[EVENT] La Grande Chasse de l'Hiver

Chasse de l'Hiver

Depuis quelques semaines maintenant, tout le monde peut entendre l'annonce être clamée dans les rues enneigées, ou inscrites ici et là pour les plus instruits. Votre boulanger vous a sûrement fait la remarque au détour d'une pâtisserie vendue, peut-être votre tailleur personnel se l'est permis aussi en prenant vos mesures. La hâte transperce les terres enneigées de l'Hiver, car quoi de plus rafraichissant qu'une chasse périlleuse au travers des croûtes glacées ?
Il s'agit d'une petite tradition hivernale, censée apporter gloire, chance et pouvoir au nouveau règne d'un Suprême ; cette fois-ci, il est question de rendre hommage à Sanna Asgeir, la petite dernière choisie par le Chaudron. Voilà une des rares occasions où il est possible de voir coopérer Faes et Illyriens dans la joie et la bonne humeur. Enfin, en principe.

Depuis quelques heures ce matin, les chasseurs impatients se réunissent dans les forêts qui bordent Hvitsten. De simples spectateurs s'agglutinent ici aussi, pour encourager leurs combattants, ou simplement pour profiter de la nourriture qui se partage joyeusement.
Dans la foule, il n'y a pas que des Hivernaux, et même les Illyriens sont invités à mêler leurs forces à leurs comparses Faes... tant qu'ils savent se faire discret, sans faire traîner leurs ailes dans leurs pattes !
Les chevaux piaffent d'impatience, les chiens se confondent en aboiement excités... le cor de chasse résonnera bientôt pour sonner le début des festivités, le temps d'accueillir les retardataires.

En attendant, ceux déjà sur place peuvent profiter de quelques stands pour peaufiner leur arsenal ou prendre une boisson chaude, tandis que les Faes guérisseurs finissent de dresser les tentes prêtes à accueillir leurs futurs blessés.

Note N'hésitez pas à poster autant de fois que vous le souhaitez, pour ce tour. Nous ne ferons qu'une intervention le (25 février) afin de lancer la Chasse ! coeur

chasse de l'hiver

event — 26 février 838

Il y a du monde. Ca gueule, ça aboie, ça hennit, et Ellinor doit se faire violence pour ne pas faire demi-tour et disparaître dans ses montagnes bien plus calmes que tout ce bordel qui a décidé d'habiter les alentours de Hvitsten.

Un lumikoïre alpha. Une bête dangereuse, et l'illyrienne se souvient de la dernière fois qu'elle a eu affaire à une de ces créatures. Sa cuisse, surtout — la cicatrice est vieille maintenant, mais reste un rappel cuisant qu'il vaut mieux ne pas s'en approcher de trop près. Elle a donc plus d'une raison de rester chez elle en dépit de cette grande chasse qui se prépare : le manque d'envie criant de se retrouver de nouveau nez à nez avec une telle bestiole, et le manque d'envie encore plus visible de fêter la Suprématie de Sanna Asgeir, dont elle se fiche comme de sa première épée d'entraînement.

Evidemment, il aura fallu que @Fenrys Helvar décide de s'y rendre. C'est venu au détour d'une discussion sans aucun rapport, un commentaire fait comme ça, mais évidemment Ellinor se sent un peu responsable du Fae boiteux, aussi stupide que ça puisse sonner. Alors elle l'a accompagné, parce qu'il est hors de question qu'il tombe et se casse le crâne à flanc de montagne, ou qu'il se fasse arracher la gorge par un lumikoïre acharné. Pas quand l'avenir des siens dépend fortement d'une tête brûlée de Fae handicapé.

« J'espère que tu apprécies à leur juste valeur les efforts que je fais pour toi, microbe, » qu'elle marmonne à Fenrys. Le surnom est parfaitement ironique, puisqu'il lui rend facilement une tête et demi et le quadruple de sa largeur d'épaules, mais aussi vaguement affectueux. Elle est assise à côté de lui, son épée sur les genoux, en train de l'affûter au fil de gestes lents et vaguement soporifiques. Sans le brouhaha ambiant, peut-être qu'elle se serait endormie sur place. « Si je dois sauver tes fesses d'une congère, je me ficherai de ta gueule jusqu'à ma crémation, je te préviens. »

Le manque de respect qu'elle a envers un Fae, Seigneur qui plus est, provoquerait une apoplexie à plus d'un. Elle s'en amuse d'avance.

résumé:

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with a thousand lies

When you walk away, nothing more to say, See the lightning in your eyes — See 'em running for their lives.

