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crawling back to you — Delyan
:: Les terres d’Evanor :: LA COUR DE LA NUIT :: VELARIS
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Grand·e Fae de la Nuit
Pseudo : passager noir
Pronoms irl : Elle
Faceclaim : (kaya scodelario | (avatar) ethereal | (signa) drake.
Comptes : Circé Valois | Suheila Akhtar | Freya Alrönd
Messages : 374
Aeskells : 3132
Triggers : écrire des relations physique développées inrp
Contents : dépression, angoisse, solitude, démence, meurtre, brûlures
Pronom : | ELLE | ne s'est jamais questionnée quant à son genre
Âge : |42 ANS | fille de la nuit, née en janvier de l'année 796
Race : | GRANDE FAE | dont les traits resteront à jamais juvéniles
Cour : | COUR DE LA NUIT | petite ombre derrière les ombres, elle y est à sa place
Résidence : | VELARIS | sa maison (qu'elle a brûlée) et son coeur s'y trouvent
Occupation : | NEGOCIANTE EN ART | pour le compte de l'entreprise familiale | ARS LONGA | Emeraude et négociante de la guilde
Statut social : | PEUPLE | la plèbe qui rêve de mieux
Statut civil : | EN COUPLE | compagne de Delyan Volyn
Orientation sexuelle : | BI | elle ne fait pas de distinction sur les corps tant qu'ils s'accordent dans son lit
Âme sœur : | SANS INTERET | quelqu'un l'attends peut-être. Qu'il l'attende alors, Hestia aime se faire désirer.
Allégeance : | SES INTERETS | les promesses ne signifient rien, toute situation sera tournée en sa faveur.
Zone libre :
Aesthetic 1 :
Aesthetic 2 :
Aesthetic 3 :
Peuple
nous sommes légions
Nuit
fidèle à la cour de la nuit
Ombres
magie de la nuit
Ars longa
au service des arts
Multicompte
j'me suis dédoublé·e
Arc-en-ciel
perso LGBTQ
Team Lapin
j'écris des rps à gogo
Nuit des étoiles
j'étais en Starfall en 838
crawling back to you
Si les bras que Delyan avait passé autour de ses épaules frêles étaient parvenus à l’apaiser l’espace d’un instant, dès que l’étreinte fut rompu, le coeur de la Kozlov sombra de nouveau. Le palpitant battant à une vitesse effrénée, elle en venait presque à espérer pouvoir mourir d’angoisse, tant la porte sur laquelle elle s’apprêtait à frapper lui rappelait des choses aussi belles que tristes. Oui, Hestia avait obtenue ce qu’elle voulait, et plus encore. Elle était venue à la rencontre du Volyn dans l’idée de trouver un semblant de réconfort ce soir et une solution pour approcher de nouveau Dana et lui présenter les excuses qu’elle lui devait. Elle repartait finalement alors le cœur réchauffé par la proximité du Volyn, elle se sentait aimée, à travers ses yeux. Et ce regard n’avait pas de prix, la nocturne ne pouvait que l’estimer. Tout va bien se passer, qu’il lui avait murmuré, mais elle était effrayée. Terrifiée à l’idée de tout détruire, une nouvelle fois. Terrifiée à l’idée de blesser cet homme qu’elle adorait. Elle ne pouvait prétendre immédiatement que les sentiments amoureux qu’elle avait enterré à l’égard de l’hybride pourraient un jour refaire surface. Elle l’espérait, au fond. Elle voulait, sûrement autant que lui, que leur nous se concrétise. Qu’il existe vraiment, pleinement. Elle ne pouvait rêver mieux que cette accalmie bienvenue, un cocon de chaleur et de compréhension. Cocon qu’il était prêt à lui offrir, petit foyer dans lequel il lui avait fait une place sans qu’elle ne s’y attende vraiment. Sans qu’elle ne le mérite. Les Volyn étaient bien trop bons avec elle, et Hestia se sentait coupable de les utiliser de la sorte. Elle avait cette furieuse impression de profiter, d’en demander trop. De n’être méritante de rien de ce qu’on pouvait lui offrir. Lazar l’avait trahie, elle avait blessée Dana, blessé Delyan en semé beaucoup de chaos dans son sillage. Alors, se trouver contrainte de battre contre cette porte son poing fermé semblait être un acte insurmontable.
Pourtant elle le fit, frappant trois coups suffisamment fort pour réveiller quiconque pouvait se trouver à l’intérieur. Elle priait que Dana ne soit pas présente, qu’elle soit fourrée dans les bras musclés d’Aslan, qu’elle profite de ce beau quotidien qu’ils s’offraient tout les deux. Neven n’était pas souvent dans la maison de Velaris, elle doutait que ce soit lui qui ouvre la porte lorsqu’elle entendit les loquets s’ouvrir derrière le battant. Elle s’était éloignée de quelques pas, cherchant presque à se cacher derrière la silhouette imposante de l’hybride. La porte s’ouvrit, presque au ralenti, presque grinçante, elle ne pouvait qu’appréhender cet instant, celui où Dana la verrait aux côtés de Delyan. La mère n’exauça pas une seule de ses prières. Il s’agissait bien de sa meilleure amie qui venait entr’ouvrir la porte, ses traits tirés par une fatigue qu’elle n’aurait su lui cacher, pas à Hestia qui la connaissait parfaitement, lui firent regretter immédiatement d’être présente ce soir. Le moment était terriblement mal choisi, la Kozlov n’avait pas la moindre idée de ce qu’était devenu le quotidien de Dana depuis qu’elles s’étaient quittées. La moue que la Volyn adressa à son frère fendit le coeur d’Hestia, puis enfin, elle l’aperçue, elle. Sa meilleure amie plantée à côté de son frère. Dana s’était-elle seulement douté que, d’une façon ou d’une autre, les deux nocturnes se fréquentaient ? Le rire de sa sœur de coeur la tira de ses pensées alors que la porte leur était claquée au nez. On entendait toujours Dana, derrière le battant, ce rire qui n’avait rien de joyeux. Un éclat démentiel, un éclat qui symbolisait que c’était trop, même pour ce bout de femme qui semblait capable d’affronter les plus grosses armées d’Evanor. La mine défaite, Hestia glissa un regard vers Delyan, suppliant silencieusement celui-ci de ne pas insister. Le suppliant de la laisser partir, parce que Dana n’était pas prête à les accueillir tout les deux. Et Hestia n’était pas prête à affronter sa meilleure amie. Mais il n’en fit rien bien sûr, ce qu’il pouvait se montrer entêté parfois…
La porte se rouvrit, le rire s’était tût et Dana les toisait, les bras croisés sur sa poitrine, l’âme complètement fermée, hermétique. La Volyn cherchait à se protéger, et Hestia ne pouvait que la comprendre. Elle aurait voulu s’enterrer là, à ses pieds. Elle aurait voulu se mettre à genoux, la supplier de la pardonner, mais face au regard courroucé qu’elle lui adressait et aux mots tranchants, secs et grossiers qui s’étaient échappés des lippes de son amie, la Kozlov n’avait fait que reculer. Venant se trouver une place plus proche de Delyan. Elle ne voulait pas être là. La soirée n’était pas si mal, jusqu’ici, pourquoi l’hybride avait-il eut besoin qu’ils affrontent tout, qu’ils annoncent tout, maintenant ? Ne pouvait-elle pas seulement se reposer, un instant, un bref, petit, minime instant ? Ne pouvait-elle pas juste reprendre sa respiration, appréhender ses émotions, toutes ces nouvelles pensées qui bataillaient avec les anciennes, les plus sombres, les plus délétères ? Mais Delyan n’en avait que faire, à présent, de ses appréhensions. Il voulait quelque chose et il se donnait les moyens de l’obtenir. Hestia admirait cette nouvelle facette de son amant, lui qui s’était toujours effacé se mettait enfin en avant. Il méritait l’attention qu’on lui portait, il méritait qu’on l’écoute, qu’on aille dans son sens. Mais elle voulait partir, s’enfuir. Elle regrettait de ne pas avoir d’ailes pour s’envoler, ou juste le pouvoir de se tamiser. La nouvelle demeure des Kozlov lui semblait bien plus accueillante que ce hall d’entrée qui s’était dessiné lorsque Dana s’était écartée et que Delyan s’y était enfoncé. Le Volyn avait déposé un baiser tendre sur le front de Dana, Hestia l’avait observer faire, les yeux bas. Elle fut tenter de reculer lorsque son amant eut passé le pas de la porte, mais celui-ci vint lui saisir le bras, doucement, tendrement. Il l’encourageait. Il n’avait pas besoin de parler, Hestia comprenait. Il refusait catégoriquement qu’elle se défile, mais ne la laisserait pas affronter ses erreurs seules. Exactement comme ils se l’étaient promis en haut du rocher.
Alors elle le suivit, époussetant ses pieds sur le tapis de l’entrée avec une certaine timidité. Elle n’osa pas regarder les manteaux accrochés, ni mêmes les objets qui couvraient ces murs qu’elle avait tant pratiqué. Juste là, Lazar avait hurlé son nom, lorsqu’il était parvenu à s’échapper de ses kidnappeurs. Juste là, elle avait pris la décision de faire chanter l’Ars Longa, pour sauver son frère qu’elle voyait s’éteindre de jours en jours. Et juste là, elle se trouvait à présent, entourée par deux Volyn qu’elle chérissait ardemment et qu’elle avait blessés au-delà de l’imaginable. Elle les suivit en silence jusque dans le salon, comptant les pas qui séparaient l’instant où Delyan allait annoncer ce pour quoi ils étaient venus. Comptant les secondes qui la séparait de voir voler en éclat tout ce qu’elle aimait. Elle ne voulait pas être là. Mais Hestia tâcha de s’armer d’un courage, d’un minimum de volonté de flegme, parce que la mine basse n’était pas une représentation de ce qu’elle était. La Kozlov était une battante, une force de la nature, une nocturne qui ne craignait normalement rien. Mais elle les craignaient, eux. Elle craignait d’être capable de briser l’unité des Volyn, elle craignait de voir Aslan débarquer de nouveau, de le voir se jeter sur elle, lui balancer ses ombres et ses mots. Oh, elle avait si peur. Tellement qu’elle n’osait plus l’ouvrir, elle qui pourtant bavardait tout le temps. Le silence qui s’était installé dans la maison était pesant, et peut-être qu’il n’avait été présent que quelque minute, pourtant, elle eut l’impression qu’une éternité entière s’était écoulée avant qu’enfin, il ouvre la bouche.
