Run boy run | Ares
2 participants
Hybride de l'Aube
Pseudo : ARKHAN
Pronoms irl : [ELLE]
Faceclaim : paola cossentino [AV] lumossolemstuff [GIF] ellaenys [ICONS] ellaenys
Comptes : [HASE] [LUZ] [GALE] [ZOYA] [CAILÀN]
Messages : 588
Aeskells : 4173
Triggers : [RAS] je peux tout lire.
Contents : [TW] expérimentations scientifiques, sévices physiques et psychologiques, mutilations, déviance mentale, violence, meurtres.
Pronom : [ELLE]
Âge : [42 ANS] qu'elle foule la terre vaine, semant cadavres et désolation dans son sillage.
Race : [HYBRIDE] aux oreilles pointues et aux ailes arrachées. stigmates d'un passé torturé qui n'a de cesse de la pourchasser.
Cour : [APATRIDE] aucun seigneur ne mérite sa loyauté, et elle se surprend même à rêver de tous les voir flamber.
Résidence : [ELYSIUM] sa zone de jeu, son terrain de chasse.
Occupation : [DANSEUSE] au sein du cabaret le Soleil de Minuit ; [ASSASSIN] régie par sa folie, ou par les désirs des Sandmen.
Statut social : [VERMINE] qui n'a jamais su où était sa place et qui erre de caniveaux en caniveaux.
Statut civil : [SEULE] trop sauvage pour se laisser dompter. le cœur trop souvent trahi et le corps meurtri par trop de tragédies.
Orientation sexuelle : [PANSEXUELLE] qui ne se l'avoue pas encore vraiment, rechignant bien trop souvent à se laisser aller.
Âme sœur : [ULYSSE] la Mère sait se montrer sarcastique, car il représente exactement tout ce qu'elle abhorre.
Allégeance : [ELLE-MÊME] avant tout. car les trahisons laissent un goût amer qu'il est impossible de faire disparaitre ; [SANDMEN] tant que leurs aspirations convergent avec les siennes.
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Peuple
nous sommes légions
Automne
fidèle à la cour de l'Automne
Chair
magie de l'aube
Sandman
famille pour les exclus
Arc-en-ciel
perso LGBTQ
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
run boy run
tw: Ø | @Ares Kovács | 4 octobre 838
Elle est épuisée. Ses traits sont tirés, tout comme son teint qui est blafard. Elle a l’impression d’avoir des cernes de dix kilomètres sous les yeux, et c’est tout son corps qui se retrouve endolori après cette traque effrénée de ces trois derniers jours. Louve est à bout. Tant physiquement que psychologiquement. La grossesse n’arrange en rien son état, et la laisse d’ailleurs sur les rotules. Il faut qu’elle dorme. Qu’elle lâche prise. Qu’elle se barre. Qu’elle fuit, aussi vite que loin. Qu’elle disparaisse. Au moins pour quelques jours, le temps qu’elle se ressource. Qu’elle quitte cette ambiance électrique d’Elysium pour retrouver le calme de la nature. Son côté paisible, léger, insouciant. Louve veut retrouver la Harde. Se lover dans les bras d’Eris. Et ne plus penser à rien. Parce que ce soir, elle vient d’atteindre une limite. Elle le sait, et elle le sent. Alors, lorsqu’elle retrouve son lit au cabaret, Louve s’effondre. Toute habillée, dans une tenue Aubéenne masculine, et couverte d’un sang qui n’est pas le sien. Elle ferme les yeux, se roule en boule, et s’endort instantanément. D’un sommeil sans rêve. Aussi récupérateur que salvateur.
Quand elle rouvre les yeux, le soleil est en train de redescendre dans le ciel. Elle a dû dormir plus de douze heures, mais c’était ce dont elle avait besoin après ces trois jours aussi éreintants que stressants. Partir à la recherche de la Suprême Ozerov, pour finir par l’extirper des griffes de ses ravisseurs, n’aura pas été de tout repos, bien au contraire. Mais Louve peut à présent sentir ses muscles qui se dénouent, et l’angoisse peu à peu la quitter. Elle a rempli sa part du contrat en faisant ce qu’Ilya Ozerov lui a demandé ; et à présent, ils sont définitivement quittes. Le Seigneur lui a promis qu’il cesserait de la chercher, qu’il la laisserait en paix. Qu’elle serait blanchie et pardonnée –si tant est que cela puisse être réellement le cas– pour la tentative d’assassinat à son encontre deux ans auparavant. Louve est libre. Quand bien même c’était quasiment une certitude avant, à présent c’est acté. Et si ses ennemis restent nombreux autour d’elle, au moins peut-elle avoir la satisfaction de ne plus avoir les ombres des Ozerov dans son dos.
Louve s’est fait couler un bon bain chaud. Pour mieux enlever la crasse, la poussière et le sang accumulés durant ces derniers jours. L’eau, à force, en est devenue trouble, presque opaque. C’est revigoré, presque changée que finalement elle décide de s’en extraire. S’habillant rapidement pour revêtir des vêtements confortables pour voyager. Elle regroupe rapidement ses affaires pour faire un baluchon qu’elle portera jusqu’à rejoindre la Harde, et le pose dans un coin de la chambre. Parce qu’avant de partir, elle a une dernière mission à réaliser. Quelques planques à remuer, juste pour s’assurer qu’Ares va bien et pouvoir partir le cœur léger. Dans sa traque des Témoins pour retrouver Assya, Louve a mis son nez un peu partout à Elysium. Jusqu’à tomber sur cet avis de recherche disséminé dans tous les bas Quartiers. Faisant mention, entre autres, d’un Illyrien aux ailes de la Nuit qui serait en lien avec le chaos au Palais des Mirages lors du Bal des Marées. Ares, qui a su se faire un peu remarquer, et qui est maintenant dans le viseur des autorités locales dont la noblesse réclame des comptes. Elles doivent mener l’enquête, et trouver des coupables. Et vraisemblablement, Ares en ferait un parfait.
