One Jump Ahead ((Hayat))
2 participants
Illyrien·ne du Jour
Pseudo : Rosie
Pronoms irl : Elle / She / Her
Faceclaim : Michiel Huisman | Avatar (murdock) + signature (mars) + crackship (rosie)
Comptes : Aslan | Ulysse | Wanyin | Nyléa | Alina
Messages : 100
Aeskells : 437
Triggers : NA
Contents : VIOLENCE
Pronom : [IL]
Âge : [87 ans]
Race : [ILLYRIEN] - des plumes aux chaudes couleurs du sable du jour : brune aux bordures dorées
Cour : [NUIT] - aux pouvoirs du Jour
Résidence : [CAMP VEGA] - au nord de Velaris
Occupation : [CHEF DE CLAN] - depuis vingt ans
Statut social : [CHEF] - la noblesse à l'Illyrienne, éphémère
Statut civil : [CELIBATAIRE] - au cœur meurtris
Orientation sexuelle : [HETEROSEXUEL] - qui n'a d'yeux que pour les courbes féminines
Âme sœur : [HAYAT] - qu'il ne connaît pas
Allégeance : [NUIT] - pour le meilleur et pour le pire
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Staff
je gère la place
Peuple
nous sommes légions
Nuit
fidèle à la cour de la nuit
Lumière
magie du jour
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
One Jump Ahead
tw: Ø | @Hayat Akhtar | août 818
Il était toujours bon de faire confiance aux grand-fae diurnes pour organiser des marchés si particuliers. Dans celui du jour, pas un stand à légume. Pas un stand à fruit. Tous ne proposaient qu’une seule et unique chose : des livres. De tout genre, venus de toutes les cours. Et la petite ville à quelques kilomètres de la capitale diurne bouillonnait. Les familles étaient venues nombreuses, et même certains nobles se baladaient au milieu des différents stand placés sur la grande place. La foule se mouvait sous le soleil de plomb du milieu de l’après-midi. Une capuche sombre recouvrant son visage, ses ailes rentrées et camouflées, Asmodaï s’évertuait à passer inaperçu. Le jour n’était pas bien choisi, mais avait-il vraiment eu le choix ? Il ne connaissait pas toutes les dates des manifestations culturelles de la cour du Jour, et aurait pu penser que la personne qu’il était venu voir aurait eu le bon sens de lui proposer un jour un peu moins animé. Enfin, l’illyrien n’était pas du genre à s’inquiéter avant que cela ne soit nécessaire. Pleurer avant d’avoir mal n’était pas l’une de ses philosophies de vie. Il faisait ce qu’il pouvait pour rester discret, et voilà.
L’homme s’efforçait de rester le plus discret possible. Il souriait et répondait à ceux qui, d’une humeur particulièrement bonne, le saluait. Il s’attardait parfois à un stand, faisait mine de s’intéresser à ce qui était proposé, avant de reprendre sa route. Sur le papier, l’illyrien savait qu’il était dans son droit d’être ici. Mais il connaissait également la tendance de certaine milice à casser du sucre sur le dos des illyriens sans avoir une quelconque raison. Il n’était pas à la cour de la nuit, ici, et ne pouvait décemment pas se promener comme il le ferait sous les étoiles de Velaris.
Que ne ferait-il pas, alors, pour venir voir son grand-père maternel ! Le vieil Illyrien avait quitté Ilhria pour la vie de la petite cité proche de la capitale Eliorh. Une vie solitaire loin des siens qu’il avait décidé de vivre depuis qu’il avait perdu sa place sur l’un des postes les plus importantes de son clan. L’homme, cependant, n’avait jamais été aussi heureux. Il possédait une petite boutique de livre, principalement pour enfants et se réjouissait de la vie qu’il menait. Beaucoup le pensait un peu fou, mais Asmodaï l’avait toujours admiré pour cette ouverture d’esprit que beaucoup de ces compatriotes manquaient. Mais, plus qu’une visite d’un descendant à son aïeul, Asmodaï venait chercher les conseils d’un ancien, d’un sage. Il manquait cruellement de recul sur la situation dans laquelle il se trouvait, et il désirait vivement l’avis éclairé d’un ancien avant de se lancer. Selon ce que son grand-père pourrait lui dire, Asmodaï pourrait bien essayer de mettre au défi le chef du clan Véga.