La Kozlov ne pouvait ignorer le regard dont Delyan la couvrait. Elle se sentait mal. Gênée. Elle avait honte, pas de lui, non. Mais honte d’elle-même, honte d’être ici. Honte d’être la cause de tant de maux. Alors elle ne faisait que fixer ses pieds, ceux-là qui se balançaient nerveusement, passant de l’un à l’autre. Son corps s’était écarté de celui de l’hybride, et parvenu au salon, il annonça sans grand tact ne pas vouloir faire l’intermédiaire entre les deux nocturnes. C’est pourtant ce qu’il faisait, malgré lui, malgré Dana et malgré elle. Et sans qu’elle ne parvienne à se retenir, elle avait glissé un regard interloqué à Delyan lorsqu’il avait annoncé l’existence de leur histoire passée. Et la promesse d’une histoire future sans secret. Peut-être le couvait-elle d’un regard de reproche, ou d’un regard tendre. Elle n’en savait rien. Les sons bourdonnaient dans ses oreilles alors qu’elle n’osait observer la réaction de Dana. Elle n’osait pas l’affronter. Toujours pas. Jamais. Elle ne voulait vraiment pas être là. Mais elle n’eut pas besoin de la regarder pour comprendre les émotions qui traversaient son amie alors que les ombres de la pièces commençaient à s’agiter. Ces foutues ombres qui tétanisaient Hestia. La Kozlov s’était rapprochée de son amant, sans vraiment s’en rendre compte, cherchant seulement sa protection alors que la brume courrait dans le salon et que celui-ci s’était refroidit. Comme ce soir là, à l’Ars Longa. Comme cet autre soir, avec Aslan. Elle tremblait, Hestia. Et la peur devait se lire dans ses prunelles alors qu’elle avait saisi le bras de Delyan, maigre barrière contre la fureur de son amie, mais bouclier qui lui fit du bien, rien que par sa présence.
Dana reprit consistance rapidement, mais pas assez pour ne pas crisper la Kozlov qui détestait se montrer aussi faible et peureuse. Mais les ombres d’Aslan l’avaient traumatisées. La violence avec laquelle il l’avait attaqué, sans physiquement la blesser, n’était pas encore passée. Ni guérie. Ni acceptée. Ses démons avaient pris une forme, celle des ombres que tous les nocturnes pouvaient manipuler. Celles qu’elle-même devait pouvoir manipuler. Mais elle était trop faible pour cela et pour rien au monde, à présent, elle ne désirait les affronter. Elle préférait plutôt se jeter dans un bûcher, apprécier qu’une flamme vienne la lécher toute entière plutôt que de se retrouver dans le noir complet. Parce que l’obscurité qui pourtant l’avait très longtemps caractérisée, aujourd’hui, l’effrayait. Dana s’était finalement vautrée dans un fauteuil, ses prunelles noisettes fixées sur celles, fuyantes, de la Kozlov. Et pour la première fois depuis l’introduction de Norella au sein de la guilde, elle lui adressa la parole. Les lèvres pincées d’Hestia trahissaient son mécontentement lorsqu’elle fut de nouveau accusée de vouloir tout faire exploser. Elle ne savait plus, à force, combien de fois elle avait dû répéter qu’aucun d’explosifs n’avaient été placé dans les locaux de la guilde. Pire, Aslan était au courant de la vérité. Et Aslan ne lui avait rien dit. Elle s’était pourtant effondrée, ce soir là, pensant que la mort venait enfin la cueillir sous la forme de l’amant de sa sœur de coeur. Il n’en était rien, mais la nocturne pensait qu’au moins, face à ses confidences, le combattant aurait pu apaiser la colère de Dana en lui avouant la vérité.
Elle s’était tût. De nouveau. Ce silence qui ne lui allait pas, ce silence qui parlait bien plus que tous les mots qu’elle pouvait prononcer. Qu’avait-elle à dire, pour sa défense ? Non. Elle n’était pas entrée dans les détails avec Delyan, jugeant qu’il n’avait pas forcément à savoir ce qu’elle avait fait. Que cette histoire ne concernait qu’Hestia, Dana et quelques uns de l’Ars Longa. Son amant n’avait rien répliqué non plus, mais alors qu’elle s’apprêtait à se retourner pour quitter l’endroit, la Volyn vint rompre le silence. Et son coeur dégringola. «En réalité y’a jamais eu d’explosifs. C’était du bluff et ça a fonctionné. Voilà. Aslan m’a tout raconté. » Si jusque là, elle avait savamment éviter le regard de son amie, cette fois, elle plongea ses prunelles dans celles de celle-ci. Soulagée. Effrayée. Perdue. Reconnaissante. Elle ne savait plus quoi penser. Dana savait. Aslan lui avait dit, comme elle l’avait espéré. Elle était sur le point de flancher, sentant ses jambes se dérober sous son poids, elle s’appuya un peu plus sur Delyan, lui qui était témoin d’une scène entre les deux amies et qui n’avait pas tant de chose à ajouter. Il avait lâché sa bombe, et si l’approbation de Dana comptait pour les deux, l’affaire qui se jouaient entre elle ne concernait pas son amant. Silencieux, ils avaient observé Dana se servir un verre de rhum, le boire, puis finalement, songer à leur en proposer un. La Kozlov se fendit d’un sourire, le premier depuis une éternité, du moins il le lui semblait, avant de tirer quelque peu sur le bras de l’hybride pour l’entraîner à sa suite et venir à leur tour trouver une place confortable dans les fauteuils du salon.
Dana savait. Et cela changeait beaucoup de choses dans l’esprit d’Hestia. Elle lui devait toujours des excuses, mais au moins, sa meilleure amie avait-elle réalisé qu’elle n’avait jamais été en danger. Jamais la Kozlov ne se serait permise de mettre sa sœur dans une situation risquée. Du moins, pas de son plein gré. Son cœur s’était allégé. Elle sentait le regard interloqué de Delyan sur ses épaules, elle ne savait s’il s’agissait d’une réplique amusée qu’il retenait ou simplement d’un nouveau sermon qu’il s’apprêtait à lui faire. Lorsque Dana déposa les verres à leur intention au milieu de la table, Hestia ne tarda pas à se procurer le sien, le vider d’un geste vif avant de faire claquer le contentant contre le bois. «On a commencé à se fréquenter il y a trois ans , qu’elle entama d’une voix fébrile, quoi que la plus assurée qu’elle se sente capable d’offrir. Sa sœur serait-elle capable de faire le lien entre l’ascension d’Ehsan au pouvoir et le début de sa relation avec Delyan ?J’y ai mis fin il y a un an. Nous… non, je ne voulais pas que tu le saches, alors je lui ai demandé de se taire. De taire notre relation. J’avais peur que tu ne l’acceptes pas. J’avais peur de te blesser à travers les sentiments que j’éprouvais pour ton frère. Voilà qui était dit. Elle se sentait presque soulagée, un peu. Si ce n’est que cette histoire était du passée et que celle qu’ils désiraient commencer sans secret serait bien plus périlleuse et épineuse.Bien avant la guilde donc , qu’elle précisa, un sourire aux lèvres.Mais seulement quelques mois avant la rixe sur le port, à Elysium, si tu t’en souviens… ça non plus, elle n’en avait pas parlé à Delyan. Si le Volyn avait traversé une mauvaise passe après leur rupture, pour Hestia l’affaire n’avait pas été beaucoup plus simple.Je ne veux… plus le blesser , assura-t-elle en plantant un regard sérieux dans les prunelles de Dana.Je ne veux plus te blesser non plus , parvint-elle à articuler d’une voix blanche.Je sais que je suis difficile, je sais que je vous ai profondément déçu, autant l’un que l’autre mais j’aimerais… j’aimerais pouvoir me racheter. Delyan m’a laissé lui expliqué et il est… prêt, je crois, à me donner une chance. Nous redonner une chance. Est-ce que toi tu pourrais… l’accepter ? » Est-ce que tu pourrais m’accepter ? Était la question qu’elle n’osait pas poser.
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Comptes : Atalante de Péone, Fujihara Hana, Romeo Cagliesi & Assya Ozerov.
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Contents : Mort, maladie, séparation familial, violence psychologique, abus, illégalité, grossesse qui se passent mal.
Pronom : elle
Âge : [ 50 ans ]
Race : [ Hybride ] Origine cachée, rejetée pendant longtemps; elle s'accepte et ouvre les yeux.
Cour : [ Night court ]
Résidence : [ Velaris ] sa maison, son âme ; [ Elysium ] sa liberté, ses folies.
Occupation : [ Saphir ], membre de la guilde des ars longa, vita brevis; [ Négociante en art ] pour le compte de galeries d'arts à Velaris, [ Danseuse ] au Soleil de Minuit, sa seconde maison.
Statut social : [ Peuple ], descendant d'une famille de baron déchu de son titre, les Volyn naviguent entre deux eaux.
Statut civil : [ En Couple ] Aslan. Son coeur qui bat de plus en plus fort, de plus en plus vite.
Orientation sexuelle : [ Hétérosexuelle ]
Âme sœur : [ Aslan ] son âme-soeur, à qui elle a donné son coeur.
Allégeance : [ Sa famille ], le poids d'un l'héritage; également, la conviction de défendre [ la Cour de la Nuit ], ainsi que sa seconde famille, [ la Guilde Ars Longa, Vita Brevis ].
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Dana déposa un verre en face de chacun. Elle avait déjà la migraine. Malgré cet aveu inattendu, ce mensonge et la colère envers l’une des personnes dans cette pièce, Delyan restait son frère et Hestia l’équivalent d’une sœur. La nocturne tâcha d’oublier sa frustration pour retourner s’asseoir dans un fauteuil. La mention de trois années poussa Dana à avaler une grosse gorgée de son verre de rhum plus grosse que les autres. Son regard se porta vers Delyan d’un air accusateur.« Sérieusement ?! Trois ans ?! Y’en a pas un qui a pensé à me mettre au courant ?! » Parce qu’au final s’ils étaient heureux… Même si ça lui faisait bizarre. Très bizarre. La nocturne essaya de réfléchir à sa réaction de manière plus posée. Dana croisa les bras sur sa poitrine presque comme une enfant. Elle n’avait plus aucune retenue à ce stade. Ses yeux passaient de l’un à l’autre puis ils s’arrêtèrent sur la silhouette de Hestia. Trois ans. L’année où la relation entre Ehsan et Hestia s’était refroidie sans que Dana ne comprenne réellement ce qui s’était passé. Son regard se porta sur le tableau caché sous une couverture et elle fronça les sourcils – si Delyan et la Kozlov étaient libres de leur fréquentation, Dana ne pourrait pas accepter que Hestia fasse souffrir son frère de cette manière. Mais la nocturne garda cette pensée pour elle. C’est une discussion qu’elle aurait en tête à tête avec sa meilleure amie.
