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crawling back to you — Delyan

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Hestia Kozlov
Grand·e Fae de la Nuit
Hestia Kozlov
Pseudo : passager noir
Pronoms irl : Elle
Faceclaim : (kaya scodelario | (avatar) ethereal | (signa) drake.
Comptes : Circé Valois | Suheila Akhtar | Freya Alrönd
Messages : 365
Aeskells : 2895
Triggers : écrire des relations physique développées inrp
Contents : dépression, angoisse, solitude, démence, meurtre, brûlures
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Pronom : | ELLE | ne s'est jamais questionnée quant à son genre
Âge : |42 ANS | fille de la nuit, née en janvier de l'année 796
Race : | GRANDE FAE | dont les traits resteront à jamais juvéniles
Cour : | COUR DE LA NUIT | petite ombre derrière les ombres, elle y est à sa place
Résidence : | VELARIS | sa maison (qu'elle a brûlée) et son coeur s'y trouvent
Occupation : | NEGOCIANTE EN ART | pour le compte de l'entreprise familiale | ARS LONGA | Emeraude et négociante de la guilde
Statut social : | PEUPLE | la plèbe qui rêve de mieux
Statut civil : | EN COUPLE | compagne de Delyan Volyn
Orientation sexuelle : | BI | elle ne fait pas de distinction sur les corps tant qu'ils s'accordent dans son lit
Âme sœur : | SANS INTERET | quelqu'un l'attends peut-être. Qu'il l'attende alors, Hestia aime se faire désirer.
Allégeance : | SES INTERETS | les promesses ne signifient rien, toute situation sera tournée en sa faveur.
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j'écris des rps à gogo
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crawling back to you
début juillet 838  — @Delyan Volynoutfit



Ainsi, ils en étaient là. L’espoir qu’Hestia avait, aussi mince et mesquin soit-il, de retrouver un petit peu du réconfort de leur relation dans leurs échanges venait de partir en fumée. Et c’était entièrement de sa faute. Il avait raison sur ce point : Deylan n’était pas de ceux qui lui faisaient la morale. Ils étaient de ceux, si peu soient-ils, à la comprendre, l’entendre et même la soutenir. Pourquoi n’avait-elle pas plus réfléchit avant de prononcer ces quelques mots ? Son cœur dégringola dans sa poitrine, n’ayant pas la moindre défense à proposer, si ce n’est une vague excuse parce qu’il s’agissait à présent d’une habitude de se faire houspiller. Peu importe la personne en face. Mais le Volyn n’était pas n’importe qui. Il la connaissait. Pourquoi se montrait-elle si maladroite avec lui ? Elle qui pourtant excellait d’habitude dans l’art de manipuler. De le manipuler. La réponse lui vint immédiatement, mais elle préféra l’ignorer. Ce n’était certainement pas le moment alors qu’il s’enflammait à propos de l’âme sœur de sa cadette. « Il m’a juste effrayée, soupira-t-elle dans l’espoir de le rassurer lorsqu’il posa un regard impitoyable sur elle, tellement qu’elle ne se sentit même pas reculer. Des frissons lui couvraient l’échine alors qu’elle peinait à reconnaître les prunelles qui l’observaient. Qu’avait-elle fait ? Le souvenir du Ghafa la poussant contre le mur lui revint, la violence de son regard était presque égale à celle que Delyan lui offrait à présent. Il est fou amoureux d’elle, tenta-t-elle de tempérer, crispée. Il ne lui fera jamais le moindre mal, et ça je peux te l’assurer. »

L’ironie la frappa avec amertume alors que peu avant, l’hybride se targuait de ne pas lui faire la morale, voilà qu’il semblait à deux doigts de vouloir la secouer pour lui reprocher de ne pas être venue le trouver. Elle leva les yeux au ciel, sentant déjà sa patience s’effriter à mesure qu’il s’énervait. D’un naturel calme pourtant, Delyan ne lui avait que trop peu montré ses colères. Elle avait l’impression de se trouver face à son propre reflet : un être empli d’une hargne dirigée contre le monde entier. « Ça n’a rien à voir avec l’opinion que j’ai de toi et tu le sais pertinemment, qu’elle trancha, usant du même ton, des mêmes mots. J’étais censée te dire quoi ? L’âme-sœur de ta frangine m’a violenté, par pitié aide moi ? Je pensais que tu me connaissais mieux que ça. » Elle s’était renfrognée la Kozlov, quelque peu vexée qu’il la considère déjà comme une faiblarde alors qu’elle n’avait fait qu’abaisser ses barrières un instant pour libérer ses émotions. Peut-être était-ce une mauvaise idée après tout. Elle ne savait plus vraiment quoi en penser. Ce changement si brutal, si violent ne lui ressemblait pas. Où était passée la douceur dont il avait fait preuve à son égard ?

Certainement pas là, à en croire les propos qu’il lui tint la suite. L’accusant à présent de lui avoir caché les activités de Dana. Son appartenance à une guilde. Il savait, donc. Et il se servait d’elle pour glaner des informations concernant sa sœur. Douce ironie, sachant qu’elle s’était approchée de lui ce soir pour la même raison. Mais si Hestia était fatiguée de toute cette colère qu’elle déversait en permanence sur le monde entier, l’agression qu’elle subissait de la part du Volyn avait suffit à ranimer cette légère braise qui brûlait toujours en elle. « Bordel, tu t’entends parler ? Lui cracha-t-elle, les poings serrés. Je n’ai pas le moindre compte à te rendre concernant ta sœur Delyan. Pas un seul. C’est une grande fille qui a fait ses choix, qui a fait sa vie et qui excelle dans son domaine. Tu sembles déjà au courant de tout ! arrêtes de me poser des questions alors que les réponses sont déjà en ta possession. Qu’essaye-tu de prouver au juste ? T Elle s’emportait, noyée sous un flot d’émotions contradictoires. Qu’avait-elle fait, ces derniers instants, pour susciter un tel élan de colère dirigée vers elle ? Avait-il simplement attendu qu’elle abaisse ses défenses pour mieux la piétiner après ? Tu veux savoir ? Je n’y suis plus depuis que j’ai rendu ma pierre après avoir menacé une des plus vieilles guildes qu’Evanor n’ait jamais connu ! Depuis que j’en suis repartie avec un quart de leur fortune.  Voilà comment j’ai merdé. Et toi, qu’est-ce que t’as foutu ? »

Ca arrange bien mes affaires. Elle grimaça, comprenant sans mal l’allusion à sa présence au sein du foyer des Volyn à Velaris. Elle était parvenu à le tenir à distance de sa propre maison et pour cela, Hestia en était franchement désolée. Mais même si elle reconnaissait volontiers ses tords, même si elle les connaissaient, les acceptaient encore difficilement et se laissait ronger par la culpabilité, elle ne pouvait pas non plus tolérer qu’il se joue d’elle de la sorte. Qu’il s’amuse à enfoncer le couteau dans la plaie alors qu’elle s’était livrée à lui. Puis sa propre question tomba : était-il certain de vouloir connaître la raison de son départ ? Et ses propos lui firent l’effet d’une douche froide. Elle venait d’écraser le mégot de sa cigarette contre le rocher alors qu’il achevait de parler. Lui balançant avec froideur des vérités qui la firent chanceler. Une nouvelle allumette fut craquée. Une nouvelle cigarette coincée entre ses lèvres. Elle s’était levée. Secouée. Il l’aimait. Du passé. Elle le savait. Elle l’avait toujours su. Etait-il prêt à entendre ce qu’elle avait à dire ? Etait-elle prête à dire ce qu’il ne voulait peut-être pas entendre ? Le silence s’étira entre eux. Un silence long. Lourd. Tout sauf confortable. Un silence qui attendait des mots. Ses mots. La Kozlov s’était rapprochée du flan des rochers, nerveuse. Bouleversée. « Je préfère toujours les surprises, qu’elle entama d’une voix sans conviction, les prunelles de nouveau humides alors qu’elle observait l’horizon. Offrant seulement à son ancien amant l’image de son dos devant le précipice. T’as qu’à les retirer tes vêtements s’ils te gênent tant. Ce n’est rien que je n’ai pas déjà vu. Elle s’esquivait. Refusant de laisser passer les mots qui brûlaient de s’envoler. D’accord. Elle soupira et inspira une nouvelle bouffée de la fumée délétère. Je vais t’expliquer. »

La fumée se dissipa dans l’air froid qui semblait être tombé sur le point de vue tout en haut des rochers. «  Il y a six ans, j’ai rencontré quelqu’un. Un fae. Il ne s’est jamais rien passé entre nous, mais quelque chose nous liait. Quelque chose dont je n’arrivais pas à me défaire. Du jour au lendemain, il est devenu inaccessible. Cette année là, nous nous sommes rapprochés…toi et moi. Je ne voulais rien de sérieux, tu le savais. Et si au début ça ne l’était pas… ça l’est devenu. Toi et moi. C’était sérieux. Et j’estimais notre relation. Plus que tu ne pourras probablement le croire. Pourtant c’est vrai. Je me suis mise à vraiment apprécier ton côté grincheux, tes routines que j’adorais briser, déclara-t-elle en souriant avec nostalgie, et une bulle s’est formée autour de nous. Un cocon dans lequel je me sentais bien… dans lequel j’étais heureuse. Alors j’ai fait ce que je fais toujours Delyan. Ce que je fais depuis toujours. J’ai tout détruit. J’ai fui. Elle crachait à présent ses mots, sa voix vibrait d’une colère qui était dirigée uniquement envers-elle. Je n’avais plus le moindre contrôle sur ce tout ce qui arrivait. Je n’avais plus… je ne savais plus quoi penser. J’étais perdue. J’étais terrifiée à l’idée que Dana nous découvre. Qu’elle se sente trahie. J’étais morte de trouille à l’idée de… Je pensais que partir suffirait à tout enterrer. Je pensais qu’il me suffirait de te claquer la porte au nez pour faire disparaître tout ce que je ressentais. Mais j’me suis trompée. Bien sûr. Ça n’a rien changé. Elle jeta son mégot, l’observant dégringoler du haut des rochers. Je t’aimais, souffla-t-elle. Je suis tombée amoureuse de toi et j’ai eu peur de tout ce que ça pouvait représenter. »

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Delyan Volyn
Hybride de la Nuit
Delyan Volyn
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Pronoms irl : Elle
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Comptes : -
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Aeskells : 1321
Triggers : Aucun. Je peux lire, mais ne joue aucune violence sexuelle.
Contents : Violence, sexe, injures etc (Je discute de tout en amont, don't worry be happy)
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Pronom : Il
Âge : 60 ans , ne le 9 septembre
Race : Hybrid - Fils de Tomas Volyn (Fae) & Meira (Illyrienne)
Cour : Cour de la nuit
Résidence : Navigue entre Velaris & Elysium
Occupation : Ingénieur pour la nouvelle voie ferrée. Il est également Maitre chez les Chevaucheurs de Brumes.
Statut civil : Sous le charme redoutable d'Hestia Kozlov. Les deux anciens amants se donnent une nouvelle chance après 1 an de séparation.
Orientation sexuelle : Les courbes féminines attirent ses yeux. Enfin, jusqu'à présent..
Âme sœur : Despina Ghafa, vous entendez la destinée qui rigole fort ?
Allégeance : Sa famille passe avant tout. Il est loyal à la Cour de la Nuit & aux Chevaucheurs.

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CRAWLING BACK TO YOU
Début juillet 838 - @Hestia Kozlov



Delyan s’était préparé à de nombreuses situations, y comprit à celle de croiser Hestia au détour d’une ruelle ou auprès de sa cadette avant que leur amitié n’explose en vol, mais celle-ci, il ne l’avait pas vu venir. Deux inconnus, deux putains d’étrangers, voilà ce qu’ils étaient devenus en haut de ce point de vue pourtant si familier. Hestia était différente, moins hargneuse, moins joyeuse aussi, malheureusement. Un an seulement. Une seule maudite année était parvenue à façonner leurs personnalités, pour le meilleur.. et le pire.

