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[INTRIGUE] Bal des Marées
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Lazar Kozlov
Niniel Ethelil
Hyacinth Valois
Atlas Romanov
Romeo Cagliesi
Ulysse de Péone
Oshikoji Chunhua
Siena Monteserre
Suheila Akhtar
Asmodaï Aràny
Cesare Monteserre
Zoya Sojka
Hestia Kozlov
Merrill Odegaard
Dugu Wanyin
Dashiell Ethelil
Liv Erkatov
Circé Valois
Neréis Taellim
Fujihara Yukito
Assya Ozerov
Rym Ash'han
Rosalie Valois
Mahaut de Boissieux
Liao Hase
Dana Volyn
Ambroise Valois
Nehtë Ulundë
Dua Ghafa
Despina Ghafa
Ehsan Ghafa
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The Mother
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Grand·e Fae du Jour
Pseudo : passager noir
Pronoms irl : elle
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Comptes : Hestia Kozlov | Circé Valois
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Triggers : (écrire des relations physiques développées inrp)
Contents : violences, vengeance, complots, racisme
Pronom : Elle
Âge : |106 ans | la fontaine de jouvence comme alliée contre le temps
Race : | GRANDE FAE | le sang pur de sa lignée
Cour : | COUR DU JOUR | Supérieur à toutes les autres
Résidence : | ELIORH | domaine des Akhtar au sein du cercle des érudits
Occupation : | INTENDANTE & MILICIENNE | au sein du cercle des érudits.
Statut social : | NOBLE | dont le nom est bafoué par l'incompétence de son frère
Statut civil : | CELIBATAIRE | le mariage réservé à servir ses intérêts
Orientation sexuelle : | BI | le plaisir au service de ses desseins
Âme sœur : | INCONNU | la possibilité d'une descendance puissante n'est pas à négliger
Allégeance : | AKHTAR | le sang avant le sol
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Noble
je suis de l'élite
Jour
fidèle à la cour du jour
Lumière
magie du jour
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Team Lapin
j'écris des rps à gogo
Bal des Marées
Sujet commun - outfit
La joute verbale qui opposait les deux diurnes n’était d’aucune utilité, pourtant, Suheila en tira un plaisir certain. Elle essayait de pousser la célèbre et brutale Dame Dua Ghafa dans ses retranchements, voir si elle parvenait à piquer l’égo de la dîtes combattante sur laquelle les yeux se posaient bien plus aisément que sur elle-même, alors qu’il ne faisait pas le moindre doute pour la Akhtar, que placées toutes deux dans une arène, elles se valaient. Despina prit à peine le temps de lui expliquer le conflit qui était né autour de l’imposteur. Un quiproquo. «Comme c’est barbant... » qu’elle commenta, lança un regard amusé en direction de la fae qui avait osé houspillé le Suprême diurne.
Murée dans le silence, la coupe de pétillant toujours en ses mains sans jamais y toucher, Suheila avait observé les allers et venus qui s’étaient fait sous ses yeux. Elle posait un regard doux, presque protecteur sur la belle Despina, tandis que des nocturnes faisaient leur apparition. La brune les quitta rapidement, délaissant son probable conjoint entre les mains hésitantes et furieuses de la mariée Ghafa. Suheila resta en retrait, toisant d’un regard las ceux qui évoluaient autour d’elle. Nul doute que la printanière parée de doré était perturbée par la présence de cet homme qui semblait lui-même complètement affligé par la situation. Elle rit doucement, cachant ses lippes derrière son verre, laissant traîner son regard et ses pensées ailleurs. Sans la distraction de la Ghafa à ses côtés, il était évidemment que Suheila s’ennuyait ferme.
Un nouveau mouvement, une chevelure rousse était venue les rejoindre tandis que la brune était de retour, accompagnée par un autre nocturne. Un adelphe, à n’en point douter, tant les deux se ressemblaient. Interpellée par Despina, Suheila ne fit qu’abonder dans le sens de celle-ci alors qu’elle lui reprochait l’attitude désagréable de la nocturne aux bras brûlés. Le milicien s’était entre-temps enfuit, pourchassant elle ne savait qui. Elle s’en foutait pas mal. Despina fut tirée par le bras par la furie rousse, Suheila pinça les lèvres, prêtes à s’interposer avant de comprendre qu’il s’agissait de sa sœur aînée. Cassandra. Elle observa les deux printanières s’en aller.
Puis l’ambiance de la salle changea brusquement. L’attente interminable pour connaître le nom du nouveau Haut Suprême touchait à sa fin. Pourtant, la salle ne se para pas des couleurs de l’une des cour. Elle fut quelque peu déçue de ne pas avoir apparaître les teintes diurnes, probablement qu’un titre pareil aurait suffit à faire déchoir l’Imposteur de son trône lorsque tous se seraient rendu compte qu’il n’était pas à la hauteur. La prêtresse Mère fit son apparition, accompagnée par deux de ses comparses. Elle expliqua que la Mère avait jugé que la Haute-Suprématie reviendrait à l’ordre du Crépuscule. Suheila haussa de nouveau les sourcils. Jamais ce cas n’était arrivé. Puis une nouvelle esclandre, une autre prêtresse qui s’était dressée, démentant les propos de ses supérieurs. L’air devient plombant à mesure que les convives se demandaient qui croire et cherchaient à comprendre ce qu’il se tramait.
«Veuillez m’excuser , souffla-t-elle à ceux qui l’entouraient, se délestant de son verre en le posant n’importe où alors qu’elle voyait Rizvan arriver dans sa direction après s’être adressé à Ehsan. La mine fermée de son frère ne l’interpela pas particulièrement, mais la tension qui émanait de lui eut pour effet de la pousser à le rejoindre.Je vois que tu n’as pas perdu de temps pour apporter tes conseils à ton précieux Suprême , entama-t-elle en guise de salutation.Sortons tes enfants de là avant que la situation ne dégénère , dit-elle en balayant la salle des yeux, l’inquiétude lui serrant l’estomac alors qu’elle ne parvenait pas à trouver du regard les autres Akhtar.L’autre nigaud a-t-il un plan ? Et toi ? »
- Résumé:
- Suheila s'ennui et observe
Lorsque l'ambiance se plombe, elle s'excuse auprès de ceux qui l'entourent (@Delyan Volyn, Hestia, @Dua Ghafa, @Lazar Kozlov) et part rejoindre @Rizvan Akhtar qu'elle voit avancer dans sa direction
Elle ne manque pas l'échange -sans l'entendre- qui se fait entre son frère et @Ehsan Ghafa
Elle s'inquiète pour la sécurité de ses neveux et nièces et rejoint Riz à mi chemin
Elle lui demande quel est le plan pour la suite des évènements
Grand·e Fae du Printemps
Pseudo : Ordinn
Pronoms irl : Elle.
Faceclaim : Boyd Holbrook + caelestisart (avatar) & Cyndel (signature)
Comptes : Dua Ghafa, Edvin Løvendal & Dashiell Ethelil.
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Triggers : Suicide, viol, cruauté animale.
Contents : Maladie, mort.
Pronom : Il/lui.
Âge : 70 ans déjà mais arbore la trentaine bien tassée.
Race : Grand fae aux oreilles pointues.
Cour : Le Printemps.
Résidence : Rosehall.
Occupation : Maréchal de la Maréchaussée depuis l’an 836
Statut social : Noble. Frère de l'actuel Suprême du Printemps.
Statut civil : Célibataire. Bien trop carriériste pour envisager un quelconque engagement.
Orientation sexuelle : Bisexuel.
Âme sœur : Mahaut de Boissieux, Ministre du Printemps avec qui il a noué une relation amicale, si lui s'en est rendu compte, ce n'est pas le cas de la jeune femme. Leur lien est donc purement platonique et ça lui convient bien, Hyacinth n'est pas prêt à renoncer à sa liberté.
Allégeance : Au Printemps et aux Valois.