Dana se reconcentra sur les paroles de Hestia, qui continuait son récit. Au moins, elle lui adressait la parole. La réponse à sa question précédente vint comme un cheveu sur la soupe. Dana ne dit rien. Elle ne fit aucun commentaire sur les peurs de son amie. En réalité, elle savait que la situation l’aurait effrayé parce qu’elle ne voulait pas se retrouver entre les deux – ce serait particulièrement inconfortable. Mais aurait-mal réagi ? Non. Dana ne pouvait pas affirmer qu’elle aurait sauté au plafond de bonheur mais elle n’aurait pas été contre cette relation. Est-ce qu’elle aurait eu un moment d’adaptation ? Oui. Parce qu’elle aurait, au départ, pesé le pour et le contre entre ce qu’elle racontait à Hestia et à son frère ; avec l’impression que les deux allaient se confondre avant de comprendre que ça n’aurait pas été le cas. Est-ce qu’elle aurait un moment d’adaptation à présent ? Oui. Mais pour d’autres raisons, et parce que la situation avec Hestia était compliquée. Et parce qu’il y avait ce tableau caché sous une couverture pour que son frère ne le voit pas. Déjà, elle se retrouverait à cacher un secret, à s’immiscer sans le vouloir. Un secret qu’elle gardait sachant parfaitement qu’il pourrait faire du mal à son frère. La migraine revint de plus belle et Dana porta son verre de rhum une nouvelle fois à ses lèvres en écoutant la suite. La nocturne s’était murée dans le silence.
La rixe du port. Dana plissa les yeux en direction son amie. Comment oublier ? Toutes les deux avaient bien failli se faire assassiner ce soir-là. Delyan n’était certainement pas au courant. Mais c’était aussi la soirée où elle s’était réfugiée au Pied-à-Terre, ressentant le besoin pressant de voir Aslan. D’être près de lui. Le combattant l’avait soigné. Ils avaient échangé leur premier baiser. La douceur de ce souvenir suffit à apaiser la nocturne. C’est lorsque Hestia avoua ne plus vouloir la blesser qu’elle reporta toute son attention sur elle, son palpitant battant fortement dans sa poitrine. Puis la question tomba. Celle que Dana redoutait. Son acceptation.« Vous êtes assez grands pour prendre vos décisions, quoique je dise cette relation existe, je n’ai pas mon mot à dire. » Répondit-elle sèchement avec impulsivité. Puis elle leva, son verre de rhum à la main pour se positionner devant la fenêtre. La nocturne observait sa belle Velaris – deux rues plus loin, se trouvait l’ancienne maison des Kozlov et entre les deux, des centaines de souvenirs. Elle se demanda combien de fois Delyan avait arpenté cette distance sans qu’elle ne le sache. Dana n’avait même pas attendu les explications de son frère. S’il n’était pas prêt à donner une nouvelle chance à Hestia, il ne l’aurait pas amené jusqu’ici, sachant qu’elles étaient fâchées. C’était important pour lui. Certainement, qu’il devait être amoureux de la Kozlov. Le cœur de Dana se serra à cette idée. Elle craignait qu’il souffre ; parce qu’un Suprême venait d’offrir à Hestia un cadeau et la Volyn ne savait pas où se situait le cœur de son amie. Même si ça lui écorchait la bouche de l’avouer, elle s’inquiétait aussi pour Hestia. Elle espérait que celle-ci ne cherche pas désespérément l’amour pour compenser la relation, quelle qu’elle soit, qu’elle ne pouvait pas avoir avec Ehsan Ghafa. Mais est-ce que tout ceci était réellement son problème ? Est-ce que c’était la question qu’on lui demandait ? Non. Un profond soupire s’échappa de ses lippes.« Je suis plus vexée que vous ne m’ayez rien dit toutes ces années qu’autre chose… » Maugréa-t-elle entre ses dents. Dana se retourna en s’appuyant contre la fenêtre, tournant ses longs cheveux entre ses doigts.« Si vous êtes heureux, alors je n’ai rien à dire. Ce n’est pas comme si on n’était pas déjà presque une famille… Mais… Je ne veux pas être mêler à vos histoires si ça dérape. » Elle serait présente, pour l’un comme pour l’autre. Mais elle ne choisirait pas de camp, n’entendrait pas de mauvaises choses.« Et toi. » Dit-elle en pointant Hestia du doigt avec accusation.« Je suis encore en colère. Ce que tu as fait est inacceptable et t’es même pas foutue de t’excuser convenablement. » Lui reprocha-t-elle, sincèrement mais calmement.
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Hybride de la Nuit
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Triggers : Aucun. Je peux lire, mais ne joue aucune violence sexuelle.
Contents : Violence, sexe, injures etc (Je discute de tout en amont, don't worry be happy)
Pronom : Il
Âge : 60 ans , ne le 9 septembre
Race : Hybrid - Fils de Tomas Volyn (Fae) & Meira (Illyrienne)
Cour : Cour de la nuit
Résidence : Navigue entre Velaris & Elysium
Occupation : Ingénieur pour la nouvelle voie ferrée. Il est également Maitre chez les Chevaucheurs de Brumes.
Statut civil : Sous le charme redoutable d'Hestia Kozlov. Les deux anciens amants se donnent une nouvelle chance après 1 an de séparation.
Orientation sexuelle : Les courbes féminines attirent ses yeux. Enfin, jusqu'à présent..
Âme sœur : Despina Ghafa, vous entendez la destinée qui rigole fort ?
Allégeance : Sa famille passe avant tout. Il est loyal à la Cour de la Nuit & aux Chevaucheurs.
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CRAWLING BACK TO YOU
Début juillet 838 - @Hestia Kozlov
Toute la tension accumulée dans ses épaules à cause de cette folle soirée s’était dissipée en passant la porte de la demeure de famille. A bien y réfléchir, sans se laisser submerger par des peurs fantômes, Dana n’était pas son ennemie, ne l’avait jamais été et ne le serait jamais. Tout comme lui, sa soeur voulait le bonheur de leur famille et après le choc de l’annonce, sans doute accepterait-elle cette relation, pire encore, sans doute serait-elle capable de lui tendre la main si celle-ci venait à s'effondrer de nouveau. Car c’était pour ces raisons là que le monde entier aimait Dana Volyn, pour son fort caractère, mais surtout pour sa bienveillance infinie. Un pilier sur lequel Delyan pouvait compter. Du moins, il l’espérait.
La cadette accusa le coup, s’affala sur le canapé tout en avalant d’une traite son shooter de rhum. Son regard colérique tout droit rivé sur lui, arracha à l’hybride un sourire amusé. Oui, elle lui en voulait et c’était bien là son droit le plus légitime, mais avant tout, elle l’aimait et si ni lui, ni Hestia n’avaient été mis dehors à cet instant précis, tout allait bien, non ? L’attitude hésitante et presque fuyarde d’Hestia en revanche le laissa perplexe. La grande Fae se rapprocha de lui, mais son anxiété était palpable. Etait-elle tourmentée par sa dispute avec Dana ? Sous le choc de ces retrouvailles improvisées ou bien.. était-elle en train d’hésiter ? L’espace d’un instant, Delyan fut traversé par le doute et cette petite voix dans sa tête qui lui hurlait de rebrousser chemin reprit de plus belle. En vain. Sa décision était prise et l’homme devait savoir, une bonne fois pour toute, si un avenir commun pouvait exister avec la jolie brune.« 3 ans. » répéta t-il à Dana pour qu’elle s’approprie la vérité de cette histoire cachée. Trois années de mensonges, de secrets, de rendez-vous discrets.. jusqu’à ce jour. Pour un nouveau départ, il fallait de nouvelles règles et la première de la liste serait d’être honnête… autant que possible… car le chemin lui semblait soudain plus long et escarpé que prévu. Des phrases incompréhensibles, des événements dont il ne savait rien, des regards entre les deux femmes qu’il ne pouvait décrypter. Ce qu’il pensait être un petit monticule de secrets se transformait lentement en une grosse montagne. L’hybrid soupira, attrapa son verre et à son tour, le vida d’une traite.« Une rixe sur le port.. Ba voyons…» marmonna t-il en remplissant de nouveau son verre. Ses prunelles sombres se dirigèrent à tour de rôle sur chacune des demoiselles présentes. Le Chevaucheur était venu se libérer du poids d’un fardeau supplémentaire et c’était finalement lui qui découvrait de nouvelles informations peu réjouissantes. Était-ce le moment de jouer au grand moralisateur ? Non. Le grand brun fit craquer sa nuque d’un côté puis de l’autre pour garder une façade de neutralité parfaitement maîtrisée.
Conscient que cette visite nocturne venait d’amorcer des retrouvailles, de briser la glace de façon brutale, mais efficace, Delyan s’approcha de sa soeur, sourire aux lèvres et déposa un baiser sur son front.« Évidemment que tu seras mêlée à nos histoires petite soeur. J’ai l’impression que c’est la tendance de l’année. » . Amusé, prêt à encaisser un coup de poing, une grimace ou une remarque sanglante, l’ailé se rapprocha d’Hestia et déposa sa main sur son bras. Un geste affectueux, néanmoins très pudique pour ne pas enfoncer le couteau dans la plaie.« J’ai la vague impression que certaines choses ne sont pas claires entre vous et puisque je pue le vin à au moins 100 mètres (légère exagération), je vais vous laisser discuter et aller me laver. Je reviens plus tard.. » Lâche ? Non ! Opportuniste. Avant de s'éclipser dans sa chambre, l’hybrid prit soin de remplir son verre pour le siroter dans le calme et l’apaisement.« Quoi que vous pensiez à cet instant.. c’est agréable de vous revoir toutes les deux dans la même pièce… » Car finalement, Dana sans Hestia et Hestia sans Dana, ça n’avait aucun foutu sens…
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Les Chevaucheurs de Brume
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Cour : | COUR DE LA NUIT | petite ombre derrière les ombres, elle y est à sa place
Résidence : | VELARIS | sa maison (qu'elle a brûlée) et son coeur s'y trouvent
Occupation : | NEGOCIANTE EN ART | pour le compte de l'entreprise familiale | ARS LONGA | Emeraude et négociante de la guilde
Statut social : | PEUPLE | la plèbe qui rêve de mieux
Statut civil : | EN COUPLE | compagne de Delyan Volyn
Orientation sexuelle : | BI | elle ne fait pas de distinction sur les corps tant qu'ils s'accordent dans son lit
Âme sœur : | SANS INTERET | quelqu'un l'attends peut-être. Qu'il l'attende alors, Hestia aime se faire désirer.
