qui marchait d’un pas déterminé vers les quartiers du fils du Seigneur, en pleine nuit. La rouquine lança un regard glacial de ses yeux émeraudes à tous ceux qui osaient la dévisager trop longtemps – un regard, qu’elle savait à présent de qui elle avait hérité. La divergente se retrouva face à un bâtiment gardé à l’entrée. Elle s’était immiscée derrière des caissons lorsqu’elle avait eu l’occasion de faufiler à l’abris des regards. Sur son chemin, elle avait croisé très peu de femmes et ça ne l’avait pas surprise étant donné la réputation des hivernaux. Que feraient des femmes sur le port ? C’était sûrement la raison pour laquelle on l’avait dévisagé à son arrivée – une attention dont elle se serait bien passée.
Même la foutue odeur de la mer lui donnait une impression de déjà-vu. Suni grinça des dents lorsqu’un flash lui parvint. Est-ce qu’elle s’était amusée à lancer des cailloux dans l’eau étant plus jeune ? Une voix grave lui avait indiqué comment faire des ricochets. La voix de son père ? La divergente ferma les yeux. Tout se mélangeait dans son esprit. Oh, elle donnerait tellement pour se rappeler. Peut-être que ce serait douloureux mais ce serait toujours mieux que l’oubli et le doute. La rouquine remarqua que les quartiers du Port d’Isvann n’étaient pas les plus sécurisés. Des manquements se faisaient entre les gardes – elle était cachée depuis presque trois heures. Elle sauta sur l’opportunité. L’ancienne espionne avait eu largement le temps de peser les pour et les contre. Elle avait eu largement le temps de décider de son plan d’action. La Cour carrée n’était pas beaucoup mieux – il y avait du passage, même de nuit. Elle se fondit dans un groupe avant d’aller dans un autre, tête baissée, cachée par une capuche et elle eut le temps de rejoindre un couloir en séparant du groupe avant de rejoindre la sortie de l’autre côté. Ses yeux balayèrent le bâtiment et elle le vit presque par hasard. Son frère. Une boule se coinça dans sa gorge mais ce n’était pas le moment d’être émotive et elle devait garder en tête que c’était l’un des suspects. La rouquine se faufila derrière lui, elle remarqua que les épaules de Cailàn se tendirent et elle fronça les sourcils – il venait d’attraper une clé dans sa poche mais arrêta le mouvement. Suni avait assez d’expérience pour savoir qu’elle était repérée.« T’es perspicace. » Dit-elle en sortant de l’ombre. La divergente abaissa sa capuche pour libérer ses cheveux et son visage.« Ça m’arrangerait si t’évitais d’alerter toute la sécurité, petit frère. » Ajouta-t-elle d’un ton provocateur, en haussant un sourcil tout en balançant son poignard dans les airs avant de le rattraper par le manche avec dextérité, montrant une certaine maîtrise.
Grand·e Fae de l'Hiver
Pseudo : ARKHAN
Pronoms irl : [ELLE]
Faceclaim : taron egerton [AV] strange-hell [GIF] aly-naith [ICONS] corvidae
Comptes : [LOUVE] [HASE] [LUZ] [GALE] [ZOYA]
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Aeskells : 595
Triggers : [RAS] je peux tout lire.
Contents : [TW] racisme, sexisme, emprise/domination.
Pronom : [IL]
Âge : [60 ANS]
Race : [GRAND FAE]
Cour : [HIVER]
Résidence : [ISVANN]
Occupation : officiellement, [DIRIGE LE PORT D'ISVANN] même si officieusement, il est le [COMMANDANT DU CORPS RESTREINT D'ÉLITE D'ESPIONS ET ASSASSINS] de l'armée de l'Hiver. unité uniquement connue du Suprême et du Jarl-Général.
Statut social : [NOBLE]
Statut civil : [MARIÉ] enlisé dans une alliance uniquement stratégique et peu désireux que les choses changent.
Orientation sexuelle : [HÉTÉROSEXUEL]
Âme sœur : [ALINA] qui l'obsède et qu'il vénère. s'ils sont partis sur de mauvaises bases, il compte bien se racheter pour qu'enfin elle soit sienne.
