(Commun) Arts Premiers

Mer 20 Nov 2024 - 11:36

Arts Premiers

Le souffle bloqué, Cassandra regarde ce qui se passe autour d'elle, impressionnée par les possibilités infinies qui s'ouvrent devant eux. Jusque là, elle n'avait pas osé prévoir une suite, mais maintenant, elle se rend compte que diverses choix s'offrent à eux même s'ils feront tous toujours le même : aller de l'avant. Ils veulent ce pouvoir et l'obtiendront. Elle même est prête à tout, même si elle n'avait pas imaginé que cela prendrait ce tour. Que cette salle s'illuminerait, qu'ils verraient une ombre divine, qu'ils donneraient leur sens ou perdraient l'accès à leur magie.

C'est peut être ce dernier point qui lui fait le plus peur. Elle a toujours ressenti la présence des autres, sans y réfléchir, ce n'est que lorsqu'elle ne les ressent plus qu'elle comprend ce sur quoi elle se repose. Son lient est coupé. « Non, moi... c'est comme toi, » murmure-t-elle encore sous le choc en indiquant Cailàn de la tête « je ne ressens plus rien. »

Ils n'ont pas le temps pourtant de s'en inquiéter plus, ils doivent continuer, comprendre. Longtemps, Cassandra s'est intéressée aux plantes et à leurs effets, voilà qu'ils sont devant un livre incompréhensible, mais sûrement essentiel. La Fae regarde son frère, celui qui normalement sait tout, mais le voilà en plein doute. Elle s'approche de lui, espérant qu'ils obtiennent plus d'informations. Elle s'est tellement habituée qu'il la surprotège, qu'elle ne se rend même plus compte qu'elle attend qu'il prenne une décision pour elle.

Mais là, il ne sait pas. Elle ne sait pas. Ils n'ont plus qu'à attendre que le sang de Sienna fasse effet. Cassandra se sent tout bonnement inutile, sans magie, sans compétences de combat, sans connaissance extrême des runes magiques.

résumé:

Jeu 21 Nov 2024 - 14:47

Arts Premiers

Sujet Commun Premiers | Fin Octobre 838

Ulysse se sentait inutile. Ni capable de lire les glyphes, ni capable de trouver un moyen d’ouvrir la paroi rocheuse qui les séparaient de ce qu’ils étaient venus chercher. Sans qu’il ne comprenne pourquoi, la montagne se mit à vibrer, à gronder et une lourde partie de la roche s’ouvrit sur un petit couloir sombre et humide. Avant cela, le regard céruléen du trésorier se fixa aux orbes rougeoyantes d’un esprit. S’agissait-il de Luz ? De sa première réincarnation ? Un frisson lui remonta l’échine. Il avait encore moins envie de pénétrer dans ce tombeau, à présent. Encore moins maintenant. Il avait le sentiment que ce spectre était une menace. Latente. Lourde. Terriblement dangereuse. Avaient-ils vraiment envie de s’avancer ?

Il cessa de se poser la question aux paroles du Madsen, qui s’avança, une épée en main, une torche brûlante dans l’autre. Ne s’éloignant pas du groupe, le de Péone s’avança lui aussi, aux aguets. Peu utilisateur de ses pouvoirs, il constata quelque chose lorsqu’une remarque ou deux traversèrent le silence entre eux. Pour s’assurer de la vérité de leur propos, il essaya de se tamiser. Le malaise le gagna tout entier, alors qu’il resta immobile, à l’endroit identique ou il s’était tenu. « Plus rien pour moi non plus. » soupira-t-il. Mais ces pouvoirs n’avaient jamais été d’une grande utilité. Il se tamisait, sans rien faire d’autre. Ce qui était déjà bien pratique, si jamais ils devaient fuir. Chose qui ne semblait être dans les plans de personne.

Un soupire s’échappa de ses lèvres, alors qu’il s’avança plus encore. Il observa d’un œil curieux la salle dans laquelle ils étaient arrivés et s’isola des autres pour fouiller la salle. Il releva la tête, intrigué, à la mention d’un bouquin qui passa de mains en mains, avant d’être finalement décrypté par nulle autre que Siena. Ulysse réprima la jalousie qu’il ressentait à la proximité du Stel et de sa dame et se concentra sur ce qu’il voyait. Il y avait de vieilles caisses poussiéreuses et quelques squelettes. Il lui semblait que l’hivernal avait trouvé la chose la plus intéressante de la salle, laissée à l’abandon depuis de nombreuse année. Il cessa finalement son exploration pour s’approcher des divines, alors que, finalement, la main ensanglantée de Siena se posa sur la paroi de pierre.