Allégeance : | SES INTERETS | les promesses ne signifient rien, toute situation sera tournée en sa faveur.
Zone libre :
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Aesthetic 2 :
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C’est le cœur battant à tout rompre qu’Hestia avait attendu la réponse de son amie. Allait-elle la rejeter ? Elle l’aurait sans doute mérité. Elle tentait de s’y préparer, de s’armer contre la déception qui allait venir tuer le mince espoir qu’elle avait de retrouver sa sœur, son alliée. Sa meilleure amie. Delyan ne facilitait pas les choses, au grand damne de la Kozlov qui n’avait pas réussi à empêcher ses yeux de se relever lorsqu’il avait jugé bon de mettre l’accent sur la durée que leur mensonge. Trois années. Elle l’aurait bien frappé, à cet instant. Elle eut envie de lui jeter un coussin, ou bien son verre à la figure. Il avait changé, certes, mais peut-être pas autant qu’elle l’espérait. Delyan était maladroit, cela faisait parti du charme qu’elle lui trouvait, une innocence et une naïveté directement issue d’une bienveillance inestimable. Cette même bienveillance qu’elle retrouvait, avant, dans les prunelles de Dana à son égard. Mais la cadette des Volyn s’était levée, elle s’était braquée. Hestia l’avait suivi du regard, le cœur déchiré. Elle ne pouvait survivre à un nouveau rejet, même avec son amant à ses côtés. Trop de choses étaient en jeu, ce soir. Elle n’était pas prête, peut-être aurait-elle dû se rebrousser chemin dès qu’il l’avait lâché. Peut-être qu’elle aurait dû quitter la maison une fois que la nouvelle était tombée. Mais par égard pour ces deux là, ces Volyn qui parvenaient à réchauffer son palpitant et à le briser, elle était restée. Elle regrettait.
«Je t’expliquerais , lui avait-elle répondu lorsque l’hybride s’était offusqué vis à vis de la rixe du port. L’affaire n’était pas récente, et Hestia avait bien faillit les tuer, Dana et elle, ce soir là. Elle aurait dû se taire, à n’en point douter, son amant partirait dans une colère noire en entendant le déroulé de cette soirée. Foutue pour foutue… songea-t-elle en affichant un sourire las. L’attente d’une réponse était interminable, fébrile, les poings serrés, le regard d’Hestia était fiché dans le dos de Dana. Elle s’était tournée, ne leur faisait plus face. Elle allait la rejeter, la Kozlov en était presque convaincue à présent. Difficile de cerner la Volyn lorsqu’elle se braquait de la sorte, d’autant plus difficile pour Hestia qui se sentait coupable des malheurs des habitants du pavillon. Le soupire de Dana la crispa d’avantage, elle s’était presque agrippée aux accoudoirs, Hestia. Prête à décamper, si son corps le lui permettrait, au moindre signal qui indiquerait que sa présence n’était plus désirée. Elle pouvait le comprendre, elle pouvait l’entendre. Elle avait blessé Dana, profondément. Irrémédiablement ? Mais le coup fatal ne vint pas, c’est d’un air las que son amie exprima son avis. Il ne s’agissait pas d’une acceptation totale, ni d’un rejet. Seulement une sorte de résilience, une position que Dana prenait à l’égard des sentiments que les deux autres partageaient. Oui, la relation existerait, qu’elle y consente ou non. Parce qu’elle avait déjà tenté de l’enterrer, la Kozlov, cette relation. Elle n’y était jamais réellement parvenue, preuve en était, au moment où elle avait besoin de quelqu’un, c’est vers Delyan qu’elle s’était tournée.
Presque une famille. Son cœur manqua un battement. Peut-être qu’elle parviendrait à réparer le mal causé, l’espoir, aussi infime et dangereux soit-elle, s’était rallumé. En silence, elle avait laisser les adelphes échanger, elle avait observer Delyan se montrer tendre envers une Dana plutôt remontée, puis avait regardé la main qu’il venait de poser sur son propre bras d’un air perplexe. Le geste, timide, témoignait de tant de choses qu’elle en eut le souffle coupé. Peut-être se sentait-il soulagé, lui aussi, qu’elle les acceptent. Peut-être avait-il obtenu ce qu’il voulait, parce qu’il s’empressa de déguerpir alors que Dana pointait un doigt accusateur en direction de la Kozlov. «Lâcheur , souffla-t-elle à l’intention de Delyan,tu me le paiera , qu’elle avait ajouté, plus bas, le défiant du regard.Quelle idée aussi de gaspiller ce bon vin ! » Le remerciement qu’elle voulait lui adresser mourut sur ses lèvres alors qu’il se servait un verre supplémentaire avant de s’en aller, ponctuant son départ d’une dernière phrase qui la laissa coite.
L’impétueux index de Dana était toujours braqué, accusateur, sur la Kozlov. Celle-ci le balaya d’un geste de la main, soufflant à son tour. Harassée par les émotions qui ne cessaient de la traverser, elle tenta de se modeler une figure plus posée, moins en proie aux doutes qui l’animaient. «Je comprends ta colère , reprit-elle finalement, se servant à son tour une goûte supplémentaire de rhum.Et oui, je te dois des excuses...mais pas pour tout, Dana. Lâcha-t-elle buvant d’une traite le liquide dans son verre.Je t’ai adressé des mots infectes lorsque l’on s’est croisées au… bal des Ghafa , dit-elle plus bas, levant les yeux en direction de l’étage pour marquer la présence de Delyan.Pour ça, oui, je te présente mes plus plates excuses. C’était injuste de ma part, c’était méchant et tu ne les méritais pas. Je suis désolée. J’étais trop… perturbée , tenta-t-elle de se justifier, la tête baissée,j’avais peur que tu interfères dans mes projets alors j’ai préféré te repousser plutôt que risquer de… enfin ce n’est pas le sujet. La Kozlov soupira une nouvelle fois, redressant le menton tout en sortant de son étui une cigarette qu’elle n’hésita pas à allumer au milieu du salon.Pour ce qui est de la guilde, je ne m’excuserais pas, j’ai essayé de te faire comprendre de ne pas t’en mêler et si Aslan t’as vraiment tout raconté, tu dois comprendre maintenant pourquoi j’ai agi de la sorte et… et pourquoi je ne pouvais pas t’en parler. Par contre , reprit-elle en expirant la fumée,pourquoi ton frère est au courant de notre appartenance à l’Ars Longa ? »
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Pronoms irl : Amélie
Faceclaim : Astrid Berges-Frisbey, avatar @arte
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Contents : Mort, maladie, séparation familial, violence psychologique, abus, illégalité, grossesse qui se passent mal.
Pronom : elle
Âge : [ 50 ans ]
Race : [ Hybride ] Origine cachée, rejetée pendant longtemps; elle s'accepte et ouvre les yeux.
Cour : [ Night court ]
Résidence : [ Velaris ] sa maison, son âme ; [ Elysium ] sa liberté, ses folies.
Occupation : [ Saphir ], membre de la guilde des ars longa, vita brevis; [ Négociante en art ] pour le compte de galeries d'arts à Velaris, [ Danseuse ] au Soleil de Minuit, sa seconde maison.
Statut social : [ Peuple ], descendant d'une famille de baron déchu de son titre, les Volyn naviguent entre deux eaux.
Statut civil : [ En Couple ] Aslan. Son coeur qui bat de plus en plus fort, de plus en plus vite.
Orientation sexuelle : [ Hétérosexuelle ]
Âme sœur : [ Aslan ] son âme-soeur, à qui elle a donné son coeur.
Allégeance : [ Sa famille ], le poids d'un l'héritage; également, la conviction de défendre [ la Cour de la Nuit ], ainsi que sa seconde famille, [ la Guilde Ars Longa, Vita Brevis ].
