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à contre-destin. (merrill & asmodaï)

3 participants
Asmodaï Aràny
Illyrien·ne du Jour
Asmodaï Aràny
Pseudo : Rosie
Pronoms irl : Elle / She / Her
Faceclaim : Michiel Huisman | Avatar (murdock) + signature (mars) + crackship (rosie)
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à contre-destin. (merrill & asmodaï) - Page 2 Asmya-4
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Race : [ILLYRIEN] - des plumes aux chaudes couleurs du sable du jour : brune aux bordures dorées
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Résidence : [CAMP VEGA] - au nord de Velaris
Occupation : [CHEF DE CLAN] - depuis vingt ans
Statut social : [CHEF] - la noblesse à l'Illyrienne, éphémère
Statut civil : [CELIBATAIRE] - au cœur meurtris
Orientation sexuelle : [HETEROSEXUEL] - qui n'a d'yeux que pour les courbes féminines
Âme sœur : [HAYAT] - qu'il ne connaît pas
Allégeance : [NUIT] - pour le meilleur et pour le pire
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à contre-destin

Asmodaï s’efforça de conserver son calme, de laisser l’indifférence qui frappait sa futur femme de côté. Elle avait vécu la terreur, la douleur. Elle ne pouvait pas se rendre compte de ce qui lui était arrivé sans en souffrir violemment. Le chef semblait comprendre qu’elle se protégeait. Derrière ce déni, derrière ses mots, elle se protégeait de ce qui lui était arrivé. Et elle avait surement raison, d’ailleurs. Lui-même n’avait pas manqué de trouver moult occasion de penser à autre chose, de s’éloigner le plus possible de la douloureuse réalité pour espérer rester debout. Pour ne pas s’effondrer. De peur. De colère. D’une haine viscérale qui n’aurait été un cadeau pour personne. L’illyrien ne se connaissait que trop bien. Il savait comment il réagissait, n’était que peu surpris de ce qu’il ressentait. La mélancolie des souvenirs. La peur de la perte de quelqu’un à qui il s’attachait malgré lui. Il avait tout tenté, pour ne pas se lier, pour ne pas s’imaginer à ses côtés, heureux. Parce qu’il savait ce que cela pourrait signifier. Parce qu’il n’était que trop bien conscient que la fascination et l’admiration qu’il avait pour Assya n’était que le haut de l’iceberg, que le pic d’une montagne. Il ressentait tant d’autres choses, pour elle. Pour sa force. Pour ses traits. Elle était fascinante, attirante. Et son enlèvement n’avait fait que souligner tout ce tourbillon d’émotion.

Le chef de clan avait vidé son deuxième verre de Whisky. Il ne rendait pas hommage à la qualité du produit, mais ne pouvait vivre seul avec le tumulte de ses pensées, avec ces aveux qu’il avait partagés. S’il était habitué, s’il savait que la communication était primordiale, le chef de clan ne pouvait que souffrir des aveux qu’il avait prononcés. Il avait dévoilé à sa fiancée l’une de ses plus grandes faiblesses. Sa mémoire, l’ancrage de nombreux souvenir dans sa peau, dans son âme. La mort de son frère. L’abandon de Zoya. La mort de Myriam. Et toutes les autres choses qui avaient marqué son existence. Il s’était confié, auprès d’elle. Parce qu’elle était importante, parce que, si elle se protégeait, elle devait comprendre. Ils étaient amenés à se marier, et si Asmodaï s’était longuement répété qu’il s’agissait d’un mariage arrangé, il ne pouvait s’empêcher d’espérer autre chose. Plus.

