[EVENT] La nuit des étoiles

la nuit des étoiles

réveillon de la nouvelle année 838

Un verre de champagne à la main, Hestia observait les nobliaux et les autres réunis pour la nuit des étoiles. Elle s’était trouvé un espace à l’écart, une ombre parmi les ombres, pour profiter du spectacle : plus intéressant encore que la nuée d’étoiles, c’était la foule qui l’intéressait et les ragots qu’elle écoutait. Son crétin de frère était là, bien sûr. Ils s’étaient croisés à la demeure familiale, Lazar avait revêtu la même cape que chaque année, un accoutrement qu’il gardait pour cette occasion. Hestia avait esquisser un sourire mauvais, moqueur, mais n’avait pas fait de commentaire. Ils s’étaient toisés un moment avant que son aîné ne quitte la maison.

Dana était là, rayonnante, au bras de son frère. Ils se mêlaient à la famille Ozerov, elle nota la présence d’Ilya, mais jugea que le moment était mal choisi pour tenter une nouvelle approche. Son cœur se serra un instant devant le regard béat qu’il posait sur sa famille, et la joie qui faisait briller ses pupilles.

Elle remarqua également la présence de Rosalie, une fleur parmi les ombres. Elle évoluait avec grâce et volupté, sa douceur contrastait grandement avec l’aura que dégageaient naturellement les nocturnes. Une brebis égarée, prête à se faire dévorer. D’autres visages lui parurent familiers, mais Hestia ne s’attarda pas. Elle avait tant à faire, tant à observer.
Passer inaperçu était presque une seconde nature, terminant son verre, elle se déplaça en silence pour en prendre un second. Sa robe laissait peu de place à l’imagination. Un ensemble de sous-vêtement couvrait sa poitrine, son ventre et le dessus de ses cuisses en une seule pièce noire. Le tout était recouvert d’une mousseline sombre et légère qui volait à chacun de ses pas. Le tissu était brodé de million d’étoiles, oscillant entre le noir bleuté et l’or. Ses bras étaient couvert de longue manches non opaques, décorées par le même motif.

Hestia s’était offert cette robe en dépit du bon sens, elle coûtait trop cher et ne couvrait que trop peu de partie de son corps. Mais peu lui importait. Ce soir ne serait pas une perte de temps, alors, autant mettre en avant ses atouts. Ses yeux fardés de noirs se reposèrent sur Lazar, malgré elle. Voilà qu’il batifolait déjà. Ignorant le sentiment qui vint oppresser sa poitrine, elle but une autre gorgée, retrouvant sa place contre le mur, là où elle avait la meilleure vue sur l’ensemble de la salle.

Spoiler:
résumé:

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Fine, make me your vilain

La nuit des étoiles

Réveillon de la Nouvelle Année 838 -
Outfit - Ambient Music

Cette Cour n’éveille que des bons souvenirs à la divergente. Et c’est si rare, que ça mérite d’être souligné. Il faut dire qu’elle y a passé du temps, y a fréquenté des esprits captivants et retrouvé des amis. Elle y a acquis connaissances et monture. La Nuit lui redonne un étrange sentiment de sérénité, qui a quelque chose d’à la fois familier et lointain. C’est certainement pour cette raison, qu’elle s’autorise à rêvasser, le nez en l’air. Aube d’une nouvelle ère que les étoiles décriront peut-être. Et Esmée prie la Mère pour que l’année qui naîtra bientôt soit plus paisible. Et ses divagations gomment le bruit alentour, referment sur elle une bulle, rien qu’un instant. Mais ça ne l’empêche pas de sentir cette silhouette qui s’approche d’elle, et vers qui elle relève un regard prudent. Grand fae de la Nuit rejoint son coin, avec sa cape bleue sur ses épaules. L’aubéenne réajuste la fourrure sur les siennes machinalement d’une main, l’autre tenant encore son verre rempli d’une boisson chaude épicée, vin délicat dont l’arôme s’échappe.
La voilà qui baisse les yeux vers ces gourmandises qu’il lui désigne.