L’illyrien se refaisait dans son esprit les derniers évènements. Les décisions chaotiques et presque dangereuses du chef en place. S’il n’avait lui-même jamais été attiré par le pouvoir, il était de moins en moins disposé à rester un simple spectateur. Tout le clan Véga souffrirait des décisions erratiques d’un chef qui avait perdu la tête et tombait chaque jour davantage dans la tourmente de ses souvenirs. Chose qui n’était pas acceptable pour un chef comme lui. Mais Asmodaï ne savait peut-être pas tout, et son grand-père, s’il était éloigné de tout clan illyrien, avait toujours été l’oreille attentive de bon nombre de personnes. Ils recevaient des lettres, recevaient des visites. Alors, avait-il quelque chose sous la main pour son petit-fils ? L’Aràny l’espérait sincèrement.
Il continua sa marche, flânant sur la grande place, évitant du mieux qu’il le pouvait les.. « Hey toi ! » ..patrouilles. « Merde. » souffla-t-il pour lui-même, alors qu’une main vint se poser sur son épaule, le poussant à se retourner. Il afficha un grand sourire aux trois gardes devant lui. « Messieurs ! » les salua-t-il, avec peut-être un peu trop d’entrain pour paraître honnête. « Une belle journée n’est-ce pas ? Même si j’ose imaginer que l’idée même de vous retrouver au milieu de livres ne doit pas nécessairement vous émouvoir, provoqua-t-il, avant d’ajouter rapidement. Je peux faire quelque chose pour vous ? » Asmodaï ne savait que trop bien ce qui se profilait, et ne cherchait donc qu’à gagner du temps. Déjà, ses ailes étaient revenues dans son dos, soulevant quelque peu sa cape de lin. Et tandis qu’il parlait, l’illyrien avait déjà repéré une porte de sortie. Enfin une route. A travers une rangée de stand, il pourrait s’arranger pour voler par-dessus l’un deux avant de s’éclipser rapidement dans les petites ruelles de la cité. Un plan qui dépendait de beaucoup de choses, mais qui lui semblait plus alléchant que de finir dans un cachot pour la nuit. « Si je peux vous aider, il ne faut pas hésiter ! » répétât-t-il, tout en reculant légèrement. L’incrédulité des gardes s’évanouies rapidement et au moment même où ils s’apprêtaient à dire quelque chose, Asmodaï détala.
La présence de ses ailes dans son dos lui donna un meilleur équilibre. La vitesse de sa fuite avait repoussé sa capuche et montré à tous la rondeur de ses oreilles. S’il n’avait pas été si concentré à l’idée de s’éclipser, il aurait eu un malin plaisir à choquer les plus coincés de ces grand-fae. Il s’en garda bien et courait avec rapidité. Le souffle court, il se mouvait avec fluidité entre les gens et les stands. Mais la foule se densifiait, à mesure qu’il avançait. Les virages devenaient plus complexes. Au cours de l’un d’eux, il dérapa et entraîna quelqu’un dans sa chute. Une silhouette frêle, une longue chevelure brune. Sans réellement comprendre, il déploya ses ailes pour que l’inconnue ne tombe pas dans une pile de vieux lieux poussiéreux. Elle s’écrasa avec une douceur toute particulière sur les plumes de l’illyrien. « Je suis désolé.., souffla-t-il. Vous allez bien ? » L’heure n’était pas à la discussion, mais il avait l’impression de lui devoir au moins cela. Et dans le chaos et la poussière, il lui tendit une main pour l’aider à se remettre sur pied.
_________________
Ce soir nos deux corps se mêlent-- Fiers d'une étreinte parfaite. Et si elle veut la vie
Moi je lui donne la mienne. Elle a su m'affranchir de mes souvenirs. Nos deux corps se mêlent. Elle cogne dans ma tête. ★
Moi je lui donne la mienne. Elle a su m'affranchir de mes souvenirs. Nos deux corps se mêlent. Elle cogne dans ma tête. ★
Grand·e Fae du Jour
Pseudo : Eona
Pronoms irl : Elle/She
Faceclaim : Özge Törer (Eona)
Comptes : Neréis & Solaris & Liv & Yukito
Messages : 63
Aeskells : 254
Triggers : //
Contents : Agoraphobie / Maladie / Mort /
Âge : * 62 ans *
Race : * Grand Fae *
Cour : * Day Court *
Résidence : Demeure Familiale Akhtar
Occupation : * Ancienne conteuse / Écrivaine secrète
Statut civil : *Coeur brisé soigné / Jeune mère aimante*
Âme sœur : * N'ayant plus d'importance à ses yeux*
Allégeance : * Sa vie pour sa famille, sa chair, son sang... *
Noble
je suis de l'élite
Jour
fidèle à la cour du jour
Lumière
magie du jour
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Team Lapin
j'écris des rps à gogo
One Jump Ahead
tw: Ø | @Asmodaï Aràny | août 818
La jeunesse resplendissante, la quarantaine à peine entamée, et pourtant, la jeune Hayat Akhtar ne semblait être comme les autres Faes, et ce, depuis sa naissance. L’exil pour meilleur allié, l’éloignement, la crainte de la foule, des autres, d’elle-même sans doute tant elle préférait se sentir en sécurité au sein de la demeure familiale.