Allégeance : [L'HIVER] qu'il a juré de protéger. si son père l'a fait rentrer au sein des [TÉMOINS] pour qu'il continue son oeuvre, le fait est qu'en réalité sa loyauté revient aux [PREMIERS] envers lesquels il se sent le plus en phase.
Aesthetic 1 :
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tw: Ø | @Fujihara Hana | septembre 838
La journée qui défile, à l’image d’un éternel recommencement. Cailàn arpente le port d’Isvann comme s’il était en terrain conquis –car après tout, c’est le cas–, passant de quai en quai afin de parler avec chaque capitaine et de vérifier certaines cargaisons qu’il juge douteuse. Tout est élaboré avec minutie, et travaillé de telle sorte à ce que tout se déroule à la perfection. Parce que c’est ça, la rigueur de l’Hiver. Qui ne laisse pas de place à la flemmardise, et encore moins à l’incompétence. Quand bien même le poste qu’il exerce soit des plus lassants et qu’il ne l’ait jamais intéressé, le fait est que comme pour tout le reste, Cailàn s’est plié à la volonté du paternel. Et puis, il lui fallait, de toute façon, une couverture. Un travail qui, de prime abord, ne paie pas de mine. Avec assez de responsabilités et de renommée pour ne pas être moqué ; mais sans pour autant qu’il ne soit enseveli par la charge de travail. En tant que dirigeant du port, Cailàn avait trouvé un parfait équilibre entre l’officiel et l’officieux, et même s’il bougonnait la plupart du temps dans sa barbe naissante, le fait est qu’au fond, il ne s’en plaignait pas vraiment.
Satisfait de ses dernières inspections, Cailàn reprend le chemin vers le bâtiment principal où siège, au dernier étage, son bureau. Une imposante verrière domine les hauteurs de l’entrepôt, lui laissant une vue d’ensemble sur les quais et sur toutes les fourmis qui, au loin, s’activent. La décoration est austère, et il y règne toujours un froid glacial, mais entre Hivernaux, qui pourrait bien s’en plaindre ? Il se masse doucement la nuque, comme pour chercher à se décontracter après cette nouvelle journée, lorsqu’il sent une ombre dans son dos. Cailàn ne sait absolument pas de qui il s’agit, mais cette simple intuition suffit à lui hérisser le poil. Instinctivement, le voilà qui se raidit. Il cesse le mouvement qu’il était en train de faire, la main à peine sortie de sa poche tenant la clé pour déverrouiller la porte arrière où un escalier derrière mène directement à son bureau deux étages plus haut. La voix, féminine, qui résonne dans son dos sonne comme inconnue. Alors lentement, l’homme se retourne, pour l’observer dans sa globalité –quoi qu’il ne lui suffit que d’un regard vers ses cheveux d’un roux flamboyant, couplé aux orbes aussi froids que ceux des Madsen– pour comprendre de qui il s’agit. S’ils ne s’étaient jusqu’alors jamais présentés officiellement, le fait est que Cailàn l’avait déjà suivie à plusieurs reprises. L’observant, en retrait, sans jamais oser l’aborder. Car qu’est-ce qu’il pourrait bien lui dire… ? Le fait est que maintenant qu’elle est à présent devant elle, l’Hivernal n’en sait pas plus.
Il fronce les sourcils sous son attitude. Devant cette assurance qu’elle affiche, ponctuant à ses paroles son maniement habile d’une lame. Cailàn, après avoir observé le lancer réussi, se reconcentre pour ancrer son regard dans le sien. Ne se laissant clairement pas démonter par la situation qui, pourtant, aurait tout à se montrer déstabilisante. «Qu’est-ce qui te dit que ce n’est pas déjà le cas… ? qu’il suggère d’une voix posée, un demi-sourire mystérieux se dessinant à la commissure de ses lèvres. » Cailàn joue un coup de poker. Tentant un coup de bluff, rien que pour se délecter de sa réaction. Car s’il sait ce dont elle est capable, le fait est que la réciproque n’est pas vraie ; et à ainsi agir, il espère semer une graine de doute dans son esprit. « Suis-moi. L’homme se retourne pour enfoncer la clé dans la serrure, avant de s’enfoncer dans le couloir faiblement éclairé. Ferme la porte derrière toi, je ne tiens pas particulièrement à être dérangé. » Quitte à s’enfermer avec le loup dans la bergerie. Restant à savoir qui est qui dans cette histoire.
