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Le Concordat s'est réuni en juillet pour prendre de grandes décisions. L'avenir d'Evanor se joue lors de cette réunion.
Le dernier jour de la saison sociale est couronné par le Bal des Marées et un soulèvement du peuple sur la Grande Place d'Elysium.
Nous vous conseillons de ne pas lancer de sujet daté d'après le 30 septembre, puisqu'un beau rebondissement vous attend lors de cette dernière soirée.


fear is on the rise — Ehsan

2 participants
Suheila Akhtar
Grand·e Fae du Jour
Suheila Akhtar
Pseudo : passager noir
Pronoms irl : elle
Faceclaim : Pinar Deniz (proserpine)
Comptes : Hestia Kozlov | Circé Valois | Freya Alrönd
Messages : 106
Aeskells : 41
Triggers : (écrire des relations physiques développées inrp)
Contents : violences, vengeance, complots, racisme
fear is on the rise — Ehsan B17ee07d4dd086a91126f2c6725e622ca2f54ba2
Pronom : Elle
Âge : |106 ans | la fontaine de jouvence comme alliée contre le temps
Race : | GRANDE FAE | le sang pur de sa lignée
Cour : | COUR DU JOUR | Supérieur à toutes les autres
Résidence : | ELIORH | domaine des Akhtar au sein du cercle des érudits
Occupation : | INTENDANTE & MILICIENNE | au sein du cercle des érudits.
Statut social : | NOBLE | dont le nom est bafoué par l'incompétence de son frère
Statut civil : | CELIBATAIRE | le mariage réservé à servir ses intérêts
Orientation sexuelle : | BI | le plaisir au service de ses desseins
Âme sœur : | INCONNU | la possibilité d'une descendance puissante n'est pas à négliger
Allégeance : | AKHTAR | le sang avant le sol
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Aesthetic 2 : fear is on the rise — Ehsan 18e7add4ee68c372da193b447137da3c
Aesthetic 3 : fear is on the rise — Ehsan 8ceb25c670d4214249cd87951c3fd072

Carnet de bord
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je suis de l'élite
Jour
fidèle à la cour du jour
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fear is on the rise
flashback avril 837 — @Ehsan Ghafa  


tw : O 

« Non, je ne partirais pas, qu’elle avait déclaré. Les pieds profondément ancrés au sol. Allez le chercher. » Deux paires d’yeux la fixaient comme si elle était de la pire espèce de ces insectes qu’elle pouvait presque sentir remonter le long de ses mollets à cause de son immobilité. Mais Suheila n’allait pas bouger. Elle devait parler à ce Suprême de pacotille, elle devait parler à l’Imposteur de ce qui venait d’arriver. Plus tôt dans la journée, celui-ci avait tenu un discours qui avait ébranlé la cour toute entière. Si déjà la Akhtar n’était pas en accord avec son propre père à l’idée de laisser les illyriens des frontières protéger leur région, elle ne pouvait que s’indigner de la proposition du nouveau suprême. Ou du moins, de ce petit garçon qui tentait de se faire passer pour tel. Comment la Mère avait-elle pu le choisir lui au profit de son frère ? Rizvan manquait certes d’ambition, de détermination et de tout ce qui aurait pu faire de lui un régent décent, mais il était légitime, il avait été élevé pour ce rôle. Il s’agissait de sa possession qu’il s’était éhontément fait voler deux ans plus tôt. Et sans broncher. « Je me fiche que votre Suprême soit indisposé. Le leur. Pas le sien. Jamais. Elle ne pouvait l’accepter. S’il le faut je camperais devant le palais. Mais je ne partirais pas. »

Déterminée, la Akhtar n’avait pas attendu plus de quelques heures avant de se ramener comme une conquérante devant le palais. Son palais. Même si elle avait passé une majorité de son enfance, ou même plutôt de sa vie, au sein du domaine de sa famille situé dans le quartier des érudits, le palais des Sables n’en était pas moins le sien. Celui qui revenait de droit à ses frères et à toute la descendance de Rizvan. Même pour eux, pour ses propres enfants, Rizvan n’avait pas bougé le petit doigt alors qu’il s’agissait de leur héritage qu’on arrachait. Elle était furieuse, et sa rage ne décroissait pas. Rien n’y faisait. Elle avait beau s’armer de patience, d’un espoir mince, petit, ridicule et même dérisoire de voir son adelphe agir, prendre les devants de cette catastrophe et reconquérir ce trône sur lequel le séant du Ghafa s’était posé, il n’en faisait rien. Pire. Il ne l'avait pas laisser se faire lapider par cette foule enflammée. Il aurait dû s’écarter et laisser Ehsan affronter ses responsabilités. Mais non. Bien sûr. Rizvan s’était interposé. Il avait protégé l’imposteur et dispersé une foule dont la haine faisait écho à la sienne. Il n’avait pas su saisir la chance que la Mère lui offrait. Le peuple l’écoutait. Les nobles l’appréciaient, pour la plupart. Les Akhtar étaient respectés et une fois de plus, Rizvan les avaient humiliés. Il avait prit le parti du Ghafa qui, visiblement, ne savait pas du tout ce qu’il faisait.

Une milice illyrienne au cœur de la cité. Rien de surprenant à ce que la foule se soit offusquée. N’avait-elle pas fait partie des premières à s’indigner ? Suheila s’était levée en un bruissement de soie alors que les perles et sequins tintaient contre les fauteuils qu’elle heurtait. Elle avait serré les poings, à la recherche d’une nouvelle vanne. D’une nouvelle blague. Les artificiers n’étaient doués que pour le spectacle, pour la beauté, pour l’art. Ils n’avaient rien à faire à la tête d’une cour. Et enfin, les Diurnes s’en étaient rendu compte. C’aurait pu être une très belle journée, en somme. Une de celles où l’on entamait un nouveau rituel de Suprématie, une journée où tout aurait pu rentrer dans l’ordre. Peut-être était-ce un signe de la Mère ? La créatrice devait s’être rendue compte de son erreur pour ainsi pousser le charlatan à commettre une telle faute. Il ne pouvait en être autrement. Si seulement l’héritier n’était pas aussi affligeant de bêtises. L’une des deux sentinelles, ses zodiaques, comme Ehsan aimait à les appeler, prit enfin la décision de partir alerter son maître. Suheila ne les connaissait pas et elle s’en fichait bien. « Suheila Akhtar » Qu’elle précisa à l’encontre de celui qui s’échappait déjà, une façon comme une autre de s’annoncer. Même si elle osait espérer que ce combattant là n’était pas suffisant ignorant pour ne pas savoir qui elle était.

Depuis combien de temps exactement est-ce qu’elle attendait ? Le soleil s’était timidement retiré à mesure que sa patience s’amenuisait. Elle commençait sérieusement à considérer l’idée de forcer l’entrée du palais. Mais les zodiaques étaient des êtres particulièrement entraînés, et même avec ses années d’armes, Suheila doutait de pouvoir les vaincre. D’autant que si l’un était parti, un autre avait rejoint son binôme pour mieux la surveiller. Ou la cerner. Ou la jauger. Elle aimait assez l’idée qu’ils puissent se méfier. Ils avaient bien raison. Elle n’était pas là pour boire le thé. Elle avait quitté ses habits d’apparat pour enfiler un caftan de soie ocre sous lequel ses poignards se trouvaient, sanglés à ses mollets. Oh, elle n’avait pas l’intention de blesser le Ghafa. Elle ne le pouvait. Assassiner le Suprême du Jour, quand bien même celui-ci était un imposteur, pourrait coûter cher à sa famille. Et c’était pour celle-ci que Suheila agissait. Pour sa famille et pour se venger. Elle ne tenta pas de retenir le sourire carnassier qui se dessinait sur ses lippes alors que la sentinelle envolée revenait déjà. D’un signe de tête discret, elle indiqua aux autre qu’Ehsan la recevrait. La tête haute, elle traversa les couloirs du palais, sa crinière tressée coulait en une natte élaborée le long de ses épaules, et ses cheveux couleur de jais parvenaient presque à se nicher sur son buste, au centre du caftan dont le col s’ouvrait presque jusqu’à son nombril. Elle fut un instant prise de nostalgie à l’idée de transiter entre les murs de ce palais qu’elle adorait.

