Page 2 sur 2 • 1, 2
The last dance // Lazar
:: Les terres d’Evanor :: LA COUR DE LA NUIT :: VELARIS
2 participants
Grand·e Fae de l'Été
Pseudo : Eona
Pronoms irl : Elle/She
Faceclaim : India Amarteifio (Ket-Siyah)
Messages : 294
Aeskells : 3667
Triggers : /
Contents : Vol - Décès - Maladie
Pronom : Elle/She
Âge : °° 51 années °°
Race : °° Grand Fae °°
Cour : °° Summer Court °°
Résidence : °° Navire Familial au large d'Adriata°°
Occupation : °° Commerciale pour sa famille - Rubis de la Guilde Ars longa, Vita brevis.°°
Statut social : °° Fille d'un Comte de l'Été °°
Statut civil : °° Libre comme le vent °°
Orientation sexuelle : °° La beauté est partout °°
Âme sœur : °° Inconnue °°
Noble
je suis de l'élite
Été
fidèle à la cour de l'été
Vent
magie de l'été
Ars longa
au service des arts
Team Lapin
j'écris des rps à gogo
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Bal des Astres
j'étais au dernier bal de 837
The last dance
@Lazar Kozlov — Octobre 838
On n’était pas nos parents.
Putain. La phrase résonnait fort dans ma caboche, accompagnée par l’écho des mots prononcés quelques secondes plus tôt. Le vécu de Lazar me parlait, parce qu’il ressemblait bien trop au mien sur certains points. Le coeur blessé qui se laissait sombrer, ça, je connaissais bien en discernant la silhouette de mon père dans la pénombre de sa cabine. Nos maux étaient presque les mêmes, à croire que la Mère avait réellement décidé de se foutre de nos gueules en nous liant. Apprendre à apprivoiser des sentiments effrayants, à vaincre ses démons, faire disparaître des traumatismes…
Finalement, ce n’était pas si simple l’Imprégnation…
Alors, je soupirai, avant de me poser à ses côtés sur le bord du lit, acquiesçant en regardant dans le vide, un peu comme si ma tête avait décidé de se désolidariser de mon corps. Mais bien vite, mes sourcils se froncèrent, et mon regard accrocha celui du Fae de la Nuit qui était parti dans un récit plutôt… parlant.
Trop parlant.
La Guilde. Il était en train de parler de cette maudite Guilde… Une histoire racontée par son père, farfelue, fantastique, et pourtant…
“Tu es le Rubis n’est-ce pas ?”
*Bordel… de bordel de… m...*
Bloquée. J’étais bloquée, la bouche entrouverte, ne trouvant rien à dire dans l’immédiat hormis un non glissé après un éclat de rire bien niais qui m’aurait trahie directement. Par chance, Lazar n’attendit pas ma réponse, et se lança dans une autre question, tout aussi perturbante mais bien moins violente pour mon esprit éclaté.
“Je n’aurais pas voulu t’connaître avec cette histoire de cible sur ta tête, idiot. Mais dans un contexte où j’allais pas devoir bosser comme une conne après avoir passé un bon moment quoi. “ soupirai-je comme si ma réponse était si évidente avant de me jeter en arrière sur le matelas pour regarder le plafond, résignée, blasée. “Plus pour longtemps… Pour le Rubis… “ chuchotai-je en levant le bras pour contempler la bague qui brillait sur mon annulaire parmi d’autres bijoux. “ Si t’avais été l’Émeraude… Tout aurait été si… différent… ” pensai-je à voix haute tant cette histoire de carte n’aurait jamais eu lieu d’être dans ce cas de figure. “T’as ça… dans l’sang, sinon, tu m’aurais pas casser les noix aussi longtemps pour… bref… “ Personne ne pouvait changer le passé, tout comme les décisions de l’ancien porteur de la pierre aux reflets verts qui avait clairement foutu la Guilde dans la merde avec son choix douteux…
Mais là encore, c’était mon avis, et il n’était absolument pas objectif… Je devais juste la fermer, et éviter clairement de devoir parler de celle dont l’existence était lié au néant.
“Si tu veux j’te refile le rôle, tu vas voir, c’est génial. ” lançai-je finalement avec tant de nonchalance et de sarcasme que j’eus envie de me foutre une droite en pleine figure pour me faire taire.
Parce qu’après tout, je ne savais pas ce qu’il savait sur l’Ars Longa… Sa soeur lui avait-elle tout déballé ? Rien dit ? Fait des aveux en évitant d’expliquer ses actions ? C’était le flou total… Et je n’étais pas sûre de vouloir savoir ce qu’il s’était dit au sein de la maison Kozlov dont j’avais refusé le moindre contact pendant des semaines.
_________________
"La vraie liberté , c’est de pouvoir repousser très loin les limites de sa liberté .”"
Page 2 sur 2 • 1, 2