Son verre entre ses doigts, presque déjà terminé, Asmodaï avait remonté son regard sur le visage d’Assya. Il l’écouta, silencieux, pensif. Il l’observa, comme pour ancrer ses traits dans son esprit, pour ne pas l’oublier, pour supplanter la vision de la Suprême souffrante dans son lit. Le chef inspira, serra quelque peu son verre, poussant la jointure de ses doigts à blanchir. Le chaos dans son esprit ne faiblissait pas. La colère d’avoir failli à sa mission se mêlait à l’envie de serrer la nocturne contre lui. Mais comment pouvait-il lui promettre qu’il serait toujours là s’il avait déjà échoué à la protéger ? Ces incohérences ne cessaient de perturber l’esprit du combattant. Il aurait besoin de temps, lui aussi, pour se remettre de cet échec. Et bien qu’il n’ait pas souffert comparé à Assya, il devait admettre que sa fierté en avait pris un coup. Il avait eu de la chance, presque, de ne pas être officiellement son fiancé, ou il n’aurait peut-être jamais revu les prunelles brillantes de l’Ozerov. Un regard qu’il ne quittait plus du sien, alors que la suprême lui faisait une nouvelle fois part de sa confiance. Elle lui raconta sa montée au pouvoir, son année à Elysium, la trahison de son ministre. Il frissonna, non pas de froid, mais de toutes ces choses dont lui faisait part Assya. Les trahisons, les illyriens. Il se rendit compte qu’il n’était rien, comparé à tout le reste. Son clan tournait bien. Son clan paraissait ridicule, face à la cour de la nuit tout entière, face au continent d’Evanor dans son entièreté. Il paraissait petit, face à tout cela. Saurait-il trouver sa place ? Il s’était battu, pour Véga, pour guider les siens. Qu’en serait-il, auprès d’Assya ? Serait-il vraiment à la hauteur de ce qu’on attendrait de lui ? De ce qu’on attendait déjà de lui ?

Assya continua son discours. Elle s’était approchée de lui, posant une main sur cette bague qu’il gardait autour du cou sur une chaine d’or. Elle se confia sur cette soirée qui les avait marquées tous les deux, lui fit remarquer qu’elle avait fait son premier vol avec lui. Elle plaisanta, avant de reprendre un peu plus de sérieux. Et ces dernières paroles marquèrent plus encore l’esprit du combattant. important. « Je n’ai pas peur du danger, Assya. J’ai peur de ce qu’il pourrait vous faire. » souffla-t-il, presque dans un murmure, alors qu’elle était si proche de lui. Il pouvait sentir le souffle chaud de la suprême s’écraser contre sa peau. Il pouvait sentir la pulpe de ses doigts toucher son derme, au niveau de cette bague qu’il conservait contre lui. Les ailes du chef frémirent, à ces contacts, à cette douceur, dans les mots, dans le regard d’Assya. Lentement, il glissa une main sous le menton de la nocturne, posant distraitement son verre sur la table. « C’est moi, qui suis désolé, avoua-t-il, un peu honteux, mais le regard happé par ces orbes pétillants. Mais vous n’êtes plus seule. Je saurais me démarquer. » Il y avait eu une certaine inflexion, dans la voix de l’illyrien. Une descente dans les graves, dans le velours.  Leurs souffles chauds se mélangeaient, et doucement, lentement, Asmodaï se pencha en avant pour l’embrasser. Quelques secondes, il se laissa aller, gouta à ces lèvres, à cette peau. Avant de s’en éloigner, de reculer, d’un pas, puis d’un autre. Il leva les deux mains, comme pris sur le fait d’un crime qu’il aurait commis. « Excusez-moi. C’était.. maladroit. » marmonna-t-il, cherchant ce verre encore remplis qu’il avait posé. Il devrait se ravancer, pour le récupérer. Il devrait risquer de nouveau de s’approcher. Il inspira, souffla, et passa une main dans sa tignasse sombre. Il se sentait un peu idiot.

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    Ce soir nos deux corps se mêlent-- Fiers d'une étreinte parfaite. Et si elle veut la vie
    Moi je lui donne la mienne. Elle a su m'affranchir de mes souvenirs. Nos deux corps se mêlent. Elle cogne dans ma tête.
Assya Ozerov
Grand·e Fae de la Nuit
Assya Ozerov
Pseudo : Lunar
Pronoms irl : Amélie
Faceclaim : Barbara Palvin, dark dreams, bambi eyes, ethereal.
Comptes : Dana Volyn, Suni Sha'Hwang, Atalante de Péone, Romeo Cagliesi
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Contents : paranoïa, assassinat
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Pronom : Assya
Âge : 69 ans.
Race : Grand-Fae.
Cour : Cour de la Nuit.
Résidence : La Maison du Vent.
Occupation : Suprême de la Nuit.
Statut social : Noble.
Statut civil : Fiancée, à Asmodaï Aràny ; un Illyrien, chef de clan, qui a le don de la mettre dans tous ses états.
Âme sœur : Liao Hase (non reconnue).
Allégeance : La Cour de la Nuit. Elle-même.