Il monte les marches à un rythme calculé, gardant le silence. Lui devant, elle à sa suite, prêt à recevoir ce coup de poignard dans le dos qui, il le sait, ne viendra de toute façon pas –ou du moins, pas tout de suite–. Lorsqu’ils pénètrent dans son bureau, il s’avance pour s’y arrêter en son centre. La décoration est quasi inexistante, preuve que soit, il manque cruellement de personnalité, ou soit qu’il ne considère pas cet endroit comme son chez-lui. Ne sont accrochés, de si de là, que des références aux Madsen, ou ses hauts-faits militaires accrochés aux murs. Histoire de donner le ton à quiconque pose les pieds ici. «Tu excuseras la fraicheur, je ne suis pas habitué à recevoir des invités. Je me doutais bien que tu finirais pas pointer le bout de ton nez, mais je ne savais pas quand. La prochaine fois, annonce-toi, comme ça tu auras un feu ronronnant pour t’accueillir. » Si le ton est amical et qu’il se veut prévoyant, le fait est que toute son attitude montre un certain agacement pour la situation. Cailàn n’appréciant clairement pas d’être ainsi acculé et pire, pris au dépourvu. L’Hivernal se dirige vers la cheminée qui semble prendre la poussière, puis s’emploie à allumer un feu. Une fois fait, il frotte ses mains pour en chasser la suie, avant de reporter à nouveau son attention vers sa très chère grande sœur. « Quelle est la raison de ta venue ? Tu es bien loin de chez toi… » Il appuie bien sur les deux derniers mots, comme pour mettre en exergue que sa place n’est pas ici. Avant de, finalement, l’inviter à prendre place dans un fauteuil proche du feu qui crépite vivement.
Satisfait de ses dernières inspections, Cailàn reprend le chemin vers le bâtiment principal où siège, au dernier étage, son bureau. Une imposante verrière domine les hauteurs de l’entrepôt, lui laissant une vue d’ensemble sur les quais et sur toutes les fourmis qui, au loin, s’activent. La décoration est austère, et il y règne toujours un froid glacial, mais entre Hivernaux, qui pourrait bien s’en plaindre ? Il se masse doucement la nuque, comme pour chercher à se décontracter après cette nouvelle journée, lorsqu’il sent une ombre dans son dos. Cailàn ne sait absolument pas de qui il s’agit, mais cette simple intuition suffit à lui hérisser le poil. Instinctivement, le voilà qui se raidit. Il cesse le mouvement qu’il était en train de faire, la main à peine sortie de sa poche tenant la clé pour déverrouiller la porte arrière où un escalier derrière mène directement à son bureau deux étages plus haut. La voix, féminine, qui résonne dans son dos sonne comme inconnue. Alors lentement, l’homme se retourne, pour l’observer dans sa globalité –quoi qu’il ne lui suffit que d’un regard vers ses cheveux d’un roux flamboyant, couplé aux orbes aussi froids que ceux des Madsen– pour comprendre de qui il s’agit. S’ils ne s’étaient jusqu’alors jamais présentés officiellement, le fait est que Cailàn l’avait déjà suivie à plusieurs reprises. L’observant, en retrait, sans jamais oser l’aborder. Car qu’est-ce qu’il pourrait bien lui dire… ? Le fait est que maintenant qu’elle est à présent devant elle, l’Hivernal n’en sait pas plus.