« Si c’est censé me calmer, ça ne fonctionne qu’à moitié. » La sécurité de Dana était évidemment sa priorité et cela depuis toujours. Si Aslan voulait sa bénédiction - même si dans le fond, les âmes sœurs s’en moquaient sûrement -, il n’avait plutôt pas intérêt à se montrer menaçant avec Dana. Quant à Hestia, une part de lui pensait qu’elle l’avait mérité quand l’autre refusait catégoriquement que l’on s’en prenne à elle, même pour de ‘bonnes’ raisons. Il soupira lascivement, dépité de sa propre faiblesse.

« Oui. »
« Non. »
« J’en sais rien Hestia, je ne sais pas ce que tu aurais dû faire.  »

Mais si tu n’étais pas partie, alors tu n’aurais pas eu à gérer cela seule, bon sang ! pensait-il en secret. La grande Fae n’avait pas besoin d’un chevalier prêt à voler à son secours, oh ça non, mais Delyan n’avait jamais joué ce rôle là, il l’avait pourtant considéré comme une moitié complémentaire à sa personnalité, l’inverse était également vrai. L’équilibre des forces. Elle était intrépide et lui, un cerveau sur jambe. Euphorique, et plus raisonnable. Pleine d’humour et un peu manchot. A deux, ils avaient été capable de faire pleuvoir les rires, une vérité qui ressemblait plus à un mirage à présent. Une illusion…

Les lèvres de l’hybrid esquissèrent un sourire en coin qui n’était là que pour la provocation. La braise reprenait, lentement, mais sûrement. Hestia ne pouvait pas avoir rendu les armes pour de bon et cette lueur de colère dans ses prunelles, bien que dirigée sur sa personne, lui apportait du réconfort. Un non sens de plus, mais la Kozlov était plus charmante ainsi d’après lui.

« Ce que j'essaie de prouver !? Que je ne te connaissais pas autant que je le pensais ! J'essaye de donner du sens à ce carnage et c’est loin d’être simple. » Accepter le fait que Dana lui ait caché la vérité pendant plus de vingt ans avait été un coup de massue, mais qu’Hestia en ait fait autant, c’était la goutte d’eau dans un vase rempli à ras bord ! Delyan écouta la suite sans broncher, car l’histoire, il la voulait en entier et à force de jouer au con, il allait bien finir par la vexer pour de bon et ne rien obtenir de plus… Un gâchis, car en effet, l’histoire valait le détour...

L’ailé se pinça les lèvres pour ne pas rire. Non pas que sa détresse soit une chose capable de l’amuser, mais car oui, elle était douée pour se foutre dans des situations ingérables et sauter à pieds joints dans les problèmes comme une enfant dans une flaque d’eau. Conserver un semblant de maîtrise lui demanda beaucoup d’efforts et après s’être raclé la gorge plusieurs fois, il tenta de prendre la parole sans perdre son sérieux.   « Je vois. Ce n’était pas l’idée du siècle, en effet. » Toujours allongé, il ferma les yeux un instant, sourire aux lèvres.  

« Dana ne m’a pas parlé de ce que tu as fait.  Je… me suis assez mêlé des histoires de l’Ars et je ne jouerais pas les intermédiaires entre vous, si jamais cette idée t’as traversé l’esprit, elle est mauvaise. Mais puisque tu es venue me chercher pour prendre de ses nouvelles, elle semble.. amoureuse.  » Il roula les yeux au ciel, car imaginer sa petite soeur avec un homme était encore trop étrange. « J’aimerais te dire qu’elle est en sécurité, mais je.. n’en sais rien… » Et tout ça, c’est à cause de moi. Finalement, ils avaient des points communs tous les deux, l’art de foutre le bordel en était un.

L’agitation de la Kozlov ne passa pas inaperçue et l’ingénieur se redressa pour suivre ses mouvements. Assis sur la roche, il prit appuis sur ses mains, les bras tendus autour de son buste et ne la quitta pas du regard pour tenter de canaliser sa fuite. Cette confrontation-là, il l’avait voulu et devait à présent l’assumer ! Plus facile à dire qu’à faire car son cœur s’enflamma dès la première phrase.

Le souvenir d’un autre homme ne pouvait pas être totalement anodin, pas là, pas dans cette conversation. Ses paroles lui firent l’effet d’une morsure de serpent et lentement, le venin glissa sous sa chaire pour réveiller les émotions qu’il avait si durement enterrées. La jalousie fut la première. Ses dents grinçèrent entre elles, sa mâchoire se crispa par réflexe et l’hybrid bondit à ses côtés pour entendre. Tout entendre. À quelques centimètres d’elle, il plaqua son dos contre la roche, impatient de découvrir la suite. Une erreur stratégique. Son coeur manqua le coche et une vive douleur irradia sa poitrine et ses os comme s’il venait de tomber de plusieurs étages. Impossible. Hestia venait de prononcer tout ce qu’il ne voulait pas qu’elle dise.

J’étais amoureuse de toi..
« Tu ne peux pas dire ça !  » La digue était rompue. Son sang froid n’existait plus et l’hybrid se mit à faire les cents pas au milieu d’un épais nuage noir. Partir loin d’ici était la décision la plus sage à prendre et pourtant, il ne trouvait pas la force, pas sans elle. A cet instant, chaque parcelles de sa peau jusqu’à son âme detestait cette femme.. autant qu’il l’aimait. Toujours. Encore. Un an plus tard.

Ses yeux rivés dans les siens, il s’approcha d’elle et la toisa, agacé.

« Et ce Fae ? » Ses poings s’étaient fermés par réflexe. « Hestia, j’ai passé 2 ans à mentir à ma sœur pour toi, bien sûr que c’était sérieux ! J’ai évité ma famille pendant plusieurs mois car je n’étais plus que l’ombre de moi-même à ton départ, j’ai employé toute mon énergie à te fuir et t’oublier, j’ai listé tous les endroits que nous avons fréquenté pour ne jamais y remettre les pieds et maintenant que je vois le jour, tu décides de te pointer là comme une fleur… pour tout retourner. Tu penses peut-être que je suis insensible à ta visite !? A ton état ? A tout ce qui t’es arrivé dans mon dos !? Ce n’est pas le cas ! Imaginer Aslan s’en prendre à toi me rend fou, tes idées stupides m’agacent autant qu’elles me font rire, ta dispute avec Dana m'emmerde plus qu’elle me réjouit.. et cet homme dont tu parles.. putain Hestia, tu n’aurais pas dû revenir…»

L’ultime faiblesse du Volyn portait un nom : Hestia Kozlov.

« Tu dois parler à ma soeur. » Telle était sa conclusion, du moins, une partie. Il s’approcha près d’elle, pressant son corps au sien pour murmurer à ses oreilles. « et rester loin de moi » car je n’ai pas cette force là.


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Les Chevaucheurs de Brume
Hestia Kozlov
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début juillet 838  — @Delyan Volynoutfit


Depuis quelques semaines, il s’agissait toujours de la même rengaine qu’on lui chantait. Tous étaient si prompt à juger ses actions, tous si enclins à la définir comme une simple vilaine, une fae sans scrupule et sans compassion, mais aucun, aucun n’avait de solution à lui proposer. C’était toujours la même chose, face au fait accompli, on l’houspillait mais jamais on ne tentait de comprendre pourquoi elle avait agit ainsi. Et elle doutait, la Kozlov, que quiconque eut agit différemment dans une situation similaire. Elle avait fait ce qui devait être fait, sans se soucier de ce qui était juste ou ne l’était pas. Elle n’en était plus là. Ce stade était dépassé depuis des mois déjà. Et peut-être n’avait-elle jamais vraiment prit conscience des limites qu’elle devait s’imposer. Dana le faisait à sa place. Dana était là pour la rappeler à la réalité. Lui dire qu’elle ne pouvait pas tout faire exploser. Tout brûler. Tout balancer. Mais Dana n’était plus là, Lazar s’effritait comme leur père l’avait fait et elle n’avait pas eut d’autres choix. Pourquoi ne pouvaient-ils pas comprendre ? Pourquoi Delyan, lui, au-delà des autres, lui qui la connaissait pourtant si bien, même s’il prétendait le contraire, ne pouvait-il pas juste accepter qu’elle ait agit comme elle le devait ? En réalité, les mots que l’hybride lui avait adressé faisait seulement référence au malheureux piège qu’Aslan lui avait tendu. Mais elle l’avait extrapolé, Hestia. Elle l’avait saisi dans une sens bien plus général que ce fameux cas. Parce qu’elle avait l’impression qu’une muraille entière s’était formée entre eux. Un mur dont elle avait posé la première pierre en le quittant aussi brutalement. Ils auraient pu être amis. Ils auraient pu être heureux. Ils l’avaient été. C’aurait pu fonctionner entre eux. Si elle n’avait pas été Hestia et s’il n’avait pas été Delyan. Ou peut-être que cela fonctionnait justement parce qu’ils étaient eux-mêmes. Si différents qu’ils en devenaient complémentaires.

Pas l’idée du siècle. Elle aurait pu rire à cet instant, la Kozlov, si elle n’avait pas vu les traits du Volyn se crisper à force de tenter de retenir le rire qui montait dans sa gorge. Elle le connaissait trop bien pour ne pas reconnaître la lueur amusée dans ses prunelles, pour ne pas deviner le gloussement qui se cachait derrière ses silences et ses raclements de gorge. Elle n’arrivait pas à vraiment à savoir ce qui pouvait le faire rire. Le ridicule de la situation ? L’audace qu’elle avait eut de s’attaquer à l’Ars Longa ? Le fait qu’elle ait jugé que cette solution était la meilleure face à toutes celles qui, hypothétiquement, s’offraient à elle ? Hestia n’en savait rien. Et elle était presque blessée de ce rire qu’il tâchait de lui camoufler. Blessée qu’il puisse rire d’elle, de ce qu’elle avait fait alors qu’il s’agissait de ce qui avait tout fait exploser. Puis un sourire se dessina sur les lèvres de l’hybride, l’un de ces sourires qui faisaient chavirer le cœur sombre de la nocturne. Le voir allongé là, le corps détendu, les mains passées sous sa tête, les yeux clos et ce sourire dessiné sur ce minois. Son coeur manqua un battement. Deux. Trois.  Elle n’eut pas vraiment le temps de s’abîmer dans la contemplation de l’hybride qu’il parlait de nouveau, de Dana, des histoires de l’Ars Longa dont il s’était mêlé. Elle fronça doucement les sourcils, plus inquiète encore. Comment Delyan s’était lié avec l’Ars ? Quelle idée lui était passé par la tête ? Comment Dana avait-elle pu laisser cela arriver ? Non. Sa meilleure amie n’aurait jamais consciemment mis son propre frère en danger. Un élément extérieur était arrivé. Norella, la nouvelle émeraude, celle qu’elle avait placé sur son siège dans le but de le récupérer plus tard, ne lui avait rien dit. « Elle est en sécurité… »  assura Hestia d’un ton un peu blasé. Aslan aimait sa compagne plus que de raison, il l’aimait suffisamment pour s’attaquer à la Kozlov et, même si  sur l’instant, elle ne l’avait pas perçu de la sorte, elle ne pouvait que respecter d’autant plus le cousin d’Ehsan pour cet acte là. Au moins, il s’était montré capable de s’opposer à elle. De l’arrêter. Et cette idée vint la soulager quelque peu.