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Dana contempla son frère le temps qu’il prenne la poudre d’escampette en les laissant toute les deux avec Hestia. C’était donc une discussion forcée. Même, la Volyn reconnaissait qu’il était plus que temps qu’elles discutent toutes les deux. Baissant son index, Dana écouta toutes les explications de la Kozlov. Ses excuses pour le bal de Ghafa. Son début d’explication sur la raison pour laquelle elle avait préféré être si odieuse plutôt que leur rencontre l’empêche de faire quelque chose. La sirène du Soleil de Minuit pinça les lèvres en pensant au tableau qui trainait dans le coin du salon. Mais elle ne dit rien, se contentant d’écouter. Puis elle fronça les sourcils. Parce que oui, Aslan lui avait raconté. Et non, Dana ne comprenait toujours pas. C’est de ça qu’elles auraient le plus à discuter finalement. Au moins, essayer de trouver une entente. Dana ne répondit pas immédiatement. Son regard passait de Hestia à sa cigarette, jusqu’à la fumée qui s’échappait de sa bouche pour se répandre dans le salon. Ils étaient dans l’un des plus grands espaces de la bâtisse – construire pour recevoir trois ou quatre familles en même temps lors de réunions d’affaires ou de la noblesse. Un titre que la Volyn n’avait jamais cherché à retrouver. Pas qu’elle en ait nécessairement besoin ; même s’il serait agréable de ne plus être vus comme les barons déchus, d’autant plus avec la rupture des fiançailles de son frère avec la Suprême. Dana en avait marre que des rumeurs courent sur sa famille. Elle en avait marre de tout, en ce moment. Son regard ne quittait pas la Kozlov. Mentalement, Dana se préparait, décidée à ne pas lâcher tant qu’elles n’auraient pas discuté à cœurs ouverts.« J’accepte tes excuses pour le bal des Ghafa. » Répondit-elle, parce que c’était, au final, le sujet le plus simple.« Je n’aurais, moi aussi, pas dû venir te voir aussi énervée sans t’avoir demandée pourquoi tu étais présente. » Un soupir s’échappa de ses lippes.« J’essayais de protéger Aslan et Ehsan. Tu dois savoir que la position d’Ehsan est délicate en ce moment… Imagine ce qu’un scandale supplémentaire pourrait faire… » Grommela-t-elle. Parce que si Dana n’était plus noble, elle avait été élevée par son grand-père pour le redevenir. Les Volyn, malgré leur déchéance, avaient toujours eu des invitations dans les soirées des Saisons Sociales, même si depuis que Neven ne s’attelait plus tant que ça à l’entreprise familiale de manière légale, ils avaient perdu en influence. Qu’il avait retrouvé dans des sphères plus illégales, avec l’armement des camps illyriens. Des détails que Dana, évidemment, n’avait jamais raconté à quiconque, même Hestia. Cependant, la sirène, avant de fréquenter les milieux des rues à Elysium, avait été élevée avec la basse noblesse. Elle savait parfaitement à quoi s’exposait le Suprême.« Pour Aslan, les relations avec son père sont compliquées. Je dois même me farcir une protection si je rends visite à Ehsan au Jour alors je n’avais pas besoin d’un scandale… Mais ce n’était pas une raison pour t’agresser. Je suis désolée. » Tout était remontée à la surface quand Dana avait vu Hestia. Toutes les émotions… et elle avait craqué. Un léger sourire, une moue innocente, s’afficha sur son visage. Cet épisode était clos.« Pour ce qui est de la guilde… Je ne suis pas d’accord, Hestia. Tu me dois des excuses. Tu nous en dois à tous en réalité. » La voix de Dana n’était pas énervée. Elle ne cherchait que la discussion et la compréhension. Dana en avait marre de se disputer avec Hestia.« J’ai très bien compris que tu ne voulais pas que je m’en mêle ce jour-là, mais je n’ai pas à t’écouter… Je me fiche que tu prennes des décisions avec lesquelles je ne suis pas d’accord. On ne peut pas être d’accord sur tout. Mais c’était plus que ça. Même s’il n’y avait pas d’explosifs, tu as proféré des menaces, tu as obligé la guilde à faire ce que tu voulais, tu as trahi. Tu m’as trahi. » La voix de Dana se brisa sous l’émotion. Sous les mots qu’elle voulait dire à Hestia depuis si longtemps.« Tu es entrée dans la guilde parce que je t’ai donné toutes les informations nécessaires. Sinon, ça aurait été Lazar… Je te faisais confiance. Je pensais que tu respecterais toujours la guilde. Mais tu ne l’as pas fait et mes erreurs, de ne pas avoir respecté le protocole, me sont aussi revenues en pleine gueule le jour où toi, tu as trahi tout le monde. » Dana se leva, son verre de rhum à la main. Elle peinait à maîtriser sa voix ; l’énervement avait envie de monter. Son regard se porta sur l’immense fenêtre du salon.« Je comprends que tu voulais protéger ton frère, que tu voulais retrouver ta richesse. Bordel Hestia, je suis membre d’une famille influente, anoblie, puis qui a tout perdu et qui s’est relevée, pour mieux retomber et encore rebondir… Est-ce que j’ai besoin de continuer ? Ce n’est pas comme si Lazar avait été menacé de mort ou je ne sais quoi. Tu voulais juste… Je ne sais même pas ce que tu voulais faire exactement à part devenir riche. Bravo, tu l’es. Mais tu as encore un nom à construire, la richesse ne fait pas tout et… tu es seule pour le faire maintenant, est-ce que ça te rend plus heureuse ? » Dana, ça l’avait rendu malheureuse. Terriblement, de se sentir trahie. Le manque était une torture. Tout ce temps, la voix de la Volyn était restée neutre. Elle donnait tout, pour simplement que ses pensées sortent avec des vérités brutes, mais importantes.« Je ne comprends pas que tu ne sois pas venue me voir. J’aurais pu t’aider… On aurait trouvé une solution. Des contrats. Autre chose. Peut-être même, je ne sais pas, un emprunt ou une avance à la guilde, une discussion sans menaces. Peut-être que ça va te surprendre Hestia mais pour toi, je l’aurais fait. J’aurais appuyé ta demande. » Sauf qu’elle n’était pas venue la voir. Dana se retint de pleurer en observant l’extérieur. Une dernière question restait en suspens mais ce n'était pas à elle de répondre. C'était d'ailleurs compliqué de savoir sur quel pied danser.« Pour Delyan... C'est mon frère, on se parle beaucoup tu sais, c'est... J'ai été obligée de lui révéler. Disons qu'il m'a... surprise. » Que pouvait-elle dire de plus ?
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Le silence qui suivit ses explications fut une réelle torture pour la Kozlov qui, malgré le calme qu’elle tentait d’afficher, ne faisait que bouillir de l’intérieur. Se détruire. Elle aurait pu se liquéfier là, sur le planché de cet grand salon, tant le regard de Dana parvenait à la cisailler, lui rappelant ce moment sombre qui avait tout brisé. Hestia était déchirée. C’était trop d’émotion pour un seul soir, pour une seule journée et même pour une vie entière. Elle ne savait plus quoi faire, tant elle s’était embourbée dans ses mensonges et dans ses explications. Offrir la vérité à Dana n’était pas une option, elle ne pouvait pas réellement lui parler de tout ce qu’elle avait fait, même si connaître tout les détails auraient pu aider l’hybride à mieux comprendre ses actions. Si Nikolaï était le géniteur des adelphes Kozlov, il n’en était pas moins un père de substitution pour Dana. Un fae que la Volyn avait aimé comme le sien, un fae en qui elle avait confiance et qui l’estimait autant qu’elle brillait dans ses yeux à lui. Hestia lui avait volé cela, quand bien même n’était-il plus lui-même depuis le départ d’Andromeda, leur mère. Le seul à savoir tout ça, c’était lui, bien sûr. Ehsan. Parce qu’il l’obsédait depuis si longtemps qu’elle pouvait se le figurer rien qu’en fermant les yeux. Et le Suprême du Jour était un sujet sensible pour les deux amies, un sujet qu’elles n’abordaient jamais, jusqu’à ce que Dana le remette sur le tapis, lui apprenant son affiliation avec Aslan.
Cette seule pensée envers le combattant parvient à lui arracher un frisson alors qu’elle attendait, silencieusement, que la Volyn dise quelque chose. Qu’elle accepte ou refuse ses excuses, qu’elle en demande plus. Parce qu’on lui en demandait toujours plus à Hestia. Elle était si fatiguée pourtant. Elle aurait préféré profité de ses retrouvailles avec Delyan, le rejoindre sous la douche, le débarrasser de tout ce vin qui lui collait à la peau. Mais il était important qu’elles parlent, toutes les deux. Hestia le savait. C’était ce qu’elle voulait, au départ, lorsqu’elle était partie rejoindre son ancien amant sur les hauteurs de Velaris. Pourtant, mise devant le fait accompli, elle n’avait envie que d’une chose : fuir. Se soustraire au regard froid que Dana lui portait. Elle n’était pas prête à l’affronter. Probablement qu’elle ne l’aurait jamais été, à vrai dire. Delyan lui avait offert une merveilleuse opportunité de briser toute la glace qui s’était formée entre les deux amies.
Sa cigarette à la main, Hestia se fendit d’une moue soulagée lorsque Dana accepta ses excuses. La Kozlov senti comme un poids l’aléger, la libérer. Bien vite remplacé par un malaise grandissant à mesure que la Volyn lui parlait d’Aslan et d’Ehsan. De leurs situations à tout les deux, de ce qu’ils encouraient si jamais la nocturne s’était faite prendre ce soir là. Les dommages qu’elle aurait pu faire. Son choix était égoïste, elle le savait, elle ne pouvait le nier. Mais elle n’était pas là pour débattre de ses choix : ceux-ci étaient faits, acté. Plus encore, elle avait dit adieu à Ehsan. Elle avait décidé de l’oublier, quand bien même n’y parvenait-elle toujours pas. Et probablement jamais. Elle n’avait rien rétorqué, écoutant la leçon que l’hybride lui faisait, les yeux bas. Puis l’atmosphère changea, et le sujet de l’Ars Longa revint. Tu m’as trahi. Ces mots portés par cette voix fissurée par l’émotion la fit chanceler, pourtant bien encrée sur son siège. Comme un poignard en pleine poitrine, une douleur vive la trancha net, brisant le masque qu’elle avait déjà tant de mal à afficher. Oui, elle l’avait trahi. Pire encore, tout ce qu’elle avait fait en pensant protéger Dana lui était revenu de plein fouet. Elle n’avait pas pensé à ça : la Kozlov n’avait pas songé au fait que la guilde puisse un jour se retourner contre son Saphir, sous prétexte qu’elle était celle qui y avait introduit Hestia. Ses lèvres se pincèrent, retenant péniblement un sanglot alors qu’elle sentait son amie à deux doigts de craquer. Elle non plus, ne parvenait pas à retenir le flot d’émotion qui la secouait.
Mais elle ne pouvait être d’accord avec ses propos, malgré tout. Et elle était fatiguée, la marchande, de devoir toujours se justifier pour des choses du passé. Elle était lessivée d’être ainsi mise au pied du mur dès que l’occasion se présentait. Personne ne l’avait épargné. Personne n’avait chercher à comprendre, réellement, ce qui s’était passé. Et Dana se trompait, même si Lazar n’avait pas été menacé de mort, il avait été kidnappé, et elle l’avait vu sombrer. Elle avait vu la lumière de son frère s’éteindre à mesure que les jours passaient, qu’il ne parvenait pas à reprendre pied avec une réalité qui contrastait trop avec ce qu’il avait toujours connu. «Épargne toi la peine de me faire la leçon , qu’elle lui lança d’un ton plus brutal qu’elle ne l’aurait voulu.Je sais que j’ai merdé, Dana. Je le sais. Elle soupira, plongeant son visage entre ses mains.Aslan s’est assuré que j’en sois bien consciente. Alors s’il te plaît… n’en rajoute pas. Ça n’a jamais été une histoire d’argent ni de contrats , qu’elle tenta d’expliquer une nouvelle fois, relevant la tête pour regarder Dana.J’avais besoin d’une solution rapide, je n’avais pas le temps d’attendre. Je n’avais plus le temps pour des négociations. Lazar… Lazar mourrait à petit feu sous mes yeux Dana. Je ne pouvais pas le laisser comme ça. Alors oui, je t’ai trahie , qu’elle déclara d’un ton froid,et je crève un peu plus chaque jour de te savoir loin de moi. Je m’en suis voulue, je m’en veux toujours. J’ai jamais ressenti ça. Jamais, Dana. Mais t’avoir fait du mal à toi, ça m’a brisée. Et ça n’excuse en rien ce que j’ai fais. Ça n’effacera pas ce qui est arrivé. Le mal est fait, j’en suis désolée… mais pour Lazar, je le referais. Pour Lazar, je brûlerais le monde entier si je le devais. Et tu le sais. Tu l’as toujours su. Elle écrasa son mégot dans une coupelle qui traînait là.Je suis riche et malheureuse, oui. Mais je ne suis pas seule, Lazar est là, il a une raison de se lever le matin, il a de nouveau cette lumière qui brille dans ses yeux. Je n’avais pas le choix. Tout le monde est si prompt à me dépeindre comme la pire des créatures alors que j’ai fais ce que je devais. Et te garder à l’écart était une façon de te protéger. C’était maladroit, tu méritais mieux que ça. Tu mérites bien mieux que moi, parce que je ne suis pas à la hauteur de tout le bien qui émane de toi. Je le sais, ça aussi… j’ai toujours craint qu’un jour tu t’en rendes compte , qu’elle avoua d’une petite voix.Je ne peux prétendre à obtenir ton pardon, Dana , reprit-elle après une courte pause, tâchant de cacher son émoi.Tout ce que je te demande, c’est un brin de compréhension. Je ne peux revenir sur ce qui est arrivé. Je ne peux pas effacer le passé, et je ne le ferais pas, de toute façon. Mais j’essaye de… faire les choses biens. J’ai dit adieu à Ehsan, lors du bal des Ghafa. J’ai expliqué mes raisons à Delyan. Je veux être digne de lui, être digne de toi. Mais la branche est fragile et je ne peux pas te promettre de ne pas tout détruire une nouvelle fois, simplement parce que Lazar est ce que j’ai de plus précieux et que pour son bien à lui je pourrais balayer le peu de morale qu’il me reste. Quitte à en crever. »
- mention honorable:
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Triggers : Aucun. Je peux lire, mais ne joue aucune violence sexuelle.