Maître du jeu :

La lecture du vieux journal conduit la divine Siena à s’ouvrir la paume de main. Elle offre alors son sang à la roche, maintiens sa main sur la gravure de Luz. Quelques secondes à peine sont suffisante pour qu’une lourde porte de pierre se dessine, et s’ouvre, dans un bruit crissant. De nouveau, l’ambiance s’alourdit, mais ce n’est plus l’humidité et l’air vicié qui vous accueil. C’est une douce chaleur, une lumière virevoltante. Une nouvelle salle se dessine devant vous, plus chaleureuse. Et pour cause, des traits de feu la parcourent de part en part, se croisant et quadrille la zone. Vos pouvoirs ne peuvent plus vous aidez, l’affinité que certains d’entre vous ont avec le feu ne vous servira pas. Vous êtes seuls, face à l’élément brûlant.

Le Stel Wintell inspire, et souffle. Il fait un pas en avant, observe les flammes de manière silencieuse. Il pense trouver un moyen, une cadence. Il n’est pas loin, passe une première barrière, se retrouve contre une paroi, sur laquelle il s’appuie. Dans un mouvement rapide, comme par magie il disparait dans la montagne, sans un bruit. Le Stel n’est plus parmi vous. Et vous êtes tous réuni, face à cette salle aux bruit sourds et au danger véritable. Toutefois, vous voyez une autre porte, au loin. Celle que vous devez atteindre ?

Quelques points:

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Am I in love to stay? -- Take me to the river and wash me down. Won’t you cleanse my soul, and put my feet on the ground

Sam 23 Nov 2024 - 13:53

Arts Premiers

@Culte des Premiers | Fin Octobre 838 | OUTFIT

C'est Gabrielle qui s'approche de sa consoeur divine, une trouvaille dans les mains. Une magnifique dague, à la lame quelque peu émoussée par le temps, au manche serti de rubis dont le reflet brille dans les prunelles de Siena. Cette dernière tend sa main à son amie, en confiance, et se laisse entailler la paume. Peu habituée à ce genre de pratique, l'automnale serre les dents en soufflant sous la plaie brûlante. Le sang divin se répand au creux de sa main, chaud et vif. L'incision est nette et précise. Gabrielle est douée.
Siena appose sa main contre la paroi. Son sang s'immisce et dégouline dans la roche où a été creusée la représentation de Luz. Alors, une porte jusque là indiscernable, apparaît et s'ouvre dans un grondement sourd résonnant dans la caverne. Les compagnons se tournent dans sa direction et s'engagent, tels de petits insectes attirés par la curieuse lumière émanant de la nouvelle pièce du donjon. Siena est curieuse devant les traits enflammés qui barrent leur passage. Elle s'avance, prudente, tend sa main non blessée devant les flammes. Elle est habituée à ne pas subir leur brûlure, alors c'est très déstabilisant pour elle d'en éprouver la chaleur dangereuse à force de s'approcher. Sa main aventureuse vient retrouver celle qui a été entaillée et elles se serrent devant elle. C'est Eros qui ouvre la marche, sous les prunelles inquiètes de sa moitié qui cherche à le retenir. Trop tard. Il passe le premier obstacle avec brio, et au second, disparaît dans le néant. « EROS ! » La voix de la Vanserra résonne dans la salle, surpasse le crachat tonitruant des lance-flammes. Elle veut s'approcher, traverser le feu, mais ça serait se mettre en péril, inutilement. Il y a peut-être une main qui la retient de se jeter à corps perdu, ou alors, c'est simplement sa raison qui reprend le dessus, au dernier instant.