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Aesthetic 2 :
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Staff
je gère la place
Printemps
fidèle à la cour du printemps
Terre
magie du printemps
Âme sœur
j'ai trouvé ma moitié
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Sa soeur prit la parole à son tour, rétablissant la vérité sur ce qui venait de se passer. Un mensonge éhonté donc. La Mère avait désigné le Suprême de l'Automne. Cela ne faisait que confirmer ses soupçons. Toutefois, si la surprise était de mise, Hyacinth reprit pied dans la réalité lorsque sa jumelle vint auprès d'eux. Il était évident que sa prise de position risquait de la mettre en danger. Le Maréchal ne se fit pas prier et hocha la tête, glissant sa main sur l'épaule de son grand frère @Ambroise Valois et un sourire à @Azalée Valois avant de fondre dans la foule à la recherche des Valois présents. Inutile de dire que son coeur battait à tout rompre, la peur l'étreignait, la panique aussi, mais il restait maître de lui, comme toujours, il était rodé à la gestion de crise et savait écouter son cerveau plutôt que ses émotions. Dans sa course, il jouait des coudes, avant de retrouver Lysandre à qui il transmit son ordre. "
- Résumé:
- Hyacinth exécute l'ordre de son frère @Ambroise Valois , il retrouve Lysandre qu'il enjoint à se rassembler auprès de son père. Si d'autres Valois croisent sa route, il s'empresse de faire passer le mot. Puis, il retrouve @Circé Valois et lui demande où se trouve @Rosalie Valois.
_________________
growing strong
I was going to be his friend, and I was going to show him possibilities. And he, in turn, would become someone I could trust more than myself
Grand·e Fae du Printemps
Pseudo : passager noir
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Faceclaim : vanja jagnic | (avatar :watson)
Comptes : Hestia Kozlov | Suheila Akhtar
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Contents : RAS
Pronom : | ELLE | Toujours enveloppée de robes voluptueuses et colorées
Âge : |73 ANS | mais la trentaine demeure éternellement sur son visage
Race : | GRANDE FAE | accompagnée d'une belle dose de charisme
Cour : | COUR DU PRINTEMPS | dont elle ne cesse de s'émerveiller
Résidence : | CAIRLOND | demeure des Valois
Occupation : | VIFS ARGENTS | assistante de la Botaniste | COMMERE | à plein temps
Statut social : | NOBLE | digne fille de Marguerite Valois et cousine du Suprême de la Cour
Statut civil : | CELIBATAIRE | cœur d'artichaud capable de fondre pour n'importe qui
Orientation sexuelle : | BI | curieuse de nature, elle ne se limite pas à un seul genre
Âme sœur : | INCONNU | à sa recherche, définitivement prête à le trouver
Allégeance : | A. VALOIS | fière que son sang soit le même que le Suprême
Zone libre :
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Bal des Marées
Sujet commun — 30 septembre 838 outfit
Le malaise qu’elle ressentait de la part de sa sœur cadette ne fit qu’accentuer le sien. Les mots que Rosalie lui adressa eurent raison de son palpitant alors que Circé n’eut même pas le temps de la retenir. Je vais bien, qu’elle avait dit. Odieux mensonge, Rosalie ne pouvait la tromper à ce point. Je vais prendre l’air, fut tout ce qu’elle obtint. Et la cadette des Valois s’était enfuit. Envolée. Elle s’était précipitée loin d’elle, loin de Circé dont le cœur avait chu plus bas qu’elle ne l’ait cru possible. Soufflée, la tornade avait observé, de loin, la crinière blonde de sa sœur se diriger vers Ambroise, lui adresser quelques mots avant de s’enfuir plus vite encore en direction des balcons. Les lèvres pincées, elle était restée figée.
Le temps fit de même. C’est à peine si elle remarqua les regards et les piques qu’on lui balança. Physiquement présente, son esprit était loin. Rongé par un sentiment d’incompréhension si violent, si soudain, qu’elle s’était sentie perdre pied à de nombreuses reprises. Elle ne fit pas le moindre commentaire concernant l’arrivée en trompe des nocturnes, l’altercation entre Despina et le Volyn. Elle ignora Suheila et Dua à ses côtés. Se faisant complètement oubliée. Immobile, incapable de bouger, incapable de respirer. Elle étouffait. Sentant toujours la poigne d’Ulysse sur son poignet, le regard froid qu’il avait braqué sur elle. La chaleur qui émanait de ce Suprême qui ne l’avait pas humiliée, alors qu’elle l’aurait mérité. Elle ne comprenait pas. Elle ne voulait pas être là. Elle voulait disparaître, Circé. S’éclipser, abandonner sa fratrie ici, abandonner son foutu Suprême Printanier. Rosalie était partie. Rosalie l’avait fuit. Rien n’aurait pu plus la blesser.
Puis Cassandra arriva et le monde se déroba sous ses pieds. Oui, la Valois était en retrait, mais pas invisible non plus, et l’entendre alpaguer Despina sous le prétexte qu’elle-même les attendait, ce fut un coup de poignard supplémentaire dans le cœur de la tornade qui doutait de pouvoir supporter plus longtemps cette mascarade. Tiraillée entre fureur, peine et déception, elle était prête à s’en aller lorsque le décor se para de couleurs inédites. Interdite et silencieuse, elle écouta le discours de la Prêtresse Mère, peinant à comprendre ce qui se jouait sous ses yeux. Puis Azalée intervint, et le cœur de la tornade manqua un battement. Un coup d’état, voilà ce qu’elle comprit alors que la panique commençait toujours à se frayer un chemin dans son organisme.
Hyacinth fit irruption devant elle si rapidement qu’elle ne put retenir un sursaut. Inspirant profondément, tâchant de calmer les émotions qui l’étreignaient, elle glissa un regard inquiet sur son cousin dont le faciès était fermé et habité par une angoisse qu’elle ne pouvait que comprendre. «
Un premier essai, un premier balcon. Pas le bon. Elle lança à peine un regard à Achille et Ulysse, ignorant purement la présence d’Eros et de Siena, avant de repartir en trombe, ne s’inquiétant pas qu’on la suive. Puis la silhouette de Rosalie se dessina, et elle fut frappée par les larmes qui roulaient sur les joues de sa cadette et par celui qui l’accompagnait : Atlas Romanov.
- résumé:
- Circé perd le fil du temps pendant un long moment
Elle revient parmi les vivants à l'instant où @Cassandra Wintell débarque
Elle perd pied en comprenant la situation, manque de crever d'angoisse lorsqu' @Azalée Valois s'exprime
Elle sursaute quand @Hyacinth Valois vient la chercher, s'inquiète pour Despina, Cassandra et évidement Rosalie
Elle attrape les soeurs Wintell sans leur laisser le choix (@Cassandra Wintell et @Despina Ghafa)
Part avec @Hyacinth Valois à la recherche de @Rosalie Valois qu'elle suppose être sur les balcons
Se plante de balcon, tombe sur @Achille De Péone et @Ulysse de Péone ainsi que @Eros Wintell et @Siena Monteserre et les ingore tous autant qu'ils sont
Finit par trouver le bon balcon où elle voit @Rosalie Valois en pleurs, accompagnée par @Atlas Romanov
Le but de tout ça étant de rejoindre @Ambroise Valois avant qu'un drame ne se produise
Grand·e Fae du Printemps
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Pronom : Elle
Âge : 90 ans
Race : Grande Fae
Cour : Printemps, bien qu'élevée à la cour de l'Hiver
Résidence : Elysium, principalement, Mairil quand il lui faut s'y rendre, la petite demeure familiale dans les contreforts près de Lumren.
Occupation : Ministre du Printemps
Statut social : Ancienne roturière, bâtarde, anoblie il y a plus de vingt ans. Baronne, et parvenue aux yeux de bon nombre de ses pairs. Ministre fréquentant la fine fleur de l'aristocratie depuis plusieurs décennies.
Statut civil : Officiellement célibataire, se considérant comme veuve, portant le deuil d'une compagne aimée pendant de longues décennies mais vouée au Crépuscule.
Orientation sexuelle : Lesbienne
Âme sœur : Inconnue - et sans intérêt, car elle ne pourra jamais lui offrir aucune affection autre que platonique.
Allégeance : Elle-même, la Cour du Printemps.