Elle avait patienté près de deux heures devant les portes du palais, et les zodiaques présents n’avaient pas fait montre d’une discussion particulièrement intéressante. C’est donc plutôt remontée, un état assez banal en somme pour la Akhtar, qu’on l’avait menée jusque dans une petite pièce où le Suprême la recevrait. Elle s’était presque attendue à ce qu’on la fasse de nouveau patienter. S’il ne savait pas faire grand-chose, on ne pouvait retirer à l’imposteur qu’il savait se faire désirer. Pourtant, lorsque la porte s’ouvrit, ce qu’elle y vit lui fit immédiatement esquisser un sourire mauvais. Étendu sur un sofa, les pieds nus et seulement vêtu d’un pantalon, le soit-disant régent faisait peine à voir. Il s’en était presque sorti indemne, seuls quelques égratignures parsemaient son torse, ici et là. Pas de vilaines coupures, pas de maux plus violents que ça. Elle soupira bruyamment en entrant, levant les yeux au ciel devant ce spectacle des plus décevants. Où était passé l’aplomb dont il avait fait preuve quelques heures plus tôt ? « Votre Suprématie, qu’elle lui adressa d’un ton amer sous le regard courroucé de ses escortes. Suheila s’inclina, un geste qu’elle détestait toujours autant exécuter, surtout devant un homme qui ne méritait nullement son respect. Je m’inquiétais de votre état de santé, lança-t-elle sans tenter d’y mettre la moindre once d'honnêteté. Je vous remercie de me recevoir si tard dans la soirée… mais peut-être aurait-il été préférable de m’accueillir un peu plus tôt. Vous ne semblez pas particulièrement débordé. »


 
Ehsan Ghafa
Grand·e Fae du Jour
Ehsan Ghafa
Pseudo : Aeternitas
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Faceclaim : NASSIM LYES * aeroplyne (Gif de @Tearling)
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Contents : Anxiété & trouble alimentaire.
fear is on the rise — Ehsan 9e902946f580f640103d7d452d3dc78cf00f75ef
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Âge : {104 ans et quelques poussières} Et toujours plus que charmant chaque année qui glisse entre ses doigts
Race : {Grand Fae}
Cour : Dans la demeure familiale hantée par beaucoup trop de souvenirs {cours du jour}
Résidence : {Eliorh} Dans la demeure familiale hantée par beaucoup trop de souvenirs
Occupation : À sa plus grande surprise il est {Suprême}
Statut social : {Noble} Issues de la famille Ghafa qui possèdent le titre de Seigneurs du Cercle des Artifices, maîtres de la beauté et des arts
Statut civil : {Célibataire} Bien qu'on le tente de le forcer à prendre une épouse dans les plus brefs délais
Orientation sexuelle : {Bisexuel} Il n'a pas particulièrement de préférence, il a goûté aux deux (a)
Âme sœur : I{Ne sais pas ou elle est}
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FEAR IS ON THE RISE
FLASHBACK AVRIL 837 | @Suheila Akhtar  

Il espérait juste que tout s’arrête.

Ne plus percevoir, ne serait-ce que pour un seul instant, le bruit des murmures qui glissait doucement d’une oreille à l’autre. Il était une déception. Une anomalie qui c’était glissé au pouvoir sans que personne ne puisse expliquer comment il avait réussi cet immense tour de magie. Personne ne savait dire, ne comprenait le coup de chance qui lui était tombé sur la tête, même lui n’arrivait pas à aligner les pièces les unes aux autres. Quelle erreur la mère, cette entité infaillible, avait-elle commis en le désignant lui alors que des mâles comme Rizvan Akhtar était née pour porté le poids écrasant de ce monde? Qu’avait-elle aperçu en son être que nul ne pouvait encore déceler ? Ehsan n’était ni un adepte des jeux de pouvoir, ni un érudit avide de connaissance. Le mâle terminait rarement ses lectures, sur lesquelles il s’endormait régulièrement et cumulait surtout les anecdotes foireuses que les actes de vertus. Mille questions se heurtaient contre son crâne avec une violence presque déchirante, alors qu’il se penchait sur le cumul de sa journée désastreuse.

Imposteur. Imposteur. Imposteur….

Le mot glissait sur sa chair, s’incrustant dans ses os, se diffusant dans ses veines comme l’aurait fait le venin d’un scorpion. Mortel et douloureux. Une vérité crue que le mâle avait refusé de voir en face. Il n’était rien. Ne méritait pas la chance qu’on lui avait accordée. Les diurnes le savaient et n’avaient pourtant pas d’autre choix. Ils étaient coincés avec lui. Le discours avait été un désastre. S’il s’était attendu à ce que son peuple réagit avec une certaine virulence, il n’aurait pu imaginer que ceux-ci se décideraient à lui balancer de véritables pierres. Le choc émotionnel avait été brutal, le percutant avec une tel puissance que le suprême avait senti son estomac se compresser. Une remontée de bile c’était logé dans le fond de sa gorge. Il aurait probablement pu faire les choses autrement, moins brusquement, mais il était trop tard pour revenir en arrière et s’il avait pu le faire… Peut-être n’aurait-il rien changé à sa décision. Demain, à l’aube, il allait remettre les pieds dehors et continuer d’avancer en se sens, pour l’heure…

Il avait l’impression malsaine d’avoir basculé dans un épais mélange dans lequel il n’arrivait plus à reprendre pied. Il s’enfonçait encore et encore, entraîne dans une profondeur abyssale qui ensevelissait ses épaules sous la force écrasante et destructrice de son brouillard mental. Le bourdonnement dans ses oreilles, l’empêchait de se reconnecter au monde qui l’entourait, seul la voix autoritaire du vieux patriarche des Akhtar, qui lui avait servi un long et rude discours pour souligner sa bêtise, se répercutais encore contre les murs de la forteresse. Les mots avaient entaillé sa chair, réveillés les ombres dansantes dans un coin de sa tête. Il ne se souvenait pas qui, mais quelqu’un l’avait poussé à l’intérieur du palais. Ses proches l’avait ballottées dans tous les sens, l’examinant sous toutes les coutures possibles, vérifiant qu’aucunes blessures graves ne soit à déplorer. Il allait bien. Un peu choqué, quelques égratignures, mais il était en pleine forme.

Ehsan avait finalement perdu le compte des piques acides qui lui avait retourné l’estomac. Si les siens l’avaient couvé de leur inquiétude douce et de leur amour, Riz lui avait opté pour la colère sourde qui brûlait dans ses veines. Il avait secoué le fae imprudent qui avait agit plus rapidement que la réflexion n’avait été nécésaire. Il en avait fait qu’à sa tête, inconscient des conséquence de ses actes et le patriarche, c’était retrouver coincé au milieu prisonnier de sa loyauté pour son suprême et la réalité dramatique qui pesait contre leur tête. Il y avait pourtant tant à faire à la cours du jour, tant de questions sans réponse… Le Diurne avait attendu patiemment, le renflement de bile devenait si inconfortable qu’il avait prié la mère de ne pas craquer au milieu des yeux indiscret qui se posais sur lui. Il avait espéré, patienté docilement jusqu’à ce que le male ne disparaissent finalement et que les portes du palais des Sables se ferment officiellement derrière son sillage, laissant le suprême caché, entièrement seul, en sont centre

Le reste était flou. Il avait décompressé a la seule manière qu’il savait le faire. Il s’était caché dans une des pièces les plus étroites et c’était laissé tombé la tête dans une cuve dans laquel le mâle c’était purgé l’estomac comme s’il en vomissait les murmures d’angoisse qui lui pourrissait la tête. Sous le secousse de biles qui glissais hors de ses lèvres, le mâle avait repris doucement pied. Avait chassé le chaos qui l’empêchait de voir clair. Il avait choisi de resté seul, avait pris le temps de se lavé malgré les nausés qui venait et partait, puis c’était laissé choir a demi nu sur un des fauteuil d’un des salons. Il y avait tellement a pensé. Tellement à faire, tellement à voir…Ehsan c’était perdu dans la contemplation du plafond quand l’agitation le tira de sa rêverie. Il avait pourtant spécifié qu’il ne voulait voir personne. Il n’était ni en états, ni présentable… Le nom le frappa comme une pelle aurait pu le faire. Suheila Akhtar. Elle était probablement la dernière qu’il attendait de voir apparaître sous ses yeux. Pourtant, voilà qu’elle tambourinait a la porte d’un palais dans lequel elle avait grandi. L’ironie était à son comble. Une nouvelle contraction, lui arracha une grimace alors qu’il constatait le désespoir de son zodiaque désemparé par la volonté d’acier de la sorcière qui demandait audience. «Laisse-la entrée.»

Encore une décision pourris, mais tant qu’a les cumulés… Ehsan inspira, roulant des yeux dans le vide avant de retrouver le point qu’il fixait, alors que sa tête cherchait activement des solutions dans tout ce qu’on lui avait dit dans les dernières semaines… Les pas qui venaient en lui, ne le firent pas broncher seule la voix claire de la fae, lui arracha un frisson d’effroi, alors que sa présence apparaissait dans la pièce.  

«Je m’inquiétais de votre état de santé, Je vous remercie de me recevoir si tard dans la soirée… mais peut-être aurait-il été préférable de m’accueillir un peu plus tôt. Vous ne semblez pas particulièrement déborder. »

La bouche du suprême s’arqua dans un sourire sans joie alors que le fae se redressait dans une position assise. La situation était inconvenante, il n’était pas en état de recevoir, mais il savait bien que si l’insupportable princesse de la famille Akhtar ce n’était certainement pas pour boire une tasse de thé avec lui comme s’il était ami. Elle avait certainement quelque chose d’urgent à lui dire… ou comme son frère de la hargne à lui cracher. Son frère avait pris un grand risque, peut-être s’inquiétait-elle pour lui ? Dans tout les cas il acceptait de se prendre les foudres de la fleurs sauvage qui brillait sous ses yeux.