Chasse de l'Hiver

26 février 838 (inscription | flood)

En effet, les lieux sont bruyants, se confondent entre hennissements, aboiements, ou les simples exclamations des participants. Des paris sont jetés, quelques couples s’embrassent une dernière fois ou se récitent des prières censées porter chance et privilège à celui qui l’entend en implorant la Mère. Tous se préparent à leur façon, jusqu’à ce que l’heure fatidique approche finalement.
Enfin, l’aube s’efface lentement pour laisser place à la course du soleil, et les ombres des sapins reculent doucement. Même le vent semble être à l’affût du départ et se tait. Un murmure se propage ; la chasse va débuter. La foule se fait silencieuse, ceux qui veulent du sang saisissent leurs armes, leur monture et embarquent leur molosse. Ceux qui ne souhaitent que regarder s’éloignent, bien à l’abri, non sans continuer de s’inquiéter.

Plusieurs groupes se sont naturellement formés, chacun partira d’un côté dans l’espoir de ratisser la zone et découvrir où se cache le Lumikoïre. Sabots, bottes et pattes se mélangent, tous trépignant d’impatience. On retient mal les chiens qui tirent et salivent, leurs yeux fous. Certains chasseurs sont presque dans le même état, grognant dans leur barbe pour savoir quand est-ce qu’ils pouvaient enfin y aller, que cette attente est ridicule.
Un Hivernal, aussi haut, épais et barbu que l’entendent les idées sur ce peuple du nord, s’approche au-devant de la file, une corne au creux de son immense main. Sous ses sourcils fournis, deux petits bleus et perçants balayent les visages de ceux qui attendent. Son visage ne trahis aucune émotion, puis ses pas font crisser la neige tandis qu’il rejoint la rive droite, à l’abri du départ énergique de toutes ces bêtes.
Lentement, le Fae porte la corne à ses lèvres, et chacun arrête de respirer, pendu à ce son salvateur.
Dans une dernière palpitation où tous peuvent entendre leur sang battre dans leurs oreilles, le cor résonne ; la Chasse est ouverte.

Précisions
• La foule est nombreuse, dispersée en groupes pour espérer être celui qui rapportera la tête de la bête ; tous les personnages inscrits à l'évènement se retrouvent dans le même groupe, à vous de décider s'ils se rapprochent de leur plein gré ou s'il s'agit d'un hasard.
• Ce premier tour consiste à lancer la Chasse ; vos personnages sont à la recherche de traces pouvant les mener sur la piste de l'animal, le Lumikoïre n'est pas encore apparu.
• Pour ce premier tour, il vous est demandé de jeter un dé 100 dans le flood. Celui-ci permettra, à celui qui obtiendra le meilleur score, d'obtenir un bonus pour sa première action. (les objets ne peuvent pas être utilisés sur ce jet)

Note Vous avez jusqu'au (10 mars) pour poster, avant l'intervention MJ.
Il est encore possible de s'inscrire pour les retardataires.
En cas de questions, n'hésitez pas à poster dans le flood. coeur

LA GRANDE CHASSE DE L'HIVER

Ozkar se qualifierait volontiers de bon chasseur.
Après tout, il s’agissait de son activité principale pour se nourrir, quand il ne préférait pas dépenser quelques pièces dans un ragoût plus gras que nourrissant. Il savait chasser, et comment préserver les parties comestibles. Il savait aussi simplement tuer pour libérer quelques malheureux, tant que ceux-ci savaient y mettre le prix. En clair, l’Hivernal s’était déjà retrouvé dans cette position, parfois avec un compagnon ou deux, d’ailleurs. Mais quatre ? C’était une première. D’autant plus que, soucieux pour la survie de sa chienne géante, le Fae avait tenu à laisser Aniu loin d’ici… Même s’ils étaient là pour s’amuser, un peu de gloire, et un buffet offert (ou « non, non, je vous assure, c’est pour le règne de Sanna, tout ça ! », pour faire bonne figure), le de Kuiper préférait ne pas mettre bêtement en jeu la vie de sa plus fidèle amie. Peut-être le regretterait-il. Après tout, il ne pouvait donc faire réellement confiance à personne pour veiller sur ses arrières, dans ce petit groupe hétéroclite.