C'est terrifiant. Où est-ce que le Stel a pu disparaître si subitement ? Le coeur de Siena bat à tout rompre, et elle réalise que ce donjon n'est pas aussi accueillant qu'il lui paraissait au premier regard. Les larmes lui sont montées, à l'idée de ce qu'il a bien pu arriver à son amant. Elle se tourne vers le petit groupe, derrière elle. « On doit avancer. On doit le retrouver », scande-t-elle, la voix tremblante. « Soyez tous très prudent. » Elle regrette son accoutrement. Sa robe ne l'aide en rien face à ce dilemme. Siena enjambe la première salve brûlante. Elle qui a toujours vu les flammes comme de fidèles alliées, elle se sent démunie. Le peu de magie qui ne l'a pas encore quitté n'est pas suffisante pour les aider en quoi que ce soit.
Parvenue au point où Eros s'est volatilisé, elle espère le trouver, mais son absence se fait rude. En voulant passer le second obstacle, Siena est déséquilibrée, et son avant bras se noie dans une salve rougeoyante. La morsure du feu est extrêmement douloureuse, elle crie. La disparition d'Eros l'a ébranlée, et elle ne se sent plus capable de rien.

Résumé:

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how does your d i v i n i t y feel ?

Sam 23 Nov 2024 - 21:59

Arts Premiers

@Culte des Premiers | Fin Octobre 838

Il est trop occupé à scruter chaque centimètre de la salle pour réellement suivre ce qui se passe autour de lui avec attention. Il observe, du coin de l’œil, les Divines qui se sont rejointes. Une dague est sortie, et, bientôt, le sang est versé. Ce n’est que quand la Monteserre se retrouve près de la porte pour réaliser le rituel demandé que l’Hivernal se dirige vers elle et le reste du groupe.

Epée toujours en main, il se raidit quand la porte s’ouvre. Sur ses gardes, il échange un regard avec Eros, qu’il sait être un tout aussi bon atout que lui en matière de combat, et le laisse, cette fois, avancer en premier. La chaleur qui l’assaille est saisissante. Et toute aussi oppressante que l’humidité qu’il ressentait auparavant. Le Madsen en vient à regretter d’avoir ressenti le froid, car ses orbes s’arrondissent à la découverte des traits enflammés qui jonchent la salle. Une grimace déforme rapidement ses traits tandis qu’il fait une analyse rapide de la situation. Et le résultat… C’est que ça promet. En même temps… Il fallait être naïf pour penser qu’ils réussiraient à atteindre la tombe de Luz sans éprouver la moindre difficulté…

À l’image des autres, Cailàn retient son souffle en observant Eros qui s’essaie à passer entre les flammes. Sourcils froncés, l’Hivernal analyse chacun de ses mouvements, pour mieux mémoriser son trajet, ses pas, et ainsi l’imiter. Sa mâchoire se contracte, et il s’apprête à faire un pas en avant, quand il remarque avec sidération qu’il a disparu au moment où il a touché un mur. « Mais– » Cailàn aimerait dire que c’est impossible. Mais il se retient et préfère se mordre la langue. Se reprenant rapidement, il se saisit du bras de la Monteserre qui est juste devant elle, au moment où il comprend ce qu’elle a derrière la tête. « C’est trop tard. » Mais il n’est pas sûr qu’elle ait réussi à l’entendre. Son geste, en tout cas, suffit à l’arrêter et à la faire se ressaisir.

Il la laisse ensuite passer devant, et se décide à tenter un autre chemin que celui emprunté par Eros. Il observe, du coin de l’œil, ses comparses qui font de même, et qui avancent prudemment petit à petit. « Gabrielle, attention, sur votre droite ! » Elle est juste à côté de lui, et il a remarqué qu’une flamme venait de s’allumer aussi subitement qu’une autre, devant eux, avait disparu. Le Madsen n’a que quelques secondes pour réagir, et il la pousse sans le moindre ménagement devant lui. Il perd le précieux lapse de temps pour s’en sortir indemne, et grimace devant la morsure de la flamme quand elle entre en contact avec une de ses cuisses. C’est superficiel, fort heureusement. Avec son bras protégé par son armure, il vient taper avec force sur la flamme qui s’est mise à grignoter son pantalon. Une fois éteinte, il se retourne vers Gabrielle, « Tout va bien ? » Il comprend que tout comme lui, elle a aussi été touchée, et peste intérieurement de ne pas avoir réussi à faire en sorte qu’elle soit indemne. « Continuons, avant que d’autres flammes ne réapparaissent. » Ils n’ont pas le temps de se remettre de leurs émotions que déjà ils doivent faire taire la douleur, et avancer.

résumé: