[INTRIGUE] La Marée Monte

La marée monte

Sujet commun — 30 septembre 838

Avec un sourire satisfait, Aedan observait les divers bancs et tables se remplir autour des larges coupes de mets disposés. Une part notable du tribut de l’Hiver venait d’Isvann, parce qu’il avait très lourdement insisté auprès des conseillers de son père pour relayer la demande, et qu’il avait essayé de le formuler de la manière la plus adéquate possible, c’est-à-dire en insistant sur le gain de renommée pour leur famille, ce qui avait dû être présenté d’une façon encore plus obséquieuse au Seigneur, qui avait obtempéré – peut-être trop occupé à ruminer contre leur Suprême, si l’héritier en croyait les rumeurs qui lui parvenaient depuis les terres du nord. Même s’il les avait quittés, il n’était pas sans relai au sein de ces dernières. Au moins, c’était quelque chose qu’il pouvait faire : améliorer l’ordinaire, mis à mal par les restrictions diverses. Encore renforcées depuis le Bal des Akhtar et ses conséquences. Ironique d’ailleurs, de se dire qu’il était séparé de ceux qui auraient dû être les siens par les mêmes barrières s’appliquant au reste des personnes sur la place. Il aurait pu, pourtant, assister au Bal des Marées. Les officiers nobles avaient évidemment reçu des invitations. Son devoir commandait qu’il décline : tout cela demeurait fort symbolique. Quel lieutenant serait-il, s’il fuyait ses responsabilités ainsi pour se vautrer dans les mondanités ? Alors, il avait travaillé à l’organisation, donnant aussi un coup de main sur son temps libre pour aider à la préparation des spectacles pour les enfants – sans donner son nom de famille, et il se doutait de la surprise de certains qui feraient le lien entre le volontaire joyeux et le lieutenant de milice en uniforme.

Pour le reste, il avait évidemment travaillé sous la supervision du commandant d’Elysium – qui, entre ça et le Bal des Marées, devait avoir beaucoup plus de cheveux blancs qu’en juin – pour sécuriser au mieux les festivités, ainsi qu’avec la plupart de ses collègues. Dont une se trouvait à ses côtés. Comme Aedan, Luz Monteserre avait accepté de rester de faction pour cette soirée. Avec quelques-uns de ses soldats, elle renforçait ses propres troupes. Même si l’Automnale et l’Hivernal étaient notoirement différents de par leurs tempéraments, les deux étaient d’excellents collègues de travail. Preuve en était leur enquête commune récente. Et au fond, en cette soirée de réjouissances, le Madsen était heureux d’avoir une égale à qui parler, de même grade que lui, pour éviter de ne donner que des ordres – aussi bienveillants soient-ils. Il se demanda brièvement si toute la famille de sa comparse était derrière les remparts qui séparaient l’aristocratie du reste de la population. Son frère y était, immanquablement. Après tout, il y avait une chance sur sept que ce dernier devienne Haut-Suprême à la fin de la soirée. Voilà une pensée vertigineuse. Et sa propre famille, à lui ? Il doutait que son père soit présent. Il avait sans doute envoyé son jumeau représenter leur famille – en ignorant le fait qu’il avait déjà un fils à Elysium. Son regard parcourut la foule massée devant lui. Est-ce que … ? Un mouvement à ses côtés l’empêcha de formuler entièrement la phrase dans sa tête, et il s’empressa de chasser tout ce qui avait pu s’y bousculer depuis un peu trop de jours – véritable raison pour laquelle il s’était autant investi dans la préparation des festivités, et qu’il avait passé bien trop d’heures à travailler. Se tournant vers Luz, il tenta de reporter son attention sur les Monteserre dans son esprit, en demandant :

« Si jamais le Palais devient automnal dans quelques heures, dois-je prévoir un cortège pour que tu ailles rendre hommage à ton frère ? »

Le sourire se voulait doux, et pour une fois, l’ombre d’un pétillement se voyait dans les iris sombres de l’Hivernal, au milieu de son visage bien trop sérieux la plupart du temps. En vérité, il n’osait imaginer le poids qui s’abattrait sur celle qui serait le Lieutenant du Haut-Suprême, et sa sœur : une cible de choix à la moindre difficulté, à Elysium.

Les chants résonnaient, ainsi que les piaillements joyeux des enfants. Et cela arracha une expression paisible sur les traits fatigués du Lieutenant, qui ajouta, presque pour lui-même :

« Je reconnais que je préfère être ici plutôt que là-bas. »

Résumé:

la marée monte

tw: Ø | outfit | 30 septembre 838

Et après Sylas, voilà Velinka qui fait son apparition. Sa tenue, et la grâce qui s’en dégage, a tendance à couper le souffle à Louve, qui l’observer de haut en bas avec une certaine stupeur. Non mais qu’elle soit réellement surprise du choix plutôt osé qu’a pu avoir Velinka –car après tout ça lui ressemble très bien– mais… Elle est tout simplement ravissante. Y’a p’têtre un éclat d’envie qui passe fugacement dans les tréfonds de ses orbes, alors qu’elle l’admire en silence. Elle aussi, aimerait s’assumer autant que la demi-ailée. Kora a elle-aussi rejoint la partie, complétant ainsi le petit groupe. Son commentaire quant à la tenue de Vel hérisse un sourire amusé à Louve.

La conversation dérive et prend des formes de paris. Du coin de l’œil, Louve suit les allusions en observant le petit groupe qui s’est formé un peu plus loin, et qui semble s’échauffer. Il y a de fortes chances pour qu’en effet la situation ne dégénère de leur côté. Mais grand bien leur fasse, au moins les Marchands de Sable pourront commenter la scène, tranquillement installés sur la terrasse. « À la vie, clame-t-elle en écho avec les autres, alors que leurs chopes s’entrechoquent avec fracas. » De la mousse éclabousse la table à plusieurs endroits sous la force de toutes les petites brutes qui a été déployée en même temps. Car depuis quand les Marchands de Sable font dans la finesse ? Un léger qui passe la barrière de ses lèvres après qu’elle ait croisé le regard de Kora et qu’elle reçoive le baiser volant qu’elle lui envoie. Si seulement elle savait… Louve porte la bière à ses lèvres, ne manquant pas d’ignorer le regard appuyé que lui porte probablement Suni. Juste une bière, histoire de faire comme les autres ; et aussi d’essayer un tant soit peu de se détendre. Elle hésite, d’ailleurs, à accepter la cigarette que Kora propose, mais devant l’évidence que ce ne serait clairement pas raisonnable, l’hybride se ravise, se contentant de poliment décliner la proposition d’un hochement négatif de la tête.

Et puis une voix familière résonne dans son dos. Assez forte et gorgée d’agressivité. Tous les Marchands de Sable se stoppent, et se raidissent. Louve se redresse en même temps que Suni, glissant des jambes de la Divergente pour mieux se retourner. Eris. Sourcils froncés, la Louve la dévisage, interdite. Elle comprend qu’il y a un passif houleux avec Aslan, que ce dernier se permet de préciser afin que tous puissent comprendre les tenants et les aboutissants de l’histoire. Et le récit qu’il tire… Disons que ça n’étonne pas Louve le moins du monde. « Eris… ? l’interpelle-t-elle. » Parce qu’elle connait l’Illyrienne, et son côté sanguin, pour ne pas dire explosif. Louve l’observe d’un regard sévère, lèvres pincées. Lui signifiant ainsi que ce n’est ni le lieu, ni l’endroit pour se permettre un esclandre. Et encore moins les personnes contre lesquelles s’échauffer.

résumé:

La marée monte

Sujet commun — 30 septembre 838

Les nobles et leur tradition.
Le Bal qui clôture la fin de la saison.

Un événement qui n’intéresse pas Solaris en temps normal, mais cette année, contrairement aux autres, le peuple a décidé d’improviser une sorte de banquet aux portes du beau Palais qui abrite toutes "les têtes importantes" de ce monde.

Alors, l’Hybride, bien trop curieuse, mais aussi, bien décidée à aller faire son tour pour honorer des promesses amicales faites aux clients et autres, le pas discret, les yeux ne cessant d’observer les alentours pour jauger un peu l’ambiance, elle s’avance, les boucles de ses cheveux lâchés rebondissant au rythme de son avancée…

Puis, une gueularde au loin attire son attention. Levant les yeux en ciel en soufflant un « Déjà ? » exaspéré, elle repère du coin de l’œil qu’il s’agit d’une nana bien trop excitée… face à un visage qu’elle connaît… d’une autre époque... même si certains bouts de souvenirs lui manquent encore... « Tiens, tiens… » Étrange coïncidence de le voir ici après tout ce temps…

Les yeux plissés, elle observe, l’ancienne danseuse aux ailes brûlées bien trop commère… Et il ne lui faut pas une éternité pour comprendre que ce type qu’elle a sauvé ce jour-là du côté de l’Automne se retrouve face à la garce sans aucune fierté responsable de son état. Alors elle se pose contre un mur, un peu à l’écart, après avoir réussi à se munir d'une boisson, pour suivre l’éclat au loin… Par chance, une fille à la chevelure de feu décide d’intervenir… puis une autre semble de mêler au groupe en restant au loin...