Il est bien malvenu, de la part de cet inconnu, de présager qu'Esmeraldian croquerait aveuglément dans toute nourriture proposée de la sorte. Par par lui nécessairement, mais l’aubéenne n’est pas née de la dernière pluie. Non seulement c’est une ancienne militaire, mais aussi une mercenaire, et une femme. Mordre dans ce met présenté irait à contre-sens de chacune de ces facettes.
Alors Esmée hausse un sourcil, un sourire à la fois léger et espiègle adressé à cet importun, qui n’a pas froid aux yeux : Hm… Merci mais, non merci, conclut-elle simplement. Sans son strict habit rouge et son air concentré, elle avait certainement davantage l’apparence d’une proie facile, à tous les niveaux. L’aurorale réajuste la fourrure sur ses épaules, alors qu’une tierce personne le hèle et ne les interromps. L’inconnue est une jolie fae solaire aux traits aubéens. Les deux amis s’avisent alors que la seconde la met en garde. Lequel est le pire, à votre avis ? s’enquit Esmeraldian avec un amusement non feint, rendue joyeuse par la soirée. D’une nature renfermée et parfois taciturne, elle est ce soir déridée.

Pardon, je ne voulais pas vous vexer, mais le sucre, ça ne me réussit pas vraiment, ment-elle sans méchanceté pour apaiser le malentendu tout à fait fondé. Et ce n’est d’ailleurs pas tout à fait faux : là d’où elle vient, rares sont les mets doux et gras. Changer son régime alimentaire trop drastiquement, une fois à l’Automne, a suffit à l’en dissuader. Mais tout goûter pour espérer retrouver des saveurs de son enfance perdue avait été trop tentant, Salazar comme parfait chaperon pour l’exercice. Elle sourit au fae avant de faire la conversation, malgré la foule, malgré que ce ne soit pas son fort. Elle les questionne tous deux en désignant la fête du menton : Vous êtes venus profiter du réveillon entre amis ? Ou... Ou entre amants peut-être ? ose-t-elle demander, armée d'une impolitesse peu coutumière.

Résumé:

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free-pariah-at-heart

Rym "vivait" depuis peu à la Cour de la Nuit. Elle vacillait toujours entre Elysium et la maison de son ami, qu'elle squattait grâce à sa gentillesse ─ ou parce que Lazar attirait tellement d'ennuis qu'il avait pensé qu'un garde du corps ne serait pas de refus ─ mais l'adaptation à ces nouveaux lieux était moins évidente. Pour elle, la Cour de la Nuit était plutôt propice au chaos, tandis qu'Elysium relevait d'un pêle-mêle qui la poussait à rester sur ses gardes. Ce genre de rassemblement ne lui donnait pas non plus tellement envie de se reposer, d'ailleurs, et ça se voyait assez bien à son regard aux aguets et la tension dans ses épaules, largement visible par la droiture visible grâce à sa cape. Cependant, elle n'était pas là pour être de mauvaise foi et éviterait de foutre une raclée à la première personne qui s'approcherait un peu trop de son espace personnel. Enfin... On va dire qu'elle ferait de son mieux pour paraître un peu plus aimable que d'ordinaire.

La présence de Lazar aidait souvent à ce que l'automnale parut un peu moins froide. Certainement car ça se voyait assez rapidement qu'elle faisait attention à lui, et puisqu'il avait la faculté d'être toujours au mauvais endroit au mauvais moment... bien qu'elle commençait à croire que l'inverse était vrai aussi et que, de temps en temps, lorsque les astres s'alignaient particulièrement bien, il était là au bon endroit au bon moment.

-Je connais des poisons plus efficaces et rapides que les monologues de Lazar, se moqua-t-elle sans la moindre honte.