Puis elle s’était levée, s’était rapprochée du précipice et lui avait raconté. Tout raconté. Elle lui avait parlé d’Ehsan, à demi-mot. Lui avait fait comprendre qu’elle s’était rapprochée seulement dans le but de soulager son cœur meurtrit, mais que ce coeur…  ce foutu coeur était tombé sous le charme de l’hybride. Et qu’elle s’était enfuit. Effrayée à l’idée de l’aimer. Effrayée par le bonheur qu’elle avait touché du bout de ses doigts. Delyan l’avait rejoint, s’était affaissé sur un rocher non loin d’elle. Elle aurait préféré qu’il s’éloigne. Qu’il ne l’écoute pas. Elle savait que ses mots allaient le briser. Peut-être même plus que l’acte en lui-même. Mais il était resté. Il avait écouté. Et il avait explosé. Lui si doux, si calme. Son opposé. Et il venait de voler en éclat. Les ombres se mouvaient autour de l’hybride à mesure qu’il faisait les cent pas. Hestia voulait reculer, s’éloigner. Elle voulait fuir l’obscurité qu’il dégageait, elle n’avait pas la force de l’affronter. Elle s’en voulait tant, si seulement elle pouvait lui montrer… lui faire comprendre et peut-être se faire pardonner. Mais comment le pourrait-il alors qu’elle s’était joué de lui pendant deux années ? Elle s’était montrée cruelle déjà par le passé, et ce retour inopiné dans la vie de Delyan l’était d’autant plus. Égoïste et cruelle. Finalement, peut-être qu’elle était ce genre de fae de la pire espèce. Peut-être qu’elle cherchait toujours à se bercer de l’illusion qu’elle pouvait bien faire, qu’elle valait quelque chose. Des larmes silencieuses roulaient sur les joues de la Kozlov alors que le regard de Delyan accrochait le sien. Elle voulait reculer. Et il avançait vers elle. La cinglant toujours de ce regard qu’elle ne lui connaissait pas. Un regard d’une tristesse infinie, un regard brûlant d’une fureur dont elle était la cause. « Je… » bredouilla-t-elle, la gorge nouée.

Je n’étais plus que l’ombre de moi-même.
Te fuir et t’oublier.
Tout retourner.
Tu n’aurais pas dû revenir.


La croyait-il insensible aux maux qu’étaient les tiens ? La croyait-il si peu capable de compassion qu’elle ne s’était pas rendue compte du mal qu’elle lui avait fait ? Les pensées chaotiques entrechoquaient dans l’esprit d’Hestia. Elle était partagée, divisée, déchirée entre une hargne sans pareille, une haine envers elle-même, une haine envers lui de l’avoir forcée à lui raconter et cette honte, cette culpabilité qui la bouffait toute entière. Elle voulait disparaître, s’enfuir. Bordel, elle qui ne savait pas se tamiser ne pouvait pas plus se maudire qu’à cet instant. Parce qu’elle ne pouvait soutenir ce regard noir, soutenir les mots qu’il lui adressait. Elle voulait lui crier dessus, juste pour le faire reculer. Juste pour le blesser une nouvelle fois. Mais comment y parvenir alors qu’il était déjà tout prêt d’elle, que leurs corps qui s’étaient si souvent mêlés se touchaient de la sorte ? Acculée entre la masse du Volyn et le précipice sous ses pieds, elle ne savait plus. Elle était perdue. Elle aurait pu tomber à genoux devant lui, implorer son pardon, ou juste sauter. Qu’avait-elle à perdre, de toute façon ? « Tu dois parler à ma sœur. Qu’il acheva, et rester loin de moi. » Si tant est qu’il lui restait un cœur à Hestia, celui-ci dégringola. Une chute vertigineuse, une chute d’une violence inouïe alors que son âme venait heurter les rochers en contre-bas. Son corps n’avait pas bougé. Toujours pressé contre celui de l’hybride. Elle devait partir. Telle était la bonne chose à faire. Le laisser reprendre sa vie. Le laisser vivre, sans elle. Sans son ombre sur son épaule, sans ses ténèbres. Le laisser relever la tête, respirer. Elle qui n’y parvenait plus, peut-être pouvait-elle au moins se montrer juste et le lui accorder.

Mais Hestia était égoïste. Et elle était désespérée. Elle n’avait plus rien à offrir, plus rien à sacrifier. Seul lui était resté. Delyan qui l’observait sans sourciller. Lui qui lui jetait un regard brûlant d’une envie qu’elle ne connaissait que trop bien, le tout nuancé par ce besoin de la voir s’éloigner. Elle ne voulait pas le laisser. Pas une nouvelle fois. Peut-être pourrait-elle se reconstruire avec lui à ses côtés ? Peut-être pourrait-elle oublier tout ce qu’elle avait fait. Oublier la douleur cuisante de ses mains brûlées. Oublier le mal qu’elle avait semé partout où elle était allée. Oublier la trahison silencieuse de Lazar. Oublier à quel point Dana souffrait. Oublier la peur qu’Aslan avait engendré chez elle. Oublier les mots d’adieu qu’elle avait accordé à Ehsan.  Oublier que tout ce qu’elle avait fait, tout ce qu’elle était, n’avait pas le moindre sens. Peut-être que Delyan saurait lui en donner… du sens. Peut-être pouvait-elle essayer. Peut-être pouvaient-ils essayer. Réessayer. Peut-être pourraient-ils s’aimer. « Je parlerais à Dana, souffla-t-elle d’une voix tremblante alors qu’elle passait ses bras autour des épaules du Volyn, le rapprochant d’elle. Le serrant lui contre son cœur à elle qui battait à une vitesse effrénée. On… on pourrait lui parler.  » Le visage enfoui dans le cou de l’hybride, Hestia ne se laissa pas vraiment le temps d’hésiter. « Tous les deux. »

« On pourrait lui avouer ce qu’on a fait. Ce qu’on était et… et ce qu’on pourrait être. Elle ne voulait pas qu’il la regarde, qu’il voit la détresse dans laquelle elle était. La tempête dans laquelle elle se trouvait. Elle ne voulait pas qu’il puisse la repousser non plus, alors elle s’accrochait à lui comme si sa vie en dépendant. Elle voulait y croire. Croire à ce mirage qu’ils puissent être heureux, l’un et l’autre. L’un avec l’autre. Les sentiments n’étaient jamais vraiment enterrés. Un rien pouvait les ramener. Elle pouvait y arriver. Ils pouvaient peut-être y arriver ensemble. Elle avait besoin d’un but, Hestia. D’une branche à laquelle se rattraper. De quelqu’un pour l’épauler. De quelqu’un pour l’aimer. Je… je ne te mentirais plus. Je pourrais tout t’expliquer. Je suis tellement désolée Delyan, tellement désolée de t’avoir fait si mal… tellement désolée d’être ce que je suis. Je pourrais changer. Je pourrais… je pense. Si tu m’aides. Je pourrais m’améliorer. Je pourrais te mériter. Et mériter Dana. Elle soupira longuement, crispant ses mains sur le tissu qui couvrait le torse de l’ailé. Je pourrais l’oublier lui, je lui ai dis adieu. Je ne le verrais plus. Je pourrais t’aider, je pourrais t’aimer, si seulement tu voulais bien me laisser essayer… Parce que je ne peux pas m’éloigner. Je ne veux pas m’éloigner.  »

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CRAWLING BACK TO YOU
Début juillet 838 - @Hestia Kozlov



Pourquoi ? Pourquoi faisait-il toujours la même erreur !? Pourquoi cette curiosité maladive parvenait encore à prendre le dessus sur sa raison ? Pourquoi s’infliger des conversations douloureuses alors qu’il pouvait simplement prendre ses jambes à son cou pour se tirer en vitesse sans chercher à comprendre. Le déni à la place de la vérité, il devait apprendre à s’en satisfaire pour se protéger, pour cesser de s’infliger ce genre de torture…

L’érudit ne laissait pas ses émotions dicter ses choix. Un esprit vif et affûté qui contrôlait sa vie, son sommeil, ses décisions et qui s’était toujours lamentablement effrité face à elle. Ce soir-là, dans les hauteurs de sa cour natale, l’unique mélodie qui résonnait à ses oreilles, martelait sa tête, faisait vibrer ses tempes et frémir ses muscles, c’était bien celle de son coeur. Hestia avait réussi cette prouesse de lui faire perdre la tête trois ans plus tôt et recommençait avec une facilité déconcertante. Comme une machine sur le point de dérailler, son coeur s’agitait, le secouait. Plus rien n’avait de sens et son attention toute entière était captivée par sa voix. Tantôt brisé et défaitiste, tantôt.. pleine de promesses. Une onde de choc longea son dos jusqu’à ses orteilles lorsqu’elle glissa ses bras autour de ses épaules. Rester loin de lui, n’était-ce pas ce qu’il avait demandé ? Ce qu’il avait imposé !? Ses lèvres parlaient pour lui, quand son corps n’en faisait qu’à sa tête, refusant de se libérer de cette étreinte nouvelle, pire encore, se pressant encore un peu plus contre ce corps qu’il connaissait trop bien.

Aucun doute, elle était folle, oui, totalement folle. Ses prunelles sombres arrimées aux siennes, leurs coeurs idiots en train de se jouer des sérénades désordonnées à cause de cette proximité interdite, il écarquilla les yeux sous l’effet de la surprise.

« Est-ce que l’on parle bien de la même femme ? Celle qui ne te parle plus depuis des mois et qui a toutes les raisons du monde de me détester également.  »

Une idée aussi insensée ne pouvait pas le séduire ! Ses paroles non plus, bon sang ! Hestia venait de lui avouer s’être servi de lui pour apaiser sa peine de coeur, elle l’avait utilisé comme pansement sans même penser à lui et il était là, à se délecter des notes de sa voix, de la beauté de ses traits, de son parfum fruité malgré le vin qui maculait leurs vêtements. L’enfer lui tendait les bras et l’hybride n’était plus qu’à un pas du grand saut. Plonger dans les flammes de son plein gré, n’était-ce pas là une idée sotte ? La pire de toute.

« Arrête ! Je ne t’aurais jamais demandé de changer, Hestia ! »

Ni plus douce, ni plus sage. L’ailé avait passé deux ans de son existence à chérir chaque aspect de sa personnalité, chaque détail de ce corps beaucoup trop près. De ses rires à ses larmes, de sa fatigue à ses excès, il aurait tout pris, tout accepté. C’était ainsi qu’ils s’étaient construits dans le plus grand secret, ainsi que ce leur duo parvenait à fonctionner. Lui la glace, elle le feu. Et la Mère savait sans doute déjà qu’il était sur le point de fondre sur place.

Delyan suivit du regard le parcours de ses mains, de sa nuque à son torse, là où plus rien ne fonctionnait normalement depuis son grand retour.

« Tu n’hésiterais pas à recommencer, Hestia. Ne me ment pas, ne te ment pas à toi même. » A jamais un électron libre, un esprit volage et sauvage qu’il n’avait nullement l’envie de dompter. Une vague de souvenir se livrait bataille dans sa tête, opposant leurs éclats de rire à ces innombrables soirées où il avait fini alcoolisé. Une femme avait-il dit à ses amis sans plus d’informations. Pas n’importe quelle femme. Une femme dont le prénom le faisait se retourner, une femme qu’il s’était forcé à oublier pour se rendre compte au pied d’un rocher à quel point elle lui avait manqué...

« Je veux son nom. » murmura t-il à ses oreilles. Requête ou ordre, elle pouvait bien interpréter cela comme elle le souhaitait, si elle tenait tant à repartir sur de bonnes bases, la sulfureuse Kozlov devrait apprendre à se mouiller, pour lui, avec lui.

Ne fait pas ça.
Ne fait pas ça.
Ne fait pas ça. Clamait la voix de sa raison en arrière-plan.

Des conseils vains, car son être tout entier flambait déjà. L’hybride caressa l’os saillant de sa clavicule de son pouce, glissa sa main à l’angle de sa mâchoire sans la quitter des yeux et dans un ultime élan de folie, une maladie visiblement contagieuse, il rapprocha ses lèvres des siennes. A quelques centimètres de sa bouche, il s’arrêta, laissant leurs souffles flirter et se réaprivoiser après tant d’absence et dans une infinie douceur, il l’embrassa. L’animal qui grognait en lui resta sage et ce premier baiser devait lui apporter une réponse claire : Amour ou désir ? Qui des deux dictaient ce contact ? Ses canines croquèrent la chair de ses lèvres avant de reprendre là où il s’était arrêté. Son cœur était définitivement défaillant, proche de l’arrêt. Sa main glissa dans la chevelure brune et l’hybride se délecta de cet instant hors du temps, soignant ses gestes, sa douceur, sa tendresse, la preuve formelle que l’ancien Delyan existait toujours, planqué derrière les nouveaux aspects de sa personnalité. Se détacher d’elle était un supplice, aussi délicieux que désagréable. Un mal nécessaire.

