[INTRIGUE] Bal des Marées

LE BAL DES MAREES

OutfitCouleur de la robe coiffure | 30 Septembre

Atalante discuta à peine avec moi avant de s’éloigner pour danser, j’eus un sourire. J’étais triste au fond, j’avais l’impression que je ne comptais plus vraiment pour elle depuis peu de temps. Mais c’était habituel non ? Tout le monde finissait par s’éloigner et me fuir. Je la suivis des yeux, sans rien dire, je fis un grand sourire quand mon regard croisa celui de Circé et la saluait d’un signe de tête avant de revenir vers les Wintell et Achille.

« J’espère que vous portez tous les trois bien. »

Je n’étais vraiment pas sûre de maîtriser la conversation. Jusqu’à ce qu’une fae du jour ne s’approche de moi. Brune, elle était élégante, je crois ? Je n’aimais pas beaucoup son sourire, mais je lui rendis. Dua Ghafa… La… Oh… merde. Merde. Merde ! Je n’avais pas demandé à ce qu’elle connaisse mon existence. Je me sentis légèrement pâlir avant de sourire à ses mots.

« Tout le plaisir est pour moi dame Dua. J’ignorais que vous connaissiez mon existence. Nous sommes très différents les uns des autres oui. »

C’était le meilleur moyen de nous décrire. Nous étions tous très différents les uns des autres. Et… visiblement Circé avait fait des siennes. Je me mordis les lèvres et détournai légèrement les yeux.

« Circé est les deux. Elle est très protectrice avec moi. »

Et je n’aimais pas discuter de cela devant Achille et les Wintell. Je me raclai légèrement la gorge en lançant un petit regard à Achille. Il valait mieux que je parte et je refusai de laisser Dua ici. Comment faire pour me permettre de faufiler et fuir ainsi sans passer pour quelqu’un de mauvais. Achille, si tu pouvais m’aider,cela serait parfait. Je n’allais pas non plus demander si elle dansait… Avec ma canne ce n’était pas facile.

Résumé:

Le Bal  des   Marées

30 septembre 838 - Rp commun

« Mademoiselle, auriez-vous croisez ma soeur, par hasard ? Une jeune femme innofensive et douce ? » Le sourire aux lèvres, les yeux pétillants de complicité à l’égard de Dana, il murmura à ses oreilles. « T’es devenue violente. » Aucun doute, il ne toucherait pas le moindre café pour les deux semaines à venir car, non, malheureusement pour elle, il ne comptait pas arrêter de râler tout de suite. La fête ne faisait même que commencer.

Delyan s’empara de deux coupes proposées par l’un des serveurs de ce grand bal et en offrit une à sa cadette. « Si tu me dis de ne pas boire, je fais demi-tour. A moins que le champagne n’ait aussi le goût du piment ? Me voilà inquiet. »  Qu’importe! L’hybride de la cour de la nuit n’était pas dans son élément et les petites bulles étaient nécessaires. Dès la première gorgée, son coeur se serra, trébucha avec violence jusqu’à ses pieds. Il inspecta le liquide avant que son regard ne soit attiré vers.. une femme. Le teint pâle, de longs cheveux blonds, un port de tête altier. Le parfait produit de la noblesse d’Evanor. La mâchoire serrée, la nausée au bord des lèvres, il la fixa quelques secondes, intrigué avant de raccrocher le bras de sa soeur. « Le champagne est mauvais. » .

Déambuler ainsi au milieu de tout ce faste le mettait terriblement mal à l’aise. L’hybride avait pourtant acquis la prestance nécessaire pour se fondre dans la masse sans faire tâche, mais sa capacité à communiquer sans heurter n’était pas son point fort. Après quelques hochements de tête polis, la voix de Dana le sortit de ses songes avec brutalité. Ehsan Ghafa . La Mère avait-elle une dent contre lui pour rendre toutes les situations désagréables encore plus difficiles que prévues ?