Rapidement, elle analysa un peu plus la fae, en quête de si elle l'avait déjà vu quelque part. Il ne lui semblait pas qu'elle fut réellement de la Cour de l'Automne, mais c'était difficile de savoir son âge et si elles auraient pu se croiser lors de ses années à l'armée. Elle imaginait que pour en savoir plus, elle allait devoir compter sur les capacités de son ami, et devoir la voir un peu plus en dehors de ce coin. La voir en marche et analyser ses gestes serait une meilleure étude que si elle était statique.

Rym sortit de ses pensées lorsque l'inconnue suggéra qu'ils étaient peut-être amants. Une moue de dégoût apparut sur le visage de la divergente, qui répliqua plus vite que son ombre ;

-J'ai des standards, elle se tourna légèrement vers le nocturne avec un petit air désolé. Visiblement, ses standards relevaient tous du niveau de Cesare Monteserre et c'était particulièrement terrifiant, même pour elle. Je m'appelle Rym, se présenta-t-elle avec un sourire en coin, tandis qu'elle en profitait pour piquer un peu de nourriture dans le surplus de Lazar.

Résumé:

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--- But maybe that was

the trick of it: to survive, to dare to stay alive, to forge your own hope when all hope had run out.

la nuit des étoiles

réveillon de la nouvelle année 838

Il n'a même pas le temps de finir de proposer ses sucreries à l'inconnue que Rym le trouve. « Prévisible, prévisible, avoue tout de même que c'est mon éclat de beauté qui t'a attiré jusque là. » Il fanfaronne parce qu'il a le droit avec Rym, parce que leur relation chaotique qui a très mal commencé et qui est parfaite aujourd'hui. Il sourit parce qu'il est heureux, parce que Rym est là et que la plus belle nuit de l'année est sur le point de livrer ses étoiles. Ce soir, tout va être parfaitement parfait, tout va être normal même et ça fera du bien à Lazar.

L'inconnue refuse de goûter les sucreries et Lazar hausse les épaules, sous entendant qu'elle ne sait pas ce qu'elle perd et c'est à ce moment qu'il perd pied dans la conversation. Pourquoi Rym se moque-t-elle si vite de lui ? Il fait mine d'être outré, posant la main sur son coeur, tel l'animal blessé qu'il est. « Ahhh, si seulement tu te laissais aller à l'amour chérie, je réparerai ton coeur abîmé. » Il ne peut s'empêcher d'exploser de rire avant la fin de la phrase. Vraiment cette conversation n'a aucun sens.

Il se retourne vers l'autre femme et lance : « Et moi je suis Lazar, comme elle m'a si gentiment présentée, » continue le Fae en tendant une main pleine de sucre en direction de l'inconnue. « Ah ouais, le sucre, j'comprends qu'vous vouliez pas la serrer. » Et il range sa main, laissant Rym piquer un gâteau. Il chuchote « des standards, on aura tout entendu, » vers son amie en levant les yeux au ciel. Pourtant, il sait combien c'est compliqué pour Rym en ce moment et il accepte qu'elle se défoule sur lui. Si ça lui fait du bien de cracher sur son meilleur ami - oui oui, il faut que Rym l'admette - alors il servira de paillasson.

« Toi Rym, c'est la première fois et vous, avez-vous déjà vécu la pluie d'étoiles ? » Il change totalement de sujet, au cas où l'inconnue soit mal à l'aise et qu'elle saisisse la perche. « Vous allez en prendre plein les yeux, » murmure-t-il, excité comme le gamin qu'il est au fond de lui.

résumé:

La nuit des étoiles

outfit inspo

Starfall comptait parmi les rares événements où le Seigneur de Dunmere daignait se montrer le bout du nez. Dans le passé, cette nuit-là avait été celle que sa mère préférait, celle où elle pouvait laisser libre cours à son amour passionnel pour le ciel et les astres. La plupart du temps, ça n’était pas le ciel qu’Atlas observait quand les étoiles se mettaient à filer, mais plutôt l’émerveillement qui se reflétait dans les prunelles de la femme qui l’avait mis au monde. En janvier 836, il avait célébré Starfall avec elle pour la dernière fois. Elle avait observé la migration des astres en pleurant son époux et Atlas avait regardé le ciel en songeant à Nour, sa douce illyrienne qui s’était éteinte trop tôt. L’année suivante, il avait observé le phénomène céleste seul depuis le balcon du domaine familial à Dunmere, en laissant ses larmes couler librement, en se rappelant tout ceux qu’il avait perdu, en espérant qu’ils avaient rejoint la Mère.

Cette année serait bien différente. Lorsqu’il avait rencontré Rosalie Valois, un mois plus tôt, il n’aurait pas imaginé qu’il demanderait à qui que ce soit de l’accompagner pour ces célébrations. Et pourtant, il s’était surpris lui-même lorsqu’il l’avait saluée pour la nuit, au terme d’une longue conversation autour d’un repas frugal. C’est rongé par la nervosité qu’il s’était préparé dans la maison luxueuse des Romanov, enfilant un simple pantalon couleur d’encre, des chaussures aussi sombres et bien lustrées, et un veston orné de minuscules joyaux noirs et ourlé d’un brin de dentelle. Quelques bijoux argentés pour compléter la tenue et il était prêt, s’observant dans la glace en serrant les mâchoires.

Lorsqu’il était enfin arrivé au lieu marqué dans l’invitation reçue de la part d’Assya Ozerov, l’établissement grouillait de monde. Il avait espéré une fête intime, mais devait admettre qu’il n’était pas surpris de voir débarquer des gens — nobles et moins nobles — issus des quatre coins d’Evanor. Après tout, les nocturnes n’étaient-ils pas reconnus pour leur ouverture d’esprit ? Il ne reconnaissait que quelques visages dans la foule, mais n’avait pas grand intérêt pour ceux-ci. C’est vers la demoiselle aux cheveux pâles vêtue d’une robe ornée de roses que toute son attention s’était tournée. Il l’observa un instant, drapé dans l’ombre d’un recoin couvert de la terrasse avant de s’approcher.

« Vous êtes venue… murmura-t-il en lui tendant la main avec un semblant de galanterie un peu maladroite. Et vous n’avez pas oublié les roses... Son cœur battait à la chamade alors que son regard parcourait les détails de la tenue de sa compagne. Vous êtes resplendissante. » Son âme de poète voudrait lui dire que sa beauté en éclipserait presque celle des étoiles, mais la remarque sonnait étrange même dans sa tête, donc il releva les yeux pour affronter son regard, attendant sa réponse un peu nerveusement.

Résumé:

janvier 838 ∙ code par alcara

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the artist

His head's full of beauty and wonder
He's often getting lost in those day-dreams. His hands are covered in paint as he spills those dreams where everyone can admire them.

la nuit des étoiles

REVEILLON DE LA NOUVELLE ANNEE 838

Mon regard parcourait les visages, en quête de celui d’Atlas, tout le monde semblait se connaître… Pourquoi étais-je si seule d’un coup ? Dana était occupée, je ne voulais pas la déranger… Hors de question. Je continuai de regarder, observer pour graver le moindre détail dans mon esprit pour le peindre sans doute plus tard… En attendant, jusqu’à ce que j’entende des bruits de pas derrière moi, je me tournai pour voir mon étoile de la soirée, magnifique dans sa tenue d’ombre et de lumière. Je sentis mon ventre faire une dizaine de sauts périlleux en le voyant et une chaleur parcourir mes veines à sa vue. Atlas. Je lui laissai ma main sans hésitation et un large sourire étira mes lèvres.

