(Sujet commun) Jeux de pouvoir

JEUX DE POUVOIR

Ambroise serra les dents. Les mots de Sanna résonnèrent en boucle dans son esprit. La fermeture des frontières du Printemps. Pourtant, il ne bougea pas. Son regard perçant se posant dans celui glacé de sa cousine, ne la lâchant pas du regard, soutenant parfois le sien, parfois non selon les arguments qu’elle amenait avec plus ou moins d’assurance. Ainsi. L’entente familiale était sacrifiée sur l’autel des nations. Ambroise avait bien imaginé que ce jour allait venir, où, Sanna, lassée des restrictions, poussées nationalement par ses opposants à taper du poing sur la table, allait venir demander à son cousin de rouvrir ses portes et de libérer les exportations. Mais pas comme ça, pas ici, pas devant l’ensemble du Concordat. Heureusement, Ambroise était à pied d'œuvre, entouré. Le Printemps était une terre fleurie, et Rosehall en était la ruche, le cœur. Un cœur battant, travaillant, œuvrant. Ambroise ne se laisserait pas impressionner. Il était, lui aussi, capable de montrer les muscles. « J’entends et je comprends les difficultés auxquelles vous faites face au sein de votre cour, Suprême Asgeir. » Il n’était plus question de Sanna désormais. Il était question de la Suprême. Elle avait étouffé, par cette proposition mise à l’ordre du jour, toute possibilité de résoudre ce différend à l’amiable. Eut-elle fait le choix de venir voir Ambroise en privé et de régler cette affaire entre eux que cela aurait été différent… Mais elle n’avait rien fait de tel. Tout ceci serait réglé aujourd’hui.

« Cependant, je me dois de vous rappeler tout ce qui a été mis en place par ma cour et mon ministère Elyséen pour faciliter l’approvisionnement de l’Hiver en dépit de la fermeture de nos frontières. Madame la Ministre de Boissieux a, en effet, dès le début des mesures, négociée un certain nombre de rachats de contrats avec mes honorables confrères et consœurs pour palier à la livraison de denrées périssables qui risqueraient de ne pas arriver dans un état qui permettrait leur consommation. Elle a, chevillée au corps, passé un grand nombre d’heures à visiter les halles, les guildes, pour trouver de nouvelles routes commerciales plus rapides tout en reportant son travail à chacune de nos audiences concordiennes. » Ambroise marqua une pause. « Aussi, je me permets de vous rappeler, votre Suprématie, que des contrôles inopinés, et en aucun cas systématique, sont opérés à nos frontières. Je suis également au regret d'énoncer une vérité qui me semble essentielle à la compréhension de vos difficultés qui n’est autre que, au-delà de son climat, la nature enclavée de la cour de l’Hiver vous dessert. Aujourd'hui, les routes commerciales existantes partent du Printemps pour rejoindre l’Hiver en traversant le territoire Estival, qui, lui-même, à opérer une réinstallation des mesures frontalières, imposant un double contrôle des marchandises. » Ambroise jugea le moment opportun pour évoquer une future mise en place interne à sa cour. « Conjointement, avec le Ministère du Printemps, nous avons décidé de mettre en place, peu après la Saison Sociale, un marché qui centraliserait les achats des matières premières printanières, réaliserait en amont les contrôles nécessaires et aurait à charge d'assurer l'expédition de ces marchandises auprès de nos différents partenaires commerciaux... Dans le but de fluidifier notre commerce avant une réouverture complète des frontières dans une situation politique apaisée. En outre, je demeure, depuis le début de ces restrictions, à votre disposition pour échanger sur une facilitation de nos transactions pour le bien respectif de nos états. »

Ambroise marqua à nouveau un silence, plus long, avant de reprendre. « Toutefois. » Il prit une inspiration. « Je tiens à pleinement rappeler le contexte dans lequel ces mesures ont été adoptées. Depuis trois ans, la cour du Printemps ne cesse de faire l’objet d’attaques sur son sol ayant entraîné à chaque reprise, la mort. L’incident de Beltane, l’assassinat non élucidé de Madame Zélie Wintell, et, plus récemment, l’effraction et la tentative de vol dont a été victime la Tour de la Coupe… » Ambroise observa l’assistance. « Nous avons échappé à l’extinction progressive de notre espèce, puisque, s’il est utile de le rappeler : nous ne pouvons engendrer sans nous abreuver à la Coupe. Et eu égard aux difficultés de retrouver les malfrats qui ont violé cet espace sacré, je n’ose imaginer la détresse dans laquelle nous serions aujourd’hui s’ils avaient emporté la Coupe avec eux. » Ambroise se voulait plus optimiste pour clore son intervention. « Je travaille, ainsi que mon gouvernement, mon état-major et mon ministère à la résolution de cet événement depuis bientôt un an. Sans appui ni du Concordat, ni soutien majeur de la Cour du Crépuscule. Maintenant, que nous sommes à deux doigts d’obtenir une avancée majeure de l’enquête grâce au concours de la maîtrise magique Aubéenne, et l'aide de ma très estimée collègue… J’enjoins notre imminent conseil à poursuivre les efforts dans cette dernière ligne droite qui permettra à la Cour du Printemps, et à l’ensemble de nos cours, de ressortir rassurée de cet événement choquant. Et également d’affirmer aux groupuscules dissidents qui fomentent et conspirent que nous, Suprêmes, imminents membres du Concordat, figures d’autorité sur Evanor, ne prenons pas à la légère les attaques félonnes sur nos sols, contre nos couronnes, envers nos reliques et les atteintes à nos symboles. »

Résumé:

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Sujet commun du Concordat

Les choses ralentissaient enfin, et le palpitant de la Suprême avec. Les changements votés par la majorité du concordat ne cessaient de lui tourner en tête. Si elle devait se plier à une tentative de marquer l’essai, elle était déjà convaincue que rien ne viendrait secouer les Grand-Fae Aubéens. Ils étaient fiers, ancrés sur des traditions qui ne pouvait être repoussées d’un geste de la main. Si Wanyin pouvait comprendre les envies d’égalité, les besoins d’être reconnu, libre, elle ne pouvait que s’inquiéter de ce que ces volontés provoqueraient à l’Aube. Là ou les Grands-Fae et les Illyriens vivaient dans une séparation quasiment parfaite depuis des décennies, depuis des siècles. Ni les uns, ni les autres, ne désiraient se mélanger, et personne ne pouvait forcer l’acceptation, encore moins le mélange de deux peuples drastiquement différents. Le fait que le sujet des Divergents doivent être discuté avec les représentantes du Crépuscule enlevait ainsi un poids considérable à la Suprême. La réunion n’était néanmoins pas terminée, et Wanyin la suivi avec une attention renouvelée.

Que le sujet maintenant exposé par la Suprême de l’Hiver ne soit évoqué que maintenant la troublait, mais elle n’en laissa rien paraître. Chacun avait eu la possibilité de s’exprimer, et elle-même n’avait pas loupé en lançant Ehsan sur le sujet de la cause Illyrienne. Chose qu’elle regretterait surement, au moins un peu, dans les jours qui suivraient. Mais l’heure tournait, et si personne du crépuscule n’était encore venu tirer les oreilles de ces suprêmes discret et secret, mieux valait se méfier de l’eau qui dors. Les mots de Sanna firent mouche, et la réponse d’Ambroise n’était pas en reste. Wanyin, elle qui devait composer avec le passé délicat et compliqué de sa cour, n’enviait pas plus son confrère printanier qui, lui, devait traiter avec des problèmes présents, des attaques, sur son sol. Qu’aurait-elle fait, à sa place ? Fermer les frontières pouvait paraître dur, et rappeler les jours douloureux du fléau, mais cela garantissait également un contrôle précis des entrées et des sorties.

« Le printemps est sujet a bien des problèmes, depuis quelques années, concéda-t-elle, un regard brillant, compatissant, presque, posé sur le visage du Valois. Cette enquête, et je rejoins Ambroise sur ce point, ne peut être négligée. L’attaque de la tour de la Coupe, eut-elle échouée sur la prise de la Coupe elle-même, montre la détermination de certains dissidents à s’attaquer à nos reliques, et notre futur. » admit-elle, n’ayant elle-même pas hésité à étoffer la sécurité autour de la fontaine de jouvence. Car si celle-ci était difficile prenable ou volable, elle pouvait être souillée. « Et je suis convaincue qu’avec notre collaboration, les avancées permettront bientôt de clore cette longue enquête, rassura-t-elle, portant à présent ses prunelles sur sa consoeur. Je ne suis cependant pas insensible à la souffrance de votre peuple, Suprême Sanna, et je parle au nom du mien en vous proposant une aide. » commença-t-elle. « Le Quartier Agricole Aubéen a su dompter les terres entourant la capitale pour y faire pousser du riz, cela ne pourrait pas palier à la fraîcheur des légumes printaniers, mais ils pourront aider à nourrir vos gens. Ainsi que les votre, Suprême Ehsan, si besoin est. » L’aube était indépendante, sur ce sujet, et peut-être même pourrait-elle pousser l’idée en allant jusqu’à réorienter l’utilisation de certaines serres. « Une partie de notre récolte pourrait ainsi vous être envoyée. Une récolte qui ne patiras pas du temps de trajets entre nos cours, et qui pourra soutenir vos efforts le temps que cette enquête prenne fin, et que les frontières ne reviennent à leur état initial. » proposa-t-elle finalement.

Résumé :
Wanyin est ok avec Ambroise et comprend le besoin de protéger les reliques, elle ne vote pas pour rouvrir les frontières, elle propose cependant une aide à Sanna et Ehsan, si besoin

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everything's changing -- look at me and say it’s fine. I gotta let go of what I've always known

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Sujet commun du Concordat | Juillet 838

Le sujet des divergents serait discuté avec le Crépuscule. Assya tentait de ne pas se tortiller sur son siège, partagée. D’un côté, elle était rassurée que les décisions soient discutées avec la Haute Prêtresse, particulièrement sur les sujets qui touchaient à l’intervention du Crépuscule tels que les mariages ou les enfants. D’un autre côté, Assya ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable de ne pas avoir pris elle-même une décision aussi simple que permettre à une personne le droit de construire sa vie comme elle l’entendait. La Suprême de la Nuit resta droite sur son siège, silencieuse tandis que ses yeux dérivaient vers Cesare Monteserre. Ses lèvres se pincèrent parce qu’elle devinait que le sujet était important pour lui, tout comme le traitement des Illyriens l’importait. Son trouble ne dure qu’une fraction de seconde, car la Suprême de l’Hiver, Sanna Asgeir enchaîna sur une nouvelle discussion.

Aussitôt, Assya se força à focaliser toutes ses pensées sur l’épineux problème de la fermeture des frontières de la Cour du Printemps. La multiplication des contrôles des identités et des marchandises ralentissait les livraisons. La Cour de la Nuit n’avait pas été épargnée. Cependant, elle s’en sortait mieux que d’autres. La frontière était directe avec la Cour du Printemps et les routes étaient facilement accessibles. Les échanges pour les fruits et légumes n’étaient que peu ralentis comparés au trajet nécessaire pour d’autres Cours. Cependant, ce n’était pas le cas pour d’autres denrées, provenant de contrées plus lointaines. Son regard se tourna vers la Suprême de l’Aube, Dugu Wanyin qui prit la parole juste après que le Suprême du Printemps, Ambroise Valois ait exposé son opinion. Ambroise avait été victime d’attaque sur son sol et Assya savait parfaitement à quel point c’était difficile. De se sentir impuissant face aux terroristes, de se demander si toutes les mesures ont été prises correctement. C’était leur devoir de protéger ceux qui vivaient sur leurs terres. Le souvenir de la pluie des étoiles n’était encore que trop récent pour ne pas être douloureux. Tout comme elle comprenait le besoin de Sanna de protéger sa population des impacts de cette fermeture sur les terres reculées de l’Hiver. La collaboration comme le disait Wanyin était certainement la clé – malgré les histoires qui pouvaient exister entre chacun. Pour son peuple, Assya était prête à mettre sa fierté mal placée de côté. « Je rejoins Ambroise, ainsi que Wanyin. » Annonça-t-elle finalement avec un regard apaisé, envers les deux Suprêmes. Même si une discussion musclée attendait les deux femmes après la réunion. « L’enquête ne peut être négligée. La volonté de nous nuire était clairement affichée. Je n’ose imaginer où nous en serions aujourd’hui, si l’attaque avait réussi. » Un frisson parcourut le dos de la Suprême de la Nuit. Elle-même avait pris des mesures après la pluie des étoiles. « La Nuit a également été attaquée et je ne peux que comprendre. Je rejoins Wanyin sur la nécessité d’une collaboration. » Ses yeux se tournière vers Sanna et vers Ehsan. « Les frontières entre la Cour du Printemps et la Cour de la Nuit restent assez fluides grâce aux routes qui sont facilement accessibles entre nos deux Cours. Mais la Cour de la Nuit a également souffert de quelques retards de marchandises de Cours plus éloignées. Vos denrées ne sont pas périssables Wanyin, bien heureusement, mais les retards entraînent parfois plusieurs jours de pénuries. Peut-être pourrions-nous mettre en place le transport d’une partie de ces denrées par navire entre Mirhglin et Menelmorn ? De même avec l’Automne et l’Été. Cela permettrait un meilleur roulement entre la nourriture qui arrive de manière plus ou moins rapide entre les voies terrestres et maritimes. » La Cour de l’Été utilisait beaucoup de ces navires pour des transports de marchandises. Le contrôle de plusieurs frontières seraient au moins évitées. La Cour de la Nuit avait déjà tous ses meilleurs ingénieurs qui travaillaient à améliorer les voies ferrées en Evanor mais cela ne pouvait pas arranger le problème des fermetures des frontières en quelques mois à peine.

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Sujet commun du Concordat | JUILLET 838

Rôle : Suprême de l'Été.

Les sujets s’étaient enchaînés, teintés de tensions, sur fond de polémiques et de vérités trop longtemps mises de côté, plongeant Evanor dans un maelström infini qui menait aux abysses. Alors, Niniel ne fut pas surprise de donner son accord pour laisser la parole à Sanna Asgeir qui souhaitait aborder la fermeture des frontières du Printemps qui mettaient à mal les échanges entre les Cours.

Les mains croisées sur la table, le regard étincelant braqué sur Ambroise Valois, l’Estivale à la double couronne écouta attentivement, tout en évitant de céder à des tics qui auraient trahi ses pensées.

Pour sûr, si de son côté, elle avait été très réactive en imposant un contrôle plus contraignant mais nécessaire au sein de sa Cour ainsi qu’à Elysium même afin de pouvoir dénicher les coupables rapidement tout en protégeant chaque âme sous ses ailes, elle ne pouvait nier que cela devenait très complexe à gérer et que le temps ne jouerait pas en la faveur du Printemps et du reste du monde si la Cour souhaitait rester fermée.

Perplexe, Niniel s’attarda alors sur chaque remarque pertinente, chaque avis, chaque proposition… Le peuple ne devait pas subir davantage la crise qui se glissait dans chaque foyer… Il fallait des solutions efficaces si les frontières printanières décidaient de rester closes.

« Nos navires seront mis à disposition au besoin afin de pouvoir pallier au ralentissement des livraisons sur la terre ferme. Si nous mettons, en plus, une logistique sans faille en place, nous pourrons être efficaces tout en misant sur la sécurité, je n’ai pas de doute à ce sujet. » finit-elle par dire, tournée vers la Suprême de la Nuit avant d’essayer de trouver les mots justes pour exprimer son avis en observant l’assemblée. « Cependant… Même si je conçois le besoin de maintenant la fermeture des frontières suite à ce qu’il s’est passé, je crains que le temps finisse par avoir raison de ceux qui voient leur commerce impacté fortement au point de vouloir fuir définitivement. » expliqua t-elle avec sérieux et gravité. « Ces mesures drastiques sont souvent prises et appliquées pour dénicher des coupables rapidement et protéger la population. Malheureusement, cela commence à faire long et à étouffer très lentement le peuple directement concerné. » finit-elle par dire en dosant chacune de ses paroles avec sagesse avant de se tourner vers le Suprême concerné, à savoir Ambroise Valois. « Je ne suis pas pour la réouverture pour l’instant si vous affirmez être à l’aube d’une avancée majeure et si je me réfère aux arguments mis en exergue pour répondre à la Suprême de l’Hiver... Cependant, même si nous nous appliquons à trouver des solutions, que cela ne donne aucun résultat probant et que la situation a stagné de votre côté au point de mettre en péril certaines Cours, une réouverture bien encadrée et contrôlée devra être fortement envisagée.» déclara t’-elle implacable, avant de se tourner vers les Suprêmes qui ne s’étaient pas encore exprimés sur le sujet.

résumé:

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À Contre Courant

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SUJET COMMUN DU CONCORDAT | JUILLET 838

Visiblement, les sujets épineux se succédaient les uns après les autres. Jouant nerveusement avec sa chevalière d’or, Ehsan jeta un regard furtif vers la Suprême de l’Hiver, qui venait d’ajouter un nouveau point a l’ordre du jour. En tant que Suprême, le mâle ne pouvait que comprendre l’inquiétude glaçante qui filtrait dans les mots de Sanna Asgeir. Les siens aussi dépendaient presque exclusivement des échanges avec la cours du printemps. La fermeture des frontières de celle-ci aurait pu, dans certaines circonstances, s’avéré bien plus dramatique si les printaniers n’avait pas œuvre si fort pour limité au maximum les répercutions.

Observant Ambroise prendre la parole, Ehsan écouta silencieusement. La tensions grandissant dans sa nuque alors qu’il devenait de plus en plus inconfortable. Il était vrai que le printemps avait connu son lots d’événements et Ehsan était plutôt d’accord sur ce point : la sécurités n’était clairement pas à prendre a la légère. Pourtant, il comprenait l’urgence de Sanna Asgeir. Son peuple souffrait. Entre sécurité et nourriture, le choix se devait d’être plutôt simple… Pour le restes des ressources, il pouvait bien comprendre que les marchands n’appréciaient pas d’être traités de la sorte. La voix de la suprême de l’Aube attira son attention puis celle D’Assya Ozerov. Toute deux leur proposant de l’aide. Ehsan esquissa un rapide et léger sourires avant de posé les yeux sur Niniel Ethelil qui marquait de nombreux point également dans la balance.

«Avec tout ce qui c’est passé a la cour du printemps depuis quelques années, je suis également d’avis que négliger l’enquête sur le sujet serait désastreux. Nous ne sommes pas a l’abri de nouvelle agitation malheureusement. Qui sait ce que l’avenir nous réserve…» lâcha le mâle d’une voix douce, un noeud se formant au creux de sa gorge avant de porté son regard sur Sanna «La cour du jour a en effet quelques soucis interne sur le sujet, ceux-ci datant majoritairement d’avant la fermeture. D'ailleurs, mes frontières étant conjointe a celle du Suprême Valois, les marchandises on peu de temps pour dépérir avant d’arrivé jusqu’à nous.. Nous avons également mis en place quelques limitations pour éviter l’impact d’une hausse de prix croissante sur les produit de première nessécités, ce qui jusqu'à maintenant nous a permis de nous maintenir» Ehsan inclina la tête songeur avant de reprendre doucement pivotant vers Sanna

«A défaut de pouvoir vous fournir de la nourriture» souffla-t-il «peut-être qu’il serait bon d’observé les méthodes de conservations des produit frais mis en place a l’heure actuel ? Je pourrais peut-être me tourner vers les recherches de ma cours pour voir si de meilleures méthodes pour la conservation des aliments ne seraient pas disponible a notre connaissance» il s’arrêta un instant puis esquissa un léger sourire «Nous possédons également du Sucre de Canne. Une fois transformé cela pourrait aidé a la préservation de certain fruit. Peut-être qu’en jumelant un peu de tout, nous pouvons trouver le moyen d’équilibré de votre côté» Puis doucement, Ehsan adressa un sourire compatissant à Sanna avant de retourné dans son silence, conscient qu’il ne pouvait malheureusement pas faire davantage. Jetant un regard curieux en direction du Suprême de l’Automne qui ne, ce n'était toujours pas prononcé sur le sujet.

Résumés:

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Sujet commun du Concordat | Juillet 838

Si les commentaires de certains Suprêmes ont fait crépiter les flammes qui vivent en permanent en lui, la chaleur retombe quand Niniel Ethelil récapitule. Les conclusions du vote sur les divergents lui apportent plus de satisfaction qu’il n’ose en montrer. Chaque cour a ses défis. Chaque Suprême connaît son peuple mieux que son voisin. Il ne peut pas en vouloir aux autres de voter en fonction des sensibilités des leurs. Les propos de Sanna le sortent rapidement de sa contemplation, mais il demeure muet tandis que ses confrères et consœurs laissent libre cours à leurs discours.

« Je ne crois pas que l’on puisse reprocher au Concordat son manque d’implication dans cette enquête. Depuis des centaines d’années, les Suprêmes gèrent les situations qui surviennent sur leurs territoires, et le Concordat veille sur Elysium et intervient dans les situations qui affectent Evanor à grande échelle, s’entend-il dire d’une voix neutre, son regard se perdant dans le vague alors que ses réflexions se bousculent dans sa tête. Peut-être aurions-nous dû considérer que tous étaient concernés en réalisant que la Coupe était l’objectif de ces malfrats. Peut-être aurions-nous dû nous questionner sur les raisons qui ont poussé ces gens à tenter de mettre à mal les prochaines générations de faes. Il porte son regard sur les autres personnes autour de la table. Quoi qu’il en soit, nous ne pouvons pas fermer les yeux en constatant la faim qui tenaille bien des membres du peuple hivernal et certains citoyens d’autres cours. Peut-être que l’Hiver pourrait identifier des transporteurs désignés en qui elle a confiance. Le Concordat pourrait considérer remettre des passeports à ces transporteurs afin de leur permettre de circuler plus rapidement entre les frontières nonobstant leur fermeture. Il serre les dents, retenant un soupir. Si les passeports ne sont remis qu’à une poignée de gens de confiance… il sera plus facile d’identifier les premiers suspects en cas de problème. »

La chose risque d’amener la grogne de certains commerçants, certes, mais ils n’ont pas le choix d’intervenir pour faciliter le ravitaillement. « Je propose également que nous considérions financer l’inauguration de serres dans les cours plus démunies en terme d’agriculture. Avec les fonds du Concordat et une collaboration entre nos peuples, il serait possible d’emmener des ressources pour améliorer la vie d’autrui. Ses sourcils se froncent alors qu’il réfléchit aux subtilités. Des faes de l’été pour contrôler la température à l’intérieur des serres. Des faes du printemps pour contribuer à la floraison des produits… Cela pourrait être une occasion de collaborer pour faire de vrais changements pour le peuple. »

Spoiler:

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lord of fire and ashes

The flames rose into the night. The smoke tainted the sky. Our world burned and crumbled around us. But we stood still. And we will rise from the ashes.

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7e tour

La discussion est riche autour des pénuries provoquées par la fermeture des frontières de la Cour du Printemps. Niniel s'y attendait et si elle a donné son envie en tant que Suprême de la Cour de l'Ete, c'est en tant que Régente qu'elle attend patiemment la fin des débats. « Sa Suprématie Valois soulève un point important sur lequel, je pense, nous nous accordons tous. Si la tentative de vol à la Tour de la Coupe avait été un succès, nous seront aujourd'hui dans une position beaucoup plus délicate. Il est également vrai que les terres du Printemps, bien que ce ne soient pas les seules, ont été durement touchées par des attentats ces dernières années. » Niniel se tait un instant pour peser avec soin ses prochaines paroles. « Il faut reconnaître que depuis plusieurs mois, nous n'avons pas eu d'attaques majeures sur les terres, ayant renforcés la sécurité, mise à part, et nous le déplorons, l'assassinat d'une Baronne à Velaris. » Mais le contexte politique de cet assassinat, tout comme des attentats, est un tout autre sujet. « Une majorité d'entre nous est favorable à garder ces mesures, qui sont efficaces, pour des questions de sécurité. Cependant, il est également vrai que d'autres mesures sont nécessaires pour palier aux ralentissements des produits alimentaires. » Niniel se recule légèrement sur son siège, posant un bras sur l'accoudoir en se remémorant toutes les solutions envisagées. « Tout d'abord, Votre Suprématie Valois, je vous remercie des mesures mises en place avec Madame la Ministre de Boissieux, qui seront, j'en suis certaine d'une grande aide pour les mois à venir. J'ai noté également, Votre Suprématie Dugu que vous êtes prête à augmenter les rations de riz pour palier aux difficultés des Cours de l'Hiver et du Jour. Je mettrais moi-même des bateaux à disposition comme demandé par Sa Suprématie Ozerov et nous pourrons tous travailler à revoir certains trajets de marchandises pour la voie maritime. » Le regard de la Suprême de l'Ete se tourne ensuite vers Ehsan. « Je vous remercie également Votre Suprématie Ghafa, les recherches que vous apporterez sur l'amélioration des méthodes de conservations seront les bienvenues. » Enfin, le regard de Niniel se tourne vers Cesare, dernier à avoir pris la parole, en lui adressant un fin sourire. « Je vous rejoins sur de nombreux points, Votre Suprématie Monteserre. Si ses Suprématies Valois et Ozerov sont d'accord, nous pourrons demander à leurs Ministres, respectivement en charge de l'agriculture et du trésor concordial de travailler main dans la main pour fournir les fonds et la main d’œuvre pour la construction de ces serres dans les Cours de l'Hiver, de la Nuit et du Jour. Chaque Cour devra mettre à disposition du personnel compétent pour la gestion des serres. » Niniel se redresse légèrement avant d'ajouter un dernier point. « Nous pourrons également travailler ensemble à la création d'un passeport commun aux transporteurs, ainsi nous respecterons les mesures mises en place pour la sécurité et nous pourrons améliorer la rapidité du passage aux frontières. » Le regard de la régente balaya l'assemblée des Suprêmes. « Est-ce que l'un d'entre vous souhaite à nouveau prendre la parole pour discuter d'un autre sujet ? Nous avons encore quelques minutes. » Le temps passait vite mais déjà, le dialogue s'était ouvert. Des solutions avaient été trouvées et peut-être, même, le début de changements importants.

Note Ce sera @Ambroise Valois qui commencera ce tour en lançant un dernier sujet. Pour les autres Suprêmes l'ordre de passage est libre. coeur

— @Ambroise Valois
— @Assya Ozerov
— @Cesare Monteserre
— @Dugu Wanyin
— @Ehsan Ghafa
— @Niniel Ethelil
— @Sanna Asgeir