Contents : Violence, sexe, injures etc (Je discute de tout en amont, don't worry be happy)
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Race : Hybrid - Fils de Tomas Volyn (Fae) & Meira (Illyrienne)
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Résidence : Navigue entre Velaris & Elysium
Occupation : Ingénieur pour la nouvelle voie ferrée. Il est également Maitre chez les Chevaucheurs de Brumes.
Statut civil : Sous le charme redoutable d'Hestia Kozlov. Les deux anciens amants se donnent une nouvelle chance après 1 an de séparation.
Orientation sexuelle : Les courbes féminines attirent ses yeux. Enfin, jusqu'à présent..
Âme sœur : Despina Ghafa, vous entendez la destinée qui rigole fort ?
Allégeance : Sa famille passe avant tout. Il est loyal à la Cour de la Nuit & aux Chevaucheurs.
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crawling back to you. Velaris, juillet 38. Ft @Hestia Kozlov - mentions @Dana Volyn
Inspi ambiance.
L’hybride s’était tiré comme un lâche avec l’espoir qu’Hestia et sa soeur puissent faire la paix. Refusant de prendre part à ce conflit qui le dépassait et dont il ne connaissait visiblement que les contours, l’ailé avait fuit à l’étage pour s’enfermer dans ses quartiers et plutôt que de se laver comme prévu, il avait préféré s’affaler dans le fauteuil suspendu au plafond pour regarder la nuit à travers l’immense baie vitrée. Faisait-il une erreur, en ouvrant de nouveau la porte de son coeur à la Kozlov qui l’avait piétiné sans jamais se retourner ? Peut-être, sûrement, mais le Volyn conservait l’arrière goût amer d’une relation inachevée et préférait replonger plutôt que de vivre avec des regrets, que de la retrouver dans 20 ans et vibrer de nouveau pour elle malgré une vie établie, une femme, des enfants peut-être. Non, vivre avec des regrets, c’était assurément porter ce fardeau toute sa vie et prendre le risque de faire des choix plus déraisonnables encore à l’avenir. Qui sait, la Kozlov trouverait peut-être en lui le petit truc qui avait manqué la première fois. Il avait changé. Elle l’avait changé.
Delyan passa la tête dans l'entrebâillement de la porte, curieux, inquiet aussi et lorsqu’il entendit les voix s’échauffer et les monologues s’éterniser, il comprit. Pas de réconciliations optimales pour le moment. D’un pas leste, il dévala les escaliers à contre sens, affichant un sourire neutre aux deux jeunes femmes troublées dans le salon.
« Ça suffit pour ce soir. » Pas de négociation possibles, sa voix était ferme et qu’elles le veuillent ou non, la conversation était terminée. Plus tard, un autre jour, jamais, Dana et Hestia pouvaient bien restées fâchées, sa relation avec la nocturne n’était plus un secret et c’était déjà suffisant à ses yeux. Le Volyn s’approcha de la grande Fae et s’empara de sa main, à ses oreilles, il glissa quelques mots. « On monte. »
Inutile de se pavaner devant Dana qui ne méritait pas d’assister à cette complicité retrouvée et tenue secrète plusieurs années. « Bonne nuit Dana. » dit-il à sa soeur en déposant un baiser sur son front, navré de lui imposer des choix de vies qu’elle aurait du mal à encaisser. Il soupira, tourna les talons et ouvrit le bal de la dispersion pour regagner sa chambre en belle compagnie. Hestia n’avait jamais été conviés dans cette partie de la maison, toujours fermée à clé en son absence et Elysium avait été l’unique refuge d’une liaison interdite entre les deux amants.
« Je t’en prie, entre. »
Un voile de pudeur, de malaise planait dans l’air. C’était si étrange de la voir ici, dans son intimité, sans avoir à la cacher ou à la faire disparaître par la fenêtre comme des adolescents en train de faire une bêtise. Contrairement à son logement modeste à la cité où il travaillait, là où s'entassaient des piles de croquis et où régnait une odeur de fauve enfermé, ici, à Velaris, la décoration était soigneusement pensée, les senteurs aussi.
« Pas très concluante cette discussion, n’est-ce pas ? Nous n’avons plus à nous cacher, c’est ce que nous étions venu faire. Fais comme chez toi, je vais rincer ce vin que tu m’as renversé dessus. » Une invitation habilement dissimulée derrière un sourire provocateur. De nombreux secrets trônaient encore entre eux, le genre de secrets qu’ils devraient tôt ou tard se révéler pour avancer..
L’hybride retira son haut taché, repliant ses ailes à l’arrière bien que tout ait été pensé pour circuler sans encombre, il se plaça un instant face à la jolie brune, son polo à la main. « J'ai mis ma soeur en danger. On m’a fait du chantage. Dana à beaucoup de choses à digérer, moi aussi. Tout ira bien, ne cogite pas. » Proche, très proche, il posa ses lèvres sur le front de la nocturne, entourant sa nuque de mains fermes pour l’empêcher de partir, de broyer du noir, de ressasser des erreurs déjà commises et qu’elle devaient à présent surmonter.
« Ça te plait ? » demanda t-il pour détourner son attention et sa tristesse évidente sur la vue, la décoration..
L’hybride s’était tiré comme un lâche avec l’espoir qu’Hestia et sa soeur puissent faire la paix. Refusant de prendre part à ce conflit qui le dépassait et dont il ne connaissait visiblement que les contours, l’ailé avait fuit à l’étage pour s’enfermer dans ses quartiers et plutôt que de se laver comme prévu, il avait préféré s’affaler dans le fauteuil suspendu au plafond pour regarder la nuit à travers l’immense baie vitrée. Faisait-il une erreur, en ouvrant de nouveau la porte de son coeur à la Kozlov qui l’avait piétiné sans jamais se retourner ? Peut-être, sûrement, mais le Volyn conservait l’arrière goût amer d’une relation inachevée et préférait replonger plutôt que de vivre avec des regrets, que de la retrouver dans 20 ans et vibrer de nouveau pour elle malgré une vie établie, une femme, des enfants peut-être. Non, vivre avec des regrets, c’était assurément porter ce fardeau toute sa vie et prendre le risque de faire des choix plus déraisonnables encore à l’avenir. Qui sait, la Kozlov trouverait peut-être en lui le petit truc qui avait manqué la première fois. Il avait changé. Elle l’avait changé.
Delyan passa la tête dans l'entrebâillement de la porte, curieux, inquiet aussi et lorsqu’il entendit les voix s’échauffer et les monologues s’éterniser, il comprit. Pas de réconciliations optimales pour le moment. D’un pas leste, il dévala les escaliers à contre sens, affichant un sourire neutre aux deux jeunes femmes troublées dans le salon.
Inutile de se pavaner devant Dana qui ne méritait pas d’assister à cette complicité retrouvée et tenue secrète plusieurs années.
Un voile de pudeur, de malaise planait dans l’air. C’était si étrange de la voir ici, dans son intimité, sans avoir à la cacher ou à la faire disparaître par la fenêtre comme des adolescents en train de faire une bêtise. Contrairement à son logement modeste à la cité où il travaillait, là où s'entassaient des piles de croquis et où régnait une odeur de fauve enfermé, ici, à Velaris, la décoration était soigneusement pensée, les senteurs aussi.
L’hybride retira son haut taché, repliant ses ailes à l’arrière bien que tout ait été pensé pour circuler sans encombre, il se plaça un instant face à la jolie brune, son polo à la main.
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Les Chevaucheurs de Brume
Grand·e Fae de la Nuit
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Pronoms irl : Elle
Faceclaim : (kaya scodelario | (avatar) ethereal | (signa) drake.
Comptes : Circé Valois | Suheila Akhtar | Freya Alrönd
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Aeskells : 3132
Triggers : écrire des relations physique développées inrp
Contents : dépression, angoisse, solitude, démence, meurtre, brûlures
Pronom : | ELLE | ne s'est jamais questionnée quant à son genre
Âge : |42 ANS | fille de la nuit, née en janvier de l'année 796
Race : | GRANDE FAE | dont les traits resteront à jamais juvéniles
Cour : | COUR DE LA NUIT | petite ombre derrière les ombres, elle y est à sa place
Résidence : | VELARIS | sa maison (qu'elle a brûlée) et son coeur s'y trouvent
Occupation : | NEGOCIANTE EN ART | pour le compte de l'entreprise familiale | ARS LONGA | Emeraude et négociante de la guilde
Statut social : | PEUPLE | la plèbe qui rêve de mieux
Statut civil : | EN COUPLE | compagne de Delyan Volyn
Orientation sexuelle : | BI | elle ne fait pas de distinction sur les corps tant qu'ils s'accordent dans son lit
Âme sœur : | SANS INTERET | quelqu'un l'attends peut-être. Qu'il l'attende alors, Hestia aime se faire désirer.