« Je n’aurais raté cela pour rien au monde. »

J’avais obéi effectivement à sa demande, de porter des roses. Même si j’avais choisi de créer des roses d’étoiles pour honorer la fête de ce soir. J’inclinai légèrement la tête à ses mots avec toujours un sourire sur mes lèvres. La chaleur irradiait sa main dans mon corps et je refermai légèrement mes doigts sur les siens comme pour l’empêcher de s’éloigner trop loin, trop longtemps de moi.

« Et vous n’avez pas oublié de voler quelques étoiles pour les poser sur votre tenue. »

Je rougis légèrement à ses mots en inclinant la tête pour le remercier de son compliment.

« Vous êtes magnifique également. »

Je m’approchai un peu de lui en m’appuyant sans doute un peu trop lourdement sur ma canne.

« Je suis heureuse de voir votre visage, je me sentais seule dans cet endroit… À part Dana, je crois que je ne connais personne. Et que je suis la seule printanière. Mais… cela ne me dérange pas. »

Il était là, c’était le plus important, n’est-ce pas ? Je levais les yeux vers la voûte céleste.

« Je comprends votre amour pour le ciel étoilé lorsque je le vois ce soir… Ici, il ressemble bien plus à des joyaux que dans le Printemps. »

Fis-je tout doucement. J’avais hâte de découvrir cette fête à ses côtés.

« Mais je manque à tous mes devoirs, comment vous portez-vous Atlas ? »

Il semblait aller bien, mais je préférais en quelque sorte lui demander. Et essayer de ne pas paraître trop gênée.

Récap:

La nuit des étoiles

Réveillon de la Nouvelle Année 838 -
Outfit - Ambient Music

La fae qui les avise, se montre d’un caractère piquant et moqueur. Sa vivacité et son aura, poussent Esmée à la suivre dans cette attaque dirigée vers le troisième membre du trio. L’ambre de ses yeux s’accrocha aux traits aubéens en face d’elle, mais la divergente tâche de ne pas montrer son intérêt outre-mesure. Et ce, même si un examen du même acabit semblait s’effectuer à ses dépends aussi.
Il y a parfois des âmes qui vous ressemble, et, vous le comprenez avant-même d’en savoir assez pour l’affirmer. Des énergies qui peuvent s’assembler et se conjuguer, pour le meilleur ou le pire. La Vanserra s’en détourna juste le temps de discuter avec le Nocturne appelé Lazar, puis acheva de les questionner tous les deux. Leur amitié complice rendant Esmée envieuse de ce genre d’interaction, sans malice. Elle leur prêta une relation même plus spéciale, osant se montrer curieuse à autre voix, bien loin de ses habitudes.

L’expression écoeurée arrache alors à l’aubéenne un sourire qu’elle écrase du mieux qu’elle peut, regardant l’un et l’autre de ses interlocuteurs imprévus. L’une répudie l’autre, et ce dernier souligne semble-t-il un manque de goût chez son amie. Une histoire à eux, sans doute. Les voir se chamailler réchauffe quelque chose dans le cœur de la fae, qui ne peut s’empêcher de les comparer à cette amitié unique qui semble de la même trempe : Une dame un peu plus froide et revêche, face à un monsieur taquin à l’âme de séducteur. Ils lui font penser à un certain illyrien et elle, rien qu’une seconde. Esmeraldian se détache de ses pensées, avant d’incliner doucement la tête quand l’un et l’autre révèlent leurs identités. Dian, les salue-t-elle simplement. Bien qu’elle n’ait pas à se méfier qu’on découvre qui elle est - à vrai dire elle est même persuadée qu’ils s’en fiche- la fae use de son surnom. Un surnom réservé aux amis, qui lui est venu naturellement : signe que la soirée et la compagnie sont plaisantes, que les odeurs de vin fleurissent un peu partout. Avec un haussement d’épaules, elle attrape une petite pâtisserie dans la réserve de Lazar : Allez juste un petit, qu’elle lui sourit avant qu’il ne l’interroge. Elle mâche le petit beignet pas plus gros qu’un pouce avant de répondre : Non jamais encore ! J’ai toujours été affairée ou trop loin toutes les autres années, qu’elle explique en se décalant pour éviter une petite décoration en papier emportée par le vent. Mais mieux vaut tard que jamais, à ce qu’on dit. Elle leur lève son verre. L’enthousiasme du fae est communicative. Elle rit doucement. Esmée termine sa bouchée et suçote le bout de son pouce puis de son index en regardant dans la foule aussi. L’attitude de Rym réveille ses propres réflexes. Est-ce que vous savez quand ça devrait commencer ? demande l’aurorale en levant les yeux vers le ciel puis vers la terrasse ornée du gratin de la haute.

