la nuit n'en finit plus (ft. Dante)
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Grand·e Fae de l'Automne
Pseudo : ruination.
Pronoms irl : elle
Faceclaim : Adeline Rudolph (c) quinnorion + signa ; waldosia
Comptes : Eugénie Lefebvre, Fenrys Helvar, Devika Najjar, Velinka Shuksin, Ahn Nari
Messages : 492
Aeskells : 2033
Triggers : maltraitance animale, consommation de drogues dures
Contents : violence, relation toxique, abus de pouvoir, décès
Pronom : elle
Âge : 90 ans, les rides encore loin mais les années commencent à se lire dans ses yeux
Race : Grande Fae avec la particularité d'être divergente, étiquetée à jamais comme une anomalie
Cour : Automne, celle qui l'a adoptée et qu'elle évite dorénavant
Résidence : plus aucune pour l'instant ; en quête d'un nouvel endroit où se poser
Occupation : après onze ans à servir Cesare Monteserre en tant que générale, elle mène dorénavant sa propre quête pour légitimer l'existence des divergents
Statut social : pas de titre, pas de terre, rien pour elle ; membre du peuple qui a excellé dans sa carrière militaire ; mais elle va retrouver ce qui lui appartient
Statut civil : célibataire, y aura jamais rien d'autre pour quelqu'un comme elle ; le rêve s'est évanoui il y a bien longtemps mais y a rien pour empêcher les sentiments
Orientation sexuelle : bisexuelle
Âme sœur : Rizvan Akhtar, à croire qu'elle était vouée pour les vieux grincheux
Allégeance : elle-même et les divergents
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Peuple
nous sommes légions
Automne
fidèle à la cour de l'Automne
Feu
magie de l'automne
Ancien·ne
j'étais là avant le reboot
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Ami·e du peuple
j'ai ramené des membres
Staff
je gère la place
Nuit des étoiles
j'étais en Starfall en 838
la nuit n'en finit plus
Octobre 838 // ft. @Dante Monteserre
La nuit était tombée depuis longtemps sur la Cour de l'Automne mais elle ne trouvait pas le sommeil. Si ce n'était pas nouveau qu'elle n'avait jamais particulièrement dormi longtemps, les nuits se faisaient de plus en plus rare de sommeil mais remplies de pensées ─ pas les plus glorieuses, pas les plus nobles. Quand elle fermait les yeux, elle ne voyait que les flammes et le Crépuscule qui la suppliait d'arrêter, les prêtresses qui réalisaient soudainement qu'elles n'étaient nullement la Mère, qu'elles pouvaient tout autant mourir et connaître la souffrance. Rien ne pouvait les sauver des flammes qu'elle causait et elle s'en délectait. Elle avait bien sûr connaissance de son tempérament qui pouvait s'avérer violent mais ce qui se passait dans sa tête ne s'arrangeait plus depuis longtemps, l'appel des flammes de plus en plus puissant face à ce qu'elle vivait. Rym ne perdait pas pied, pas encore, mais elle sentait que le monde ne s'arrangerait jamais, surtout pas après ce qui s'est passé au bal de fin de régence. Elle avait eu la sensation d'être seule face à l'ennemi et très vite, il y avait eu des dispositifs mis en place pour recenser les divergents, ce qui l'avait convaincue de retourner au seul endroit où elle serait protégée : à l'Automne, auprès de Cesare.
Au moins l'agitation de cette prise de pouvoir l'empêchait de penser à sa relation avec le Suprême, ce qui l'aidait. Elle gardait ses pensées rivées sur ce qui se passait en Evanor, sans pour autant trouver de solution. Après, elle n'était rien, ni personne ; elle ignorait ce que les autres Suprêmes allaient décider, si une rébellion se formerait ou si certains plieraient face à la Prêtresse Mère. En tout cas, elle, elle ne voulait pas vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête durant une année entière, voire plus, parce que rien ne disait que le Crépuscule serait honnête.