Allégeance : | SES INTERETS | les promesses ne signifient rien, toute situation sera tournée en sa faveur.
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nous sommes légions
Nuit
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Nuit des étoiles
j'étais en Starfall en 838
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La douleur la saisissait d’avantage alors que la Kozlov continuait ses explications. Longue tirade, interrompue parfois par ses excès d’émoi. Par ses doutes, ses remords. Elle ne savait pas comment parvenir à se rattraper face à cette amie qui ne l’était plus. Mais une chose était certaine : quelque chose était brisé entre elles. Quelque chose qu’elle ne pourrait réparer, malgré ses bonnes intentions, malgré sa rédemption. Elle était allée trop loin. Le constat manqua de la mettre à genou. Mais Lazar valait ce sacrifice… n’est-ce pas ? Elle n’en était plus si certaine, Hestia. Mais elle devait s’accrocher à cette idée, s’accrocher à cette chimère qu’était la vie dont elle rêvait aux côtés de son frère aîné. Dana choisissait un autre chemin que le sien, elle n’aurait ni compréhension ni pardon de la part de sa meilleure amie. De sa sœur. Les larmes lui montèrent aux yeux alors que le silence s’étirait entre elles, entre deux mots balancés, entre deux explications qui ne servaient à rien. C’était trop tard. Dana s’avança, prostrée dans son silence, les prunelles brûlantes de peine ou de rage, la nocturne n’arrivait pas à le définir. La marchande suivit l’hybride des yeux, elle qui se mouvait jusqu’aux côtés d’un canapé. Elle souleva un drap posé là. Et le coeur d’Hestia chuta de nouveau.
Un tableau.
Son tableau.
Jour et nuit se rencontraient sur cette toile où l’or et le bleu semblaient s’enlacer. S’étreindre. Elle lui avait dit adieu, pourtant. Elle lui avait dit adieu alors pourquoi Ehsan avait-il confié cette toile à Dana ? La Kozlov n’eut pas besoin de poser la question, elle savait que l’œuvre lui était destinée. Elle y voyait des choses que seule elle et le Suprême du Jour pouvaient décelé. Des secrets, des mots qu’ils s’étaient confiés. Le tableau frappé de la pointe assurée du pinceau du diurne était un astucieux mélange de tendresse et de violence. À l’image de ces deux êtres que tout opposait et qui ne parvenaient jamais vraiment à s’éloigner. Tendresse et rejet s’emmêlaient dans les effluves de dorés et de bleu profond. Le jour et la nuit qui cohabitaient ou se battaient. L’image lui fit l’effet d’une gifle, la plantant plus profondément dans son fauteuil. Les mains d’Hestia tremblaient à mesure qu’elle détaillait chaque endroit, chaque coup de pinceau. Son cœur se gonflait d’émotion, avant de se serrer et de repousser l’idée que l’œuvre puisse vouloir dire autre chose. Elle lui avait dit adieu. Elle devait s’y tenir. Pour Delyan. Parce que l’hybride méritait qu’elle se donne complètement à lui. Parce qu’il la comprenait, parce qu’il l’acceptait.
Dana fut la première à entendre les pas qui dévalaient les escaliers. Un regard tendu fut échangé entre les deux nocturnes, puis la Volyn rabattit le plaid sur l’œuvre tandis que Delyan pénétrait dans le salon. C’est à peine si elle l’entendit parler, Hestia. Sonnée. Perturbée. Triste. Heureuse. Elle ne savait plus. Elle n’en pouvait plus. Trop d’émotion, trop de fatigue. La paume que son amant vint poser sur sa main la fit sursauter, la sortant de sa transe pour l’ancrer profondément dans la réalité. Les prunelles d’Hestia brillaient, et si Delyan pensait qu’il s’agissait de l’effet de cette discussion avec Dana, il se trompait. Elle se leva prestement, les yeux bas, silencieuse et éteinte. Son regard revenait inlassablement vers ce foutu plaid qui couvrait l’une des plus belles œuvres qu’elle n’ait jamais vu. Une œuvre faite par lui, pour elle. Son palpitant battait trop vite et elle suivit d’un geste mécanique l’hybride qui s’avançait dans les escaliers. Parvenus sur le palier, elle parvint à prendre une profonde inspiration. La première depuis une éternité. Delyan la devançait et, interdite, elle l’observa ouvrir la porte de sa chambre. Cet endroit dans lequel elle n’avait jamais été conviée. Cette porte qu’elle avait de nombreuses fois observé ces derniers mois, lorsqu’elle séjournait ici, avec Lazar.
Ca lui semblait étrange, indécent, presque trop intime de pénétrer dans sa chambre. Delyan se tenait devant le battant, attendant patiemment qu’Hestia y pénètre. L’hésitation de la Kozlov était palpable. Le pouvait-elle vraiment ? Ses yeux vinrent trouver les prunelles de son amant, l’interrogeant silencieusement. Sa présence dans la chambre marquait un nouveau départ, plus flagrant encore que les mots qu’ils avaient échangés au point de vue. Etait-il sûr de lui ? Parce qu’elle n’était plus si sûre… elle. Parce que Dana ne lui avait pas pardonné. Parce qu’Ehsan lui avait fait parvenir ce foutu tableau qui hantait sa vision lorsque ses yeux clignaient. L’approbation dans le regard de Delyan lui donna la force de faire un pas, puis deux. Un troisième, elle le dépassa et resta figée devant le lieu qui s’ouvrait à elle. La porte se referma dans son dos, Hestia glissa un regard émerveillé sur l’endroit, détaillant éhontément les chauffeuses confortables qui meublaient le petit salon, ses prunelles s’arrêtèrent sur le large lit qui trônait au centre de la pièce, la décoration y était omniprésence. Luxueuse et simple, à l’opposé de l’appartement d’Elysium qui sentait fort le renfermé et qui était toujours encombré par innombrable croquis.
Hestia quitta son observation de la chambre pour poser un regard fauve sur le torse de Delyan qui ôtait habilement son haut plein de vin. «Tu nous as écouté ? Souffla-t-elle, comprenant qu’il n’avait pas profité de son absence pour se laver. L’odeur acre du vin parvenait presque à balayer la douce senteur qui se rependait dans la chambre, quelque chose de rond, de confortable. Une odeur de bois et d’épices. Elle inspira à plein poumon. Nous n’avons plus à nous cacher. Un sourire tendre se dessina sur les lippes de la Kozlov alors que son amant venait à elle, sentant sans le moindre doute l’émotion qui la tiraillait. Ses tremblements s’étaient calmés, mais restaient tout de même visibles. Elle était comme frigorifiée. Les paumes chaudes de Delyan contre sa nuque lui arrachèrent un frisson délicieux, le baiser qu’il déposa sur son front lui fit fermer les yeux. Elle pressa sa tête contre le torse nu de l’hybride dont la peau sentait toujours le vin, malgré l’absence de vêtement.Merci » qu’elle murmura, se laissant aller à l’étreinte, en réponse aux mots qu’il lui adressait pour tenter de la réconforter.
Lovée contre lui, Hestia laissa le silence s’installer. Une absence de mot confortable, quand bien même lui avait-il posé une question. Elle prit le temps d’apaiser son cœur, de cloîtrer ses émotions dans un coin cadenassé de son esprit. D’un geste paresseux, elle s’était mise à caresser les flancs de son amant. Les tremblements cessèrent à un moment, et elle s’éloigna, juste un peu, pour observer Delyan. Ses traits étaient tirés, plus sombres qu’à l’accoutumé et le regard de la Kozlov glissa sur les épaules qu’il avait replié dans son dos, se souvenant immédiatement de la sensation de chute qu’elle avait vécu entre ses bras lorsqu’il les avaient jetés du haut du point de vue. «La vue me plaît beaucoup , qu’elle lui répondit avec un sourire mutin sans jamais le quitter des yeux, parce qu’elle ne parlait certainement pas de la chambre à cet instant. L’entaille presque cicatrisée à la naissance de ses appendices la fit grimacer, elle leva sa main pour l’approcher, touchant l’aile juste à côté de la blessure.Je crois que Dana n’est pas prête de me pardonner , qu’elle souffla d’un ton triste,mais je m’y attendais , conclu-t-elle en haussant les épaules sans cesser ses caresses.Ta chambre est magnifique, beaucoup plus agréable que ton taudis à Elysium. Tu sais… on a vécut ici quelques temps avec Lazar, lorsque notre maison a flambé, je suis passée un nombre incalculable de fois devant ta porte. J’ai même essayé d’y entrer , confia-t-elle,mais tu avais verrouillé la porte bien sûr. Elle bougea de nouveau, laissant sa paume quitter l’aile de l’hybride pour faire face au profil de celui-ci et inspecter de plus près cette blessure qu’elle avait découvert.Tu es blessé , qu’elle souffla, les poings crispés.Ta petite scène dans les airs n’a pas dû aider. Ça te fait mal ? » Qu’elle demanda, reposant ses doigts juste à côté de l’entaille.
- mention honorable:
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Hybride de la Nuit
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Triggers : Aucun. Je peux lire, mais ne joue aucune violence sexuelle.
Contents : Violence, sexe, injures etc (Je discute de tout en amont, don't worry be happy)
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Âge : 60 ans , ne le 9 septembre
Race : Hybrid - Fils de Tomas Volyn (Fae) & Meira (Illyrienne)
Cour : Cour de la nuit
Résidence : Navigue entre Velaris & Elysium
Occupation : Ingénieur pour la nouvelle voie ferrée. Il est également Maitre chez les Chevaucheurs de Brumes.
Statut civil : Sous le charme redoutable d'Hestia Kozlov. Les deux anciens amants se donnent une nouvelle chance après 1 an de séparation.
Orientation sexuelle : Les courbes féminines attirent ses yeux. Enfin, jusqu'à présent..
Âme sœur : Despina Ghafa, vous entendez la destinée qui rigole fort ?
Allégeance : Sa famille passe avant tout. Il est loyal à la Cour de la Nuit & aux Chevaucheurs.
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crawling back to you. Velaris, juillet 38. Ft @Hestia Kozlov - mentions @Dana Volyn
Inspi ambiance.
Le regard troublé de la Kozlov ne le laissait certainement pas indifférent, mais le mâle de la nuit était trop pudique et trop maladroit lorsqu’il était question de réconforter. Hestia le savait, elle avait cotoyé son côté taiseux et solitaire pendant plusieurs mois et même plusieurs années.. même s’il avait changé, certaines choses restaient immuables et l’hybride resta silencieux pour lui laisser de l’air et lui accorder un peu de temps.