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Octobre 838 - @Asmodaï Aràny - OUTFIT


Asmodaï l’avait écouté. Silencieusement. Mais il était resté, attentif à ses paroles, ses prunelles fixées sur le corps de l’Ozerov. Elle n’avait pas l’habitude de toute cette attention – ou plutôt, elle n’avait pas l’habitude d’être écoutée pour elle-même. Dernièrement, tous semblaient la surprendre. Comme pour lui montrer à quel point elle s’était trompée en pendant ne pouvoir faire confiance à personne. Peut-être qu’elle avait simplement fait confiance aux mauvaises personnes. Tout proche du torse de l’Illyrien, ses pensées perdaient toute cohérence. Il y avait autre chose dans cette pièce qui comptait – plus que le reste. Ses doigts contre le torse du Chef de Clan étaient tout ce qu’elle semblait capable de ressentir. Assya lâcha sans mégarde une confession plus intime que les autres, elle exprime toute l’importance que prenait l’Illyrien dans sa vie. Un détail qui ne passa pas inaperçu, elle le remarqua tout de suite à la respiration d’Asmodaï qui venait de se modifier légèrement. Les mots murmuraient qu’il prononça arrivèrent à ses oreilles comme une douce torture. Il avait peur de ce que le danger pourrait lui faire. Parce qu’il tenait à elle ? Parce qu’elle était la Suprême ? Sa fiancée qui le ferait entrer dans les hautes sphères ? Obtenir davantage de pouvoirs ? L’Ozerov était perdue. Comme s’il était impossible qu’il se soit inquiété pour elle et seulement pour elle – alors Assya s’apprêta à répliquer. Puis les doigts de l’Illyrien glissèrent sous son menton. Et il s’excusa. Le cœur de la brune manqua un battement avant d’accélérer à un rythme qui lui donnait des vertiges. La voix du Chef de Clan prit des airs rauques avant que son visage ne descende lentement vers le sien. Leurs lèvres se rencontrèrent lentement ; quelques secondes seulement. La Suprême ne s’était pas reculée mais elle n’avait pas réagi non plus.

Les prunelles bleutées d’Assya fixèrent la silhouette d’Asmodaï. Il s’était reculé en levant les mains en signe de bonne volonté. Des excuses encore, qui s’échappèrent de ses lippes – des excuses qui ne firent que rattraper la colère qu’elle avait eu quelques instants plus tôt. « Arrêtez. » Dit-elle simplement mais fermement tandis que ses yeux n’arrivaient à se détacher d’Asmodaï. De ce corps, beaucoup trop sexy. De cette main qu’il passa dans ses cheveux. De cette poitrine qui renfermait un cœur rempli d’une sensibilité qui ne la faisait que craquer davantage à chaque fois qu’elle en découvrait une nouvelle miette. « Arrêtez, tout de suite. » Répéta-t-elle, sans savoir où elle voulait en venir. C’était indécent et fou. Elle était énervée. Mais il était tout ce qui la rendait folle. Qu’il arrête quoi ? Oh, Assya voulait tout sauf arrêter. Soudainement, elle plongea sur lui. L’une de ses mains vint attraper cette chevelure qu’elle avait eu envie de toucher. L’autre vint s’attarder sur le torse du Chef de Clan. Ses lèvres n’attendirent pas une seconde supplémentaire avant de fondre sur celles de l’Illyrien. Le baiser cette fois n’était pas doux. La brusquerie d’Assya, dans sa maladresse, avait fait reculer les deux corps contre un mur. Tout était sauvage dans la manière qu’elle avait eu de l’embrasser – comme le besoin d’assouvir une envie présente depuis longtemps. La Mère seule savait que ses rêves l’avaient déjà amenée à des pensées déplacées avec Asmodaï. L’Ozerov s’était éveillée la respiration pantelante plus d’une fois ces derniers jours. « Je ne veux plus d’excuses. » Dit-elle en se reculant légèrement. Elle ne voulait pas de cette barrière entre eux. Pas d’excuses, juste des vérités – de véritables explications.

Ses joues rosirent légèrement tandis que sa poitrine se soulevait pendant qu’elle reprenait son souffle. Les prunelles de la brune parcoururent les ailes de l’Illyrien, magnifiques, qui étaient étendues dans son dos et au-dessus d’elle. Son inattention, quelques minutes plus tôt, lui revint en mémoire. Sa main se souleva sans qu’elle ne s’en rende réellement compte, par réflexe, à cause d’une envie incontrôlée – avait-elle seulement contrôlé quoique ce soit depuis qu’elle avait posé les pieds dans le camp du Clan Véga ? Ses doigts se perdirent dans les plumes des ailes d’Asmodaï. Elles étaient si douces, Assya avait envie de s’y envelopper pour ne jamais en sortir. « C’est une très mauvaise idée. » Murmura-t-elle prise de panique par les sentiments qu’elle n’arrivait plus à nier mais qu’elle n’était pas prête pour autant à avouer. Est-ce qu’il avait eu peur pour elle ou pour la Suprême ? Pour elle ou pour ce qu’elle représentait ? Dans son baiser, est-ce que la douceur qu’elle ressentait était réelle ? Assya n’arrivait à croire que c’était possible. Que ce pourrait être plus. Parce que tout le monde finissait forcément un jour par se retourner, tout le monde avait un objectif. Egoïstement, ce soir, elle avait de prendre ce dont elle avait rêvé pendant des jours. Alors Assya l’embrassa à nouveau, laissant aller dans son baiser les émotions qu’elle ne dit pas à voix haute. Sa main quitta les plumes des ailes pour venir se perdre à nouveau dans la chevelure d’Asmodaï, qui était appuyé contre un mur. « Je suis encore énervée. » Murmura-t-elle entre deux baisers qu’elle déposa le cou de l’Illyrien avant de revenir vers ses lèvres. Comme si c’était important de ne pas trop lui montrer ce qu’elle ressentait, pour protéger son cœur tandis que son corps avait cédé à la tentation. Elle ne voulait plus qu’il s’arrête.
Asmodaï Aràny
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intimité - Octobre 838 - @Merrill Odegaard & @Assya Ozerov

A peine eut-il quitté les lèvres douces et chaudes de la suprême, qu’Asmodaï regretta de s’être éloigné. Elle lui faisait perdre ses moyens. Elle lui faisait goûter à quelque chose qu’il n’aurait jamais imaginer retrouver. Sa colère, sa jalousie. Ces petits frémissements à la commissure de ces lèvres, ou bien la lueur vacillante et particulière dans le fond de ces prunelles azurées. Tout tirait l’illyrien au bord d’un gouffre qu’il aurait aimé ne jamais revoir. Un gouffre dont il aurait préféré rester éloigné. Car les sentiments avaient la belle vie, jusqu’à ce le chaos ne les supplante. Jusqu’à ce que la vie ne les écrase.  D’une manière, ou d’une autre. De part son statut, Assya était plus que sujette à ces mouvements. Et l’évènement qui avait eu lieu était une preuve parfaite que s’attacher n’était pas une bonne idée. S’attacher à elle. A ces habitudes. Apprécier ces tocs. Asmodaï avait beau se répéter tout cela, il avait beau être réaliste sur ce qui le ferait souffrir. Il faisait encore l’autruche face à ce qu’il ressentait vraiment. Il était plus simple, pour le chef de clan, de se cacher derrière ce qu’il ne devait absolument pas faire, plutôt qu’admettre qu’il était trop tard. Que le temps fût passé dès les premiers instant ou il l’avait vu. Elle lui mettait le cœur à vif. Il avait eu peur, pour elle. Il avait admis qu’il avait eu peur. Son corps, lui, se languissait de ce corps qu’il ne connaissait même pas. Et son esprit devait composer avec tout ça. Avec son caractère. Pas toujours bien arrangé. Elle semblait colérique, impatiente. Elle glissait sous peau sans demi-mesure. Asmodaï était catégorique et bien conscient d’une chose : elle le rendrait fou, un jour.

Si tant est que ce jour n’était pas déjà arrivé. Les mains levées, comme pour s’excuser plus encore que ce qu’il avait fait, Asmodaï leva un regard interrogatif vers celle qui deviendrait bientôt sa femme. Arrêtez. Elle le répéta une seconde fois. L’illyrien se figea. Immobile, il s’inquiéta légèrement de cette colère qui se dégageait de la suprême. Elle semblait si fragile. Frêle. Elle était plus petite que lui. Le corps fin. D’apparence, il aurait été simple d’imaginer Assya se faire balloter par un grand courant d’air. Il n’en était rien, et elle le lui montra en se jetant sur lui. Elle glissa une main dans la tignasse crasseuse du combattant et s’empara de ces lèvres avec une fougue délicieuse. La puissance de son geste poussa le chef à reculer d’un pas. Son dos se colla contre l’un des murs de pierres. Et le baiser, brutale, féroce, tira un frisson de délice à l’Aràny.