«Je vous remercie pour votre considération exceptionnelle » souffla-t-il aussi faussement qu’elle avant de reprendre, observant d’un regard calme une des domestique de l’endroit déposé devant eux deux tasses fumantes de café «Veuillez excusé mon manque de préparation pour vous recevoir mademoiselle Akhtar, je n’ai pas particulièrement le temps de préparer quelque chose de décents» Le mâle récupéra sa tasse qu’il porta à sa bouche, s’arrêtant juste avant qu’elle ne puisse toucher ses lèvres. «Êtes-vous venu me partager une urgence?»
Suheila Akhtar
Grand·e Fae du Jour
Suheila Akhtar
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fear is on the rise — Ehsan B17ee07d4dd086a91126f2c6725e622ca2f54ba2
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Résidence : | ELIORH | domaine des Akhtar au sein du cercle des érudits
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fear is on the rise
flashback avril 837 — @Ehsan Ghafa  


tw : O 

Le gouffre qui les séparait était immense. L’imposteur ne dégageait nul prestance, nulle présence. Il n’était qu’un petit bouffon incapable d’amuser un quelconque roi. L’amuseur avait cessé d’ébahir la galerie lorsqu’il avait volé ce qui revenait de droit à la famille Akhtar. Lorsqu’il l’avait fait avec le soutien de La Mère qui s’était fourvoyée. Suheila aurait pu se détourner de la foi, à cet instant, tant la décision de la créatrice lui paraissait étrange. Elle n’était pas très portée sur la religion, peu pieuse et beaucoup plus dans l’action. Dans la violence. Son moyen d’extérioriser un trop plein d’émotion, de frustration, qui n’avait aucunement leur place au sein de l’estimée famille du Jour. Si elle n’était pas aussi érudit que son frère, elle n’en était pas moins cultivée. Loin d’être bête, plutôt finaude avec un fil de pensée bien travaillé. C’aurait été une erreur de penser que la fae s’était présentée au Palais des Sables avec comme seule intention de dire ce qu’elle avait sur le cœur. Foutu pacte. Celui-ci l’empêchait de mener à bien ses desseins. Tout le monde la remercierait pourtant si elle y parvenait. Éliminer le Suprême du Jour, déclencher un nouveau rituel et replacer Rizvan là où il se devait d’être. Là où on l’avait toujours attendu. Mais elle ne pouvait pas et le moment était mal choisi pour s’en lamenter, même si la colère grondait dans tout son être alors qu’elle devait faire face à sa propre impuissance. Le peuple du Jour était le sien. Elle n’était pas destinée à régner, pas même à devenir Dame de leur domaine. Mais les diurnes et elle ne formaient qu’une même famille, même si la disparité des rangs se faisait de plus en plus ressentir ces derniers temps, elle s’était trouvée comme vocation de les sauver. De les protéger. Et jusqu’ici, tout ce qu’elle faisait : c’était échouer.

A l’image de son régent, finalement. Parce qu’il était pathétique. Elle s’était attendue à ce qu’il lui réponde d’un ton doux, mielleux, il n’était pas solide, il n’avait pas les épaules pour son rôle. Pour son titre. Le seul mot qui lui venait à l’esprit lorsqu’elle observait ce supposé Suprême, c’était mou. Un liquide, quelque chose qu’on pouvait simplement balayer, dégager. Il n’était rien, il possédait tout et ne savait pas s’en servir. A croire que les Ghafa avaient oubliés de lui greffer un minimum de jugeote, ou juste d’éducation. Elle savait, Suheila, déjà à ce moment là, la réputation que se traînait le Ghafa. Coureur de jupon et vagabond, il n’avait rien de ce qui faisait briller les diurnes. Rien. Pire, il leur faisant honte. Il faisait honte à la Akhtar qui se dressait, suante et pourtant implacable, dans cette petite pièce dans laquelle il l’avait accueillie. Le thé leur fut apporté, et Suheila posa un regard impétueux et souffrant d’aucun rejet sur la pauvre domestique qui s’y était attelée. Sans même prononcer un mot, elle la sommait de déguerpir, elle n’avait pas besoin d’un public. Elle n’avait pas besoin que sa visite s’ébruite plus qu’elle ne l’avait déjà fait. Mais il fallait avouer que les Akhtar était presque inatteignables tant ils étaient réputés, et, dans la grande majorité, appréciés. Alors elle n’avait pas douté bien longtemps avant de se présenter telle une conquérante dans le palais qui n’était pas, qui n’était plus, le sien. La diurne attendit avec une impatience visible que le Suprême soit assit avant de faire de même, comme le voulant l’étiquette. Même si lui ne respectait nullement celle-ci. A vrai dire, il ne respectait pas grand-chose, l’imposteur.

Son port de tête altier et son attitude droite, confiante tranchait visiblement avec la caricature qui lui faisait face. Il osait prétendre ne pas avoir le temps ? En tant que Suprême, même le temps devait lui répondre. Il n’aurait jamais dû s’excuser, même si ses mots étaient teintés d’un sarcasme qui n’échappa nullement à Suheila. « Vous êtes évidemment tout pardonné votre Suprématie, siffla-t-elle doucement en portant la tasse de thé à ses lèvres. Humant les arômes de ces feuilles noires et détrempées. Il y avait quelque chose de fumé, dans le breuvage, une légère odeur de terre aride et de soleil ravageur, un brin d’épice, un brin d’agrume. La boisson était de bonne facture, au moins maîtrisait-il l’art d’accueillir quelqu’un ou en tout cas… de lui offrir à boire. C’est qu’elle venait tout de même de passer plusieurs heures sous le soleil couchant, mais tout de même harassant. Elle n’aurait pas été contre un verre de liqueur, ou simplement de l’eau, tiède, froide, peu importe. Il n’aurait même pas fait un bon domestique, ce Suprême de pacotille. Effectivement, je viens m’entretenir avec vous d’une affaire des plus urgente. Mais j’imagine que celle-ci vous a déjà été soufflée, du moins, j’ose l’espérer. »

Goûtant d’une gorgée presque timide, particulièrement distinguée, le contenu de sa tasse, elle laissa son visage se voiler d’une expression de ravissement avant de reposer la sous-coupe sur la table qui les séparaient. Peut-être pourrait-elle le charmer, après tout. Elle n’était pas particulièrement ouverte à cette idée, mais il fallait parfois user de moyen médiocre pour parvenir à de grandes fins. « Vous, glissa-t-elle simplement, comme une évidence. Presque comme une sentence. Elle ne l’avait pas quitté des yeux, détaillant ses muscles saillants, les quelques ecchymoses qui parsemaient son torse, ses traits tirés, la teinte blafarde de sa peau. Il puait la maladie. Le pouilleux. Oh, elle espérait bien qu’il s’en rende malade. Qu’il se rende compte que le rôle avec lequel il jouait n’était pas le sien. Elle espérait aussi que Rizvan n’avait pas été trop tendre avec l’imposteur, comme il l’avait fait quelques heures auparavant en le protégeant de la caillasse qu’il méritait. Son aîné n’était peut-être pas particulièrement porté sur la violence, mais il savait user de ses mots pour blesser. Pour détruire. Ils étaient similaires sur ce point. Suheila s’arma d’un nouveau sourire, froid et moqueur, levant d’autant plus le visage pour surplomber le fae tassé qui lui faisait face. Vous êtes un problème que la Cour du Jour doit absolument régler. Vous devez abdiquer, Ehsan. »

 
Ehsan Ghafa
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Ehsan Ghafa
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FEAR IS ON THE RISE
FLASHBACK AVRIL 837 | @Suheila Akhtar  

Dire que certains avaient cru qu’il était amoureux d’elle.
Il avait toujours su, du plus loin qu’il s’en souvenait, que les Akhtar et les Ghafa ne s’entendait pas. La tension palpable des deux familles et leur façon quotidienne de se tiré les poux comme s’ils ne pouvaient se voir en peinture, l’avait toujours profondément intrigué. Il ne comprenait pas cette passion andante pour la guerre et la haine. La discorde n’était pas vraiment un champ d’intérêts, chez le mâle, a la seule exception que celle-ci s’accompagne de thé et de biscuit. Sa première rencontre avec la femelle qui prenait place devant lui, remontait désormais a une époque si lointaine qu’il avait l’impression de ne plus reconnaître le fae qui s’était présenté à elle ce jour-là.

Intrigué, il était venu a elle tout en douceur et lumière, espérant idiotement arrivé à faire rire cette femelle fière, qui se tenait tel une reine parmi les convient de la soirée mondaine. Il avait tenté, tourné autour d’elle en espérant obtenir quelque chose, une ombre de sourire, mais Suheila Akhtar était resté de marbre face à ses pitreries. Il aurait du comprendre la toute première fois, mais il s’était entêté encore et encore. Au point que ses frères, tel une bonne fratrie s'étaient amusés de le voir perdre pied face à la souveraine sans couronne. Pendant des années, la rumeur avait couru dans la maison que le fae en pinçait pour la belle, sans savoir que le regard de celui-ci, c’était posé sur un tout autre Akhtar. Quelque part dans sa démarche, Ehsan avait espéré que s’apaise les tensions entre leur famille respective. Il avait cru qu’en faisant un pas, que le reste suivrait.