Bal des Marées
Sujet commun - OUTFIT
La conversation, pour plaisante qu’elle soit, mourut sur les trois lèvres féminines, tandis que le Palais des Mirages ondulait, se cabrait … pour s’offrir une robe qui rappela de bien mauvais souvenirs à la de Boissieux, à savoir la régence du Crépuscule suite à l’empêchement d’Einar Asgeir, mourant peu pressé de mourir, pendant bien trop longtemps. Non pas que cette régence ait été nécessairement difficile : la Ministre avait servi, fidèlement, comme elle l’aurait fait pour n’importe quel Suprême porté au pouvoir. Comme elle avait pu servir les Hautes Suprématies d’Einar Asgeir, d’ailleurs, d’Assya Ozerov l’année précédente, celle de Niniel Ethelil qui s’achevait désormais, et toutes celles qui s’étaient succédé auparavant. Aurait-elle aimée davantage de reconnaissance ? Assurément. Mais le Crépuscule n’en avait jamais eue beaucoup plus que certains Suprêmes. Les Ministres n’avaient jamais été que des serviteurs du Concordat – et pourtant, à bien des égards, ils étaient des serviteurs de l’Etat, et non d’intérêts partisans et régionaux. Penser à tout Evanor, cela amenait à prendre des décisions plus larges … sauf pour ceux qui n’avaient guère d’intérêt pour leurs fonctions autres que courtisanes. Et en dépit de son ambition, de ce qu’elle pouvait penser, Mahaut avait à cœur le bon fonctionnement de la société evanorienne, et la stabilité de cette dernière. Or, qu’elle les juge bonnes ou mauvaises, des décisions devaient être prises. Décisions qu’une régence du Crépuscule repousserait aux calendes de Péone, pour reprendre l’expression printanière bien connue. Un froncement de sourcils apparut sur son visage. Concentrée, elle tenta de rechercher une telle occurrence, survenue lors du rituel. Il faudrait qu’elle fasse des recherches. Qu’elle comprenne …
Ou pas. La Prêtresse Mère était là, entrait, expliquait. Puis sortit. Et presque aussitôt, une tête à la chevelure blonde grimpa sur une table et démentit dans son style bien personnel – que Mahaut aurait reconnu entre mille – les dires de sa propre supérieure. Et cela, la Ministre en était certaine, c’était une première en beaucoup trop d’années de Bals de Régence. Elle aurait pu en rire, sardoniquement : il fallait donc attendre vingt-quatre années en tant que Ministre pour voir jusqu’au Crépuscule vaciller. Mais le sérieux la dominait entièrement, parce que les conséquences se calculaient dans son esprit, à mesure que les traits de son visage se tendaient. Peu importait, à ce stade, qui mentait ou non, le mal était fait. La légitimité de la prise de parole de la Prêtresse Mère était contredite. La légitimité de Monteserre, s’il était bien le Haut-Suprême qui aurait dû être annoncée, serait en bute à la méfiance du peuple, très majoritairement religieux. Le Concordat lui-même, venait peut-être de voler en éclat. Et si un rituel pouvait être remis en doute … Son regard tomba sur son propre Suprême. D’autres rituels pouvaient l’être. Ghafa au Jour, Asgeir en Hiver … Combien seraient ceux qui pouvaient se ruer sur un tel précédent pour expliquer que le jugement de la Mère avait été tronquée, érodé, mystifié ? Tout le système politique d’Evanor reposait sur la croyance en la Mère et en ses oracles. La haute noblesse était noble parce qu’elle était l’héritière des premiers faes. Leur pouvoir tenait sur cette croyance ancestrale. Et l’autorité des Suprêmes en découlait. Un ordre politique entier venait de révéler une faille béante, creusée par celles qui en étaient le principal pilier.
Calculer, encore. Si la Prêtresse Mère disait la vérité, quelle était la motivation d’Azalée Valois ? Affaiblir le Crépuscule ? Peut-être. Mais elle sciait la branche sur laquelle elle était assise en le faisant. Est-ce que cela aurait été de taille à l’arrêter ? Mahaut pesa le pour et le contre. Si Azalée Valois disait la vérité, quelle était la motivation de la Prêtresse Mère ? Reprendre la main, par crainte d’être écartée, après la réunion secrète des Suprêmes, qui n’avait même pas épargné le dogme sait lui-même ? Mais ce n’était guère malin de le faire devant toutes les autres prêtresses, dont certains glosaient à loisir sur les loyautés supposées – et en cela, Azalée était un bon exemple, se présentant d’abord comme la sœur d’Ambroise, et ensuite seulement par son titre, alors qu’elle intervenait au nom de ce dernier. Sa discussion avec Marjolaine lui revint en mémoire.
Restait alors une solution, celle d’un mélange des vérités et des mensonges. D’un rituel s’étant éternisé, suffisamment pour que la Prêtresse-Mère puisse interpréter cette longue hésitation comme une volonté de la Mère d’arrêter le cours du temps … et que cette interprétation ait été poussé un peu trop en avant, alors même que finalement, au-delà du délai ordinaire et raisonnable, il semblait qu’un choix soit apparu – choix qui, de surcroît, n’aurait pas convenu. Si c’était le cas, cela excluait une décision raisonnée, préparée, mûrie … et donc, un certain nombre de dangers qui allaient avec. Parce que les forces armées de la cité répondaient à leur Commandant, qui en référait au Concordat … dirigé par la Cour Régente. Sans parler des forces du Crépuscule, comme de sa capacité à soulever les foules. Ce serait facile, de surcroît : il suffisait de dire, au contraire, que les Suprêmes avaient voulu réaliser un coup de force, si d’aventure les sangs les plus bouillants se réveillaient. Puis faire fuiter des rumeurs inopportunes sur certaines décisions.
La Ministre rouvrit les yeux, qu’elle ne s’était pas rendu compte avoir clos. Ses traits affichaient un calme étrange. Ils cherchèrent du regard Marjolaine, et virent sa traîne s’éloigner. Un juron se forma sur sa bouche, qu’elle réprima de justesse. A la place, elle sentit un effleurement, et posa son regard sur Louise Wintell. Ses paroles lui arrachèrent, pour quelques secondes, une pensée qui n’avait rien à voir avec les événemens présents. Elle hocha la tête, et souffla :
« Soyez prudente. »
Précise. Directe. Pas le temps pour les fioritures. Parce qu’elle n’en avait pas le temps. Une paire d’yeux lupins se pausa sur elle, et Mahaut se força à soutenir le regard animal. Elle sentait la colère émaner du Suprême. Elle n’avait à lui opposer que sa logique. Mais c’était pour cette raison qu’elle était Ministre.
« Il n’y a que trois possibilités. Soit la Prêtresse-Mère ment. Soit votre sœur ment. Soit la vérité est entre les deux, à savoir que Monteserre a été désigné, mais au-delà du délai ordinaire, et donc de laisser libre court à … une interprétation, que le Palais n'a pas rejetée. »
Son regard se planta dans celui d’Azalée, et elle leva sa canne, pour l’empêcher de lui sauter à la gorge, son regard calme indiquant qu'elle n'en pensait pas moins :
« Sauf que je ne vois pas quel serait l’intérêt de notre Prêtresse des saisons de mentir ainsi, en désignant qui plus est une autre Cour régente. »
Premier point.
« Cela laisse deux possibilités. »
L’une étant plus funeste que l’autre, quoique de peu. Elle s’approcha des deux Suprêmes et chuchota :
« Je recommande, pour le moment, de conserver en tête ceci : si un rituel peut être mystifié … Ce précédent ne sera pas oublié. Et bon nombre d’individus, dans l’ensemble des Cours, ne manqueront pas de l’invoquer. »
Elle ajouta rapidement, en direction d’Ambroise :
« Je vous conseille de faire sortir votre fils. »
Mesure élémentaire de sécurité, à ses yeux. Il y avait bien trop de personnes rassemblées ici. Et il fallait au moins un Valois pour avertir les lieutenants dépendant du Printemps à Elysium.
« La Prêtresse Immaculée était présente à mes côtés. Elle est la seule à ne pas avoir assisté à la fin du rituel.
Et la seule à manier le Chaudron, hormis la Prêtresse-Mère.