Merrill. Le voir avec un enfant ailé dans les bras paraît tellement absurde qu’elle hausse les sourcils. Puis elle perd son sourire un instant, observe le baron en pleine conversation et note son allure. Il lui semble, un instant, qu’un fossé s’est naturellement creusé entre eux. L’aubéenne n’ose même pas envisager de le croiser ce soir, et, en contemplant l’ailée à son bras -qui doit être la baronne, elle se dit presque que l’éviter serait plus judicieux. Sans savoir pourquoi, elle admet simplement que ce serait gênant pour tout le monde. De toute façon, dans sa propre tenue de soirée étoilée, avec sa fourrure, Esmée doute qu’il la reconnaisse. La fae s’apprête à détourner la tête pour revenir à ses deux compères, mais c’est ce moment que choisit l’illyrien pour croiser son regard.

Résumé:

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free-pariah-at-heart

La nuit des étoiles

Outfit

C'est un cri qui attire l'attention de Merrill; une petite voie qu'il identifie instantanément. Son regard dévie des Volyn pour se tourner vers les nouveaux arrivants. Le couple Ozerov est sublime et s'accorde parfaitement à toute l'ambiance de la salle. Si c'est Assya qui éblouit la terrasse de par sa prestance ce soir-là, son frère et son épouse ne sont pas en reste. Ilya salue le petit groupe qu'ils constituent, et Merrill partage son sentiment. Se réunir tous ensemble ce soir-là signifie beaucoup; ces personnes qui l'entourent sont celles qui comptent le plus pour lui. Et voilà que son coeur meurtri par les retrouvailles catastrophiques avec sa soeur se voit panser de ses plaies. Il ne faut pas grand chose d'autre à l'Odegaard que de se sentir appartenir à une famille pour se sentir bien. Apprécié. Entouré. « Plaisir partagé » avoue-t-il en glissant une oeillade à @Ilya Ozerov.

Pendant ce bref échange, Merrill voit la petite Milena gigoter comme un vermisseau dans les bras de sa mère. Il s'apprêtait à en rire lorsque @Darya Ozerov lui refourgue entre les pattes, sans un mot. « Hé ! » geint-il faussement. Parce qu'au fond, il l'adore cette gamine. Même si son attachement à ces gamines lui retire l'image virile qu'il reflète volontiers, il adore les voir grandir et découvrir leur personnalité qui se développe au fil des mois. La petite ailée s'apaise dans les bras de son oncle d'adoption, son regard happé par les strass dans les robes et tuniques des nobles qui les entourent. Même Myrra s'attendrit devant cette scène et à la joie communicative de son époux de retrouver cette enfant si chère à son coeur. Elle lui vole un baiser, chaste et tendre, pendant que Milena parvient à tirer sur une mèche châtain qui se défait de la coiffure du Baron. En grimaçant, il empêche la curieuse de commettre trop de dégâts en prenant ses petits doigts dans sa grosse paluche. « Prenez-moi un verre s'vous plaît » qu'il demande à l'attention de Darya qui se demande s'ils ont commencé la fête sans eux.