Pourtant, elle avait réussi à sauter le pas, quelques mois auparavant, pour aller boire à la Coupe, voyant le geste comme une promesse d’un bel avenir… Une sortie qui avait fait plaisir à son père, et galvanisé celle qui rêvait de trouver son âme sœur pour fonder une famille.
Au moins, ce point concernant la fertilité était réglé… Il ne lui manquait plus que de trouver son prince charmant, digne des romans qu’elle appréciait lire et qui la faisait voyager bien plus que la réalité.
Toutefois, et même si l’envie de rester enfermée était toujours présente, un événement particulier touchant sa Cour, celle du Jour, la poussa à franchir la barrière à nouveau… Le Marché aux Livres. Le plus tentant, le plus exaltant, le seul et unique marché capable de dompter les peurs de la Diurne trop rêveuse.
Elle s’était donc préparée, Selina souriant à ses côtés tant cela lui faisait chaud au coeur de voir celle qu’elle avait pratiquement élevée réussir à sortir de sa bulle. Vêtue sobrement, une longue cape dotée d’une capuche pour venir camoufler son appartenance sociale, Hayat avait donc pris le chemin menant au centre ville, le palpitant battant, les angoisses muselées par sa passion dévorante pour la lecture.
Si la foule fit naître un sentiment oppressant dans sa poitrine, il s’envola bien vite face aux reliures et aux couvertures qui laissaient planer un doux parfum d'aventure dans les airs. Subjuguée, la jeune Akhtar se laissa porter, d’un stand à un autre, n’osant jamais toucher les ouvrages par crainte d’attirer trop l’attention. De plus, le fait d’avancer, même lentement, ne lui donnait pas l’impression d’être enfermée… Tant que le pas était au rendez-vous, elle n’avait rien à craindre… ou presque.
Un fin sourire sur les lèvres, un coup d’oeil à ses côtés, et voilà qu’elle prit conscience qu’elle était… seule. Selina n’était plus là… sans doute avait-elle perdu de vue la Fae bien trop enthousiaste pour le coup…
“Non… Non… “ La panique étrangla Hayat qui s’était figée, au centre des âmes qu’elle refusait de toucher ou même frôler par réflexe. Rongée par cette sensation d’être seule au monde, faible, et surtout vulnérable, elle sentait l’angoisse monter… encore… et encore…
Au bord du malaise tant l’air lui manquait et la tête lui tournait, elle ne vit pas le boulet de canon déboulé du néant. Ballotée comme une poupée de chiffon, elle se recroquevilla et poussa un petit cri de peur, les yeux fermés, les prières tournées vers la Mère…
Cependant, alors qu’elle s’était préparée à la chute violente sur le sol, elle sentit une douceur étrange caresser sa joue. Était-elle morte ? Ou délirait-elle au point d’avoir l'impression d’être sur un… nuage ? Ouvrant un oeil, avec prudence, elle fut terrassée par… la surprise en décelant des ailes… ainsi que le visage d’un inconnu qui semblait s’inquiéter pour elle.
"Heu… je… " balbutia t-elle, les yeux papillonnant rapidement tant elle n’en revenait pas. "Oui… je… pardon… c’est… " Soudain ? Inattendu ? Violent ? Pouvait-elle réellement attraper la main qu’il tendait vers elle pour l’aider à se relever ?
“IL EST LÀ !”
La voix résonna au loin, pendant que la Diurne acceptait l’aide pour enfin se remettre sur pied… Et le contact, tant redouté, fut d’ailleurs très… étrange. Comme familier, connu, issu d’un souvenir lointain qu’elle aurait oublié…
“Est-ce que je vous connais ? ” chuchota-t-elle en se détachant totalement de l’urgence de la situation face à cette sensation bizarre qui paraissait amicale, bienveillante…
Parce que c’était la première fois que cela lui arrivait…
Il fallait dire aussi, que c’était la première fois qu’elle était percutée par un ailé en fuite.
La violence du choc… ou bien ?