Elle ne pensait plus le revoir. Et pourtant, le retrouver sur la Grande Place parmi les émeutiers… Ça lui a fait un petit quelque chose. Le besoin de lui venir en aide se faisant de plus en plus sentir à mesure que les heures passent, ne réussissant plus à faire la sourde oreille en se tenant à l’écart. L’indifférence qu’elle n’arrive plus à revêtir ; faisant qu’elle tamise hors du cabaret pour farfouiller durant plusieurs heures dans les rues animées de la Capitale. La foule se masse, bagages aux bras, comme pour mieux fuir ce climat où le Crépuscule écrase tout. Louve aimerait en faire de même, mais pas avant de s’être assurée qu’Ares s’est tiré lui-aussi. Que pour une fois, il se l’est joué prudent –chose dont elle doute très largement, d’où le fait qu’elle soit à sa recherche pour lui remettre les pendules à l’heure–.
Les anciennes planques des Storm, qu’ils avaient l’habitude de faire à l’époque, s’enchainent. Qu’elle trouve vides, encore et encore. Jusqu’à ce que finalement, un rythme cardiaque attire son attention. Y’a visiblement une âme qui vit dans cette bâtisse à moitié à l’abandon. Louve avance, silencieuse, dague en main juste au cas où. Quand elle sent l’ombre fondre sur elle, elle est prête. Elle pare le mouvement avec une certaine facilité, ne pouvant s’empêcher de sourire de manière éhontée alors qu’elle retourne la situation à son avantage et que sa lame vient se loger au creux de sa gorge. «Tout doux, qu’elle susurre d’une voix faussement mielleuse, ses iris pétillant d’un amusement non dissimulé, C’est pas encore aujourd’hui que l’élève va dépasser le maitre, bien que j’reconnaisse qu’en deux ans tu t’es quand même amélioré. » Elle sème des indices pour qu’il remonte la piste. Et qu’il comprenne qui elle est, sous cette nouvelle identité et ses traits Automnaux. « Je peux te faire confiance...? suggère-t-elle, tout en se reculant assez pour le libérer de son emprise et le laisser respirer, mais tout en gardant une certaine prudence au cas où il se déciderait de revenir à la charge. »
Quand elle rouvre les yeux, le soleil est en train de redescendre dans le ciel. Elle a dû dormir plus de douze heures, mais c’était ce dont elle avait besoin après ces trois jours aussi éreintants que stressants. Partir à la recherche de la Suprême Ozerov, pour finir par l’extirper des griffes de ses ravisseurs, n’aura pas été de tout repos, bien au contraire. Mais Louve peut à présent sentir ses muscles qui se dénouent, et l’angoisse peu à peu la quitter. Elle a rempli sa part du contrat en faisant ce qu’Ilya Ozerov lui a demandé ; et à présent, ils sont définitivement quittes. Le Seigneur lui a promis qu’il cesserait de la chercher, qu’il la laisserait en paix. Qu’elle serait blanchie et pardonnée –si tant est que cela puisse être réellement le cas– pour la tentative d’assassinat à son encontre deux ans auparavant. Louve est libre. Quand bien même c’était quasiment une certitude avant, à présent c’est acté. Et si ses ennemis restent nombreux autour d’elle, au moins peut-elle avoir la satisfaction de ne plus avoir les ombres des Ozerov dans son dos.
Louve s’est fait couler un bon bain chaud. Pour mieux enlever la crasse, la poussière et le sang accumulés durant ces derniers jours. L’eau, à force, en est devenue trouble, presque opaque. C’est revigoré, presque changée que finalement elle décide de s’en extraire. S’habillant rapidement pour revêtir des vêtements confortables pour voyager. Elle regroupe rapidement ses affaires pour faire un baluchon qu’elle portera jusqu’à rejoindre la Harde, et le pose dans un coin de la chambre. Parce qu’avant de partir, elle a une dernière mission à réaliser. Quelques planques à remuer, juste pour s’assurer qu’Ares va bien et pouvoir partir le cœur léger. Dans sa traque des Témoins pour retrouver Assya, Louve a mis son nez un peu partout à Elysium. Jusqu’à tomber sur cet avis de recherche disséminé dans tous les bas Quartiers. Faisant mention, entre autres, d’un Illyrien aux ailes de la Nuit qui serait en lien avec le chaos au Palais des Mirages lors du Bal des Marées. Ares, qui a su se faire un peu remarquer, et qui est maintenant dans le viseur des autorités locales dont la noblesse réclame des comptes. Elles doivent mener l’enquête, et trouver des coupables. Et vraisemblablement, Ares en ferait un parfait.
Elle ne pensait plus le revoir. Et pourtant, le retrouver sur la Grande Place parmi les émeutiers… Ça lui a fait un petit quelque chose. Le besoin de lui venir en aide se faisant de plus en plus sentir à mesure que les heures passent, ne réussissant plus à faire la sourde oreille en se tenant à l’écart. L’indifférence qu’elle n’arrive plus à revêtir ; faisant qu’elle tamise hors du cabaret pour farfouiller durant plusieurs heures dans les rues animées de la Capitale. La foule se masse, bagages aux bras, comme pour mieux fuir ce climat où le Crépuscule écrase tout. Louve aimerait en faire de même, mais pas avant de s’être assurée qu’Ares s’est tiré lui-aussi. Que pour une fois, il se l’est joué prudent –chose dont elle doute très largement, d’où le fait qu’elle soit à sa recherche pour lui remettre les pendules à l’heure–.