Il fronce les sourcils sous son attitude. Devant cette assurance qu’elle affiche, ponctuant à ses paroles son maniement habile d’une lame. Cailàn, après avoir observé le lancer réussi, se reconcentre pour ancrer son regard dans le sien. Ne se laissant clairement pas démonter par la situation qui, pourtant, aurait tout à se montrer déstabilisante. «
Il monte les marches à un rythme calculé, gardant le silence. Lui devant, elle à sa suite, prêt à recevoir ce coup de poignard dans le dos qui, il le sait, ne viendra de toute façon pas –ou du moins, pas tout de suite–. Lorsqu’ils pénètrent dans son bureau, il s’avance pour s’y arrêter en son centre. La décoration est quasi inexistante, preuve que soit, il manque cruellement de personnalité, ou soit qu’il ne considère pas cet endroit comme son chez-lui. Ne sont accrochés, de si de là, que des références aux Madsen, ou ses hauts-faits militaires accrochés aux murs. Histoire de donner le ton à quiconque pose les pieds ici. «
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La voix posée de Cailàn interpella Suni. Sa démonstration visait à déstabiliser son frère – lui montrer, qu’elle maîtrisait les armes si le fait de s’être infiltrée n’était pas suffisant. Mais il ne bougea pas d’un pouce. La rouquine haussa un sourcil lorsqu’il essaya de sous-entendre que les soldats étaient peut-être déjà au courant de sa présence dans le bâtiment. Sans pour autant en être anxieuse. Parce qu’elle se faisait confiance. Rien n’avait été prévu dans son arrivée ; elle-même était venue sur un coup de tête. Elle avait ensuite passé des heures à observer le lieu avant de s’infiltrer. Personne ne pouvait être au courant. Un sourire se dessina au coin de sa lèvre, car elle reconnaissait que cette tentative pour la déstabiliser était ingénieuse. Ces paroles prouvaient aussi que son frère avait une certaine maîtrise de soi et une capacité à agir rapidement dans des situations particulières. En silence, Suni décida de le suivre dans un couloir faiblement éclairé jusqu’à ce qu’ils arrivent dans une pièce extrêmement sobre. Sur la demande de Cailàn, elle ferma derrière elle. Lorsque le cliquetis se fit entendre ses orbes tombèrent sur celles de son frère. Un affrontement étrange et silencieux.
Ses yeux parcoururent la pièce pendant que son frère s’activait à allumer le feu. Il faisait froid dans cette Cour – ça, elle n’aurait pas dit le contraire. Les murs ne sont parés que de trophées Madsen ou militaires. Evidemment, tous les enfants de cette famille passaient par l’armée. Suni ne demanda un instant quel genre de trophées auraient été les siens – même si elle le savait déjà, son truc à elle, c’était l’espionnage. L’ancien lieutenant reporta son attention sur Cailàn pour écouter son petit discours. Le reproche sous-entendu lui passa par-dessus la tête, parce qu’elle n’en avait strictement rien à faire de la manière dont elle pouvait contenter ce frère qui avait certainement essayer de la faire assassiner. La rouquine, cependant, tiqua à la réflexion qui suivie. Quelle enflure ! Un rire dédaigneux s’échappa de ses lippes – Aedan et Cailàn étaient très différents. De ça, elle n’avait plus aucun doute.« Tu es bien sûr de toi. » Dit-elle d’une voix posée et contrôlée ; ralentissant les battements de son cœur dès qu’elle sentait une émotion la gagner, comme le faisait les espions de l’Aube. Une manière de garder la tête froide. Parce que soit il venait de se trahir tout seule, soit c’était un petit prétentieux qui lui rappelait la place que sa condition de divergente lui avait arraché.« Dis-moi, est-ce que tu es certains de bien savoir où c’est, chez moi… » La phrase retournée contre lui, pour tester sa réponse. Son niveau d’information.