Illyrien·ne du Jour
Pseudo : Rosie
Pronoms irl : Elle / She / Her
Faceclaim : Michiel Huisman | Avatar (murdock) + signature (mars) + crackship (rosie)
Comptes : Aslan | Ulysse | Wanyin | Nyléa | Alina
Messages : 100
Aeskells : 437
Triggers : NA
Contents : VIOLENCE
Pronom : [IL]
Âge : [87 ans]
Race : [ILLYRIEN] - des plumes aux chaudes couleurs du sable du jour : brune aux bordures dorées
Cour : [NUIT] - aux pouvoirs du Jour
Résidence : [CAMP VEGA] - au nord de Velaris
Occupation : [CHEF DE CLAN] - depuis vingt ans
Statut social : [CHEF] - la noblesse à l'Illyrienne, éphémère
Statut civil : [CELIBATAIRE] - au cœur meurtris
Orientation sexuelle : [HETEROSEXUEL] - qui n'a d'yeux que pour les courbes féminines
Âme sœur : [HAYAT] - qu'il ne connaît pas
Allégeance : [NUIT] - pour le meilleur et pour le pire
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Staff
je gère la place
Peuple
nous sommes légions
Nuit
fidèle à la cour de la nuit
Lumière
magie du jour
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
One Jump Ahead
tw: Ø | @Hayat Akhtar | août 818
Les réflexes de l’illyrien avaient évité à la jeune inconnue une chute douloureuse dans une pile de livres poussiéreux. Il n’avait pas réfléchi, le diurne, à l’utilisation de ces ailes pour la rattraper. Il avait agi, laissé son instinct décider pour lui. Sans a priori, sans questionnement. Dans cet instant rapide mais si étendu, il l’avait vu tomber, délicatement, se noyer dans ses plumes sombres aux liserés dorés. Des plumes aux couleurs du désert de la cour du jour, des plumes qui ne cessaient jamais de lui rappeler d’où il venait, d’où sa mère venait. La cour du jour était comme une autre famille, un refuge loin du reste. Avec ces déserts à perte de vue, avec les camps illyriens gravés à même la montagne, elle était une deuxième maison qu’il s’était approprié.
Jamais, cela dit, n’avait-il ressenti ça. Alors que la jeune inconnue tombait contre lui, le temps cessa presque. Il l’observa, curieux. Les traits de son visage, l’attention toute particulière qu’elle avait donné à son apparence. La qualité de la soie qui l’enveloppait. Elle était, à n’en point douter, quelqu’un. Mais cela n’eut que peu d’importance, aux yeux de l’illyrien. Les gens étaient souvent plus que ce qu’ils ne laissaient paraître. Et s’il connaissait les interactions compliquées entre les grand-fae et les illyriens, lui n’avait jamais cessé de transgresser la ligne. De s’affranchir de ce qu’il était bien vu de faire, ou ne pas faire. Il avait trop voyagé, l’Aràny, il avait bien trop côtoyé d’âmes différentes pour s’inquiéter des différences entre lui, et les oreilles pointues.
Il semblait y avoir quelque chose de particulier, cela dit. Comme une sensation familière. Une impression qui le poussa à tendre sa main, pour l’aider à se relever. Qui le poussa également à prendre le temps, de l’observer davantage. Alors qu’il aurait dû fuir à l’arriver des gardes, Asmodaï était curieux. Intrigué. Pour éviter qu’elle ne s’évapore devant ces yeux, l’illyrien n’avait d’ailleurs pas relâché sa main, et avait légèrement incliné sa tête comme si cela pourrait l’aider à la situer, elle. La question qu’elle lui posa lui fit supposer que, de son côté à elle, la curiosité prenait le pas. Et lui, illyrien en fuite, en oubliait presque qu’on lui courrait après. Jusqu’à ce que la voix portante des gardes arriva, une deuxième fois, jusqu’à eux. « IL EST LA ! » s’exclama l’un d’eux. « REVIENS LA ! » cria un autre.
Face à l’urgence de la situation, face aux regards insistants de certains grand-fae autour d’eux, Asmodaï céda à l’étrangeté de sa situation et laisse ses instincts illyriens prendre le dessus. « Je ne pense pas que l’on se soit déjà vu, princesse. » souffla-t-il, avant de l’attirer contre lui, d’enrouler un bras fort autour de sa taille. Il déploya ses ailes et s’envola. Il décida d’ignorer à quoi il s’exposait en volant de la sorte au-dessus du marché aux livres, et ne pensa même pas au fait qu’il avait emmené avec lui quelqu’un d’important. « Qu’est-ce qui vous dit qu’on se connaît ? » questionna-t-il, dans un souffle, au milieu du bruit de ces battements d’ailes et des courants d’airs chauds venus tout droit du désert.
_________________
Ce soir nos deux corps se mêlent-- Fiers d'une étreinte parfaite. Et si elle veut la vie
Moi je lui donne la mienne. Elle a su m'affranchir de mes souvenirs. Nos deux corps se mêlent. Elle cogne dans ma tête. ★
Moi je lui donne la mienne. Elle a su m'affranchir de mes souvenirs. Nos deux corps se mêlent. Elle cogne dans ma tête. ★