C'en était trop. L'ancienne générale sortit de son lit et s'habilla chaudement pour sortir dans l'obscurité, se dirigea vers les écuries pour récupérer son cheval au pelage noir de jais et se mit en selle. Monter à cheval l'avait toujours aidée, et si ça ne lui apporterait aucune réponse, elle pourrait au moins se changer les idées pendant quelques heures. Elle partit au trot avec son fidèle destrier, Inaki et s'enfonça dans les forêts automnales qui grouillaient de la faune et la flore. C'était plaisant de revenir à sa cour ─ parce que quoiqu'elle en dise, c'était toujours sa cour. Elle venait peut-être de l'Aube mais elle était tellement différente d'eux et de leur diplomatie alors qu'ici, avec la force brute et la stratégie militaire, elle se sentait à sa place. Si la majorité de ses souvenirs n'étaient pas très bons, ça ne changeait pas qu'elle en avait ici, dans chaque endroit, alors que chez les aubéens... elle n'éprouvait que de la rancœur, surtout concernant Wanyin. Peut-être que Jin pourrait changer quelque chose à ce sentiment mais sa jumelle ne semblait pas particulièrement porter dans son cœur sa cour.
La divergente lança Inaki au galop pour parcourir les forêts qu'elle connaissait à toute vitesse, profitant de cette sensation de bien-être qui la gagnait. Elle pouvait arrêter de penser pendant un instant, juste profiter du vent dans ses cheveux, la sensation de vitesse et de liberté que monter à cheval lui procuraient. Soudainement, la vie était plus facile. Mais, évidemment, ça n'allait pas se passer sans rencontrer un seul souci... parce qu'elle entendit le galop d'un autre cheval.
Bien sûr, elle pensa que le Crépuscule attendait ce moment où elle était seule pour l'attraper et la ramener dans une de leurs tours, entre leurs mains qui s'occuperaient de son esprit encore une fois. Rym essaya le plus possible de semer la personne mais elle semblait connaître les lieux aussi bien qu'elle, ce qui la rendit perplexe. Ce n'était pas n'importe qui qu'elles avaient envoyé contre elle, alors ? Bien, la violence ça serait au lieu de la fuite. Elle fit ralentir son cheval et sortit l'épée qu'elle avait prit en cas où ─ et parce que le poids de son épée lui manquait vraiment, tout comme combattre avec ─ et elle descendit de son cheval, profita de cette avance de temps pour se cacher derrière le tronc d'un arbre. Les pieds du cheval ennemi ralentirent aussi et bientôt des pas se firent entendre. Respiration calme, idées claires. Lorsque la personne se rapprocha, Rym la saisit par la gorge et la cala contre elle, son épée en menace contre sa gorge.
Sauf que ce n'était pas une prêtresse du Crépuscule, mais elle songea en cet instant que c'était peut-être pire en remarquant que c'était Dante.
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--- But maybe that was
the trick of it: to survive, to dare to stay alive, to forge your own hope when all hope had run out.
Grand·e Fae de l'Automne
Pseudo : Clue
Pronoms irl : il
Faceclaim : Diego Luna - alhazen
Messages : 22
Aeskells : 2
Triggers : //
Contents : //
Pronom : Il
Âge : 87 ans
Race : Grand Fae
Cour : Cour de l'Automne
Résidence : Mercadal
Occupation : Général de la garde du Suprême
Statut social : Noble
Statut civil : Marié, sans amour.
Orientation sexuelle : Bisexuel
Allégeance : Automne/Monteserre
Noble
je suis de l'élite
Automne
fidèle à la cour de l'Automne
Feu
magie de l'automne
Le retour d'une tempète à la cour d'automne, tu le sais, Rym n'est pas un bon présage. Peut-être que la rancoeur, cette impression que tu n'es encore rien parle pour toi. Des années en arrière vous étiez les meilleurs amies, maintenant, tu ne peux que lever les yeux au ciel rien qu'à entendre son nom, alors la savoir de retour, ça t'exaspère plus qu'autre chose. Tu comptes bien la surveiller, autant que tu peux, pour un temps, de loin. Prendre des informations là où tu peux, comme si celle-ci était ton ennemie n°1. Ce n'est pas le cas, mais tu veux juste vérifier qu'elle ne fera rien d'idiot, rien de répréhensible. Elle n'est pas sensé être ton problème, mais tu aimerais bien qu'elle reprenne sa place.