S'il faisait jusque là dos à la rambarde de la terrasse, il finit par se retourner pour montrer à Milena le monde d'en dessous. Les faes sont venus de tous les horizons pour profiter de la pluie d'étoiles filantes. Dans les rues de Velaris, la fête bat son plein et l'ambiance est toute autre que sur les toits. Merrill a l'ennui parfois de cette vie du peuple, en comparaison à l'univers aseptisé de la noblesse où tout est lisse, rien ne dépasse. Son regard balaie la ville grouillante, jusqu'à ce que ses iris s'arrêtent sur une silhouette bien connue; @Sha'Rei Esmeraldian.
Elle ne lui a jamais semblé aussi loin qu'en ce soir-là. La distance entre eux démontrant bel et bien qu'ils ne sont plus du même monde désormais. Loin d'eux leurs souvenirs où ils partageaient du temps ensemble durant leurs missions. Aux côtés de Myrra, les Ozerov, les Volyn, Merrill s'est retrouvé à des encablures de la divergente reléguée dans le bas peuple.
Les secondes s'égrènent lentement durant lesquelles leurs iris restent crochées l'une dans l'autre, jusqu'à ce que l'agitation de Milena le sorte de sa torpeur. A cet instant, il accorde à l'Aubéenne un signe de la tête, simple, presque un peu froid, avant de se retourner auprès des Nocturnes qui l'entourent.

Casant le bambin sur un côté, maintenu par un bras, il attrape une coupe de champagne de sa main libre. Il la lève dans les airs, rapidement imité de Myrra. « A cette nouvelle année qui arrive, mes amis ! » Ses prunelles glissant vers son épouse à ses côtés ; « Mon amour », précise-t-il à son attention, la bouche en coeur.

Résumé:

la nuit des étoiles

REVEILLON DE LA NOUVELLE ANNEE 838

Il s'était longuement interrogé sur l'intérêt, et les bienfaits, de se rendre à Velaris pour Starfall. Une part de lui lui hurlait de rester à Adriata, loin de la cour qu'il avait volontairement quitté, loin de la femme qu'il ne voulait plus approcher. Mais les souvenirs des années précédentes, l'importance de cette soirée pour tout nocturne qui se respectaient étaient inscrit dans ses veines autant que les ombres dans sa magie personnelle. Il n'était pas un fuyard et ne pas se rendre à Velaris pour la nuit la plus importante de l'année serait un aveu de faiblesse. Il avait songé à proposer à Adrielle de l'y accompagner, la compagnie de l'hybride lui changeant les idées, occultant les sombres idées qui le tracassaient, mais ils s'étaient ravisé : elle avait déjà bien assez à faire et ils ne se connaissaient guère depuis assez longtemps pour qu'une telle invitation ne soit interprétée sans des arrières-pensées qu'il n'était pas certain d'avoir. Lorsqu'il arriva sur place, il en oublia totalement ses dilemmes intérieurs, retrouvant avec plaisir les visages familiers, ces rues auxquels il s'était accoutumé, cette ambiance unique qui n'existait nul part ailleurs. De Velaris, c'était @Dana Volyn qui lui manquait le plus : la réunion de la fratrie Volyn avait marqué un grand moment de son existence après sa sortie des camps et il se surprenait parfois à regretter la solitude de son exil estival, l'absence d'âme dans le petit logement qu'il avait trouvé à Adriata. Il n'avait rien planifié pour cette soirée, mais c'était tout naturellement que, profitant de la balade avec sa soeur, ils avaient retrouvé des amis -plus pour certains que pour d'autre- et tandis qu'il regardait @Darya Ozerov mettre l'une de ses filles dans les bras de @Merrill Odegaard, il songea qu'ils lui manquaient tous cruellement. Presque tous. Neven glissa un regard ennuyé à @Ilya Ozerov : les bonnes habitudes ne changeaient pas, constata-t-il et pourtant, s'il se serait agacé des mots du fae -de toute façon tout ce que faisait Ilya l'agaçait d'une manière ou d'une autre- il se surprit à en éprouver un étrange soulagement. Certaines choses ne changeaient pas, et ces choses là, il pouvait les contrôler, il pouvait les gérer. « J'ai entendu dire que vous vous ennuyiez sans moi ... Considérez ma présence comme un cadeau pour la nouvelle année. » répondit-il du même ton trainant dont il l'avait toujours gratifié quoi qu'il considérait s'amuser bien plus que lorsque l'âme soeur de Darya s'était imposé dans sa vie.