Les anciennes planques des Storm, qu’ils avaient l’habitude de faire à l’époque, s’enchainent. Qu’elle trouve vides, encore et encore. Jusqu’à ce que finalement, un rythme cardiaque attire son attention. Y’a visiblement une âme qui vit dans cette bâtisse à moitié à l’abandon. Louve avance, silencieuse, dague en main juste au cas où. Quand elle sent l’ombre fondre sur elle, elle est prête. Elle pare le mouvement avec une certaine facilité, ne pouvant s’empêcher de sourire de manière éhontée alors qu’elle retourne la situation à son avantage et que sa lame vient se loger au creux de sa gorge. «
- résultat des dés:
- (( dé )) Louve voit le coup venir, elle pare, riposte et domine.
Illyrien·ne de la Nuit
Pseudo : Raven
Pronoms irl : Elle
Faceclaim : Benjamin Wadsworth (james & the moon)
Comptes : Esmeraldian (l'Eclair Rouge) - Yseult (la Sirène)
Messages : 45
Aeskells : 697
Triggers : à discuter ensemble !
Contents : Violence, manipulation, sexualité
Pronom : Il, lui
Âge : 27 ANS | Terriblement jeune pour avoir sur le dos un si gros nombre de péchés
Race : ILLYRIEN | profondément fier, aux ailes membraneuses d'un bleu profond
Cour : APATRIDE | si autrefois il a rêvé de trouver sa place entre le Jour et la Nuit, il s'épanouit dans le chaos d'une identité qui se détache de toute Cour
Résidence : VAGABOND | qui suit le cour de l'eau et les étoiles dans le ciel, sait transformer un taudis en palais, trouver du luxe dans les tréfonds du monde
Occupation : VOLEUR | Chapardeur, charmeur et appât préféré des Stormaengir
Statut social : MOINS QUE RIEN | aux allures d'ange déchu, aux goûts de Prince
Statut civil : SEUL | l'attachement comme de nouvelles chaînes qu'il ne souhaite pas s'imposer
Orientation sexuelle : ♂ | Si les femmes sont d'exquises créatures, il ne tombe que pour les HOMMES et leur fierté, leurs lignes et leurs râles
Âme sœur : SANS | S'il est curieux, c'est pour de mauvaises raisons. S'intrigue de savoir comment son corps pourrait se plier à la volonté d'une puissance supérieure qu'il ne respecte pas.
Allégeance : STORMVAENGIR
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Peuple
nous sommes légions
Ombres
magie de la nuit
Stormvaengir
liberté aux ailés
Arc-en-ciel
perso LGBTQ
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
RUN BOY RUN
4 Octobre 838 / OUTFIT
Carnage affolant d’un empire qui s’effondre, le bal, une fois transformé en cauchemar, voit l’illyrien aux ailes bleues détaler. Ares se détourne du chaos sans demander son reste ; après tout, sa mission était de fédérer la foule en colère jusqu’à ce que les barrières tombent, rien de plus.
En réalité, l’ailé se serait certainement bien amusé à plonger dans la bagarre. Il aurait apprécié de les voir fuir plus longtemps, savouré le triomphe de leur panique. Parce que c’est tout ce qu’ils méritent. Du moins il le croyait. Il ne sait plus. Il y a en lui ces farouches convictions, lesquelles se sont retrouvées troublées rien qu’une poignée de minutes. Puisque que c’est un seul au beau milieu de tous, qui lui aura ravi toute cette adrénaline. Qui aura fait vriller ses principes. Alors Ares s’est retiré dans ses ténèbres, profitant de l’agitation pour pouvoir s’évader loin de potentielles représailles.
***
Au premier jour, terré dans sa planque sous les toits d’une maisonnée à l’abandon, dans une sorte de grenier réaménagé, le nocturne dort tout le jour. Il rattrape les heures de sommeil qui lui ont échappé. Le sang et l’horreur des blessés graves de la veille ne l’a pas empêché de pleinement de reposer. Les abominations dont sont capables les gens ne l’affectent plus depuis longtemps. En revanche, ce qui est nouveau, c’est d’être réveillé par une paire d’yeux bleus qui le fixent avec intensité, puis avec une déception exacerbée. Merde ! grogne l’ailé en se redressant, assis dans son lit de fortune : rien d’autre qu’une paillasse à-même le sol. Il se passe une main sur le visage, contrarié que sa cervelle en fasse tout un plat. Le goût amer de la culpabilité dans sa bouche lui donnerait presque envie de vomir. Il se lève et tourne en rond dans sa planque dont il sait ne pas pouvoir sortir. Pas encore. Et ça le tue de ne pas pouvoir s’adonner à son passe-temps pour se vider la tête : Parcourir les toits et la ville en courant, se perchant et s’accrochant sur les rebords pour mieux se réceptionner. Alors à la place, il cherche à contacter son éole pour avoir des consignes, espérant que cette invitation à se faire oublier quelques jours soit enfin levée. Le nocturne n’a pas accès aux nouvelles, et ce n’est que lorsqu’un garde en contrebas, armé d’un porte-voix, annonce la mise en place d’un couvre feu, ordonne aux ailés de cacher leurs appendices, qu’il comprend vraiment dans quel foutoir se trouve la capitale.
Au troisième jour, la créature continue de se terrer, ronge son frein en essayant de voir ce qu’il fera ensuite. Il compte l’argent qu’il a sur lui, trie ses bijoux à contre-coeur, au cas où il devrait en troquer. La nuit, il parvient à se faufiler par la toiture pour entrer par effraction dans la chambre d’une de ses conquêtes, qui doit certainement avoir quitté la ville à l’heure qu’il est. Il se lave, enfin. Il vole une paire de ciseaux et de la nourriture avant de regagner ses quartiers avant le matin. Ares ne doit pas prendre le risque que quiconque l’attrape à fureter à la nuit tombée. Le calme assourdissant de cette capitale confinée, fait manquer un battement à la silhouette dans le noir. C’est étrange comme phénomène, comme si toute la cité retenait son souffle.