« Vous êtes évidemment tout pardonné votre suprématie,  effectivement, je viens m’entretenir avec vous d’une affaire des plus urgente. Mais j’imagine que celle-ci vous a déjà été soufflée, du moins, j’ose l’espérer. »

Aujourd’hui, posé face à la silhouette impressionnante de la princesse des Akhtar, le mâle réalisait à quel point il s’était trompé sur toute la ligne.  Suheila Akthar n’avait de doux,  que le joli minois d’une beauté renversante qu’elle avait sans aucun doute retiré de son impressionnant pedigree. Bien caché sous la surface lisse et charismatique de la diurne, il n’avait pas de mal a imaginé que la fae était à l’image des créatures à sang-froid qui peuplait le désert de sable d’or qui recouvrait une bonne partie de son territoire. Elle était impressionnante, presqu’autant que l’était ses mots qui tel des dagues, frôlaient sa peau prête à le poignarder au moindre faux pas. Le mâle inspira silencieusement, la dernière chose dont il avait besoin était de se battre verbalement avec la petite sœur de Rizvan. De quelle histoire urgente lui parlait-elle ? Personne ne lui avait transmis quoi que ce soit. S'était-il passé quelque chose ? L’inquiétude se crispa dans son ventre alors que son estomac se tordait sur lui-même. La vague anxieuse qui le gagnait était forte, presque autant que la culpabilité qu’il tentait de faire taire dans le fond de ses pensées. Il ne pouvait laisser la vague d’émotions le gagné. Le mâle inspira doucement, puis reporta son regard sur la fae alors qu’il chassait d’une main toute les angoisses qu’elle venait de faire naître en lui. Tout était sous contrôle.  Son front se plissa alors qu’il l’observait, cette fois avec attention, prenant la tasse qui lui était destiné et la glissa finalement sur ses lèvres. Si elle continuait ainsi, il aurait probablement besoin de quelque chose de plus fort.

« Vous, Vous êtes un problème que la Cour du Jour doit absolument régler. Vous devez abdiquer, Ehsan. »

Le choc se déversa dans ses veines comme l’aurait fait une vague de glace. Un instant, il cessa presque de respirer. Ses muscles se contractèrent alors que son regard restait pourtant bien ancré sur elle. Elle était d’une franchise déconcertante. Qualité dont le mâle se serait pourtant bien passé en l’instant. Le suprême arqua un sourcil, reposant la tasse fumante contre la table, alors que l’agacement et la colère prenait racine dans le creux de son ventre. Il s’en voulait suffisamment à lui seul, qui était-elle pour venir selon son désir personnel pour lui balancer pareille idiotie ? Se redressant finalement, plus droit qu’il avait l’habitude de le faire, reprenant toute la contenance dont il savait faire preuve, il la dévisagea comme si elle était une créature fascinante. «Suheila Akthar»siffla-t-il d’une voix sourde très légèrement rauque «J’ignorait que vous étiez devenu ministre durant la nuit.» puis doucement, il posa ses mains sur la tasse portant celle ci a ses lèvre avant de reprendre d’un ton d’une douceur frôlant le miel «Ah non, c’est vrai. Votre neveu rempli déjà parfaitement cette fonction…» tapant du bout des doigts contre sa tasse, le male arqua un sourcil comme s’il était intrigué «Êtes-vous donc passé conseillère sans que je ne sois au courant …?» Il inclina la tête alors que la froideur sourde du mâle glissais entre eux. Qui était-elle pour sortir de nul part et venir lui faire la morale ? Il comprenait son agacement, pouvait même l’accepter. Il allait vivre avec ses erreurs et les assumés. Il avait tellement à faire et peu d’expérience, mais doucement, il s’entourait de gens compétent. La force du nombre pouvait faire des miracles, disait-on… Combien de temps était-elle restée dehors d’ailleurs ? Avait-elle seulement mangé ?  

«Nyhram» demanda le suprême alors que la petite dame ouvrait la porte pour venir à eux « Pourrais-tu nous faire préparés à manger ? Merci» Puis, il se redressa allant jusqu’à une armoire dont il tira deux verres de cristal et une bouteille d’alcool «Souhaitez-vous quelque chose de plus fort mademoiselle Akhtar ?»  Puis il glissa le tout sur le bord de la table avec l’impression que la soirée serait de toute évidence très longue. «Dois-je faire envoyer une missive à votre frère pour lui suggérer de ne pas s’inquiéter de votre disparition ?»

_________________
You have no idea how important timing is until you meet someone who's perfect for you but you can't be together because of external force wich are out of your control...
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Suheila Akhtar
Grand·e Fae du Jour
Suheila Akhtar
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Faceclaim : Pinar Deniz (proserpine)
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Pronom : Elle
Âge : |106 ans | la fontaine de jouvence comme alliée contre le temps
Race : | GRANDE FAE | le sang pur de sa lignée
Cour : | COUR DU JOUR | Supérieur à toutes les autres
Résidence : | ELIORH | domaine des Akhtar au sein du cercle des érudits
Occupation : | INTENDANTE & MILICIENNE | au sein du cercle des érudits.
Statut social : | NOBLE | dont le nom est bafoué par l'incompétence de son frère
Statut civil : | CELIBATAIRE | le mariage réservé à servir ses intérêts
Orientation sexuelle : | BI | le plaisir au service de ses desseins
Âme sœur : | INCONNU | la possibilité d'une descendance puissante n'est pas à négliger
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flashback avril 837 — @Ehsan Ghafa  


tw : O 

Suheila sirotait son thé, un sourire mauvais affiché sur ses lèvres. Elle se délectait de toutes les émotions qui passaient sur le visage du Suprême. Toutes ces petites crispations, tous ces petits tics qu’il ne savait réfréner, ou même contrôler. Il n’en avait probablement même pas conscience. Il était lisible. L’âge aurait dû jouer en sa faveur, à plus d’une centaine d’année, l’on était censé savoir comment se comporter, comment se cacher. Oh, la Akhtar dégustait avec délice toutes ces petites choses qu’Ehsan laissait échapper. Bien sûr, bonne observatrice qu’elle était, elle ne pouvait décemment en rater la moindre miette. Le moindre instant. Qu’il était simplet, s’en était presque désolant. Elle était parvenue à piquer son intérêt d’une simple phrase balancée, d’une simple excuse qu’il lui avait offert sur un plateau doré : une urgence qu’il fallait absolument discuter. La grande fae n’avait pas prévu de discours particulier, elle comptait bien lui livrer ses pensées sans y mettre la moindre forme ni le moindre respect. Elle n’en avait aucun pour l’Imposteur. Pas plus qu’elle n’en avait eut le jour de son couronnement. Ce jour où elle s’était inclinée bas devant lui, un geste qui lui avait donné la nausée tant elle l’avait trouvé vulgaire. Puis ces quelques mots qu’elle lui avait adressés, tout bas, pour qu’ils soient les seuls à pouvoir les entendre. Des félicitations données, accentuées d’un surnom qu’elle n’avait eut de cesse de lui lancer : gamin. Parce qu’après tout, c’est exactement ce qu’il était.

Un enfant avec un pantalon trop grand, une veste bien trop lourde et une couronne en papier. Un bambin qui se croyait puissant, important, un gosse, ni plus ni moins. Il n’était rien. Et cela avait autant avoir avec son appartenance à la famille Ghafa que simplement avec l’être qu’il était réellement. Coureur de jupon, amuseur, souriant… doux. Fragile. Un insecte dont elle avait tenté de se débarrasser des années durant. Une bestiole qui s’était acharnée à la harcelée, à tenter de lui arracher un sourire, un rire, un regard. Il avait cherché son attention pendant tellement de temps que ç’en était risible. Ehsan était une épine dans le pied de Suheila depuis de très nombreuses années, et si jusque là, elle avait préféré l’ignorer superbement, aujourd’hui, c’était trop. Il allait trop loin. Il jouait avec des armes qui n’étaient pas les siennes, il jouait mal. Il allait blesser les diurnes au lieu de les aider, à croire que son propre serment envers la Mère, le Chaudron, ou une quelconque divinité ne prendrait effet qu’à partir du moment où quelqu’un en mourrait. Le Ghafa s’était solennellement engagé à faire ce qui était bien pour son peuple et si la fae ne le pensait pas doté d’un fond mauvais, il était évident, au terme de ces cinq années de règne, qu’Ehsan n’avait pas la moindre idée de ce qu’il faisait. Il n’avait pas le moindre haut-fait à son actif, pas la moindre mesure prolifique, il ne donnait même pas l’impression d’être capable de penser. Un idiot. Un idiot couronné qui pensait sincèrement pouvoir charmer le monde entier juste en se fendant d’un sourire qui ravissait le cœur de beaucoup trop de gens.