Ta nuit fut courte, un besoin d'air frais, de marcher, de te sentir libre de faire ce que tu souhaites. Une promenade à cheval qui devait se terminer, mais voilà que tu vois la jeune femme sortir de l'écurie, partir. Un son de mécontentement et te voilà qui te met à la suivre, la chasser, tenter de la rattraper. Tu ne sais pas où elle va, mais tu iras aussi. Alors que son cheval est abandonné, tu descends du tien un peu plus loin, avance, main sur le fourreau de ton arme, prêt à sa sortir, mais elle te prend de court, t'attrapes, te menace, mais finalement elle te relâche aussi vite qu'elle t'agace.
"C'est comme ça que tu dis bonjour Rym?" Tu te tournes pour la regarder, plonger ton regard dans le sien. " Je vérifie que tu n'attires pas d'ennuies." Qu'elle ne s'en attire pas, qu'elle n'en attire pas à d'autres non plus. " Qu'est ce que tu fais à partir ainsi en pleine nuit? Si tu ne veux pas te faire suivre, ne fais pas de truc louche." Tu lèves les yeux au ciel, tu sais déjà qu'elle ne va pas être contente de tes mots. Déjà fatigué de son comportement, tu pointes son épée du nez. "Si tu préfères te battre, on peut toujours."
Tu proposes une danse nocturne, si elle le souhaite. Elle n'est plus l'amie que tu as connue, parce que tu ne sers à rien. Tu restes calme face à elle, ton regard qui ne la quitte pas, qui surveille chaque mouvement. Vous ne vous portez pas dans le cœur l'un comme l'autre, tu ne sais même pas ce que tu fais vraiment ici finalement. Un impulsion que tu caches derrière une fausse bonne action.
Ta nuit fut courte, un besoin d'air frais, de marcher, de te sentir libre de faire ce que tu souhaites. Une promenade à cheval qui devait se terminer, mais voilà que tu vois la jeune femme sortir de l'écurie, partir. Un son de mécontentement et te voilà qui te met à la suivre, la chasser, tenter de la rattraper. Tu ne sais pas où elle va, mais tu iras aussi. Alors que son cheval est abandonné, tu descends du tien un peu plus loin, avance, main sur le fourreau de ton arme, prêt à sa sortir, mais elle te prend de court, t'attrapes, te menace, mais finalement elle te relâche aussi vite qu'elle t'agace.
"C'est comme ça que tu dis bonjour Rym?" Tu te tournes pour la regarder, plonger ton regard dans le sien. " Je vérifie que tu n'attires pas d'ennuies." Qu'elle ne s'en attire pas, qu'elle n'en attire pas à d'autres non plus. " Qu'est ce que tu fais à partir ainsi en pleine nuit? Si tu ne veux pas te faire suivre, ne fais pas de truc louche." Tu lèves les yeux au ciel, tu sais déjà qu'elle ne va pas être contente de tes mots. Déjà fatigué de son comportement, tu pointes son épée du nez. "Si tu préfères te battre, on peut toujours."
Tu proposes une danse nocturne, si elle le souhaite. Elle n'est plus l'amie que tu as connue, parce que tu ne sers à rien. Tu restes calme face à elle, ton regard qui ne la quitte pas, qui surveille chaque mouvement. Vous ne vous portez pas dans le cœur l'un comme l'autre, tu ne sais même pas ce que tu fais vraiment ici finalement. Un impulsion que tu caches derrière une fausse bonne action.