Assya se recula néanmoins, laissant Asmodaï, le souffle court, la respiration haletante. Les prunelles de l’ailé remontèrent doucement sur le visage de sa fiancée. Doucement pour ne pas perdre une miette d’elle. De ses courbes, de son corps. De cette lueur dans le fond de son regard. Il y avait un mélange de colère et d’ivresse qui dansaient dans les prunelles azurées de la nocturne. A ces paroles, à cette demande qui dénotait avec ce qui s’était passé, Asmodaï osa un sourire et un hochement de tête. Sa tête s’était légèrement penchée sur le côté, pour l’observer. La voir. Toujours la voir. Même quand le bout des doigts d’Assya vinrent toucher les plumes soyeuses de ces ailes, Asmodaï ne détourna pas le regard. Il ne ferma pas non plus les yeux. Il ne put retenir un soupir, cela dit, au contact de la main curieuse d’Assya sur ces ailes. Elle semblait sincère, dans l’exploration de ce qu’Asmodaï portait avec fierté. Sincère, dans sa colère, et dans son envie. Et lorsqu’elle l’embrassa de nouveau, que ces mains vinrent se perdre dans les cheveux de l’illyrien, ce dernier entoura la taille d’Assya de ces bras musclés. Il pressa son corps que le sien.

Un petit rire s’échappa des lèvres d’Asmodaï aux paroles prononcées par la nocturne entre deux baisers. Il se fit mutin, provocateur, même, lorsqu’il lui répondit. « Soyez donc en colère Assya, s’amusa-t-il, alors que leurs souffles chaud et erratiques se mélangeaient, vous le sentez, j’ai le cuir épais. » Espiègle, il s’autorisa à lui mordre légèrement la lèvre, avant de la soulever, de la presser contre lui et de l’embrasser avec une fougue de moins en moins maîtrisée. Il sentait le désir grandir en lui, l’excitation lui faire peu à peu oublier la raison. Les jambes d’Assya étaient venues s’enrouler autour de ses hanches et l’illyrien s’avança de quelques pas, poussa une chaise et posa la suprême avec une douceur toute relative sur le bois d’ébène de la table. Ses lèvres quittèrent celles de la nocturne pour mieux glisser sur sa peau. Il s’attarda quelque peu sur un lobe d’oreille, avant de continuer plus bas, de gouter à cette peau parfumée. Assya était enivrante. « On peut s’arrêter là, si vous préférez. » laissa-t-il échapper dans un souffle grave, alors que ses mains s’étaient posées sur le corps de la suprême, avide de la découverte de ces formes, des lignes de sa chair. Si elle le voulait, Asmodaï se plierait à ses volontés. Mais ces envies, à lui, était tout aussi clair que celles de sa fiancée.  « Vous avez une chance de me dire si vous voulez arrêter, autrement je ne suis pas certain de pouvoir le faire. » concéda-t-il, éloignant à regret ses lèvres du derme de sa fiancée pour l’observer. Il glissa une mèche de sa chevelure auburn derrière l’une de ces oreilles, et se mordit la lèvre. « Ou vous pouvez me dire de continuer. » ne put-il s’empêcher de murmurer, d’une voix grave, suave. D’une voix de velours, alors que ces prunelles dévoraient la jeune femme. Que la flamme qui y brillait ne laissait pas le moindre doute quant à ce qu’il désirait, lui. Et que ces mains n’avaient pas davantage résisté à l’idée de la toucher, frôlant avec défi les jambes d’Assya.

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L’excitation augmenta quand Asmodaï serra sa taille – lorsqu’elle fut collée à son torse. Assya prenait ce qu’il lui donnait. Ce qu’elle voulait prendre. Les souffles se mêlèrent à sa colère encore vibrante de l’absence de l’Illyrien à ses côtés ses derniers jours. Avec son caractère, l’Aràny avait le don de lui retourner la tête. Avec ses doigts et ses baisers, maintenant, il prenait un pouvoir sur son cœur qui l’effrayait. Mais le désir, plus fort que la raison ou qu’une quelconque frayeur des sentiments, prenait le contrôle complet de la soirée. Le rire d’Asmodaï, qu’elle entendait si mutin pour la première fois lui arracha un sourire et aux paroles qu’il prononça, ses yeux pétillèrent. S’il avait le don de l’enquiquiner, de toujours pousser ses retranchements plus loin, le fait est qu’elle adorait ça. Sa lèvre mordillée par l’Illyrien lui arracha un gémissement discret. Ses jambes s’enroulèrent presque avec automatisme autour des hanches d’Asmodaï lorsqu’il la souleva pour venir la déposer sur la table. La fougue ne l’avait pas quitté, mieux encore, elle avait gagné l’Aràny. Les lèvres de son amant glissèrent le long de son cou, en commençant par son oreille, arrachant la nocturne aux baisers qu’elle n’avait cessé de lui donner avec force et envie. Assya releva la tête quand les lèvres de l’Illyrien descendirent le long de son cou, toujours plus bas. Fiévreuse, elle resserra ses jambes autour de son fiancé pour mieux l’approcher – plus proche, encore, à sentir la bosse se former au creux de son entre-jambe. « Dites-moi, qu’est-ce que cela demande pour vous faire tourner la tête ? » La question au double-sens arracha un sourire à Assya. Peut-être, qu’elle aurait aimé être dans toutes ces pensées après son enlèvement, tout comme il avait été dans les siennes. « Vous êtes intraitable. » Le reproche masqué vint s’accompagner d’une lueur dans le regard, alors qu’elle se cambra encore un peu plus sous les assauts des baisers d’Asmodaï – le souffle rauque et saccadé.

L’amant s’écarta alors, laissant une seconde de vive frustration. Une interrogation s’afficha dans les pupilles bleutées d’Assya – est-ce qu’il ne voulait pas ? Les mains d’Asmodaï pourtant, étaient encore présentes sur son corps. La brune était persuadée de sentir la fougue du désir sous l’épiderme de l’Illyrien. Ces mains qui se baladaient encore tandis qu’il parlait, ne cessait de brûler chaque parcelle de sa peau ; alors même que les vêtements, soudainement trop épais, les séparaient. Assya retint son souffle lorsqu’il vint glisser une mèche brune derrière son oreille. La main, aventureuse de son amant, la fit frissonner de plaisir. Les mains de l’Ozerov quittèrent avec une difficulté certaine les cheveux de l’Illyrien, pour venir défaire la boucle de sa ceinture en cuir en une fraction de seconde. Sa blouse s’échappa de son pantalon, tandis qu’elle commença à tirer sur l’un des lacets se trouvant prêt sur son col – Assya ne portait qu’un sous-vêtement en dentelle noir transparente. Lorsque le tissu de la blouse fut passé au-dessus de sa tête, elle plongea son regard dans celui d’Asmodaï ; en profitant, pour tirer sur l’élastique de sa queue de cheval et laisser ses cheveux retomber en cascade autour de ses épaules. Lentement, la Suprême approcha ses lèvres d’une oreille de son futur mari. « Ne t’arrête pas. » Murmura-t-elle comme si c’était un secret qui leur appartenait. Ses mains vinrent rejoindre à nouveau la chevelure brune de l’Illyrien et les lèvres d’Assya emprisonnèrent le lobe de son oreille.

La brune descendit lentement dans le cou d’Asmodaï – pour ne pas manquer un centimètre de son épiderme. L’une de ses mains joignit le mouvement, puis l’autre, pour venir frôler la peau de l’Illyrien de douces caresses en parcourant ses épaules. La brune vint enfoncer ses ongles dans la peau de dos lorsqu’elle remonta brusquement pour s’emparer à nouveau des lèvres de son fiancé. Soulevant les fesses lorsqu’elle sentit les mains d’Asmodaï proche de son pantalon, elle en profita pour le baisser et l’enlever de quelques gestes de ses pieds ; Assya n’était plus vêtue que d’un fin ensemble de dentelle. Elle frissonna légèrement ne sachant si c’était le froid, l’excitation ou l’éloignement soudain. L’Ozerov prit le temps d’observer l’Illyrien, de plonger son regard dans le sien, de descendre le long de son torse en se mordillant la lèvre et de regard, plus bas, l’intimité. Asmodaï Aràny était terriblement sexy. Dès le premier jour, elle l’avait remarqué. Alors elle fondit sur lui, les mains parcourant tout le torse de son amant, s’agrippant par moment, l’embrassant avec une douceur exquise mélangée à une brusquerie animale. Assya mordilla la lèvre d’Asmodaï, joua avec tout ce qu’il lui donnait. Pour ne pas en perdre une miette – que cette réalité soit mieux que ces dernières nuits où elle avait pensé à lui. Que cette réalité soit sincère. Elle voulait croire en ses baisers, même si ce mariage n’était qu’arrangé. Qu’un outil pour tous les deux ; pour lui, parce que pour elle, ce mariage était déjà plus. Dangereux. « Tu es agaçant. » Son souffle était rauque et profond. « Tu me rends complètement folle, Asmodaï. C’est agaçant. » Elle se colla plus encore. « Tu m’as… » Essaya-t-elle de prononcer. « rendue… folle… ces derniers… » Un nouveau râle s’échappa de ses lippes. « … jours. » Mais il était là maintenant. « Ne t’arrête pas. » Et cette dernière phrase, c’était presque une supplique. Ne pas s’arrêter. Jamais. Parce qu’il y avait la politique, les guerres, la Mère, les trahisons, la beauté du ciel étoilé de Velaris, les tempêtes. Puis il y avait Asmodaï. Asmodaï ; qui comptait plus qu’elle ne l’avait imaginé.
Asmodaï Aràny
Illyrien·ne du Jour
Asmodaï Aràny
Pseudo : Rosie
Pronoms irl : Elle / She / Her
Faceclaim : Michiel Huisman | Avatar (murdock) + signature (mars) + crackship (rosie)
Comptes : Aslan | Ulysse | Wanyin | Nyléa | Alina
Messages : 100
Aeskells : 437
Triggers : NA
Contents : VIOLENCE
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Pronom : [IL]
Âge : [87 ans]
Race : [ILLYRIEN] - des plumes aux chaudes couleurs du sable du jour : brune aux bordures dorées
Cour : [NUIT] - aux pouvoirs du Jour
Résidence : [CAMP VEGA] - au nord de Velaris
Occupation : [CHEF DE CLAN] - depuis vingt ans
Statut social : [CHEF] - la noblesse à l'Illyrienne, éphémère
Statut civil : [CELIBATAIRE] - au cœur meurtris
Orientation sexuelle : [HETEROSEXUEL] - qui n'a d'yeux que pour les courbes féminines
Âme sœur : [HAYAT] - qu'il ne connaît pas
Allégeance : [NUIT] - pour le meilleur et pour le pire
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intimité - Octobre 838 - @Merrill Odegaard & @Assya Ozerov

Asmodaï s’était écarté à regret, sans vraiment y parvenir. La vue était belle, pourtant, avec un peu de recul. Il pouvait voir ses lèvres gonflées par leurs baiser. Il pouvait contempler sa peau blanche, laiteuse. Il pouvait se perdre dans ses yeux, bleuté, parsemés de petits éclats lumineux. Dans les orbes si délicats de la Suprême, l’illyrien pouvait déceler la colère, mais plus encore, le désir fiévreux. L’envie qu’il partageait, lui aussi. Celui qui, malgré une distance toute relative imposé par ses soins, le poussait à la toucher. Du bout de ces doigts, il caressait sa cuisse. Il y avait bien ce pantalon de lin, qui séparait leur derme. Mais si le plaisir n’était pas total, il s’agissait néanmoins là d’une promesse. De ce qui pourrait être. De ce qu’il voulait, l’un comme l’autre. Car s’il était patient, s’il parvenait encore à se retenir, l’illyrien savait qu’un mot, et il pourrait la dévorer tout entière. Il voulait gouter chaque parcelle de sa peau, il voulait l’ensevelir sous ces caresses et ses baisers. Il la voulait pour lui, contre lui. A lui.

Les mains posées de part et d’autre de la grande-fae, il l’admira. Chaque geste faisait frissonner l’illyrien. Elle se délesta de sa ceinture de cuir, qu’Asmodaï s’empressa d’envoyer loin d’eux. Elle se libéra ensuite de sa tunique, offrant à son futur mari un spectacle si délicieux qu’il en frémit jusqu’au bout de ces ailes. Il en avait le souffle haché, le combattant, saccadé. Erratique. Comme son esprit. Il devait presque se faire violence pour ne pas lui sauter dessus, pour ne pas l’embrasser, lui mordiller la lèvre et laisser ses mains se balader sur la totalité de son corps.

Ce fût Assya qui se pencha légèrement pour approcher ces lèvres d’Asmodaï, pour venir lui murmurer quelques mots à l’oreille. « Ne t’arrêtes pas. » avait-elle demandé. Ordonné ? Avant de l’embrasser, de mordiller son oreille, et de laisser ces mains se perdre dans la tignasse brune qu’Asmodaï portait avec fierté. Le chef illyrien se laissa faire, frissonnait à chaque fois que les lèvres carmines de sa fiancée vinrent gouter à sa peau. Il soupirait d’aise à chaque fois que ces mains venaient lui caresser la peau, ne lui laissant qu’un sillon brûlant avec lequel il devait composer. « Tu me fais perdre la tête, seulement toi. » affirma-t-il, alors que sa voix était partie dans les graves. Le ton suave, le cœur haletant, il laissa ses mains découvrirent le corps d’Assya. Il les fit glisser sur sa fine et haute silhouette, le long de ses bras, remonta à ses épaules, avant de glisser dans le dos de son amante, de descendre et de s’approcher de ce pantalon encore présent. Il aurait grogné, si elle n’avait pas pris les devant pour s’en libérer.

Tandis qu’Assya l’observait, Asmodaï en fit autant. Il la vit frissonner, et la trouva plus belle encore. Plus belle que lorsqu’elle était en colère. Plus belle que tout ce qu’il était possible de voir, d’imaginer. Elle s’était incrustée sous sa peau dès ces premières paroles, dès ces premiers regards. Elle était intraitable. Elle doutait, de tout le monde. Mais l’Assya blessée et fragile qu’il avait pu entrevoir le soir de leurs fiançailles officieuses n’était pas de la partie. Il n’y avait que la force, brute. Des mains qui retrouvèrent la peau de l’illyrien, des lèvres qui se posèrent sur les siennes avec précipitation, envie. Tant que chose auxquelles l’illyrien aurait volontiers cédé s’il n'y avait pas eu ces paroles. Agaçant. Il sourit. « Agaçant. » répéta-t-il, taquin, mutin, entre deux baisers. Un éclair de fierté passa dans ces cérulées. « Agaçant » Il était fier de lui, satisfait de ces paroles qui dépassaient les lèvres de son amante de manière erratique. « En colère, folle. Méfie-toi, je pourrais m’en trouver flatter. » soupira-t-il, d’une voix suave, velours qui s’écrasa dans le cou de la Suprême avant qu’il ne l’embrasse. « J’ai d’autres façons de te faire perdre la tête … Et plus encore d’être agaçant. » souffla-t-il, en ponctuant ces mots de baiser fiévreux sur la peau de sa fiancée. En y allant doucement, trop doucement. Pour lui, mais surtout pour elle. La lenteur de ses gestes ou de ses caresses ne manquerait pas, du moins l’espérait-il, d’agacer son amante. Amante. Un frisson lui remonta l’échine. Qui aurait pu penser que la mise au point d’une Assya aurait conduit à cela.

L’Illyrien perdit son sourire, mais ce n’était que pour mieux l’embrasser. Ses mains, déjà glissées dans le dos de la Nocturne, agiles et précises, délièrent l’attache de son soutien-gorge. Le tissu s’effondra silencieusement au sol, libérant la poitrine de son amante. Lentement, presque avec une dévotion palpable, il caressa un de ses seins, effleurant la peau du bout des doigts avant d’y poser ses lèvres. Ses baisers, chauds et doux, s’étirèrent avec une lenteur calculée, presque douloureuse pour lui — mais il espérait qu’ils le seraient plus encore pour elle. Il poursuivit, laissant la courbe de sa poitrine pour explorer d’autres territoires. Ses lèvres glissèrent sur la peau offerte, descendaient en une caresse lascive sur le ventre de la Suprême. Il se baissa, son souffle effleurant la peau tandis qu’il se mettait à genoux devant elle. Ses doigts, joueurs, s’attardèrent sur le fin tissu de dentelle qui ornait encore son amante. Après quelques instants, il tira doucement sur la culotte, la laissant rejoindre le soutien-gorge. Il continua ses baisers, s’approchant inexorablement de l’intimité d’Assya. Ses lèvres, mutines, s’interrompirent une fraction de seconde, juste assez pour qu’il relève la tête et plonge son regard dans celui de la Suprême. Ses prunelles cherchaient une réaction, une tension, une réponse à ses gestes. Ses mains qui s’aventurèrent les premières, explorant avec une tendre audace la chaleur de son amante, s’imprégnant des frémissements qui parcouraient son corps. Finalement, dans un silence lourd de promesses, ses lèvres remplacèrent ses doigts. Il goûta à l’essence même de sa future épouse, la titillant du bout de la langue avec une lenteur exquise, savourant chaque frisson, chaque gémissement qu’il parvenait à obtenir.


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    Ce soir nos deux corps se mêlent-- Fiers d'une étreinte parfaite. Et si elle veut la vie
    Moi je lui donne la mienne. Elle a su m'affranchir de mes souvenirs. Nos deux corps se mêlent. Elle cogne dans ma tête.
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