La Mère en soit louée, Suheila était complètement insensible à l’attraction que le Ghafa semblait exercer sur le monde entier. Une sorte de fascination délétère envers celui qu’on voyait briller au beau milieu d’une nuit sans lune. Un artificier, un amuseur. Ni plus, ni moins. Il n’était rien. Elle se le répétait tel un mantra depuis son arrivée quelques heures plus tôt devant le palais des Sables. La Akhtar ne lui avait pas laissé le temps de la questionner, préférant laisser de côté les faux-semblants pour attaquer directement le vif du sujet. Elle n’avait pas de temps à perdre, et puisqu’Ehsan était toujours couronné, il était évident que de nouveau, malheureusement, Rizvan avait faillit à sa tâche. Sans grande surprise finalement. Elle ne doutait pourtant pas un instant que son aîné ait houspillé ce faux-suprême après le bazar que le discours de celui-ci avait causé. Mais comme à son habitude, Riz n’allait jamais au bout des choses et se laissait voler ce qui lui revenait de droit. C’en était désespérant de bêtise. Alors c’était à elle de prendre les devants, à elle d’endosser ce rôle qui pourrait lui coûter très cher. Qui pourrait lui coûter la vie s’il ne s’agissait pas du mollusque prétendument Suprême. Vous devez abdiquer, qu’elle lui avait craché. Sans chercher à modérer ses propos ni caresser l’égo de l’homme. Elle l’avait appelé par son prénom, et non par son titre qu’elle n’utilisait de toute façon que de façon sarcastique.  

La réaction ne se fit pas attendre et la Akhtar se fendit d’un sourire encore plus noir. Il s’était immédiatement crispé, ses muscles s’étaient bandés de concert et si elle ne le connaissait pas un peu, elle aurait presque pu croire qu’il s’était préparé à la frapper. Mais le Ghafa était un cœur tendre et chaleureux et Suheila représentait actuellement son total opposé. S’il parvint à cacher de désarroi qui s’était emparé de son esprit, il n’était pas si bon comédien que cela pour cacher tous les rouages qui s’étaient enclenchés dans sa petite tête de bon à rien. La posture plus droite, le menton haut et avec enfin un minimum de prestance, il l’avait interpelé. Son nom prononcé par cette bouche dont ne sortait que des inepties lui arracha un frisson de dégoût. Le timbre s’était fait plus grave, plus solennel et peut-être un peu plus rauque, mais la fae était nullement impressionnée. Alors qu’il s’était redressé, elle décida de s’enfoncer de plus belle dans son assise, glissant l’une de ses jambes sur la seconde, dévoilant ainsi la peau dorée de son mollet. Elle l’observait d’un œil amusé, supérieur. La pique était justifiée, et à cela, Suheila n’avait rien de particulier à répondre. Si ce n’est qu’il s’agissait d’une nouvelle erreur de jugement de la part d’Ehsan de ne pas l’avoir considérée comme une ministre potentielle. Elle haussa simplement les épaules, observant son interlocuteur tapoter cette tasse dont elle doutait qu’il ait bu la moindre gorgée. Sans rien ajouter, elle ne quitta pas des yeux son régent alors qu’il quémandait à manger avec une politesse exagérée.

Suheila leva les yeux au ciel et parvint à peine à contenir le rire qui montait depuis sa gorge. « Envoyer une missive à mon frère ? Qu’elle répéta, presque hilare, que voulez-vous qu’il vous répondre ? Qu’il s’inquiète pour moi ? Enfin, Ehsan… vous le connaissez mieux que ça. Le sous-entendu n’était pas innocent, quoi qu’elle n’ait jamais eut la preuve de ce qu’elle avançait, elle se doutait que quelque chose se tramait, ou c’était tramé, entre les deux faes. Je ne suis pas venue ici pour manger, qu’elle trancha finalement, reprenant un peu de sérieux sans modifier sa posture. Elle ne se laisserait sûrement pas impressionner. Elle était la prédatrice et il était la proie, qu’importe ce qu’il fasse pour se convaincre du contraire, cette vérité n’avait jamais changé. Vous avez raison, qu’elle concéda en jouant distraitement avec le bout de sa tresse qui tombait sur son épaule, je ne suis ni ministre, ni conseillère. Il faut dire que mon neveu fait un travail exemplaire, comme tout ceux de ma famille… pouvons-nous en dire autant de la votre ? Elle soupira bruyamment, marquant l’ennui que cette discussion lui apportait déjà. La beauté est une chose non négligeable, mais elle ne fait pas tout. Qu’avez-vous apporté à la cour hormis des babioles et des pièces dorées ? Hum ? Vous manquez cruellement d’éducation chez les Ghafa, qu’elle continua, je ne parle pas de bonnes manières, mais bien d’une élévation de l’esprit, d’une culture poussée, d’un art bien plus brillant que celui que vous vendez. Je parle d’une intelligence que l’on trouve uniquement dans la lignée légitime de Suprématie. Lignée que vous avez volé par je ne sais quelle machination digne de vous autres artificiers. Suheila se tût un instant, laissant tout le temps nécessaire à l’Imposteur pour comprendre ses mots. Elle reprit d’une voix plus douce, presque maternelle. Ehsan, votre place n’est pas ici et vous le savez aussi bien que moi. Vous devez arrêter de jouer avec nos vies, quelqu’un va finir par se faire tuer, qu’elle acheva, laissant sa main retomber sur le bombé de ses cuisses et un sourire entendu se dessiner sur ses lippes.  »

 
Ehsan Ghafa
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FEAR IS ON THE RISE
FLASHBACK AVRIL 837 | @Suheila Akhtar  

« Envoyer une missive à mon frère ?  que voulez-vous qu’il vous répondre ? Qu’il s’inquiète pour moi ? Enfin, Ehsan… vous le connaissez mieux que ça »

Le sous-entendu glissa dans l’air, dansant presque dans le silence et l’absence de réaction d’Ehsan, qui ne broncha pas davantage. Soit. Il était, en effet, bien placé pour savoir que plus loin était Suheila du vieux patriarche, mieux celui-ci semblait se porter. Curieusement, ce qui était le plus mauvais en lui, se demandait si ce n’était tout simplement pas l’effet naturel que la fae avait sur les mâles qui l’entourait, leur donnant envie de la voir partir, emportant derrière elle cette traînés de colères qui la suivait tel une nuée de serpents prêts a leur sauté à la gorge. Ehsan porta son épuisé sur elle. Après l’anxiété qui l’avait tenaillé froidement de l’intérieur et les nausées qui ne l’avait absolument pas épargné, la princesse des Akhtar qui brillait devant lui par son mécontentement et sa repartie, lui donnait l’impression d’être victime d’une hallucination. Elle était la petite voix désagréable et sombre de la balance qui invitait à faire les pires choix. Ceux fait en désespoir de cause.

Ehsan comprenait la colère. Les diurnes détestaient le changement. Il était réfractaire et têtu comme des mules, mais sa réputation avait beau être mauvaise, il n’en n’était pas moins l’un d’entre eux. Il ne s’attendait pas à ce que ceux-ci acceptent dans un sourire tous les changements qui devaient être fait. Peut-être même qu’il se prendrait encore des pierres… mais abdiqué? Il n’était peut-être pas ce qui se faisait de mieux. Il n’avait pas les compétences extraordinaires des autres suprêmes. Rizvan aurait été plus apte a ce poste qu’il ne le serait jamais. Chaque jour il se levait marchant sur un fil duquel il pouvait tomber à tout instant, pourtant, il ne pouvait pas abandonner alors qu’il pouvait vraiment faire quelque chose de bien. Il avait été maladroit, mais il ne pouvait pas croire qu’avec tout les conseillés qui lui tournait autour qu’il ne pouvait pas ouvrir très légèrement l’horizon du peuple solaire. L’absence de milice était catastrophique et les options si peu nombreuse. Quelque chose glissa dans ses veines alors qu’un mélange de colère et de déterminations le gagnait de l’intérieur. Si l’anxiété l’avait tenu a la gorge et l’avait rongé de l’intérieur, quelque chose venait de redistribuer les cartes alors que ses prunelles s’illuminaient.

Elle n’était pas venu pour manger. Comme-ci Ehsan avait cru un instant qu’elle était venu pour s’immiscé a sa table. Suheila était surtout venu pour lui casser les pieds et enfoncé les clou au plus profonds de son âme a default de ne pas pouvoir lui jeté d’elle-même les pierre sur la tête. Le mâle inspira. Qu’elle mange ou non n’était pas vraiment son problème, mais il était hors de question qu’il la laisse le ventre vide. Surtout alors qu’il l’avait fait attendre devant la porte. Soit elle mangerait, soit elle ne le ferait pas, mais des plats serait posé devant elle qu’elle lève le nez ou non.

Vous avez raison, je ne suis ni ministre, ni conseillère. Il faut dire que mon neveu fait un travail exemplaire, comme tout ceux de ma famille… pouvons-nous en dire autant de la vôtre ?  