« Et ça va déjà s’battre… » pense t-elle à voix haute avant de tremper ses lèvres dans son verre.

Décidément, la soirée promet d’être longue mais surtout… violente.

Très violente.

Résumé:

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Laueee

La Marée monte

Sujet commun — 30 septembre 838 | OUTFIT

"The demons you forgot about
In the blind spot sitting in the back
Not making a peep,
Invisible to me ya
Corrupted should don’t know
Got black mold behind the drywall
Wanna care but I don’t
Do Whats right but I won’t
Wanna be found
Lettin loose the inner animal" ♪

Ce n’est jamais au goût d’Ares de cacher ses ailes, mais le bain de foule qu’il se prend alors qu’il sillonne élégamment entre les silhouettes le conforte dans l’idée que c’est mieux ainsi. Sa démarche souple s’efforce d’éviter les nombreux badauds assemblés devant la nourriture qui afflue. L’ailé fourre une meringue dans sa bouche, et en rempli ses poches avant de s’extirper des joyeux lurons qui tentent de ne pas faire comme s'ils crevaient de faim. Si le Nocturne avait snobé tous ces plats à son arrivée, la part la plus ancienne de lui, et la plus vaurienne aussi, s’étaient alliées pour le faire craquer. D’abords parce que certains de ces mets-là lui rappelaient les rares instants simples de son adolescence, et puis à cause de ce passé de gamin des rues qui gardait le ventre creux longtemps avant de pouvoir se sustenter. Au dépend d’une fierté qui lui ronge les veines, en dépit du jugement lourd qu’il portait sur tous ces malheureux se contentant des miettes, Ares en fait de même. Parce qu’aucun d’eux n’est dupe.

De son pas assuré et nonchalant, il quitte le cœur de la fête pour y rejoindre celle qui se tient à l’écart. Si l’ailé est loin de connaître tous les membres de sa guilde, il croit reconnaître là une de ses pairs croisées quelques fois. Plus loin ça s’agite, ça et là la grogne s’élève au-dessus de la cacophonie Elysienne. Pas seulement dans le groupe mixte qui se dispute contre une isolée.
La brune s’en exaspère, ce qui fait rire doucement le Serpent qui se calle à ses côtés : Allons bon, on peut quand-même les laisser un peu s’amuser, non ? Le chaos est une menace sous-jacente partout, à cause de ces Gazettes que l’ailé à négligé de lire, une dyslexie qui préfère cent fois s’en remettre aux lecteurs et racontars pour lui communiquer le contenu de l’article. Ares appuie son épaule pour faire face à Solaris, et lui lève son verre avec un sourire charmeur. Tire pas une tronche pareille allez…~ adresse-t-il d’une voix caressante avant de boire son punch et de lever les yeux vers un Palais qui lui ferait presque perdre son sourire. Un index qu’il relève pour désigner la structure qui leur est fermée. J’sais qu’on est pas du côté où la fête est la plus chic, contrairement à certains, mais au moins y a de l’animation. Et par certains, il parle des Éoles qui leur ont préféré Le Bal des Marées.

Son esprit s’égare en détaillant l’édifice : Un jour, il entrerait dans ce palais. Nouvel objectif qu’il se donne, même si ça veut dire qu’il faudra attendre d’avoir renversé toute cette aristocratie et d’avoir le pied posé sur leurs crânes sertis pour y parvenir. Bref pensée pour la tête blonde qui doit certainement participer à cette mascarade de privilégiés, possibilité qu’il n’avait pas envisagé jusqu’à présent. Puis, avec un haussement d’épaules, il s’adosse à la pierre, une jambe repliée, et il s’enfile une autre meringue.