Si la Prêtresse-Mère dit vrai … pourquoi s’opposerait-elle à ce qu’une prêtresse, en présence de membres du Concordat, témoigne de ses propres yeux de ce qu’elle peut observer ? »
Ou pas. La Prêtresse Mère était là, entrait, expliquait. Puis sortit. Et presque aussitôt, une tête à la chevelure blonde grimpa sur une table et démentit dans son style bien personnel – que Mahaut aurait reconnu entre mille – les dires de sa propre supérieure. Et cela, la Ministre en était certaine, c’était une première en beaucoup trop d’années de Bals de Régence. Elle aurait pu en rire, sardoniquement : il fallait donc attendre vingt-quatre années en tant que Ministre pour voir jusqu’au Crépuscule vaciller. Mais le sérieux la dominait entièrement, parce que les conséquences se calculaient dans son esprit, à mesure que les traits de son visage se tendaient. Peu importait, à ce stade, qui mentait ou non, le mal était fait. La légitimité de la prise de parole de la Prêtresse Mère était contredite. La légitimité de Monteserre, s’il était bien le Haut-Suprême qui aurait dû être annoncée, serait en bute à la méfiance du peuple, très majoritairement religieux. Le Concordat lui-même, venait peut-être de voler en éclat. Et si un rituel pouvait être remis en doute … Son regard tomba sur son propre Suprême. D’autres rituels pouvaient l’être. Ghafa au Jour, Asgeir en Hiver … Combien seraient ceux qui pouvaient se ruer sur un tel précédent pour expliquer que le jugement de la Mère avait été tronquée, érodé, mystifié ? Tout le système politique d’Evanor reposait sur la croyance en la Mère et en ses oracles. La haute noblesse était noble parce qu’elle était l’héritière des premiers faes. Leur pouvoir tenait sur cette croyance ancestrale. Et l’autorité des Suprêmes en découlait. Un ordre politique entier venait de révéler une faille béante, creusée par celles qui en étaient le principal pilier.
Calculer, encore. Si la Prêtresse Mère disait la vérité, quelle était la motivation d’Azalée Valois ? Affaiblir le Crépuscule ? Peut-être. Mais elle sciait la branche sur laquelle elle était assise en le faisant. Est-ce que cela aurait été de taille à l’arrêter ? Mahaut pesa le pour et le contre. Si Azalée Valois disait la vérité, quelle était la motivation de la Prêtresse Mère ? Reprendre la main, par crainte d’être écartée, après la réunion secrète des Suprêmes, qui n’avait même pas épargné le dogme sait lui-même ? Mais ce n’était guère malin de le faire devant toutes les autres prêtresses, dont certains glosaient à loisir sur les loyautés supposées – et en cela, Azalée était un bon exemple, se présentant d’abord comme la sœur d’Ambroise, et ensuite seulement par son titre, alors qu’elle intervenait au nom de ce dernier. Sa discussion avec Marjolaine lui revint en mémoire.
Restait alors une solution, celle d’un mélange des vérités et des mensonges. D’un rituel s’étant éternisé, suffisamment pour que la Prêtresse-Mère puisse interpréter cette longue hésitation comme une volonté de la Mère d’arrêter le cours du temps … et que cette interprétation ait été poussé un peu trop en avant, alors même que finalement, au-delà du délai ordinaire et raisonnable, il semblait qu’un choix soit apparu – choix qui, de surcroît, n’aurait pas convenu. Si c’était le cas, cela excluait une décision raisonnée, préparée, mûrie … et donc, un certain nombre de dangers qui allaient avec. Parce que les forces armées de la cité répondaient à leur Commandant, qui en référait au Concordat … dirigé par la Cour Régente. Sans parler des forces du Crépuscule, comme de sa capacité à soulever les foules. Ce serait facile, de surcroît : il suffisait de dire, au contraire, que les Suprêmes avaient voulu réaliser un coup de force, si d’aventure les sangs les plus bouillants se réveillaient. Puis faire fuiter des rumeurs inopportunes sur certaines décisions.
La Ministre rouvrit les yeux, qu’elle ne s’était pas rendu compte avoir clos. Ses traits affichaient un calme étrange. Ils cherchèrent du regard Marjolaine, et virent sa traîne s’éloigner. Un juron se forma sur sa bouche, qu’elle réprima de justesse. A la place, elle sentit un effleurement, et posa son regard sur Louise Wintell. Ses paroles lui arrachèrent, pour quelques secondes, une pensée qui n’avait rien à voir avec les événemens présents. Elle hocha la tête, et souffla :
« Soyez prudente. »
Précise. Directe. Pas le temps pour les fioritures. Parce qu’elle n’en avait pas le temps. Une paire d’yeux lupins se pausa sur elle, et Mahaut se força à soutenir le regard animal. Elle sentait la colère émaner du Suprême. Elle n’avait à lui opposer que sa logique. Mais c’était pour cette raison qu’elle était Ministre.
« Il n’y a que trois possibilités. Soit la Prêtresse-Mère ment. Soit votre sœur ment. Soit la vérité est entre les deux, à savoir que Monteserre a été désigné, mais au-delà du délai ordinaire, et donc de laisser libre court à … une interprétation, que le Palais n'a pas rejetée. »
Son regard se planta dans celui d’Azalée, et elle leva sa canne, pour l’empêcher de lui sauter à la gorge, son regard calme indiquant qu'elle n'en pensait pas moins :
« Sauf que je ne vois pas quel serait l’intérêt de notre Prêtresse des saisons de mentir ainsi, en désignant qui plus est une autre Cour régente. »
Premier point.
« Cela laisse deux possibilités. »
L’une étant plus funeste que l’autre, quoique de peu. Elle s’approcha des deux Suprêmes et chuchota :
« Je recommande, pour le moment, de conserver en tête ceci : si un rituel peut être mystifié … Ce précédent ne sera pas oublié. Et bon nombre d’individus, dans l’ensemble des Cours, ne manqueront pas de l’invoquer. »
Elle ajouta rapidement, en direction d’Ambroise :
« Je vous conseille de faire sortir votre fils. »
Mesure élémentaire de sécurité, à ses yeux. Il y avait bien trop de personnes rassemblées ici. Et il fallait au moins un Valois pour avertir les lieutenants dépendant du Printemps à Elysium.
« La Prêtresse Immaculée était présente à mes côtés. Elle est la seule à ne pas avoir assisté à la fin du rituel.
Et la seule à manier le Chaudron, hormis la Prêtresse-Mère.
Si la Prêtresse-Mère dit vrai … pourquoi s’opposerait-elle à ce qu’une prêtresse, en présence de membres du Concordat, témoigne de ses propres yeux de ce qu’elle peut observer ? »
- Résumé:
- - En voyant le Palais des Mirages se transformer, puis la Prêtresse Mère parler, Mahaut se met à REFLECHIR.
- Elle laisse partir - un peu vite - @Marjolaine de Bussy, et recommande à @Lou Wintell la prudence;
- Elle donne son éclairage à @Ambroise Valois et @Ehsan Ghafa, en déroulant ses déductions (et parle suffisamment vite pour ne pas se faire étrangler par @Azalée Valois).
- Elle pointe notamment que @Marjolaine de Bussy est la seule prêtresse à ne pas avoir assisté à la fin du rituel, et la seule à se servir du Chaudron hormis la Prêtresse-Mère, pointant un embryon de solution à proposer aux autres Suprêmes.
Illyrien·ne de l'Été
Pseudo : Lys
Pronoms irl : Elle.
Faceclaim : Nyane Lebajoa (Ganesha Stuff)
Comptes : Eris Lynch & Lou Wintell.
Messages : 15
Aeskells : 62
Triggers : À discuter.
Contents : À venir.
Pronom : Elle.
Âge : 106 ans.
Race : Illyrienne.
Cour : Crépuscule, l'été surplombant de son ombre.
Résidence : Temple du Grand chêne, à Adriata.
Occupation : Haute prêtresse de l'été.
Statut social : Fille de chef de clan, sœur de chef de clan. Elle n'est rien aux yeux de la noblesse ni du peuple de grands Faes. Jusqu'à l'obtention de son titre. Haute prêtresse pour s'offrir le luxe d'un titre dans un monde qui ne veut pas de ses ailes.
Statut civil : Célibataire volage, par manque d'une âme qui lui plaît.
Orientation sexuelle : Lesbienne, l'homme ne trouvant aucun goût sur sa langue.
Âme sœur : Sans doute victime de la pandémie. Qu'est-ce qu'elle en sait?
Allégeance : En premier vient le crépuscule. En second, l'été et sa suprême.
Prêtresse
je répands la foi
Crépuscule
fidèle à la cour du crépuscule
Chêne
je sers le temple de l'été
Vent
magie de l'été
Arc-en-ciel
perso LGBTQ
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Bal des marées
Aerin sait se fondre dans la foule, un art qu’elle n’applique plus depuis l’obtention de son titre de haute prêtresse. En l’honneur de la cour qui coule dans ses veines, elle revêt une chevelure d’un bleu pastel et d’un rose qui ne peut se camoufler dans la foule. Des fleurs, qu’on ne peut apercevoir que sur les berges de l’été, se mêlent aux tresses complexes qui s’entremêlent pour mieux accentuer ses traits. Le tout retombant sur ses épaules, tels des serpents prêts à susurrer leur venin. Sa robe sobre à l’image de son crépuscule adoré se teinte de noir, tout en contrastant avec la broderie claire qui n’est qu’un appel au toucher. Soulignant la courbe de ses hanches et l’absence de poitrine opulente à présenter. Au contraire de son homologue du printemps, qui ne tarde pas à les faire remarquer en bondissant sur une table pour offrir une version différente de la Prêtresse Mère. Écoutant les paroles de la Valois, elle caresse le collier de plumes qui recouvre son torse. Piqûre de rappel de sa nature illyrienne, malgré ses ailes qu’on ne peut apercevoir dans son dos. Une tradition des clans de l’été, une plume pour chaque combat gagné dans sa vie. Arraché aux perdants et désormais porté en parure à son cou. Le nombre n’est pas complet, mais davantage lui aurait semblé imbu de sa personne.
Ignorant les bavardages et les réactions de la noblesse, Aerin sent le regard de sa suprême et ne tarde pas à s’en approcher à son arrivée dans la salle de bal. Répondant à l’ordre muet. Sans camoufler sa voix, pour qu’elle porte aux oreilles des concernées, la voilà qui réagit à l’attention qu’on lui accorde. La haute prêtresse attire les regards, de par son lien avec le crépuscule, désormais à l’honneur dans la décoration austère des lieux. « Les femmes Valois ont le sens du drame, n’est-ce pas? Toujours dans les spectacles et les catastrophes publiques. » On entend cliqueter la boucle d’oreille qui pend à son oreille gauche, mélange d’étoiles et de lunes. Son propre visage en parti couvert par un bijou similaire, qui relie son oreille droite à son nez.
Son regard croise celui de Niniel et le message ne peut être plus clair. Elle ne parlera pas. Pas ici, pas en ce lieu. Sa loyauté n’est pas que sienne. Aerin possède un titre, une inclinaison pour le crépuscule et ne peut se permettre de le perdre. Malgré la confiance et la crainte que représente l’Ethelil. « Pardonnez-moi, votre suprématie, mais je me dois de retourner sur les terres de l’été, mes responsabilités au temple m’ont assez attendu. » Elle s’incline dans ce mouvement de politesse que l’Illyrienne a toujours eu du mal à comprendre. Elles discuteront. Ailleurs. Ce qui ne l’empêche pas d’ajouter quelques paroles pour les oreilles qui veulent entendre. « Il faudra sans doute éclaircir les événements de ce soir… Grâce aux rumeurs et ouï-dire de certaines. Mais, peut-être ne devriez-vous pas faire vos valises pour me suivre, votre haute suprématie? Il peut y avoir besoin de stabilité dans ces temps troubles. » D’une manière ou d’une autre, Aerin soutiendra ces deux choix. Crépuscule ou été, ses deux passions.
Sans attendre, elle se redresse et quitte le bal la tête haute. Se tamisant à la première occasion.
La robe. La couleur des cheveux.
Ignorant les bavardages et les réactions de la noblesse, Aerin sent le regard de sa suprême et ne tarde pas à s’en approcher à son arrivée dans la salle de bal. Répondant à l’ordre muet. Sans camoufler sa voix, pour qu’elle porte aux oreilles des concernées, la voilà qui réagit à l’attention qu’on lui accorde. La haute prêtresse attire les regards, de par son lien avec le crépuscule, désormais à l’honneur dans la décoration austère des lieux. « Les femmes Valois ont le sens du drame, n’est-ce pas? Toujours dans les spectacles et les catastrophes publiques. » On entend cliqueter la boucle d’oreille qui pend à son oreille gauche, mélange d’étoiles et de lunes. Son propre visage en parti couvert par un bijou similaire, qui relie son oreille droite à son nez.
Son regard croise celui de Niniel et le message ne peut être plus clair. Elle ne parlera pas. Pas ici, pas en ce lieu. Sa loyauté n’est pas que sienne. Aerin possède un titre, une inclinaison pour le crépuscule et ne peut se permettre de le perdre. Malgré la confiance et la crainte que représente l’Ethelil. « Pardonnez-moi, votre suprématie, mais je me dois de retourner sur les terres de l’été, mes responsabilités au temple m’ont assez attendu. » Elle s’incline dans ce mouvement de politesse que l’Illyrienne a toujours eu du mal à comprendre. Elles discuteront. Ailleurs. Ce qui ne l’empêche pas d’ajouter quelques paroles pour les oreilles qui veulent entendre. « Il faudra sans doute éclaircir les événements de ce soir… Grâce aux rumeurs et ouï-dire de certaines. Mais, peut-être ne devriez-vous pas faire vos valises pour me suivre, votre haute suprématie? Il peut y avoir besoin de stabilité dans ces temps troubles. » D’une manière ou d’une autre, Aerin soutiendra ces deux choix. Crépuscule ou été, ses deux passions.
Sans attendre, elle se redresse et quitte le bal la tête haute. Se tamisant à la première occasion.
La robe. La couleur des cheveux.
30 septembre 838. code par alcara
- résumé:
- Après avoir assister au rituel de régence, Aerin arrive dans la salle de bal à temps pour voir @Azalée Valois faire son discours et lui envoi une petite pique ou deux. Sans vraiment l'aborder. Elle répond à l'appel de sa suprême @Niniel Ethelil avant de quitter le bal sans honte.
Grand·e Fae du Jour
Pseudo : Aeternitas
Pronoms irl : Il
Faceclaim : NASSIM LYES * aeroplyne
Comptes : Eros Wintell
Messages : 147
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Triggers : Aucun
Contents : Anxiété & trouble alimentaire.
Pronom : Il
Âge : {104 ans et quelques poussières} Et toujours plus que charmant chaque année qui glisse entre ses doigts
Race : {Grand Fae}
Cour : Dans la demeure familiale hantée par beaucoup trop de souvenirs {cours du jour}
Résidence : {Eliorh} Dans la demeure familiale hantée par beaucoup trop de souvenirs
Occupation : À sa plus grande surprise il est {Suprême}
Statut social : {Noble} Issues de la famille Ghafa qui possèdent le titre de Seigneurs du Cercle des Artifices, maîtres de la beauté et des arts
Statut civil : {Célibataire} Bien qu'on le tente de le forcer à prendre une épouse dans les plus brefs délais
Orientation sexuelle : {Bisexuel} Il n'a pas particulièrement de préférence, il a goûté aux deux (a)
Âme sœur : I{Ne sais pas ou elle est}
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Suprême
je règne sur ma cour
Jour
fidèle à la cour du jour
Lumière
magie du jour
Arc-en-ciel
perso LGBTQ
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j'me suis dédoublé·e
30 Septembre 838
Quelque chose n’allait pas. C’était évident et profondément perturbant. L’estomac du Suprême se tordait violemment, et une montée d’acidité brûlait ses parois œsophagiennes, comme si le stress se matérialisait physiquement. Cette soirée semblait se détériorer de minute en minute, chaque instant apportant son lot de complications et d’incertitudes. Pourtant, il n’était pas question de céder à la panique. Ehsan inspira profondément, cherchant à canaliser son énergie et à apaiser sa respiration chaotique. Il puisa dans la lumière intérieure qu’il portait en lui, cette force tranquille qui lui permettait de réguler les émotions tumultueuses qui le bousculaient de toutes parts. Il savait qu’il aurait tout le temps de s’effondrer plus tard, mais pour l’instant, il devait faire face à des enjeux plus pressants.
Le crépuscule n’aurait jamais osé interférer dans les décisions de la Mère, n’est-ce pas ? Même si les Suprêmes s’étaient rencontrés en secret, ils avaient toujours pris soin de respecter le territoire des prêtresses et leur foi. Ils avaient choisi de faire confiance aux porteuses de la voix divine, convaincus de leur sagesse et de leur intégrité. Il était inconcevable que ces dernières aient pu s’écarter de leur voie de manière aussi radicale. Le mâle inspira de nouveau, passant une main tremblante sur son visage, alors que ses pensées tourbillonnaient sans répit. Il devait y avoir une explication logique à tout cela, une raison qui puisse réconcilier l’évidence de ce qui se passait avec la confiance qu’il avait placée en ces femmes et en leurs croyances. Il fallait absolument qu’il trouve cette explication, et vite.
Au milieu des convives incrédules, Ehsan observa la silhouette d’une prêtresse blonde grimpant sur une table. Visiblement, le printemps brillait par son audace ce soir. La voix de la Fae raisonnait dans la pièce avec la force dévastatrice d’un ouragan, balayant les lumières d’espoir qu’avait accumulé le Suprême de la cour du jour.
C’était impossible. Si cette fae disait vrai, la situation était bien plus grave qu’il ne l’avait imaginé. Toutes les certitudes du Suprême se voyaient brutalement remises en question. Son esprit semblait être en pleine éruption, déchiré par la trahison d’une confiance quasi-inébranlable et par une peur grandissante des répercussions potentielles sur tout le peuple d’Evannor. Il avait fait confiance à la foi a mainte reprise. La mère l’avait choisi lui et s’il avait douté d’être le plus apte pour le rôle, jamais il n’avait accepté d’abdiquer parce qu’il avait confiance en les décisions de cette entité. Confiance dans le temple qui portait sa voix. Les conséquences de cette révélation menaçaient de bouleverser l’équilibre fragile. Les fondements même sur lequel, ils avaient construit des centaines de décisions se trouvaient désormais fissurés. Si le Crépuscule pouvait décider de refuser une décision de la mère, qu’est-ce qui séparait le temple d’une secte ?
Si Azalée disait vrai. Tout était a remettre en question. Si Cesare Monteserre avait été choisi pour devenir Haut Suprême cette année, cela changeait la donne. Pourquoi la mère aurait-elle choisi le seul suprême ayant apporté un des sujets controversé qui touchait des préoccupations du conclave, si elle n’était pas d’accord avec les changements que ceux-ci souhaitaient imposer ? Parmi tout les candidats, le Fae de l’automne était celui qui avait exprimé le plus de doute concernant la foi et les méthodes des prêtresses et pour une raison que seule la mère elle-même connaissait, elle l’avait sélectionné pour ce rôle crucial.
Il était possible qu’elle ait hésité, car chacun des Suprêmes avait véhiculé des opinions variées et des perspectives divergentes. Mais si la Mère elle-même n’avait pas voulu se prononcer clairement, pourquoi n’avait-elle pas choisi Sanna, dont la confiance envers les prêtresses était évidente et sans réserve ? Ou encore la Suprême de l’Aube, dont la cours obligeait nombre de règles conservatrices ? Cette décision demeurait une énigme. Si la Mère avait voulu garantir une certaine continuité et respecter les traditions établies, pourquoi avoir opté pour quelqu’un qui semblait en décalage avec ces principes ? La voix d’Ambroise le tira de ses réflexions tumultueuses. Le forçant à se poser de nouveau dans la réalité qui glissait autour d’eux. Oui, le suprême du printemps avait raison. Il était important de retrouvé Cesare et si possible de ramené le calme parmi les convives. Les faire évacuer, le temps qu’ils puissent décider de la suite des événements ne serait pas une mauvaise chose. Il craignait que l’incertitude pousse certain a dépassé les limites… Ehsan inclina la tête, observant le printaniers qui venait de lui poser une question
L’arrivé rapide de Rizvan tira Ehsan de sa discutions. Le mâle semblait tout autant agité que lui. L’entendre lui dire que son instinct lui soufflait également que quelque chose de mauvais se préparait, suffisait à tendre de nouveau le suprême. Ehsan hocha soufflant d’une voix calme
- Resumés:
- Ehsan est soulagé que la cour du jour ne soit pas celle choisi mais il est très inquiet du fait que LA MÈRE puissent avoir refusé de faire un choix.
- Il est en proie au doute et se demande ce qu'ils on pu faire de mal pour que la mère décide de refusé de choisir. Il affirme même que si celle-ci n'était pas d'accord, il y a des suprême plus conservateur qui aurait été parfait. Donc il ne comprends pas d'où viens le problème
- Il observe Azalée grimpé sur une table et les informations qu'elle leur donne remets l'entièreté des doutes de Ehsan en question. Il essais de relativisé en se disant que c'est uniquement un malentendu...
- Le mâle constates tout les problèmes que cette décisions par les Prêtresse pourrait avoir sur eux, mais aussi sur @Sanna Asgeir et Lui dont les positions sont plus précaire.
- Ehsan se demande ou se trouve la vérité dans ce qui se passe et quel sont les intentions du crépuscule, mais aussi il se dit que si la mère a choisi Cesare le seul suprême ayant vraiment remis le temple en doute... il y a peut-être une bonne raison.
- Il DOUTE pendant 5 paragraphe et psycote pendant le reste...
- Il prend la décisions de faire EVACUÉ les diurnes et ils envoient donc ses Zodiaques dispersé cette décisions. La zodiaque du Scorpion étant supposé d'informé DUA et tout les autres Ghafa au passage. (@Dua Ghafa @Despina Ghafa c'est a votre discrétions si vous choisissez de resté ou po ) ((Oui il est parano))
- Il parle avec @Rizvan Akhtar quelques seconde
- Repond a @Mahaut de Boissieux
- Repond a @Ambroise Valois
- Et il fini par rejoindre @Cesare Monteserre
Mentions de @Dugu Wanyin
Grand·e Fae de l'Aube
Pseudo : Eona/Toinette
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Triggers : N/C
Contents : Manipulations mentales, séparations familiales, mort, deuil, expérimentations médicales, tortures.
Pronom : Il/He
Âge : *94 ans*
Race : *Grand Fae
Cour : * Cour de l'Aube *
Occupation : Seigneur du quartier militaire à Mirhglin
Âme sœur : * Cheveux de feu & Perles émeraudes*
Allégeance : *Lui même *
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j'me suis dédoublé·e
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fidèle la cour de l'aube
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Bal des Astres
j'étais au dernier bal de 837
Bal des Marées
Sujet commun | 30 septembre 838
L’instant était calme, plutôt doux, face à ses présentations qui faisaient resplendir le couple amoureux. Perdu dans ses pensées malgré la compassion qu’il ressentait pour son ami, Yukito ne pouvait s’empêcher de penser à @Suni Sha'Hwang … C’était décidé, il devait en parler à @Dugu Wanyin , une fois cette soirée terminée. Il n’était plus question de réfléchir, ou encore d’essayer de trouver des stratagèmes habiles pour se voir.
Agir. Ne plus souffrir. Et enfin sourire.
Ainsi, et lorsque les coups sonnant minuit commencèrent à retentir, le Fujihara se redressa prêt à encaisser une décoration aux teintes de l’Aube. Cependant, à la surprise générale, aucune couleur ne vint faire resplendir la salle, bien au contraire. Une ambiance austère envahit les lieux transformer en temple de la rigueur et de la tristesse, symbole que le Crépuscule venait de devenir… Régente ?
“C’est une plaisanterie ? ” laissa échapper le Seigneur à voix basse, le regard noir à présent levé vers les trois sihlouettes infernales, symboles de l’apocalypse à ses yeux, qui venaient d’apparaître au niveau du balcon.
Si les mots de la vieille folle avaient du sens, Yukito refusait de le saisir, bien trop occupé à contenir des envies plutôt sanglantes afin règler le problème une bonne fois pour toute. Le coeur battant, ses pensées tournées soudainement vers son âme soeur et sa soeur d’âme, il tentait de retrouver un semblant de bon sens, ne serait-ce que pour la Suprême à ses côtés qui avait toujours cru en cette Cour qu'il exécrait tant. Alors, il inspira, lentement, dangereusement, en jettant un coup d’oeil à @Liao Hase , ainsi qu’à sa fiancée, @Atalante De Péone. N’osant pas dire un mot à Wanyin, il tourna un peu la tête, pour voir Himari les rejoindre, la mine aussi soucieuse que son frère.
Cependant, avant que cadette Fujihara réussisse à ouvrir la bouche, une des Prêtresses se hissa sur une table afin de s’adresser à l’assemblée non sans cacher ses émotions. Si le Fujihara avait senti de nouveau un frisson meurtrier l’agiter, il fut totalement pris au dépourvu par l’annonce faite par @Azalée Valois qui mettait en lumière une véritable cassure au sein du Crépuscule qui aurait refusé d’accorder la Régence à un @Cesare Monteserre bien trop ambitieux.
Un demi-sourire passa alors sur le visage du Seigneur qui, même s’il ne connaissait pas personnellement le Suprême de l'Automne, ne pouvait nier qu’ils avaient beaucoup de points communs… Si tout cela s’avérait vrai, alors le monde qu’ils connaissaient tous allait littéralement basculé… même si une autre Prêtresse, @Aerin Braegen,venait de prendre la parole à son tour pour rester neutre, même si certains fuyaient, excédés ou d’autres se ressemblaient pour se préparer à un coup d’éclat.
“Trouve Tsurugi… ” lança alors Yukito à sa soeur d’un air impérieux avant de s’adresser enfin à la Dame qui avait été sa cavalière et le jeune couple. “Il faut éclaircir cette mascarade, dans le calme… “
Un conseil, qui serait écouté ou non, Yukito ne voulait forcer en rien la main de qui que ce soit. Les yeux balayant la foule, observant les familles se réunir, notant que les sorties n’étaient pas obstruées, il savait que les prochaines minutes allaient être décisives…Résumé Yukito est avec @Dugu Wanyin @Liao Hase et @Atalante de Péone quand minuit sonne. Il est bien vénère, a des envies bien sombres, mais est bousculé par l'annonce d' @Azalée Valois qui expose une réalité bien plus complexe. Il demande à Himari de trouver leur frère et se tourne vers Wanyin, Hase et Atalante en disant qu'il faut comprendre ce qu'il se passe. Il sent que ça va mal finir si la tension monte d'un cran...
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❝“ D'homme et de volonté.”❞
Grand·e Fae du Jour
Pseudo : Ordinn
Pronoms irl : Elle.
Faceclaim : Sofia Boutella + mad’eyes (avatar) & Cyndel (signature)
Comptes : Edvin Løvendal, Dashiell Ethelil & Hyacinth Valois.
Messages : 396
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Triggers : Suicide, viol, cruauté animale.
Contents : Violence, brutalité, mortalité infantile, deuil, infidélité.
Pronom : Elle.
Âge : 104 ans mais aux traits qui n'ont pas dépassé la trentaine.
Race : Grande Fae.
Cour : Cour du Jour, pour le meilleur comme le pire.
Résidence : Au Palais des sables.
Occupation : Cheffe de la garde du Palais des Sables et conseillère de son neveu, Ehsan Ghafa.
Statut social : Noble, membre de la famille controversée Ghafa.
Statut civil : Mariée à Idriss Ghafa né Najjar. D'un commun accord, ils vivent ce qu'ils désirent, non exclusifs. Mère de deux filles.
Orientation sexuelle : Bisexuelle.
Âme sœur : Inconnue au bataillon.
Allégeance : A Ehsan, aux Ghafa de manière générale.
Aesthetic 1 :
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Aesthetic 3 :
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Labos
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Obsèques
j'étais aux obsèques d'Einar Asgeir
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Lumière
magie du jour
Jour
fidèle à la cour du jour
30 Septembre 838
Toutefois, la suite des événements ne lui permit pas de parlementer davantage. L'ambiance changea du tout au tout lorsque la Prêtresse Mère prit la parole. S'en suivit un silence de mort, laissant les convives pantois. Les sourcils de la brune se haussèrent sous la surprise, c'était une situation inédite. En plusieurs décennies, jamais n'avait-elle assisté à un tel bouleversement. S'en suivi une autre prise de parole de la haute prêtresse du printemps qui démentait aussitôt les arguments. Plus que jamais, la diurne se sentait perdue, ne sachant qui croire. Une chose était sûre, tout ce remue-ménage risquait de faire des étincelles, elle chercha du regard son clan. Son neveu @Ehsan Ghafa se trouvait aux côtés de son homologue printanier, elle aperçut bien vite l'un de ses Zodiaques s'approcher, celui-ci avait été chargé de les évacuer, toutefois, Dua n'était pas de ceux qui fuyait. "
Libérée d'un poids, la guerrière avait les sens aux aguets, prête à dégainer les deux dagues camouflées sous sa robe, soigneusement attachées à sa cuisse droite. Elle rejoint le petit groupe composé de valois et des suprêmes @Ambroise Valois , @Ehsan Ghafa et maintenant @Cesare Monteserre qu'elle salua avec gravité. "
- Resumé:
- Dua quitte donc @Suheila Akhtar pour rejoindre son époux et ses filles. Elle leur ordonne de quitter le Palais, ce qu'ils font sans attendre. Puis, elle retourne auprès de son neveu @Ehsan Ghafa , @Ambroise Valois et @Cesare Monteserre et leurs suites @Mahaut de Boissieux & @"Azaléee Valois" , elle les invite à la plus grande prudence.
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I've been on my own for long enough, Maybe you can show me how to love, maybe. I'm going through withdrawals. You don't even have to do too much
Illyrien·ne de l'Hiver
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Comptes : ( SIENA ) la dame qui murmure à l'oreille de flammes ( KORA ) la business-woman ( ACHILLE ) le doux seigneur printanier
Messages : 901
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Triggers : à discuter ensemble ♥
Contents : violence physique, sang, sexe, manipulation, torture, deuil, mort
Pronom : il
Âge : ( TRENTE-SEPT ANS ) que le corps foule evanor, vieillissement pourtant stoppé à la trentaine.
Race : ( ILLYRIEN ) aux plumes opalines, maculées de rares rémiges charbonnées.
Cour : ( NUIT ) dans laquelle il a trouvé refuge étant enfant, et qu'il sert aujourd'hui.
Résidence : ( ONDIANE ) village à quelques envolées de Menelmorn, dans son manoir baronnial.
Occupation : ( ÉOLE ) du cercle nord au sein des stormvaengir. ( MERCENAIRE ) comme gagne-pain recruté pour des missions particulières au bénéfice de la famille ozerov. ( CONSEILLER ILLYRIEN ) au conseil restreint de la suprême de la nuit, assure les échanges entre elle et les chefs de clans.
Statut social : ( BARON ) titre honorifique et frivole qui le comble de fierté et porté la tête haute.
Statut civil : ( VEUF ) noces de coton à jamais infranchies, la vie de son épouse lui a été volée sous ses yeux, impuissant.
Orientation sexuelle : ( HÉTÉROSEXUEL ) qui n'a toujours apprécié que les peaux douces des femmes.
Âme sœur : ( PÉRIE ) Myrra partie rejoindre la Mère et le coeur de Merrill détruit à tout jamais.
Allégeance : ( OZEROV ) famille dont il est le vassal et qui l'a élevé en son rang de baron, ( STORMVAENGIR ) sa guilde qu'il décrira toujours comme prioritaire et ( LUI-MÊME ) en quête d'ambition, prêt à écarter tout le reste si cela peut l'amener à la gloire.
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(c) prettygirl (ariana) <3
(c) sothis (ilya) <3
(c) prettygirl (ariana) <3
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Eau
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Stormvaengir
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Bal des Astres
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Bal des Marées
30 septembre 838
Les deux illyriens ont mené les automnales par le bout du nez ou du moins, c'est ce qu'ils espèrent profondément après avoir donné tout ce qu'ils pouvaient. Lorsque @Romeo Cagliesi mentionne son petit frère décédé, proche de Luciana, Merrill lui lance un regard en coin. Il sait ce que ça fait, de perdre un cadet. Alors il soupire et acquiesce. Le nocturne n'en est pas à sa première fois, de transférer ce qu'il éprouvait pour Lotta sur d'autres.
Alors que les deux invités discutent près du buffet, les iris du baron glissent vers Asmodaï, puisque Romeo confie ses inquiétudes à son propos.
Et finalement, minuit arrive plus vite que prévu, dans l'esprit du nocturne. Tout le palais se met à frissonner jusque dans ses murailles, et les décorations perdent de leur superbe, en devenant froides et stériles. Lorsque la Prêtresse Mère annonce sa décision, Merrill se penche à nouveau contre l'épaule de Romeo.
Romeo sur les talons, Merrill se fond à travers les invités, baisse ses ailes pour que sa silhouette se confonde dans celle des faes, et sort de la grande salle par un couloir oublié. Il avance sur de longues enjambées, pressé, se voit rassurer de n'entendre que l'écho des pas de son confrère à ses côtés. Alors, il finit par s'arrêter au croisement d'un second corridor, regarde à gauche, à droite. Tout le monde est à la fête, personne ici. Alors il s'engouffre dans une pièce qu'il avait précédemment remarqué, et chargé un zéphyr discret d'y déposer un sac en tissus. Il n'allume aucune lumière, ferme la porte dans son dos, vide le contenant. Deux capes tombent au sol, il s'en empare d'une qu'il passe par-dessus ses épaules, repliant ses ailes pour les faire disparaître. L'illyrien ne dit pas un mot, son souffle est saccadé. Il connaît les risques qu'il prend, même si ça ne l'empêche pas pour autant d'être profondément stressé.
- résumé:
- -Merrill ragote avec Romeo.
-Quand la situation se dégrade, ils s'éclipsent.
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Illyrien·ne du Jour
Pseudo : Rosie
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Triggers : violences conjugales | maltraitance animale
Contents : //
Pronom : [IL]
Âge : [87 ans]
Race : [ILLYRIEN] - des plumes aux chaudes couleurs du sables du jour : brune aux bordures dorées
Cour : [NUIT] - aux pouvoirs du Jour
Résidence : [CAMP VEGA] - au nord de Velaris
Occupation : [CHEF DE CLAN] - depuis vingt ans
Statut social : [CHEF] - la noblesse à l'Illyrienne, éphémère
Statut civil : [CELIBATAIRE] - au cœur meurtris
Orientation sexuelle : [HETEROSEXUEL] - qui n'a d'yeux que pour les courbes féminines
Âme sœur : [HAYAT] - qu'il ne connaît pas
Allégeance : [NUIT] - pour le meilleur et pour le pire
Aesthetic 1 :
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Nuit
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j'me suis dédoublé·e
Bal des Marées
Sujet commun | 30 septembre 838 | outfit sans l'épée
Dès lors queMerrill était parti, dès lors qu’ils s’étaient retrouvés tous les deux, plus rien n’avait semblé compter. Les murmures s’étaient estompés, les regards appuyés étaient devenus secondaires. Il n’y avait eu plus qu’eux. Plus qu’elle.Assya était anxieuse, il ne fallait pas être d’une perspicacité déroutante pour s’en rendre compte. Elle rayonnait, pourtant. N’avait cessé d’attirer sur elle les prunelles céruléennes du chef Illyrien. Il avait eu besoin de l’observer, de la voir, de la surveiller, peut-être ? Elle resplendissait, et Asmodaï n’avait pu l’affirmer qu’en un souffle, coupé par cette aura magnétique qui entourait lasuprême nocturne . Il n’était pas très étonnant, donc, que le reste ne cesse d’exister à son contact.
Un contact doux, chaud, fébrile presque. S’était-elle attendue à cette proposition ? Asmodaï, lui, s’était laissé aller, emporté par un instinct qui le mettrait dans une situation délicate. Mettre un pied devant l’autre, se battre, il maîtrisait. Danser, avoir un rythme dans la peau, il ne pouvait même pas savoir de quoi il était réellement capable. Il pouvait déjà affirmer qu’il s’apprêtait à découvrir quelque chose de nouveau, d’inédit. « Je serais probablement ridicule, souffla-t-il, à son intention, les prunelles pétillantes. Mais si cela peut suffire à vous divertir, vous m’en voyez ravi. » S’il était déstabilisé, il n’en laissait rien paraître. Le dois droit, il se laissa guider par sa cavalière, par safiancée . Ses plumes frémirent légèrement lorsque sa propre main se cala dans le creux de son dos, lorsque la proximité entre eux se fit plus forte encore. Il se sentait ailleurs, ainsi placé, si proche d’elle. Tout le reste s’envolait en fumé. Et il aurait voulu que cet instant dure toute une éternité. Pas de dispute, pas de fierté. Ils s’observaient l’un et l’autre. Asmodaï se perdit dans ces prunelles saphir, brillantes, si profondes qu’il se demanda s’il arriverait à en ressortir. Voulait-il s’en détacher ? Rien n’était moins sûr.
L’Illyrien se laissa donc guider parAssya , resta concentré pour ne pas lui écraser les pieds. Il se surprit à apprécier, une douce chaleur lui réchauffant l’âme et l’esprit. Il se sentait presque bien, là, avec elle. Il écouta avec attention les paroles de safiancée , se l’imaginait seule, dans ce palais des mirages, loin des étoiles, de la vie quotidienne, et la familiarité du palais du vent. Lui-même avait voyagé, mais rien ne l’avait jamais retenu éloigné très longtemps de ces montagnes natales. Et rien ne l’avait jamais empêché d’y revenir. Leurs situations étaient si semblables et si différentes. Asmodaï prit quelques secondes pour réagir à ses paroles, avant de lui répondre. « C’est là tout le paradoxe de votre position. Vous n’avez même pas choisi d’être Suprême. Le rôle vous a été imposé, par la Divine Mère, fit-il remarquer, dans un murmure. Je pense que les responsabilités sont si grandes, imposées, une nouvelle fois, que je trouve tout à fait légitime l’idée de ne pas le vouloir. » Le ton de l’Illyrien était doux, se voulait rassurant. Elle faisait déjà tant, pour sa cour. Déjà tant, au nom d’une Mère directive. S’il devait comparer, il trouvait les illyriens plus progressistes. Les chefs le devenaient au mérite, non par la volonté divine. Ils se battaient pour avoir le droit de représenter leur peuple, le droit de les guider, de les protéger. Ces responsabilités,Assya et les autres suprêmes les subissaient. Lui, il était venu les réclamer. La nuance n’était pas grande, mais pouvait faire la différence. « Je ne peux vous promettre qu’une chose, Assya. Si la Mère vous choisi de nouveau, ce soir, je serais là. » souffla-t-il finalement, dans le creux de son oreille. Parce qu’ils formaient une équipe, et que, même si cela le tuerait certainement de l’admettre, il aurait dû mal à la laisser partir. Il ne savait pas si ces aveux aideraient ou non sa fiancée, il l’espérait sincèrement.
Leur danse se termina sur quelques notes de musiques plus aigues et l’illyrien s’inclina devant sa cavalière. « Une autre victoire à ajouter à votre actif, Madame ! » souligna-t-il, amusé, avant de se laisser entraîner pour la suite de la soirée. Le temps passait, l’aiguille tournait et lorsque l’horloge sonna minuit, une foule de changement se produisit. La salle arbora des couleurs mornes, grises et ternes. Avec ces couleurs, aucune cour ne venait à l’esprit de l’Illyrien, qui se pencha versAssya pour lui pose la question. « Est-ce que cela est normal ? Ce ne sont pas les couleurs de la nuit, n’est-ce pas ? » L’interrogation était naïve, mais légitime. Asmodaï, s’il avait été mis au fait des coutumes de la cérémonie de la haute régence n’était néanmoins pas un fin connaisseur. Son regard se releva vers un balcon, se posant surtrois prêtresses . La vérité tomba comme un couperet. Il semblait à l’Illyrien que la salle était stupéfaite de l’annonce. Le crépuscule s’était-il accaparé la régence d’Elysium ? La Mère avait-elle refusé de faire un choix ? Uneautre prêtresse s’était mise en avant, montant sur le mobilier pour annoncer le mensonge, pour dénoncer ces sœurs. Bien incapable de comprendre tous les enjeux que tout cela engendrait, Asmodaï pouvait cependant ressentir la tension qui avait gagner les convives. La même tension qui s’était emparée d’Assya . Instinctivement, il s’était rapproché d’elle, l’entourant d’une aile protectrice, l’œil aux aguets. « Je vous suis. » souffla-t-il, conscient des obligations qui étaient les siennes. Il pouvait voir aux loin quelques suprêmes se regrouper, et il se doutait qu’Assya ne manquerait pas de vouloir les rejoindre. Et lui, il se préparait, si jamais quelque chose se devait d’avoir lieu.Résumé
Asmo a déclenché le mode protecteur avec Assya, parce que s’il ne comprend pas tout, il sent la tension
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Burn like a star fire -- Here comes that electric spark in your eyes turning me into flames. All these explosions go off in the night, don't let them fade away. I'm under attack. There's no turning back. Lighting me up you're the weapon of desire ★
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