Et voilà la valse des épines qui reprenait. Ehsan inspira gentiment, arquant un sourcil sous les dires de la fae. Il n’y avait rien de très nouveau là-dedans. Les Ghafa étaient généralement au centre de mille murmures. On leur reprochait leur amour de la beauté, des arts et des artifices. Ils aimaient l’éclat et les dorures, Ehsan lui-même était a leur image brillante par ses mille et un bijou doré.  Il aurait du être agacé sans doute, pourtant plus rien ne lui venait. Quelque chose, c’était allumé en lui alors qu’il croulait pourtant sous l’angoisse depuis des heures. Il avait l’impression qu’un vents l’avait balayé, remis dans le bon sens alors que l’eau cherchait a l’engloutir. C’était curieux, surprenant…

«La beauté est une chose non-négligeable, mais elle ne fait pas tout. Qu’avez-vous apporté à la cour hormis des babioles et des pièces dorées ? Hum ? Vous manquez cruellement d’éducation chez les Ghafa, je ne parle pas de bonnes manières, mais bien d’une élévation de l’esprit, d’une culture poussée, d’un art bien plus brillant que celui que vous vendez. Je parle d’une intelligence que l’on trouve uniquement dans la lignée légitime de Suprématie. Lignée que vous avez volé par je ne sais quelle machination digne de vous autres artificiers.»

Il l’observa silencieusement, ne bougeant toujours pas comme s’il avait été statufié par son étrange lassitude. Elle disait vrai. il manquait d’éducation. N’était pas préparé pour ce poste, manquait cruellement de compétence. S’attendait-elle qu’il soit faché pour quelques chose qui était a la fois très vrai et dont il avait lui-même conscience ? Elle pouvait le trouver stupide si ça lui chantait, parce qu’il était évident que c’était ce qu’elle sous-entendait, mais Ehsan n’en n’avait que faire. Il arqua un sourcil lorsqu’elle l’accusa d’avoir volé le titre légitime de sa famille….Et bien, s’il était stupide, la diurne elle, brillait par sa désillusions total et son ambitions dévorante….

«Ehsan, votre place n’est pas ici et vous le savez aussi bien que moi. Vous devez arrêter de jouer avec nos vies, quelqu’un va finir par se faire tuer»

Pendant un instant, il se demanda si elle ne le menaçait pas aux détours d’une phrase plutôt banale. Frappante d’une angoisse peut-être réelle mais surtout, il ne doutait pas que la diurne soit en capacité d’élaboré quelques plan tordu pour l’atteindre. Ehsan fronça les sourcils de nouveau, inspirant simplement.

«Mademoiselle Akhtar» souffla-t-il d’une voix ferme «La cours du jour à besoin de gens qui veulent agir pour son bien et je vous remercie de l’intérêt que vous accordé a ce point.»Il leva son regard sur elle, la fixant avec insistance «Si vous êtes venu ici uniquement pour me faire renoncé, vous n’obtiendrait rien de moi sur ce point. Cependant…»

Le suprême glissa sa tasse à ses lèvres, glissa le liquide dans sa bouche. Elle avait beau être fourni de qualité a faire partir quelqu’un en courant. La fae possédait réellement des compétence dont il manquait cruellement «Vous ne m’aimez pas beaucoup» le mots était faible songea-t-il pourtant il ne fesait que constater un fait «Mais ça ne vous empêche pas de faire valoir vos compétence et participer a l’amélioration de cette cours.» Puis dépossant la tasse, le suprême releva la tête vers elle de nouveau avant d’ajouté d’une voix sifflante «Sauf si tout ce qui vous intéresse, n’est que la dorure de votre nom et le titre, plutôt que le bien-être des Diurnes»
Suheila Akhtar
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flashback avril 837 — @Ehsan Ghafa  


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Suheila devait admettre une chose, reconnaître une qualité en ce prétendu Suprême, quand bien même cette idée lui donnait la nausée : Ehsan apprenait vite. Si la première salve de piques avait fait mouche et avait provoqué un bon nombre de réaction sur lesquelles la Akhtar s’étaient appuyée et avait compté pour la suite de cette discussion, la seconde se trouvera face à un homme complètement muré. Très bien, au fond, qu’il soit capable d’apprentissage rapide, parce qu’il le devait absolument, pour leur bien à tous, et probablement, surtout, pour le sien. Si l’artificier s’en était sorti presque indemne aujourd’hui, il ne devait sa vie qu’à une seule personne : Rizvan. À sa place, nul doute que Suheila se serait simplement mise à l’abri, laissant le Ghafa en proie aux roches qui lui étaient très justement envoyer. Avait-il seulement compris l’émoi soudain de la foule ? Avait-il compris son erreur et serait-il un jour capable de la réparer ? Elle ne pouvait plus en douter qu’à cet instant, alors qu’il faisait montre d’une armure envers elle, armure qui n’était pas nécessaire, sachant que dans sa propre maison, jamais la Akhtar ne pourrait réellement le blesser. Les zodiaques n’étaient pas loin, et le pacte, ce foutu pacte qu’elle avait dû faire envers l’imposture lui interdisait toute représailles. Les choses étaient bien faites, en réalité, lorsqu’il s’agissait de conserver le pouvoir, de le protéger. Mais la Mère s’était trompée, et s’il était de notoriété publique que désavouer une décision de la créatrice était de mauvais genre, Suheila s’en fichait pas mal sur l’instant. Elle ne craignait pas tant les foudres de celle-ci, du moins pas autant que les dégats que pouvait infliger un homme aussi incompétent avec autant de pouvoir entre les mains.

Si seulement Ehsan pouvait entendre la voix de la raison. Si seulement il pouvait laisser de côté cet égo démesuré qu’avaient les artificiers pour admettre son erreur. Il ne pouvait blâmer directement la Mère, mais il pouvait abdiquer. Il le devait, d’ailleurs. Parce qu’après l’esclandre d’aujourd’hui, jamais personne ne prendrait le Suprême au sérieux, d’autant plus qu’il avait été sauvé par un Akhtar. Et ce même fae était parvenu à calmer la foule en quelques mots. Que faillait-il d’autre pour prouver à l’imposteur que sa place n’était pas ici, sur un trône, mais bien dans les bordels qu’il devait sûrement adorer fréquenter ? Que pouvait-elle dire de plus pour lui faire comprendre qu’elle ne se plaçait pas en tant que détractrice d’Ehsan Ghafa, mais bien en tant que défenseuse des diurnes, ce peuple auquel elle avait voué sa vie. La protection de celui-ci lui important. Certes, le petit peuple n’était pas dans ses petits papiers, et l’inverse était réciproque. Les petits gens n’avaient pas beaucoup d’intérêt pour les nobles, mais comment le leur reprocher ? Ils ne possédaient pas l’éducation nécessaire, ce même manque d’éducation qu’elle avait reproché au Suprême. Finalement, Ehsan aurait mieux fait de rester l’artiste torturé qu’il était, troubadour et coureur de jupon, ou de pantalon, à ses heures perdues. Mais sa place ne résidait nullement au sein du palais des Sables et il devait absolument le quitter.  

La voix ferme, assez étonnante, du Suprême, la tira de ses pensées. Elle braqua un regard curieux sur celui-ci. Voilà qu’il se révélait plutôt calme, à présent. Il avait bien vite balayé l’émoi qui l’étouffait lorsqu’elle était entrée dans la pièce. Dans sa posture, dans sa voix, dans son regard, elle sentait qu’il reprenait de l’aplomb, des forces. Bien. Autant se battre contre quelqu’un de vaillant plutôt que de frapper un homme déjà à terre. Même si la tâche aurait été plus simple s’il avait juste daigné l’écouter. Mais comme lorsqu’ils étaient plus jeunes, Ehsan ne se laissait pas vraiment démonté. Il avait essayé tant de fois de l’approcher elle, Suheila et avait essuyé tant de refus que cela aurait découragé n’importe qui. Mais pas lui. A croire qu’il était trop entêté pour se rendre compte du danger devant lequel il se dressait. Elle l’avait menacé, par le biais de mot qui ne pouvaient lui être reprocher. Pourtant la menace était bien là, elle traînait dans l’air, prête à frapper. Sur l’heure, les plans et les options lui manquaient, mais elle trouverait bien quelque chose pour faire tomber l’imposteur sans devoir souffrir d’un coup du pacte brisé. Pour sa cour, elle le devait. Pour les diurnes, elle était prête à se sacrifier.

Les remerciements qui lui furent adressés lui tirèrent un sourire mauvais alors qu’elle détaillait Ehsan sans s’en cacher. Une multitude de réponses acerbes brûlaient de quitter ses lèvres pour s’emparer de l’air que l’imposteur gaspillait à essayer de l’amadouer. Mais elle se retint, posant simplement un regard hautain, emprunt d’un ennui qui, cette fois, n’était pas feint. Vous n’obtiendrez rien de moi, qu’il disait. Elle rit doucement, mauvaise, conspiratrice. Pensait-il vraiment être le plus fort des deux à ce jeu là ? Suheila était née dans la lignée légitime de Suprêmatie, elle était née entourée de la politique qui faisait fonctionner la Cour du Jour, cour parmi les cours. Le saltimbanque ne faisait que ses premiers pas alors qu’elle savait déjà naviguer dans les eaux troubles des enjeux de pouvoirs. Certes, elle n’avait pas été formée pour succéder à leur père, Rizvan avait eut tout le loisir d’apprendre à prendre ce rôle qui lui revenait. Et tout le loisir de le voir s’échapper, donné à un gamin à peine capable de se comporter correctement. En somme, les joutes verbales avec un être si peu doué pour celles-ci ne l’intéressaient pas, pire, elles ne faisaient que l’agacer de plus belle. Et la créatrice savait à quel point Suheila était impatiente. Mais le jeu était jonché d’obstacles que seule une âme patiente et calculatrice pouvait percer et cette partie là, celle qui faisait qu’elle affronterait le Ghafa un jour pour lui reprendre ce qu’il avait usurpé, elle comptait bien la gagner. Même si elle devait se laisser insulter par cet enfant durant quelques heures. Elle soupira bruyamment, ses membres ne trahissaient que ce qu’elle voulait bien laisser voir. Son ennui. Nulle gêne, nulle offense. Seulement un ennui profond devant un être qui perdait de son intérêt et de son éclat à mesure qu’il conversait. « Oh, mais vous possédez des griffes, finalement, Ghafa. Qu’elle rétorqua, un sourire aux lèvres alors qu’il l’attaquait sur ses propres motivations à voir le Suprême déchu. Moi qui pensait devoir affronter un pauvre petit chiot, me voilà embêtée, ironisa-t-elle. »

« La question n’est pas de savoir si je vous apprécie, ou non, Ehsan, reprit-elle d’une voix plus douce. En bien d’autres circonstances, peut-être aurions-nous pu nous entendre. Mais votre incompétence n’est pas à ignorer, et vos erreurs coûteront cher au peuple que vous êtes censé protéger. Vous interrogez mes motivations ? Très bien, mais je ne suis pas Suprême, moi. Quelles sont les vôtres ? Quel est réellement l’intérêt de cette milice illyrienne pour laquelle vous avez reçu des pierres ? Une milice qui, pas encore effective, est capable de créer un soulèvement du peuple. Ne croyez-vous pas qu’ils sont inquiets de voir les illyriens parmi eux ? Avez-vous seulement pensé à ce qu’ils voulaient avant de vouloir privilégier un peuple qui n’est pas le votre ? Elle prit une nouvelle gorgée de thé, se reposant plus profondément dans le fauteuil sans lâcher du regard l’imposteur. Mon seul mérite aujourd’hui  est de venir vous voir et vous parler franchement. Je refuse de m’incliner devant un Suprême qui n’est pas méritant. Je ne comprends pas comment vos conseillers ont pu vous laisser instaurer une telle chose. À moins que l’ennemi ne réside pas à l’extérieur mais bien au cœur de vos propres rangs et que je ne sois pas la seule à vouloir vous voir abdiquer.  Conclu-t-elle en un haussement d’épaule. »

 
Ehsan Ghafa
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Ehsan Ghafa
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FEAR IS ON THE RISE
FLASHBACK AVRIL 837 | @Suheila Akhtar  

La lassitude, c’était infiltré en lui, comme une eau glacial qui venait de trouver le chemin ruisselant de ses veines. La nausée brûlante qui tiraillait son estomac n’était pas un immense signe de progrès, pourtant quelque chose était différent dans l’air qui les entouraient tout les deux. Il était plus calme, presque blasé de cette colère violente que lui servait la sœur de Rizvan. La princesse des Akhtar, belle comme l’astre solaire s’élevant sur son monde, étincelait d’une haine presque polaire, armé de cette vilaine langue trop pendu qui ne tournait visiblement, que pour ne rien dire. Elle ne manquait ni de beauté, ni de grandeur. Mais visiblement, le sang chaud de la diurne bouillait comme une montée de lave dès que le mot suprême appuyait dans sa balance. Quelle situation curieuse, songea-t-il l’observant sans trahir une seule once d’émotions. A une époque, il avait tout fait pour mériter qu’une seconde de l’attention de cette divine créature qui partageait le sang de ce mâle assez fier qu’était Riz.. Il avait d’ailleurs cru a tort a l’époque, que son amitié avec le Futur Seigneur du cercle des érudits avait voulu dire quelque chose, de la même manière qu’il avait cru que la froideur stupéfiante dont se couvrait la diurne cachait quelque chose de bien plus profonds que ce qu’elle leur laissait entrevoir. Aujourd'hui, le suprême n’était certains que d’une seule vérité les concernant. Le frère et la soeur l’avait en horreur. Suheila se montrait honnête sur le sujet, en était-il de même pour le patriarche des Akhtar ?
« Oh, mais vous possédez des griffes, finalement, Ghafa. Moi qui pensait devoir affronter un pauvre petit chiot, me voilà embêtée

Elle était épuisante. Un serpent qui tournait autours de lui prête à sauté a sa gorge au moindre faux pas. La menace planait dans le venin toxique qu’elle lui jetait a la figure. Pouvait-il simplement la faire conduire vers l’extérieur sans un  mots de plus ? Il laissa glisser l’idée, mordillant l’intérieur de sa joue silencieusement. Il le pouvait, mais Ehsan n’en avait pas le coeur. L’ironie des mots qui lui écorchaient le conduit auditif lui rappelait seulement l’inquiétude qu’ils avaient en commun pour le peuples de la cour. Elle n’avait pas la manière, ni les argument néssésaire pour lutter contre lui, pourtant il comprenait dans un sens, le désespoir risqué qui l’avait probablement conduit jusqu’à lui. Les mots sans queue ni tête qui composait son dialogue effleurait Ehsan qui chaque seconde devenait davantage de marbre.

Incompétence, erreurs, soulèvements du peuple…elle enchaînait les mots avec une tel facilité et un sérieux si évident, que le mâle déposa sa tasse, prenant place avec une droiture et un sérieux qu’il usait peu. Son regard c’était assombri et la froideur qui grimpait en lui gagnait en force de nouveau. Une armure de givre aurait pu recouvrir son visage tant il était impassible sous l’impact des mots d’une puissance féroce qu’elle lui balançais au visage. Féroce aurait été le meilleur qualificatif pour décrire la fae qui se tenait devant lui. Ehsan inspira, l’observant avec froideur et détachement comme si les mots qu’elle prononçait se contentaient de frapper contre les murs du palais des sables sans ne jamais atteindre leur suprême.

«Si vous êtes venu vous battre mademoiselle, vous n’avez toujours pas cogné a la bonne porte» souffla-t-il d’un ton suffisant, inclinant la tête sur le côté, le visage impassible. «Encore moins lorsque vous outrepassez votre position et venez feulez comme une chatte en colère sans jamais ne posé de solutions sur les problèmes que vous dénoncez.» Son regard se transforma en pierre alors qu’il ancrait ses prunelles dans les siennes «Si vous aimez autant faire tourner votre langue pour ne rien dire, pourquoi ne pas trouver quelque chose de constructif a balancé?» Siffla le mâle dans un avertissement rauque avant que sa voix ne tonnes avec une froideur évidente «Mon peuple ? Que savez-vous vraiment d’eux mademoiselle Akhtar ? Vous m’accusez-moi, mais vous êtes la première a refusé de voir plus loin que le bout de votre nez. Notre peuple est fait d’érudits, d’artiste, de guerrier, de femelle et de mâle qui aspires a une vie convenable, et ce peut importe qu’ils soient grand-fae ou illyriens» Doucement le mâle se redressa, l’observant comme s’il l’examinait sous tous les angles.. «Vous n’êtes probablement pas la seule, mais je vous l’ai dit. Vous pourchassez une idée que vous ne verrai jamais se réaliser»
Suheila Akhtar
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flashback avril 837 — @Ehsan Ghafa  


tw : O 
La lave qui brûlait dans les veines de la Akhtar venait de se heurter aux monts glacials que le Ghafa était parvenu à dresser entre eux. Elle se pensait capable de le faire éclater d’une colère sourde, une colère brûlante, l’irruption d’un volcan grondant. Il n’en était rien. Les prunelles d’Ehsan semblaient avoir perdu de leurs superbes alors que l’atmosphère entre eux s’était alourdie. Comment était-il capable de faire cela ? Lui qui, si peu de temps avant, était aussi expressif qu’un livre ouvert ? Les poings serrés et les lèvres pincées, Suheila sentait sa patience s’amenuiser. Elle avait passé des heures, dressée devant le palais des Sables dans le but de lui parler. Des heures à attendre après ce Suprême qui n’était certainement pas le sien. Elle ne l’accepterait jamais, quand bien même celui-ci la supplierait de lui accorder une nouvelle chance. Oui, Suheila perdait patience. Elle se fendit d’un sourire mesquin, elle n’était pas venue pour se battre, non. Elle était venue pour le battre, lui. L’abattre. Le faire abdiquer. Ehsan devait être arrêté. Ces mots résonnaient comme un mantra dans l’esprit de la fae. Il devait entendre raison, il n’avait pas le choix. Sinon elle n’aurait pas le choix. Le constat la frappa de plein fouet : finalement, peut-être en étaient-ils déjà arrivés là. Elle, à bout de nerf, lui complètement inaccessible, qu’importe les mots employés.