« Pas tout, seulement une partie.» admit-il. Les voix des deux femmes étaient montées d’un cran au cours de la discussion et il avait compris à ce moment-là que cette soirée serait celle des aveux, pas des réconciliations. « Nous ne sommes pas venus ici pour effacer les différends qui vous séparent, il faudra plus de temps. Dana n’est pas capricieuse, elle acceptera que tu sois là, à mes côtés et c’est déjà une bonne chose. » Dans un monde parfait, les deux nocturnes qui venaient de se retrouver s’ennuiraient à mourir, les choses étaient telles qu’elles devaient l’être. Complexes et troublantes, mais pas figées dans le marbre.
La main de sa belle sur sa peau fit naître un délicieux couloir de frissons le long de sa colonne, de ses bras et un sourire malicieux étira ses lèvres. La femme qui se tenait là, tout près de lui, contre lui était délicieusement belle. « Je n’invite jamais personne ici à l’exception des membres de ma famille, de Dana, surtout, car Neven n’aime pas parler chiffon jusqu’à tard dans la nuit. C’est un endroit qui compte pour moi, cette maison a une grande valeur sentimentale, tout ce qu’il nous reste de notre héritage.. mais je dirais que tu es parfaitement à ta place.. Tu aurais dû venir ici bien plus tôt. » Une façon détournée de lui dire qu’à présent, ses appartements seraient ouverts et qu’elle pourrait s’y réfugier quand bon lui souhaite pour se protéger d’une tempête intérieure.
« Laisse tes peurs, ta rancœur et tes doutes à la porte, veux-tu. Pas de conflits ici. Je rentre à la cour de la nuit pour faire le vide, pour me détendre et sortir de ma bulle, essaye d’en faire autant. » Son index se glissa sous son menton, souleva son visage de quelques centimètres afin qu’il s’empare de ses lèvres une nouvelle fois avec tendresse. Pas de mots, seulement des actes, l’ailé l’enveloppa dans ses bras un instant pour tenter d'apaiser les tourments qu’il voyait dans son regard sans en comprendre la provenance véritable. Si seulement il savait..
Les doigts graciles de la nocturne se posèrent alors à la naissance de ses ailes sombres repliées dans son dos, là où la chair s’était déchirée sur quelques centimètres. « Rien de grave, ça sera guéri dans deux ou trois jours. J’ai l’habitude de voler. » D’encaisser, d’être blessé, aussi. Hestia ignorait son lien avec les Chevaucheurs, également sa réussite de l’Aravel qui poussait les corps et les esprits dans leurs retranchements les plus profonds. « C’est sensible oui, mais si tu t’amuses à caresser mes ailes, nous allons avoir un problème d’un genre nouveau, Hestia Kozlov. Dois-je te rappeler qu’il s’agit d’une zone extrêmement érogène pour les ailés ? Si tu aspires à sentir bon et prendre une douche, je te conseil de retirer tes doigts d’ici. » Delyan ne put s'empêcher de rire, pas un éclat d’euphorie, mais un rire léger qui marquait son amusement. Pour avoir une chance avec elle, pour ne pas faire fondre trop vite l’idée d’une vie à deux, il devait agir différemment et ne pas redevenir seulement son amant. Ce statut lui collait à la peau, il en était bien conscient, mais avait-elle vraiment pris le temps de voir ce qu’il était devenu ? C’était-elle seulement demandé si cette nouvelle force de caractère, acquise par la tristesse et l'entraînement, n’était pas la pièce manquante du puzzle ? L’attraction des corps était toujours présente, omniprésente d’après lui, puisqu’il la dévorait du regard, mais ce qu’il voulait ce soir-là, c’était de blottir cette divine créature entre ses bras. D’écouter ses histoires ou son silence, en fonction de ce qu’elle accepterait de lui confier.
« Reste ici cette nuit, Hestia. » Une question, une requête. Le “ici” avait un sens nouveau car ils n’étaient pas à Elysium en train de se cacher comme deux adolescents, ils étaient chez lui et c’était déjà un premier pas. « Et viens te doucher, tu pue la vinasse.» lança-t-il en souriant pour rendre la situation moins oppressante, moins officielle, pour qu’elle ne décide pas de s’enfuir lorsqu’il fermerait les yeux ou lui tournerait le dos trop longtemps.
Le regard troublé de la Kozlov ne le laissait certainement pas indifférent, mais le mâle de la nuit était trop pudique et trop maladroit lorsqu’il était question de réconforter. Hestia le savait, elle avait cotoyé son côté taiseux et solitaire pendant plusieurs mois et même plusieurs années.. même s’il avait changé, certaines choses restaient immuables et l’hybride resta silencieux pour lui laisser de l’air et lui accorder un peu de temps.
La main de sa belle sur sa peau fit naître un délicieux couloir de frissons le long de sa colonne, de ses bras et un sourire malicieux étira ses lèvres. La femme qui se tenait là, tout près de lui, contre lui était délicieusement belle.
Les doigts graciles de la nocturne se posèrent alors à la naissance de ses ailes sombres repliées dans son dos, là où la chair s’était déchirée sur quelques centimètres.
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début juillet 838 — outfit @Delyan Volyn
«Une bonne chose , qu’elle lui avait murmuré en se lovant contre Delyan.Je sais, j’espérais simplement qu’elle puisse… comprendre. Mais je me doutais que ce serait pas le cas. Je pensais qu’Aslan aurait… enfin, peu importe. Elle se renfrogna un instant, laissant son regard glisser sur la chambre tout en caressant les flancs de son amant d’un geste absent. Son coeur s’apaisait peu à peu, grâce à sa proximité. Mais l’étreinte du chagrin et de la fatigue sur son palpitant était si forte qu’elle ne parvenait pas complètement à sortir de sa torpeur. Son souffle se perdit dans sa gorge alors que Delyan lui disait que sa place était là. Dans cette chambre, dans cette demeure, avec lui. Et le regard de la Kozlov vint retrouver les yeux de son amant. Etait-il vraiment certain de sa décision ?J’aurai dû crocheter ta porte quand j’habitais ici, ta chambre est bien plus spacieuse que la mienne. » Parce que oui, elle avait passé tant de temps ici qu’elle considérait presque les quatre murs du bureau comme étant les siens. Cet endroit où elle avait discuté avec Dana, où celle-ci avait pansé ses plaies brûlées. Où elle lui avait offert ce jonc qu’Hestia lui avait rendu le soir de la présentation de Norella à sa place d’émeraude pour l’Ars Longa. Elle lui avait promit de discuter, promit que Dana choisirait ou non de lui rendre ce magnifique cadeau qu’elle lui avait fait. Mais l’hybride avait gardé le bijou, et Hestia n’était pas pardonnée. Elle serait tolérée. C’était une bonne chose, bien sûr. Mais ce n’était pas assez aux yeux de la Kozlov qui crevait toujours de l’absence de sa meilleure amie. De ce qu’elle lui avait fait. Delyan vint interrompre ses pensées par son index glissé sous le menton de la nocturne, la forçant à relever le visage alors qu’il s’emparait de ses lippes pincées. Elle se laisser aller contre lui, à son éteindre, à son baiser. Laisser de côté les problèmes, les peurs et les angoisses, ce soir, elle pouvait essayer.
Balayant bon gré mal gré son émoi, elle s’était mise à jouer du bout de son doigt sur la naissance des ailes de l’hybride, elle y avait découvert une plaie, petite cicatrice encore rougie. L’inquiétude gonfla dans la poitrine d’Hestia, à mesure qu’elle se demandait d’où provenait une telle blessure. Ce n’était pas grand-chose, en réalité. Mais ce tout, tout était un peu trop. Et elle ne supportait pas l’idée que Delyan ait pu être blessé. Qu’avait-il fait ? Dans quoi s’était embarqué ? «Tu nous as fait dégringoler de la falaise avec une aile blessée , reprit-elle, prenant conscience de cette réalité. Du danger qu’ils encourraient. La réplique n’était pas accusatrice, et un sourire amusé se dessina sur les lippes de la Kozlov. Oh, sur le coup, elle n’avait pas fait la maligne et l’aurait encore moins été si elle l’avait su blessé. Mais maintenant que la tempête d’émotion s’était calmée, elle savourait l’audace nouvelle de l’hybride. Cette force et ce courage, changé, dont il faisait preuve. Il s’imposait, lui qui, il y a encore peu, se faisait plutôt discret. Le quotidien des deux amants promettait d’être mouvementé, surtout s’ils se comportaient tout deux de la sorte. S’ils bravaient tout les dangers.Je m’en souviens. répondit-elle, espiègle, sans cesser ses caresses. Le rire de Delyan la fit vibrer alors que sa main continuait son geste.Mais si tu y tiens… »qu’elle soupira en relevant les mains en signe de reddition.
Reste ici cette nuit. Elle l’observa un instant, interdite. Perdant momentanément son sourire avant de laisser celui-ci revenir, se muer dans un amusement palpable. «Je ne comptais pas m’enfuir , répondit-elle avec plus d’aplomb qu’elle en avait vraiment, parce qu’en réalité, elle pensait rentrer chez elle ce soir, mais rien ne l’attendait à la maison. Et elle voulait rester auprès de lui. Savourer cette soirée aussi belle que chaotique. Savourer leurs retrouvailles et balayer ses émois.Dit-il alors qu’il écoute aux portes au lieu de se laver , qu’elle rétorqua en haussant les sourcils d’un air outré. Elle fit un pas à reculons, s’éloignant de la présence chaude et réconfortante de Delyan pour entreprendre de délasser, lentement, les liens du corset qui lui cisaillaient le dos. Elle ne quitta pas l’hybride des yeux jusqu’à ce que sa robe ne se trouve à ses pieds, son regard était plein de défi à mesure qu’elle ôtait, à un à un, ses sous-vêtements, achevant de se dénuder en libérant ses pieds de ses talons.Tu as l’air… tendu, Delyan , glissait-elle en riant doucement alors qu’elle s’éloignait de la pile abandonnée de vêtements pour se diriger vers la salle de bain avec un regard entendu. Hestia ouvrit la porte de celle-ci, s’y engouffra à demi, offrant son séant et son dos à la vue de son amant.À moins qu’un problème d’un genre nouveau ne t’empêche de marcher, tu devrais peut-être te dépêcher, parce que de nous deux, c’est toi qui sens le plus mauvais. » Elle s’engouffra dans la pièce sans lui laisser le temps de répliquer.
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