Résumé:

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Runaway Troublemaker

la marée monte

tw: Ø | outfit | 30 septembre 838

Pour rien au monde, elle n’aurait échangé sa place. Lorgnant vers le Palais des Mirages siégeant au loin, elle ne peut retenir un frisson et une grimace dégoutée. Car il est connu, et reconnu par tous, que Luz abhorre tout ce qui touche aux mondanités. Et elle est bien heureuse, pour cette fois, d’avoir pu s’y soustraire. Elle aime son frère, profondément. Mais en cette soirée particulière, elle préfère être à mille lieux de lui et de ses ambitions dévorantes. Cette soirée est probablement celle que Cesare attend le plus avec impatience ; et celle qui, jusqu’à présent, le laisse toujours aussi agacé et frustré une fois le verdict tombé. Alors oui, elle est très bien là où elle est : à fouler les rues aux côtés de la vermine environnante. Là où, paradoxalement, elle se sent bien plus à sa place.

Accompagnée de son escouade, Luz fond la foule et remonte l’artère principale à la recherche d’Aedan. Ils se sont donnés rendez-vous aux abords de la Grande Place, histoire d’être prêts à réagir au cas où la situation virerait à l’émeute –ce qui, honnêtement, a de fortes probabilités d’arriver aux vues des tensions actuelles–. Dans son armure qu’elle arbore avec fierté, elle laisse son regard trainer sur tous les soulards et autres joyeusetés qui inondent la rue. Entre rire, éclats de voix, musique. On ne peut pas dire que ça manque d’ambiance, ici-bas. Un feulement qui s’échappe d’entre ses lèvres quand soudainement un ivrogne tangue un peu trop dangereusement, venant la percuter. Luz, volcanique et sur ses gardes, ne tarde pas à réagir, poussant l’homme sans ménagement afin qu’il aille s’écraser à quelques pas plus loin. Son regard incendiaire toise les visages qui se sont tournés dans sa direction, les défiants d’avoir la moindre petite remarque à y redire, puis, devant le silence religieux, la Monteserre reprend sa route.

Une fois qu’elle a rejoint Aedan, les deux Lieutenants s’adossent contre un mur, un peu à l’écart. Dans une zone donnant une vue d’ensemble de la Grande Place, mais assez en retrait pour ne pas trop attirer l’attention –quoi qu’avec leurs armures, ça reste tout de même assez compliqué–. Elle espère que leur présence sera assez dissuasive pour éviter de potentiels drames –bien qu’aux vues des éclats de voix mécontents qui résonnent d’une masse de personnes s’étant regroupés pour beugler quant aux injustices croissantes, elle en doute–.

Un léger rire ponctue la remarque du Lieutenant de l’Arc d’Argent, Luz quittant le groupe du regard pour se focaliser sur ce dernier. « Parce que tu crois vraiment qu’on va avoir le temps de se préoccuper du résultat ? Elle arque un sourcil, ne pouvant s’empêcher d’être amusée et presque attendri de… cette forme de naïveté ? Qu’importe celui qui raflera la couronne ce soir, ça va exploser. Regarde tous ces nigauds, là-bas. Ils commencent déjà à s’échauffer. » Elle pointe avec son menton en direction du fameux petit groupe de révoltés, enfin de, finalement, pousser un profond soupir. « Quand bien même ce soit la merde, je n’échangerai ma place avec personne d’autre. Au moins on se rejoint sur ça. » Un petit coup dans les côtes qu’elle lui accorde, le regard pétillant. Aedan et elle ont beaucoup de différences, ça c’est une évidence ; mais ils partagent cette vocation qui les soude bien plus qu’ils n’oseraient l’admettre.

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La marée monte

Sujet commun — 30 septembre 838

Pendant que les nobles ont profité des festivités de la Saison Sociale, d’autres ont souffert en silence. La noblesse se drape dans le faste en ignorant les cris de colère du peuple, prenant des mesures toujours plus dures pour assurer sa sécurité sans penser aux conséquences sur les plus pauvres. Les inspections supplémentaires ajoutées aux portes et dans les ports des villes ralentissent l’entrée des vivres. Les commerces en pâtissent. Une chaîne de conséquences qui fait gronder dans des sphères de plus en plus vastes et de plus en plus basses…

Les bagarres s’intensifient dans les rues de la Capitale. Le faste du festin présenté alors que d’autres subissent le manque de vivres et l’insécurité quotidienne énerve… Les mouvements de foule sont plus violents. Les parents commencent à prendre peur et à rentrer chez eux avec leurs enfants pour s’enfermer à double tour. D’autres, moins conscients des débordements, peut-être enveloppés par les effets de l’alcool, continuent de festoyer…

Note Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaitez. Nous encourageons les membres à ne pas démarrer de rp se déroulant après le 30 septembre, puisque nous préparons un beau bouleversement pour vous.
Une deuxième intervention pnj aura lieu le 15 septembre.