« Votre Suprématie Ghafa, un plaisir.  » prononça t-il d’une voix grave, ses prunelles sombres ancrées dans celles du Suprême du jour. Les soirées mondaines de ce genre n'étaient finalement qu’une vaste pièce de théâtre où tous, devaient jouer la comédie. Lui y comprit. Était-il sincèrement content de le revoir ? Il n’en n’avait pas la moindre idée. Le Volyn tenta de ne pas se comporter comme un animal au risque de voir le coude de Dana se frayer un chemin dans ses côtes, il pivota vers les dames à ses côtés. Un sourire chaleureux accorder à @Dua Ghafa, un pas de recul involontaire une fois face à @Despina Ghafa. Une épouse, assurément. Le teint n’était pas celui des Ghafa. Ses poumons se mirent à le brûler, mais l’hybride resta de marbre. Soigner les apparences. Garder la face. Il était sûrement malade, rien de plus. Les Volyn avaient de nombreux plans en cours de développement et il ne pouvait pas tout gâcher en se montrant impoli dès la première soirée n’est-ce pas ? « Mesdames, vous êtes en beauté. »

Les présentations furent interrompues par l’arrivée très cavalière d’une nouvelle grande Fae. @Circé Valois. Ah, le printemps. Tacte et finesse en toute circonstance. Agacé, rancunier contre la cour du printemps toute entière à cause d’un seul homme, Delyan dû se retenir pour ne pas joindre son rire à celui de la Dame du jour (@Dua Ghafa). Quel talent, vraiment. Enrober des paroles pleines de sarcasmes dans un joli voile de soie, c’était décidément bien au-delà de ses compétences.

Prêt à s’enfuir loin de tout ce beau monde pour trouver un coin de salle où admirer en silence ce grand bal de sourire focus et de joutes verbales, son regard fut captivé par la beauté d’une femme. La sienne. . Hestia Kozlov venait de faire son entrée, une arrivée qui ne pouvait pas passer inaperçue. Bon sang, sa robe était particulièrement suggestive et si ses yeux étaient comblés par le paysage, les voilages aux couleurs de son propre costume, il glissa sa main dans ses cheveux, possessif et inquiet.

Une seule question dans sa tête : pour qui s’était-elle faite aussi belle et désirable ?

Delyan tenta de refréner ses craintes, mais ne put s’empêcher de chercher le regard d’Ehsan. Et maintenant ? Qu’étaient-ils censés faire ? Parader, mentir, faire comme si de rien n’était, comme tous les autres voyons…

L’hybride avait rejeté la compagnie de ses proches, d’Hestia y comprit et même si une tempête déferlait dans le coeur de trois invités bien trop proches les uns des autres, ce soir-là, il ne ferait la guerre à personne.

« Je vous prie de m’excuser, je reviens dans un instant.»

Sérieux, les yeux rivés sur elle, Delyan se dirigea vers la Kozlov en retrait et une fois à ses crochets, il s’empara de sa main. « T’es devenue timide maintenant ? » Là, toute seule au buffet... Ou boudeuse, du manque de tact dont il avait fait preuve en ne venant pas avec elle ? Par sécurité pour lui-même, il opta pour l'option numéro une. Inutile de se lancer dans un chemin glissant et épineux de plus. « Ne me dis pas que tu ne nous as pas vu.  » Assez de mensonges, non ? « Vous êtes de loin la plus belle femme de cette salle, Mademoiselle Kozlov. Enfin, après Dana.» Ses yeux trouvèrent les siens pour y glisser des mots silencieux pas de guerre ce soir, pas encore, pas ici. .

« Cette robe est.. parfaite. Si tu savais ce que je rêve d'en faire présentement... Politesse et sérieux, je me tais, Dana veut déjà m'empoisonner. » dit-il en offrant son bras, un rictus joueur au coin des lèvres. Le couple, aussi fragile soit-il, traversa la salle côte à côte.

Scandaleuse aurait été un terme plus adapté.