Difficile de louper la démarche claudicante d’un de leur membre. Encore plus difficile d’ignorer la silhouette aux oreilles rondes qui lui tourne autour comme un chien de garde prêt à mordre au moindre faux pas ; une Illyrienne au sang chaud, qu’Ozkar ne se risque pas à dévisager plus de quelques secondes par crainte de prendre un mauvais coup comme avertissement. Pour le reste… il s’agissait d’un jeune Fae, et d’une autre tête plus âgée, étrangère de surcroît — nul besoin d’attendre de voir les flammes pour les sentir irradier de tout son être, comme une présence imposante qui, par sa seule existence, donnait envie à Ozkar de baisser les yeux.
La cerise sur le gâteau, c’était de réaliser que, tous, ou du moins presque, étaient issus de famille de Seigneurs — quand ils ne sont pas carrément Suprême d’une Cour voisine ! — ce qui faisait de l’Illyrienne celle qui lui ressemblait le plus.

Avec un léger soupire qui laissa s’échapper un nuage de condensation, Ozkar s’éloigna du groupe de quelques pas pour examiner des traces des griffures au travers d’un tronc épais ; il aurait pu tout aussi bien s’agir d’un ours ou d’une autre bestiole, mais, au moins, il serait le premier à appeler ses compagnons pour la suite, s’il s’agissait d’une piste trouvée.

Event • 26 février 838 ∙ code par alcara

résumé:

Était-ce une preuve d'imbécilité ou une chose insolite de savoir Fenrys Helvar participer à une chasse, sans arme, si ce n'était sa canne qui pouvait faire des dégâts ─ et encore, pas tellement à des animaux ? Ellinor avait été assez claire à ce sujet : c'était une preuve d'imbécilité, et elle n'avait pas manqué de souligner à quel point elle était dépitée de devoir l'accompagner à cet évènement, alors qu'il n'avait rien demandé. Mais il avait pris ce geste comme une victoire, puisque l'illyrienne se mêlait aux activités des faes, et que ça allait certainement aller à son avantage pour les idées qu'il avait prévu.

La chasse était organisée en l'honneur de Sanna Asgeir, leur nouvelle Suprême, et il aurait juste pu se contenter d'apparaître parmi les invités et rester à l'écart. Mais, encore une fois, il avait des projets qui nécessitaient que leur nouvelle Suprême ait un peu de considération pour lui, en dehors de leur lien respect avec Solveig. Il tourna son visage vers l'illyrienne qui râlait et il lui offrit un sourire parfaitement ironique.

-Je sais bien que si ce n'est pas ça, tu trouveras une autre raison de te foutre de ma tronche jusqu'à ta crémation. Et arrête d'affûter autant ta lame, à force, on va se couper rien qu'en la regardant. Tu ne voudrais pas que je perde l'usage d'une autre jambe, n'est-ce pas ? qu'il lança avec ce même air d'emmerdeur, le sourire le rendant particulièrement con.

Enfin, il secoua sa tête et inspecta les participants à la chasse. Il reconnut sans peine Askel Stenström, ce qui le tendit un peu malgré lui. Ensuite vint le tour d'un hivernal qu'il ne connaissait pas, et pour clôturer le groupe, le suprême de l'Automne. Ce fait l'étonna. Il était au courant que l'Hiver et l'Automne s'entendaient bien, notamment parce que leurs peuples se ressemblaient plus, mais sa présence n'en restait pas moins une surprise.

Lorsque l'agitation sembla se calmer un bref instant, comme si tout le monde retenait son souffle, Fenrys aperçut le cor et l'entendit ─ ce qui lui déboucha très certainement les oreilles, ou le rendit sourd, il ne savait pas trop. Après un regard vers Ellinor, il frappa sa canne au sol pour se donner de l'énergie et se dirigea vers sa jument et grimpa sur celle-ci. S'il voulait se rendre utile, ça ne serait certainement pas en restant à pieds. Au moins, il n'était pas bête à ce point-là.

-L'un de vous sait quoi chercher pour trouver efficacement un Lumikoïre ? demanda-t-il à l'assemblée ; il n'y avait rien de mal à avouer que lui-même ne savait pas et il ne prétendrait pas avoir une seule idée de ce qui pourrait se passer.
Résumé:

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--- heal

And take my past
And take my sins
Like an empty sail takes the wind
And heal, heal, heal, heal

La grande chasse hivernale

Il a conclu une trêve avec Sanna Asgeir l’automne dernier. Lorsque des échos d’une grande chasse donnée en l’honneur de sa consœur hivernale lui sont parvenus, Cesare Monteserre s’est dit qu’il ne pouvait pas rater cette occasion. Après tout, la chasse comptant parmi ses passe-temps favoris, il serait presque insultant pour la jeune Suprême qu’il n’y participe pas. Arrivé sur place avant l’aube, il sirote une boisson chaude bien emmitouflé dans ses fourrures en observant la foule, en songeant qu’il détonne au sein du groupe auquel on l’a assigné, composé uniquement d’hivernaux.

