[INTRIGUE] Bal des Marées

Bal des Marées

Dana contempla, choquée, Ehsan se faire alpaguer par une noble de la famille Valois, qu’elle avait déjà aperçu à plusieurs Saison Sociale. La Volyn haussa un sourcil mais laissa le soin à Ehsan de se débrouiller – parce qu’il n’avait pas besoin d’elle pour se dépêtrer de cette situation. Souriant, elle se tourna vers son frère avec un sourire en prenant une nouvelle coupe de champagne sur un plateau. Lui, était concentré sur quelqu’un d’autre. Lentement, elle suivit son regard jusqu’à tomber sur… Hestia ? Dana fronça les sourcils en se demandant comment son amie était entrée. Dernièrement, la Kozlov ne lui avait pas beaucoup adressée la parole malgré leur réconciliation. Elles n’avaient pas partagé de moments comme avant. Peut-être, parce que le décès de son frère était arrivé au milieu de toute cette merde. Ou alors qu’elle était partie se réfugier à la Cour du Jour. Hestia ne supportait toujours pas ni la mention du Jour ni d’Ehsan. Cette histoire, la rendait encore malheureuse.

Delyan s’en alla rejoindre Hestia, et Dana, pour son frère, se força à sourire. La Volyn laissa ensuite glisser son regard sur la salle jusqu’à tomber sur Nereis qui se trouvait avec un groupe de sa Cour. La brune se rapprocha doucement en lançant des petits signes discrets et excités à son amie. « Neréis ! » Prononça-t-elle en exagérant les mouvements de sa bouche. Elle espérait réussir à lui parler en tête en tête. Elles avaient tant à se dire même si elles s’étaient écrit tous ces longs mois. Soudainement, la Volyn eut l’impression d’être propulsée des années en arrière. Lorsque les deux Faes se joignaient pour la Saison Sociale à des événements auxquels elles étaient forcées d’assister – de bons souvenirs, finalement.

Résumé:

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tell me that you want me — And I'll be yours completely, For better or for worse ;; @kodaline, astra

Bal des Marées

Sujet commun - OUTFIT 1 & 2

Tous les visages scrutateurs n’existaient plus. Atalante n’avait d’yeux que pour Hase. Ses prunelles brillaient d’une folle lueur – de l’amour qu’elle lui portait. Du bonheur qu’elle ressentait à se tenir à ses côtés. Dans ses bras. Un sourire niais trainait sur son visage tandis qu’elle guidait les pas de danse. L’une de ses mains, coquine, descendit sur le torse de l’aubéen pour remonter derrière sa nuque, en promenant doucement ses doigts sur sa peau. Lentement, elle s’approcha de l’oreille du Seigneur. « Tu sais ce que tu as dit plus tôt dans la soirée, toi, moi, les draps… » Un rire étouffer s’échappa des lippes d’Atalante. « J’ai hâte d’être rentrée à Mirhglin. » Tout aussi lentement, elle se recula, tout en mordillant sa lèvre inférieure. C’était affreusement déplacé et en dehors des convenances dans cette salle bondée de regards qui observaient le moindre de leurs faits et gestes. Elle s’en fichait, Atalante. Parce qu’ils étaient amoureux – dans un cocon. Les jaloux pourraient bien parler.

Tout contre lui, la printanière discutait des potins et des penchants de son frère aîné, qu’elle fut surprise de voir avec une Wintell quelques instants plus tôt. Malgré le bonheur, Achille trottait dans un coin de sa tête. Parce qu’Atalante ne pouvait faire autrement que de toujours s’inquiéter pour ses frères. Elle irait jusqu’à commettre les pires crimes pour les protéger. Distraitement, la ballerine acquiesça. Ulysse souhaitait convoler en justes noces mais… il n’était pas heureux et ça, c’était un sujet particulièrement sensible. Un sujet qu’elle n’avait jamais abordé avec son fiancé. « Je… » Sa voix se bloqua légèrement dans sa gorge. « Ulysse fait ça pour moi. Pour Achille et moi. » Ses yeux se perdirent dans l’immensité des prunelles de son amant. « Mais j’aurais préféré qu’il soit heureux. Ulysse est têtu… C’est vraiment difficile de le voir s’unir à un mariage qui ne sera jamais que stratégique pour l’image des de Péone. » Avoua-t-elle, la tristesse dans sa voix. Elle eut envie de reposer sa tête sur l’épaule du Seigneur pour se blottir contre lui et oublier. Mais Atalante se retint de faire ce geste. Cela n'aurait vraiment pas été convenable. Et elle était tenue de rester parfaite, non seulement pour sa place au sein des de Péone et aussi pour son nouveau statut à venir auprès de Hase en tant que Dame. La voix de son frère la fit néanmoins chuchoter. La printanière s’arrêta danser pour contempler la scène de loin, les mains toujours posées sur Hase. Une grande majorité des invités venaient d’observer Circé Valois se comporter de manière agressive avec un Suprême. Atalante fronça les sourcils. Pour plusieurs raisons. La première était l’attitude de la Valois qui pourrait porter du tort à sa famille parce qu’elle serait bientôt affiliée au de Péone. En tant qu’héritière, Atalante se devait de protéger Cordof. La seconde était la vision de son frère, affligé, qui lui serra la poitrine à lui faire mal. Celui-ci fut rapidement rejoint par Achille – un soulagement. La troisième était qu’Ehsan était son ami, depuis longtemps, qu’Atalante savait à quel point cette soirée était compliquée et qu’elle s’était inquiétée de savoir s’il avait réussi à manger quelque chose – connaissant parfaitement ses troubles. C’est la colère qui monta au nez de la printanière. « Cette idiote de Circé Valois… » La ballerine souffla bruyamment en reprenant la danse. « Je n’en reviens pas. Quel manque de jugeote. » Atalante grogna. « Son comportement est inadmissible… Elle portera bientôt le nom des de Péone… Je savais que ça arriverait. C’est toujours ainsi avec Circé – elle se pense avoir tous les droits. » La relation entre les deux jeunes femmes n’avait jamais été bonnes. Si elles se supportaient pour les fiançailles, être en présence l’une de l’autre n’en était pas moins désagréable. « Elle se fait un plaisir de venir m’embêter jusqu’à Cordof. » Révéla Atalante, en disant plus sur la relation entre elles. « Comme si elle le pouvait… Je suis membre de la trinité régnante, fiancée à un Seigneur... » Continua-t-elle avec un clin d’œil, la malice revenant dans son regard grâce à la présence de Hase. « Qu’elle essaie seulement un seul de ses coups bas contre mes frères ou contre moi… » Finit-elle, menaçante.

Atalante prit quelques minutes pour se détendre. Son regard dériva vers la Suprême de l’Aube et le Seigneur Fujihara, qu’elle savait être proche de son fiancé. « Ta Suprême est magnifique ce soir. » Dit-elle pour changer de sujet et parce que Dugu Wanyin brillait réellement dans sa robe.

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Bal des Marées

Sujet commun — 30 septembre 838

Tous les regards, inquisiteurs, s’étaient tournés vers eux lorsqu’ils avaient fait leur entrée. C’était du spectacle qu’ils voulaient tous ces nobles. C’était du spectacle que Luciana voulait leur donner. Alors Romeo entra dans la danse. Parce que le spectacle, la provocation, il savait faire. L’espace d’un instant, le Cagliesi mit de côté Solaris et les dangers qui rôdaient à l’extérieur. L’adrénaline de la dangerosité des actes. L’Illyrien se pencha à l’oreille de la Monteserre, fille chérie d’un Suprême. Pour faire parler. Pour créer des rumeurs face à ce geste de proximité. Ce geste intime. L’une de ses mains s’enroula à sa taille fine. « Eh voilà, ma petite Luce’, comme tu voulais. » Un sourire espiègle s’étira sur son visage. Des murmures s’élevèrent de tous les côtés. Alors Romeo fit pire, il lui donna un baiser sur les cheveux – une Fae non loin en eut un haut-le-cœur tant la scène devait la choquer. Asmodaï et Merrill viendraient tous les deux l’emmerder avec ça plus tard, il n’en avait aucun doute le fils de l’un des trois chefs de la Cité d’Arvandor. Déjà, il en soupirait de crispation. Lentement, Romeo se recula.

Pour n’être que mieux alpaguer par la mère de sa cavalière. Les emmerdes commençaient dès maintenant. Merrill allait le tuer de s’être fait ainsi remarquer avant… leur petite réunion. Mais il se força à se changer les idées, à se concentrer sur la situation présente face à la Dame de l’Automne, Siena Monteserre. Romeo glissa un regard vers Luciana. Qui se contentait à sourire à sa mère, de manière tout à fait rebelle. L’Illyrien en plissa les yeux. C’était une situation compliquée, il devait être présent pour elle, rester discret pour cette soirée mais également, ne pas mettre son père dans une mauvaise position. « Ma Dame. » Dit-il avec respect. Parce qu’elle était la femme de son Suprême et que Romeo respectait Cesare Monteserre. « Luciana m’a demandé de l’accompagner, je n’ai pas pu lui refuser. » Répondit-il à sa requête. Siena leur demanda s’ils étaient proches. Le Cagliesi n’aimait pas se justifier mais l’image de son père lui vint en tête et il prit sur lui. « Oui, j’essaie de garder un œil sur votre fille quand je peux, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. Mon petit frère… c’est ce qu’il aurait voulu. » Sa voix se troubla légèrement. Le reste serait peut-être une discussion entre Siena et Luciana ? L’Illyrien restait fier, le dos droit, malgré les lèvres pincées de la femme qui lui faisait face. Son regard dériva vers Merrill. Ses yeux lançaient de grands appels à l’aide. Qu’il vienne le sortir de cette merde.

Résumé:

Bal des Marées

Sujet commun - outfit

Le pas pressé et le teint blafard de la mariée Ghafa ne pouvait tromper Suheila. La Akhtar n’était pas une personne particulièrement affectueuse, on la trouvait plutôt froide, sournoise. Un serpent capable de s’immiscer partout, une vipère prête à frapper au moindre instant. Pourtant, elle s’était prise d’affection pour la douce Despina, cette grande fae dont l’esprit était des plus aiguisés, celle-ci même qui était parvenue à s’intégrer à étrange famille du cercle des Artifices. Despina était impressionnante de ressources, Suheila l’avouait volontiers. Elle sentait en celle-ci une force qui n’attendait qu’à être déployée. Une force qu’elle espérait bien mettre à son service, à terme, pour détrôner l’imposteur et faire tomber en disgrâce la famille Ghafa. Son bras passé autour des épaules de la printanière se voulait protecteur. Elle ne pouvait décemment l’interroger ici pour connaître l’origine de son émoi, mais se promit de lui en reparler plus tard. Elle avait balayé les convives d’un regard froid, tout en affichée cette mine réjouie qui masquait le manque d’entrain que Suheila ressentait quant à l’idée de se trouver enfermer ici. Mais elle se devait d’être là, malgré tout. Être présente pour regarder l’Imposteur faire des faux pas, et il en ferait, rien n’était plus certain que cela. Ehsan n’avait ni les épaules, ni l’esprit pour se tenir à la place d’un Akhtar. Riz, aussi décevant soit-il, aurait dû obtenir le titre de Suprême. Il n’aurait peut-être pas été bon, mais c’aurait été juste. Et la justice comptait beaucoup pour Suheila.

Libérant la mèche blonde de Despina pour la replacer derrière l’oreille en pointe de celle-ci, elle écouta avec attention les présentations. Eros Wintell, un frère, donc. Rosalie Valois, elle ne connaissait cette jeune femme que de nom, sa renommée en tant que joaillière n’était plus à faire. Valois, tout comme le Suprême qui régnait sur les terres verdoyantes du Printemps. Dua Ghafa, il lui fut pénible de retenir sa grimace. Il était préférable pour elles que les faes s’ignorent. Dua était parvenue à se faire une place au sein du Palais des Sables, elle était une guerrière puissante, une femme avec laquelle Suheila rêvait de croiser le fer. Mais elle était une Ghafa. La tante de l’Imposteur. Une tante plutôt protectrice, un brin envahissante. Elles auraient pu être alliées, si seulement la cheffe de la garde n’était pas née du côté des artificiers. « Tout le plaisir est pour moi » qu’elle réplique au Wintell, se fendant d’un sourire charmeur.

L’épouse Monteserre vint se joindre à eux. Ravissante, on ne pouvait nier les charmes de la Dame de l’Automne, surtout vêtue comme elle l’était. Suheila la salua respectueusement, elle avait retiré son bras des épaules de sa protégée pour boire une goûte du pétillant. Elle ne buvait que rarement, la Akhtar. Préférant privilégier un régime alimentaire strict, prenant soin de son corps pour que celui-ci soit toujours en capacité de répliquer. Mais une goûte de champagne ne pouvait lui faire de mal. De nouvelles salutations, la fameuse printanière qui avait houspillé le soit-disant Suprême de sa région. Suheila glissa un regard conquis sur la fae qui pétillait d’une audace qu’on trouvait rarement au sein des mondains. Bien vite, la plus jeune Valois, Rosalie, s’enfuit. Despina avait relâché les mains de son frère, la Dame de l’Automne s’était éloignée du groupe. La voix de Dua tinta dans ses oreilles, des mots à son attention. Tournant la tête avec lenteur, elle gratifia la cheffe de garde d’un sourire enjôleur. « Dame Dua, qu’elle susurra, bien consciente du jeu dans lequel la Ghafa tentait de l’entraîner, votre présence me réjouie davantage. Je vous retourne le compliment, comme il est rare de vous voir sans votre uniforme ! Elle balaya la tenue de sa comparse d’un œil aiguisé avant de se fendre d’un nouveau sourire, plus sournois. Comme c’est charmant. Quant-à mon frère, reprit-elle en se tournant légèrement, il est bien présent. Ne le voyez-vous pas, là bas ? Il est tellement grincheux que sa mauvaise humeur est palpable, je vous déconseille de l’approcher. Un rire léger s’était échappé de ses lippes moqueuses, reposant ses prunelles sur la diurne, elle profita de la présence de celle-ci pour satisfaire sa curiosité. Qu’est-il arrivé là bas ? J’ai cru comprendre qu’une Valois s’en était prise à Sa Suprématie Ghafa ? » Le titre peinait à sortir de sa bouche tant elle répugnait de lui montrer du respect, mais elle s’y força. La Valois en question était toujours là, un peu étourdie et pantelante face à la suite soudaine de sa cadette, à quelques pas des diurnes.

Résumé:

Bal des marées

Depuis qu’il est devenu Seigneur de Dunmere, il n’a jamais participé à la clôture de la saison sociale. À vrai dire, il n’avait jamais autant montré le bout de son nez dans des événements mondains auparavant. Sa rencontre avec Rosalie Valois a changé bien des choses, au grand bonheur de ses sœurs qui marchent un peu plus légèrement depuis que leur frère s’intéresse à son rôle. Normalement, Atlas Romanov aurait passé la soirée enfermé dans ses appartements du domaine de la Table Ronde à peindre en attendant d’apercevoir la métamorphose du Palais des Mirages au loin. C’est là le seul intérêt qu’il a pour cette cérémonie. Pourtant, ce soir, il s’est préparé soigneusement, a froncé le nez devant les vêtements sélectionnés par sa sœur, alourdis d’ornements et de broderies, une tenue éclatante portant les couleurs de la maison Romanov.

Quoi qu’il en soit, il est arrivé bien en retard, ce qui n’est guère surprenant. Son souffle se condense dans l’air de la nuit alors qu’il se tient dans les jardins, admirant la beauté des fontaines, peut-être pour la dernière fois, puisque tout changera lorsque la Prêtresse Mère annoncera la nouvelle cour régente. Il croit entendre des voix familières qui font écho au-dessus des arbres parfaitement alignés et entourés de fleurs aux couleurs éclatantes. Il s’apprête à lever les yeux pour apercevoir ses cousins lorsqu’une silhouette familière émerge des grandes portes et s’aventure dans le jardin. Atlas ne peut que s’arrêter un instant pour l’admirer… Avec sa longue chevelure diaphane et sa peau d’albâtre, dans sa robe dont les couleurs s’apparente à la mer châtoyant sous les rayons du soleil. Il serait peut-être resté terré plus longtemps s’il n’avait pas lu le trouble sur les traits angéliques de son visage.

Il enligne les larges enjambées pour la rejoindre sous les rayons de la lune. « Mademoiselle Valois, vous allez bien ? Sa voix est alarmée malgré lui et il ne peut que tendre la main vers elle dans l’espoir qu’elle s’amarre à ses doigts. Vous avez l’air fort troublé. »

Résumé:

Event du 30 septembre 838 ∙ code par alcara

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His head's full of beauty and wonder
He's often getting lost in those day-dreams. His hands are covered in paint as he spills those dreams where everyone can admire them.

Bar des Marées

Sujet commun — 30 septembre 838 - outfit

« Je ne cède pas à tes désirs facilement, qu’elle lui avait soufflé, impétueuse, comme seule justification à son esquive face au nom de famille de la mariée Ghafa. C’était presque cruel de sa part de mettre l’accent sur cette famille diurne. Elle doutait que Delyan soit suffisamment sot pour avoir oublier les confessions qu’elle lui avait faite sur le point de vue de Velaris. Confessions qui concernaient celui qui hantait son cœur et ses nuits d’insomnies. Celui qui parvenait, par à absence, à la tirer de ses songes. Elle était en colère, Hestia. Furieuse d’avoir été rejetée. Et blessée. Parce que lui aussi, il l’avait abandonnée. Mais elle tâchait de reprendre pied, de s’appuyer sur celui qui voulait d’elle. Celui qui la couvrait d’un regard vorace, prêt à la déshabiller sur l’instant si elle le lui demandait. Pas de lueur fébrile dans les prunelles de l’hybride, seulement une passion démentielle, inconditionnelle. C’était lui qu’elle voulait, pour ce soir, du moins. Elle essayait de s’en convaincre. Vos propos sont indécents Monsieur Volyn, vous risquez de choquer les mondains, lui avait-elle répliqué, charmée par ses mots. Ses promesses à demie prononcées. Ils auraient mieux fait de s’en aller. Après tout, leur place n’était pas ici. Lui, issu d’une famille dont on avait volé le titre, elle, n’ayant pas la moindre goûte de sang bleu dans les veines. Ils étaient la plèbe au milieu des loups. Je sais me tenir ! Se défendit-elle, parfaitement consciente du mensonge prononcé. Tu es bien trop beau pour être exposé au regard de tous » avait-elle répondu tandis que ses joues se réchauffaient. Évidemment qu’il perçu son hésitation à le suivre sur la piste de danse. Cette hésitation palpable, ce tiraillement violent alors qu’elle interdisait mentalement à ses prunelles de chercher dans la foule celui qui parvenait à faire disparaître ses maux. Elle devait oublier Ehsan. Elle le devait, même si ce n’était que pour une nuit. Elle le devait à Delyan contre lequel elle s’était lové, prononçant répétant ses mots. Juste toi et moi. L’oublier lui, pour quelques instants, pour une nuit. Etait-ce vraiment trop demandé ?

La main du Volyn s’était enroulée autour de la sienne. La Kozlov se laissa traîner sur la piste, amusée par l’audace nouvelle dont faisait preuve l’hybride envers elle. Il balaya ses brûlures des yeux, avant d’y apposer ses mains avec douceur. Elle sentait son cœur chavirer dans sa poitrine, rares étaient ceux qui s’interrogeaient à propos de ses douleurs. Plus rares encore étaient ceux qui s’en préoccupaient. Niant doucement de la tête, elle plongea ses prunelles dans celles de son amant, un sourire tendre dessiné sur ses lippes. « Toujours un peu mais ce n’est rien d’insupportable, répondit-elle avec franchise, tentant de le rassurer. Son sourire s’effaça rapidement alors qu’il arrêtait ses doigts sur la marque qui ornait son bras. Par dessus les brûlures, une sorte d’esquisse de fumée s’était encrée dans sa chair. Le pacte. Les lèvres pincées, elle observait le tatouage, la mine sombre. Une dette à rembourser… qu’elle lui expliqua, brièvement. Rien d’important. » Le sujet était clos. Elle espérait qu’il le reste, quand bien même était-il déjà au courant de son appartenance à l’Ars Longa, elle ne souhaitait pas parler de ça, encore moins ici.

La nocturne roula un bras autour des épaules de son amant dont la hauteur la surplombait, malgré ses talons. Docile, elle laissa Delyan la guider. L’ailé l’attira davantage vers lui. Elle ne fit rien pour l’en empêcher, au contraire. Sa tête s’était posée sur le torse musclé de l’ingénieur, elle dansait au rythme de son palpitant plutôt qu’à celui de la musique. L’une de ses mains s’était glissée dans sa nuque, caressant d’un mouvement inconscient les cheveux hirsute qui surplombaient la colonne de l’hybride. La seconde, à l’extrémité de son bras tendu, était lovée dans la paume de son amant. Elle n’écoutait plus la musique, Hestia. Elle n’écoutait que ce cœur qui battait pour elle. Désireux de posséder davantage de la Kozlov près de lui, comme un être insatiable de sa proximité. Elle n’était pas en reste, se laissant prendre au jeu de cette danse. Les mouvements de son compagnon étaient assurés, il savait y faire. Elle n’avait qu’à le suivre. À cet instant, apaisée, elle l’aurait suivi n’importe où. Il lui avait manqué. Son absence avait créé un trou béant dans sa poitrine, venant agrandir celui déjà existant laissé par… elle refusa d’aller au bout de cette pensée. Écoutant avec attention la voix de Delyan à son oreille alors que celui-ci justifiait la distance qu’ils leur avaient imposer ces derniers temps. Elle soupira. « Ma réaction était égoïste, admit-elle, tu viens de perdre ton frère… je n’aurais pas dû te reprocher ton absence. Je n’ose pas imaginer mon état si je venais à perdre le mien, ses jambes flanchèrent un instant. Il voulait parler. Je suis désolée de n’avoir pas été là pour toi. Je le suis pourtant. Là. Pour toi. Sa crinière brune avait quitté le confort de ce torse pour se redresser, ses prunelles étaient venues chercher le regard de son amant. L’accrocher. Lui faire comprendre qu’elle ne mentait pas. Qu’elle était là, pour lui. Tout le temps. Comme avant. Colère ou sentiment, elle saurait affronter les deux. Elle ne fuirait pas, cette fois. Et si elle ne pouvait lui rendre aujourd’hui l’amour qu’il lui portait, il était évident aux yeux d’Hestia que son affection envers l’hybride ne faisait qu’accroître de jours en jours. Ils pouvaient y arriver. Ils pouvaient réussir à recréer ce quelque chose qui les avait lié. Ça ne demanderait pas beaucoup d’effort, la passion ne les avait jamais quitté. Seul le cœur de la nocturne restait fermé, ce foutu cœur qui attendait cet être qu’elle devait absolument oublier. Sa gorge s’assécha, il voulait parler. Son regard fouilla celui de Delyan, à la recherche de réponses aux questions qu’elle n’avait pas encore posées, qu’elle ne voulait pas poser. Je suis là avec toi », qu’elle nuança à voix basse, soudain anéantie à l’idée qu’il puisse en douter.

La danse fut achevée sur un baiser. La Kozlov avait enserré la nuque de son amant, rapprochant toujours plus celui-ci. Oubliant un instant là où ils se trouvaient. Le bal. Les nobles. L’oubliant lui, effacé par la caresse des lèvres de l’hybride contre les siennes. Son cœur manqua un battement. Juste toi et moi. Il n’y avaient qu’eux, au milieu de cette grande piste, qu’eux pour profiter de la musique qui touchait à sa fin. Qu’eux dans cette bulle apaisante de chaos et d’ombre. C’est pantelante qu’elle s’était retrouvée, une fois Delyan éloigné. Elle accueillit le compliment d’un air peu convaincu, déjà en manque de sa présence alors qu’ils rejoignaient ensemble le bord de la piste. « Tu pourrais le faire, qu’elle souffla, me kidnapper, m’emmener loin. Tu pourrais peut-être m’apprendre à danser, je parviendrais à te faire oublier cette idée de… son regard s’arrêta sur le groupe qui s’était formé non loin d’eux. Despina et Eros se faisaient face, accompagnés par deux diurnes. Se saisissant de la main de Delyan, soulagée de retrouver son contact et pas certaine de parvenir à le lâcher, la Kozlov pris son courage à deux mains avant de s’élancer. Ne s’étaient-ils pas promis de l’honnêteté ? Elle aurait préférer ne pas avoir à confronter son amant ou son meilleur ami ce soir. Mais la Mère possédait un sens de l’humour plutôt curieux lorsque ça la concernait. Et Hestia n’était pas vraiment réputée pour ses bonnes idées. Despina ! Qu’elle interpela la printanière, l’hybride à la suite, leurs mains enlacées. Arrivés à leur hauteur, elle gratifia un regard noir à Eros, porteur de la promesse silencieuse d’une conversation houleuse qui se tiendrait entre eux. Je vais aller nous chercher à boire, peux-tu garder un œil sur mon… compagnon ? Son regard interrogea celui de Delyan. Etait-ce un mot approprié pour les définir ? Se penchant sur l’épaule de la printanière, elle lui chuchota, malicieuse, je ne voudrais pas qu’on me le vole. Elle posa de nouveau ses lèvres contre celles de Delyan, un baisé volé bien vite achevé alors qu’elle se retournait, faisant voler les pans de sa robe transparente pour déposer une main autoritaire et courroucé sur l’épaule de son meilleur ami. Eros Wintell, voici Delyan Volyn. Despina est la sœur de ce crétin là, explication adressée à son amant. Ses doigts s’enfoncèrent dans l’épaule du printanier. J’ai cru comprendre que vous vous connaissiez, qu’elle murmure d’une voix grave et menaçante à l’oreille du milicien. Tiens toi bien, ou dégage. Je vais chercher à boire. Sans attendre la réaction de chacun, c’est le cœur battant qu’Hestia était partie. Un regard désolé adressé à Delyan, des mots prononcés en silence : je reviens. Une prière lancée à la Mère, celle qu’il n’arrive rien. Fendant la foule au point de ne plus être capable de les voir, elle s’avança d’un air las en direction du buffet. Elle avait soif. Sa main se referma rapidement sur une nouvelle coupe qu’elle descendit d’un trait. Un juron s’échappe de ses lippes lorsqu’elle repose le verre vide, de nouveau harassée par la fatigue. Putain... »

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LE BAL DES MAREES

Outfit Couleur de la robe coiffure | 30 Septembre

Je respirais à grandes goulées l’air frais, un frisson me remontant l’échine, m’agrippant à la balustrade de pierre de toutes mes forces. Je me sentais si mal, ridicule, incapable même de faire face à quelques regards. Je voulais rentrer. Je voulais rentrer à la maison, je refoulai mes larmes, toutes mes larmes, ce n’était pas le moment de craquer, non, je ne voulais pas craquer pour aussi peu. C’était proprement hors de question. Je repris mon souffle… Je sursautai en entendant des bruits de pas, et une voix trop peu souvent entendue. Je me retournai vers lui alors qu’il me tendait la main. Je la pris aussitôt, venant enfouir mon visage dans son cou. J’inspirai, profondément, Son odeur… C’était bon, c’était si bon. Depuis la soirée des Akhar, il avait disparu brusquement.

Ma canne en était tombée au sol, qu’importe. J’étais accrochée à lui, ma main tenant la sienne.

« Quand vous êtes à mes côtés… Tout va bien… »

Soufflai-je tout doucement au creux de son oreille avant de me reculer, me tenant toujours à lui pour ne pas chuter bêtement. Je l’observai avec attention.

« Où étiez-vous Messire Romanov ? Où aviez-vous disparu chez les Akhar ? »

Pourquoi avait-il dû partir sans me parler ? Surtout après m’avoir embrassé. Je ne comprenais plus vraiment…

Résumé:

Bal des marées

La main de Rosalie glisse entre la sienne et sa respiration se calme instantanément, ses paupières papillonnant encore à quelques reprises, comme pour chasser les larmes qui menacent de déferler sur ses joues immaculées. Elle s’approche de lui dans une accolade pour le saluer et le jeune seigneur peut sentir son souffle contre ses boucles sombres, son odeur florale se mêlant à la sienne. Sa voix basse au creux de son oreille créé une faiblesse au niveau des genoux de l’artiste. Atlas se penche pour rattraper la canne tombée sur le sol, espérant saisir le moment pour chasser le trouble qui s’empare de lui et lui faire rosir les joues.

« Je suis désolé pour mon absence chez les Akhtar, répond-il avec un sourire timide. Je suis venu avec toutes les intentions de vous tenir compagnie, mais j’ai croisé une amie avant de vous trouver dans la foule. Je vous ai cherchée plus tard, mais je crois que vous aviez déjà quitté la fête… »

Par la suite, on lui avait dit que la demoiselle Rosalie Valois avait été aperçue en train d’échanger un baiser avec un homme à la chevelure sombre ce soir-là, et Atlas avait perdu tout son courage pour lui écrire ou tenter de la contacter. Si Rosalie avait des sentiments pour un autre que lui, Atlas refusait de se mettre en travers de leur relation ou de se faire de faux espoirs. Bien malgré lui, il n’arrive pas à s’enlever la femme de la tête. Il n’arrive pas à ignorer ce sentiment de bien-être qui le submerge chaque fois qu’elle trouve près de lui. L’attitude chaleureuse de Rosalie le prend de court. Si elle fréquente un autre homme, comment peut-elle se montrer si familière avec lui ?

« Nous devrions rejoindre la fête, déclare-t-il d’une voix étouffée. Je ne voudrais pas nuire à votre réputation en vous retenant plus longtemps seule dans ces jardins… »

Résumé:

Event du 30 septembre 838 ∙ code par alcara

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LE BAL DES MAREES

Outfit Couleur de la robe coiffure | 30 Septembre

Je clignais les yeux en caressant tout doucement la joue d’Atlas. Avant de sentir le sang quitter mon visage à ses mots. Je ne comprenais pas. Mais… Nous avions dansé ensemble ! Il m’avait embrassé… J’entendis à peine ses mots alors que je me repassai toute la soirée dans la tête. J’entendis à peine ses mots alors que je tenais toujours sa main brûlante dans la mienne. Je n’avais pas envie de la lâcher, mais… Mais il ne pouvait pas oublier que nous nous étions embrassés quand même.

« Messire Atlas… Nous… Nous avons dansé ensemble… Vous êtes venus me trouver et… Et vous… vous m’avez fait un baise-main. »

Ma réputation… Je n’en avais que faire, de toute manière, je n’avais plus aucune envie de paraître en public. Je sentis les larmes me monter aux yeux.

« Nous… Nous sommes allés sur le balcon… Et vous m’avez empêché de tomber avant de m’embrasser ! »

Je sentis mon cœur se briser et je plaquai une main sur ma bouche. Il était là… Il avait été là… il m’avait embrassé… Je sentis les larmes me monter aux yeux, était-ce possible qu’on… Qu’on m’ait trompé ? Que quelqu’un se soit joué de moi ? Ma jambe se mit à trembler et je m’accrochai à Atlas. Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Je regardai Atlas droit dans les yeux.

« Messire Atlas… Je vous promets ! Je vous promets que c’est vrai ! Nous avons dansé ensemble, nous nous sommes embrassés, je vous ai même demandé si vous étiez enrhumée parce que votre voix n’était pas tout à fait la même… Et… »

On m’avait trompé… Quelqu’un s’était fait passé pour lui ? Je cherchais dans les yeux d’Atlas quelque chose, un signe qu’il ne m’en voulait pas… Rien qu’un peu…

Résumé:

le bal des marées

tw: Ø | outfit | 30 septembre 838

Il frémit quand il sent les doigts d’Atalante qui se baladent le long de son corps. Réussissant à tracer des sillons incendiaires par-dessus ses vêtements. Les paroles qu’elle susurrent à son oreille lui tirent un sourire amusé, qu’il couple à un regard entendu. Il aimerait lui proposer de partir. De tous les plaquer, là, maintenant, pour retourner à Mirhglin et se perdre dans ces draps qui les appellent. Mais l’homme se retient, préférant se passer de toute forme de commentaire qui ne ferait qu’accroitre cette envie irrésistible de mettre les voiles. Parce qu’au-delà de ses droits, ce soir, c’est surtout par rapport à ses devoirs qu’il est ici. Bien obligé de rester pour faire front commun et soutien indéfectible à Wanyin qu’il imagine sans mal trembler d’effroi quant au verdict de cette soirée.

Il pince les lèvres et fronce les sourcils devant les explications d’Atalante quant au sacrifice d’Ulysse. Peiné de voir son regard soudainement se voiler ; mais en même temps on-ne-peut-plus réaliste quant à comment marche le monde qui les entoure. « Rares sont ceux à avoir l’honneur et le privilège de réaliser un mariage d’amour. Il marque une courte pause, le temps de faire tournoyer Atalante au bout de sa main, après l’avoir vu s’éloigner pour mieux se rapprocher. Tous ne peuvent pas avoir la même chance que nous… Car il est déjà rare de réellement tomber amoureux ; et encore plus que cette personne ait le statut social assez élevé pour pouvoir représenter un bon parti. Hase, à titre personnel, peine encore à y croire. À réaliser le miracle qui s’est produit en plaçant Atalante sur son chemin. Comme quoi, peut-être est-ce un simple retour de la Mère ? Pour se faire pardonner qu’après lui avoir tant arraché, il puisse, à présent, avoir quelqu’un avec qui tout partager ? Ulysse fait exactement ce qui incombe à son rang, et même si je comprends que tu puisses en être affligée, c’est malheureusement quelque chose qui risquait très fortement d’arriver. » Mais Atalante est naïve, et profondément optimiste. Quand Hase, quant à lui, a tendance à être plutôt l’inverse, en étant probablement un peu trop réaliste. Craignant de paraitre trop dur, il cale sa main le long de sa joue, caressant de son pouce sa peau laiteuse. « Ne t’en fais pas pour lui, il est plein de ressources, et je suis persuadé qu’il réussira à trouver d’autres manières de s’épanouir pleinement. Et si ce n’est par le biais d’une épouse aimante, et bien ça pourra être dans les bras d’autres amantes, ou bien… Bien d’autres choses. Ulysse ne serait ni le premier, et encore moins le dernier, à réaliser des unions stratégiques ; et tous n’en sont pas complètement malheureux pour autant. Si son choix s’est posé sur Circé Valois, c’est qu’il a plusieurs idées derrière la tête, et qu’ils ont probablement déjà trouvé une forme d’arrangement qui leur conviendra à tous les deux. » Sa main quitte sa joue pour retourner se loger dans le creux de ses hanches, faisant quelques pas pour maintenir le rythme qui s’intensifie.

Mais Atalante, soudainement, se stoppe, et voilà Hase qui, perplexe, suit son regard pour observer ce qui ressemble à une altercation entre Ulysse et Circé. Il n’a rien suivi, mais écoute le jugement d’Atalante. Le fait que les deux jeunes femmes ne s’apprécient guère va foncièrement corser les choses, ce qui est dommage. Un rire amusé perce finalement d’entre ses dents, alors qu’il fait mine d’être étonné par un tel discours venant d’Atalante qu’il connait pourtant si calme, douce et bienveillante. Ils ont recommencé à danser, comme si de rien étant, Hase se contentant d’un petit « Eh bien mademoiselle de Péone… Je ne vous connaissais pas si menaçante… Il s’approche pour susurre à son oreille, Qu’est-ce que cela dit de moi, si je t’avoue que je te trouve particulièrement séduisante comme ça ? » Son regard devient plus lancinant, et son sourire prend des tournures malicieuses.

La danse touche à sa fin, quand finalement la conversation dévie vers Wanyin et Yukito qu’il remarque enfin comme se trouvant non loin d’eux. « Et en plus de ça, elle a réussi la prouesse de faire danser Yukito… L’amusement se lit sans mal dans ses mirettes, alors qu’il reporte son attention vers Atalante, Allons les voir, je vais te présenter. » Entremêlant ses doigts dans ceux de la ballerine, Hase traverse la piste de danse pour s’arrêter à leur niveau. Une révérence de la tête à Wanyin, puis à Yukito, et le voilà qui prend la parole, « Votre Suprématie, Seigneur Fujihara, Hase met un point d’honneur à user du protocole jusqu’au bout ; bien qu’au final, il se reprenne très vite, Qu’a donc fait Yukito pour recevoir pareil châtiment que de devoir fouler la piste de danse ? De mémoire, je crois que jamais je ne l’avais vu danser avant vous. Mes félicitations. » Il est moqueur, Hase. Et il n’a pas besoin de regarder Yukito pour savoir que son regard lui lance des éclairs en lui promettant des représailles qu’il saura à coup sûr regretter. « Wanyin, Yukito, j’en profite pour vous présenter officiellement celle dont je vous ai déjà beaucoup trop parlé… Voici Atalante. Atalante… Voici celui et celle que je considère comme mes plus proches amis. » Y’a presque un éclat ému dans le regard du Liao, car il est vrai qu’ainsi réuni, les trois personnes qui l’accompagne sont celles à qui il tient le plus.

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