Cependant, il considéra les mots de l'Ozerov. Il avait raison : cela faisait du bien de tous les revoir et il se laissa aller à un léger sourire tandis que la petite Milena, dans les bras de Merrill, lui rappelait ce temps avançant. Loin le temps où ils chahutaient dans les rues de la ville, loin le temps insouciant où les responsabilités incombaient aux autres. Levant son propre verre au toast de Merrill, l'autre entourant les épaules de sa soeur, Neven savoura un instant cette sensation. Celle d'être à la maison

Résumé:

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┗ the starless king ┛

There's just one thing I hope you know, I loved you so 'cause I don't even care about the time I've got left here, the only thing I know now is that I wanna spend it with you, with you nobody else here. Tonight is gonna be the loneliest you'll be the saddest part of me. A part of me that will never be mine.

la nuit des étoiles

REVEILLON DE LA NOUVELLE ANNEE 838

L'ombre esquisse un sourire : la mission s'avère plus simple que prévue et elle peut remercier la si grande gueule des nocturnes et leur ouverture dont ils aiment tant se vanter. S'il n'y avait eut de mélange entre peuple et noblesse, entre fae et illyrien, s'il n'y avait pas eu autant d'ombres autour d'elle, sans doute la chose aurait été plus difficile. Et pourtant, elle n'est qu'un anonyme de plus dans la liesse générale, qu'un être sans visage parcourant les rues. Néanmoins, il serait dangereux de ne pas rester sur ses gardes. Dans la foule, l'ombre voit la générale démissionnaire de l'Automne (@Rym Ash'han) tout comme elle se méfie de la femme armée, vêtue à la mode aubéene (@Sha'Rei Esmeraldian). Elles ne sont pas ses cibles mais elles pourraient être une difficulté supplémentaire si le plan ne se déroule pas comme prévu. Son regard passe d'un nocturne à l'autre, songeant à brouiller les pistes en attaquant plusieurs personnes, son pouvoir le pourrait, l'ombre le sait. Mais l'ombre craint les petits rats, les espions qui se sont mêlés innocemment à la foule et qui pourraient retracer sa magie et retrouver son employeur. Pourtant ce serait simple, si simple, songe-t-elle en regardant @Atlas Romanov et @Rosalie Valois, si jeunes et si vulnérables, loin de s'attendre à ce qui peut se passer.

Et puis la cible entre dans son champ de vision.

Les lumières se tamisent tandis que les premières étoiles tombent, laissant derrière elles une trainée d'argent sur le ciel sombre de Velaris. Spectacle d'une grande beauté, les premières réactions se font entendre, émerveillées, avant que le silence des voeux pour la nouvelle année de s'impose. Sous les astres nocturnes se zébrant d'étoiles filantes, les mains se touchent, les doigts s'entremêlent, les promesses se murmurent. Mais alors que la pluie d'étoile continue de tomber au dessus de la cité, la ville se ranime et les questions fusent sur les souhaits murmurés à l'obscurité, les rires retentissent, les verres s'entrechoquent. Entourée de ses amis, Myrra Odegaard hoquète avant de s'effondrer. Le coup a été rapide, asséné dès que les lumières se soient voilées pour offrir aux spectateurs la beauté des étoiles filantes. L'ombre est déjà loin du groupe lorsque le verre de la baronne tombe, la précédant dans sa chute.

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