Il les observe à distance, évaluant chacun d’entre eux avec intérêt. Le jeune Seigneur de Skogen avec sa canne a une réputation d’excellent cavalier malgré ses limitations. Il note avec amusement sa familiarité avec l’unique femme du groupe, une illyrienne à en croire les chuchotements interceptés plus tôt. Cesare remarque la tension sur l’échine des deux seigneurs lorsque leurs regards se croisent, se demandant ce qui peut bien se cacher derrière leur comportement. Finalement, un noble au visage peu familier qui semble éviter son regard.

Un Suprême, deux seigneurs, une illyrienne et un noble au visage peu familier. D’un naturel compétitif, il estime qu’ils ont de bonnes chances de ramener une prise intéressante. Peut-être même la bête qu’ils recherchent. Le cor retentit dans le silence matinal et Cesare sent son sang se réchauffer, empoignant les rênes de sa monture pour l’entraîner vers ses compagnons en observant les alentours.

« Je n’ai jamais eu l’occasion de chasser le lumikoïre, mais je crois me souvenir que ces bêtes ont une préférence pour les terrains montagneux. Peut-être devrions-nous orienter nos recherches vers le sud ? » Il tendit un doigt vers les pics se dressant à la frontière entre les terres du printemps et de l’hiver. « Dans tous les cas, je ne doute pas que ces bêtes doivent laisser des pistes assez distinctes, comme des traces laissées par leurs cornes sur les arbres, par exemple… »

Il se tait pour observer la réaction des autres participants. Étant natifs des terres hivernales, ils auraient peut-être de meilleures pistes que lui.

Résumé et dés:

event du 26 février 838 ∙ code par alcara

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lord of fire and ashes

The flames rose into the night. The smoke tainted the sky. Our world burned and crumbled around us. But we stood still. And we will rise from the ashes.

chasse de l'hiver

event — 26 février 838

La réponse que Fenrys obtient est une claque à l'arrière de la tête, assez violente pour faire un bruit particulièrement satisfaisant, mais pas assez pour vraiment faire mal. « Tu seras bien content que mon épée soit aussi affûtée une fois qu'on sera face à un lumikoïre alpha en rage, » Ellinor grommelle, mais déjà le cor retentit, signale le début des festivités. Elle ronchonne un peu plus encore, clairement pas ravie d'être ici, mais rengaine son arme avec l'aisance de l'habitude et s'extirpe du banc sur lequel elle était installée avec une mauvaise foi évidente sur ses traits.

Leur groupe est hétéroclite, et elle est la seule femme. Magnifique, qu'elle songe, pleine d'ironie, alors qu'elle observe les visages qui l'entourent. Fenrys lui est évidemment bien connu, et elle reconnaît le Suprême de l'Automne — si la présence de Cesare Monteserre sur les terres hivernales l'étonne assez pour lui faire hausser un sourcil, elle ne fait aucun commentaire. Il y a un Fae aux cheveux sombres et aux traits acérés qu'elle ne reconnaît pas... et le visage juvénile d'Askel Stenström.

Celui-là lui arrache un grognement, et elle se prend la tête dans une main, déjà désespérée à l'idée de devoir garder un oeil non pas sur un, mais sur deux Seigneurs aujourd'hui. « Oh, putain de merde. » A croire qu'elle a offensé une divinité quelconque pour se retrouver dans une telle situation. « Mais qu'est-ce que tu fous là, toi aussi ? » L'incrédulité dans sa voix n'est pas feinte, et d'un seul coup elle a très, très envie de se taper la tête contre un mur.

Mais trop tard. Les joyeusetés ont commencé, et les questions commencent à fuser, et si Ellinor grince volontiers des dents, elle suit le mouvement parce qu'il est hors de question qu'elle perde Fenrys du regard. « Le plus gros problème qu'on a, c'est qu'on a aucune idée de si c'est un rebut de meute ou pas, » qu'elle finit par marmonner alors qu'elle tire ses cheveux en arrière pour les attacher avec une lanière de cuir, dévoilant ses oreilles rondes au passage, sans honte aucune. « Ca va pas se passer de la même manière si c'en est un. » C'est la seule certitude qu'elle a — les Pics d'Acier ont été attaqués par un lumikoïre rendu fou après le rejet de sa meute. Elle était petite, à l'époque, à peine dix ans, mais elle se souvient des hurlements de la bête huit décennies plus tard.

résumé & dés:

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with a thousand lies

When you walk away, nothing more to say, See the lightning in your eyes — See 'em running for their lives.