« Dame Kozlov, j’ai le sentiment que je vais un jour regretter cette soirée et vous détester.. Mais pour l’instant, j'aimerais continuer de vous aimer. »  Ses lèvres se scellèrent de nouveau aux siennes, quelques secondes seulement. Où allaient-ils ? Dans un mur. Pourquoi s’infliger ça ? Par ce que quelques mois, quelques années aux côtés de cette femme valait toutes les peines du monde.
Un grognement traversa ses lippes lorsqu’il obligea son corps à se libérer du sien. Une passion écrasée par des entraînements intensifs et douloureux qui avait reprit possession de son corps en un rien de temps. Tous ses efforts avaient été inutiles et venaient de se jeter de la falaise sans lui. Au même titre que sa famille, Hestia Kozlov était devenu son talon d'Achille depuis le jour où Dana s’était chargée des présentations. Dana.. merde.. L’hybride passa sa main dans sa chevelure et fit craquer sa nuque pour se reconnecter à la réalité.

« J’ai merdé avec ma soeur, Hestia. Elle va me haïr pour de bon.. et toi.. n’en parlons pas..
Es-tu sûre de toi ? C’est le moment où jamais de rentrer chez nous et de tout oublier… »
Laborieusement. Pour de faux. Delyan se figea devant elle, plus sérieux que jamais.

« Cette fois, je ne joue pas.
Je ne suis pas un foutu pansement, réfléchis bien. »




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début juillet 838  — @Delyan Volynoutfit


La violence de ce retour à la réalité la laissa pantelante. Bien sûr qu’il avait raison ce foutu hybride dont elle ne pouvait plus détourner les yeux. Pourquoi s’était-elle laissée porter par l’espoir qu’il pourrait régler tous ses problèmes ? Dana ne lui parlait plus depuis des mois, et si Delyan ne savait pas, jusqu’alors, la raison de leur dispute, si l’on pouvait parler d’une dispute, il était certain néanmoins qu’il avait raison. Retourner voir sa meilleure amie aux bras de son frère aîné n’était certainement pas une bonne idée. Pourtant Hestia aurait voulu que ce soit possible. Elle n’avait pas le courage d’affronter Dana seule. Pas après tout ce qu’elle avait fait. Elle n’avait pas, ou peut-être plus, les épaules pour supporter cette culpabilité harassante. Et puis les mots qu’elle lui avait adressés… les quelques paroles qu’elles avaient échangées, les deux nocturnes, au cours de la soirée donnée par le Suprême du Jour. La Kozlov s’était laissée gagner par la jalousie, par la rancœur, elle avait attaqué les points qui faisaient mal. Elle savait pertinemment qu’elle allait blesser Dana en lui reprochant ce soit-disant avantage que celle-ci possédait par rapport à elle. Il n’en était rien. Son amie avait été contrainte de se faire passer pour une grande fae durant des années, elle avait été victime de racisme, de discrimination. De ces choses qu’Hestia n’avait jamais connu et ne connaîtrait probablement jamais. Famille baronne déchue, les Volyn en avait suffisamment bavé pour que la petite Kozlov perdue qu’elle était n’ait pas à venir enfoncer le couteau dans des plaies encore béantes. Pourtant elle l’avait fait. Sans la moindre hésitation, mais avec énormément de regret. Parce que ce soir-là, tout ce qui comptait, c’était lui : Ehsan. Parce que ce soir là, son cœur pleurait d’avoir perdu Dana et ne voulait que retrouver la présence réconfortante, confortable… rassurante du Ghafa. Cet homme était l’origine de bien des maux chez la Kozlov. Des maux qu’elle ne comprenait pas, pas plus que les émotions qui l’animaient à son égard. Et elle lui avait dit au revoir. Pour lui, pour elle. Pour mettre fin à cette relation qui n’avait jamais eu lieu. Ce lien qui s’était tissé sans que rien n’en découle. Ils n’étaient rien, ensemble. Et pourtant, lorsqu’elle l’avait vu, elle ne s’était plus sentie seule. Ni désolée. Ni désœuvrée. Parce que si Delyan était capable de la comprendre et de l’accepter, Ehsan lui, savait l’apaiser. Lui faire oublier que le monde tout autour d’elle s’écroulait. Lui faire oublier qui elle était, sans jamais la repousser, sans jamais la contraindre à abandonner cette partie sombre qui la définissait. Ehsan semblait capable d’embrasser ses ténèbres, de les étreindre et de les aimer. Delyan pouvait les concevoir, les écouter. Mais serait-il un jour capable de s’abîmer avec elle au cœur même de ses ombres ?

Oui. Parce qu’il avait changé. Parce qu’elle l’avait changé. Malgré elle, bien à l’opposé de ce qu’elle pensait faire. Voulait faire. Il était néanmoins certain que le Volyn n’était plus tout à fait le même, et qu’il pouvait supporter l’obscurité qui la dévorait. Alors oui. Ça pouvait marcher. Ils pourraient fonctionner. Ensemble. Parce que d’une certaine façon, bien maladroite et cruelle, elle l’avait façonné à son image. Même si le cœur tendre de l’hybride résidait toujours quelque part,  elle les sentaient, elle les voyaient, les ombres de Delyan qui s’étaient mise à l’habiter. Et quelle ne fut pas sa joie, une fois le choc passé, de se rendre compte qu’elles pouvaient se compléter. Se faire écho. S’enlacer, s’embraser. Sa noirceur contre la sienne, deux entités qui pouvaient se confondre et danser au beau milieu de la nuit, seulement éclairées par la lune et les étoiles qui les observaient. Son cœur trébucha à plusieurs reprises. Ce même cœur qu’elle pensait s’être écrasé tout en bas des rochers. Ce palpitant qui ne savait plus vraiment quel rythme adopter, parce que Delyan ne lui imposerait pas de changer. Il la voulait, telle qu’elle était. Aussi sombre et égoïste qu’elle l’avait toujours été. La Mère savait à quel point, à cet instant, elle brûlait de l’embrasser. Ses mains toujours crispées sur cette chemise froissée, mouillée et puant ce vin qu’elle avait renversé. Si elle avait silencieusement prier pour retrouver un peu de confort dans les bras de son amant, elle ne pensait pas pouvoir y trouver plus. Et pourtant. Il était là, devant elle, à l’affronter. Il ne la repoussait plus à présent, elle pouvait sentir le souffle de l’hybride contre sa peau, à niveau de son cou, lui arrachant un frisson délicieusement frustrant. Elle dû se faire violence pour ne pas directement l’attaquer. Le dévorer. Il ne croyait pas en sa capacité à ne pas reproduire les mêmes erreurs, il la savait bien trop libre, bien trop sauvage pour se laisser dompter. Mais lui, lui, parviendrait-il à s’y cantonner ? A se satisfaire de ne pas être le seul, ni son univers, ni son tout. Pouvait-il se satisfaire de ses demies vérités ? De ses écarts, de sa folie, comme il aimait tant la qualifié ? Par dessous tout, Hestia se demandait quel serait le prix à payer.

Je veux son nom. Voilà ce qu’il venait de lui murmurer. De lui réclamer. Petite confession contre une promesse de grandeur, de bonheur, d’amitié et de passion. Petite confession qui pourtant suffit à la figer. Parce que prononcer son nom à lui reviendrait à admettre que quelque chose existait. Subsistait. Ils n’étaient rien. Ils n’avaient jamais rien été et ne seraient rien. Hestia l’avait délaissé, au prix d’un effort herculéen. Elle l’avait laissé pour le protéger, pour ne pas risquer d’abîmer cet être auquel elle tenait. Parce qu’évidemment qu’elle tenait à lui. Elle tenait à cet équilibre qu’ils parvenaient à trouver, à tout les silences qu’ils étaient capable d’échanger, toutes ces choses qu’ils se disaient sans jamais les dire. Mais Ehsan était inaccessible. Il l’avait toujours été. Il avait embrassé son rôle de Suprême et qui pouvait le lui reprocher ? Qui méritait plus que lui d’être à la tête de cette région lointaine qu’elle ne connaissait qu’à peine ? A l’image de sa Cour, Ehsan lui était complètement étranger. Il n’était qu’une chimère, qu’un doux rêve dont elle s’était bercée durant des années. Attendries par la douceur d’un fae qui n’avait jamais été sien et qui ne le serait jamais. Mais pourquoi ne parvenait-elle jamais vraiment à l’oublier ? Elle ne pouvait que se rendre à l’évidence que le Volyn était celui qui lui correspondait. Ils pouvaient être parfaits, ensemble. Parfaits dans leurs imperfections, parfaits à travers leurs maux, leurs douleurs et leurs ténèbres. Ils s’assemblaient si bien, se comprenaient si facilement… pourquoi Ehsan revenait-il toujours dans son esprit ? Alors qu’elle s’apprêtait à lui répondre, à lui céder ce sacrifice contre tout ce qu’il pouvait lui offrir, elle sentit la main de Delyan se poser sur elle. Cette paume chaude, familière et bienveillante. Cette main tendue dont elle rêvait depuis des semaines déjà, cette aide, cette connexion entre eux qui revivait un peu plus tandis qu’il se rapprochait toujours. Mêlant son souffle dans le sien. Laissant cette appréhension, cette anticipation flotter dans l’air qui les entouraient. Le nom du Suprême suspendu au bout de ses lèvres fut étouffé par le baiser que Delyan lui offrit. Tendre. Délicat. Une caresse tout au plus, une façon se s’apprivoiser de nouveau. Elle y répondit avec ferveur alors que ses mains agrippaient toujours plus cette chemise qu’elle risquait de déchirer à force de s’y accrocher.

Delyan y mit fin. Il s’éloignait et la Kozlov ne put empêcher ses mains de s’ancrer d’autant plus au tissu pour l’empêcher de partir. Elle craignait qu’il la laisse là, sonnée par ce baiser, sonnée par les mots qu’ils venaient d’échanger. Elle craignait qu’il la rejette finalement, après avoir obtenu, peut-être, ce qu’il voulait. Elle craint si fort de s’être laissée berner qu’une infime lueur de colère vint éclairer les prunelles de la nocturne. Braise bien vite éteinte alors qu’il annonçait vouloir continuer de l’aider. Continuer, comme s’il n’avait jamais cessé. Les battements effrénés de son cœur emplissaient ses tympans, son esprit. C’est à peine si elle l’entendait lui. Lui qui s’était de nouveau pencher pour sceller leurs lèvres. Elle ne se retint pas, cette fois. Agissant avec un sentiment d’urgence, de survie. Leurs corps enlacés, si proches du précipice, leurs bouches qui dansaient l’une contre l’autre, heureuses de s’être enfin retrouvées. Il l’aimait. C’était presque trop beau pour être cru, et pourtant, il s’agissait presque d’une évidence. Et qu’en était-il d’elle ? De ses sentiments ? Que représentait Delyan aux yeux de l’effrontée Hestia qui ne cherchait plus à cacher son émoi ? Elle n’en savait trop rien. Elle voulait croire que quelque chose pouvoir renaître des cendres qu’elle avait semé, de ses propres sentiments qu’elle avait enterrer. Son coeur se déchira alors que l’étreinte se rompait et que cette fois, l’hybride s’éloignait. L’air froid de cette nuit d’été vint la cingler tandis qu’une distance entre eux venait d’être imposée. Un pas aurait suffit à la combler. Un pas pour le retrouver. Elle allait le faire, brûlant de retrouver sa proximité.

Probablement qu’ils étaient autant sonnés l’un que l’autre de cette proximité et cet élan de passion qu’elle ne pouvait ignorer. Et lui non plus. Elle savait lire le désir au travers des prunelles sombres de Delyan, ce même désir qui, sans nul doute, se reflétait dans les yeux bleus de la Kozlov. Mais le Volyn était fidèle à lui même et déjà la partie rationnelle de l’ingénieur se remettait en route. Il lui en faudrait bien plus pour éteindre le brasier qu’il venait de rallumer en elle, même si elle ne pouvait nier les doutes qui l’étreignaient. Etait-elle certaine qu’il s’agisse du bon choix ? Absolument pas. Comment pourrait-elle un jour être certaine de quoi que ce soit, à présent ? Delyan venait de bousculer un bon nombre de certitude qu’elle avait à son propos, il venait d’ouvrir une porte qui peut-être ne mènerait à rien de bénéfique. Mais elle voulait essayer. Elle voulait y croire. Et sans doute que lui aussi, parce qu’il ne s’était toujours pas enfuit. « Tu ne sais pas vraiment me détester, lança-t-elle avec un sourire effronté, tâchant de calmer le souffle erratique qui polluait sa voix. Ou alors tu as une façon bien particulière de l’exprimer, Volyn. Elle recula de nouveau, trouvant que cette distance pouvait peut-être lui permettre d’avoir les idées claires tandis qu’elle s’apprêtait à lui répondre. Même si on devait partir maintenant et laisser tout ça ici, tu sais aussi bien que moi qu’on ne saurait vraiment oublier. J’ai essayé. Tu as essayé. Regardes où ça nous a mené.  Sa main s’enquit d’aller chercher une allumette à craquer et une cigarette à se mettre entre les lèvres. Elle s’appuya avant nonchalance contre une roche toute proche de l’a-pic sans jamais libérer l’hybride de son regard gourmand. Je n’ai pas envie de jouer Delyan. Pas avec toi. Je l’ai fait pour des raisons très égoïstes, mais je n’ai jamais voulu te blesser. Ceci dit, tu as raison sur certains points. Je ne saurai vraiment m’empêcher d’être ce que je suis. Je ne peux pas te promettre quoi que ce soit concernant un… nous. Elle s’adressait à lui avec une franchise qu’elle ne se connaissait pas vraiment. Mais je peux essayer. J’aimerais essayer. Il… Il n’est pas une menace. Il s’en sera jamais, je lui ai dis adieu. Je te l’ai dis. Mais si tu tiens à le connaître alors sache qu’il s’agit d’un Ghafa. Hestia leva une main impétueuse pour empêcher l’hybride de répliquer si jamais l’envie l’en prenait. Pas Aslan, évidemment. La Mère en soit remerciée. Mais je pense connaître suffisamment l’un pour te promettre que l’autre, l’âme-sœur de Dana, ne représentera jamais de menace pour elle. Ils souffrent d’un même maux : ils sont bien trop doux. » Et si pour beaucoup, la douceur représentait une qualité non négligeable, la Kozlov avait apprit ses dépends qu’elle pouvait se montrer délétère lorsqu’elle se trouvait piégée dans ses filets.

« J’aimerais te promettre que tu ne vas pas le regretter, mais je ne peux pas, qu’elle lâcha d’une voix blanche. En revanche, je peux te promettre de d’aider. Avec Dana. Avec l’Ars Longa, puisque visiblement tu es allé fourrer ton nez dans nos affaires…. Qu’elle ajouta en souriant. Je n’y suis plus, mais j’y ai encore accès. Je pourrais rattraper tes bêtises si tu consent à m’en parler. Et peut-être que… peut-être que Dana arrivera un jour à me pardonner. Mais le plus important n’est pas là. Hestia s’avança de nouveau pour venir se placer face à l’hybride, son index pointé en direction de celui-ci, venant effleurer le torse musclé qui se trouvait sous cette chemise souillée. Qu’est-ce que tu veux, toi ? Qu’est-ce que tu attends de moi ? Qu’est-ce que tu attendrais d’un… nous ? » Qu’elle demanda dans un souffle, une voix hésitante, pressante et pleine de sincérité.

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Delyan Volyn
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Delyan Volyn
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Pronom : Il
Âge : 60 ans , ne le 9 septembre
Race : Hybrid - Fils de Tomas Volyn (Fae) & Meira (Illyrienne)
Cour : Cour de la nuit
Résidence : Navigue entre Velaris & Elysium
Occupation : Ingénieur pour la nouvelle voie ferrée. Il est également Maitre chez les Chevaucheurs de Brumes.
Statut civil : Sous le charme redoutable d'Hestia Kozlov. Les deux anciens amants se donnent une nouvelle chance après 1 an de séparation.
Orientation sexuelle : Les courbes féminines attirent ses yeux. Enfin, jusqu'à présent..
Âme sœur : Despina Ghafa, vous entendez la destinée qui rigole fort ?
Allégeance : Sa famille passe avant tout. Il est loyal à la Cour de la Nuit & aux Chevaucheurs.

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CRAWLING BACK TO YOU
Début juillet 838 - @Hestia Kozlov



Quoi de plus troublant qu’Hestia Kozloz en colère, déchaînée et virulente ? Une Hestia silencieuse…
A quoi pensait-elle, à qui pensait-elle ? Les secondes défilaient et lui donnaient l’impression de durer des heures entières. Face à ses songes silencieux, Hestia lui renvoyait au visage son propre reflet et la voix de Dana trouvait enfin du sens. “ T’es sorti de ta grotte ? “ aimait-elle lui demander pour le charrier. Son esprit agité était une force autant qu’une faiblesse et l’espace d’un instant, l’ailé hésita. « Stop. arrête tout. Lance toi. Saute avec moi. Pour moi. Arrête de reflechir ! », mais ses lèvres restèrent closes, figées dans un silence religieux pour ne pas influencer ses réponses. Hestia Kozlov était suffisamment imprévisible pour accepter sa requête sur un coup de tête, mais il attendait plus d’elle, il voulait la vérité, sa vérité et même si celle-ci devait brûler chaque parcelle de son âme, il était prêt à courir le risque.

A bien y réfléchir, les deux êtres de la Cour de la Nuit n’avaient jamais été si bien assortis qu’à cet instant. Tous deux avaient la sensation de flotter au-dessus du vide à cause de leurs erreurs et tous deux se torturaient l’esprit en quête de réponse qu’ils ne trouvaient pas. Des recherches vaines, des espoirs vains. Imaginer pouvoir l’oublier, quelle idée…
Ancrée dans sa chair au fer rouge, le simple bruit de sa respiration saccadée le rendait fou. Ses doigts, peu importe où ils se posaient, lui faisaient tourner la tête. Ivre de désir, d’amour, de passion et de rêves, l’hybride savait pourtant qu’Hestia était à la fois une bénédiction et un danger sa vie. Pour elle, sa rage n’aurait plus aucun récipient, ni aucune frontière. Pour elle, il était prêt à faire exploser sa routine rassurante, à se faire un nombre incalculable d’ennemis.. et pourquoi au juste ? Un amour à sens unique ? Une alchimie des corps et des esprits qui le tenait enchaîné à sa personne au point d’en oublier toute raison. L’aimer, c’était accepter de faire d’elle son amie, son amante, son alliée, sa femme, mais également lui donner toutes les cartes en main pour le détruir de nouveau.

Ses mots autant que ses gestes, que ce premier baiser tendre et paradoxalement si brûlant la laissèrent pantoise et l’hybride jubila de cette infime victoire.

« Ne me tente pas. » siffla-t-il, sans y croire lui-même. La Grande Fae était l’une des rares personnes capable de le sortir de sa bulle de confort, de le changer, en bien ou en pire, selon le point de vue. Delyan Volyn avait subi les moqueries, n’était pas né avec une génétique guerrière et n’avait jamais su briller par sa force et son courage avant qu’elle n’entre dans sa vie. Tout était étroitement lié, même si la jolie brune n’en savait rien. L’Aravel l’avait changé pour de bon, brisant ses muscles morceaux après morceaux jusqu’à venir grignoter dans son mental. Les Chevaucheurs étaient devenus une nouvelle famille, mais quelle ingrate famille avaient-ils fait les premiers temps ! L’empathie durant la formation n’était pas au rendez-vous et l'œuvre de Ninon avait finalement été fignolée.. par le départ d’Hestia.

Les sourcils rehaussés, son regard sombre se posa sur elle, dévorant tout sur son passage. La Kozlov pouvait s’estimer chanceuse qu’il soit parvenu à se contenir car de ses yeux céruléens à sa taille marquée en passant par ses jambes longilignes, tout, absolument tout méritait d’être dévoré. Un corps familier dont il ne pouvait se passer, un foutu désir alimenté et amplifié par les nombreux ricochets dans sa poitrine.

« Je sais parfaitement où ça m’a mené. La différence entre nous, Hestia, c’est que je ne veux pas seulement essayer ! » grogna t-il sans pudeur. Le sage et docile érudit n’existait plus, elle l’avait piétiné sans scrupule, mais cette nouvelle version de lui-même lui ressemblait davantage. Peut-être était-ce ça, la pièce manquante du premier round ? Elle voulait vibrer ? Se foutre dans des situations improbables ? Il était devenu un expert en la matière.

Machinalement ses poings se refermèrent et des éclairs noirs manquaient de jaillir de ses yeux.

Il.. il n’est pas une menace .

« Et pourtant, je suis certain que tu penses à lui en ce moment même. » La jalousie venait de s’ajouter à la liste de ses nouveaux défauts. Cet inconnu, qu’avait-il de plus à lui offrir !?

Il s’agit d’un Ghafa Telle la piqûre d’une araignée mortelle, sa poitrine se déchira de toutes parts. Le nom importait peu. Un Wintell, un valois, un Stenström, qu’il soit du jour, de l’hiver ou de l’aube, cela lui était parfaitement égal ! Un autre homme, putain ! Hestia se livrait une bataille intérieure contre.. ses sentiments !? Après de longues inspirations, une centaine de pas désordonnés et ses cheveux redressés plus d’une dizaine de fois comme un tic incontrôlable, il retrouva sa place et son sérieux près d’elle. L’index de l’audacieuse se posa sur son torse couvert de vin et elle le dévisagea avec tout le culot du monde. Diable qu’elle était belle ! Rejetant les pensées peu chastes qui parcouraient le champ de guerre de ses convictions mises à terre, désarmées, il repoussa son doigt pour réduire la distance et la regarder de haut avec cette confiance nouvelle qu’elle ne pouvait pas lui connaître.

« Toi. » répondit-il sans détour, sans même une once d’hésitation.
« C’est toi que je veux. »

Plutôt clair ? Après une telle décision, le Volyn ne comptait pas s’enfuir, pas détourner le regard et encore moins reculer.

« Je te veux toi, tes problèmes, tes idées, tes rires diaboliques.
Je veux retourner dans tous les lieux que j’ai banni, je veux oublier le poids de ton absence, je veux arrêter de sursauter quand j’entend une voix qui ressemble à la tienne. Je veux te laisser le plaisir de découvrir qui je suis à présent. Je ne suis pas ton geôlier, je ne l’ai jamais été et si je dois tomber, alors je n’ai plus qu’à espérer que cette fois, tu mettras les formes. Bon sang Hestia ! Tu t’es tirée comme une voleuse, t’as rejeté tout ce qu’on a vécu comme si.. ça ne représentait rien ! Ton départ ne m’a pas fait mal, c’est ce foutu goût d’inachevé qui m’a tué.. »


Les muscles de sa mâchoire se contractaient à chaque pause, mais il était temps d’enfoncer le clou une bonne fois pour toute, d’ancrer sa vérité à lui, dans sa caboche têtue, à elle !

« Maintenant que tu sais ce que je veux. Je vais te dire ce que je vais faire.
Dana saura la vérité et ne compte pas sur moi pour feindre une histoire de passage, je te présenterai à mes côtés et advienne que pourra. Je te laisserai ta liberté d’agir, mais t'imposerai les récits précis de ton quotidien, car une relation sur un socle de mensonge, c’est une impasse et nous avons déjà bien assez d’obstacles à franchir pour ne pas en ajouter. Je vais t’aimer sans raison, Hestia Kozlov.

Enfin, je le trouverai et j’ose espérer que tu ne seras pas à ses côtés le jour où j’y arriverai. »
Un sourire carnassier déchira son visage, sa main retrouva le chemin de ses joues d’albatre et sa cigarette fut rapidement expédiée pour clore la discussion par un baiser fougueux, impétueux, ses doigts accrochés au tissu avec l’envie folle de tout envoyer valser. Pas maintenant, pas ce soir. Delyan refusait l’idée de retomber dans la case “amant” par manque de jugement, par empressement.

Elle devait le désirer, souffrir de son absence et revivre de sa présence.

« Etes-vous d’accord, Mademoiselle Kozlov ? »

Lui laissait-il le choix de l’être ? Absolument pas.
Essayer. Faire exister le “nous” qui n’avait jamais eu le droit d’être nommé, voilà ce qu’il voulait.

Ses tenues toujours adaptées pour accueillir sa fierté, son plaisir, cette partie de lui souvent jugée impure, Delyan laissa s’étirer les ailes sombres de toute leur grandeur et une étincelle d’idiotie et de malice se mit à danser au coeur de ses iris…

« J'espère que tu piailles aussi bien que tu t’accroches. »

Ses mains à sa taille, il souleva la jeune femme contre lui, car non, il ne s’agissait pas d’une blague de mauvais gout.

« Je te promet de te faire vibrer, si tu me promets de ne pas vomir.
Nous allons rejoindre Dana. »
Un rire grave s’échappa de sa gorge et sans crier gare, l’ailé les plongea dans le vide de la falaise qu’ils redoutaient tant depuis de longues minutes. Une chute vertigineuse de quelques mètres avant de redresser leurs corps liés pour survoler la belle citée étoilée, Velaris, son point d’ancrage, sa maison. Ses bras refermés contre elle, l’ailé souffrait de son poids autant qu’il jubilait. Un trajet court, mais une grande première pour eux. Le vent caressait leurs visages échauffés et malgré la fraîcheur, malgré l’extrême concentration dont il devait faire preuve pour maintenir l’équilibre, son parfum continuait de captiver ses sens…

« Ici, je suis presque certain de pouvoir te demander tout ce que je veux. » Car finalement, ne pouvait-elle pas tomber ? Le Volyn était hilare et son masque de sérieux se fissura pour rire franchement. Son corps pivota brusquement et ses ailes s’étalèrent dans son dos pour lancer la descente, à quelques pas de la demeure Volyn…

« Si tu souhaites savoir si j'étais certain de ne pas m'écraser, la réponse est non. Une idée qui nous ressemble bien, tu ne trouves pas ... ? » L'ailé l'ignora fièrement, un sourire en coin avant de marcher pour rejoindre la porte tant redoutée de la maison familiale...


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Résidence : | VELARIS | sa maison (qu'elle a brûlée) et son coeur s'y trouvent
Occupation : | NEGOCIANTE EN ART | pour le compte de l'entreprise familiale | ARS LONGA | Emeraude et négociante de la guilde
Statut social : | PEUPLE | la plèbe qui rêve de mieux
Statut civil : | EN COUPLE | compagne de Delyan Volyn
Orientation sexuelle : | BI | elle ne fait pas de distinction sur les corps tant qu'ils s'accordent dans son lit
Âme sœur : | SANS INTERET | quelqu'un l'attends peut-être. Qu'il l'attende alors, Hestia aime se faire désirer.
Allégeance : | SES INTERETS | les promesses ne signifient rien, toute situation sera tournée en sa faveur.
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début juillet 838  — outfit
@Delyan Volyn & @Dana Volyn  


C’en devenait presque risible à présent de voir à quel point les deux nocturnes se ressemblaient. Eux qui s’étaient fondés sur leurs différences, sur leur disparités, semblaient se retrouver sur un point commun : une colère similaire qui brûlait dans l’un comme dans l’autre. Une agressivité palpable qui avait poussé Hestia à reculer face à l’hybride déjà deux fois. Elle ne savait plus comment se comporter, face à lui. Comment l’amadouer, lui qui, il n’y a pas si longtemps, était si facile à manipuler. Voilà qu’il grognait. Qu’il grondait. Qu’il s’affirmait. Et c’aurait été mentir que de dire que la Kozlov n’appréciait pas ce nouveau lui. Cette partie plus sombre, plus autoritaire. Cette nouvelle image qui faisait écho à la sienne. Deux cœurs, deux âmes, deux ombres, capables de s’étreindre. De s’entendre. De se comprendre. Ils étaient fusionnels, à leur façon, avant. Ils étaient proches. Très proches. Trop proches pour la fae qui s’était éhontément enfuie alors qu’elle avait réalisé les sentiments qu’elle avait développé à l’égard du Volyn. Mais ce soir là, quelque chose d’inédit s’était passé. Comme une nouvelle rencontre, une nouvelle approche. Une révélation, peut-être. Celle de ce qui leur avait manqué une année auparavant. Cette obscurité qui brouillait l’air autour d’eux, qui les fondaient comme deux âmes perdues au beau milieu de la nuit, sous ce ciel étoilés. Une harmonie électrique, une symbiose chaotique. Ils pouvaient réessayer de s’aimer, de s’apprivoiser, mais rien ne serait plus pareil, parce qu’ils avaient changés. Parce que Delyan avait changé et Hestia adorait sincèrement ce qu’elle voyait.

Elle avait préféré rester vague à propos d’Ehsan. Après tout, il n’y avait pas tant de chose à développer à son propos. Seulement un être avec lequel elle se sentait comprise, un être qui l’appréciait réellement pour ce qu’elle était. Un être qui contrastait tant avec sa propre image que tout de lui l’avait attirée. La jalousie de Delyan la laissa perplexe alors qu’elle l’observait, lui qui explosait d’une colère noire sans savoir vraiment de quoi Hestia parlait. Elle aurait pu lui expliquer. Peut-être aurait-elle dû lui expliquer. Mais les choses n’auraient fait qu’empirer, parce qu’elle-même ne comprenait pas vraiment ce qui la liait au Suprême du Jour. Ce qui les avaient liés. Avant. Parce qu’elle lui avait dit adieu, elle s’était retournée sans la moindre intention de le retrouver. Elle avait placé un point final à une histoire qui n’avait jamais vraiment débutée. Et si elle n’avait tiré aucune satisfaction de ces adieux, elle était fière, néanmoins, d’être parvenue à laisser de côté cette partie égoïste d’elle-même pour tâcher de le protéger lui de ses démons à elle. Bien sûr qu’elle y pensait. Elle n’y pouvait rien, le nom du Ghafa hantait son esprit depuis que Dana avait ramené le sujet sur le tapis. Elle avait essayé de l’oublier. Tout comme elle avait essayé d’oublier Delyan. A croire que ces deux hommes s’étaient ligués pour la harceler. Et Volyn explosait d’une jalousie qu’elle refusait de comprendre, refusant d’admettre être capable de ressentir la même. Alors elle resta muette. Les rôles s’étaient inversés. Elle si loquace, se taisait. Lui, si calme, explosait. Telle était donc leur nouvelle dynamique. Deux échos qui s’entrechoquaient sans cesse, passant du rire aux larmes, de la joie des retrouvailles à la colère des trahison. Si relation il devait y avoir entre eux, celle-ci ne serait certainement pas de tout repos.

Et tant mieux, songea-t-elle. Parce qu’elle ne savait pas se reposer la Kozlov. Elle courrait sans cesse d’un but à l’autre, épuisée, harassée, détruite ou tout à la fois, elle ne savait s’arrêter. Et Delyan à ses côtés, elle sentait que rien ne pourrait plus jamais l’opposer. Ses jambes manquèrent de flancher sous son poids alors qu’il lui répondait qu’il la voulait elle, dans son entièrement. Inchangée, folle et imprévisible, sa part d’ombre comme ses bons côtés -si tant est qu’elle en possède-.  Retourner dans les lieux qu’ils avaient visités ensemble, raviver les souvenirs d’une époque bien plus simple, plus douce et plus légère. Y apporter une nouvelle trace, une nouvelle marque. La leur. Ensemble et assumés. Créer un tout, former quelque chose de concret. Au delà d’essayer, il voulait y parvenir. Il la voulait elle, amie, amante. Il voulait une conclusion à cette chose qu’ils avaient créé pour le passé. Il était prêt à tout balayer contre la promesse qu’elle ne le fuit plus de la même façon. Qu’elle ne laisse pas leur tout inachevé. Et elle prit peur, la Kozlov. Peur de ne pas pouvoir lui faire honneur. Peur de ne pas être à la hauteur. Ridicule petite Hestia qui craignait qu’un jour Delyan change le regard qu’il avait toujours porté sur elle. Ce regard désireux et compréhensif, teinté aujourd’hui de ténèbres dans lesquelles elle voulait se jeter.

Mais comment ne pas craindre la suite alors qu’Hestia n’était pas capable de se comprendre complètement ? Comment ne pas craindre de le blesser, sachant qu’elle peinait à reconnaître celui dont elle s’était éprise il n’y a pas si longtemps ? Non pas qu’elle n’apprécie pas ce nouveau lui, au contraire. Mais la Kozlov avait besoin de contrôler, de comprendre, de connaître. Elle avait besoin d’anticiper les choses, aussi imprévisible soit-elle, pour mieux les appréhender. Et Delyan semblait être un parfait étranger à cet instant. Surtout lorsqu’il énonça ses conditions. Lui laisser sa liberté d’agir contre un récit précis de ses faits et gestes. Elle ne s’inclinait devant personne. Ne rendait de compte à personne. Hestia n’était de celles que l’on pouvaient dompter et peut-être que le compromis aurait pu lui convenir si elle n’avait pas été aussi perturbée. Sonnée. Abasourdie par les propos qu’il lui tenait. Cet élan d’affection qu’il lui portait, maladroit, sombre… elle ne savait comment l’accueillir. Elle n’avait jamais fait face à telle situation. Fait face à quelqu’un qui lui tenait tête à ce point tout en baignant ses mots d’une tendresse infinie envers elle. Il jouait son jeu à elle, tout deux sur un pied d’égalité alors qu’elle avait toujours pris l’ascendant sur lui. C’était nouveau. Rafraîchissant. Et terriblement effrayant.

« Enfin, je le trouverai et j’ose espérer que tu ne seras pas à ses côtés le jour où j’y arriverai. »

Interdite, c’est à peine si elle avait réagit quand la paume du Volyn était venue retrouver sa joue, envoyant valser sa cigarette pour posséder ses lèvres d’un baiser qui n’avait plus rien de tendre. Elle s’était d’abord laissée faire, bouche-bée avant de sentir finalement le désir se raviver et de partager, de s’investir dans cette étreinte qui lui avait terriblement manquée. Ses gestes étaient fébriles tandis qu’elle se retenait d’ôter cette chemise souillée de vin. Elle ne s’inquiétait qu’à peine de la sécurité d’Ehsan, quand bien même Delyan était impressionnant, il ne pouvait rien contre le Suprême. Rien. Mais savoir qu’il avait l’intention de le chercher la mettait mal à l’aise. Elle ne voulait pas que ces deux hommes se rencontrent. Elle ne voulaient pas qu’ils viennent perturber sa vie plus qu’ils ne l’avaient déjà fait. Mais cette discussion devait attendre, parce que les mots qu’Hestia voulait lui adresser étaient engloutis par les baisers voraces d’un hybride qui, tout comme elle, semblait lutter contre lui-même pour ne pas juste la posséder, là, sur le rocher. C’est en la laissant haletante qu’il l’avait libérée. La Kozlov lui jeta un regard noir,  emprunt d’une frustration qu’elle n’essayait pas de cacher. Il devait cesser de lui faire tourner la tête de la sorte, de lui donner ce qu’elle désirait et d’arrêter à l’instant même où elle pensait qu’il allait craquer. Elle allait craquer. Et même si cette nouvelle relation n’était pas un jeu, Hestia refusait de perdre.

La question qu’il lui adressa n’en était pas vraiment une. Et tâchant de reprendre un peu de consistance, la Kozlov redressa les épaules, plaquant un sourire amusé sur son visage tout en détaillant le Volyn, feignant de devoir réfléchir avant de répondre. Évidemment qu’elle était d’accord, même si le doute l’étreignait de façon graduelle alors qu’une réalité potentielle se dessinait sous ses yeux : eux. Ensemble, pour de vrai. Elle avait peur et crevait d’impatience de voir ce que cela pouvait donner. Elle mourrait d’envie de revivre des moments tendres à ses côtés, de rire de nouveau, de passer de longues heures à ne rien faire, seulement exister l’un à côté de l’autre. Mais la Kozlov ne pouvait être elle-même si elle ne se montrait pas un peu combative ou plutôt… têtue. « Oui, soupira-t-elle en tout franchise, alors que son cœur s’emballait de nouveau. Il me tarde de voir un peu plus de ce Delyan autoritaire, il n’est pas pour me déplaire »  acheva-t-elle avec un clin d’oeil. Si elle s’attendait à ce que sa réponse génère une réaction, ce n’était certainement pas à celle-ci qu’elle s’attendait. Une pique balancée et un battement de coeur plus tard, Delyan avait déployé ses ailes dont Hestia adorait parcourir le moindre centimètres du bout de ses doigts, et avant qu’elle n’ait le temps de rétorquer quoi que ce soit, il l’avait soulevée, la tenait fermement par la taille. Elle resta interdite, un peu inquiète, lorsqu’il lui fit promettre de ne pas vomir.  « Qu-quoi ? » fut tout ce qu’elle parvint à prononcer alors qu’il se jetait dans le vide. Elle dans ses bras.

Il voulait qu’elle s’accroche, alors c’est exactement ce qu’elle fit. Passant ses bras autour de la nuque de Delyan à mesure que les deux nocturnes dégringolaient. Probablement qu’un cri lui avait échappé lorsqu’il avait entamé la chute, lorsqu’il les avaient précipité dans cette falaise. Elle cru un instant mourir, sentant son estomac se retourner et priant pour ne pas dégobiller. Delyan était devenu fou. Voilà une chose dont elle était persuadée. La chute ne dura que quelque instant, ses cheveux cinglaient son visage à mesure que le vent la glaçait. Puis l’air fut happé par les membranes déployées de l’hybride, et un mouvement qui semblait particulièrement douloureux, il parvient à leur faire éviter le sol, les laissant planer dans le ciel, à des dizaines de mètres de ces pointes escarpées qui ne demandaient qu’à empaler la Kozlov. Elle raffermit sa prise sur les épaules de l’hybride, entre la panique et l’hilarité. « Mais t’es malade ? Lui cria-t-elle. Puis les mots qu’il lui avait adressé juste avant la percuta de plein fouet. Nous allons rejoindre Dana. Attends, attends, attends… qu’elle paniqua, s’agitant un instant dans les bras de son amant avant de se rappeler qu’une chute de cette hauteur serait mortelle, même pour elle.  Voir Dana ? Maintenant ? Mais… Mais... » Finalement, l’option de la dégringolade n’était pas si mauvaise. Elle n’était pas prête à affronter sa meilleure amie. Pas maintenant. Pas ce soir. Pas après avoir vécu tant d’émotion. Elle n’était pas prête, et pourtant, Delyan semblait décidé à l’y contraindre. Il riait, probablement d’elle, de sa panique, de cette verve qu’elle avait complètement perdue, la laissant abandonnée sur l’à-pic. « Je ne sais pas… je ne pense pas que… elle est peut-être pas là ? Intérieurement, Hestia priait pour que ce soit le cas alors que la demeure des Volyn se dessinait déjà sous ses pieds. Tu pouvais me demander n’importe quoi quand j’avais les pieds au sol tu sais ? C’était peut-être pas nécessaire d’en arriver là ? » La crainte qu’elle ressentait était palpable dans sa voix, même si elle avait apprécié cette petite balade dans les airs. Dans ses bras. Ils n’avaient jamais fait ça avant. Et elle avait déjà hâte de recommencer. Hâte de s’éloigner de ce foyer dans lequel elle avait vécut durant quelques mois. « Je ne sais pas si je suis prê... » La fin de la phrase fut absorbée par un nouveau cri alors qu’ils approchaient beaucoup trop rapidement du sol. Ils allaient s’écraser. Par la Mère… Delyan allait les tuer !

D’un geste aussi impressionnant que dangereux, le Volyn parvint à les faire toucher le sol sans qu’ils ne s’écrasent lamentablement. A peine eut-il posé le pied à terre qu’Hestia s’extirpa de ses bras, se retrouvant avec les jambes flagellantes et le cœur battant à vive allure. « Crétin ! lui lâcha-t-elle sans détour, les yeux écarquillés devant l’hilarité de l’aîné de Dana. Non mais franchement ! Elle se hâta de rompre la distance qu’elle venait d’instaurer entre eux, venant se fourrer contre le torse musclé de l’hybride. Elle tremblait. L’angoisse l’étreignait alors que la porte se faisait menaçante. Elle chercha du courage dans l’étreinte qu’ils échangèrent, les bras de Delyan passé autour de ses frêles épaules. Hestia resta un quelques instants là, profitant simplement de sa chaleur, de sa présence. Ils allaient affronter Dana. Balayer les secrets qu’ils avaient gardés pour eux durant des années. N’était-ce pas exactement ce qu’elle voulait, après tout ? Pouvoir faire face à sa meilleure amie avec lui à ses côtés ? Pourtant, devant le fait accompli, devant cette porte à laquelle elle s’apprêtait à frapper, elle ne pouvait qu’hésiter. À notre image oui… soupira-t-elle, frappant le bois de trois coups suffisamment fort pour réveiller quiconque se trouvait à l’intérieur. Pitiez, faites qu’elle ne soit pas là…. Songea-t-elle. Advienne que pourra. »

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Dana Volyn
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Occupation : [ Saphir ], membre de la guilde des ars longa, vita brevis; [ Négociante en art ] pour le compte de galeries d'arts à Velaris, [ Danseuse ] au Soleil de Minuit, sa seconde maison.
Statut social : [ Peuple ], descendant d'une famille de baron déchu de son titre, les Volyn naviguent entre deux eaux.
Statut civil : [ En Couple ] Aslan. Son coeur qui bat de plus en plus fort, de plus en plus vite.
Orientation sexuelle : [ Hétérosexuelle ]
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La maison de Velaris paraissait bien vide. Aucun de ses frères n’étaient présents, Ida vadrouillait dans les rues et Hestia… était partie. Emportant Lazar avec elle. Dana poussa un profond soupir, en faisant les cent pas dans le salon. Elle s’ennuyait ferme. Maintenant que la nocturne vivait avec Aslan à Elysium, maintenant qu’il avait emménagé officiellement et complètement dans l’appartement, elle n’était quasiment plus jamais seule. C’était étrange de se retrouver dans cette immense bâtisse, seul vestige, avec une partie de leur fortune, du titre que la famille avait eu. Dana faisait des allers-retours entre le salon, la cuisine, la terrasse pour retourner dans le salon. Ainsi de suite. Tantôt elle passait avec un roman, tantôt avec un livre de compte, tantôt avec ses dossiers sur les expositions à prévoir pour l’automne. Elle se rendait à Velaris de plus en plus rarement, parce qu’avec Aslan ils étaient en train de se construire une vie, un foyer. Que sa maison, à présent, c’était Elysium. Mais elle appréciait de revenir deux jours de temps en temps – des nuits où Aslan travaillait tard. Dana s’arrangeait pour ne pas que son compagnon ressente son absence trop souvent même si elle savait qu’il comprenait complètement le besoin de revenir régulièrement, tout comme ses voyages professionnels. Tout était plus simple également, depuis qu’ils s’étaient révélés l’un à l’autre, leur appartenance à des guildes ; n’ayant plus besoin de se cacher les missions pour les Marchands de Sable ou pour l’Ars Longa Vita Brevis. Le tatouage dans le dos de la nocturne, un pacte fait avec son âme-sœur, venait renforcer cette décision de tout se dire, ou presque – en tout cas, d’être en mesure de révéler les secrets de chacun qui seraient bien gardés.

La vie de Dana aurait pu être paisible ces derniers temps. Si ça n’avait été que son inquiétude pour la sécurité d’Aslan, ça aurait été. Sauf que tout était terriblement compliqué. Qu’au final, les révélations de son âme-sœur avait été le plus facile à encaisser de toutes ses récentes découvertes. Eros Wintell lui avait fait du chantage, la forçant à révéler son identité. Delyan était membre d’une guilde, lui aussi. Sans parler de l’appartenance de Neven aux Stormvaengir – une sacrée aussi. Au milieu de tout ce bordel, et depuis des mois maintenant, il y avait Hestia Kozlov. Rien que penser à sa meilleure amie lui donnait la migraine, des nausées et une bonne dose d’énervement. La brune s’était pointée comme une fleur avec une remplaçante il y avait peu de temps ; peut-être que ça avait été Dana la première à prononcer la sentence mais de là à ce que Hestia la prenne au mot. Déjà, c’était bien la première fois et elle avait choisi le pire des fois pour le faire. Ensuite… Il n’y avait d’ensuite, la Volyn bouillonnait encore de rage face à la trahison. Et les mots échangés au bal des Ghafa n’avaient pas aidé à la situation. D’autant plus que trainait maintenant dans son salon ce tableau, qu’elle était censée lui remettre de la part d’Ehsan. Hestia lui manquait. Ça, ça faisait encore plus mal. Trois coups résonnèrent dans la maison et la Volyn, perdue dans ses pensées, en train de contempler la maudite toile, regarda la porte d’entrée sans trop oser l’ouvrir. Parce qu’elle n’était plus d’humeur à recevoir de la visite après toutes ces sombres pensées. Dana se retourna, pensant un instant qu’elle n’allait pas ouvrir la porte avant de se raviser, contrainte. Elle se sentait mal d’ignorer un invité, après tout, peut-être que c’était pour Ida.

D’un pas trainant, Dana se dirigea vers la porte d’entrée et commença à l’entrouvrir. Elle fronça les sourcils en apercevant la tête de son frère… Depuis quand est-ce qu’il frappait dans sa propre maison ? La nocturne s’apprêta déjà à faire un commentaire moqueur lorsqu’elle aperçut Hestia. Très proche de Delyan. Qu’est-ce que… ? Sa bouche reste entrouverte quelques instants. Parce que le cerveau de Dana vrilla complètement. Elle ne pensait plus, elle ne réagissait plus. Le portrait était étrange. Delyan était plein de vin. Hestia paraissait complètement débraillé. Jusqu’à ce qu’un rire sorte de sa bouche. Un rire nerveux. Parce qu’il y avait un putain de truc louche dans ce tableau et là, tout de suite, après toutes ces semaines, tous ces événements, c’était trop. De manière soudaine, très impolie et particulièrement brutale, Dana leur claqua la porte au nez et verrouilla derrière elle. Puis elle continua d’un rire qui devait s’entendre de l’extérieur, en se pliant légèrement sur elle-même. Se relevant d’un coup sec, la Volyn arrêta subitement de rire, on aurait dit une folle ; alors elle se prit la tête entre les mains avant de remettre ses cheveux en arrière en inspirant un grand coup. Ses yeux se portèrent avec angoisse derrière la porte. Elle avait halluciné. Il n’y avait pas d’autres explications. Hestia lui manquait à tel point qu’elle imaginait sa présence. Et Delyan… Que ferait son frère, plein de vin, avec sa meilleure amie ? La porte n’avait jamais aussi grande, aussi lourde, aussi dangereuse. Lentement, la Volyn déverrouilla le loquet puis rouvrit la porte. Sauf qu’elle n’avait pas halluciné. Hestia et Delyan se trouvaient tous deux devant l’entrée. « Putain de merde. » La grossièreté sonnait étrange dans la bouche de la nocturne. « C’est quoi ce bordel, encore ? » Demanda-t-elle en les regardant avec de gros yeux, croisant ses bras contre sa poitrine.

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Delyan Volyn
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Âge : 60 ans , ne le 9 septembre
Race : Hybrid - Fils de Tomas Volyn (Fae) & Meira (Illyrienne)
Cour : Cour de la nuit
Résidence : Navigue entre Velaris & Elysium
Occupation : Ingénieur pour la nouvelle voie ferrée. Il est également Maitre chez les Chevaucheurs de Brumes.
Statut civil : Sous le charme redoutable d'Hestia Kozlov. Les deux anciens amants se donnent une nouvelle chance après 1 an de séparation.
Orientation sexuelle : Les courbes féminines attirent ses yeux. Enfin, jusqu'à présent..
Âme sœur : Despina Ghafa, vous entendez la destinée qui rigole fort ?
Allégeance : Sa famille passe avant tout. Il est loyal à la Cour de la Nuit & aux Chevaucheurs.

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CRAWLING BACK TO YOU
Début juillet 838 - @Hestia Kozlov



« Il me tarde de voir un peu plus de ce Delyan autoritaire, il n’est pas pour me déplaire » Ainsi soit-il. Se contenter de peu, pour espérer mieux. Avec Hestia, il n’avait plus qu’une seule arme à sa disposition ; l’espoir. Son ingéniosité ne lui serait pas utile, sa force encore moins, il ne pouvait qu’espérer qu’elle ouvre enfin les yeux sur tout ce qu’il était prêt à lui apporter, sur toutes les folies qu’il ferait pour un simple rire…

Sauter dans le vide n’était plus qu’une simple métaphore pour décrire ce plongeon dans l’inconnu, d'un un morceau de vie partagé ensemble. La chute libre qu’il infligeait à la sulfureuse Kozlov prenait tout son sens, car leur vie à deux ne pouvait ressembler qu’à sa : du risque, de l’adrénaline et le besoin absolu de se faire confiance pour réussir à surmonter les obstacles.

L’atterissage fut brutal, mais aucun dommage n’était à déplorer et l’hillarité de l’ailé fut rapidement canalisé par l’agacement de la grande Fae. Celle-ci rêvait de le traiter de tous les noms d’oiseaux, mais une petite voix dans sa tête lui murmurait que le vol n’était pas la principale cause de sa fébrilité. C’était cette maison, celle des Volyn et tout ce qu’elle représentait pour elle. Des souvenirs heureux balayés par une dispute, par un silence de plomb entre sa sœur et elle. Silencieux, Delyan cessa de la narguer, bien conscient que ce qu’il attendait d’elle ce soir là n’avait rien d’agréable, ni de facile. Dana était fachée et c’était si rare que c’en était terrifiant, car ce petit bout de femme était l’incarnation même de la bontée, de la douceur, malgré tout ce qu’elle avait enduré.. tout ce qu’elle lui avait confié.

Hestia s’approcha, les yeux bas, sans ramener sa fraise pour un oui ou pour un non jusqu’à se blottir contre lui. Son coeur manqua le coche et l’hybride l’enlaça sans questionnement inutile. Ses bras trouvèrent leur place autour de son corps, son menton se posa sur le haut de son crâne et la douleur qui enveloppait son âme depuis plus d’un an se volatilisa comme si elle n’avait jamais existé. Une banale soirée entre copains qui avait pris une toute autre tournure, plus belle, plus sournoise aussi.

« Tout va bien se passer. » murmura t-il, intimement convaincue que ces deux là ne pourraient pas se faire la tête éternellement. Malheureusement, cette visite n’allait rien arranger à la montagne de problèmes qu’ils essayaient tous de gravir avec plus ou moin de succès et l’idée de faire de nouveau de la peine à sa cadette lui faisait grincer les dents. Une necessité. Une obligation. Sans la bénédiction de Dana, un “nous” ne pouvait pas exister.

La Grande Fae se dirigea la première vers la porte et l’ailé lui emboîta le pas, trouvant très étrange le fait de frapper pour rentrer dans sa propre maison. Une jolie frimousse brune fit son apparition dans l'entrebâillement et malgré le sourire complice adressé par son frère, la porte leur claqua au nez. Delyan soupira, se mordit la lèvre et se rapprocha d’un pas de plus d’Hestia, pour la soutenir et affirmer clairement ses choix. De nouveau, Dana ouvra la porte de la batisse Volyn et son visage se décomposa sous l’effet du choc.

« Bonsoir Dana.
Laisse nous entrer s’il te plait, nous devons parler. »
 Encore.
Pouvait-il finir par perdre l’affection de sa propre sœur à force de jouer avec le feu ? Quand se lasserait-elle de ses idées folles ? Et lui ? Quand prendrait-il conscience des risques qu’il s'infligeaient seul, comme s’il n’apprenait pas de ses propres erreurs ? L’hybride avait trop souvent reculé, courbé l’échine et ne voulait plus recommencer. Jamais plus. Lorsqu'il avait une idée en tête, il ne reculait plus.

Sans plus attendre, et car il était également chez lui, Delyan se plaça devant Hestia pour faire face à sa sœur. Un duel de regards désagréable, mais qui ne laissait pas de place aux doutes. Il allait entrer et Hestia également. Avant que Dana ne recule pour l'éviter, avant qu’elle ne le déteste pour de vrai, il déposa un baiser sur le front de sa cadette comme il avait l'habitude de le faire puis se faufila à l’intérieur en attrapant le bras de Sa Dame pour l’inviter à en faire autant.

« Dana, je dois te parler. Encore.
De choses plus personnelles cette fois. »


Pas de Guilde, pas de chantage, juste un putain de secret trop lourd à porter et une soirée pleine de surprises pour eux trois. L’hybride était étrangement calme et réfléchit, loin du combattant jaloux et colérique qui avait fait les cent pas dans les hauteurs de Velaris. Tourner autour du pot n’allait aider personne, cela ferait angoisser sa soeur et fuir la femme qu’il couvait du regard sans même s’en rendre compte. Il l’admirait, Hestia. Pour sa fougue autant que sa vulnérabilité masquée et ça, depuis.. longtemps. Trop longtemps pour garder encore le silence.

« Je ne suis pas venu servir d’intermédiaire de la paix entre vous et je ne compte pas me mêler de vos différents. Ce n’est pas le bon moment pour cette visite, mais ça ne le sera jamais, alors nous voilà. »

Il soupira, hésita, puis se lança dans le vide une nouvelle fois.

«J’ai eu une histoire avec Hestia, Dana.
Une histoire que j’aimerais poursuivre sans me cacher cette fois. »
Le moment de vérité était arrivé. Delyan regarda sa soeur, se demandant si la goutte de trop venait de tomber ou si elle était capable de voir derrière son masque de sérieux.. à quel point il tenait à cette femme.

La bombe venait d’exploser dans le salon et l’ailé, les paumes ouvertes en appui sur la grande table, resta immobile. Un silence de plomb gagna l’atmosphère et s’il se sentait épié de tous les côtés par la folie et l’indélicatesse de ses paroles..

Il se sentait bien.
Il se sentait mieux.



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début juillet 838  — outfit
@Delyan Volyn & @Hestia Kozlov  


« Bonsoir Dana. » furent les paroles de son frère lorsqu’elle rouvrit la porte. La nocturne reste silencieusement lorsqu’il l’informa qu’ils devaient parler. Encore une fois. Elle aurait presque soupiré si Hestia n’avait pas été présente ; mais tout ce qu’elle choisit de faire, fut d’obstinément éviter le regard de la Kozlov et de retenir sa respiration. Delyan se plaça d’ailleurs devant sa meilleure amie, créant un duel de regard entre les deux frère et sœur – pour le moins désagréable. Dana haussa un sourcil avant de capituler parce que Delyan entrerait dans la maison avec Hestia, qu’elle le veuille ou non, puisque c’était tout autant sa maison. Il chercha cependant à adoucir la situation en déposant affectueusement un baiser sur son front comme il le faisait toujours. La Volyn se détourna pour le suivre sans même un regard à la Kozlov qu’il avait entrainé dans son sillage, très proche d’elle. Dana fixa silencieusement les mains qui se frôlaient, les regards qui se croisaient. Elle souffla fort avec le nez pour afficher un mécontentement non dissimulé. Cette situation l’agaçait parce qu’elle avait été prise de court et surtout, elle se demandait ce que les deux Faes étaient venus lui annoncer même, loin d’être idiote, elle se doutait du lien qui pouvait les unir étant donné leur proximité. Parce que Dana connaissait autant son frère que Hestia, qui était comme une sœur, et tout ce petit manège qu’elle avait devant les yeux ne pouvait signifier qu’un seul type de relation.

Delyan expliqua ne pas être venu servir d’intermédiaire. Bien. Parce que Dana ne l’acceptera pas. Hestia devra trouver le courage de venir lui parler d’elle-même, il était hors de question que ça en soit autrement. Aslan avait fait quelques révélations qui avaient apaisé la Volyn même si la sensation de trahison était encore vive – et même si elle avait râlé sur les méthodes employées par son âme-sœur, elle avait compris l’intention. Après tout, elle-même avait eu bien envie de la congeler sur place le soir du chantage. Hestia avait besoin d’un électrochoc par moment mais la nocturne avait été claire avec son amant : il était hors de question qu’une telle affaire se reproduise. Puis Delyan lâcha sa bombe. Une histoire, entre eux deux. Dana se figea, les droits toujours croisés sur la poitrine, encaissant l’onde de choc, laissant ses ombres répondre aux émotions en se rapprochant, se faufilant dans la pièce en la refroidissant. Depuis qu’elle contrôlait le refroidissement d’une personne, ses ombres étaient plus enclines à suivre ses émotions, à moins que ce soient les nombreux bouleversements – jusque-là, elle n’avait jamais tué personne par mégarde. Elle considérait donc qu’elle s’en sortait plutôt bien. La Volyn décroisa les bras pour se retourner afin de ne plus avoir à affronter ni le regard de Hestia, ni celui de Delyan, calmant au passage ses ombres pour la pièce retrouve une température normale.

Traversant la pièce, elle vint s’affaler dans un fauteuil, les bras sur les accoudoirs, en fixant les deux Faes. Une histoire. « Est-ce que c’était avant ou après que tu menaces de me faire exploser avec le bâtiment de la guilde et toutes les personnes à l’intérieur, toi compris ? » Ses yeux se fixèrent sur Hestia, sur elle seulement. Parce que la colère de Dana était dirigée entièrement vers Hestia. Vers les trahisons, les mensonges – pas seulement depuis avril mais depuis… depuis quand ? Elle attendait la réponse. « Tu lui as raconté ce que tu as fait ? » Un rire énervé s’échappa de ses lippes. « Est-ce que tu vas menacer de le faire exploser, lui aussi, le jour où vous vous disputerez ? Parce que franchement, ça arrivera forcément, pas plus tard que dans quelques minutes. » Parce qu’Ehsan lui avait donné un putain de tableau et que Hestia allait briser le cœur de son frère de sang et de son frère de cœur. Dana voyait rouge. Elle se pinça l’arête du nez en se mordillant la lèvre. Peut-être qu’elle était allée légèrement loin dans ses paroles sous le coup de l’énervement. Parce que le silence qui régnait dans la pièce était terriblement pesant. « En réalité y’a jamais eu d’explosifs. C’était du bluff et ça a fonctionné. Voilà. Aslan m’a tout raconté. » Dit-elle tout de même, d’un regard appuyé en direction de son frère. Hestia avait réussi à manipuler la guilde. Mais ce n’était pas le sujet, ni le moment et Dana avait dérapé – elle savait tout, tout.  

La Volyn se leva, puis elle alla jusqu’au bar et fouilla jusqu’à prendre sa bouteille de rhum préférée. Elle avait tout une collection de rhum. Dana s’enfila un shot pour elle toute seule avant de porter son regard vers son frère et sa meilleure amie qui la fixaient. « Depuis combien de temps ? » Demanda-t-elle calmement. Machinalement, en soupirant, elle alla chercher deux autres verres, prenant une couverture pour la jeter sur le tableau d’Ehsan. Il était hors de question que ce soit elle qui annonce à Delyan quoique ce soit concernant le Suprême avec ce qu’elle venait d’apprendre. Parce que même si elle était énervée, Dana aimait son frère. Et elle aimait Hestia. Même s’ils la rendaient, tous les deux, folle.

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