La Marée Monte

C’est le regard de Louve qui l’arrête, ni la rousse ni les paroles de l’homme. Elle tourne son attention vers celle-ci, surprise de la trouver parmi ces inconnus. Sa mâchoire se serre sans grande subtilité. Elle gronde, ce son grave qui vient de son torse, alors qu’elle croise le regard d’Aslan pour mieux se reculer d’un pas. Son expression redevenant neutre, à mesure qu’elle contient la rage derrière son armure. Il y a autre chose qui la force à rentrer les crocs et l’oblige à détourner son attention de celui qui a volé son arme. Des bruits ambiants, une tension. Elle tourne son regard vers la foule, voit des parents ramasser leurs enfants dans leur bras pour s’enfuir dans la sécurité de leur demeure. Ses sens s’agitent et Eris sait ce qui lui reste à faire. Elle se tourne vers Louve, en ignorant tous les autres. « Ne reste pas ici. » Qu’elle lui offre, avant de se détourner pour agripper Nyx par le collet. « On sacre notre camp. » Sa voie ne laisse pas place à la dérobade et sa jumelle semble le comprendre. En moins d’une minute, elles ne sont plus présentes. Disparaissant avec que la situation dégénère.

Spoiler:

Août 838 avec @Nyx Lynch∙ code par alcara

la marée monte

Event | 30 septembre 838

L'observation est quelque peu amusante, cependant, elle prend de l'ampleur lorsque l'hybride voit une tête qu'elle connait la rejoindre pour continuer de contempler le chaos qui nait lentement tout autour d'eux.

Ares Kovács, un membre des Stormvaengirs...

"Oh j'tire pas la tronche... J'connais juste le type qui vient d'se faire embrouiller... Et j'pense que la nana n'est pas la gentille d'l'histoire... Enfin bref !" soupire t-elle avant de se tourner vers Ares qui arrive à lui arracher un petite rire avec sa dernière reflexion. "Ah c'est sûr qu'on est mieux ici qu'au Bal des hypocrites au balais coincé dans le derrière qui s'amusent à faire les plus belles courbettes du monde." Puis, elle rit, Solaris, de joie, de fatigue et d'exaspération.

Même si elle exècre les riches qui vivent dans leur bulle sans se soucier de la plèbe si utile dans leurs vies misérables, elle sait que les murs du Palais abritent certaines âmes qui ont du mérite à ses yeux. Peu, bien sûr, mais elles sont là-bas, et sans comprendre pourquoi... Ça l'inquiéte.

"J'suis sûre qu'on mettrait une meilleure ambiance là dedans... Plus vraies, plus sincères et carrément plus festives, non ? "lance t-elle à celui qui décide de s'enfiler une meringue alors que le ton semble monter d'un cran autour d'eux.

Les sourcils froncés, l'Hybride lève alors un peu la tête, pour essayer d'avoir une vue plus globale des environs, bien denses, bien alcoolisés, qui commencent à s'échauffer...

"Sérieus'ment... Le bordel ? Si tôt ?" déplore t-elle en se recollant au mur, en sachant pas si elle a bien envie de bouger au risque de prendre un mauvais coup. " Ah beh... on est pas sorti du sable."

Surtout qu'elle commence à avoir faim, la boudeuse observatrice, et les bonnes victuailles commencent à voler, lentement mais sûrement, non loin des groupes où ça s'échauffe... Une ambiance de taverne en pleine nuit en décuplé, le tout aux portes d'un Palais si propre, si parfait...