Suni haussa les épaules comme si de rien était. Comme si ce n’était pas important. Elle fit quelques pas avec une démarche souple et féline, prête à bondir à la gorge de son frère s’il tentait une attaque – Suni était méfiante et peu bavarde avec ceux qu’elle ne connaissait pas. Même s’il était sa famille, son sang ; elle ne connaissait pas Cailàn. Et toutes les informations regroupées jusqu’à maintenant ne menaient qu’à un seul potentiel coupable pour avoir commanditer la tentative d’assassinat : lui. Elle retint un soupir, parce que l’ancienne lieutenant savait se tenir en mission. Elle se considérait en mission. Pour Liv. Pour Yukito. Pour elle. Pour Aedan ? Suni ne savait pas encore quelle relation elle pourrait nouer avec cet autre frère. Elle tourna la tête doucement dans sa direction avant de se décider, enfin, à l’écouter pour prendre place dans le fauteuil – et elle ne s’y assit pas jusqu’au fond pour réussir à se lever rapidement en cas de besoin.« Est-ce que le fait de vouloir connaître mon petit frère est une raison suffisante ? » Ajouta-t-elle, comme pour le tester ; dans ses réactions et ses réponses. La rouquine se concentra en même temps pour écouter les battements du cœur de l’hivernal, qui, à sa grande surprise, maintenait un calme olympien. Malgré la situation. Est-ce qu’elle l’aurait mal jugé ? Est-ce que l’entraînement des Madsen était poussé à un si haut niveau ? Ses yeux se portèrent à nouveau vers les murs où étaient accrochés des hauts-faits militaires. Ceux de Cailàn ? Le mystère restait presque complet.« Tu étais gradés dans l’armée ? » Demanda-t-elle presque innocemment en pointant de la main quelques décorations murales. Comme pour faire la conversation. Comme pour donner l’impression d’une fille innocente au coin du feu qui rencontrait un frère pour la première fois – et qui avait envie de le connaître.« C’est drôle. Aedan ne m’en a pas parlé. » Ajouta-t-elle en avec un air plus innocent encore. Mais dans son esprit, la phrase était calculée. Pour entendre les battements du cœur du Cailàn lorsqu’il comprendrait que Suni avait rencontré Aedan. S’il ne le savait pas déjà. Des informations qui viendraient confirmer des doutes, qui viendraient nourrir les renseignements sur la relation entre les deux frères. Parce que Suni était formée – l’une des meilleurs, surtout pour être devenue l’un des quatre lieutenants. La crème de la crème.
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Occupation : officiellement, [DIRIGE LE PORT D'ISVANN] même si officieusement, il est le [COMMANDANT DU CORPS RESTREINT D'ÉLITE D'ESPIONS ET ASSASSINS] de l'armée de l'Hiver. unité uniquement connue du Suprême et du Jarl-Général.
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Allégeance : [L'HIVER] qu'il a juré de protéger. si son père l'a fait rentrer au sein des [TÉMOINS] pour qu'il continue son oeuvre, le fait est qu'en réalité sa loyauté revient aux [PREMIERS] envers lesquels il se sent le plus en phase.
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Alors qu’elle lui fait la remarque qu’il est bien sûr de lui, Cailàn lui offre un sourire éclatant. Aussi bien amusé qu’agaçant. « Tous les Madsen partagent cette tare, glisse-t-il d’un air entendu. » Se délectant du mystère qui l’enveloppe, et jouant habilement avec. Cailàn se veut orgueilleux. Fier et intransigeant. Manipulateur, aussi. Et clairement insupportable. Il teste Suni. S’amuse à tenter de la désarçonner, pour mieux analyser ses réactions. Se rendant probablement complètement imbuvable, au passage. Mais qu’est-ce que ça peut bien lui faire ?
Et ça marche. Suni se retrouvant, d’ailleurs, à jouer au même jeu, et à lui renvoyer la balle. Cailàn s’amuse. Profite de ses retrouvailles bien plus qu’il ne l’aurait imaginé. Se retrouvant en cette grande sœur dont il sait partager bien des similitudes. Le goût du risque, déjà. Un certain orgueil, aussi. Et puis tous ces sous-entendus, ces non-dits, qu’ils cherchent à se faire avouer. C’est un véritable bras de fer qui s’opère dans l’ombre, alors que tous deux affichent des airs aussi calmes que posés. Devant, la bienveillance et la politesse dominent. Mais derrière, les esprits s’échauffent et tournent à plein régime, chacun cherchant à avoir l’ascendant sur l’autre en lui posant des questions pièges où il serait aisé de sombrer à la première maladresse lâchée par inadvertance. «Eh bien… Pas en Hiver, ça c’est sûr. Et puis pas en Aube non plus, si j’ai bien compris… » Le Madsen fait le choix d’appuyer là où ça fait mal. De lui balancer ses plus cuisants échecs, en commençant par son statut de Divergente pour mieux cracher sur son statut de déserteuse.
D’un geste de la main, il l’invite à prendre place dans un des fauteuils près du feu, «Je t’en prie, l’observant ensuite, avec une grâce mêlée à une certaine contrariété, s’y asseoir. » Il doit reconnaitre que sa démarche est singulière. Tout comme ses talents. Mais aux vues de sa carrière passée comme bras droit d’un Général de l’armée de l’Aube, est-ce que cela doit le surprendre ? Elle est féline. Silencieuse, et probablement aussi sournoise. D’où le fait que Cailàn reste à bonne distance, préférant se diriger vers un petit meuble. Il a un petit rire, faussement amusé, quand elle lui dit n’être ici que pour le plaisir de retrouvailles. Parce que ça sonne cruellement faux. Surtout après tout ce qui s’est passé cet été. Son regard se porte vers certains faits d’armes qui trainent çà et là sur les murs. « Ainsi donc, c’est lui que tu es allée voir en premier. Il marque une courte pause, pensif. Logique. » Sur quoi ? Il ne le dira pas. Un haussement d’épaules, avant qu’il ne reprenne la parole. « Je n’étais qu’un vulgaire soldat. Les honneurs vous reviennent, à Aedan et à toi. Ces décorations sur les murs, c’est surtout du vent. Parce qu’il était inconcevable qu’un Madsen ne se distingue pas dans l’armée, d’une manière ou d’une autre. Parce qu’officiellement, c’est Aedan qui est l’homme qui fait la fierté des Madsen. Cailàn le-lui ayant concédé sans sourciller. Je m’illustre dans d’autres domaines. » Information lancée alors qu’il l’observe à la dérobée, avec un demi-sourire en coin. Avant qu’il ne finisse par se pencher pour ouvrir le petit meuble devant lui et pour en sortir une bouteille, « Hydromel ? et devant sa mine sceptique, il ajoute, Des retrouvailles, ça se fête, pas vrai ? » Comme pour mieux appuyer sa proposition. Alors qu’elle finit par accepter, Cailàn remplit généreusement deux pintes, et il revient vers Suni pour la-lui tendre. « Skål. » Les pintes tintent en s'entrechoquant, avant qu’il ne porte la sienne à ses lèvres, son regard toujours ancré dans le sien comme pour mieux lui faire passer le message que non, ce verre ne contient pas du poison. Il va ensuite s'asseoir sur le fauteuil en face du sien, la détaillant longuement. « Et si on arrêtait de tourner autour du pot, hm ? Pose cette question, Suni. Je sais qu'elle te brule les lèvres... » Si elle reste tendue sur son siège, Cailàn, quant à lui, s'est allongé avec confort et nonchalance. Allant jusqu'à joindre ses mains devant lui et entrecroiser ses doigts.
Et ça marche. Suni se retrouvant, d’ailleurs, à jouer au même jeu, et à lui renvoyer la balle. Cailàn s’amuse. Profite de ses retrouvailles bien plus qu’il ne l’aurait imaginé. Se retrouvant en cette grande sœur dont il sait partager bien des similitudes. Le goût du risque, déjà. Un certain orgueil, aussi. Et puis tous ces sous-entendus, ces non-dits, qu’ils cherchent à se faire avouer. C’est un véritable bras de fer qui s’opère dans l’ombre, alors que tous deux affichent des airs aussi calmes que posés. Devant, la bienveillance et la politesse dominent. Mais derrière, les esprits s’échauffent et tournent à plein régime, chacun cherchant à avoir l’ascendant sur l’autre en lui posant des questions pièges où il serait aisé de sombrer à la première maladresse lâchée par inadvertance. «
D’un geste de la main, il l’invite à prendre place dans un des fauteuils près du feu, «