Il la toisait d’un air si froid que l’échine de la Akhtar se mit à frisonner. Etait-ce là le vrai visage du Suprême ? Lui qu’on devrait comme solaire, chaleureux, se révélait finalement n’être qu’une coquille vide, capable d’enterrer ce qu’il ressentait pour mieux se protéger. Elle était surprise, la milicienne. Surprise qu’il soit capable de déployer une telle force de caractère, une telle force brute sans même avoir besoin de la toucher. Venait-il de la comparer à un chat ? Suheila laissant l’esquisse d’un sourire mauvais déformer son visage. La Akhtar était une lionne, une tigresse, prête à ravager le corps de ce faux-suprême du bout de ses griffes manucurées. Elle ne feulait pas, elle grognait. Il se montrait sot, Ehsan, d’ainsi la sous-estimer. D’ainsi la provoquer. N’avait-il jamais appris de ses erreurs passées ? N’était-il jamais parvenu à saisir ce qui résidait dans le coeur brûlant de la fae ? Une haine si puissante qu’elle était capable de tout dévorer sur son passage. Ses prunelles ardentes observaient le noble du Cercles des artifices. Elles le détaillaient. Fouillaient, à la recherche de la moindre brèches, la moindre fissure dans laquelle la vipère pourrait s’infiltrer. Les regards, ainsi verrouillés, se livraient une bataille acharnée. Le feu de la Akhtar face au calme froid du Ghafa.

Il lui adressa une nouvelle salve de reproche, mais elle ne l’entendait déjà plus. Elle était furieuse. Sa patience venait d’atteindre un point de rupture. Elle n’avait plus d’énergie à accorder à l’imposteur, plus de temps… ni d’envie pour ses petits manèges. Pour ce gamin qui se croyait supérieur. Son palpitant tambourinait dans ses oreilles, les poings de la fae s’étaient serrés. « Ehsan, qu’elle lui souffla d’un ton vibrant de mépris. Elle leva ses deux mains, en signe de reddition. J’ose espérer que vous n’attendez pas vraiment de moi que je vous offre toutes les solutions, gronda-t-elle. Vous vous obstinez à poursuivre le rêve que votre place se trouve entre ces murs. Il n’en est rien. Vous êtes un enfant gâté, Ghafa. Un gamin à peine capable de marcher. Elles inspira profondément, une fois. Deux fois. Trois fois. Son coeur emballé s’était calmé. Son regard s’était laissé happer par la fenêtre derrière le suprême. La cour du Jour semblait s’étendre à perte de vue. Désert sublime et plaines arides. Ses terres. Son peuple. La responsabilité de son frère. Elle se leva, prestement. Ses poings toujours serrés, les lèvres pincées. Minant une bataille intérieur alors que ses prunelles allaient et venaient entre la fenêtre et le suprême. Elle le jaugea un instant. Se laisserait-il avoir ? Elle n’en était pas certaine, la Akhtar. Quand bien même, elle devait essayer. Elle devait rattraper les erreurs de son frère. Elle devait protéger cette cour qui lui tenait tant à coeur. Cette cour gouverné par un demeuré. Elle fit un premier pas, contournant doucement la table. Un second, comblant peu à peu l’espace qui protégeait le Suprême de la vipère. Je… sa voix s’était faite feignait l’hésitation. Ehsan, reprit-elle, un dernier coup d’oeil lancé à la fenêtre. Je vous en supplie, qu’elle murmura, tombant à genoux à côté de l’imposteur. Réprimant un nouveau frisson d’horreur.  Elle se saisit de l’une ses mains, son front posé au dos de la paume de l'imposteur. Je vous en supplie… qu’elle répéta, d’une voix brisée. Ébranlée.Je vous en supplie… D’une voix qui cherchait à griffer les remparts qu’il venait d’ériger.....abdiquez. »

Vous pourchassez une idée que vous ne verrez jamais se réaliser, lui avait-il dit.
Alors Ehsan ne lui laissait pas le choix.

 
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FLASHBACK AVRIL 837 | @Suheila Akhtar  
Par la mère. Suheila Akhtar était véritablement dingue. Comment un problème aussi énorme que le nez au milieu de son visage rond avait-il pu lui échapper ? Elle brillait par sa beauté, mais cette beauté était ternie par une folie dévastatrice qui recouvrait sa peau comme une seconde couche. Ce n’était pas simplement une rose épineuse ; elle était le poison incarné. Un fléau dangereux se cachait derrière des lèvres aguicheuses et une langue acérée comme la lame d’un poignard.

Ehsan la regardait, conscient de la menace qu'elle représentait. Elle n’était pas seulement dangereuse ; elle était complètement folle. Pourtant, il se demandait si, au fond, il ne se trompait pas. Peut-être que cette diurne était porté par une douleur insupportable et un désespoir qu’il ne pouvait comprendre. L’inquiétude pour leur sort commun le faisait peut-être perdre le nord, obscurcissant son jugement. Silencieusement, le Suprême l’observa avec attention, chaque mouvement, chaque geste. Son nom, prononcé par sa bouche, lui arracha un long frisson d’anticipation, comme un pressentiment de ce qui pouvait arriver. Plus il posait son regard sur elle, plus il avait l’impression d’être au milieu d’une valse hypnotique, entouré par un serpent prêt à mordre. Le danger était palpable, et cette danse entre attirance et peur le fascinait tout autant qu’elle l’effrayait. Il savait qu’il devrait rester sur ses gardes, mais la profondeur de son regard, ce mélange de défi et de désespoir, le tiraillait entre la fascination et la prudence. Tout son corps le savait, Suheila était une menace bien plus dangereuse que l’était la colère de son peuple.

Il était fatigué de l’entendre. Elle tournait en boucle, reprenant encore le même refrain sans grande nouveauté. Son sens des la réalité complètement abstrait était hallucinant. Il ne pouvait croire qu’une telle chose était possible. Elle ne vivait clairement pas dans leur monde, mais quelques perdu dans ses désirs irréaliste et des promesses qui ne viendrait jamais. Ehsan inclina la tête, plissant les yeux inquiet par le soudain regain de mouvement de la vipère qui se faufilait en douceur. Elle était louche sa sorcière, plus que louche même… Elle complotait quelque chose, elle tissait des ficelles invisible comme une marionnettiste jouant avec son pantin. Lui en l’occurrence. Un nœud de format au creux de sa gorge, alors que ses yeux s’ancraient sur la chair de la grande fae qui se mouvais avec fluidité. Un froid mordant glissa dans ses veines alors qu’il l’observait, un frisson d’alerte qui le traversa comme une onde glaciale. Le calme plat s'installait, s’imposant comme un silence lourd avant la tempête violente. Ce moment suspendu dans le temps était troublant, une anticipation palpable, comme si l’air lui-même retenait son souffle, conscient de l'imminence d'un bouleversement. Chaque battement de son cœur résonnait dans le vide, accentuant la tension qui l’entourait. Les yeux rivés sur Suheila, il sentit son esprit osciller entre l'angoisse et la curiosité. Que se tramait-il derrière ce visage si séduisant mais si imprévisible ? Sa beauté était un piège, et cette pensée le hantait a chacun de ses mouvements.

D’un coup, quelque chose tangua dans l’air. Son sang se figea, son souffle se coupa. La main de la sorcière venait d’agrippé sa main. Sa voix, hésitante, s’insinuait comme une malédiction enivrante, caressant son esprit d’une façon troublante. Quelque chose n’allait pas. Un pressentiment sourd se formait dans son ventre, une odeur âcre de trahison flottant autour d’eux. Devant lui la princesse des Akhtar venait de plier les genoux. Une vague acide remonta contre son œsophage alors que silencieusement les engrenages silencieux s’enclenchai. Elle se jouais forcément de lui, ou peut-être était-elle réellement folle ? Le froid mordant glissait sous sa peau, titillant chacun de ses nerfs déjà bien tendu alors que d’un calme plat, il analysait la situation. «.....abdiquez. »

Ses muscles se crispèrent de nouveau, alors que la froideur l’enveloppait de plus belle. «Suheila Akhtar» grogna-t-il froidement alors que son regard, soudainement tranchant comme de l’acier se posais sur son visage. Une sorcière qu’elle était. Destructrice et dangereuse, un scorpion qui n’hésitait pas à poignarder de son dard. Ehsan frissonna, captant un mouvement délicat. Trop subtile, ses yeux glissèrent, cherchèrent rapidement l’autre main de la fae… et soudainement, le temps s’arrêta.

En une fraction de seconde, Ehsan recula. Delongeant sa main de celle de Suheila, envoyant valser un jet de lumière aveuglant dans les prunelles de la Fae. Sans lui laisser le temps de comprendre ce qu’il lui arrivait. Il empoigna fermement la main de la fae qui tentait subtilement d’atteindre une dague et la força a se relever, ancrant son regard polaire dans le siens comme s’il cherchait une vérité dans le creux de son âme. «Suheila» répéta-t-il d’une voix acide et tranchante «Si je te surprends à me poignarder dans le dos…» Sa voix, glacial se transforma en un souffle tranchant «Ni ton nom, ni ta position au sein d’une famille seigneuriale ne pourrons te protégé» une promesse doublée d’une menace alors que le regard du suprême s’assombrissait dramatiquement «Tu paiera chaque offense, au yeux de la mère et des miens» Il la relâcha froidement. Avant de reculer. La laissant par terre. Elle courait après sa propre déchéance.
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