Au quatrième jour, les bleus et les contusions écopées de la mêlée vers le Palais s’atténuent. L’illyrien utilise son morceau de miroir cassé pour évaluer les dégâts, avant de souffler sur une mèche brune trop longue. Prenant son courage à deux mains pour tailler sa tignasse bouclée, il est interrompu par des bruits dans la bâtisse. Le nocturne se pare de ténèbres pour surprendre l’intrus, il attend avec prudence avant d’utiliser le trou dans le plancher du grenier pour atterrir en souplesse -et en silence- à l’étage d’en dessous. Il observe la silhouette inconnue qui sinue dans la pièce, assez proche pour que le nocturne empoigne sa dague et l’attaque. Mais tout va très vite, il n’y a que quelques secondes de lutte avant que la demoiselle ne surprenne l’ailé malgré ses ténèbres. Ares ouvre de grands yeux étonnés en relevant le menton quand la dague menace sa pomme d’adam, déglutit même en levant les mains en signe de reddition. La colère qui scintille dans la jaspe rouge s’évanouit pourtant aussitôt alors que les mots et la voix de l’assaillante prennent des accents familiers. Que le nombre d’années indiquée ne laisse pas de place au doute. "Je peux te faire confiance ?" avait-elle aussi dit, ce soir-là.
Masha ?! s’exclame l’illyrien avant même de réaliser qu’il s’est exprimé à voix haute.
Le Kovacs soupire exagérément son soulagement avant de reculer d’un pas. Bordel… Qu’est-ce qui t’as pris de débarquer comme ça, j’ai crû qu’t’étais un squatteur, fait-il avant de l’affubler d’un rictus sarcastique. Bientôt, c’est comme si c’était simplement deux semaines depuis leur dernière conversation. Il faut dire que l’ailé n’est pas vraiment du genre émotif, et même si l’hybride est partie comme une voleuse, ce n’est pas le nocturne qui saurait lui en tenir rigueur. Les gens sont comme ça. Il l’a compris dès l’enfance. Et puis Masha avait eut une bonne raison de s’enfuir. Ares avait toujours espéré qu’elle s’en soit tirée. La vache, ce truc me fait toujours autant flipper, ajoute le brun en désignant son propre visage d’un mouvement vertical de la main. Il l’a déjà vu changer de visage, plusieurs fois, mais le pouvoir aubéen le met toujours aussi peu à l’aise. Mais content de voir que tu t'es pas faite attraper, admet le farouche solitaire. Le charmeur dérobe sa propre dague à la main chapardeuse, l’invite à remonter au grenier, puisque c’est là qu’ils seront le plus à l’abri des yeux et des oreilles. Les fenêtres ont beau être condamnées, l’endroit sûr, le talentueux fantôme qu’est sans doute toujours l’ex-Stormvaengir a peut-être été suivi.
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Runaway Troublemaker
Hybride de l'Aube
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Âge : [42 ANS] qu'elle foule la terre vaine, semant cadavres et désolation dans son sillage.
Race : [HYBRIDE] aux oreilles pointues et aux ailes arrachées. stigmates d'un passé torturé qui n'a de cesse de la pourchasser.
Cour : [APATRIDE] aucun seigneur ne mérite sa loyauté, et elle se surprend même à rêver de tous les voir flamber.
Résidence : [ELYSIUM] sa zone de jeu, son terrain de chasse.
Occupation : [DANSEUSE] au sein du cabaret le Soleil de Minuit ; [ASSASSIN] régie par sa folie, ou par les désirs des Sandmen.
Statut social : [VERMINE] qui n'a jamais su où était sa place et qui erre de caniveaux en caniveaux.
Statut civil : [SEULE] trop sauvage pour se laisser dompter. le cœur trop souvent trahi et le corps meurtri par trop de tragédies.
Orientation sexuelle : [PANSEXUELLE] qui ne se l'avoue pas encore vraiment, rechignant bien trop souvent à se laisser aller.
Âme sœur : [ULYSSE] la Mère sait se montrer sarcastique, car il représente exactement tout ce qu'elle abhorre.
Allégeance : [ELLE-MÊME] avant tout. car les trahisons laissent un goût amer qu'il est impossible de faire disparaitre ; [SANDMEN] tant que leurs aspirations convergent avec les siennes.
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tw: Ø | @Ares Kovács | 4 octobre 838
Il semble surpris de voir avec quelle facilité Louve retourne la situation à son avantage. Mais, si la mercenaire a quelques années d’expérience à son compteur, elle a aussi et surtout la magie de la chair pour la guider –et surtout pour prévenir des attaques surprises–. Aux faits quant à ses capacités et de son avantage non négligeable dans une telle situation, elle se permet donc de sourire et de s’amuser un peu avec lui. Laissant derrière elle toute trace de sérieux, mais gardant cette lame figée contre sa jugulaire juste au cas où. Car les années sont passées, et si Ares garde les mêmes traits de vil garnement que dans son souvenir, le fait est qu’il peut très bien avoir changé. Et s’il l’a aidé à s’enfuir à l’époque, rien ne dit qu’il en serait de même à l’heure d’aujourd’hui. D’autant plus depuis qu’elle sait qu’il est à présent sous les ordres du Lovendal, et qu’aux vues de leur affrontement en juin dernier, elle doute d’avoir laissé une bonne impression. Louve se demande, d’ailleurs, si Edvin en a parlé à ses zéphyrs. S’ils sont au courant que Masha est en vie et qu’elle a une dent contre le nouvel Éole. Dans un sens, elle ne devrait pas tarder à en avoir le cœur net, maintenant qu’elle a un membre des Stormvaengir devant elle. Mais disons que ça la force d’autant plus à la prudence. De savoir qu’à l’époque elle était traquée, et qu’à défaut de s’être complètement faite oublier durant ces deux dernières années, elle n’a pas pu se retenir de revenir et de tenter un coup d’éclat en laissant éclater sa soif de vengeance et de justice.
Masha. Il a fini par comprendre. Par faire le lien. Et devant cet aveu, le sourire de la Louve s’agrandit. Elle profite qu’il se recule d’un pas sous la surprise pour marquer une petite révérence, mimant de tenir les pans d’une robe qu’elle ne possède pas. Avant de reprendre sa position initiale, la dague toujours logée dans la paume de sa main qu’elle concède à ranger dans son étui à sa ceinture. Elle garde le silence quand il avoue avoir pensé qu’elle aurait pu être un squatteur, et le laisse reprendre la parole quand il lui parle de ses dons de métamorphose. «Et encore, tu n’as rien vu… J’me suis améliorée en deux ans. » Parce que Louve n’a pas chômé, et qu’elle a travaillé sans relâche pour accroitre ses capacités qui sont, notons-le, très utiles pour les missions d’infiltration ou encore d’assassinats. Son sourire prend des courbes plus douces, presque attendries quand il lui dit être content qu’elle ne se soit pas faite attraper. « Les cafards sont toujours très difficiles à éliminer, qu’elle souffle d’un air mi-amusé, mi-désabusé. » Parce qu’ils sont faits du même bois : vermines des bas-fonds qui ont la rage de vaincre et qui sont prêts à tout pour survivre, allant jusqu’au dépassement de soi.
Elle le suit pour se hisser jusque dans les plafonds, profitant d’une petite ouverture pour atteindre un grenier qui a été réaménagé aux goûts sommaires de l’Illyrien. S’il y fait sombre pour ses yeux à elle, elle ne doute pas que lui y soit complètement à son aise. Louve met plusieurs minutes pour se faire à la baisse de luminosité et pour s’y accommoder. Et en attendant, la voilà qui reprend la parole, «J’ai assisté à ton petit discours sur la Grande Place de l’autre jour, c’était pas mal du tout. Aveline serait fière de toi. Elle ne peut pas s’empêcher de ressentir une émotion à l’énoncé de leur ancienne Eole et mentor. Par contre tu t’es foutu dans un sacré bordel. En remuant les anciennes planques j’espérais ne pas te trouver, et ainsi me dire que tu t’étais tiré loin d’Elysium… Mais faut croire que j'te connais encore trop bien... Elle pousse un soupir bruyant, théatral et accentué, comme pour mieux montrer son agacement face à la situation qui les dépasse de loin. Qu’est-c’que tu fous encore là, pourquoi t’as pas fui quand les premiers avis de recherche sont tombés ? » Elle incline légèrement la tête pour mieux l’observer, les sourcils froncés et l’attitude contrariée. Ares joue avec le feu, à ainsi rester planqué dans ce grenier. Parce que ce n’est pas une unité détachée qui est à sa recherche, mais bien tout Elysium.
Masha. Il a fini par comprendre. Par faire le lien. Et devant cet aveu, le sourire de la Louve s’agrandit. Elle profite qu’il se recule d’un pas sous la surprise pour marquer une petite révérence, mimant de tenir les pans d’une robe qu’elle ne possède pas. Avant de reprendre sa position initiale, la dague toujours logée dans la paume de sa main qu’elle concède à ranger dans son étui à sa ceinture. Elle garde le silence quand il avoue avoir pensé qu’elle aurait pu être un squatteur, et le laisse reprendre la parole quand il lui parle de ses dons de métamorphose. «
Elle le suit pour se hisser jusque dans les plafonds, profitant d’une petite ouverture pour atteindre un grenier qui a été réaménagé aux goûts sommaires de l’Illyrien. S’il y fait sombre pour ses yeux à elle, elle ne doute pas que lui y soit complètement à son aise. Louve met plusieurs minutes pour se faire à la baisse de luminosité et pour s’y accommoder. Et en attendant, la voilà qui reprend la parole, «
Illyrien·ne de la Nuit
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Âge : 27 ANS | Terriblement jeune pour avoir sur le dos un si gros nombre de péchés
Race : ILLYRIEN | profondément fier, aux ailes membraneuses d'un bleu profond
Cour : APATRIDE | si autrefois il a rêvé de trouver sa place entre le Jour et la Nuit, il s'épanouit dans le chaos d'une identité qui se détache de toute Cour
Résidence : VAGABOND | qui suit le cour de l'eau et les étoiles dans le ciel, sait transformer un taudis en palais, trouver du luxe dans les tréfonds du monde
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Statut social : MOINS QUE RIEN | aux allures d'ange déchu, aux goûts de Prince
Statut civil : SEUL | l'attachement comme de nouvelles chaînes qu'il ne souhaite pas s'imposer
Orientation sexuelle : ♂ | Si les femmes sont d'exquises créatures, il ne tombe que pour les HOMMES et leur fierté, leurs lignes et leurs râles
Âme sœur : SANS | S'il est curieux, c'est pour de mauvaises raisons. S'intrigue de savoir comment son corps pourrait se plier à la volonté d'une puissance supérieure qu'il ne respecte pas.
Allégeance : STORMVAENGIR
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
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RUN BOY RUN
4 Octobre 838 / OUTFIT
Des cafards. Sans doute est-ce ce qu’ils sont : ces parasites auxquels on évite de se frotter, qu’on tente d’éradiquer ou d’ignorer en espérant oublier leur existence. Ils en ont toujours été conscients, et s’ils pensaient peut-être un jour dépasser cette condition, le fait est qu’aujourd'hui c'est un avantage : de pouvoir disparaître quand l’on est personne. De pouvoir tromper la mort, quoi qu’il arrive, parce que l’on est accoutumé à vivre de rien. L’hybride et lui partagent le même rictus désabusé, même si celui d’Ares a un sensible regain d’optimisme, à retrouver cette rare amie dont il ne s’imaginait pas croiser le chemin de nouveau.
Certains diraient qu’Ares n’est rien d’autre qu’un connard. Que c’est pour ça que les gens le fuient; pour cette raison qu’il demeure seul la plupart du temps. Il y en a qui racontent plutôt que c’est sa prétention qui fait que personne ne sait rester dans ses petits papiers : Les autres ne sont pas assez bien pour ça, ou s'ils le sont au début, ils finissent tôt ou tard par s’avérer inutiles. Mais la vérité c’est que s’il y a effectivement un peu de tout ça, l’ailé est surtout seul par crainte. Il ne s’approche qu’assez superficiellement des autres. S’applique à les décevoir avant qu’ils ne le déçoivent lui, et trop profondément. Parce qu’il sait que le monde est plein d’attentes, et le voleur semble éternellement écœuré de les découvrir dans les yeux d’autrui. Ça lui rappelle son père, ça l’oblige à ressentir cette horrible conviction profondément enfouie en lui-même, sous des couches d’arrogance et de jeux : celle qui crie qu’il ne sera jamais assez. Jamais suffisant. Qu’il sera toujours cet adolescent médiocre qui rendait son père colérique, et qui n’a pas suffi à sa mère ensuite. La vie en compagnie des gens finit toujours par s’avérer pénible, quand ils se rendent comptent qu’ils ne peuvent pas vous réparer. L’amitié n’est généralement qu’une farce, puisque compter sur quelqu’un d’autre que soi, finit toujours par se payer. Et l’amour n’existe que lorsque vous correspondez à l’image qui plaît à l’autre.
Mais ces principes ne s’appliquent pas à Masha. Elle incarne toute l’exception confirmant la règle, dans l’univers de l’ailé.
***
[Printemps 836 :]
Il est sorti d'un bar comme à son habitude, le nez cassé, le teint brouillé et la voix en éraillée. Il a trop crié, il a trop rit, s'est trop amusé et désormais il ne sait plus où il est. Un peu perdu et l’air hagard. Il sait qu'il aurait dû tourner à droite la rue d'avant, et commence donc à rebrousser chemin. Mais plus loin dans le carrefour devant lui, il y a un petit groupe qu'il reconnaît immédiatement : un trio de joueurs de cartes qui aiment troquer, marchander, parier, puis se rendre dans des bordels pour dépenser leur butin. C'est un groupe qui a toujours de l'argent plein les poches et des ennemis plein les rues. C’est censé être facile, après tout ce n’est pas la première fois qu’il leur dérobe une bourse d’aeskells ou deux… Ares se sent la main heureuse malgré l'alcool qui réside dans son sang, malgré cette euphorie qui le poussera certainement à commettre une erreur. Il aurait dû savoir, il aurait dû savoir à quel point cette idée était stupide comme nombre d'autres avant. |...]
Désormais qu’il est adossé dans le fond de cette impasse, qu’il se sent plus ses membres, que tout son être est gourd et qu’il se sentirait presque partir. Il a des regrets. Le nocturne sent le sang couler de son arcade, couvrir partiellement sa vision qui se trouble de toute façon. Mais il y a du mouvement, une main tendue dans les ténèbres.
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L’évocation de l’agitation provoquée par ses dires dans la foule, quelques jours plus tôt, sortent Ares de ses souvenirs. Il ricane en haussant les épaules, malgré tout l’égo gonflé par les compliments de celle qui s’installe avec lui dans l’obscurité. J’étais qu’un petit avorton pour Aveline ! se défend-t-il en riant, non pas d’humilité, mais parce que dans les faits, du temps où l’Éole était en vie, l’ailé était un trop jeune Stormvaengir pour être considéré ou mis dans les confidences. Mais appartenir à ce groupe pourtant a énormément compté dans l’existence du nocturne. Le voilà qui sort un sachet de biscuits de sous une latte, qu’il pose entre eux sur cette vieille caisse transformée en table de fortune. L’apatride n’a qu’à se servir si elle en a envie, propose-t-il avant de s’allumer une cigarette, son geste interrompu par la phrase suivante de la brune. Cibiche entre les lèvres, affairé à fouiller sa poche de veste à la recherche de son joli briquet en argent, il s’apprête à répliquer à Masha que les choses finiront bien par se calmer, qu’il ne fuira pas la capitale à cause d’un petit couvre-feu à la con.
Hein ? réplique-t-il en regardant l’aubéenne de naissance à l’air contrarié. Lui la voit clairement, alors il a tendance à oublier que ses traits de petit démon ne se lisent pas bien dans le noir partiel. Pourtant son sourire est retombé, et ce même s’il est encore bien loin de la vérité : Y ont mis des avis de recherches sur les illyriens ? articule-t-il autant que possible avec sa cigarette pincée, qu’il allume enfin. Oh il est bien loin de se douter de la vérité. Et il se lève pour faire quelques pas, la petite fenêtre en œil de bœuf lui permettant d’observer les toits d’Elysium. C’est vraiment des malades, argue Ares malgré le chaos désastreux causé en partie par les Storm. Le rougeoiement éclaire sensiblement les traits du nocturne avant de tourner la tête vers ce fantôme du passé. Tu vas me dire que tu t’es pointé après tout ce temps pour vérifier que je m’étais taillé ? Un éclair bref passe dans ses yeux alors qu’il expire une nouvelle bouffée. La fumée qui caresse son visage un brin contrarié lui donne des airs d’entité déchue.
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Runaway Troublemaker
Hybride de l'Aube
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Âge : [42 ANS] qu'elle foule la terre vaine, semant cadavres et désolation dans son sillage.
Race : [HYBRIDE] aux oreilles pointues et aux ailes arrachées. stigmates d'un passé torturé qui n'a de cesse de la pourchasser.
Cour : [APATRIDE] aucun seigneur ne mérite sa loyauté, et elle se surprend même à rêver de tous les voir flamber.
Résidence : [ELYSIUM] sa zone de jeu, son terrain de chasse.
Occupation : [DANSEUSE] au sein du cabaret le Soleil de Minuit ; [ASSASSIN] régie par sa folie, ou par les désirs des Sandmen.
Statut social : [VERMINE] qui n'a jamais su où était sa place et qui erre de caniveaux en caniveaux.
Statut civil : [SEULE] trop sauvage pour se laisser dompter. le cœur trop souvent trahi et le corps meurtri par trop de tragédies.
Orientation sexuelle : [PANSEXUELLE] qui ne se l'avoue pas encore vraiment, rechignant bien trop souvent à se laisser aller.
Âme sœur : [ULYSSE] la Mère sait se montrer sarcastique, car il représente exactement tout ce qu'elle abhorre.
Allégeance : [ELLE-MÊME] avant tout. car les trahisons laissent un goût amer qu'il est impossible de faire disparaitre ; [SANDMEN] tant que leurs aspirations convergent avec les siennes.
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nous sommes légions
Automne
fidèle à la cour de l'Automne
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magie de l'aube
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famille pour les exclus
Arc-en-ciel
perso LGBTQ
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
run boy run
tw: Ø | @Ares Kovács | 4 octobre 838
Il n’a pas changé. La ramener vers des souvenirs qu’elle s’était évertuée à mettre de côté. Louve ne voulait plus entendre parler des Stormvaengir. Car la simple évocation de ce clan, de cette famille, lui laisse une amertume en bouche dont elle se passerait bien. La sensation d’un échec au creux de la poitrine, et d’un abandon. En fuyant, Louve a laissé Aveline derrière elle. Et connaissant son funeste destin quelques mois plus tard… Autant dire qu’elle ne peut pas s’empêcher de garder une pointe de culpabilité. Car si elles étaient restées ensemble, alors peut-être que les choses auraient été différentes… Ou qu’elles seraient mortes, toutes les deux, dans ces neiges éternelles au fin fond de l’Hiver.
Un petit avorton. Son regard se voile, alors qu’elle revient deux ans en arrière. Avant que tout ne parte en éclats, et que sa vie ne lui échappe entre les doigts.
Printemps 836
Une nuit parmi tant d’autres. Où elle erre, silhouette encapuchonnée qui se fond dans les ombres. Âme carnassière, insatiable, et en proie à ses sombres démons. La rage lui dévore les entrailles, et elle est en quête d’une proie qui pourrait la rassasier pour un temps. Plus les jours passent, et plus ils se rapprochent de Beltane. L’impatience la fait trépigner. Tout comme son âme qui ne cesse de vriller. La bête, tapie en elle, n’en peut plus d’attendre. Et pour calmer ses nerfs, à défaut d’avoir des contrats en ce moment pour les Stormvaengir, et bah c’est en son propre nom qu’elle agit. Pour ses propres idéologies qu’elle rôde. En quête d’un Grand Fae qui malencontreusement pourrait croiser sa route, et avec qui elle pourrait laisser libre court à ses pulsions.
C’est comme dans un état second qu’elle navigue dans les ruelles assombries par la nuit. Obnubilée par cette quête qui n’a jamais de fin. La lame calée dans sa paume présage du pire, bien que dissimulée dans les pans de sa cape. Des cris, finalement, la font ralentir l’allure, et changer de direction. Quand il arrive, il est déjà trop tard. Y’a un jeune Illyrien qui est recroquevillé sur lui-même, ses ailes nocturnes trainant mollement sur le sol mouillé. Il a la gueule en sang, et le cœur encore chamboulé. Masha pourrait passer devant lui et ne pas s’arrêter. Retrouver ces potentiels connards qui ne sont pas bien loin. Les planter, un à un, juste pour le plaisir et se dire que le gamin est vengé. Sans savoir que peut-être c’est lui l’investigateur de tout ça, et le fautif. Mais il lui en faut peut pour agir, alors… ? Masha a une seconde d’hésitation, son regard alternant entre l’Illyrien et le groupe qu’elle entend dans la rue adjacente. Elle marque un pas, puis deux, dans la direction du groupe. Avant, finalement, de se raviser, et de faire marche arrière pour mieux se pencher. Une main tendue, dont il se saisit. Un grognement alors qu’il se redresse avec difficultés. «Mauvaise soirée, hm ? » Elle n’en dira pas plus, préférant l’entrainer jusqu’à sa tanière. Pour mieux le rabibocher, tant au niveau de son arcade qui pisse le sang, qu’au niveau de son palpitant, laissé trop longtemps à l’abandon. Solitude qui résonne en écho à la sienne, et que son âme aura su reconnaitre.
Elle finit par en rire, avec tendresse. «Un avorton qui a bien grandi, à c’que je vois. » Parce qu’il a fini par déployer ses ailes, et par s’envoler. En embrassant ces idéologies qui les poussent, encore et encore, à donner le meilleur –ou le pire ?– d’eux-mêmes avec l’espoir que les choses changent. Quitte à s’en brûler les plumes.
Elle s’assoit sur le petit tabouret qu’il lui désigne d’un geste de la main, l’observant revenir avec un petit paquet de biscuit. Elle n’a pas besoin de les goûter pour savoir qu’ils sont rassis et probablement immangeables, mais qui est-elle pour faire la fine bouche ? Les cafards ne font jamais les difficiles. Jamais. Il en va de leurs survies. Elle reporte son attention vers Ares, alors qu’il se stoppe dans son mouvement pour allumer sa cigarette. Visiblement, il ne semble pas comprendre de quoi elle parle. Pire, ne semble pas sentir dans quelle merde il s’est fourré. Elle le laisse parler, la questionner, interdite. Elle a péniblement réussi à couper un bout de biscuit, qu’elle colle entre ses dents et qui croustille quand elle essaie de le broyer. «Pourquoi pas ? J’peux être sentimentale, par moment. » Lueur presque blessée qui nait dans les tréfonds de ses orbes. La culpabilité ne mettant pas longtemps avant de revenir au galop. Parce qu’elle ne peut pas s’empêcher de se dire qu’elle a abandonné Aveline, certes, mais qu’elle a aussi abandonné Ares. C’était pour le mieux, et ça ils le savent tous les deux, mais ça n’empêche pas ce sentiment de persister. Dans son esprit, et possiblement dans le sien aussi. « J’ai jamais été très loin, qu’elle suggère, avant de casser un nouveau morceau de biscuit et de le fourrer dans sa bouche. À deux quartiers d’ici, pour être exact. » Ça ne l’aidera absolument pas à savoir où elle était exactement, mais il devrait s’en contenter. Au moins pour l’instant. Car ce n’est pas là la priorité.
Elle marque une courte pause, avant d’enchainer. «Quand je vous ai vu, Edvin et toi, sur la Grande Place… Quand j’ai entendu ton petit discours, et que j’ai compris ce que vous espériez faire… Elle cherche ses mots. Semble à deux doigts de dire quelque chose, puis se raviser. Avant, finalement, de reprendre, Je suis surprise de cette prise de risque. Edvin ne semblait pas enclin à la violence, alors de vous voir, avec la fille, œuvrer pour créer le mouvement de foule... Quand on voit le résultat, avec tous les morts… Une part de moi aimerais vous féliciter pour avoir enfin eu les couilles de faire le nécessaire. Mais une autre… Sa main, qui était en train d’essayer de casser un nouveau morceau, se perd pour frapper bruyamment la table. Ça aura le mérite de broyer le biscuit, et peut-être aussi de faire sursauter Ares au passage. Putain mais Ares, qu’est-ce qui t’a pris de te mettre en première ligne ? Le fiasco de la Légion Écarlate t’a pas suffi, ma fuite non plus ? Pourquoi tu t’es autant mis en danger ? C’était l’idée de qui ? D’Edvin ? » Les questions s’enchainent, sans qu’elle ne lui laisse, au final, aucune possibilité pour riposter et pour s’expliquer. « C’est pas les Illyriens qui sont recherchés dans tout Elysium, c’est ta tête à toi, espèce d’idiot. Il leur faut un coupable pour porter le chapeau pour toute cette merde, et c’est toi qu’ils ont choisi. Alors toutes mes félicitations, Ares, tu feras une fabuleuse Aveline des Cendres. » Elle applaudit, l’amertume et la colère déformant autant ses traits que son timbre de voix. Son but n’est pas de le blesser, bien évidemment. Mais Louve est si écœurée par la situation qu’elle n’arrive plus à se contenir pour mettre des gants. « C’est quoi le plan ? Attendre que la milice d’Elysium te retrouve ? Il t’a donné quoi comme directives, Edvin ? » Le ton s'est radouci, parce qu'en dépit de tout, Louve ne cherche qu'une chose : l'aider.
Un petit avorton. Son regard se voile, alors qu’elle revient deux ans en arrière. Avant que tout ne parte en éclats, et que sa vie ne lui échappe entre les doigts.
Une nuit parmi tant d’autres. Où elle erre, silhouette encapuchonnée qui se fond dans les ombres. Âme carnassière, insatiable, et en proie à ses sombres démons. La rage lui dévore les entrailles, et elle est en quête d’une proie qui pourrait la rassasier pour un temps. Plus les jours passent, et plus ils se rapprochent de Beltane. L’impatience la fait trépigner. Tout comme son âme qui ne cesse de vriller. La bête, tapie en elle, n’en peut plus d’attendre. Et pour calmer ses nerfs, à défaut d’avoir des contrats en ce moment pour les Stormvaengir, et bah c’est en son propre nom qu’elle agit. Pour ses propres idéologies qu’elle rôde. En quête d’un Grand Fae qui malencontreusement pourrait croiser sa route, et avec qui elle pourrait laisser libre court à ses pulsions.
C’est comme dans un état second qu’elle navigue dans les ruelles assombries par la nuit. Obnubilée par cette quête qui n’a jamais de fin. La lame calée dans sa paume présage du pire, bien que dissimulée dans les pans de sa cape. Des cris, finalement, la font ralentir l’allure, et changer de direction. Quand il arrive, il est déjà trop tard. Y’a un jeune Illyrien qui est recroquevillé sur lui-même, ses ailes nocturnes trainant mollement sur le sol mouillé. Il a la gueule en sang, et le cœur encore chamboulé. Masha pourrait passer devant lui et ne pas s’arrêter. Retrouver ces potentiels connards qui ne sont pas bien loin. Les planter, un à un, juste pour le plaisir et se dire que le gamin est vengé. Sans savoir que peut-être c’est lui l’investigateur de tout ça, et le fautif. Mais il lui en faut peut pour agir, alors… ? Masha a une seconde d’hésitation, son regard alternant entre l’Illyrien et le groupe qu’elle entend dans la rue adjacente. Elle marque un pas, puis deux, dans la direction du groupe. Avant, finalement, de se raviser, et de faire marche arrière pour mieux se pencher. Une main tendue, dont il se saisit. Un grognement alors qu’il se redresse avec difficultés. «
Elle finit par en rire, avec tendresse. «
Elle s’assoit sur le petit tabouret qu’il lui désigne d’un geste de la main, l’observant revenir avec un petit paquet de biscuit. Elle n’a pas besoin de les goûter pour savoir qu’ils sont rassis et probablement immangeables, mais qui est-elle pour faire la fine bouche ? Les cafards ne font jamais les difficiles. Jamais. Il en va de leurs survies. Elle reporte son attention vers Ares, alors qu’il se stoppe dans son mouvement pour allumer sa cigarette. Visiblement, il ne semble pas comprendre de quoi elle parle. Pire, ne semble pas sentir dans quelle merde il s’est fourré. Elle le laisse parler, la questionner, interdite. Elle a péniblement réussi à couper un bout de biscuit, qu’elle colle entre ses dents et qui croustille quand elle essaie de le broyer. «
Elle marque une courte pause, avant d’enchainer. «