De retour près du petit groupe, Delyan fronça les sourcils en posant les yeux sur @Despina Ghafa avant de reprendre la parole pour faire les présentations. Droit, sombre et sérieux, il concentra ses forces sur une mission. Ne pas suivre le regard d’hestia lorsque celui-ci se poserait ailleurs.. sur un autre que lui. Inévitable.

  « Nous sommes nous déjà croisé ? » demanda t-il, étrangement sérieux à la grande Fae aux cheveux d'or ( @Despina Ghafa ). Fort heureusement pour lui, il n'avait pas assez de conquête pour craindre une histoire taboue. Son visage lui semblait.. familier..


Résumé : Il remarque immédiatement l'entrée de  @Despina Ghafa et est troublé.
Delyan ne peut s'empêcher de regarder @" @"Ehsan Ghafa" lorsqu'il s'approche pour des présentation.
Il prend sur lui pour ne faire aucun commentaire à  @Circé Valois , qui débarque comme un cheveux sur la soupe. Apprécie immédiatement @ @Dua Ghafa.

EVIDEMMENT, il s'émerveille devant  @Hestia Kozlov et s'en va la récupérer.

Bal des marées

Ses cheveux mis en valeur, on ne peut douter de son appartenance aux siens. Lou perçoit même la surprise dans le regard de certaines connaissances de sa jeunesse. Elle incline la tête pour les saluer. Consciente que plusieurs l’ont classé dans les oubliés, les déchus ou les décédés. Il y a des décennies qu’elle n’a pas assisté à un tel bal. D’autant plus, que la fae se retrouve au bras d’un seigneur, fort peu enclin à se trouver une cavalière, selon les dires. Lou adresse son sourire le plus sincère à son cavalier, un petit retroussement d’humour au coin des lèvres. « Pardonnez-moi, Achille. Je devais faire en sorte que les oreilles de mon frère arrêtent de traîner près de moi. » Elle lui adresse un léger clin d’œil complice, le choix de sa compagnie n’étant pas que pour le plaisir. Ce qui n’est pas un secret entre eux. Sur certains aspects de leur vie, ils se comprennent. Un soupir lui échappe, alors qu’elle glisse son bras sous le sien pour largement signifier son intention de ne pas l’abandonner à une quelconque demoiselle. « Disons que j’étais plus à mon aise en embellissant beaucoup de visages qui se trouvent ici. » Ses paroles ne sont que pour lui, son expression ne laissant pas échapper la difficulté qu’elle ressent à se trouver en un tel lieu, avec autant de… Noblesse.

Les souvenirs de son autre vie défilent quelque peu et l’envie de revêtir un pantalon pour mieux fuir parmi les employés se fait tenace. Seul son choix la retient de disparaître de nouveau. Elle accepte et suit l’homme qui l’accompagne, la colonne aussi droite que possible. Si, elle avait su, sans doute, qu’une forme de nervosité l’aurait prise. Mais, n’étant pas dans les ragots depuis belle lurette, Louise ne se doute pas de la tension qui l’attend en rencontrant la sœur d’Achille. Alors, que l’hésitation plombe l’atmosphère, Lou accroche son sourire le plus resplendissant à ses lèvres. Pour mieux regarder l’heureux couple. Elle se presse quelque peu contre son partenaire, lui offrant son support, du mieux qu’elle peut dans cette salle de bal surpeuplé. « Mon Seigneur Liao, cher De Peone, tout le plaisir est pour moi! Achille m’a tant parlé de vous. » Les paroles coulent sur ses lèvres, alors qu’elle leur offre avec sincérité ses prochains mots. « Toutes mes félicitations pour vos fiançailles. La bague est exquise. » Que dire d’autre? Lou est heureuse que des gens puissent s’épanouir avec un autre… Tandis que l’idée de s’enchaîner à une personne par amour la rend… Disons, évitante.

Elle n’a pas réellement le temps de poursuivre cette conversation, qu’elle se tourne vers son cousin avec tendresse. « Très cher cousin, quel plaisir de te croiser en cette belle soirée. » Lou tente de se souvenir de leur dernière vraie conversation, sans trouver, espérant que personne ne lui demande ce que peut bien devenir Eros dernièrement. Par la suite, elle se perd dans les convenances, saluant Rosalie Valois, inclinant légèrement la tête pour saluer son suprême, lorsqu’elle croise son regard. Ce qui ne l’empêche pas de s’attarder sur la femme à ses côtés, qu’elle devine être ministre. Ses yeux observent sa silhouette, mais accrochent très certainement sur la canne qui comble son accoutrement. Une pincée de jalousie et d’envie la prend. Si Blaize ne rôdait pas autant, une canne lui aurait définitivement plu.

Au bout de longues minutes, elle se tourne vers Achille, un geste tendre se dessinant sur son avant-bras. « Avez-vous d’autres personnes à saluer Achille? Ou préférez-vous suivre votre sœur sur la piste de danse? » Elle s’est penchée quelque peu vers lui, question qu’on ne l’entende pas réellement. Prétextant quelque cajolerie à son cavalier. Son regard se tourne vers la Ghafa, lui accordant son attention, un sourire amusé se laissant deviner. Elle s’amuse de ces tensions, tout en les trouvant franchement épuisantes. Pour autant, même si elle ne connaît pas Dua, elle apprécie déjà sa langue.

La robe.

30 septembre 838 avec @Achille de Péone∙ code par alcara

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Nehtë ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux tandis que Neréis émettait l’hypothèse que l’Été demeure régente… Impossible pour lui de tenir une année de plus, isolé, perdu, esseulé, à Ninglor. Il ne supporterait pas de continuer à se préoccuper du son que font les cabosses de chocolat, de la précocité des bananiers et des insectes qui s’attaquaient à leurs récoltes de coton. Il n’en était pas question. Nehtë voulait retrouver son quotidien oisif, la simplicité de sa vie dans le manoir familial, la Cité de la Sapience et les étudiants… Qu’étaient devenus tous ces ignares en culotte courte ? Il se le demandait maintenant, à défaut d’avoir eu le temps jusqu’à présent. « Que la Mère reste sourde à ta supposition. » Exprima Nehtë, avant de faire la moue. « Mais je te l’accorde, c’est pas mal. La mer. L’océan. Sans l’odeur du poiscaille et de la marée basse. » Ironisa-t-il en attrapant deux coupes. Il but dans la première avant de la tendre à Neréis. Puis but dans la seconde. « Rien à signaler. »

La voix de son ami Dashiell le fit frissonner. Un taquin bien détestable en pareil moment. Nehtë ne put s'empêcher de tirer une mine de trois pieds de long. Il n’attendait qu’une chose, c’était que cette salle se transforme en autre chose… Devait-elle devenir comme les forêts rougeoyantes de l’Automne ou enchanteresses de l’Aube, qu’il en avait cure. Pourvu que l’Eté ne demeure pas. Il pourrait ainsi entrer prestement à Ninglor et faire ses bagages. « Mon ami. » Répondit Nehtë, les dents serrées. « Vous pouvez être particulièrement désagréable quand vous l’avez décidé, vous le savez, n’est-ce pas ? » Il désigna Neréis du doigt avant d’ajouter. « Vous connaissez-vous ? » Il n’attendit pas la réponse avant d'enchaîner. « Neréis Taellim, Dashiell Ethelil. Dashiell Ethelil, Neréis Taellim. Monsieur Ethelil est mon couturier préféré. Il est particulièrement doué de ses main : il a récemment ouvert un second atelier de couture à Adriata. » Il arqua un sourcil. « N’est-ce pas un constat que nous faisons tous ? N’avons-nous pas tous un trou quelque part ? Chacun à notre façon et à notre goût. » S’amusa-t-il. « N’êtes-vous pas d’accord, Madame ? » Demanda-t-il à l'accompagnatrice de Dashiell.

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