Ah... Il est beau le monde d'Evanor, n'est-ce pas ?

résumé:

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Laueee

la marée monte

30 septembre 838

Edvin ne participait pas à de tels événements, seulement quand il y était obligé. Et c'était malheureusement le cas. Alors que deux des éoles se trouvaient à l'intérieur, l'assassin lui continuait de réfléchir à la stratégie à employer, mettant tous les Zephyr à contribution. Les quelques Zephyr de confiance transmettaient ses ordres, tandis que débutait la fête et qu'il quittait le trou dans lequel il s'était terré pour régler les derniers détails. L'hivernal patibulaire quitta ses Zephyr de confiance qui se dispersèrent à leur tour dans les rues de la capitale. Quant à lui, il prit le chemin de la grande place afin d'aviser de la situation. Si tout se déroulait sans accroc pour l'instant, il savait que cela ne durerait pas. La vie était toujours imprévisible, sans nul doute. Tout vêtu de noir, l'ailé passait inaperçu, marchant d'un pas décidé à travers la foule déjà excitée. Les rues étaient bondées et les esprits s'échauffaient déjà, de quoi promettre une soirée explosive.

Il remarqua aisément les présences de @Aedan Madsen et @Luz Monteserre , postés non loin du palais. Leurs soldats en alerte pour éviter que la situation leur échappe. Cela ne manqua pas de le faire froncer les sourcils, voilà un problème qu'il fallait régler, ou pas. Au vu de leurs forces, cela ne devrait plus l'être. Tel un félin, l'ombre se trouvait un chemin jusqu'à @Solaris Delsarte et @Ares Kovács . Il les apostropha, curieux. "Ils sont là depuis combien de temps ?" Dit-il en désignant du regard les deux lieutenants. Seuls quelques Zephyrs connaissaient l'identité de leurs éoles, il n'y avait qu'une poignée de chanceux. Alors pour les deux, Edvin n'était qu'un collègue parmi tant d'autres, un anonyme, rien de plus. Car bien avant de devenir éole du Cercle Ouest, il avait été un exécutant aussi, des années durant, sa lame avait servi la cause - et continuait de le faire, d'une autre manière cette fois.

résumé:

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winter soldier

Some call our realm a world of shadows, but that makes it sound so unpleasant. The twilight there holds a serene beauty. You have seen it yourself as the sun sets on this world.

La marée monte

Sujet commun | 30 septembre 838 |outfit (sans les armures d'épaules)

La réaction de Louve avait attiré l’attention de la divergente. Elle connaissait cette inconnue qui semblait chercher la bagarre avec Aslan. Elle semblait presque ne pas pouvoir qu’un conflit éclate entre eux et l’ailée. Suni pinça les lèvres mais n’ajouta rien – parce qu’elle n’irait pas s’en prendre à une amie de Louve et qu’Aslan semblait maîtriser la situation. La rouquine se retourna simplement vers la table non sans avoir observée l’ailée s’en aller et disparaitre dans la foule. L’espionne se retint de questionner ses amies, parce que ce n’était peut-être pas la soirée pour des confidences. Ils avaient tous envie de s’amuser et de profiter. Elle-même avait toujours sa conversation avec Yukito qui lui trottait dans la tête. Ses yeux se portèrent à nouveau vers le Palais des Mirages. Suni se demandait si ça allait dans cette salle, s’il n’était pas trop angoissé.

Avec un soupir, la divergente prit une gorgée de sa pinte en écoutant quelques blagues prononcées autour de la table. Jusqu’à ce qu’un bruit de fracas vienne perturber le moment. Ses prunelles émeraudes se tournèrent vivement vers l’origine du bruit. La rouquine remarqua plusieurs parents prendre leurs enfants dans les bras pour s’en aller. Fuir aussi loin que possible le banquet. Les bagarres s’intensifièrent, plusieurs groupes commençaient à se détacher. Fixant toute cette agitation, Suni ne pouvait s’empêcher de porter son regard sur la sécurité. Est-ce que les gardes interviendront ? Une pensée la heurta soudainement. Son frère. Aedan était le lieutenant de l’Arc d’Argent. Est-ce qu’il était présent sur la Grande Place ou est-ce qu’il était en sécurité entre les murs du Palais des Mirages ? Avec son père. Avec Yukito. Toutes ces idées lui donnaient la migraine. Suni alla pour boire dans la chope de sa bière. Pour oublier. Mais son verre se renversa sur son pantalon. Des chaises venaient de voler dans leur direction pour s’écraser au milieu de leur table. La rouquine se leva précipitamment. « Vous allez bien ? » Qu’elle demanda à tout son groupe, soudainement très inquiète. « Mais c’est quoi ce bordel ? » Dit-elle mécaniquement, se demandant s’ils feraient mieux d’aller voir ce qui se passait de plus en plus proche des murailles.

Résumé: